Helena Sevigsky

Vendredi 1 juillet 2016 5 01 /07 /Juil /2016 15:52

Les aventures de Jena

2 - Un joli petit service de table

par Hélèna

 

bisou1719

 


Il existait dans notre ville, une clique (appelons les choses par leur nom) qui de temps à autre, par crises, s’activait à faire signer des pétitions très « défense de la morale bourgeoise », (ils avaient ainsi milité, en vain, pour faire fermer la seule sex-shop de la ville, officine pourtant bien paisible et discrète). Ce bataillon de pisse-vinaigre était emmené par un quarteron de commerçants, proche de l’aile droite de l’équipe municipale. La majorité des boutiquiers signaient leurs conneries sans se poser de questions. Pas moi, je les envoyais paître, mais j’avais appris que Véronique, invoquant la liberté du commerce avait, elle aussi, refusé de signer ! J’avais trouvé son attitude intéressante.

Et justement puisque je pense à elle, il faut que je lui téléphone :

– Allô, Véronique, êtes-vous toujours intéressée par le service de table que vous cherchiez l’autre jour ?
– En fait non, je me suis rabattue sur autre chose, je suis passée à votre magasin, mais j’ai vu que c’était fermé pour affaires de famille, ce n’était pas grave, j’espère ?
– Non, mais vous pourriez peut-être le réserver pour une autre occasion, vous aviez tellement l’air d’avoir flashé dessus ?

J’ai dit ça machinalement, à moins que ce soit mon inconscient qui s’amuse…

– Bon alors je passerais le voir demain, mais je ne vous promets rien !

Le souci c’est que demain, j’ai une livraison et que je vais avoir plein de trucs à ranger.

– Passez donc aujourd’hui !
– Mais c’est lundi ! Vous êtes ouverte le lundi ?
– Non je suis fermée, mais je vous ouvrirais !

Elle m’informa qu’elle passerait d’ici une heure.

Je ne vous ai pas décrit Véronique, qui n’avait qu’un petit rôle dans le chapitre précédent, mais ici ce sera nécessaire. Véronique et son mari tiennent une boutique de cycles. C’est elle-même une ancienne pratiquante des courses cyclistes. Elle en a gardé ce look un peu sportif qu’elle aime à aborder. Tenue rarement féminine, cheveux blonds coupés courts, et maquillage réduit au minimum. Le visage est agréable, jolie bouche et mignon petit nez. Je ne l’avais jamais vu qu’en pantalon et ne voyais pas bien à quoi elle pouvait ressembler en tailleur ou en robe du soir, mais qu’importe !

Une chose me turlupinait, pourquoi quand je lui avais parlé de Bel Océan avait-elle éprouvée le besoin de me parler de ce parc, fréquenté à la tombée de la nuit par des voyeurs, des exhibitionnistes et autres partouzeurs ? S’agissait-il d’une sorte de ballon d’essai. Elle n’avait émis aucune véritable réprobation sur ce qui s’y passait, avait bien parlé « d’horreurs » mais sans paraître elle-même horrifiée, comme si la chose quelque part l’avait amusée. Curieuse de nature je décidais d’essayer d’en savoir davantage :

– Bon voilà le service, c’est pas tout à fait celui du catalogue, mais ça y ressemble, mais si vous le prenez pas, ça ne fait rien, vous n’êtes pas obligée, je le vendrais bien un de ces jours.
– Non, non, c’est vrai qu’il est superbe. Je vais le prendre. Vous me faites un prix d’ami ?
– Bien sûr ! Au fait j’ai fait un saut à Bel-Océan, j’étais dans le coin et j’avais besoin de voir le fabriquant. Du coup j’ai eu l’occasion de passer voir ce fameux parc…
– Ah oui ?

Et le « Ah oui ? » me paraissait très intéressé, mais je souhaitais que ce soit elle qui se dévoile.

– Ben oui !
– Et, dites-moi, il y a toujours autant de… comment dire… ? Demande-t-elle.
– Apparemment, il y a des gens qui viennent y faire des coquineries, et pas mal d’autres qui matent !
– Mouais, ça a un petit côté marrant, non ?

Elle branche, elle branche… ce jeu est idiot, j’ai l’impression qu’en fait, on est toutes les deux dans les mêmes dispositions d’esprit, mais qu’aucune ne veut se découvrir la première… Ah, ces conventions sociales qui empêchent les choses d’être simples ! C’est donc à moi de jouer… tant pis je fais avancer le schmilblick !

– Marrant, oui, troublant même !
– Troublant, oui c’est vrai, c’est un peu troublant…

Bon ça ne va pas durer toute la matinée comme ça, j’abats encore une carte !

– En fait, je dois être un peu spéciale, je ne déteste pas qu’on me regarde !
– Humm, je suis un peu comme vous ! Mais pas tout le temps, uniquement dans certaines circonstances. Précise Véro.

Ça y est, elle est mûre ! Je fais l’idiote.

– C’est à dire ?
– S’exhiber, euh se montrer à des inconnus peut avoir un petit côté… piquant ! Mais le faire ici par exemple, où tout le monde se connaît, non merci !

Exhibé ! Elle a dit « exhibé » ! Vite relancer le schmilblick.

– Moi, c’est exactement pareil ! J’ai bien rigolé dans ce parc !
– Tu veux dire, pardon, vous voulez dire…
– On peut se tutoyer ! L’interrompais-je.
– Tu t’es… exhibée dans ce parc ?
– Exhibée, c’est un bien grand mot, ce n’était pas volontaire, mais il y eu un peu de ça, oui !
– Et tu leur as montré quoi ? Excuse-moi, je suis indiscrète…

Je ne vais quand même pas tout lui dire…

– J’ai fait pipi ! J’avais une grosse envie, je voulais me cacher, mais je l’ai mal fait, et quand j’ai réalisé qu’on m’observait, je n’ai pas bougé, j’ai continué à pisser.
– Oh !

Elle est plus surprise que choquée !

– C’est un vieux truc de quand j’étais gosse, on me disait toujours de me cacher pour pisser, moi je ne comprenais pas, je disais toujours « pourquoi me cacher, je ne fais rien de mal ? »

Du coup Véronique éclate de rire.

– Tu sais c’est un truc que je ne pourrais pas faire, je n’arrive pas à pisser devant des inconnus.

Est-ce qu’elle réalise au moins de ce qu’elle est en train de me dire ? Elle a donc essayé ! Où ça ? Dans quelles circonstances ? Encore une fois je fais l’andouille :

– Bof, il suffit de s’entraîner un peu, et de boire beaucoup d’eau !
– Non, même, j’ai essayé et…

…Et elle se rend compte de ce qu’elle est en train de me raconter, elle devient toute rouge, elle bafouille, elle s’empêtre…

– … C’était chez le docteur pour une analyse, je n’y suis jamais arrivée !

Ben voyons ! Elle est devenue bizarre la Véronique, à la fois confuse de sa bévue, mais probablement excitée par la tournure qu’a pris la conversation. En fait, elle s’est à peine dévoilée, elle n’a rien dit du tout, mais je décide de faire comme ci.

– Je ne te savais pas si coquine ?
– Et toi donc ?
– Parce qu’on n’a jamais eu l’occasion de parler de ça, il n’y aurait pas eu cette histoire de service de table, on n’en aurait peut-être jamais parlé ensemble !
– Ben oui, c’est la vie, qu’est-ce qu’on peut rater comme occasion des fois ?
– Pardon ?

Et hop, elle est à nouveau rouge comme une pivoine, c’est une manie !

J’enfonce le clou :

– Tu m’as l’air d’être très libérée, je le suis pas mal non plus, on peut se parler librement ?
– Bien sûr !
– T’as des tabous ?
– Très peu ! Répond-elle. Je peux te dire un secret ?
– Si tu me le dis, ce ne sera plus un secret !
– C’est pas grave ! Tu as connu les Farelle ?
– Ça ne me dit rien !
– Non tu n’as pas dû les connaître, tu es arrivée après, c’était les anciens droguistes, ils sont partis en Auvergne maintenant, Tous les dimanches soir on se voyait, on faisait de l’échangisme à quatre, ça allait assez loin… Et puis on s’est perdu de vue, on devait se revoir, mais bon, loin des yeux, loin du cœur. Des mecs sympas et décontractés comme Eric Farelle, on peut toujours trouver, c’est pas si difficile, mais je ne cherche pas, ce qui me manque c’est les rares moments où je pouvais caresser sa femme, une grande blonde superbe, beaucoup de classe….

Elle s’arrête pile, cette fois point de lapsus. L’aveu est volontaire, mais il a dû lui coûter, elle est là les yeux écarquillés, les lèvres sèches, elle attend. Je lui souris. Elle joue gros, très gros, et elle le sait. J’accentue mon sourire, elle se détend.

– Je ne te choque pas j’espère ? Je ne suis pas lesbienne mais bon, c’est un truc qui me plait bien. Précise-t-elle.
– Je suis ton genre, Véro ?
– Je n’en sais rien, je ne t’ai pas encore caressé ! Mais t’es pas mal, pas mal du tout, même !
– Ben, vas-y, caresse-moi !

Un cyclone ! J’ai déclenché un cyclone ! En un instant elle est collée contre moi, sa bouche m’étouffe, m’oblige à ouvrir la mienne, sa langue passe, la mienne s’en mêle, mes mains passent sur son corps, mais j’ai déjà un métro de retard sur elle, elle est en train de me débrailler complètement.

300 secondes de folie, il fallut bien que ça s’arrête. On reprend notre souffle, on se décolle, on s’observe, nos fringues sont à moitié (et sans doute plus) défaites. On part d’un fou rire que rien ne semble devoir stopper…

– Ça fait du bien de faire les folles ! Finira par dire Véronique.
– Tu veux continuer ?
– Oh ! Oui ! On se met à poil ?
– Tu risques d’être déçue !
– Si c’est juste un risque, je veux bien le prendre.

Bon, OK, on se déshabille de conserve (comme les sardines). Elle n’est pas mal du tout, la Véro en tenue d’Eve, les seins sont modestes, mais elle a de gros tétons roses, le minou est rasé en ticket de métro… sinon elle est un peu forte des cuisses et des jambes (abus de vélo ?). Je la caresse un peu, elle me dit que j’ai les mains douces, et me caresse à son tour, et nous revoilà en train de nous bécoter.

Je ne sais pas trop comment gérer la suite, il n’y a rien dans le magasin pour être à l’aise. L’emmener chez moi, mais c’est à la sortie de la ville et ça risque de casser le charme. Je décide donc qu’on va rester là pour le moment.

Véronique me suce les tétons comme si elle voulait en sortir du lait… elle devait avoir une grosse envie, je lui passe la main entre ses cuisses, elle est toute mouillée… Moi aussi.

Un moment je perds à moitié l’équilibre et me rattrape sur une chaise. On en rigole et du coup je reste assise. Véro est à mes pieds et se mets à s’y intéresser.

– Qu’est-ce qu’ils sont beaux !
– Oui, j’aime bien les entretenir, mes petits petons.

Elle ne me répond pas, elle a la bouche pleine, elle est en ce moment en train de me sucer le gros orteil comme s’il s’agissait d’une courte bite. Et quand elle en a assez de l’orteil gauche, elle passe à l’orteil droit, dès fois que la sensation soit différente !

– Je peux te demander quelque chose ? Finit-elle par dire en se relevant.
– Mais bien sûr !
– Tu sais ce que j’aimerais bien ?
– Je crois que tu aimerais bien de plein de choses !
– Oui, plein de choses, mais là j’ai vraiment un gros délire à te demander :
– Dis !
– J’aimerais te regarder faire pipi ! M’annonce-t-elle.
– Humm, t’es une drôle de coquine, toi, dis donc !
– Je te demande ça comme ça, mais si tu ne veux pas, c’est pas grave…
– Si, si, je veux bien, mais je n’ai peut-être pas une grosse envie….
– C’est vrai, tu veux bien ?
– Pas de problème, je vais essayer, allez viens.

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Les chiottes du magasin sont minuscules, mais on peut s’arranger en laissant la porte grande ouverte Je me dispose de façon à ce qu’elle puisse bien voir. Je me prépare. Elle entreprend pendant ce temps de me caresser de nouveau les seins.

– Non, laisse-moi me concentrer, sinon, je ne vais pas y arriver

Alors elle se baisse pour mieux voir. Je sens que ça vient. Ça y est je me lâche… Mais c’est un petit pipi. Véronique est ravie, sa main s’avance vers le jet, comme si elle voulait le toucher. Elle s’approche, je l’asperge… elle sourit, elle a les yeux vagues…

Echange de regard complice. Je sais ce qu’elle va faire. Elle le fait. Elle lèche sa main, puis se mouille les lèvres avec la langue.

– Voilà, c’est tout ! Ça t’a plu, on dirait ? Lui demandais-je en arrachant une feuille de papier à cul.
– Attends, ne t’essuie pas ! Me dit-elle.
– Pourquoi ? Demandais-je machinalement.
– Tu vas me prendre pour une folle, mais au point où j’en suis… je voudrais te demander autre chose.
– Dis !
– J’ose pas !
– Je crois deviner, vas-y, fais-le !
– C’est vrai, je peux ?
– Bien sûr ! Ma chatte est à ta disposition !

Et la voilà la tête entre mes cuisses en train de me lécher ma chatte toute imprégnée d’urine. Elle a la langue agile, et une fois son action de nettoyage accomplie, elle furète dans tous les replis. Je me cramponne. Si elle se met à me lécher le clito, je risque de partir en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Et ça ne loupe pas, la sensation est électrique, je me tétanise, mains serrées sur les bords de la cuvette, je pousse un cri de damnée, avant de m’affaisser comme une chique molle.

– Et bien dis donc, tu pars vite toi ! Commente la marchande de bicyclettes.

On s’embrasse de nouveau, on se pelote, on se caresse, ça n’arrête pas… Décidemment cette fille me plait bien.

– Et toi tu n’as pas envie de pisser ? Demandais-je.
– Si un peu ! Parce que tu voudrais me regarder ?
– Oui, mais on va faire mieux que ça, tu vas me pisser dessus ?

Son regard pétille :

– C’est vrai ? Tu aimerais ça ?
– Ben oui c’est vrai, mais après tu m’aideras à nettoyer tout ça…
– Bien sûr ! Le problème c’est que je ne peux pas quand je ne suis pas seule, je bloque.
– Ah ! T’as essayé combien de fois ?
– Deux ou trois fois, Eric Farelle aurait aimé que je lui pisse dessus, je n’y suis jamais arrivé.
– Et avec ton mec ?
– C’est pas son truc !
– Je te proposerais bien un délire ? Tu bois trois grands verres d’eau, tu vas faire un tour et tu reviens dans une heure !
– On va essayer, faut justement que je passe à la poste…

Bref, une heure plus tard, elle était de nouveau dans la boutique !

– J’ai une de ses envies ! On va faire ça tout de suite ! Me dit-elle en arrivant !

On file dans les chiottes, je me couche sur le sol, mais j’y renonce, l’endroit étant décidemment trop étroit, je vais dans la réserve et prend une grande feuille de plastique que j’étale par terre, autant limiter les dégâts, puis me réinstalle pour de bon…

– Je fais où ? Sur tes seins ?
– Non, tu vas t’accroupir au-dessus de mon visage et je vais te boire !
– C’est pas vrai ? Tu fais ça ? C’est mon jour de chance !
– Ça doit être le mien aussi !
– J’espère que tu auras encore une petite envie, pour qu’on inverse les rôles…
– Ça devrait pouvoir se faire, allez viens !

Véro s’accroupit, sa chatte est au-dessus de ma bouche, elle ferme les yeux. Ça ne vient pas !

– Je n’y arriverais-pas, je bloque ! J’ai pourtant une grosse envie.

Je me lève, je tire une chasse d’eau et je laisse couler l’eau du petit lavabo, il paraît que ça aide !

– Ferme les yeux, oublie ma présence, imagine-toi que tu es seule dans une toilette de bistrot. Je ne suis plus là, je ne te parle pas, concentre-toi bien, on n’est pas pressée, on a tout notre temps.

Et heureusement que je ne suis pas pressée, parce que cinq minutes plus tard on en était toujours au même point…

– Ça y est…

…et tout d’un coup, la voilà qui pisse, j’ouvre la bouche et essaie d’avaler ce que je peux, mais le débit est trop fort, ça dégouline partout, j’en bois quand même pas mal. Je me régale, il y a si longtemps que je n’ai pas fait ce truc là…

– Humm ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
– Je vais essayer d’en faire encore une petite goutte.

Bonne fille, elle m’en envoie encore une rasade dans le gosier.

– Donne ta chatte, maintenant !

Elle ne se fait pas prier. Une flexion des hanches et j’ai son minou sur ma bouche. Je nettoie tout ça, je lèche avec délectation, je me régale, j’adore ce goût. Je pourrais maintenant la faire jouir de suite, mais perversion pour perversion, je décide de tester ses limites.

– Avance-toi un tout petit peu, j’ai envie de te lécher le trou du cul !

Ça n’a pas l’air de lui poser de problèmes particuliers. Je lèche cette jolie rondelle plissée. On ne peut pas dire que ça sent la savonnette, mais ça ne me dérange pas. A force de titiller l’ouverture, voilà que ça commence à bailler, ma langue peut aller plus loin et le goût est de plus en plus âcre.

– Il sent trop bon ton trou du cul, un peu fort, mais ça sent bon !
– C’est vrai, tu aimes ? Demande Véro.
– J’adore lécher les culs, pas toi ?
– Pas fait souvent, mais l’idée me plait bien.
– Mets-toi en soixante-neuf, tu vas t’occuper du mien en même temps que je m’occupe du tien.
– Non, fait moi jouir, j’ai trop envie, et si tu veux on reprendra après, je te lécherais bien le cul, c’est promis… même s’il est un peu sale.

Voilà qui ne tombe dans l’oreille d’un sourd…

On se met un peu plus loin, le plancher du magasin étant quand même plus confortable que le carrelage des toilettes. Histoire d’avoir mes aises, je fais coucher Véro sur le dos, et viens la butiner entre ses cuisses, je lance mes mains en avant pour lui titiller les bouts de seins et commence à faire danser ma langue. Elle a un gros clito, de la taille de la phalangette de mon auriculaire. Je m’amuse avec. Au lieu de se laisser aller, Véro a l’air de retarder l’instant de la jouissance. Elle a raison, ne dit-on pas qu’il n’y a pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé… Elle retarde, elle retarde mais finit par exploser au bout de cinq minutes.

Nouvelle séance d’embrassades et de câlins…. Attention il va falloir gérer la suite, il ne faudrait pas qu’elle devienne collante. Mon but c’était de m’amuser, de me donner du plaisir, de lui faire plaisir aussi, mais pas de me trouver une maîtresse.

– Soif ?
– Oui !
– J’ai de l’eau dans le frigo, viens ! Ça va ?
– Oh, oui, ça va ! Si je m’attendais à ça en venant ici !
– Tu faisais quoi avec les Farelle ?
– Des cochoncetés ! Dit-elle en rigolant.
– C’est racontable ?
– Oui, puisqu’ils ont déménagé. Eric Farelle était un peu à voile et à vapeur, un jour on n’avait encore rien fait, on buvait l’apéro avant de passer aux choses sérieuses, et il nous a avoué avoir des tendances bisexuelles. Et là j’ai eu la surprise de ma vie quand Vincent, mon mari lui a proposé un peu par défi de venir le sucer. Je le revois encore baisser son pantalon et Eric venant lui pomper sa grosse bite. Moi et Annette on était subjugués, on les a regardés, excitées comme des puces.

– Et vous vous êtes fait jouir toutes les deux en les regardant, je suppose ?
– Non pas tout de suite, mon mari ne souhaitait pas jouir trop vite, il a demandé à Eric de stopper sa fellation. J’ai cru qu’on allait alors se mélanger de façon classique, quand Annette a interpellé Vincent en le mettant au défi de sucer son mari à son tour. Il n’a même pas hésité une seconde et il s’est englouti sa pine dans la bouche.
– Ça ne t’a pas choqué ?
– Oh non, c’était génial de voir ça ! Mais après on est retourné à nos habitudes, des caresses mutuelles et je me souviens ce jour-là, moi et Annette on s’est fait enculer toutes les deux en même temps sur le canapé, moi par Eric et elle par Vincent.
– Tu m’excites avec tes histoires !
– On a filmé la scène, je dois encore avoir la vidéo, si tu veux je te la montrerais.
– Excellente idée !
– Et attends, ce n’est pas fini, en partant Eric a demandé à Vincent s’il serait d’accord pour l’enculer la prochaine fois. Il n’a pas émis d’objections. Entre temps, Annette m’a téléphoné, on a pris le train pour Lyon et on a acheté deux godes ceintures sans le dire à nos hommes. La tête qu’ils ont fait quand ils nous ont vu avec ça. Eric était aux anges, mais Vincent n’était pas prêt à aller jusque-là, en fait il voulait bien enculer mais pas le contraire. Il a prétexté une migraine et il est rentré, en me disant gentiment que je pouvais rester, ce que je n’ai pas fait. Du coup nos échanges à quatre se sont terminés. Moi je continuais à voir Annette en duo, on se faisait plein de trucs et on s’enculait mutuellement avec le gode ceinture. Un jour elle m’a demandé si je serais d’accord pour sodomiser son mari, bien sûr que j’étais d’accord et ça m’a terriblement excitée de le faire…

Tout en racontant Véro se tripotait la chatte d’une main tandis que l’autre courrait sur mes seins.

– On a continué à se voir à deux ou à trois et mon mari boudait. J’ai appris quelque temps après qu’il avait une liaison, en fait il a tout fait pour que je l’apprenne. On a discuté et il m’a mis le marché en main, où on divorçait, avec toutes les conséquences que ça impliquait ou alors on restait comme ça, en faisant notre vie chacun de notre côté, avec un minimum de vie commune. J’ai choisi la seconde solution, par confort, par facilité… évidemment on n’a plus de rapport et on fait chambre à part.
– Je vois…
– J’ai continué à voir Annette, et puis il y eu l’incident… un truc idiot, un jour elle m’avait enculé avec le gode ceinture, le truc est ressorti pas trop net, mais il n’y avait pas de quoi s’affoler non plus. Et comme moi j’étais en plein trip, je lui ai proposé de le nettoyer avec ma bouche. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris, elle a fait sa dégoutée, elle s’est énervée, m’a traité de folle. J’ai pris mes clics et mes claques et je l’ai planté là. Elle m’a téléphoné pour s’excuser le lendemain, et m’a proposé d’aller faire du shopping ensemble à Lyon, je n’ai pas donnée suite et je ne l’ai jamais revue. Et deux mois après ils quittaient la ville. Ils nous ont envoyé un mot, un truc très gentil d’ailleurs, en nous donnant leur nouvelle adresse et en nous proposant de passer quand on le voudrait. Je n’ai pas répondu. Dommage que ce soit terminé comme ça, mais ça laisse des bons souvenirs, malgré tout ! Les caresses d’Annette… la bonne bite d’Eric… qu’est-ce que j’aimais la sucer… et puis il m’enculait si bien ! J’adore qu’on m’encule !

Ses lèvres se posent sur moi, on s’embrasse. J’ai envie de la connaitre davantage, j’aime bien quand elle me raconte des trucs un peu salaces.

– Maintenant je n’ai plus de partenaire, mais heureusement, j’ai mon chien ! J’aime bien quand il me lèche la chatte.
– Tu te fais lécher par ton chien ?
– Ça te choque ?
– Il n’y a pas grand-chose qui me choque.
– T’as jamais essayé ?
– A vrai dire je n’y ai jamais pensé, et puis come je n’ai pas de chien…
– Tu sais, quand ça me prend, je lui suce la bite, c’est génial, j’adore ça !
– Ben toi alors ? Et tu te fais grimper aussi pendant que tu y est ?
– Bien sûr ! Tu voudrais que je te l’amène pour jouer avec ?
– Je ne sais pas !
– Je note que tu ne dis pas « non » ?

Ben oui, je n’ai pas dis non, allez savoir pourquoi ? Un tour de mon subconscient sans doute, mais je détourne la conversation.

– Il y a longtemps que tu joues à des jeux de pipi ? Demandais-je histoire de la brancher
– Depuis le collège, j’étais en internat, et là j’avais une copine, c’est elle qui m’a initié aux trucs entre femmes, mais aussi à l’uro, elle me faisait boire son pipi. Elle était très dominatrice, et je jouais à être son esclave, mais ça ne me déplaisait pas, elle me flanquait des fessées, mais j’étais si bien avec elle, en fait je l’aimais, et elle aurait pu me demander n’importe quoi… d’ailleurs elle l’a fait.

Bizarrement, elle se tait.

– Ben raconte !
– Tu seras la première personne à qui je raconte ça, tu risques de me prendre pour une dingue !
– Raconte, je ne te prends pas pour une dingue.
– Un jour, elle m’a dit, « aujourd’hui tu vas me nettoyer le cul », je n’ai pas bien compris parce que son cul je le lui léchais assez souvent et des fois il n’était pas tout à fait propre, mais là elle s’est mise à chier devant moi et je lui ai servi de papier à cul.
– Humm… Et comment tu as réagi ?
– En fait, j’ai adoré ! Ça correspondait à un de mes fantasmes.
– Mais elle est très belle ton histoire… et c’est tout ?
– Ça ne te choque pas, c’est vrai ?
– Non, pas du tout…
– Tiens : un truc plus récent : je faisais tous les lundis, du vélo avec une copine du cyclo-club, une fille pleine de vie et de fantaisie. Elle a quitté la région il y a un mois ou deux…On avait pris l’habitude de façon spontanée de faire nos arrêts pipi en même temps et on pissait l’une devant l’autre, ça nous amusait plus qu’autre chose. Un jour elle n’avait rien pris pour s’essuyer, elle m’a demandé un kleenex, je lui ai proposé sur le ton de la plaisanterie de lui nettoyer la foufoune avec ma langue. L’affaire a tourné au défi, mais bien sûr, je ne me suis pas dégonflée et je l’ai léché, elle fermait les yeux, s’abandonnait, j’ai compris qu’elle souhaitait que je la fasse jouir, et je l’ai fait. Mais la fois d’après, elle avait prévu du papier, elle m’a juste adressé un petit sourire complice, mais il ne s’est rien passé. Puis quelques semaines après, alors qu’on venait de s’arrêter pour pisser et qu’on était comme d’habitude accroupies l’une en face de l’autre, elle me sort « je vais faire caca, ça ne te dérange pas ? » Je lui ai répondu « Pas du tout ! » Elle me regardait d’un drôle d’air… Elle a chié devant moi un énorme étron bien moulé, et puis elle m’a dit « j’espère que j’ai assez de papier ! ». Je me suis demandé quel jeu elle jouait, mais elle avait assez de papier pour s’essuyer… il ne s’est rien passé d’autre, et c’est bien dommage car la voir comme ça, ça m’avait rendu dans un drôle d’état !

Ses histoires m’ont considérablement excitées, je faisais assez souvent de l’uro avec mon ex, souvent on s’amusait à se pisser dessus quand on prenait notre douche, et parfois monsieur avait très soif, j’avoue que souvent ça m’amusait, ça m’excitait même si dans mes fantasmes c’est avec une femme que je pratiquais ce genre de divertissement. La scato c’est plus compliqué, on n’en a fait assez peu, et cela suscitait chez moi des réactions diverses, de la répulsion jusqu’à une espèce de fascination qui pouvait m’exciter au plus haut point. Mais là encore dans mes fantasmes, c’était avec une femme que je m’amusais…

Et aujourd’hui la femme, elle est devant moi ! Et je crois savoir désormais comment elle fonctionne :

– Véronique !
– Oui Jena !
– Fous-moi un doigt dans le cul ! Demandais-je en lui présentant mon arrière-train.

Elle ne se le fit pas dire deux fois, et commença à me ramoner, je lui demandais alors d’introduire un second doigt.

– Ça va, retire-les maintenant !

Elle regarde ses doigts, légèrement souillés, semble attendre que je dise quelque chose, puis se met à les lécher, ses yeux pétillent d’excitation.

– Humm, j’adore faire ça ! Le prochain coup, c’est toi qui lèche !
– Oui !

A nouveau elle me ramone le cul, puis sort ses doigts, me le montre d’un air de défi. J’ouvre la bouche, je suis prête.

– Attends !

Elle porte ses doigts sur sa joue gauche et y imprime une large trainée brunâtre.

– C’est ma nouvelle crème de jour ! Plaisante-t-elle.

Elle me tend ses doigts, je lèche.

– Et maintenant la joue !
– Tu veux que je te lèche la joue ?
– Ben oui, tu vois je me suis mis un peu de merde sur la joue, on ne va pas laisser ça comme ça !

C’est que ce n’est pas si évident que ça, un doigt, on le met dans la bouche et on n’en parle plus, un cul, on met le nez dessus et on ne voit plus grand-chose… mais là on est bien obligé de lécher en regardant.

Mais si on est là, cet après-midi c’est que je l’ai bien voulu, alors je serais mal venu de me dégonfler. Je respire un grand coup et je me lance.

Je lui ai nettoyé sa joue, j’aimé le faire. J’ai l’entre cuisse inondé.

Une nouvelle fois Véro me fouille le cul, mais cette fois, c’est elle qui lèche !

– Alors ? Elle est bonne ma merde ? demandais-je.
– Humm ! Délicieuse ! C’est trop pervers, c’est sans doute pour ça que j’aime ça !
– On recommence ?

Je fais oui de la tête, et cette fois c’est sur ses tétons qu’elle dépose un peu de merde. Je me précipite pour lui lécher tout ça.

– Et pourquoi tu ne me fais pas la même chose ? demande Véro
– O.K. amène ton cul !

Ce que j’aime surtout c’est sentir, ça m’enivre, alors je lèche un peu, je renifle pas mal et je finis par mettre les doigts, je sens quelque chose pas trop loin, ça me trouble. Je retire mes doigts, et sans fermer les yeux, je les lèche…

– Pousse, tu vas nous faire quelque chose ! Murmurais-je fébrilement.
– Ça va tomber où ?
– On s’en fout ! Pousse !

Je voulais juste m’amuser tout à l’heure… Je me rends compte que je suis en train de m’amouracher de cette fille. Je veux qu’elle devienne ma maîtresse, mais pour cela il faut que je rentre dans sa « folie », que je réussisse cette épreuve, que sa « folie » devienne notre « folie ». Et d’abord on n’est pas folle, on ne fait de mal à personne.

Je reste derrière elle, langue en avant, tandis que l’anus s’ouvre… Elle pousse, un bout d’étron commence à sortir, je le lèche plusieurs fois de suite tandis qu’il s’allonge, m’étonnant de faire ça aussi facilement, mais peu certaine de pouvoir aller plus loin… Mais Véro me sauva la mise. Prise d’une impulsion irrésistible, elle se retourne, sa bouche cherche la mienne, on s’embrasse, longtemps passionnément, puis elle se dégage. Les yeux de ma complice sont humides, mais me regardent fixement :

– Je t’aime ! Chuchotera-t-elle, avant que nous retombions dans les bras l’une de l’autre.

Quelques minutes de temps calme, puis :

– Tu en un de gode-ceinture, toi ? Me demande-t-elle.
– Non, il faudrait peut-être que j’aille en acheter un à Lyon.
– J’ai gardé le mien, si tu veux, je vais le chercher.
– On est folle !
– Tu me laisses une demi-heure, ça me fait revenir à 11 heures pile. A ce moment-là je veux te trouver en levrette sur le sol, le cul tendu, et moi je t’enculerais avec mon gode-ceinture… quand je le sortirai de ton cul, tu nettoieras bien tout la merde avec ta langue et ensuite on intervertira les rôles.
– Humm.
– Ça te plait mon petit programme ?
– Je vais être ta chienne ?
– Et peut-être qu’avant de t’enculer, je te fouetterai avec un martinet.
– Pas trop fort !
– Mais, non, on joue !

Il est 11 heures moins cinq. Je me mets en positon, le cul en l’air les mains et les genoux sur la bâche des toilettes, encore maculée de notre urine et de la merde de Véro et j’attends le gode qui va me ramoner le cul.

La poignée de la porte ! Comment ça la poignée de la porte ? Evidemment elle n’était pas verrouillée. Moment d’angoisse : si ce n’était pas Véro. Je me relève complétement paniquée et m’avance à pas de loup pour voir ce qui se passe dans le magasin.

Ouf ! C’est Véro, elle n’est pas seul, elle est accompagnée d’un gros labrador noir. Et elle est en train de s’harnacher avec le gode-ceinture. Tout va bien, vite, reprenons la position. Pas le temps, la voilà devant moi.

– Ben, et la position…
– J’ai cru qu’un intru rentrait…
– Je t’en fouterais des intrus, ouvre la bouche, tu vas voir ce qui va t’arriver.

Elle m’a craché plusieurs fois dedans, quelle affaire, j’ai bien léché sa merde, alors sa salive..

– Et maintenant, en position…

Je me tourne, j’offre mon cul, j’attendais que Véro me sodomise avec le gode-ceinture, mais je sens le chien me grimper, c’est lui qui m’encule…

Je me sens salope, mais si bien !

FIN

Postface : J’avais « pondu » une première suite il y a quelques temps, mais à la relecture je me suis rendu compte qu’elle était incohérente. Celle que vous venez de lire me plait bien mieux.

 


© Helena – 28/9/2016 pour la présente version

 

 

 

 

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 1 juillet 2016 5 01 /07 /Juil /2016 15:47

Les aventures de Jena

1 - Sur le banc à Bel-océan !

par Helena 

 

Voy

 

Je me prénomme Jena, j'ai 35 ans et quelques poussières. Comment me décrire ? Taille moyenne, quelques kilos de trop, la poitrine " avantageuse " comme on dit, mais de correcte tenue, les yeux verts, les cheveux bruns frisés et coupés au carré avec quelques reflets clairs. Des lunettes en écailles. Un visage classique tout en rondeur. Ça ira ?

 

Divorcée depuis un peu plus d'un an, je n'ai pas comme on dit " refait ma vie". Je suis très bien toute seule ! Et puis, je me suis fait une règle ! Des aventures : oui ! Des liaisons qui durent : non, non et non !

 

J'ai dans cette ville moyenne du massif alpin un petit commerce de linge de maison, ça ne marche pas trop mal et ce n'est pas trop fatigant.

 

De toute façon, il n'y a pas que le sexe dans la vie, et quand l'envie " me tenaille ", et bien, que croyiez que je fasse ? Je me tripote ! Ben oui !

 

Depuis quelque temps une image récurrente vient s'installer dans mon esprit en ces moment-là. Je suis sur un banc, je prends des poses provocantes et des mecs viennent me reluquer, alors comme cela les excite, moi ça m'excite aussi, et de toute façon l'histoire n'a jamais de fin, je jouis toujours avant.

 

Et puis un jour, je me suis dit comme ça : "Et si j'essayais pour de vrai ?". Je me suis aussitôt répondu : "Ma pauvre fille, tu es complètement folle !". Mais comme disait (qui au fait ?) le ver était dans le fruit ! Cela dit, à chaque fois que j'y pensais un peu sérieusement, je me rendais bien compte que cette activité pouvait être assez dangereuse et de plus je n'avais nulle envie de me faire repérer, dans cette cité provinciale où tout le monde connaît tout le monde !

 

Et puis le déclic :

 

- Bonjour Véronique !

 

Véronique, c'est paraît-il une ancienne championne de je ne sais plus quoi, tout ce que je sais c'est qu'elle a fait du cyclisme, qu'elle vend et loue des bicyclettes et que sa petite affaire à l'air de tourner. On s'est rencontré dans des réunions de commerçants, on n'a pas sympathisé, n'allons pas jusque-là, mais on a trouvé très branché de s'appeler par nos prénoms !

 

- Bonjour Jena, je voudrais voir le service que vous avez en vitrine, vous n'auriez pas d'autres couleurs ?

- Si, si je vais vous montrer !

 

Je lui montre ! Evidemment, il n'y a pas la couleur qu'elle cherche, et puis c'est qu'elle y tient à sa couleur ! Les clients ne peuvent pas s'imaginer combien ils sont chiants des fois...

 

- Je vais demander à mon grossiste, si vous voulez, je lui téléphone ?

- S'il vous plait ?

 

Elle m'emmerde, elle m'emmerde ! Je la croyais plus cool celle-ci, pourtant ! Et le grossiste qui ne répond pas !

 

- Ou alors je vais tenter de voir avec le fabricant !

 

Je regarde le catalogue.

 

- C'est à Bel-Océan, je vais l'appeler ! (Note de l'auteur : oui je sais ça n'existe pas...)

- Bel-Océan ! Tiens cette ville, ça me rappelle des souvenirs !

- Ah, oui ! Vous connaissez ? Moi je n'y ai jamais mis les pieds !

- C'est une ville d'hypocrites, plein de bourgeois bien-pensant, mais il y a une célébrité cachée !

- Ah bon ?

 

Manifestement, elle avait envie de m'en dire plus !

 

- Oui, il y un grand parc au milieu de la ville, théoriquement il doit fermer vers 19 ou 20 heures, je me souviens plus, mais on y peut entrer quand même après ! Et vous savez ce qui s'y passe ?

- Ben non !

- C'est le rendez-vous de tous les voyeurs et de tous les exhibitionnistes du coin !

 

Tiens ! Ça commence à m'intéresser, j'essaie d'en savoir plus !

 

- Et la police n'intervient pas ?

 

Moi aussi je peux être très hypocrite quand je veux !

 

- Pensez-vous ! C'est service minimum, ils font parfois des rondes, mais c'est surtout pour les mineurs !

- Et donc vous l'avez visité ?

- Vous parlez ! J'étais avec mon beau-frère ! Il n'est pas bien des fois, celui-là de me montrer des horreurs pareilles !

 

Le lendemain, je mettais un panneau sur la porte du magasin : "Fermeture exceptionnelle pendant quelques jours pour affaire de famille" Et je filais à la gare prendre un billet de train pour Bel-Océan. Pas évident d'ailleurs, changer de train à Lyon, après prendre un train jusqu'à Bordeaux et encore changer !

 

Dans le train qui m'emmenait à Lyon, je redescendis un petit peu de mon nuage ! J'étais complètement timbrée de m'embarquer comme ça ! La situation avait peut-être changé depuis la découverte de ma cliente, les flics avaient probablement " policé l'endroit " ! Et puis si ce n'était pas le cas, sans doute y avait-il des jours plus " favorables " que d'autres.

 

Je décidais donc, non pas de modifier mon plan, mais de l'échafauder un peu mieux. Mais j'avais ma petite idée. Arrivée dans la capitale des Gaules, il me fallait dégoter une sex-shop. Sont-elles listées dans les pages jaunes de l'annuaire ? Mais oui !

 

Une fois dans les lieux je demandais au vendeur, incrédule s'il n'existait pas une espèce de guide des lieux de dragues et de rencontres.

 

- A Lyon ?

- Non pas à Lyon, pour toute la France !

 

La chose existait, le prix en était prohibitif, mais qu'importe !

 

- Vous avez besoin d'autre chose ?

- Non !

 

Puis me ravisait ?

 

- Quoique ça dépend, qu'auriez-vous à me proposer ?

- On a des gadgets, des aphrodisiaques, des cassettes !

- Je prendrais bien un petit vibromasseur !

 

Le type commença à me déballer toute une panoplie de fausses bites à piles, je l'arrêtais dans son élan.

 

- Non, le plus simple et le moins cher, ça ira très bien !

- Celui-ci alors ?

 

Le mec me bouffait des yeux, la clientèle féminine devait être rare dans sa sex-boutique, je m'amusais de son émoi :

 

- On peut l'essayer ? Demandais-je provocatrice.

- Oui, je vous vends un jeu de piles avec, alors ?

- Pas de problème !

 

Le type place les piles dans l'appareil, le fait vibrer.

 

- Voilà, ça marche !

- C'est bien, mais j'aurais voulu l'essayer sur moi !

 

Le mec me regarde, interdit, comme s'il venait de rencontrer un zombi, il ne sait manifestement plus quoi dire. Je le payais et disparaissais. Il ne saura sans doute jamais si je plaisantais ou pas.

 

J'achetais aussi une boite de préservatifs, non pas dans la sex-boutique, mais en pharmacie. Dans certaines catégories de produits autant faire confiance aux produits homologués.

 

La couverture de ce bouquin était bien voyante, je l'arrachais, et m'installais à la terrasse d'un café pour le consulter. Des endroits comme je cherchais, il y en avait finalement pas mal y compris ici à Lyon. Il était donc inutile de m'embarquer à l'autre bout de la France, mais allez donc savoir pourquoi, je m'étais fixé sur Bel-Océan... J'avais envie d'y aller voir. L'opuscule mentionnait bien ce lieu, Il y était précisé que l'accès était facile après la fermeture mais sans autre précision et qu'il fallait préférer les vendredis et les samedis soir.

 

Du coup je repris mon voyage, cela tombait bien, nous étions jeudi !

 

Arrivé sur place, je prends une chambre d'hôtel, dîne d'un casse-croûte et dodo, demain on verra.

 

Nous voici donc le lendemain !

 

Je vais faire un tour au parc en question en fin de matinée, ce parc aménagé sur une colline m'a l'air très familial, mais nous ne sommes pas à l'heure fatidique. Et soudain l'horreur ! J'ai oublié de régler un détail fondamental : celui de savoir comment on fait pour entrer là-dedans après l'heure de fermeture ? Je fais le tour par l'extérieur, c'est qu'il est grand ce foutu parc ! Mais je ne vois pas bien. Et puis la solution jaillit de mon esprit, lumineuse ! Il n'est pas besoin d'essayer de rentrer, le jeu doit consister à se laisser enfermer !

 

Bon j'ai tout l'après-midi pour préparer tout cela ! On verra bien

 

J'ai apporté de quoi m'habiller sexy, mais je ne tiens pas à me faire repérer avant l'heure adéquate, j'achète donc sur place un imperméable à la coupe hyper classique, il servira à me fondre dans l'anonymat.

 

La journée est passée vite, j'ai un peu profité de la plage. Voici plusieurs années que je n'avais pas fréquenté ce genre d'endroit, je n'ai pas pu rester bien longtemps, ma peau n'étant pas encore habituée au soleil, mais cela m'a rassuré de voir que les regards concupiscents des mâles sur ma poitrine allait bon train.

 

En fin d'après-midi je me prépare, je soigne mon maquillage et ma coiffure, J'ai mis un ensemble culotte et soutien-gorge blanc assez classique, des bas noirs auto-fixant à motifs, un chemisier blanc, et petit ensemble noir. Pas de couleurs. Tout est en black and white ! L'imper par-dessus ! Et en route Jena !

 

J'arrive une bonne demi-heure avant la fermeture des lieux, je tournicote, il y a encore des touristes et des promeneurs très familiaux, il y a peut-être un coin spécial pour les allumées comme moi, je fais le tour complet du lieu. Plus l'heure avance, plus je rencontre des célibataires qui manifestement ne sont pas vraiment là pour profiter du théâtre de verdure, cela devrait me rassurer, je ne suis pas venue pour rien, mais peu de ces visages sont engageants, et pour la première fois, j'en viens à me demander si je ne vais pas tomber dans un vieux traquenard. Je continue à déambuler, il n'y a plus, hormis ma modeste personne aucune femme dans les lieux, où alors elles sont bien planquées. Je m'assois sur un banc, je ne déboutonne pas mon imperméable, j'attends que les choses évoluent en ouvrant un bouquin mais j'ai du mal à me concentrer sur ma lecture. Des mecs passent et me reluquent, n'hésitent pas à repasser plusieurs fois, une fois par la droite, une fois par la gauche, ça m'énerve ! Ça m'énerve ! Et puis ça y est, l'un de ces zigotos vient s'asseoir sur le bout de mon banc.

 

- Bonsoir !

 

Je ne réponds pas ! L'individu ne me branche absolument pas.

 

- Tu suces ?

 

Quel con ! Je me lève, et décide d'aller voir ailleurs, mais apparemment il n'y a rien à voir ailleurs. Comme dans beaucoup d'endroits de ce genre, il y a des jours où il ne se passe rien et il a fallu que je tombe sur un jour comme ça ! Pas de bol ! Je reviendrais demain, peut-être !

 

Je m'approche de l'entrée, un horrible pressentiment, j'ai bien entendu une sonnerie, il y a quelques minutes mais n'y ai pas pris garde, je consulte ma montre, l'heure de fermeture est dépassée, j'essaie malgré tout d'activer le mécanisme. Il est bel et bien fermé. Il y a un petit panneau : " En cas d'urgence absolu, s'adresser au gardien " n'importe quoi ! Il est où le gardien ? Pas ici en tous les cas, il y donc une autre sortie ! Je décide de faire le tour par l'intérieur, ce n'est pas évident car les allées ne jouxtent pas forcément les grilles extérieures. J'ai maintenant carrément la trouille, je me retourne, un mec me suit. Je suis la reine de connes, j'aurais dû apporter au moins une petite bombe lacrymo ou un couteau. Mais non, ça ne m'est même pas venu à l'idée. Je regarde dans mon sac, si quelque chose pourrait servir d'arme au cas où, je n'y découvre que ce stupide gode dont la présence en cet instant m'apparaît dérisoire. Je suis en fait en train de réaliser que je m'éloigne de plus en plus de l'endroit où il y avait un peu de monde, et que je vais me retrouver seule dans un coin perdu de ce parc avec cet olibrius qui ne me lâche pas la semelle. J'ai la trouille. Je décide faire front :

 

- Tu vas arrêter de me suivre ou je te gaze !

 

Faut bien bluffer ! Le type stoppe, je continue à marcher, il me suit toujours, il a simplement augmenté la distance qui nous séparait. Ça devient dangereux, je décide donc de choisir un chemin qui me ramènera à mon point de départ. ! Et après je vais faire quoi ? Ça va mal, ça va mal ! Non il faut que je me débarrasse de ce lascar. Je regarde à nouveau dans mon sac à main ! Mon portable ! Mais appeler qui ? Les clés ! Bien sûr ! Je prends le trousseau, l'enferme dans ma paume, si l'autre devient trop entreprenant, un bon coup dans la tronche, ça doit faire très mal cette affaire-là ! Je fais volteface et me dirige carrément vers lui ! Du coup ça le déstabilise ! Il se tourne aussi et comme moi inverse sa direction, sauf qu'il marche trop lentement, il souhaite donc que je le rattrape, et pour s'assurer que je n'ai pas changé d'avis entre temps il jette des petits coups d'œil derrière lui.

 

J'arrive à sa hauteur ! Il faut qu'il sente que je n'ai pas peur de lui. (Tu parles !)

 

- On sort comment de ce bordel ?

 

Le mec me regarde, ahuri, il devait penser à tout sauf à cela !

 

- Ben par la petite loge !

- La petite loge ? C'est où, ce truc ?

 

Du doigt, il me montre la direction de l'entrée principale, je n'y comprends plus rien !

 

- Vous n'êtes pas d'ici ?

- Ben non, je ne suis pas d'ici !

 

Comme s'il ne le savait pas ?

 

- Et vous vous êtes laissé enfermer ?

- Ben oui !

- Et vous n'avez pas entendu le signal ?

- Si, mais je ne pensais pas qu'on enfermait les gens !

- Mais vous n'êtes pas enfermée !

- Comment ça, je ne suis pas enfermée ?

- Ben non, vous appuyez sur le bouton et ça va s'ouvrir !

- Quel bouton ?

- Le bouton marqué urgence !

- Mais je croyais que ça servait à appeler le gardien !

- Dans le temps, oui !

 

Je suis sauvée ! Mon dieu, que ça fait du bien ! Mais l'autre est lancé, il n'arrête plus de jacter !

 

- Vous devriez partir, maintenant ! C'est plein de vicelards ici !

- Ça je m'en suis rendu compte, et vous vous classez comment là-dedans ?

- Je ne me classe pas, moi, je suis un pauvre type !

- En tous les cas, merci pour le renseignement.

 

Je me dirige vers la porte, effectivement le bouton ouvre bien la petite grille, mais celui-ci est situé à environ 1 m 50 de la sortie, et n'est pas visible de l'extérieur ! Alors s'il permet de sortir, comment fait-on pour entrer ? Attendre que quelqu'un sorte et vous ouvre ?

 

- Vous ne sortez pas ?

 

C'est mon " suiveur " ! Qu'est-ce que ça peut lui foutre si je sors ou pas ?

 

- Non, je suis journaliste, je vais écrire un article !

 

L'explication à l'air de lui suffire, il quitte l'endroit, semblant trimbaler avec sa pauvre carcasse tous les malheurs du monde. En fait, si... je vais sortir, mais simplement je ne suis plus à cinq minutes, un couple se dirige vers l'intérieur du parc. Il n'était pas là tout à l'heure, mais cette présence me rassure. Si un couple s'y ballade sans autres précautions c'est que le lieu n'est pas si mal famé que cela. Le problème c'est que je suis seule, il aurait fallu que je me fasse accompagner par un mec ! Un mec ? Mais il y en a plein ici ! Si je pouvais en prendre un pas trop moche qui me servirait de garde du corps, et en échange... En échange quoi ? Rien du tout ! Ou plutôt si ! Il verra mon cul ce n'est déjà pas si mal !

 

Et puis, il faut que je me dépêche, la nuit va bientôt tomber et on ne va plus rien voir là-dedans ! Je me pose de nouveau sur un banc, sur sa partie droite, et je me dis que le premier mâle pas trop mal foutu, je me l'allume ! J'attends, des mecs passent, toujours les mêmes, devant mon sourire peu engageant, ils n'insistent pas. Et puis soudain voilà de la lumière, je comprends alors que les réverbères extérieurs montés très hauts, permettent d'éclairer toute la bande intérieure du parc y compris dans des zones invisibles du dehors. Le spectacle s'il y en a, peut donc durer toute la nuit. Dans ces conditions tout est à revoir, il est possible que je ne me sois pas pointé au bon moment et que les choses intéressantes n'auront lieu qu'après minuit, mais encore une fois pour savoir ce genre de choses, le mieux est de le demander et pour le demander, il faut que je rencontre quelqu'un ! On n'en sort pas !

 

Les allées et venues ont l'air de se calmer, je suppose que tous ces messieurs sont occupés à mater le couple de tout à l'heure, j'irais bien voir d'ailleurs, je ne suis pas là pour ça, mais je vais finir par le faire si vraiment il ne se passe rien. !

 

Deux types se pointent, l'un la quarantaine l'autre plus jeune, le premier me lorgne avec surprise et concupiscence, c'est un homme de belle allure, brun, moustaches, chemise blanche, pantalon blanc, chaussettes blanches, tout de blanc quoi, non les mocassins sont noirs ! Je lance un sourire enjôleur à ce bel inconnu qui me répond de même, il continue néanmoins sa route avec son compagnon, mais pas très loin puisqu'ils s'arrêtent pile dix mètres après mon banc... et là, surprise les deux acolytes se séparent. Lucien, puisqu'il s'appelait comme ça, fait demi-tour me fait face, et de son index désigne la place libre, puis lui-même. Pourquoi parle-t-il par gestes ?

 

- Je vous en prie la place est libre ! Répondis-je en acquiesçant de la tête.

 

Il s'assoit donc complètement à l'extrémité gauche du banc. Je jette un coup d'œil pour savoir ce que fait son acolyte, il n'a pas vu que je l'ai vu, mais j'ai compris, il a fait semblant de bifurquer, puis est revenu par les fourrés, il est là à quelques mètres devant nous et il matte, sans doute dans quelques minutes, ne sera-t-il plus tout seul ! J'ai retiré mon imperméable et je l'ai posé à côté de moi, il m'est désormais inutile.

 

Mon inconnu me jette des coups d'œil, il semble attendre quelque chose avant de prendre l'initiative. Pas question, l'initiative c'est moi qui vais la prendre, mon coco !

 

J'ai l'impression de me lancer à l'eau, mais si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais, j'ai traversé toute la France en largeur, j'ai attrapé une super trouille, maintenant ça va, le mec à côté m'a l'air cool. Je suis au bord du précipice, je vais faire mon premier saut à l'élastique, j'essaie de contrôler ma respiration, je souffle un bon coup et je me lance...

 

...Et c'est ainsi que dans cette ville bourgeoise du littoral atlantique, une petite commerçante savoyarde, entreprit dans un jardin public au crépuscule d'enlever sa culotte sous les yeux médusés d'un monsieur tout habillé de blanc. Je commence par relever ma jupe, enlève carrément mais lentement la culotte et reste là, les jambes écartées, la chatte à l'air, sans bouger. Le mec n'en revient pas, il m'observe amusé, ne bronche pas ! Je le regarde, lui souris, ne prononce pas une parole mais lui fais comprendre que maintenant c'est à lui de jouer ! Il sait aussi que nous ne sommes pas seuls, au moins deux yeux nous épient ! Alors voulant me prouver qu'il est aussi à l'aise que moi, il ouvre sa braguette, et en extrait sa bite déjà bien bandée, puis d'un mouvement de fesses esquisse un léger rapprochement en ma direction.

 

Je ne fais rien d'autre sinon lui sourire, un autre mouvement de fesses et le voilà beaucoup plus près, nos genoux se touchent à présent. Alors, très délicatement, je m'empare de l'engin dressé et lui imprime quelques mouvements ostensiblement masturbatoires. Je suis en plein dans mon rêve, je plane à fond, il se laisse faire, pour l'instant les initiatives ne le fatiguent pas de trop, il va peut-être falloir qu'il s'agite, pépère ! Bon, je décide soudainement d'en prendre encore une autre d'initiative, mais cette fois c'est carrément le gros truc, je baisse mon visage vers sa virilité et l'absorbe, j'ai un peu d'appréhension, la bite des messieurs à cette heure avancée n'est pas forcément très nette, mais ça allait bien de ce côté-là ! Une fois dans ma bouche, je m'active de la langue et la fait frétillante, puis me livre à quelques entrées sorties qui fait pâmer de plaisir le joyeux inconnu. Et puis j'arrête, j'en ai marre de jouer toute seule. J'arrête de sucer, mais je ne la lâche pas !

 

Ça y est enfin ! Notre homme s'enhardit. Il pose l'index et le pouce sur un bouton de mon chemisier, me regarde sans rien dire d'un air interrogateur, à l'air de quémander ma permission. C'est quand même complètement surréaliste, ce truc, le mec, je viens de lui sucer la queue et il hésite à me déboutonner ! Je l'encourage du regard. Il n'a toujours pas prononcé une seule parole. A ce jeu, je peux jouer aussi, nous ferons donc nos petits trucs en silence. Son doigt s'aventure maintenant dans l'échancrure du soutien-gorge, je lui fais un grand sourire, l'incitant pour l'instant à continuer. Il me sort un téton. Il faut voir sa tête au loustic, il est rouge comme une pivoine, pourtant ce doit être un habitué des lieux. ! Ou alors peut-être pas ? Il est peut-être aussi " touriste " que moi ? Allez donc savoir ? Il me tripote le bout du sein, puis saisit d'un grand élan de romantisme approche son visage du mien. Il espérait sans doute mes lèvres, mais je ne suis pas prête pour ça, je lui tends mon cou. Il est sans doute déçu, mais c'est toujours mieux que rien !

 

Il ne faudrait pas qu'il s'emballe non plus, l'animal, je lui lâche son membre, me dégage de son câlin qui commençait à devenir collant, et je pose carrément mon pied droit sur le banc, jambe pliée. Dans cette position, les voyeurs ont une superbe vue sur ma chatte, je me la tripote un peu, c'est tout mouillé. A ce stade je ne sais plus très bien comment conclure ce délire, la situation m'excite, c'est indéniable, mais ça ne me mène nulle part. Me masturber alors dans cette position, pourquoi pas, et puis il y a le gode, mais pour l'instant je le laisse au chaud !

 

Du coup, mon zouave se lève, et range son sexe.

 

- Tu peux rester !

 

Il me regarde, il hésite, il ne parle peut-être pas français, qu'importe, je sais un petit signe universel de l'index qui signifie " viens donc voir par ici !". Du coup il comprend mieux, mais au lieu de revenir s'asseoir à ma gauche, il passe derrière le banc. Qu'est-ce qu'il fabrique ? De l'arrière donc il m'attrape mon sein droit et recommence à le peloter, c'est une vraie passion, il n'arrête pas, et que je te le malaxe, et que je te le caresse, et que t'en tripote l'extrémité. Je lui caresse un peu le bras, histoire de lui montrer que ses caresses ne me laissent pas insensible et que je jette un coup d'œil à sa braguette. L'oiseau est à nouveau sorti et se porte à merveille. Je m'amuse à lui attraper le gland " en ciseaux " entre l'index et le majeur. Il est bien beau son gland tout brillant, tout gonflé d'envie, hum, je ne vais pas tarder à le sucer de nouveau. C'est trop tentant, j'y vais. Son sexe est vraiment très raide, cela m'embête un peu de le faire jouir tout de suite ! A moins que ce soit ce qu'il souhaite. ?

 

- Tu veux que je te fasse jouir ?

 

Manifestement il ne comprend rien. Je vous dis ce doit être un touriste ! Il se penche alors et essaie du visage d'atteindre mon sexe. Pourquoi pas ? Pour l'aider, je m'allonge sur le banc, il commence alors à me fouiller de la langue. Mais pourquoi ne fait-il pas le tour, ce serait plus pratique et plus confortable ? Il s'y prend plutôt bien et après avoir donné des grandes lapées un peu partout, il se fixe sur mon clitoris. Il veut donc me donner du plaisir, cet homme a du savoir-vivre. Des images se forment dans ma tête je suis en train de réaliser mon fantasme... La tronche de la Véronique si elle savait cela ? Et puis, me voilà au bord de la jouissance, je ne peux m'empêcher de gueuler ! Je reprends mes esprits, je me dis que je suis complètement folle. Je me redresse. Les voyeurs ne se cachent plus ! Cinq types dont le compagnon de mon partenaire sont là devant-nous. A part un, ils se branlent tous. Bon ça va trop loin, la douche blanche n'est pas dans mes fantasmes du moment. Lucien se branle aussi frénétiquement. Il me vient alors l'idée de sortir du parc avec lui et de l'embarquer à mon hôtel, il est beau, il sent bon, il a l'air attentionné et je sais qu'il ne me saoulera pas d'un flot de paroles à la noix. Parce que tout cela est certes amusant, mais rien ne vaut le contact rapproché de deux corps nus tendrement enlacés ! Mais comment lui dire cela devant cet attroupement. Du coup je me refringue un peu, signifiant à ces messieurs qu'ils peuvent continuer leur ballade, n'ayant plus rien à voir ici. Ils le comprennent, mollement mais ils le comprennent, finalement un groupe de voyeur à une mentalité collective assez simple !

 

Je peux donc à présent expliquer à Lucien ce que je veux. Mais rien à faire, il n'entrave que dalle !

 

- Do you speak english ? Parlare italiano ? Io govoriou po-rouskii ?

 

Non, rien, il doit être martien, il me sort son portefeuille, extrait une petite carte avec un texte préparé et me la tend, je lis effarée !

 

- Bonjour je suis Lucien, je suis sourd et muet, et j'ai du mal à vous comprendre sauf si vous parlez très lentement en articulant, je pourrais ainsi essayer de lire sur vos lèvres.

 

Ça alors ! Qu'à cela ne tienne, je lui explique alors très calmement, très gentiment, et miracle il comprend tout. Il comprend tout mais il refuse ! Goujat, va ! Non, ne soyons pas vache, son truc c'est de rester ici et comme il est assez beau gosse, parfois il doit y trouver son compte. Comme tous les sourds muets il n'est en fait pas muet, simplement il n'entend pas ce qu'il dit et son " langage parlé " est à la limite du compréhensible. Je saisis malgré tout au bout du quatrième coup, qu'il aurait bien joui entre mes seins. J'ai failli dire non, et puis à quoi bon, il m'a bien fait jouir lui !

 

Je me rassieds, redéboutonne mon chemisier, sors mes seins de mon soutien-gorge. Mais voilà que Lucien intervient ! Ça ne lui plait pas comme ça ! Comment alors ? Il veut que je retire carrément tout le haut ! Non, mais c'est tout oui ? Enfin au point où j'en suis... Je retire donc chemisier et soutien-gorge. Cette fois il a baissé un peu son pantalon, il s'approche, me triture encore les seins, puis me coince sa virilité entre eux, il fait de petits mouvements de va-et-vient avec son sexe, tandis qu'il imprime des mouvements contraires à mes nénés. Il ne faudrait pas que ce jeu dure trop longtemps, ça va finir par me faire mal cette affaire-là ! Je regarde. C'est quand même marrant de voir ce petit bout de gland qui joue à cache-cache. Je sors des seins, je rentre dans les seins. Et chlouf sans crier gare le petit bout de gland m'asperge. Ce connard m'en a foutu partout ! Enfin ce n'est pas grave, finalement j'ai bien fait de me déshabiller le haut, je me voyais mal rentrer à l'hôtel avec des taches de sperme. J'en ai même sur les lunettes.

 

jennifer07.jpg

 

Lucien s'éloigne et me fait un grand sourire en opinant de la tête. Je ne sais pas si cela veut dire au revoir ou merci, peut-être les deux. Il a laissé sa petite carte sur le banc. Je la ramasse, ça me fera un souvenir.

 

Bon, la folie est terminée, je vais me rentrer, puisqu'il si facile de sortir (mais comment on fait pour entrer ? Je ne sais toujours pas !), j'allais le faire quand une dernière curiosité me poussa à aller voir ce que fabriquait le couple de tout à l'heure. Je suis là, autant en profiter et après m'être exhibé, à mon tour de jouer la voyeuse !

 

Je m'approche, il y a effectivement un couple, entièrement nu qui s'envoie en l'air entouré d'une bonne dizaine de mateurs dont la plupart ont la quéquette à la main. Le couple est tellement imbriqué qu'il n'y a pourtant pas grand-chose à voir. Je laisse tomber, mais il se trouve que j'ai envie de faire pipi, une idée fort perverse (encore une !) m'assaille. Je m'accroupis, puis je me ravise, me relève, soulève ma jupe, écarte les jambes et commence à pisser. Je me racle la gorge pour attirer l'attention des badauds. Les voilà qui se retournent, certains s'approchent et, l'un s'approche même de trop !

 

- Pas touche !

 

Il n'insiste pas ! Je manque vraiment de pratique, je m'en fous un peu partout, sur les jambes, sur les chaussures, puis je détale en rigolant. Ils vont me prendre pour une vraie dingue !

 

J'actionne la sonnette magique ! Pour rien, quelqu'un avait empêché la clôture de la porte avec un morceau de branche. ! C'est donc ainsi que l'on rentrait ! On finit par tout savoir !

 

Je suis rentrée à l'hôtel, j'ai pris une douche rapide et je me suis endormie comme une masse. Le lendemain le ciel était gris, j'en profitais pour visiter la fabrique de linge de tables, faire quelques affaires, et embarquer le service qui intéressait Véronique. Le soir il pleuvait des cordes, pas de visite au parc donc, j'en profitais pour essayer ce petit godemiché encore vierge de toute utilisation, la vibration provoqué par le petit moteur électrique est agréable, je me le passe sur les seins qui s'érigent presque immédiatement et m'amuse à le faire parcourir mon clitoris. Mais c'est que c'est infernal ce truc-là ! Je n'ai pas envie de jouir trop vite, je me l'introduis dans le vagin. Une image m'assaille : celle de Véronique : cette femme était-elle aussi innocente qu'elle en avait l'air ? Pas mal dans son genre, joli visage, joli sourire, un peu athlétique, mais beaucoup de charme ! Pourquoi pas ? Je décidais de ne pas trop tarder à savoir tandis que le diabolique engin m'expédiait dans les cieux du plaisir.

 

Fin de l'épisode

 

Nous retrouverons bientôt Jena (avec Véronique bien sûr !)

 

Mai 2001 par Helena Sevigsky helenesevigsky@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 04/06/2001

 

 

Postface : j'ai écrit ce chapitre pratiquement en même temps que "Cindy au bois de l'Etang", ce dernier était une commande, pas celui-ci où j'ai pu en toute liberté laisser aller mon imagination.

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Jeudi 28 février 2002 4 28 /02 /Fév /2002 17:42

Cinq femmes dans le métro

par Hélèna

 

bisou1719

 

A Brigitte (évidemment)

 

Bonjour, c'est Hélèna ! En lisant des histoires érotiques et des commentaires de lecteurs et de critiques, je me suis rendue compte que les récits dénués de sentiments passaient mal auprès d'un certain lectorat. La grande sentimentale que je suis devrait-elle s'en étonner ? Pourtant des relations presque exclusivement physiques existent et peuvent parfois marquer fort… Rideau !

 

Le métro, la foule la fatigue, une journée de travail pas vraiment de tous repos, l'esprit pas vraiment libre, des trucs en suspens… Pénible de devoir penser au travail après le travail ! Pas de place dans ce métro ! Strapontin. Je m'assois, espérant ne pas être obligée de me lever dans une ou deux stations. Je rêve, je rumine, je mijote. Premier arrêt, ça monte. Pas trop de monde. Je reprends le cours de mes pensées. Une femme en s'asseyant à côté de moi coince à moitié mon manteau que je suis alors obligée de tirer pour le dégager. Elle ne s'excuse même pas, je lui jette un coup d'œil furibard. Une simili-bourgeoise qui doit se trouver très belle. Aucun intérêt. Mon regard circule. Dans le coin devant moi, une fille est debout, la vingtaine, un curieux look, le genre de fille qu'on imaginerait bien fréquentant les milieux catholiques intégristes. Des lunettes pas franchement classe, un duffel-coat bleu marine, une chevelure assez quelconque avec quelques bouclettes, une peau très blanche, sur un visage comme on en voit partout, quoique ce petit bout de nez, quand même…

 

Et puis je ne vois pas le reste, et pour cause, parce qu'il y a quelqu'un de collé contre elle. De dos on ne voit qu'un pantalon trop large et une espèce de tunique informe. Les cheveux sont très bruns, ce doit être un chinois, enfin un asiatique quoi, de petite taille, il a sa tête contre l'épaule de la fille et celle-ci lui murmure :

 

- Fait un gros dodo !

 

Quand même quelque chose cloche, je ne regarde plus que ce couple qui de toute façon ne regarde personne.

 

La fille passe amoureusement la main dans les cheveux de l'autre, qui finit par se dégager. Et puis, soudain, il n'y a plus de doute le "chinois" est une "chinoise". Les voilà qui se caressent le visage mutuellement, puis qui se font des petits bisous assez innocents. Je suis scotchée, le spectacle m'excite. Et puis le bouquet, les deux filles manifestement craquent et ne peuvent soudain s'empêcher de se rouler un patin dans le métro devant toute la rame. Alors là non seulement ça m'excite mais ça me met de bonne humeur. Je trouve ces deux nanas d'une fraîcheur exquise. J'aime à m'imaginer la plus grande bravant les interdits de son milieu… Le métro s'arrête. Elles sortent. Je regarde par la fenêtre, elles se dirigent vers la correspondance en se tenant par la main. Touchant ! Ravissant ! Mignon !

 

C'est alors que ma voisine fit preuve d'un courage inouï et me prenant à témoin me dira simplement :

 

- On voit de tout dans le métro !

 

J'ai l'habitude de ne répondre ni aux interpellations, ni aux provocations, je me contentais d'hausser ostensiblement les épaules afin de lui signifier mon désaccord. Quand une dame un peu blonde et au joli visage de fouine que je n'avais point remarqué apostropha la bourgeoise d'un :

 

- On vous voit bien, vous, dans le métro !

- Pardon ?

- Vous faites sans doute partie des gens qui ne supportent pas qu'on ait un comportement différent du sien ?

- Vous je ne vous ai rien demandé ! Et d'abord le métro ce n'est pas un bordel !

 

Les lionnes sont lâchées. Est-ce que je me lance dans la bagarre ? J'y vais ! A deux contre une ce n'est pas très fair-play, mais tant pis pour la bourgeoise.

 

- Et moi je suis d'accord avec la dame ! Clamais-je simplement !

- Et ben, elle est belle la France ! Reprit la bourgeoise.

- Je crois d'ailleurs que je vais changer de wagon, cette personne empoisonne l'atmosphère.

- Poufiasse !

 

Là je marque une pause Les gens deviennent badauds, et à ce petit jeu celui qui injurie a toujours tort, donc ne pas répondre dans le même registre.

 

- Non seulement vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, mais vous êtes très mal élevée !

 

C'est facile, démagogique en diable, mais tous les regards désapprobateurs de l'entourage sont sur elle, alors qu'ils ignorent tout des raisons de l'altercation.

 

- Bon je préfère ne rien dire ! 

 

Et défaite sur ces mots, elle fait semblant de lire un magasine qui traînait dans son sac.

 

Le métro s'arrête. Je change de rame, je veux bien me donner en spectacle, mais pas plus de cinq minutes. 

 

Je m'assois, nouveau strapontin !

 

- Il y a quand même des gens trop graves !

 

Hein ! Qui c'est celle-là ? Mais c'est la dame un peu blonde au visage de fouine, elle aussi a changé de wagon.

 

- Je suis bien d'accord avec vous ! Répondis-je

 

Et d'abord que répondre d'autre ?

 

- Moi je trouve qu'elles ont bien raison de s'exprimer ces nanas, si c'avait été un couple classique elle n'aurait rien dit !

 

" Tiens, tiens ! " Me dis-je ! Je dévisage mieux l'inconnue, quarante ans passée, une jolie frimousse légèrement fatiguée, avec ses fameuses petites rides de plaisir au coin des yeux que portent les gens qui en ont " profités " Je cherche une bonne réplique mais me contente d'un :

 

- Surtout que ce n'était même pas de la provocation, manifestement elles n'en pouvaient plus, elles avaient envies l'une de l'autre !

- C'est beau l'amour ! Quel que soit le sexe !

 

Allez, je fais une folie, je la lance ma réplique d'enfer :

 

- Je vais vous faire un aveu, j'aurais bien aimé être à leur place !

 

Mon cœur palpite, que va-t-elle répondre ? Elle me regarde droit dans les yeux, se passe l'espace de quelques secondes la langue sur les lèvres.

 

- Moi aussi !

- Ça vous dirait ? Osais-je proposer dans un souffle.

- Viens !

 

Dans quoi je m'embarque ? Elle se colle dans le coin du métro. Me voici un peu gourde, je ne sais pas trop ce qu'elle attend vraiment, je ne suis pas si sûre que nous soyons au diapason de nos désirs.

 

- Plus près !

 

Je m'approche.

 

- Elles ont fait quoi au début ? J'ai raté le commencement.

- La Chinoise s'est blottie contre sa copine, et l'autre lui a dit " fais un gros dodo "

- Montre-moi !

 

Je suis prise dans ce jeu comme un papillon dans un tourbillon, me voici la tête contre son sein, je dois me baisser un peu, je m'y blottis comme quelqu'un qui fatigué voudrait se faire câliner. L'inconnue me caresse les cheveux.

 

- Elle a fait comme ça ?

- Oui !

- Et après ?

- Je t'ai dis 

- Oui, le gros dodo, mais après ?

 

Mon dieu !

 

- Après elles se sont regardées et elles se sont caressées le visage !

- Montre-moi !

 

Me voici en train de caresser les joues de l'inconnue. Je n'aime pas les inconnues !

 

- Comment tu t'appelles ?

- Brigitte !

 

Elle mentait, je crois, et ne me demanda pas de me présenter. Elle me caresse le visage. On se découvre. Elle a la peau douce.

 

- Et après, ça a été les petits bisous ! Me dit-elle, c'est à ce moment-là que je les ai vues.

 

Ouais, et après les petits bisous, ça a été carrément la fricassée de museau. Est-ce que j'aurais le courage d'aller jusque-là ? Elle me bécote sur le bout du nez, sur le bord des lèvres, je lui rends. Je suis dans un état second, ma culotte est toute humide et mon corps tremble à force d'avoir la chair de poule. Petit bisou sous l'œil, retour vers les lèvres. Je n'en peux plus, je la veux la Brigitte. Et puis, ça c'est fait comme ça dans le mouvement. Nos bouches se collent, nos langues se cherchent. L'agilité de celle de Brigitte est stupéfiante, elle va partout à une vitesse incroyable, ce n'est pas une langue, c'est une anguille. Une image me traverse l'esprit, cette langue je la veux sur ma chatte. Le patin dure une éternité.

 

Quelqu'un se racle la gorge.

 

D'instinct j'arrête tout.

 

- Ne te retourne pas, reste contre moi et on descend à la prochaine ! Me dit Brigitte.

 

Le métro s'arrête, on descend, elle me tient la main comme si on se connaissait depuis des lustres. On ne se retourne pas. Elle m'entraîne un peu plus loin. Le métro repart… sans nous !

 

- C'est malin, lui dis-je ! Si tu savais comme je suis excitée !

- Et moi donc !

- Ce n'est pas possible une rencontre comme ça, c'est la première fois que ça m'arrive ! J'ai une de ces envies de te bouffer la chatte !

- Ça peut se faire ! Tu es pressée ?

- Je peux m'arranger ! Tu connais un endroit !

- Je connais chez moi !

- Tu habites seule ?

- A cette heure-là, oui !

- C'est loin ?

- Cinq stations, on va reprendre le métro !

 

La rame arrive.

 

- On va monter en tête ! Me dit-elle !

 

- Non il y a moins de monde en queue !

 

- Je sais bien, viens en tête !

 

Je renonce à comprendre. Nous voici dans la foule, l'une contre l'autre.

 

- Ouvre ton manteau, me chuchote-t-elle !

 

J'obéis, essayant de deviner ses intentions. Elle s'est également déboutonnée, elle s'approche de moi, nos corps sont désormais si près que nos poitrines se frôlent, oh, de façon imperceptible et à la limite, c'est dans la tête que ça se passe, mais je n'en peux plus. Nouvelle station.

 

- On va être un peu sage ! Il commence à y avoir des gens que je rencontre tous les jours !

 

Bon, moi quand on me dit d'être sage, je suis sage ! On s'échange quelques banalités, elle s'inquiète de savoir si je vais pouvoir m'arranger, je la rassure, de mon côté, j'essaie de lui faire préciser si elle est seule ou pas, et me répond qu'elle vit avec une copine infirmière, mais que vu les horaires de celle-ci elle ne sera pas à la maison et que de toutes façons elle n'est pas jalouse…

 

Bon, je n'aime pas trop cet intermède, mon excitation se dilue un peu. Je suis en train de faire n'importe quoi, je cherche une échappatoire, un truc dans le genre. "J'ai eu un coup de folie, maintenant je redeviens raisonnable et cetera…". Mais ça ne sort pas, et puis quand même passer à côté d'une occasion comme celle-ci, je finis par décider de m'y laisser entraîner.

 

On descend de la rame, on sort à l'air libre, on emprunte une rue très commerçante.

 

- Je vais quand même acheter le pain ! Me dit-elle ! 

 

Ça ne s'invente pas !

 

L'immeuble. Le porche. L'ascenseur ! Elle se jette sur moi, sa langue est de nouveau dans ma bouche, mais il y a un plus, c'est que cette fois sa main est dans ma culotte. Elle va être servie, elle est toute humide.

 

- Ben dis donc, ma cochonne !

- C'est de ta faute !

 

La porte en bois vernis. La clé, l'entrée, un petit appartement classique.

 

- Je t'offre à boire !

- Non, tout à l'heure peut-être !

 

Elle n'a pas posé son manteau, du coup moi non plus ! Pourquoi ? Un instant, juste un instant je me demande ce que je fabrique ici. Je sais que je vais passer à la casserole. Je présume aussi que cette femme possède une expérience que je n'ai sans doute pas. Ce qui m'embête c'est que j'ai l'impression d'être complètement à sa merci. J'irais bien pisser, mais, allez savoir pourquoi, je n'ose même pas lui demander, j'attends, j'attends qu'elle me mette à l'aise. Tu parles, elle est là devant moi elle me sourit, le temps semble suspendu.

 

- Ça va ?

- Oui, mais on pourrait peut-être retirer nos manteaux, non ?

 

Ça a été plus fort que moi, il a fallu que je lui dise.

 

- Tu sais, je suis très joueuse, j'aime bien me jouer des petits scénarios...

 

Du coup je suis inquiète, j'espère qu'elle n'a pas des fantasmes qui vont me faire fuir !

 

- ... Viens approche-toi de moi, on va faire comme si on était encore dans le métro, un métro où on n'aurait pas besoin de s'occuper des réactions des gens, un métro rien que pour nous !

 

Elle se colle dans un coin de la salle à manger, je la rejoins, nos visages s'approchent, nos bouches se soudent, nos langues jouent. Mes hésitations sont déjà loin, me revoilà dans le trip, à un tel point que je ne réalise pas le burlesque de la situation. Deux femmes s'embrassant debout dans un coin d'appartement, avec leur manteau sur le dos. 

 

Brigitte tout en continuant à me posséder de sa bouche a posé ses mains sur mes seins, comme ça par-dessus le pull-over qui les recouvre, les palpant, découvrant leurs formes. Je l'imite, j'aurais de toute façon attaquée à mon tour si elle ne l'avait pas fait avant moi. Elle a un chemisier, et mes mains font glisser l'étoffe par-dessus l'arrondi du sein, la matière est en crêpe, j'aurais préféré plus doux, mais je m'aperçois que le frottement continu sur le tissu finit par faire bourgeonner le téton de ma complice, du coup je m'active, insiste et coordonne mes mouvements pour que le second ne soit pas jaloux. De son côté elle n'a pas perdu son temps, les mains sont maintenant sous le pull, et me caresse la peau du ventre, c'est bien agréable et cela me convient parfaitement, mais je sais aussi que l'objectif n'est pas vraiment là. Les mains montent, un doigt atteint le bas du soutien-gorge, en force la limite du tissu, un deuxième doigt le rejoint, et hop, une petite pression, voici le soutif qui monte à l'étage du dessus. Les mains de Brigitte me cajolent les seins, mes tétons attendent. Pas longtemps, ses doigts s'en occupent. Je vais craquer !

 

J'ai la fièvre, je m'emberlificote en voulant trop vite déboutonner son chemisier. Je m'y reprends à deux fois. Quoi de plus stupide et de plus primaire qu'une boutonnière récalcitrante ! Enfin j'ouvre les pans du chemisier. 

 

- Hum ! Ravissant !

 

C'est absolument charmant, un joli soutien-gorge bleu-gris, je le prends à pleines mains, en évalue le contenu, puis employant la même méthode que ma comparse, je libère deux magnifiques globes laiteux un peu fatigués, mais néanmoins d'un fort bel arrondi. Des seins qui appellent la caresse, mais aussi le baiser. Je me penche et sans plus de préambule, commence à lui lécher le téton. Je le fais doucement, la sensibilité à cet endroit est souvent très différente suivant les femmes, alors quelques coups de langue, puis je fais de plus en plus vite au fur et à mesure que le téton se raidit. Brigitte commence à haleter de plaisir, je passe d'un téton à l'autre. 

 

On ne peut pas tout avoir. De par la position que j'ai prise, elle a du mal à s'occuper de moi convenablement. Mais quelle idée qu'elle a eu avec son scénario souterrain alors qu'on pouvait se mettre à poil dans le plumard dans une position classique de soixante-neuf, bien à l'aise ! Je la sens qui s'agite vers ma ceinture, elle cherche à faire descendre mon pantalon, je trouve que c'est une excellente idée, ça ! Je vais pour l'aider un tout petit peu, mais je trouve qu'elle se débrouille très bien toute seule. Zlouf, le pantalon dégringole, ni entracte ni pause, la culotte descend à son tour, me voici la chatte à l'air…

 

- Ne bouge pas, je change d'étage !

 

Brigitte se dégage de l'étreinte de ma bouche et s'accroupit à mes pieds devant moi, son visage est face à mon sexe, elle rayonne d'envie ! La vampire face à sa proie ! Je n'en peux plus d'attendre ! Qu'elle vienne, mais qu'elle vienne bon dieu ! Et impatiente, je lui attrape le crane et lui colle son visage sur ma chatte. Ses mains s'agrippent à mes fesses par-dessous le manteau (toujours le manteau !). Si elle aime la mouille elle va être servie, et d'ailleurs elle se sert, C'est minette qui fait minette à minette ! Je suis sur le point d'éclater, déjà je me cambre, mes mains sont sur mes pointes et les serrent jusqu'à leur faire mal. Sa langue tourbillonne autour de mon petit clito tout dur, je ne sais pas trop à quoi me tenir, je crie, je joui !

 

- Que c'est bon ! Que c'est bon !

- A toi !

- On s'allonge ?

- Non, on est encore dans le métro !

 

Complètement allumé, la Brigitte ! Elle s'est déjà redressée, je m'accroupis, un peu abasourdie quand même ! J'entreprends de baisser son pantalon, je m'attendais à une culotte aussi mignonne que le soutien-gorge, non il est bien banal ce truc, si banal que jugeant très vite de son inutilité je le lui retire vite fait. Sa chatte apparaît. Madame n'est donc pas blonde, mais je m'en doutais déjà, n'empêche que cette touffe de poils est absolument ravissante, je la regarde contente du spectacle, j'aime voir une chatte dans son environnement immédiat, le haut des cuisses, le bas du ventre, tout cela forme un ensemble charmant, et la peau est si douce en ses endroits, je caresse un peu tout ça. Brigitte se laisse faire, et ne s'étonne pas que je ne rentre pas plus vite dans le vif du sujet…

 

Mais on va y rentrer, je lui écarte ses lèvres, hum ça sent un petit peu fort, un peu, il ne faut rien exagérer, mais il est vrai qu'il est près de 18 heures, et puis on s'habitue et finalement ce n'est pas si désagréable que ça ! Et au bout de quelques instants, je juge même que c'est très agréable !

 

- Tu sens bon !

- Petite cochonne !

 

Je la lape, cette cornichonne s'est complètement plaquée contre le mur, ce qui fait que je ne peux pas comme elle, m'accrocher à ses fesses. Tant pis, ou plutôt tant mieux, je lève mes bras, je lui attrape ses bouts de seins. Elle rouspète, mais c'est pour la forme, ce qui fait que je serre encore plus fort ! Ma langue s'active, je la fais languir, un coup sur le clito, et puis je vais voir ailleurs, j'aime lécher de bas en haut en de longues traînées de langues répétées. A chaque fois le clito n'est qu'à peine effleuré. Mais Brigitte commence à se raidir. Le coup de grâce, le bout de la langue sur son petit bouton comme ça juste posé, et j'approche mes dents, je mordille à peine, j'augmente juste un peu la pression, ma langue s'agite, Brigitte part !

 

- Pouffffff

- Ca va !

- Tu m'as crevé !

 

Vorace01.jpg

 

Elle se laisse glisser le long du mur, et la voici assise sur les fesses. Je me précipite sur son visage, nous nous embrassons, nos bouches sont encore imprégnées de nos jus intimes. On en peu plus, c'est reparti pour un tour, on est par terre, complètement dépoitraillée, nos pantalons sur les chevilles que l'on finit par n'enlever que par une jambe, et nos manteaux qui sont encore sur nos épaules. Des furies, je ne sais comment on a roulé par terre, ni comment on s'est retrouvée en soixante-neuf sur le parquet ciré, Brigitte dessus, moi en dessous, nous avons jouis une nouvelle fois, presque en même temps.

 

J'ai chaud je me relève, j'enlève enfin ce foutue manteau !

 

- T'as pas trop chaud ? demande-t-elle

- Si j'étouffe ! 

- Tu fais ça très bien !

- Merci, mais c'est parce que tu m'avais excitée

- Tu sais j'étais à fond dans mon fantasme !

- Ah ! Oui, le métro, ça y est, il est arrivé !

- Oui ! Mais j'en ai plein d'autres en réserve, le bateau, la cabine d'essayage, la fête foraine, et même l'hélicoptère !

- Au secours ! Répondis-je en rigolant !

- Mais, reprend-elle, mon trip préféré, c'est quand je joue à l'esclave et à maîtresse...

 

Tiens, tiens, voici qui m'interpelle, mais je ne tiens pas non plus à me dévoiler de trop, je biaise.

 

- Et tu fais l'esclave ou la maîtresse ?

- La maîtresse, en principe !

- Ouais, je n'aime pas trop la violence !

- Est-ce que j'ai l'air violente ? Non juste quelques claques sur le cul, et puis tu dois m'obéir, mais tout ça pour rire comme le faux métro !

- Ah ? Dans ce cas on peut voir !

- Et tu voudrais voir tout de suite !

- Pourquoi pas, mais avant faut que j'aille pisser !

- Non !

- Comment ça non ?

- Disons que ça fait partie du jeu !

- Je n'ai pas dit que je voulais y jouer !

- Mais bien sûr que si, que tu veux y jouer !

- Alors juste cinq minutes !

 

Elle me fait alors me retourner, et après m'avoir complimenté sur mon derrière, elle entreprend de le fesser à pleines mains. Je n'ai jamais trouvé la chose désagréable pourvu que cela soit fait avec modération, mais Brigitte n'est pas une brute et elle sait se mesurer

 

- Alors ça te plait !

- Ça chauffe, ça pique !

- Met toi à genoux devant moi !

 

Mon dieu, pourquoi faire ? Mais je m'exécute !

 

- Tu as toujours envie de pisser ? Reprend-elle.

- Ben oui !

- Ça te dérangerait que je te regarde pisser ?

- Non !

- Mais ça te dérange pas et c'est tout, ou ça t'excite de pisser devant quelqu'un.

 

Bon je la vois venir avec ses gros sabots.

 

- Qu'est-ce tu essaies de me demander en fait ? Si j'ai quelque chose contre les jeux de pipi ? C'est ça ?

- Ben, c'est un peu ça, c'est pas toujours évident à demander !

- Bon, montre-moi où c'est !

 

Je la suis, je m'installe de façon à ce qu'elle ait la meilleure visibilité. Evidemment ça ne vient pas. J'ai toujours eu du mal à pisser devant quelqu'un, j'ai du mal mais j'y arrive, je ferme les yeux, je me concentre, elle en profite pour me caresser, je suis obligé de lui dire de ne pas le faire, ça me déconcentre Ca y est ça vient. Je rouvre les yeux ! Elle est contente de son petit spectacle la Brigitte. Et puis une idée complètement perverse me traverse l'esprit, je me pisse une ou deux gouttes sur les doigts, et lui tend :

 

- Tu veux lécher !

 

Elle n'hésite pas une seconde !

 

- Merci, si tu savais ce que ça fait plaisir de découvrir quelqu'un qui partage ses fantasmes.

 

Je pensais qu'elle en voudrait plus, mais non, elle s'éloigne comme à regret !

 

- Faudra qu'on se revoie ! Me dit-elle.

 

Traduction, il va falloir que je dégage ! Manifestement elle ne tenait pas à ce que son amie soit disant non jalouse me trouve ici. Elle m'a donné son numéro, je lui ai donné le sien, c'était le 14 novembre 2001. Je m'étais dit " si elle ne m'a appelé au bout de trois mois, elle ne m'appellera plus, alors j'écrirais cette histoire ! "

 

En fait, elle m'appela quelques jours après que j'ai terminé la rédaction de cette nouvelle. Rendez-vous ! Nouvelles folies et donc nouvelle histoire. Et peut-être la raconterais-je ?

 

Hélèna - Paris - février 2002 - ©

 

 

Helenesevigsky@hotmail.com

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Samedi 26 mai 2001 6 26 /05 /Mai /2001 16:49

Cindy au bois de l'étang

par Helena

 

Voy

Pour Bertrand

 

 

 

Je m'appelle Cindy, et c'est ma deuxième vie ! Mais non, amis lecteurs, je n'ai pas à ce stade du récit d'ores et déjà pété mes plombs, et n'entends certes pas vous parler de métempsycose ! 


Si j'ai une deuxième vie, c'est que la précédente ayant sombré, je l'ai refaite.


Deux mots de tout cela vous intéresseraient-ils ?


Juste deux mots alors !


Résumons 13 ans de mariage : 1 an d'amour fou, 12 ans d'ennui, ma vie sexuelle réduite au minimum vital. Mon ex a profité de ma première et éphémère liaison adultère pour demander le divorce qui fut prononcé à mes torts (merci encore madame la juge !). Pécuniairement j'étais proche de la misère, affectivement aussi, dans ces moment-là seuls les vrais amis restent, et je vous assure qu'il n'y en a pas beaucoup.


A cette époque le chômage battait son plein, et trouver un petit boulot y compris par intérim était une gageure. J'ai donc pensé à vendre la seule chose qui me restait : mon corps ! Ce ne fut pas l'enthousiasme, mais l'idée me vint très vite de me spécialiser dans "les masos" Je devins donc Maîtresse Dolorès, (Maîtresse Cindy c'était déjà pris !) Et j'ai ainsi amassé quelques pécules en humiliant, fouettant, attachant, pinçant, compissant, un nombre imposant de bonhommes qui de toute façon adoraient cela. Ça tombait bien, moi aussi ! L'activité me laissait mon intégrité corporelle, et je me faisais l'illusion de me venger ainsi de ce monde dominé par les mâles. Cela ne m'empêchait pas d'entretenir de temps à autres des relations plus classiques. C'est bien beau le SM, mais il n'y a pas que ça dans la vie. J'ai fait ce truc presque deux ans, et un jour vint Emile !


J'ai dû lui faire trois séances à l'Emile, je commençais à savoir ce qu'il souhaitait et les relations devenaient à la fois plus simples et plus sympathiques. Mais ne voilà-t-il pas que pour cet opus 4 l'Emile, justement formule des exigences bizarroïdes :


- J'aimerais qu'on partage !

- Qu'on partage quoi ?

- Le plaisir !

- Mais il EST partagé !

- Non tu ne comprends pas ! Je voudrais que l'on alterne les rôles !

- Tu voudrais me dominer ?

- Oui, un petit peu !

- Non !

- Tu n'aimes pas cela ?


La question était bonne mais hors de propos ! De toute façon, qu'importe la réponse, je n'étais pas d'accord.


- C'est une question de principe, personne, n'est à l'abri d'un coup de folie ! Je ne peux pas te laisser faire ça ! Désolé !

- Tu le fais bien, toi !

- Mais c'est MON métier !

- Je ne t'attache pas, je ne te bâillonne pas, je ne te bande pas les yeux, et j'arrête quand tu me dis. Est-ce que dans ces conditions tu serais d'accord ?


Allez donc savoir pourquoi, j'ai fini par dire oui, il se dégageait un tel charisme chez cet homme, une telle confiance que je me suis laissé faire et il m'a flanqué une fessée plus symbolique qu'autre chose d'ailleurs.


Le climat de confiance ainsi créé déclencha un déclic. Soudain nous n'avions plus envie de nous séparer, on s'est mis à parler de tout et de rien, de notre vie. Lui aussi avait divorcé, cherchait l'âme sœur et me laissa comprendre que j'étais peut-être celle-ci. On a fini par faire l'amour " pour de vrai ", puis on est allé au restaurant, on s'est ensuite promené dans les rues, et il m'a emmené chez lui, on a refait l'amour.


Je n'ai pas quitté Emile depuis, dominateur dans ses jeux érotiques, il l'est beaucoup moins pas dans la vie courante, et s'est révélé un être très sensible et souvent respectueux. Souvent, mais pas toujours, un certain machisme se réveille parfois, mais j'y suis attentif et il le sait. Il m'aime, je l'aime ! Ce ne sera jamais la super passion grandiose et délirante, mais c'est de l'amour malgré tout ! Je l'aime mon Emile, il ne s'appelle pas Emile, d'ailleurs et peu importe son vrai prénom ! Il gère une mini pizzeria dans laquelle je travaille à présent comme serveuse.


Le lundi c'est fermé, et le lundi c'est le jour de nos escapades, de nos folies. Mais le délire n'est pas toujours au rendez-vous ! Ce serait trop beau, ou ce serait monotone, tout dépend comment on voit les choses.


samp35.jpgEmile m'a révélé mes penchants exhibitionnistes, j'adore me montrer, provoquer, susciter le désir et l'envie. Il y a à la sortie de la ville un petit bois. Le Bois de l'étang, ça s'appelle. Cela doit faire des siècles qu'il s'appelle comme ça même si l'étang s'est depuis longtemps bien asséché. Il est fréquenté, du moins une partie, par les voyeurs et les exhibitionnistes. C'est parfois assez intéressant, d'autre fois, il ne se passe rien du tout, ça dépend des jours, du temps et de plein d'autres choses encore.


Avec Emile nous faisons un premier parcours en voiture, il semble qu'il y ait un peu de monde ce soir, plusieurs voitures sont garées sur les bas-côtés, ainsi que deux poids lourds, nous regardons si d'aventure un autre couple n'aurait pas eu la même idée que nous ! Hélas, non ! Pas de couple pour l'instant !


Tant pis, nous nous garons derrière l'un des poids lourds et nous descendons de voiture. Nous nous plaçons à gauche du véhicule, côté route. Personne ! Les voyeurs sont soit bien planqués, soit occupés ailleurs. On décide d'attendre et on discute un peu en fumant une cigarette. Je me suis habillé assez simplement, une petite jupe grise avec un gilet assortis, j'ai mis en dessous tout cela un petit ensemble culotte et soutien-gorge noir. Je n'ai mis ni bas ni collants, il fait assez chaud comme ça !


On se roule un patin, comme ça en plein milieu de la route, toujours personne, mais nous savons par expérience qu'ils finiront par venir. Toutes ces voitures appartiennent bien à quelqu'un, non ?


- Tu me fais pisser ?


C'est l'un de ses jeux à Emile, ça tombe bien, j'adore ça ! Je commence par déboutonner mon haut, puis j'ouvre la fermeture éclair de la braguette de monsieur, il faut ensuite se débrouiller et farfouiller pour trouver le bord du slip et extraire le mâle organe ! Comme si ce ne serait pas plus simple de descendre tout cela ! Mais, non il parait que c'est plus érotique de faire sortir zizi de sa braguette, moi je veux bien, je ne suis pas contrariante... Ça y est la bête est sortie. Monsieur pisse un petit peu sur le bitume de la petite route tandis que je lui caresse la verge. J'approche ma bouche, il interrompt sa miction, je le lèche un petit peu, je ne déteste pas le goût du pipi quand il jaillit de sa source. Ce cochon le sait bien et me gratifie de quelques gouttes que j'avale avec gourmandise. Puis, je le libère, mais dirige maintenant son jet sur la chaussé où je m'amuse à lui faire faire des petits ronds rigolos. Il avait une grosse envie. J'ai soudain envie d'en prendre un peu, je le fais. Glouglou, c'est vrai que c'est super bon !


Tiens ! J'ai vu quelque chose bouger, ça y est les voyeurs arrivent. Emile leur fait signe qu'ils n'ont pas besoin de se planquer, mais c'est toujours pareil, ce sont de grands timides, chacun attend que ce soit un autre qui commence.


Je me mets carrément à genoux devant Emile et entreprends de le sucer ! Un truc que j'aime bien, c'est de prendre sa bite encore à moitié molle et la faire durcir dans ma bouche, grâce à un savant jeu de lèvres et de langue. Ça va d'ailleurs assez vite, la voilà toute dure, la bite à Emile... Et moi me voilà tout excitée. Je lui suce le gland. J'essaie d'adapter la fellation de façon à ce que les voyeurs puisent en profiter. Et alors qu'à la maison j'ai tendance à engloutir, ici je ménage les aspects extérieurs, évitant de la prendre totalement en bouche, attaquant l'extrémité du gland de la langue, lapant la verge, léchant les couilles.


Ça y est le premier rigolo est sortie de sa cachette ! Il s'est approché à environ cinq mètres de nous et se touche la braguette. C'est dingue ce que j'adore ce genre de situation. J'enlève maintenant mon haut, mais je garde pour l'instant mon soutien-gorge, il faut savoir graduer les plaisirs. Je retire aussi ma jupe, et tout en continuant ma fellation, je mets la main sur ma motte toute humide de mon excitation !


Emile se libère de mon éteinte buccale et enlève son pantalon ainsi que son tee-shirt. Le voici en slip et en chaussettes, comme tout bon exhibitionniste il adore être à poil. Il s'est choisi aujourd'hui un slip que l'on va qualifier de léopard sauf que le fond n'est pas fauve mais blanc ! Je sais qu'il ne l'enlèvera pas, sa bite bien bandée restant sortie par le côté. Il me prend dans ses bras et me dépose sur le capot de la voiture. 


- On fait un envol de culotte ? propose-t-il

- Pas assez de monde, je la garde à la main !


J'enlève donc la chose, en fait une boule et la met de côté. Emile m'écarte alors les cuisses et me colle son visage sur la chatte, il me lèche, il est servi, elle est trempée, il se délecte, il adore ça !


Je finis par avoir un premier orgasme tant il me lèche bien, il se tourne alors et nous pouvons voir que la situation a évolué. Mon voyeur n'est plus tout seul, ils sont six à présent, et deux autres sont derrière un peu en retrait. Deux d'entre-eux se branlent carrément en nous regardant. C'est beau et c'est excitant ! Du coup j'envoie ma culotte dans le groupe, elle atterrit au pied de l'un des types, il la ramasse et la renifle. La dernière fois le gars se l'était carrément enfilée, mais toutes ces fantaisies ne se déroulent jamais de la même façon !


Emile ouvre la voiture et prend quelque chose à l'intérieur, je crois savoir ! Oui c'est bien cela, il tient un gode à la main et me le passe, je joue avec, simule une fellation, puis me l'introduit dans la chatte. En reculant Emile rejoint alors le groupe des voyeurs et s'y intègre. Il m'a déjà fait ce numéro là il y a quelques semaines, et si c'est aussi bien que cette fois-là, on va bien s'exciter.


- Il y a beaucoup de bisexuels parmi les voyeurs, en tout cas beaucoup plus que dans le reste de la population, m'avait précisé mon amant.


A ses côtés, il y a un des mecs dont la bite est sortie, il y aventure une main, le type se recule, il ne veut pas. Ce n'est pas grave, le but de la manœuvre était de montrer au groupe qu'il recherchait une relation bi. A présent le reste devrait venir tout seul. Effectivement il y a un petit flottement dans la petite assemblée, un des hommes s'éloigne un petit peu, l'un de ceux qui étaient en retrait se rapproche tant et si bien qu'il est maintenant à côté de mon compagnon, il se branle, puis lâche sa queue, signifiant ainsi implicitement qu'elle est disponible. Emile ne se le fait pas dire deux fois. Il lui attrape sa queue et la masturbe. Elle est bien belle cette queue, je m'en occuperais volontiers, mais j'évite à ce stade d'avoir des rapports avec des inconnus. On accepte des trucs avec un, et ils se croient tous autorisés à se radiner, il ne faut pas charrier tout de même ! Emile s'est maintenant baissé et suce l'inconnu à pleine bouche, goulûment. J'entends des sortes de slurp-slurp qui me font tordre de rire ! Un troisième s'est positionné et semble attendre son tour. A mon avis il peut toujours attendre, je sais qu'Emile ne s'attardera pas.


Effectivement, il abandonne sa proie et revient vers moi, laissant les deux "bi" qui ont maintenant fait charnellement connaissance se débrouiller ensemble. Il me pénètre, mais la situation est inconfortable, je le lui dis 


- Pas confortable ? Elle n'est pas confortable ma bite ?


Ça y est, sous prétexte qu'il est excité, il va faire dans la vulgarité.


- Ben non, comme ça, elle n'est pas confortable !

- Alors tourne-toi, je vais t'enculer !

- T'es vraiment un poète !

- Pouêt-pouêt !


Il n'y a pas de doute ! La bête s'est réveillée, mais il n'est pas méchant Emile ! Je me retourne, offrant la vue de mon gros cul à tous ces mâles voyeurs, et je me laisse pénétrer, j'ai maintenant l'habitude. Il me pilonne, l'inconvénient c'est qu'on ne voit plus nos mateurs... Il me pilonne dare-dare et finit par jouir dans mon fondement. Toutes ces fantaisies sous cette chaleur torride finissent par fatiguer et donner soif 


Les badauds sont toujours là, il y en a même deux de plus. Un peu en retrait un des types se fait sucer contre un arbre, les " bi " de tout à l'heure ou d'autres ? Je n'en sais rien et je m'en fous ! 


Emile revient avec une bouteille de mousseux, sortie toute droite de la glacière du coffre, la débouche et s'en envoie une lampée !


- Donne !

- Non ! Toi tu ne l'as pas méritée ! Dit-il en rigolant.

- Salaud !


Il s'assoit sur le capot, retire ses chaussettes et s'asperge les pieds de mousseux !


- Tiens, lèche !

- C'est nouveau ?

- Ben oui ! C'est nouveau !

- Ben non, je ne fais pas ça !

- Arrête ! Ils sont propres mes pieds !


Je fais un effort, mais non, il faut pas charrier, je veux bien lui lécher les pieds quand il sort de la douche, mais là ça a macéré toute la journée dans ses basquets, faut pas déconner.


- Et bien, non ! Je ne te suce pas les pieds !

- Salope !

- Je sais ! Un point partout !

- Et une bonne fessée ça te dirait ?

- Mais avec grand plaisir !


Il descend du capot, va chercher le martinet dans la bagnole !


- Tourne ton cul, grosse salope !

- Pourquoi grosse ?

- C'est une expression, allez tourne-toi !

- Parle-moi autrement !

- Tourne-toi, salope !

- Non !

- Tu ne veux plus jouer ?

- Si ! Mais parle-moi autrement !

- Ma petite Cindy, adoré de mon cœur, j'aimerais tant fouetter ton joli petit cul, mais pour cela vois-tu, il faudrait que tu te retournasses !

- Tu vois quand tu veux ! Et pas trop fort au début !

- Oui Salope !


J'avais déjà pivoté et lui présentais mes fesses, mais du coup je refais volte-face, et le regarde droit dans les yeux.


- Je t'ai dit de me parler autrement !

- Mais enfin, Cindy, on joue !

- C'est possible, mais tu es en train de perdre ton contrôle, tel que tu es parti tu vas me frapper trop fort.

- Bon d'accord, on arrête tout et on rentre !

- Non on ne rentre pas, je sais que tu es capable de te reprendre, il est 19 heures 30, je t'accorde un quart d'heure, un quart d'heure où tu vas pouvoir me faire ce que tu as envie ! Pour te montrer que j'ai confiance en toi ! Que je suis capable de m'abandonner ! Mais il faut que tu sois conscient que c'est en toute liberté que je fais cela, et que ma liberté je peux la reprendre à tout moment !


Il hésite un moment, de toute façon, il ne va pas hésiter longtemps, s'il refuse, c'est le retour à la maison, la crise et sans doute le début d'une dynamique qui nous conduirait à la rupture. Il n'est pas complètement idiot, Emile.


- Bon d'accord, mais je ne comprends pas bien, ce n'est quand même pas la première fois que je te dis des mots grossiers pendant nos jeux !

- Ce n'est pas une question de mots grossiers, c'est la façon dont c'est dit, c'est l'image que tu donnes de toi, de nous à ces gens-là ! Je ne veux pas qu'à leurs yeux je ne sois que ta salope ! Tu comprends ça, Emile ?

- Ce que je comprends c'est que je ne bande plus !

- Ça va revenir, allez Emile tu as droit à un quart d'heure de folie, de folie... maîtrisée n'oublie pas !

- Tourne-toi, Cindy !


Sans préalable, il me cingle, le coup est mesuré, volontairement mesuré, il continue toujours à la même force, il ne faudrait pas non plus qu'il tombe dans l'excès inverse !


- Plus fort !


Il n'attendait que ça, évidemment ! Et cette fois, il y va ! Je ne lui dirais pas d'arrêter, on verra bien ce qu'il a dans le ventre, il frappe, il frappe, ça ne fait même plus vraiment mal, ça pique, ça chauffe, je dois avoir le cul tout rouge, et Emile doit bander comme un taureau. Il continue, puis annonce :


- Les dix derniers !


Ouf, ça va ! Il les soigne les dix derniers, mais bon, ça reste très supportable. Il s'arrête à dix, pile ! Mon cul chauffe comme une marmite, je vais en avoir pour plusieurs heures, mais enfin, ça ne me déplait pas ! Il va chercher dans la voiture le sac de bric-à-brac qu'il a apporté et en sort une sorte de harnais en cuir, un machin qu'il a acheté en sex-shop. Un jeu de lanières entoure mes seins un autre mon ventre, un autre mon sexe. Ça fait très esclave de film SM, il rajoute un collier de cuir autour du cou, et des bracelets pour les poignets, ainsi que pour les chevilles.


Le groupe des voyeurs s'est scindé en deux me semble-t-il. Un certain nombre d'entre eux étant affairé autour d'un véhicule récemment arrivé à l'intérieur de laquelle il semble se passer d'étranges choses. On n'a pas trop envie d'aller voir. Emile me fixe une laisse sur mon collier et me trimbale quelques mètres. Arrivé sur le contrebas, il me demande de me mettre à quatre pattes, ce n'est pas évident, le sol est jonché de brindilles et de saloperies diverses, mais en faisant attention on arrive à se débrouiller. Il y a un carré de verdure un peu plus loin, là c'est plus facile ! Il m'y fait marcher un peu puis me donne l'ordre de stopper.


- J'ai envie de pisser ! Lui dis-je

- D'accord ! Attend juste cinq minutes :


Le temps que je lui ai accordé va être dépassé, mais ce n'est pas très grave, je me retiens, pas lui, il m'asperge, je m'en fous j'adore ça, j'en ai partout, je suis ruisselante d'urine. Nous revenons vers la route. Tous les voyeurs entourent à présent la voiture mystérieuse.


Nous nous rapprochons notre véhicule. Emile a le geste de vouloir prendre mes poignets en cuir et les accrocher ensemble !


- Non !


Il n'insiste pas et me laisse les mains libres.


- Reste à l'extérieur !


Il se met alors au volant de la voiture, et se met à rouler au pas, je l'accompagne à pied tenu en laisse, il va ainsi parcourir tout ce petit périmètre. Nos voyeurs vont se radiner à nouveau, c'est sûr !


- Tu peux pisser maintenant !

- Comme ça ? Debout en marchant ?


Il me regarde, se demande s'il a gaffé !


- Non ?


Mais si, je vais pisser, s'il savait comme je m'en fous de pisser comme ça, je me suis bien amusée, j'ai réussi à dompter mon homme, et il croit me balader comme son esclave, alors que j'ai les mains libres, que c'est moi qui lui ai accordé ce laps de temps. Je suis une femme libre, fière, ceux qui me regardent passer avec mépris, sans même essayer de comprendre ceux-là je les... Non, soyons correct, je suis bien ! Et quelle est cette humidité qui me coule sur les cuisses, j'avais pourtant fini de pisser !


Mai 2001


Première publication sur Vassilia, le 26/05/2001


 

Postface : C'était donc une commande et j'espère que Bertrand sera satisfait de mon travail. Le scénario m'a cependant un peu ligoté et je ne me suis jamais vraiment identifiée au personnage de Cindy. J'ai simultanément entamé un autre récit d'exhibition plus près de mes propres fantasmes. Vous le trouverez sur ce site avec le chapitre 1 des "aventures de Jena ".

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 15:17

Le cri de la maso par Helena

bisou1719

Attention : texte comprenant de la scato explicite

On a beau aimer être attachée, n’empêche que parfois on s’ennuie ferme ! C’est dans cette position que j’ai conçu ce récit, dans ma tête, comme ça. Evidemment quand je l’ai retransmis sur le clavier, il s’est quelque peu enrichi.

Le donjon est monastique, je m’attendais à un bric-à-brac impossible d’instruments d’immobilisation, à une collection phénoménale d’ustensiles frappeurs, pinceurs, piqueurs et pénétrants ! Non pas du tout. Cette grande pièce dans cet appartement ancien est désespérément vide et aurait bien besoin d’être refaite, le papier peint est passé, la peinture ternie, le plafond écaillé, le revêtement de sol du moins la partie qui est visible fait pitié, car nos « hôtes » y ont déposé de larges bâches en plastique dont je n’avais pas saisi de suite l’utilité. Et puis c’est vide, désespérément vide ! Deux croix de Saint-André se font face, bricolés avec de la planche à quatre sous. Dans un coin deux chaises d’anciennes factures, et puis une grande malle, censé renfermer les objets nécessaires à ce genre de pratique.

Je suis attachée complètement nue à l’une de ces croix, par-devant. Eric est attaché à l’autre, mais par derrière.

Quelle heure était-il quand nos « hôtes » nous ont abandonnés ici ? Impossible de le savoir. Une heure avancée de la nuit pour reprendre une formule toute faite !

Isabelle et Christophe nous ont donc laissés, excités comme des poux, sans doute pour aller baiser dans leur chambre, ils ont éteint la lumière, nous laissant dans une obscurité quasi totale.

– Il y a un interphone contre le mur, en cas de problème grave, criez, on vous entendra, mais n’en abusez pas, ce n’est pas le jeu !

J’ai des crampes, j’ai envie de me gratter ! Ils se gardent bien de vous le dire, ça, tous les maîtres et les maîtresses du sado maso ? Mes attaches ne sont pas exagérément fortes, n’empêche que ça finit par serrer quand même. Et puis l’envie de pisser ! Je peux encore attendre, mais je n’attendrais pas cent sept ans. Je vais finir par me lâcher et uriner par terre, sur les bâches.

Je me suis peu à peu habituée à l’obscurité et j’aperçois à présent dans la pénombre le corps d’Eric, attaché, je commence même à distinguer les marques de flagellation sur son dos et ses fesses.

Nous ne sommes pas bâillonnés, nos yeux ne sont pas bandés, nous ne voulions pas !

Je me décide à lui parler :

– Eric ?
– Oui !

Il tente de tourner la tête, par réflexe, mais il ne peut pas me voir, c’est impossible !

– Ça va ?
– Je fatigue un peu, mais ça va ! Et toi ?
– Oui ça va, je viens de me pisser dessus, j’en ai plein les cuisses, mais ça va !
– Cochonne !
– J’en ai un peu marre quand même !
– Tu veux qu’on appelle ?
– On attend un peu, ils doivent roupiller !
– Je n’attendrais pas jusqu’à demain !
– Mais non, ce sont des gens intelligents, ils ne vont pas tout gâcher !
– Ça t’a plu alors ?
– Oui, beaucoup !
– Et qu’est-ce que tu as préféré ?
– On en causera quand on sera seuls, tu sais ce que je faisais avant que de te parler ?
– Non !
– Je m’écrivais l’histoire dans ma tête, je vais continuer, essaie de ton côté !
– Pourquoi pas ?

Et si nous commencions par le commencement ?

Je me prénomme Fabienne, fausse blonde classique, cheveux coupés au carré, yeux bleu. Presque la quarantaine. J’ai trop de poitrine (95 c) un peu de ventre et pas assez de fesses, on me dit mignonne mais je dirais simplement que je suis dans la bonne moyenne. Je suis professeur de mathématiques. Mon mari c’est Eric, comment le décrire ? Plus beaucoup de poils sur le caillou, l’amorce d’un petit bidon, peu sportif (pourquoi peu ? Pas sportif !) Grand rêveur, grand lecteur, et grand obsédé. Il est doux, il est gentil, d’une distraction maladive, il est capable de me souhaiter mon anniversaire avec huit jours d’avance comme de ne pas me le souhaiter du tout.

On a essayé un tas de choses côté sexe, avec plus ou moins de bonheur, l’envie de toucher au SM nous tenaillait d’autant que nous avons tous deux des tendances un peu masos. Mais comment faire ? Les clubs, les annonces, tout cela nous paraissait trop hasardeux ! Le faire entre nous, certes, certes, mais nous ne sommes pas vraiment complémentaires en ce domaine étant plutôt tous les deux plutôt maso que sado. On s’est quand même acheté un martinet, un vrai made in sex-shop, et aussi quelques pinces mais nous n’avons pas été plus loin !

Et puis le hasard, ce mariage, où nous n’avions pas envie d’aller. Je déteste cette institution, même si j’y suis passée moi-même ! Mais bon, on y est allé pour faire plaisir… Nous avons plein de défauts, mais nous ne sommes pas méchants ! D’ailleurs j’ai horreur des gens méchants.

On s’est retrouvé dans un coin avec un autre couple, de joyeux inconnus. Elle, Isabelle une vraie petite blonde frisée, toutes en nerfs, avec un grand nez, on ne voyait que ça, mais c’est ce qui faisait son charme. Lui, Christophe, bel homme pour qui aime le genre pâtre grec, ils devaient tous deux approcher de la quarantaine. Super sympa, on parle de choses et d’autres. Et puis, je n’y ai pas fait attention tout de suite, ces étonnants tics de langage. A Christophe qui sortait une plaisanterie trop lourde, son épouse de répondre :

– Je vais encore être obligée de te foutre une fessée !

Le dire une fois, c’est marrant, mais manifestement ils jouaient tous les deux, s’amusant à s’envoyer des messages, des menaces de corrections que nous étions incapables de comprendre. Curieuse attitude ! Ils ne nous retenaient pas, nous étions là tant mieux, si nous souhaitions aller voir ailleurs cela n’avait aucune espèce d’importance. Et c’est sans doute ce que nous aurions finit par faire si à un moment Isabelle n’en avait pas resservi une louche !

– Avec toutes les fessées que je te dois, on risque d’y passer la nuit ! Tiens, si je te fessais devant tout le monde ?
– Tu n’oserais pas !
– Non, c’est vrai !

Sentant qu’il y avait là l’amorce de quelque chose, je lançais, amusée ?

– C’est un de vos jeux préférés ?

Du coup j’eus l’impression qu’Isabelle me regardait différemment.

– Oui, enfin oui ! Oui ! On peut dire ça, c’est un de nos jeux préférés ! On est bizarre, hein ?

Elle ne relançait pas vraiment la conversation, alors m’étonnant de mon audace, je risquais :

– Juste la fessée ? Ou vous allez plus loin ?
– Ça nous arrive d’aller parfois assez loin, effectivement ! Répondit-elle avec un large sourire !

Elle se tut un instant, très vite guetta un signe de son mari, et posa enfin la bonne question :

– Pourquoi ? Ça vous intéresse ?

Ce fut à mon tour de regarder Eric, puis, je répondis :

– Ben oui, ça pourrait nous intéresser !

Et voilà, c’était parti ! La conversation ne porta plus que là-dessus. Ils étaient finalement très contents de rencontrer un couple comme nous, on parla un peu technique, puis ces braves gens ne souhaitant pas s’attarder, nous filèrent leur numéro, nous demandèrent le nôtre et nous donnèrent rendez-vous devant un restaurant le vendredi soir suivant pour « aller plus loin dans la conversation ». Il s’agissait d’un soi-disant restaurant gastronomique franco-italien. Pourquoi-pas ?

– On va manger ensemble, on discutera un peu de tout ça et on verra si on a envie de faire des choses ensemble… Nous indique Isabelle.

Nous étions en avance, mais eux aussi. Christophe avait opté pour une tenue très décontractée, ce qui contrastait avec le look de sa femme en petit tailleur gris en tweed, et chemisier blanc. Je n’appris plus tard, que travaillant le samedi, elle n’avait tout simplement pas eu le temps de se changer. Pour ma part, j’avais opté pour un petit débardeur noir juste assez décolleté pour mettre en valeur ma « modeste » poitrine (tu parles !) et après avoir essayé ce qui me restait de jupe, j’avais finalement choisi un pantalon blanc que je ne mettais plus, jugeant qu’il me moulait trop mes pauvres petites fesses. Je ne suis pas une obsédée de la lingerie, mais pour l’occasion je m’étais acheté un ensemble slip et soutien-gorge jaune d’un assez bel effet.

Et après quelques banalités obligées, Isabelle entra dans le vif du sujet.

– Alors, ça vous dirait une petite expérience sado-maso, vous seriez nos soumis…
– Ça nous tente, en effet ! Répondis-je.

– Voilà ce qu’on vous propose expliqua Christophe, vous allez être nos esclaves jusqu’à… disons dimanche midi. A ce moment-là, on verra ce que nous ferons. ! On va auparavant mettre au point quelques points de procédures !

Alors, là je n’en revenais pas ! Que venait foutre la procédure là-dedans ? Ces gens nous avaient expliqué leurs pratiques, ça n’avait pas du tout le genre d’être des excités de la cravache, je ne voyais pas bien…

– S’il y a des pratiques que vous ne pouvez pas supporter, il faut nous le dire tout de suite !

Eric, lui, s’interrogeait.

– Par exemple les jeux de pipi, il y a des gens que cela répugne ! Reprit Christophe !
– Nous on n’a rien contre, ça nous est arrivé d’y jouer !
– D’accord et la scato ?

La question piège ! Ça ne me déplairait pas d’essayer, enfin d’essayer un tout petit peu, mais mon regard croise celui d’Eric, qui manifestement ne veut pas en entendre parler. Un peu dommage sans doute.

– Pas cette fois ! Répondis-je.

Christophe a dû comprendre que nous n’étions pas d’accord.entre-nous

– Juste un doigt alors ?
– Non, non ! Insiste Eric.
– On ne vous forcera pas, mais vous avez le droit de changer d’avis… Et la zoo ?
– Ah non ! Répondis-je par réflexe.
– Pourtant se faire lécher le cul par la langue d’un chien, comme humiliation c’est pas mal, non ?
– Je ne veux pas de ça !
– Quand tu l’auras fait, tu feras comme les autres, tu en redemanderas. Bon parlons d’autre chose : On va essayer de manger léger, ce n’est pas la peine d’être « pouf-pouf » pendant la domination ! Déclara Isabelle !

Frustrante l’Isabelle, quand je viens au restaurant c’est pour bouffer, pour goûter des trucs trop compliqués à faire à la maison, déguster de bons vins, non ? Là, il fallait se mesurer ! Ils nous ont conseillé des plats plus curieux que réellement délicieux mais en quantité insuffisante de toute façon ! Ah l’entrée ! Je m’en souviendrais toujours, le nom m’est resté, ils choisissent  » Nove farfalle « . Ils avaient l’air de s’y connaître ! Vous dites quoi, vous, quand en guise d’entrée vous vous retrouvez avec neuf pâtes froides en forme de papillons dans votre assiette ? Trois rougeâtres, trois verdâtres, et trois « normales », Vous avez envie d’envoyer valdinguer tout cela à la tête du monstre qui a osé vous emmener là-dedans, puis de courir en vitesse jusqu’à la prochaine boulangerie vous farcir une énorme religieuse au chocolat ! J’ai failli le faire ! Mais Eric n’avait pas l’air de se plaindre ! Je rongeais donc mon frein en me disant que la soirée commençait sous de très mauvais hospices.

Je vous aurais fait volontiers grâce de la suite des plats, mais tout de même ! Il y avait des cuisses de lapereau ! Une par personne ! Vous avez vu la taille d’un lapereau ! Imaginez la cuisse de la pauvre bestiole dans votre pauvre assiette ! Le tout accompagné de ? De quoi je vous le donne en mille ? De petits légumes ! Autrement dit, rien du tout ! Des dingues, on mangeait avec des dingues !

Nous en étions au café, qui lui avait la chance d’être normal, Isabelle s’était rendu compte de ma soudaine mauvaise humeur et me proposa de venir aux toilettes avec elle, « pour me changer les idées », avait-elle précisé.

– Non, non !

Je faisais ma mauvaise tête

– Tu ne regretteras pas ! Insista-t-elle avec un sourire, un sourire, un de ces sourires !

Ah ben oui, un sourire ! Ça peut changer beaucoup de choses ! Et comme un diable surgi de sa boite, je me levais de mon siège et lui emboîtait le pas !

– Je suis désolée, cette idée de restaurant était stupide, mais nous nous rattraperons demain midi ! Il aurait mieux fallu qu’on se retrouve après avoir dîné chacun de notre côté, et après on se serait donné rendez-vous pour le café dans un bistrot. Et là, nous aurions pu nous mettre d’accord avant de passer aux choses sérieuses. Je suis désolée, Fabienne. Nous ne sommes pas parfaits, cela nous servira de leçon, nous avions cru bien faire, mais je reste persuadée que la suite vous plaira !

La dominatrice qui s’excuse ! Moi, je trouve ça pas mal !

– Bisous ? propose-t-elle.

Ben oui, bisous, ça va déjà beaucoup mieux ! J’approche mon visage, pensant naïvement (je suis un peu conne parfois) qu’elle ne souhaite pour l’instant que juste un petit bisou amical, mais non elle m’enlace et sans trop savoir comment, on se retrouve bouche contre bouche, et déjà nos langues jouent ensemble. Mais ce ne sera pas le long baiser passionné auquel je m’attendais maintenant. Non, elle y met fin, puis d’autorité m’entraîne dans la cabine.

– Assis-toi comme si tu allais pisser ! M’ordonne-t-elle, mais je t’interdis de le faire !

Elle me donne des ordres, pourtant il avait été précisé que la domination ne commencerait qu’une fois rendus chez eux, mais je me vois mal objecter !

– Tu veux que je baisse ma culotte, ou pas ? Demandais-je bêtement
– Bien sûr !

Et à peine suis-je assise sur la cuvette, qu’elle ajoute :

– Et maintenant je veux voir tes seins !
– Là, maintenant, tout de suite ?

J’ai le sentiment d’être un peu gourde et de dire n’importe quoi !

– Oui, maintenant, et tout de suite !

Je déboutonne mon chemisier, et vais pour l’enlever !

– Ne l’enlève pas ! Fais sortir tes seins du soutien-gorge !

J’ignore pourquoi mais je ne pratique guère ce genre de débraillé qui me paraît de la dernière vulgarité, mais je m’exécute ! Ah; j’ai l’air maligne comme ça mes nibards à l’air, assise cul nu sur la cuvette des chiottes ! Isabelle m’attrape alors les bouts, les pince. Oh ! Très légèrement entre le pouce et l’index, effectue un mouvement glissant du bout des doigts. Cela m’électrise, des frissons me parcourent le corps, je suis déjà dans son trip !

– Plus fort !
– C’est moi qui commande ! Répond-elle.
– Oui !
– Oui qui ?
– Oui maîtresse !
– Mais non pas maîtresse, on n’est pas en train de jouer histoire d’O, mais j’ai un prénom !
– Oui Isabelle !
– Tu vois quand tu veux !
– Aie !
– C’est trop fort ?
– Non !

Elle serre fort à présent, les roule dans ses doigts accentue sa pression, les tortille !

– C’est bon ! C’est bon !
– Ça va alors ? Tu n’es plus de mauvais poil ?
– Non !
– Non qui ?
– Non Isabelle !

Et brusquement elle arrête !

– Allez ! Tu te rhabilles !
– Dommage c’était si bon !
– T’inquiète pas ! Tu ne perds rien pour attendre ! Et laisse-moi la place, je vais pisser !

On intervertit nos places, j’entends le clapotis de son pipi s’écouler dans la cuvette, je trouve ça troublant, c’est bien la première fois qu’une femme urine devant moi. Tout à une fin, elle s’arrête, mais ne se relève pas, je comprends qu’elle pousse.

– Je vais peut-être faire une petite crotte ! Se croit-elle obligée de préciser, au cas où je n’aurais pas compris..

J’entends quelque chose tomber dans la cuvette. Elle se relève.

– Tu m’essuies ?

J’ai des nuages dans le cerveau, je prends deux feuilles de papier à cul.

– Non, avec ta langue !

Dans un état second j’ai approché ma langue de sa jolie chatte de vraie blonde et j’ai lapé les gouttes d’urine résiduelles. Ces jeux n’ont jamais été une corvée mais je ne les avais jamais pratiqués avec une femme.

Elle se tourne, me présente ses jolies fesses.

– Et maintenant derrière !

Alors qu’elle vient de chier ? Elle est malade !

– Ça ne va pas te tuer !

Je l’ai fait en fermant les yeux, ma langue touchant son anus. Je n’ai rien perçu de repoussant.

On rejoint les hommes qui sont en pleine discussion. L’addition est réglée ! Les choses sérieuses peuvent à présent commencer.

– Dernière chose avant de nous embarquer ! Nous précise Isabelle. Si vous voulez tout arrêter, il y a un mot de sécurité, ce sera « Bigoudi » qu’il faudra prononcer deux fois. Attention si vous l’utilisez, il n’y a aucun retour en arrière possible, on vous fous à la porte.
– Carrément ?
– Oui !

On va chez eux à pied, c’est tout près, l’angoisse de l’ascenseur, et nous voilà dans les lieux. On est accueilli par le chien, un gros labrador noir.

– Vous voulez boire un petit truc avant de commencer ?

Ça ne me dit trop rien, mais Eric à l’air d’en avoir besoin pour se donner du courage. On se boit un coup de whisky sur le pouce sans s’asseoir. Tout le monde est en fait impatient de passer à la suite.

Et on passe à côté !

Le chien nous a suivi. Je commence à baliser.

– Euh, juste une question : le chien, il va rester là ?
– Oui et si ça t’insupporte, il y a un mot de sécurité ! Me répond sèchement Isabelle, visiblement agacée par ma question.

Je ne vous décrirais pas la déception provoquée par le dépouillement de cette pièce, j’en ai déjà parlé. Je pensais qu’Isabelle et Christophe se changeraient. Mais non, ces deux-là ne sont pas des fanas de la mise en scène. Un donjon réduit au minimum, pas de tenue spéciale, et aucun protocole. Ce doit être de la « nouvelle domination sans ajout de truc machin chose » !
.
Non, Christophe s’est simplement débarrassé de son blouson, et détail trivial il a troqué ses chaussures de ville contre une paire de charentaises ! Mais c’est l’horreur absolue, il va nous faire une domination en charentaises ! Pauvre monde ! Où va-t-on ? Isabelle en ce qui la concerne n’a rien retiré du tout mais nous ordonne de nous mettre entièrement nus :

– Complètement, même la montre et les chaussettes ! Précisera-t-elle à Eric qui entendait les garder.

On a l’air un peu ballot, tous les deux à poil comme ça, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Christophe tourne autour de moi, me met ses pattes partout, les seins, la chatte, les fesses où il s’attarde, les écartant afin de découvrir mon intimité arrière. C’est gênant son petit manège. Il revient sur ma chatte et en tripote les poils.

– La prochaine fois, faudra me raser tout cela !
– Pourquoi pas ? Répondis-je en gage de bonne volonté.

…s’il y a une prochaine fois…

Eric est examiné à peu près de la même façon par Isabelle, je remarque qu’elle évite de toucher au sexe, par contre, il a droit lui aussi à l’examen arrière, puis elle arrête son observation, s’en va ouvrir la malle et en sort un sac plastique manifestement préparé exprès pour nous (un sac en plastique, elle n’est pas mal non plus celle-là !) Les « histoirdoïstes » vont en avaler leur cravache !

– Bon, vous allez vous placer de part et d’autre de cette malle, voilà comme ça à genoux, les mains sur la malle, la tête baissée, le cul relevé, mieux que ça le cul, bien cambré ! C’est bon !

Christophe s’est emparé d’un martinet, il frappe d’abord. Le premier coup est pour moi ! Il n’est pas très fort. Pas fort du tout même, s’il continue comme ça, ça va être très soft. Le deuxième est plus puissant, mais pas de quoi s’affoler. Il n’ose peut-être pas frapper plus fort, il va sans doute falloir que je lui dise. Troisième coup ! Pareil ! Il a peur de me faire mal ou quoi ? D’autres suivirent et puis celui-ci !

– Arrgh !

Mais il est con ce mec ! Il m’a fait vachement mal, je vais pour protester, mais un nouveau coup tombe plus bas, sur l’autre fesse, juste ce qu’il faut. J’ai compris, il cherchait mes limites, quelques coups hésitent encore, soit trop faibles, soit trop forts, je n’ai pas besoin de faire quoique ce soit, mes cris le guide. Puis la bonne mesure se stabilise, il frappe à la volée, mon cul commence à chauffer, ça picote, une onde de tiédeur me parcoure le corps, ça y est, je suis en symbiose avec ses coups, ils ne me font plus de mal, ils me font du bien, je transcende la douleur !

– Encore !

Il frappe partout, les fesses trop rougies sont délaissées et c’est maintenant mon dos qu’il vise, mes cuisses, mes mollets et même mes pieds. Je conserve la tête baissée, mais maintenant les claquements sur la peau de Eric résonnent à leur tour, il va avoir sa dose. Christophe s’est arrêté :

– Ne te redresse pas !

J’entends mieux la flagellation de mon mari, sur un autre ça ne fait évidemment pas le même son, le « slash » du martinet entrant en contact avec la peau, le cri étouffé de la victime qui supporte. Je mouille, je mouille, j’ai une envie folle de jouir, je sais bien qu’on ne me le permettra pas de sitôt, mais qu’importe ! N’y a-t-il pas de plus grand plaisir qu’un plaisir retardé ?

Que ceux qui ne comprennent pas essaient de découvrir ! La domination est un art. Et la flagellation une expression de cet art. Les peintres, les sculpteurs sont des artistes de la vue ! Les musiciens sont ceux de l’ouïe, les cuisiniers ceux du goût, et les parfumeurs (de grands méconnus ceux-là) sont ceux de l’odorat. Tout le monde connaît Raphaël ou Rodin, Beethoven ou Ellington ! Brillat-Savarin ou Bocuse ! Mais l’odorat a ses artistes aussi ! Ben oui ! Et qu’est qu’il reste ? Le toucher ! Savoir ressentir une émotion avec la peau, et savoir la faire ressentir. Peut-être s’agit-il d’un don, peut-être le point de vue artistique du sado masochisme explique-t-il que certains y sont imperméables, tout simplement parce que leur peau ne possède pas tous les pigments sensitifs permettant d’en jouer les subtiles symphonies ?

C’était mes cinq minutes de lyrisme culturel, et on va s’arrêter là pour l’instant parce qu’après il s’est passé quelque chose de bizarre.

Je sens quelque chose de mouillé sur mon cul, avant de réaliser que le chien est en train de me le lécher. Drôle d’impression qui n’a rien de désagréable.

– T’as vu ce qu’elle fait ta pute de femme ! Indique Isabelle en s’adressant à Eric. Elle se fait lécher le cul par un clébard. Dis-lui que c’est une salope !
– T’es une salope, Fabienne !
– Ça manque de conviction, tout ça ! Et si on lui faisait sucer la bite du chien ? Qu’est-ce que tu en pense ?
– Non, non ! Protestais-je.
– Toi ta gueule, ce n’est pas à toi que je parle ! Alors Eric je n’ai pas entendu ta réponse.

Il hésite, il ne sait pas quoi répondre… et le chien qui continue à me lécher le cul, il est infatigable ce bestiau !

– Bon puisque tu n’a pas dit « non », tout à l’heure on lui fera sucer le chien. Passons à autre chose.

Le salaud, pourquoi il n’a pas dit « non » ? J’ai failli utiliser le mot de sécurisé, mais rien ne presse, je ne l’utiliserai qu’au moment où il faudra…

C’est Christophe qui nous intime l’ordre de nous regrouper à genoux devant lui. Et le voilà qui retire prestement son pantalon et son caleçon et qu’il nous nargue la bite à l’air. Une bien belle bite, bien raidie avec un gland d’un joli violet d’où pointent déjà quelques gouttes de préjouissance. La chose me paraît tout à fait appétissante et je m’en pourlèche les babines d’avance, sûre de ce qu’il va nous demander, même si le rapport avec la domination n’est pas très évident.

– Allez suce !

A ce moment-là, il regardait Eric, un instant je me fis la réflexion qu’il devait loucher, peut-être la fatigue, toujours est-il que prenant cet ordre pour moi, je m’approchais de ce beau membre offert afin de m’en délecter. Mais voilà que notre homme pivote, tendant son male attribut de façon claire et précise vers le visage de mon époux ! Et de rajouter, si parfois, l’évidence manquait encore :

– Pas toi ! Lui !

Je me révoltais intérieurement quelques instants de cette incongruité burlesque ! Nous étions venus ici participer à un jeu de domination, et non pas pour que mon mari joue aux pédés ! Et puis, je repensais à cette discussion sur les pratiques non souhaitées ! La fellation masculine n’y avait pas été abordée, nous n’y avions même pas pensé ! Ces salauds nous avaient piégés ! Les salauds ! Mais il allait se passer quelque chose, Eric n’allait pas accepter ça ! Cela me paraissait impensable ! Il nous suffisait de stopper toute cette comédie et de finir la nuit chez nous. Un regard vers Eric, c’est lui qui est concerné, c’est lui qui à coup sûr va réagir ! Et qu’est-ce qu’il fait mon Eric ? Non, mais je rêve ou quoi ? Il se prend pour le corbeau de la fable et « ouvre un large bec », puis il saisit la queue de Christophe à sa base entre deux doigts et sans aucun petit geste d’approche, la loge dans sa bouche ! J’ai beau être à genoux, me voici sur le cul ! Je ne suis ni choquée, ni outrée, et je suis surprise de ne pas l’être ! Non à la limite, je suis au spectacle, vous savez cette impression quand vous êtes au cirque, parce que vous y avez été pour faire plaisir au petit-neveu, et qu’on vous annonce un numéro qui ne vous plaira pas mais qui est tellement insolite, tellement imprévu que vous ne vous rassasiez pas de la scène.

Je jette un coup d’œil sur la bite de mon mari, il bande. Ça a quelque chose de frustrant tout cela, je voudrais bien faire quelque chose ! Deux belles queues bien tendues, et moi je reste là comme une conne ! Et Eric qui s’applique ! Quelqu’un lui a appris à faire ça ? . Il ne me dit pas tout ce cochon ! Remarquez, je ne lui dis pas tout non plus… mais quand même…

– T’as vu ! Regarde-moi ces deux pédés ! Intervient Isabelle, toujours sa cravache à la main.

Je l’avais oublié celle-là, c’est maintenant la dernière à rester habillée. Je ne réponds pas. Qu’est-ce que vous voudriez que je dise ? Elle en remet une louchée :

– Ça te plait de voir ton mari sucer une bite ?

Je m’entends dire  » Oui  »

– Et tu mouilles ?
– Oui !
– Oui qui ? T’es vraiment pas très obéissante !

J’allais dire  » Oui Isabelle !  » Mais voilà que comme tout à l’heure, aux toilettes du restaurant, elle me saisit le bout des seins et me les tortille. Elle les pince carrément de façon non progressive !

– Aie !
– Aie qui ?

Aie qui ! N’importe quoi ? Elle pète les plombs Isabelle ! Elle me fait mal, mais j’aime ça, mon entre-cuisses se mouille inexorablement !

– C’est bon Isabelle ! Continue !

Isabelle cesse sa pression et jette un coup d’œil aux hommes. C’est impressionnant, Eric fait aller et venir la bite de Christophe entre ses lèvres. Ce dernier est aux anges, la tête vers le ciel, les yeux fermés partis vers on ne sait quel fantasme secret.

– Stop ! dit-elle à Eric !

Eric est confus, il évite de croiser mon regard. Quant à Christophe, manifestement il ne comprend plus. Ces messieurs dames sont maintenant en désaccord sur la suite des événements. On aura tout vu ! Ah ça pour être loin d’histoire d’O, on en est assez loin !

– Je suis sûre que tu regrettes qu’ils se soient arrêtés ? Me demande Isabelle.

Je ne sais pas trop quoi répondre.

– Tu réponds quand je te cause, petite garce ?

Je ne réponds toujours pas, je ne trouve pas les mots.

– Tu réponds ou je t’en fous une !
– Chiche !
– Clack ! Clack ! Clack ! Clack !

Quatre d’un coup ! Comme c’est un jeu et rien qu’un jeu, la gifle n’a rien de dégradante ni d’humiliante ! (un peu quand même). J’ai envie de jouer le jeu à fond, de lui montrer que je suis une bonne joueuse !

– Merci Isabelle !
– De rien ! Me dit-elle en me crachant plusieurs fois au visage !

Mon dieu qu’elle humiliation de me faire cracher dessus ! On ne me l’avait jamais fait ! Et ça me fait mouiller, je n’en reviens pas !

– Merci Isabelle.
– Alors tu réponds maintenant ?
– Non !

Et c’est sans doute la deuxième grosse surprise de la soirée. Dans le genre on ne se connaît pas soi-même, parce qu’à ce moment-là je souhaitais vraiment qu’elle me gifle et qu’elle me crache encore dessus ! Faut-il expliquer ? Je n’en sais rien, mais j’en serais bien incapable !

– A mon avis tu veux encore des baffes ?
– Oui !
– Oui qui ?

Je ne réponds pas ! Elle éclate de rire !

9mb004bNon, non, ça ne marche pas ! C’est moi qui mène la barque ! Mais attend, je vais te gâter !

Elle s’en va fureter dans son grand sac en plastique, et en sort deux pinces à linges, des grosses en plastique transparent, deux fois plus grosses que les ordinaires. Il doit s’agir en fait de gadgets de bureau destinés à rassembler tout le courrier en retard. L’une est pour mon téton droit !

– Aie !

L’autre pour mon téton gauche !

– Aie !

Elle attend quelques instants que mes seins s’habituent à la pression des pinces. C’est vrai que ça serre fort, mais bon, on s’habitue et j’adore cette sensation.

– Et maintenant je suis sûre que tu vas me répondre !

Bien sûr que je vais lui répondre, mais qu’elle me force donc à le faire, puisque c’est ça le jeu !

– Alors ?

Je suis muette comme une truite ! Elle envoie une pichenette dans chacune des pinces, me provoquant une onde de douleur. Mais elle se fout le doigt dans l’œil, une douleur comme ça, cela aurait plutôt tendance à me faire mouiller. Encore deux ou trois pichenettes, puis elle change de tactique, prend chaque pince par l’une de leur extrémité et commence à tirer vers elle, à tirer… à tirer, je retiens mon souffle, pour l’instant c’est supportable, ça ne va pas le rester bien longtemps ! Elle tire encore, je m’apprête à lui dire que je vais répondre, mais j’essaie de résister encore, quand soudain :

– Clac !

La pince se dégage de mon sein ! Je hurle !

– Abrutie !

Ça m’a échappé ! Je reçois deux baffes ! Ça a dû lui échapper aussi à Isabelle. Elle a l’intelligence de se rendre compte à ce moment que le jeu à un peu dérapé.

– Oh ! Excuse-moi ! Me dit-elle penaude !
– Non, c’est moi !
– T’es super, viens m’embrasser !

On s’embrasse goulûment pendant un petit moment ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas embrassé une femme du moins de cette façon ! Je me régale ! On avait un instant oublié les hommes, on les regarde. Eric est toujours à genoux, Christophe est debout, toujours avec son tee-shirt et nous regarde. Ils bandent un peu mou tous les deux à présent.

– Alors ça t’a excité de voir ton homme sucer une queue ?

Est-ce parce que posé comme ça c’est plus facile, toujours est-il que je m’entends crier « OUI » ! Mais je ne comprends pas pourquoi Eric fuit toujours mon regard !

– Tu ne savais pas que ton homme était pédé ?
– Il n’est pas pédé !
– Ils le sont tous !

Je ne relevais pas, lui laissant la responsabilité de cette affirmation que je ne partage absolument pas !

– Ce serait marrant s’ils allaient encore plus loin ? Me lance-t-elle.

Et là je ne réponds pas, je ne réponds pas OUI, mais je ne réponds pas NON, non plus ! Où est-ce que l’on est en train de s’embarquer ?

– Suce-le encore un peu, juste pour qu’il bande comme il faut ! Demande-t-elle à Eric qui reprend sa fellation !

– Qu’est-ce qu’il aime ça sucer des bites, ton mec !

Elle se répète, la nana, elle se répète !

– Tu sais ce que tu vas faire maintenant ?

Ben non, je ne sais pas !

– Non !
– C’est toi qui vas aller demander à ton mari de se mettre bien en position afin que Christophe puisse bien l’enculer !
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne peux pas faire ça !
– On arrête tout alors ?

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, je me tourne vers Eric qui enfin croise mon regard ! Il m’implore presque :

– Fais ce que te dit Fabienne, on est là pour essayer des trucs, non ?

La situation devient dingue, je me rends compte que mes réticences n’étaient pas en moi, mais pour lui ! Et voilà qu’il se déclare volontaire pour tenter l’expérience. Soit ! Ah ! Il est volontaire ! Et c’est moi qui passe maintenant pour une mijaurée. ? Alors je viens devant lui, je souffle un coup et très posément je lui dis :

– Tu vas te foutre à quatre pattes, tu vas bien relever ton cul, et tu vas bien te faire enculer comme une salope par la bonne bite de Christophe !

Du coup, voilà mon homme qui à ces douces paroles se remet à bander, et se met en position ! J’en remets une dose :

– Tu as aimé cela, lui sucer la queue, hein, gros pédé ! Et maintenant tu vas l’avoir bien profond dans le cul !

J’ai quand même la sensation de délirer un peu ! Christophe se revêt le zizi d’un préservatif, se positionne derrière Eric, lui tripote les fesses, humecte un tout petit peu son trou du cul avec la langue, puis dispose son membre raidi à l’entrée. Il force, ça passe un peu, mais ça ripe, il force encore, ça passe plus loin, il force encore, c’est passé. Et aussitôt c’est les allers et retours qui commencent. Eric geint, sans qu’on puisse bien savoir si c’est de douleur ou de plaisir. Il s’est couché le visage sur le sol entre ses bras, il se mord les mains, je ne vois que ces cheveux, je suis inquiète ! Les râles changent de ton, ce sont maintenant clairement des expressions de plaisir ! Je mouille ! Je mouille trop ! Rien ne se passe comme prévu, mais je mouille, je mouille !

Christophe est au bord de la jouissance, il ralentit son pistonnage, se dégage lentement. Il ne souhaite donc pas jouir comme ça ! Il retire brusquement la capote et contourne Eric. J’ai compris, il veut éjaculer dans sa bouche ! Mais non, l’excitation est trop forte, ça part avant, il recueille alors toute sa main ! Je rigole ce doit être nerveux ! Mais ça ne déstabilise pas notre hôte qui se pointe devant Eric et qui lui ordonne de lui lécher les mains. Ça ne devrait pas gêner mon homme ! Combien de fois s’est-il « amusé » à m’embrasser après que je lui ai fait une fellation en gardant du sperme dans ma bouche ?

– J’ai un peu soif, viens boire un verre avec moi ! Lui propose Christophe et les deux hommes quittent la pièce

– Viens là, toi ! M’ordonne Isabelle.

Je m’approche.

– Tu veux continuer à jouer ?
– Oui, Isabelle !
– Alors tu vas me déshabiller, calmement, méthodiquement, sans aucune précipitation.

Je souris, ça me plait bien.

– Et quand ce sera fini, tu vas t’abreuver de mes liqueurs intimes !

Voici qu’elle se met à parler comme dans les mauvais bouquins pornos à présent, mais qu’importe le style, la promesse est là, déjà excitante ! Elle lève un pied et me le tend. J’ai peur un moment qu’elle ne me fasse lécher ses talons, je sais que cela se fait, qu’il y a des amateurs, mais très peu pour moi. Non il faut juste l’enlever, l’autre aussi bien sûr.

– La jupe !

Je passe derrière elle, déboutonne les trois boutons de sa jupe de tweed, la descend, je suis surprise, je m’attendais à quelques fantaisies, peut-être pas le porte-jarretelles, mais au moins des Dim ‘up ! Non un collant, un affreux collant couleur chair, commun, sans aucun érotisme, malgré tout il y a en dessous une ravissante petite culotte rose foncé !

– Le collant !

Je m’attendais au chemisier, se sera donc pour le tour d’après, me voici donc en train de dérouler ce machin, je le fais par l’arrière, dévoilant la chair de ses fesses que ne cache pas son slip, une envie irrésistible de lui toucher me tenaille, alors je le fais, de l’extérieur des doigts, profitant de la manipulation, je dois d’ailleurs trop insister, parce qu’elle me rappelle à l’ordre :

– Je ne t’ai pas dit de me tripoter !

L’envie est trop forte, pas seulement de toucher, mais d’embrasser de lécher, de savourer !

– S’il te plait !
– Non !

Je suis dépitée, mais sa promesse me revient à l’esprit, autant me montrer raisonnable. Le collant est enlevé, je mouille de nouveau, je vais faire une crise avant peu, si on me ferme encore les vannes de mon plaisir.

– Le chemisier !

Bien sûr ça devient intéressant, mais comment je vais être après ce numéro, je suis dans un état second, je déboutonne tout cela, les seins emprisonnés dans le soutien-gorge assortis à la culotte, (c’est presque une surprise !) ne sont pas très gros, mais ils existent et sont tout à fait « pelotables », du moins si on me permet de le faire !

– Le soutif !

Et voilà, je défais l’agrafe, c’est sans doute la première fois que je défais un soutien-gorge qui n’est pas le mien, j’ai eu quelques aventures féminines, mais ces dames savaient enlever ça toutes seules, je baisse les bretelles délicatement !

– Reste derrière !

Elle est délicieuse, ma maîtresse qui ne veut même pas qu’on l’appelle maîtresse, certes, elle n’a pas un physique à poser pour des magazines, mais elle est craquante, ces épaules, ce dos, j’attends. Ou bien elle va me montrer ses seins ou bien il va falloir que je retire sa culotte.

Ce sera la culotte !

Des petites fesses, peu joufflus, je m’y attendais, des fesses dont le charme est d’abord dans leur faculté d’ouverture ! (Où ais-je été cherché cette image ?)

Sans mot dire, elle se met à présent à quatre pattes, j’en profite pour lorgner sur sa poitrine pendant le mouvement, mais ma vision reste trop furtive.

La voici qui écarte ses jambes et donc du même coup ses fesses ! Vision sublime de sa petite chatte parsemée de poils blonds et juste au-dessus son petit œillet tout rose !

– Lèche !

Je me positionne derrière elle, je place enfin mes mains sur ces fesses, ce n’est pas indispensable, mais pratique, elle ne proteste pas, j’approche mon visage de sa chatte, l’odeur est un peu forte, ce qui est normal vu l’heure, mais cet aspect des choses ne me déplait pas. Ma langue balaie une première fois sa chatte, elle est trempée.

– Pas la chatte, le cul !

O.K. Je l’ai déjà fait dans les chiottes du restau, et ça ne m’a pas gêné plus que ça ! Le goût de son trou du cul est légèrement âcre. Malgré tout, l’espace d’un dixième de seconde je pense à renoncer, mais je sais que je vais m’habituer, j’humecte tout ça bien comme il faut, faisant tournoyer ma langue à la sortie de ce petit trou, je prends l’initiative de lui écarter plus les fesses des mains, elle se laisse faire, fait jouer les muscles de son anus pour l’entrouvrir, ma langue y pénètre, je l’encule avec ma langue, Elle pousse des petits cris de plaisirs, ma caresse lui plait et je suis fière d’être à la hauteur.

– Il te plait le gout de mon cul ?
– Oui, Isabelle !
– Il sent bien la merde ?
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne sais plus !
– Ma pauvre bibiche ! Ecoute moi bien, tu vas lécher ton doigt, non celui-là, et tu vas me le mettre dans le cul.

Je ne suis pas trop rassurée, mais je m’exécute.

– Fais le bouger, fais-le tourner ! J’adore ça qu’on me doigte le trou du cul.

Quand elle m’ordonne de le retirer, mon doigt est maculé de matière.

– Tu sais ce que je vais te demander ?
– Je ne sais pas si je pourrais !
– Donne juste un petit coup de langue, un tout petit ! Essaie, je sais que tu en as envie.
– On avait dit…
– Je sais ce qu’on avait dit, mais c’est surtout ton mari qui ne voulait pas, je te demande d’essayer, je n’insisterai pas.

Moment d’hésitation ! Isabelle me sourit ! Je ne vous dis pas le sourire, elle m’encourage du regard ! Je le fais. Pas de quoi paniquer. J’ai conscience d’avoir franchi un pas, je viens de lécher de la merde, et je recommencerais volontiers.

– Mieux maintenant !

J’entre l’extrémité du doigt dans ma bouche, je lèche, je suis en train de réaliser l’un de mes fantasmes les plus inavouables. Je lèche tout, je nettoie tout ! Je suis complètement folle.

Isabelle me prend par la main, m’entraîne !

– Viens là, sur la bâche !

Pourquoi sur la bâche ! Mais je ne tarde pas à comprendre, elle me fait allonger de tout mon long, elle se place au-dessus de moi debout, je peux enfin contempler convenablement ses seins, petits, mais charmants et terminés par de gros bourgeons tout roses. Les premières gouttes d’urine tiède tombent sur mon ventre. Très lentement elle avance en direction de mon visage. Si elle croit m’impressionner, elle se fout le doigt dans l’œil car j’adore ce genre de jeux, elle avance, elle avance. Qu’est-ce qu’elle a pu boire pour pisser autant ? J’en reçois partout. Sur le nombril (c’est marrant d’ailleurs) ça fait une petite marre, c’est touchant, c’est ravissant ! J’en reçois sur les seins, sur le cou et bien sûr sur le visage, il faut bien que je ferme les yeux, de l’acide urique dans l’œil ce n’est pas terrible, mais je ferme aussi la bouche, et là c’est par jeu, j’espère simplement qu’elle n’a pas pris une de ces saloperies qui donnent un goût abominable à l’urine ! J’attends l’ordre !

– Tu comptes rester longtemps la bouche fermée ?

Je ne réponds pas, je suis très joueuse. Elle se baisse et me gifle les seins.

– Allez avale !

J’ouvre la bouche, il ne reste plus grand chose, une bonne goulée, je m’en délecte !

– Merci, Isabelle c’était délicieux !
– Mais ce n’est pas fini !

Je la vois pousser ! Elle ne va tout de même pas… Mais je ne sais quel diablotin m’empêche de protester, alors Isabelle me chie sur la poitrine, deux gros boudins y dégringolent, je ferme les yeux, je les ouvre, je ne sais plus où j’en suis. Je mouille comme une éponge. Isabelle détache un bout d’étron, l’approche de son visage, le lèche. Elle est folle… Et voilà qu’elle me le tend. Je n’ai même pas hésité, ma langue caresse sa merde et je suis en train d’aimer ça.

– On arrête ! Suppliais-je sans grande conviction.
– Hum ! Tu sais que t’es craquante toi ?

Et ce disant, elle s’affale sur moi et m’embrasse goulûment sur ma bouche non rincée de ses secrétions osées, puis telle une anguille elle se retourne, m’offre sa chatte tandis que la sienne me tombe sur le museau. Je lèche, je suce. Elle lèche, elle suce. On est prises toutes les deux d’une enivrante frénésie sexuelle ! Je lèche, elle mouille, nous mouillons ensemble, et puis soudain c’est l’explosion ! Je pars, elle me suit, elle se détend comme un diable qui sort d’une boite à surprise, se remet sur moi, mais dans le même sens et nous nous embrassons, longtemps, passionnément ! On se relève pantelantes, nos corps sont trempés de sueur, d’urine, de merde.

Je réalise alors qu’Eric n’a pas assisté à notre petit jeu scato. J’ai compris alors que ce qu’avait fait Isabelle était prémédité, elle avait dû deviner que l’expérience me tenterait, mais sachant les réticences de mon homme et ne voulant pas prendre le risque de clasher la séance, Christophe l’avait diplomatiquement emmené boire un coup en cuisine.

On se douche en vitesse, les hommes sont revenus… le chien aussi ! Je l’avais oublié celui-ci..

– Regarde, je vais te montrer quelque chose, ! Me dit Isabelle qui passant sa main sous le flanc du chien, entreprend de le branler. Sa bite rougeâtre ne tarde pas à émerger de son fourreau. Isabelle ramène l’organe entre ses pattes de derrière et tandis que Christophe l’immobilise, elle l’englouti dans sa bouche.

– Hum, c’est trop bon ! Viens essayer !

Je ne réponds pas je suis tétanisée, partagée entre ce spectacle contre-nature et l’envie insidieuse de franchir un tabou.

– Eric, dit à ta pute de venir sucer le chien !
– Suce le chien, Fabienne !

Le salaud ! Maintenant je ne peux plus me défiler, ou du moins il vient de me fournir le prétexte de ne pas me défiler.

Je ferme les yeux, c’est gluant, mais ce n’est pas mauvais, avec Isabelle on se repasse la bite, ça a duré quelques minutes, puis le chien profitant du fait que Christophe ne le retenait plus, s’en est allé voir ailleurs.

Et après cette petite réjouissance, on nous a attaché sur les croix.

Retour au présent.

Du bruit dans le couloir, ils reviennent enfin. Christophe a revêtu une robe de chambre, mais Isabelle est restée nue.

– Ça va ?
– Un peu crevé, mais ça va !
– On va peut-être pas continuer, on a fait pas mal de trucs…
– Comme vous voulez !
– Allez, on vous détache, on peut vous faire un café, ou alors si vous voulez vous reposer, on vous prête un lit.

Je me tourne vers Eric, il a l’air tout penaud. Je réalise alors qu’il n’a pas joui, il doit avoir les couilles douloureuses. Et puisque ces braves gens semblent l’avoir carrément oublié, je m’empare de son membre, le masturbe un petit peu, il se laisse faire, puis sans m’occuper des autres, je me baisse pour le prendre en bouche. J’aurais pu le faire jouir comme ça. Trop de plaisir contenu ne demandait qu’à éclater. Mais non, quelque part j’avais envie de prouver à nos amis d’un soir que les plus extrêmes galipettes n’empêchaient pas l’amour, alors je me suis couché sur le sol, dans la froideur de la bâche en plastique, j’ai relevé mes jambes au ciel afin de dégager mon anus, puis souriant à Eric, je lui ai dit simplement :

– Maintenant encule-moi vite !

Nos hôtes se sont alors retirés sur la pointe des pieds.

Mars 2001
Première publication sur Vassilia, le 30/03/2001 en version expurgée puis en juillet, puis en 2005 en version intégrale
© Vassilia et Helene Sevigsky 2001/2005

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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