Partager l'article ! Massage envoûtant 1: Massage envoûtant 1 – Tatiana par Hélèna Sevigsky C’est bien ma chance, pour une ...
C’est bien ma chance, pour une fois que je m’octroie une journée de vacances, il faut qu’il pleuve à torrent… Ça me déprime ! Enfin tant pis, un tas de papiers à faire, des coups de fil à passer… ça m’a occupé toute la matinée. J’ai déjeuné sur le pouce, cet après-midi j’ai rendez-vous à l’institut de beauté afin de m’y faire masser ! J’adore les massages, ça a le don de me détendre, de me faire oublier tous mes soucis, et puis ça me fait du bien, ça entretient mon corps ! Je décide donc d’y aller malgré le temps pourri.
Mais peut-être avant de continuer voudriez-vous savoir un peu qui je suis ? Je me prénomme Angélique, suis entrée dans la trentaine, je suis brune, cheveux mi-longs, les yeux bleus, de taille moyenne, quelques formes qui plaisent aux messieurs, ni moche, ni laide, mais possédant comme disait je ne sais plus qui… un certain charme…
Et sexuellement ? Ah ? vous voudriez déjà savoir, vous ne voulez pas attendre un petit peu ? Ben disons que j’aime le sexe, vous l’auriez deviné sinon je n’écrirais pas ici, je suis hétéro mais je peux m’ouvrir à la discussion, j’aime sucer une bonne bite et me faire enculer, je n’ai rien contre les jeux de pipi et je peux être soumise à partir du moment où ça reste un jeu. Ça ira ? Ah, oui, je suis célibataire, ce n’est pas vraiment un choix, mais les mecs avec qui je couche ne s’attache pas à moi. Je suis juste un « bon coup ». Pas bien grave !
Reprenons.
J’ai un mal fou à ouvrir mon parapluie, il doit y avoir quelque chose de coincé là-dedans, je m’escrime, je force, il s’ouvre avec un drôle de bruit un peu sec ! Victoire ! Je me dirige vers la station de métro… là au moins il ne pleuvra pas !
Et ce foutu paraflotte qui fait encore des siennes ! Plus moyen de le refermer à présent, je ne vais tout de même pas emprunter les couloirs avec ce machin ouvert ! J’essaie de tirer sur les baleines, rien à faire ! Je m’énerve, tiraille comme une dingue, une des baleines plie, finit par se casser, le parapluie est foutu ! De rage je le laisse sur un coin du trottoir devant le regard désapprobateur de quelques passants. Et je descends quatre à quatre les escaliers d’accès au métropolitain.
J’avais secrètement espéré que les dieux de la météo auraient cessé de faire pleuvoir à ma sortie du métro ! Je t’en fous ! Des cordes ! Pas un marchand de riflard ni le moindre bazar dans le périmètre ! Non rien ! Il n’y a pas de justice ! Bon, l’institut n’est qu’à 400 mètres, ce sera vite fait !
Je me dépêche, je cours, il n’y a pratiquement personne, je traverse ! Une voiture klaxonne ! Est-ce pour moi ? J’ai dû traverser alors que le feu était vert… D’instinct je regarde, ne perçois aucun danger immédiat, je continue à avancer, en essayant de ne pas me faire écraser, je me fais éclabousser, j’arrive sur le trottoir d’en face saine et sauve mais je me télescope avec quelqu’un qui allait traverser dans l’autre sens.
– Oh pardon !
– Ce n’est rien, vous êtes pardonnée !
C’est une femme et sa voix est douce est apaisante.
– Vous êtes sûre, je ne vous ai pas fait mal ?
– Mais, non ! Mais quelle idée de vous balader sans parapluie !
– Je viens de le casser !
– Vous allez loin ? Je peux vous abriter !
En disant cela elle avance son parapluie afin qu’il puisse me protéger.
– C’est gentil, mais je crois que nous n’allons pas dans la même direction.
– Si vous n’allez pas trop loin, ce n’est pas un problème, je ne suis pas vraiment pressée !
– Je vais jusqu’au prochain feu rouge !
– Allez, venez !
Elle m’attrape le bras comme si nous connaissions depuis des lustres, et nous voici collées l’une contre l’autre en train de cheminer sur le trottoir trempé ! Elle sent bon ! Terriblement bon ! Un parfum envoûtant d’une douceur si intense et si enivrante que c’est presque par réflexe que je demande :
– C’est quoi votre parfum ? J’adore !
Je regrette aussitôt ma hardiesse, d’autant que l’inconnue fait l’étonnée.
– Pardon ?
– Non, rien, je vous demandais juste comment s’appelait votre parfum ! J’adore…
– Euh ! … Délice de chez ….
Le nom du parfumeur se perd dans les clapotis de la pluie. ! Nous continuons de marcher. Au feu, on tourne à droite, puis devant le 34, je pile !
– Voilà, je suis arrivée, merci de m’avoir abritée !
– Quelle coïncidence ! Vous n’allez pas à l’institut de beauté au moins ? Demande-t-elle en me souriant.
– Si ! Pourquoi ? Vous le connaissez ?
A ce moment-là, on se regarde droit dans les yeux… Je découvre alors vraiment son visage. Elle a de grands yeux verts dessinés comme ceux d’un félin, la peau mate et le teint du visage très frais… Et surtout elle possède un grand nez aquilin qui le fait bien, Un nez de rêve, un nez que j’adorerais embrasser, (je ne suis pas nette, parfois !) Je détourne mon regard, profondément troublée…
– Bien sûr que je le connais, j’y travaille ! Et d’ailleurs, j’en reviens, je suis allée relever le courrier !
– Le courrier ?
– Oui, ce n’est pas la peine de monter, c’est fermé !
– L’institut est fermé ?
– Eh oui, normalement on a prévenu toutes les clientes qui avaient rendez-vous…
– Personne ne m’a appelé !
– C’est pas toujours évident de joindre tout le monde… On a eu un dégât des eaux, on est obligé de fermer une quinzaine de jours, le temps de faire les travaux !
– Ah ! Ben bravo ! Je me suis fait tremper pour rien !
– Je vous raccompagne dans l’autre sens ? Propose-t-elle.
– Je ne voudrais pas abuser !
– Mais non !
On ne s’est plus parlé pendant le parcours, ce léger trouble qui m’avait atteint tout à l’heure devant le porche du 34 ne se dissipe pas… Parvenu à la bouche du métro, je vais pour prendre congé.
– Bien, je vous laisse, merci encore pour le parapluie !
– De rien, ce n’était pas une corvée…
C’est alors qu’elle approche son visage du mien et me propose :
– Bisou ?
Je l’embrasse sur la joue, comme ça par réflexe ! Voilà qui n’allait pas arranger mon trouble… Sa peau est d’une étonnante douceur, presque veloutée, et la moiteur de ses joues provoquée par l’humidité ambiante me provoque un effet quasiment électrique….
– Et si je vous payais un café ? Me dit-elle
Sa voix est aussi sensuelle qu’une caresse sur mon corps, son sourire une invitation diabolique. La raison me pousse à dire « non » ! Je ne souhaite pas me laisser entraîner dans une aventure qui ne pourra que me dépasser ! C’est donc presque malgré moi que je m’entends dire :
– Oui. Pourquoi pas ?
On entre dans le bistrot, il est noir de monde, mais on trouve une place, mon inconnue pose son parapluie, enlève son manteau et pose son petit chapeau… Elle est belle, c’est une brune aux cheveux très intense. Sa bouche est magnifiquement dessinée, comme si un amoureux fou de la femme, le plus grand dessinateur du monde l’avait créé…. Et ce nez… (oui je sais, je l’ai déjà évoqué). Mon trouble s’intensifie. Je tente de banaliser la conversation :
– Je ne vous ai jamais vu à l’institut !
– Je travaille à mi-temps ! Me répond-elle.
– Ah ?
– Et vous y alliez pour…
– Pour me faire masser !
– Et qui est-ce qui vous masse habituellement ?
– Karine !
– Ah ! Karine, elle est très douée, mais sans me vanter, je crois que je masse mieux qu’elle !
Je ne suis pas dupe, le genre de petite phrase gratuite… Que voulez-vous que je réponde ! Alors je ne réponds pas, je fais un vague sourire. Elle reprend alors, me parle avec des yeux de chatte :
– Il paraît que j’ai un don ! Au contact de mes mains je peux faire frissonner beaucoup de monde !
– Les hommes ?
– Les hommes et aussi les femmes !
– Alors, d’accord, si un jour Karine est absente, je demanderais que ce soit vous qui la remplaciez ! Donnez-moi vos horaires, et aussi votre prénom, nous ne nous sommes pas présentées.
– Je m’appelle Tatiana.
– Et vos horaires ?
– Mes horaires ? Bien sûr mes horaires. Je vais vous les donner. Mais ce petit remplacement, pourquoi ne pas le faire tout de suite ?
Je croyais me dégager, et c’est elle qui finit par me lancer un défi ! Forte, la fille !
– J’habite à 200 mètres ! Insiste-t-elle, arborant à ce moment-là un sourire craquant.
– Je ne sais pas…
– Moi, je sais que ça vous fera un bien énorme, surtout après le stress de la pluie !
– Je ne sais pas, je ne crois pas… je…
– Et j’en profiterais pour te parfumer un peu avec mon parfum…
Ce brusque passage au tutoiement me rend muette ! J’ai le sentiment d’être sa proie, une proie consentante… enfin presque consentante.
– Il ne faut jamais laisser passer les occasions ! Ajoute-t-elle ?
– Alors d’accord !
J’ai dit ça comme dans un souffle, les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai l’impression de me lancer dans l’inconnu. Je me mens à moi-même, tente de me rassurer, me dis que je peux toujours revenir en arrière…
Mais pour l’instant, je la suis… Nouvelle séance de parapluie à deux… Elle habite effectivement assez près, c’est au quatrième étage, un petit studio meublé modestement mais avec goût !
– Enlève ton manteau ! Proposa-t-elle doucement.
Je le fais, elle aussi. Puis elle me prend les mains !
– Oh mais elles sont gelées, ces petites mimines ! Laisse-moi, je vais m’en occuper !
Elle me caresse mes mains avec les siennes… me les réchauffe… cette sensation électrique qui revient, cette fois je me jette à l’eau… ses mains je les veux partout. J’ai envie de me donner entièrement, je lui dis :
– J’ai envie que tu me masses, là tout de suite !
– Mais bien sûr, on est venu pour ça ! Déshabille-toi donc !
Elle me regarde me foutre à poil ! Elle ne se déshabille pas ! Elle ne va quand même pas me masser en jeans et en pull-over ! Je me tiens devant elle, presque entièrement nue ! Comme un défi je lui lance :
– La culotte aussi ?
– Bien sûr, et d’ailleurs tu vas me l’offrir !
Je comprends que je n’aurais pas le dessus avec elle, je retire le sous-vêtement
– Donne !
Ah ! Bon, elle ne plaisantait pas ! Je la lui passe, elle la prend, la hume, à l’air d’apprécier !
– Ça sent bon !
– N’exagérons rien ! Ça doit sentir l’urine !
– Je n’exagère pas, tout ton corps respire la sensualité ! Quant à l’urine ça ne me gêne pas.
– Euh… tu ne te déshabille pas ?
– Si tout à l’heure ! Allonge-toi sur le canapé, attend, je vais étendre une serviette.
Elle va chercher des huiles parfumées et commence à me masser ! Elle attaque de façon très traditionnelle, le haut du dos, les épaules, puis les bras, le milieu du dos, ses mains sont si envoûtantes que je ferme les yeux et que je me mets à mouiller, je me mordille mes lèvres. Elle me parle, me susurre des banalités, me demande si ça me fait du bien, si c’est mieux qu’avec Karine, sa voix me transporte dans un délire total. Cette femme est une sorcière !
– Ça te plaît ?
– Oui !
Tu parles que ça me plait ! Cette fois, elle va partout, s’égare jusque sur mes fesses, elle me caresse tout le long du corps. Elle marie dans son massage, en même temps une grande délicatesse et une intensité rare. Je n’en peux plus. Ses doigts se rapprochent à présent de mon intimité postérieure.
– Arrête !
– Tu es sûre ?
– Oui, ça va trop loin, excuse-moi !
Elle se contente d’un sourire, recule de quelques pas et fait semblant de s’occuper de ses fleurs tandis que je commence à me rhabiller. Je ne retrouve pas ma culotte, je renonce à la lui demander, après tout je lui ai donné, non ?
– Bon au revoir… et excuse-moi, mais je ne dois pas savoir ce que je veux…
– Ce n’est pas grave, au revoir !
Toujours son sourire désarmant, mais elle ne bouge pas de sa place. Je franchis la porte… Elle me laisse faire, continue de me sourire comme si elle savait que j’allais revenir. Après avoir refermé la porte, j’appelle l’ascenseur…
Pourquoi me suis-je enfui ? Je ne sais décidément pas ce que je veux ! Je sais que je reviendrais ! Quand ? Comment vais-je trouver l’occasion ? Pourquoi ne pas être restée ? Revenir en arrière ? Non ! Réfléchir avant ! Je suis peut-être en train de passer à côté de quelque chose ! L’ascenseur arrive ! Mon cœur bat la chamade ! Je vais pour en ouvrir la porte, je renonce ! Je décide de descendre à pied, ça m’aidera à réfléchir, je passe devant une fenêtre ornée de petits vitraux, la pluie clapote dessus ! La pluie ! Il pleut toujours dehors ! Elle m’abritait si bien, sa douceur, son parfum ! Je pile. Je remonte. Je frappe !
Elle m’ouvre ! Elle est tout sourire. Elle s’est revêtue d’une robe de chambre en soie bleue ! Sans une parole elle en dégrafe la ceinture ! Son corps m’apparaît, hypnotisant, elle porte juste sa culotte de même couleur que sa peau ! Je ne peux défaire mon regard de ses magnifiques seins piriformes et un peu lourds ornés de belles aréoles brunes où dardent en leur centre de magnifiques bourgeons érigés !
– Déjà de retour ?
– Je dois être folle !
– Mais non !
– Je ne sais pas ce qui m’arrive ?
– Viens là et arrête de te poser des questions !
On s’est embrassée, c’était voluptueux, intense… Sa langue contre la mienne, son odeur qui me colle au corps… Mes vêtements valsent dans la pièce. Ma chair qui se colle à la sienne, j’ai l’impression d’en ressentir chaque pigment, je suis bien à son contact, terriblement bien. Je lui embrasse le nez (enfin !), la nuque, les épaules, les aisselles… ma bouche descend, atteint déjà la naissance des seins. Dans quelques instants j’aurais son mamelon dans la bouche. Mon entre-jambe trahit mon émoi et se mouille de l’attente de mon plaisir.
– Stop !
Je m’arrête interloquée ! Qu’est ce qui lui prend ? Je me redresse.
Tatiana se crache alors sur les seins, plusieurs fois de suite.
– Maintenant tu peux lécher !
– Mais…
– Tu es un peu soumise, non ? Alors lèche !
Quelque chose me bloque.
– Tu as aimé ma salive quand on s’est embrassées, c’est la même, alors lèche.
Je l’ai fait, j’ai trouvé ça très pervers et si excitant.
– Tu sais à quoi je pense ? Demande Tatiana.
– Non !
– J’ai envie de te donner une petite punition pour t’être enfuie tout à l’heure !
Elle me dit cela avec un sourire de déesse. Sa menace ne m’inspire aucune crainte. Une femme qui sourit comme ça ne peut être méchante. Je tente malgré tout d’entrer dans son jeu.
– Tu vas me donner une fessée ? Vas-y, je me laisse faire !
– Tu aimes ça ?
– Si c’est une fessée… gentille !
– Une autre fois peut-être, mais je ne pensais pas à ça !
– Qu’est-ce que tu vas me faire alors ?
– Tout ! Mais par contre, toi tu n’as pas le droit de me toucher jusqu’à ce que je t’en donne l’autorisation.
– Cruelle !
– On y joue ?
– On va essayer, mais j’ai peur de craquer !
Elle me fait mettre à poil, me demande de m’adosser contre une petite armoire, me fait poser les mains sur les parois, et m’interdit de les bouger.
– Surtout ne bouge pas, je vais te caresser cinq minutes et après on ira sur le lit. Considère ça comme une préparation.
Une préparation, elle en a de bonnes ! La voilà qui s’approche, poitrine en avant, ses seins frôlent les miens, les tétons parviennent à se frôler, des frissons me parcourent le corps. Elle me laisse après cette attaque surprise reprendre mes esprits. Elle pose ses doigts en corolle sur mes épaules, les fait circuler, ils redescendent sur les bras, remontent, puis explorent mes flans, viennent sur mon ventre, se dirigent vers les cuisses. Ma respiration devient haletante, Tatiana serait-elle capable de me faire jouir rien qu’en se servant du bout de ses doigts sur ma peau ? Je l’implore de continuer, lui dis que c’est bon ! Ses doigts viennent à présent sur ma vulve, mais n’y reste pas, se sont mes seins qu’elle veut, elle se livre sur eux à une sorte de danse du crabe avec l’extrémité des doigts… insensiblement elle se rapproche du centre en de savantes circonvolutions, l’aréole, puis la pointe, je frissonne, deux doigts se rejoignent sur chaque téton, je frémis, ma respiration devient haletante, la pression des doigts augmente, elle me pince presque, elle tourne légèrement entre le pouce et l’index les petits bouts de chair, je pousse un cri, elle serre plus fort, je crie, je crie, je jouis, mes cuisses sont trempées, j’ai envie de me précipiter sur son corps, d’y chercher de la tendresse, avant de passer à autre chose. Je l’enlace, elle m’accueille, nous nous blottissons l’une contre l’autre, nos baisers reprennent… Un moment ma langue s’égare, je lui lèche le nez.
– Il te plait mon grand nez, on dirait !
– J’adore !
Elle m’entraîne vers sa chambre, défait les draps d’un geste nerveux.
– C’est debout que les femmes sont les plus belles ! Me confie-t-elle ! Mais parfois il faut bien qu’on prenne nos aises !
Toute une philosophie sans doute, mais je n’ai pas le temps de l’approfondir. Tatiana s’est couchée sur le dos, s’offrant à mes caresses. Je n’hésite pas une seconde et m’élance bouche la première sur ses seins, je les lèche, les lape, les aspire, en suce les bouts, j’ai l’impression d’avoir toujours accompli ces gestes pourtant rares. Le velouté de sa peau m’ensorcelle. C’est presque de façon inconsciente qu’on se met en 69. j’ai maintenant son sexe ouvert à ma langue, je le lèche comme une friandise, j’aime son odeur, j’essaie de ne pas me laisser distraire par ce que fait ma compagne de débauche, mais c’est impossible, elle me suce le clitoris avec une telle habileté, que je suis obligé de tout stopper de mon côté pour laisser passer l’orage de ma seconde jouissance. Je veux absolument lui rendre le plaisir qu’elle m’a donné, elle mouille de plus en plus et je m’abreuve de sa liqueur, j’intensifie mes propres coups de langue, je sens son corps se tétaniser quelques courts instants au-dessus du mien puis la voici qui éclate à son tour…
– Ne bouge pas, laisse ta bouche…Tu ne trouves pas que ma chatte sent le pipi ?
– Euh, non…
– Et si elle sentait le pipi, cela te générait ?
– Non pas du tout !
– Alors tu vas gouter mon urine.
Je m’immobilise et reste la bouche ouverte pendant que son pipi vient m’envahir le gosier. Un régal de fin gourmet ! (ou un régal de chienne, c’est comme vous voulez !)
– Tu as l’air d’apprécier ! Commente-t-elle.
– Forcément puisque ça vient de toi !
– Tu accepteras tout ce qui vient de moi ?
Oh Là ! Le terrain glissant, parfois je ferais mieux de me taire et au lieu de mettre les choses au clair je m’enfonce (à moins que ce soit mon subconscient qui travaille) encore davantage en lui répondant :
– En tous cas, j’essaierai !
– Brave fille ! Tout à l’heure quand j’ai voulu te mettre un doigt dans ton petit trou, tu n’as pas voulu…
– Ce n’est pas pour ça que je me suis sauvé…
– Je sais bien, alors je peux le remettre ?
– Bien sûr !
Le doigt, non pas le doigt, parce qu’il y en a deux, les doigts vont et viennent dans mon intimité rectale en me procurant des spasmes de plaisir, cette femme est une sorcière.
Et tout d’un coup elle cesse de bouger ses doigts mais ne le retire pas
– Ça t’arrive de te faire ça toute seule ?
– Oui !
– Et tu te lèches tes doigts après ?
– Ben oui, dès fois il faut les remouiller…
Je viens de comprendre, elle a cru me piéger, mais je vais la surprendre :
– Tu veux savoir si je te lécherais les doigts après ? Bien sûr que je te les lécherai !
Finalement je me suis peut-être piégée toute seule…
Elle sort ses doigts, les approche de ma bouche, je ferme les yeux, je connais ce goût, il n’a rien d’abominable, je lèche et je lèche encore. Ses doigts ressortent tout propres.
On s’enlace, on s’embrasse, je suis bien, mais terriblement excitée, et prête à accepter beaucoup de choses. Et évidemment l’autre diablesse s’en aperçoit !
– Et si on allait plus loin toutes les deux ?
Je suis tétanisée, je ne sais pas quoi répondre, ni quelle attitude adopter.
– On peut faire un tas de choses et comme c’est avec moi, tu aimeras forcément.
– Tu veux faire quoi ? Balbutié-je
– Je ne sais pas, moi, je pourrais par exemple prendre un gode ceinture et de labourer ton mignon petit cul jusqu’à ce que tu jouisses comme une folle et quand je le ressortirai je te le ferai
nettoyer avec ta jolie langue.
L’image du gode recouvert de matière ne me dit trop rien.
– Et sinon ?
– Sinon, je peux te chier dessus. J’ai justement une petite envie.
– Je préfère ! M’entendis-je répondre.
– Mais t’es une vraie cochonne ! Tu veux vraiment ma merde sur ton joli corps.
En ce moment je le voulais vraiment, parce que j’étais à la fois excitée et sous l’emprise de Tatiana, dans une heure, je ne serais peut-être plus dans de telles dispositions.
– Tu vas commencer par me lécher l’anus, j’adore qu’on me le fasse.
Elle se tourna comme il convient et je lui léchait consciencieusement sa jolie petite rondelle brune et fripée.
– Est-ce ça sent la merde ?
– Un tout petit peu !
– Bon je vais chier, mais il faut que ce soit toi qui me demandes.
– Chie-moi dessus, Tatiana !
– Je vais essayer.
Elle pousse, son bel œillet brun s’ouvre, j’ai confiance, rien de ce qui vient d’elle ne peut être laid. Un petit étron brun vient quémander la sortie. Tatiana pousse encore, son anus est à quelques centimètres de ma bouche, je redresse un peu mon visage, parvient de ma langue à toucher l’étron, le contact assez neutre me rassure. Et puis tout va très vite, Tatiana me crie « attention ! ». Par réflexe je ferme la bouche et déplace mon visage alors que de son cul descend un long boudin qui vient atterrir sur mon cou. Tatiana a chié sur moi et j’en éprouve une excitation trouble.
Elle se redresse, contemple son « œuvre », semble satisfaite, me sourit, toujours de façon aussi craquante, puis détache un petit morceau de matière qu’elle lèche quelques instants avant de m’inviter à faire de même. Elle le reprend, le lèche un peu plus longtemps, puis nous nous relevons en s’échangeant un étrange mais si pervers baiser marron.
Elle s’est ensuite rincé la bouche et est venue entre mes cuisses, en trente secondes je jouissais comme une folle.
Après une petite douche, nous nous sommes endormies dans les bras l’une de l’autre, deux heures plus tard on s’est refait quelques coquines caresses. Il fallait bien qu’on se sépare. Dehors la pluie n’avait pas cessé.
– Je te prête mon parapluie, tu viendras me le rendre !
Bien sûr que je viendrais lui rendre !
© Hélèna Sevigsky 11/2002 d’après une short story de Calystoben – révisé en 2018 et 2022
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