Helena Sevigsky

Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 13:40

Un petit coup de vent malicieux

 2 - Cynthia reçoit

par Helena

 

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Bonjour, c'est à nouveau Sophie ! Cet épisode étant la suite " naturelle " de l'épisode précédent, il est donc conseillé de lire ce dernier avant celui-ci. Un bref résumé néanmoins pour les " pressés " :

A la plage avec mon mari, j'ai soudain un coup de foudre pour une femme magnifique. Et voilà qu'elle m'invite chez elle. Je dois employer des arguments ultimes pour convaincre mon ours de mari de m'y accompagner !

 

C'est parti !

 

Mais c'est qu'il est revenu à la charge, le Tony ! Je crois qu'il aurait fait n'importe quoi pour ne pas y aller. Lui qu'il faut traîner dans les restaurants, le voilà qui était prêt à m'en payer un somptueux avec musique russe, balalaïkas et saumon de la Volga ! Ou alors une croisière nocturne avec champagne à bord. Ou même…le comble :

 

- Je te paie un super bijou, un machin dont tu as toujours rêvé ! Mais fais-moi plaisir, on ne va pas à cette soirée !

- Non mais tu as vu un peu la nana, on ne sait jamais, ça peut tourner en partouse ?

- C'est ça et tu vas te faire prendre par l'autre crapaud ?

- Le crapaud, j'en sais rien ! Mais sa grenouille, je ne dirais pas non !

- Ça n'a pas de sens !

- Si !

- Et tu crois que ça me plait de te voir prendre par un autre mec ?

- Ce n'est pas le but de l'opération mais si ça se produit, tu pourras faire des choses avec Cynthia et je t'assure que je ne te le rapprocherais pas !

- Et patati, et patata…

 

Je me fâchais, lui expliquant qu'il m'avait déjà donné son accord, qu'on ne revenait pas sur une décision, qu'une fois dans sa vie, il pouvait bien sortir avec moi sans ronchonner et qui plus est que c'était un cas de divorce (je bluffais bien sûr !). Il fallut bien qu'il cède !

 

Quand même cette longue discussion m'avait épuisé ! J'avais la réelle conviction d'agir en la circonstance par pur individualisme ! Cette occasion si je n'en profitais pas, n'était sans doute pas près de se reproduire surtout avec une nana pareille ! Il me semblait que rien au monde ne pourrait m'empêcher d'y aller.

 

C'est les vacances, on reste décontracté même si on est invité chez des rupins. Mais je me voulais belle. Je me mis en frais et achetais une petite robe jaune très sexy qui fit évidemment râler Tony.

 

- Tu ne vas pas sortir avec ce truc ?

- Si !

- Vivement demain soir que tu redeviennes normale !

 

Il se tut, en principe il ne râle jamais bien longtemps

 

Et puis quoi emmener ? On ne débarque pas chez les gens les mains vides. Des fleurs mais ils allaient bientôt partir. Une énorme bavaroise trônant fièrement à la vitrine d'un pâtissier ferait donc l'affaire.

 

L'accueil est chaleureux, très chaleureux même, à la limite je ne trouve pas ça très naturel ! Cynthia est simplement vêtue d'un petit tee-shirt rose pâle à travers lequel pointent ses tétons déjà dressés et d'une petite culotte noire Voici une tenue qui met en valeur ses longues jambes bronzées.

 

On se présente, le mari de Cynthia s'appelle Pierre.

 

- Asseyez-vous, je vais préparer l'apéritif propose la maîtresse des lieux, puis elle se tourne ingénument vers son mari :

- Il arrive à quelle heure le traiteur ?

- Il ne livre pas, faut que j'aille les chercher, il va d'ailleurs être temps que j'y aille, c'est pas pratique à ramener ce truc-là, faudrait que quelqu'un m'aide ?

 

C'est alors qu'il se tourne vers Tony

 

- Tu viens avec moi, on va laisser les femmes papoter ensemble !

 

La tête du Tony ! Mais je ne vois pas comment il pourrait refuser. Et voilà nos deux mâles de partis !

 

- On va attendre qu'ils reviennent pour l'apéro, à moins que tu ais envie de quelque chose tout de suite !

 

Les yeux de chatte de la Cynthia !

 

- Non, sauf si tu prends quelque chose, alors je t'accompagne !

- Tiens c'est une excellente idée, tu sais ce que j'ai envie de prendre ?

- Euh ! Non !

- Une douche !

 

J'en ai pris une il y a une heure, mais je ne vais pas lui dire :

 

- D'accord ?

- Pas de problèmes !

- Alors ! A poil !

 

Je me demandais d'ailleurs pourquoi, elle avait besoin du prétexte de la douche, puisque tout était explicite, mais bon, je suis invitée, je sais me tenir. Cynthia enlève ses vêtements en un tour de main, elle retire son tee-shirt face à moi, mais se tourne pour enlever sa culotte, étrange réflexe de pudeur inconsciente que je trouve incongru. Je me déshabille à mon tour, c'était bien la peine de me mettre en frais avec ma petite robe sexy qu'elle n'aura vu que 2 minutes sans qu'elle la remarque spécialement !

 

Je la suis dans la salle de bain, elle est nue devant moi, je me surprends, (on est bizarre, dès fois) à être presque plus attiré par son dos que par ses fesses. Je lui trouve le cul triste, il n'a pas ce côté joufflu, bon vivant, effronté que j'aime bien, on ne peut pas tout avoir !

 

Ca y est ! Nous sommes dans le carré à douche, elle me fait face, elle a le sexe épilé, je l'aurais parié ! Je ne sais pas pourquoi, mais il faut que je touche, c'est plus fort que moi, et je lui fais une chaste caresse sur le pubis du bout des doigts

 

- C'est mignon ! C'est doux !

- T'as vu ça ? Rasé de près, je me suis passé un coup de rasoir il y a une demi-heure ! Je l'ai regretté après !

- Regretté pourquoi ?

- J'aurais aimé que tu me rase, ça m'aurait excité ! Mais l'idée m'est venue trop tard ! Et toi ça t'aurait excité ?

 

Bien embêtée, je n'ai jamais fantasmé sur le rasage de minou ! Et à priori ça ne me dit trop rien !

 

- Je ne sais pas, j'ai jamais fait ça !

- Toute une éducation à refaire ! Plaisante-t-elle.

 

Et puis l'idée lui vient comme ça !

 

- Et toi, tu ne voudrais pas que je rase ?

 

Je ne vais pas lui dire que ce n'est pas mon truc, d'autant plus que ça ne me dérange pas, si elle veut me raser, qu'elle me rase, c'est vraiment pas un problème !

 

- On va le faire après, répondit-elle, pour l'instant on va se mouiller un petit peu, ça nous fera du bien.

 

Et joignant le geste à la parole elle se saisit de la douchette et commence à m'asperger !

 

- C'est trop froid ?

- Ca va !

 

C'est juste un peu froid, Cynthia se douche à son tour, ses tétons s'érigent instantanément sous l'effet de la différence thermique. Que c'est mignon ! Que c'est excitant ! Je suis de celles qui trouvent qu'un corps mouillé est autrement plus excitant qu'un corps sec. Ce téton m'attire trop, dans quelques secondes il va se recouvrir de mousse. J'ai des goûts, certes, forts éclectiques, mais celui de la savonnette ne m'émoustille vraiment pas. J'espère simplement qu'elle ne va pas me jeter pour ce que vais oser lui faire ? Et puis, zut et flûte ! Qu'est-ce que j'ai à me sentir sans cesse en état d'infériorité face à cette nana ? Ce n'est pas parce qu'elle a plus de fric que moi et qu'elle est mieux foutue que… Et au diable les réflexions, je me penche, je ne lui demande rien et je lui suce le téton. Mon dieu quelle sensation ! Quel plaisir de faire ça ! Quelle impression de trouble étrange ! J'en ai la chair de poule et cette fois la fraîcheur de l'eau n'y est pour rien. Parce qu'en plus de l'excitation du geste, du franchissement de l'interdit et de tout ce que vous voudrez, il vient de se passer une chose qui me bouleverse.

 

Cynthia loin de me repousser accepte mon geste comme une offrande et alors que je ne pensais pas m'attarder à cette taquinerie, elle en redemande, me collant contre elle, fermant les yeux en pensant à je ne sais quoi. Je passe d'un téton à l'autre, j'ose une main sur son sexe. Mais soudain elle se reprend, me repousse doucement le visage et me sourit bizarrement. J'ai véritablement l'impression à ce moment-là, qu'elle se sent coupable de s'être abandonnée, ne serait-ce que l'espace d'un moment. Elle est là, son visage devant moi. Envie de l'embrasser, mais j'ai pris assez d'initiatives ! A son tour maintenant. Me contenter de lui faire comprendre. Ce ne devrait pas être trop difficile. Un regard. Mon regard. Son regard. Ma bouche qui s'entrouvre, qui laisse passer un petit bout de langue, qui s'entrouvre encore plus. Message reçu ! La voici qui me roule un patin d'enfer ! Whaouh ! Il y a combien de temps que je n'avais pas été excitée de la sorte ? Il faut voir comment elle fait ça ! Une vraie pro du jeu de langue ! Je mouille ! Je mouille ! Par contre je me demande ce qu'elle peut bien me trouver pour me faire des choses pareilles ? Ses mains ne restent pas inactives, elles me caressent partout les fesses, les seins, la chatte, les cuisses. Elle va me rendre folle. Elle a maintenant ses deux mains sur mes bouts de seins, elle les agace, les pince très légèrement, puis un peu plus fort, puis beaucoup plus fort, elle les serre, les tourne…

 

- Aie ! Tu me fais mal

- Excuse-moi ma chérie ! Je ne voulais pas te faire bobo !

 

Voilà qu'elle s'excuse la bourgeoise, maintenant ! On aura tout vu !

 

- Continue !

 

Elle continue, mais moins fort !

 

- Plus fort !

- Tu vois, tu t'habitue, tu me le dis si je te fais mal !

 

Prévenante avec ça !

 

- Encore plus fort ?

- Aie ! Non t'arrête pas ! Continue comme ça ?

- Tu aimes ça avoir un petit peu mal !

- Oui ! Fais mois mal !

 

Mais je suis conne, ou quoi ? Je me rends compte que je suis en train tout simplement de me soumettre. Et l'autre qui ne se le fait pas dire deux fois qui laisse tomber toute prévenance et toute précaution. Elle me les serre de toutes ses forces, les tirebouchonne carrément.

 

- Tu me dis d'arrêter ! D'accord ?

- Encore ! C'est bon ! Aïe ! Non, n'arrête pas, encore, encore, oh que c'est bon !

- T'es maso des seins, on dirait ! Seulement des seins ?

- Oui, enfin non !

- Ben c'est oui ou c'est non ? T'aimes qu'on te domine ?

- Non ! Enfin, c'est pas trop mon truc…

- Et les fessées, t'aimes bien ?

- Si c'est pas trop fort !

- Tu en voudrais une, là, maintenant ?

- Oui !

- Demande-le-moi alors !

- Donne-moi une fessée !

- Mieux que ça !

 

Mais qu'est-ce qu'elle veut ? Dans quel piège veut-elle me faire tomber ? Je tergiverse.

 

- Tu me la donneras tout à l'heure, continue à me pincer.

- Tu ne veux pas que je te domine un peu, juste un petit peu ?

 

Encore une fois, je préfère ne pas répondre et je louvoie.

 

- C'est ton truc, à toi de dominer ?

- Juste un peu, mais rassure-toi, ça ne va pas bien loin, je n'ai pas de panoplie en cuir noir, ni de cravache ! Alors tu veux qu'on essaie d'y jouer ?

- Oui !

 

J'ai dit " oui ", je suis dingue, bien sûr je suis libre de mes mouvements, il n'y a rien d'irrémédiable… quoique s'il elle…

 

- Je ne veux pas que tu m'attache, d'accord ?

- T'inquiètes pas, on va rester dans le soft ! Mets-toi donc à genoux !

 

Je le fais ! Je suis dans ses griffes ! Et en plus ça m'excite !

 

- Renifle ma chatte ?

 

Si c'est ça sa domination, ça devrait se passer sans problème, j'approche mon visage de son sexe, et je lui fais un petit bisou qui se veut le prélude à des choses bien plus hard

 

- J'ai dit de renifler, pas de lécher !

 

Je me recule.

 

- Tu sais ce qu'on leur fait aux petites filles désobéissantes ?

 

Je crois comprendre.

- La fessée ?

- Tu serais trop contente ! Relève-toi et met toi les mains dans le dos !

 

Je le fais, ça commence à être frustrant son truc.

-

  J'ai bien envie de te gifler !

- N'importe quoi !

- C'est un jeu Sophie ! Juste un jeu !

- Alors vas-y !

 

Elle m'en retourne deux, c'est vrai que ça ressemble à des gifles de cinéma, juste ce qu'il faut pour ça claque, mais ce n'est quand même pas du " semblant " Et puis un éclair me traverse l'esprit.

 

- Ne me fais pas ça devant mon mari !

- Mais, tu n'as pas fini d'avoir la trouille ! Je ne te veux aucun mal ! Allez va t'asseoir sur la cuvette des chiottes, je vais te raser les poils de la chatte.

 

Elle fit couler de l'eau chaude sur un gant de toilette, puis me l'appliqua sur le pubis. L'eau était légèrement trop chaude, supportable sans problème pour sa main, mais limite pour l'endroit où elle l'appliquait.

 

- C'est un peu trop chaud !

- Si ce n'est qu'un peu, ça devrait aller !

- C'est juste quand même !

- T'inquiète pas ! Me répondit-elle simplement tout en continuant à mouiller, plus ça sera mouillé, moins tu seras irritée.

 

Elle aspergea ensuite mon pubis de mousse, puis commença à raser. Elle fit un premier essuyage pour voir ce qui restait. Il en restait un petit peu. J'eus donc droit à un second gant chaud, une deuxième application de mousse et un deuxième rasoir neuf.

 

- Voilà c'est tout lisse maintenant ! Ce qui faudrait maintenant c'est mettre quelque chose de stérile dessus. Voyons, que pourrais-t-on mettre là-dessus ?

 

Elle me regarde avec un air ingénu ! Je ne vois pas pourquoi un simple after-shave masculin ne suffirait pas, mais apparemment elle à une autre idée derrière la tête.

 

- Un petit peu d'urine, voilà qui serait une bonne idée !

 

Dingue ! Elle est dingue ! Je suis chez une dingue !

 

- Tu ne t'es jamais fait pisser dessus ?

 

Je ne vais pas lui dire non, il nous arrive parfois avec Tony de jouer à des jeux uro. C'est vrai que je trouve ça amusant, et même plus, alors pourquoi cette réaction de rejet, parce que c'est une femme qui m'en parle ? Mon raisonnement ne tient pas debout !

 

- Je constate que tu ne dis pas non ! Et de toute façon tu n'as rien à dire, notre petit jeu n'est pas fini !

- Alors vas-y !

 

Cynthia me fait serrer mes cuisses, puis viens me chevaucher, elle se baisse légèrement, puis pisse. Je suis beaucoup plus troublée que je ne veux le laisser paraître. L'urine atterrit sur mon ventre et s'éparpille en un large delta un peu partout, sur mes cuisses et sur mon pubis. Elle l'étale avec ses mains, me masse un petit peu, puis se retire. Mais c'est pour mieux revenir. Elle écarte mes cuisses, s'agenouille devant moi, plonge son visage dans mon intimité et entreprend de me lécher les chairs avec la langue. Mes chairs baignées de son petit pipi ! La position est à vrai dire peu pratique.

 

- Allez viens, on va se mettre sur le canapé !

 

Voilà qui me paraît être une excellente idée. On se dirige vers le living, je suis devant elle et soudain je reçois une grande claque dans le cul.

 

- Je l'avais oublié celui-là ! Il est trop tentant !

 

La certitude d'avoir un plus beau cul que le sien me remonte en mémoire, mais je garde l'information pour moi !

 

- Encore !

 

Elle m'en balance quelques autres, plutôt fortes, mais manifestement elle a envie de jouer à d'autres jeux. Je rougis vite des fesses. J'imagine la tête de Tony quand il va me découvrir avec les fesses toutes rouges et le minou rasé

 

- Euh ! Nos maris ne vont peut-être pas tarder !

- Justement on va les exciter ! Tu sais ce que tu vas faire, tu vas me faire jouir devant eux !

 

L'idée n'était pas pour me déplaire. L'un des fantasmes récurant de Tony était de vouloir me faire raconter ce que j'aurais fait avec une femme. Je n'avais jamais eu l'occasion de le lui faire concrétiser. Là, il aurait du " direct ". Et puis, je lui devais bien cela, à Tony, pour le remercier d'être finalement venu.

 

- Et toi ça ne va pas te bloquer ?

- Non, non !

 

C'est en fait autre chose qui m'embêtait, il était clair qu'en allant chez elle, je savais pertinemment que c'était pour faire dans son intégralité ce que nous n'avions pu qu'esquisser sur la plage. J'étais par contre loin de penser que la soirée commencerait de la sorte, et servirait de prélude à une partouze classique. Or, l'idée de faire l'amour avec Pierre ne me disait trop rien, non pas que le personnage me repoussait, loin de là, mais je n'étais pas attirée, tout simplement ! Mais enfin si c'était le prix à payer, pour la petite séance avec Cynthia, je saurais m'accommoder de la chose. J'en étais là dans mes réflexions quand un bruit de porte se fit entendre.

 

- Continue, on n'a rien entendu ! Me chuchote Cynthia

- Ben, faut pas vous gêner les nanas ! S'esclaffa Pierre en rigolant.

- Regardez-nous, ça va vous exciter, et nous aussi, mais vous regardez, c'est tout ! On ne touche pas !

- Tu as vu j'ai un minou tout neuf ! Lançais-je, complice à Tony

 

Mais ça n'a pas l'air de le tourmenter plus que ça. Les deux hommes se sont assis et regardent incrédules le spectacle de nos corps emmêlés. Je ne les qu'entrevoie, Pierre a sorti sa queue et se la masturbe, en y jetant un bref coup d'œil je me dis qu'après tout porter les lèvres à ce charmant organe ne sera finalement pas une corvée. Quant à Tony, il est extérieurement fort sage.

 

Le corps de Cynthia est un véritable aphrodisiaque. Elle se donne à fond dans ce qu'elle fait. C'est la même femme qui me faisait mouiller mon maillot de bain en jouant à la balle, hier avec moi qui est là, avec le même dynamisme, la même façon de faire jouer les courbes de son corps. Et puis cette peau douce, ce parfum... Son corps est parfait, presque parfait ! Oh ! Elle doit se surveiller, ça doit y aller les régimes, les coupes faim et les menus "weight watcher" le tout entrecoupé de séance de fitness, de remise en forme, de thalasso machin chose, mais elle à l'intelligence de ne pas faire dans l'excès, ses membres n'ont rien de squelettiques, et elle a même un petit ventre. Elle reste tout à fait "pelotable", comme dirait, je ne sais plus qui ! Oh ça pour être pelotable elle l'est et j'y vais, je n'hésite pas, je touche, je caresse, je pelote quoi, je m'enivre de son contact, je sais très bien que je vis une expérience rare, autant la vivre à fond !

 

Nous gesticulons tellement que ce serait vain de tout décrire, elle m'entraîne dans un tourbillon inimaginable, je subis complètement ses désirs, mais quel délice, quel enivrement que de subir les assauts de ses mains, de ses doigts, de ses lèvres, de sa langue. Je dois mouiller comme je l'ai rarement fais, mais ce qui m'émeut au plus profond de moi-même c'est qu'elle n'est pas en reste.

 

A un moment j'ignore ce qu'elle veut faire, mais voici que je m'éjecte du canapé et que je me retrouve par terre les quatre fers en l'air. Tout le monde rigole franchement. Cynthia se lève un instant et m'invite à me coucher sur le dos.

 

- Prête pour le final ?

 

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Je ne réponds pas, je ne veux pas que ce soit le final, je veux que ça dure des heures encore, toute la nuit s'il le faut. Cynthia se met en position de 69 sur moi ! Je me fais la réflexion que dans cette position ses fesses que je trouvais fort quelconques en position debout deviennent, elles aussi magnifiques. Après tout, peut-être l'expression " arrondir les angles ", est-elle venue dans des circonstances analogues, un jour à Lesbos dans les îles grecques ?

 

Ce cul, je lui lèche, je lui renifle, je suis au cœur de son intimité la plus personnelle. Ou pour parler crûment à deux centimètres de son trou du cul. Non plus deux centimètres, zéro centimètres, parce qu'à présent ma langue lui farfouille carrément l'anus. Mon dieu qu'est-ce que je mouille ! Et la Cynthia qui s'acharne sur mon clito. Ça m'embête de partir avant elle, alors à regret je quitte son petit trou pour atteindre de ma langue son clitoris. Et c'est alors le délire ! Nos mouvements se synchronisent, nous ne sommes plus qu'une, nous sommes en symbiose et nous éclatons à l'unisson... D'autres auraient marqué une minute de récupération, pas Cynthia qui se détend comme un diable de sa boite, se retourne, vient sur moi et me tend ses lèvres que j'accueille bien sûr comme vous pouvez l'imaginer.

 

Pierre applaudit avec enthousiasme, lâchant un moment sa bite bandée qu'il n'a cessé de tripoter pendant notre prestation. Tony applaudit aussi mais assez gauchement, émergeant d'un profond trouble ! On le comprend le pauvre biquet.

 

- Pouh ! Ça donne chaud tout cela ! Alors les garçons, ça vous a plu le spectacle ?

- Superbe ! Acquiesça le mari.

- Qu'est-ce que tu fous, Pierre ? Tu ne vas pas te branler tout seul quand même ?

- Mais, ma bite est la disposition de ces messieurs-dames

 

Je la regarde mieux et m'aperçois que l'individu a les testicules complètement épilés. Drôle d'impression ! Mais ce qui est encore plus bizarre c'est cette façon appuyée de parler des " Messieurs-dames " ! J'ai bien entendu " messieurs-dames " ? Cynthia se lève, désigne le canapé aux deux hommes

 

- Bon ! Vous aviez cru que c'était gratuit ? Ben, pas du tout, à votre tour les gars, de nous faire un petit spectacle, installez-vous, on vous matte !

 

La tête de Tony !

 

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Je pensais d'abord que Cynthia serait excitée de voir deux mâles se branler l'un à côté de l'autre, et je me disais " chic cela m'éviteras d'avoir à m'envoyer Pierre ", mais je compris vite mon erreur, il ne s'agissait pas de cela ! Lorsque Pierre mit la main à l'emplacement du sexe de Tony, celui-ci devint blanc, vert, je ne sais plus trop, mais il n'avait plus la bonne couleur.

 

- Euh, c'est pas trop mon truc !

- Justement, laisse toi faire, ce sera encore plus excitant ! rétorque Cynthia

 

C'est ce qui s'appelle avoir réponse à tout. Malgré tout, je trouve ce genre d'attitude particulièrement gonflée. Je n'ai aucune idée des statistiques mais il me semble tout de même que dans 90% des cas, ce genre d'approche est condamné au fiasco (allant du refus poli, jusqu'à la réaction d'humeur) Et voici que Tony abat plutôt gauchement une nouvelle carte.

 

- Je ne suis pas très en forme, je suis désolé, mais je crois que j'aurais besoin d'un petit truc… Si vous aviez une aspirine…

 

Non ! Il ne va pas me faire ça ? Je me sens remontée à bloc ! Je n'ai pas du tout envie qu'il me foute en l'air cette soirée si bien commencée. J'interviens brusquement :

 

- Je crois en effet qu'il a besoin d'une aspirine, et après, il va être en super forme, il va pouvoir vous offrir un super spectacle.

 

Tony ne comprend plus ! Il me regarde avec un air de chien battu. Il a l'air de vouloir me dire : " je lance un appel au secours, et toi tu m'enfonce ! " Je soutiens son regard. Il cherche quelque chose à dire. Vite ! Intervenir ! Eviter qu'il ne dise quelque chose d'irréparable. Qu'il se taise ! Je lui attrape la main, je le tire, je l'entraîne dans la salle de bain. Les deux autres en reste ébahis !

 

- Ne vous inquiétez pas, on revient tout de suite… et en superforme !

 

Le Tony tente de balbutier quelque chose !

-

 Tais-toi, je t'en prie, Tony ! Tais-toi !

 

Puis je le regarde dans les yeux, le plus durement possible :

 

- Ecouté pépère ! Tu m'avais promis d'être sage ! Alors je te le répète une dernière fois, tu ne vas pas me gâcher pas ma soirée, sinon ça va aller vraiment très très mal !

- Je ne …

- Parle doucement s'il te plait !

 

Il chuchote à présent !

 

- Tu ne m'as pas dit qu'il faudrait que je fasse le pédé !

- Tout de suite les grands mots, ça ne te gêne pas pourtant de garder certaines photos sur ton disque dur !

 

Du coup, il bredouille, j'enfonce le clou !

 

- Et la perspective de caresser les nichons de Cynthia, ça ne motive pas ?

- Bon t'as gagné pour ce soir, mais il faudra qu'on en reparle, je ne t'ai jamais vu comme ça ?

- D'accord on en reparlera ! Allez, viens ! Fais-moi un bisou !

 

Tony me fait un petit bisou, je lui demande de m'en faire un mieux que cela, il s'exécute !

 

- C'est bon, passe-toi l'eau sur le visage et on retourne à côté !

 

Tony a manifestement décidé de jouer le jeu, et c'est tout sourire qu'il débarque dans le living

 

- Ca va mieux ? lance Cynthia, goguenarde

- C'était juste un coup de chaud, un peu de flotte, ça va déjà mieux.

- On reprend là, où on en était resté ?

 

Sans rien dire, Tony, se rassied sur le canapé, je le sens tout de même un peu fébrile. Pierre lui remet la main au sexe, celle resté libre tentant de redonner vigueur à son propre membre qui pour l'instant est quelque peu débandé. Cela m'amuse d'observer le regard de Tony qui n'en peut plus de regarder le corps de Cynthia mais qui de temps en temps louche sur la bite de son mari. C'était bien la peine de nous faire toute cette comédie !

 

Pierre tire alors sur le bermuda de mon époux, le slip suit le même chemin. Et voici mon Tony, la bite à l'air en train de se faire branler par un autre homme, et ça m'excite, ça m'excite, je suis comme au spectacle, j'attends la suite ! Et pourquoi comme au spectacle, je SUIS au spectacle ! Je me surprends à me toucher le minou d'une main, l'autre caressant chastement la cuisse de Cynthia. Cette fille à la peau d'une incroyable douceur. Du velouté de chez velouté ! Elle ne me fait rien en retour, ça ne m'étonne qu'à peine, c'est le genre " je fais ce que je veux quand je veux ! ". Bon alors cette suite ? Si seulement Tony pouvait participer un peu plus. Ce que j'aimerais le voir avec une bonne pine dans la bouche. Et pourquoi pas avec une pine dans le cul ! Mais voilà que je mouille, à fantasmer et à essayer d'anticiper les événements.

 

Pour l'instant, on n'en est pas là, Tony se fait toujours branler par le mari de Cynthia, il ne prend aucune initiative, peut-être faut-il le pousser un petit peu, oui c'est ça, poussons-le un petit peu :

 

- Tony ! Branle un peu Pierre, il ne demande que ça ?

- A bon ! Tu... veux ? Demande-t-il à ce dernier ?

 

L'autre à la bonté de ne pas sourire à cette question qui allait de soi et lui répond par un sourire d'invitation. Tony attrape donc la queue de l'homme et la branle à son tour. J'ai du mal à rester tranquille. Si ces messieurs vont plus loin je vais craquer. Mais je veux qu'ils aillent plus loin. Pierre ne tente rien, ce n'est pas Tony qui va le faire ! Et si j'osais ? J'ose !

 

- Suces-le, Tony !

 

Je n'en crois pas mes yeux, l'excitation change décidément beaucoup de choses. Un regard interrogateur de Tony vers Pierre. Ce dernier qui approuve. Et hop ! Voici mon mari en train de faire des bisous sur la bite du compère ! Ce n'est pas vraiment une fellation, mais ça en prend le chemin. J'ai vraiment l'impression qu'il a envie de la sucer, mais il tarde à franchir le pas. Il promène ses lèvres sur la hampe, s'égare un moment sur ses testicules glabres, mais ne s'y attarde pas, il remonte la hampe toujours en se contentant de faire bisous-bisous. Il arrive au gland, il est beau ce gland ! J'espère que je pourrais en profiter tout à l'heure même si ce n'est pas mon principal sujet de préoccupation ! Il l'embrasse.

 

Je jette un très bref coup d'œil vers Cynthia à qui je caresse toujours la cuisse, elle a les yeux écarquillés, les doigts sur ses bouts de seins qu'elle se tortille ! Quelle santé !

 

Tony a progressé dans ses mouvements d'approche et se sert maintenant de sa langue, il lèche cette bite partout, laquelle réagit fort bien en se tenant très droite. Du coup le gland est encore plus beau, lisse, violacée, brillant, arrogant, une merveille ! Comment va faire Tony pour ce priver encore plusieurs secondes d'un appendice aussi mignon, aussi trognon, aussi érotique ? J'ai envie de l'encourager d'un "aller Tony !" Mais je ne tiens pas non plus à être ridicule ! Tony écarte un moment son visage de la pine de son partenaire, mais sans la lâcher, il la regarde, semble se décider à prendre une décision et tout d'un coup plonge la bouche ouverte, gobe le gland, le garde quelques moment en bouche sans aller plus loin, le travaillant probablement de la langue, puis commence la fellation en règle. Je n'en peux plus, je mouille comme une folle. Il me paraît impensable de rester sur ma chaise à ne rien faire. Je regarde à nouveau Cynthia, mais elle semble avoir oublié ma présence. Je ne sais pas quelle initiative prendre ? Alors comme une conne je n'en prends pas. ! Il faut savoir se tenir chez les gens, et je me caresse le minou toute seule comme une grande fille.

 

Au bout de... (Au bout de je ne sais pas combien de temps, difficile de compter dans ses moment-là). Pierre fait signe à Tony d'arrêter. Puis il change de position, Je crois deviner qu'ils vont intervertir les rôles. Mais pas du tout. Pierre se met à quatre pattes et cambre les fesses devant Tony ébahi !

 

- Suce mois le cul !

 

Mais ça ne va pas la tête ! Il en demande de trop ! Faut tout de même pas exagérer ! Ils cherchent l'incident ou quoi ? Toute cette affaire va se terminer en nœud de boudin, mon excitation est partie je ne sais pas où et par réflexe, j'en suis déjà à regarder où j'ai mis mes affaires. Il faudra bien que je les récupère quand nous allons partir en catastrophe dans les secondes qui vont suivre. Je cherche le regard de Tony qui m'adresse un signe que je ne saisis pas bien : Sourire ? Grimace ?

 

Et me voici clouée sur ma chaise ! Je ne comprends plus ! Je suis abasourdie ! Tony après avoir fait quelques chastes bisous sur les fesses du monsieur est en train de lui faire une véritable feuille de rose. A un mètre de moi la langue de mon mari virevolte à l'entrée de la cavité anale d'un mec !

 

Comme dirait le penseur de Rodin "Heureusement que je suis assis(e) !"

 

Mais ce n'est pas tout, j'ai cru un moment qu'il faisait cela par bravade, il en serait bien capable, non pas du tout, il bande comme un cerf de compétition ! Qu'est-ce qu'elle est belle sa bite en cet instant ! Qu'est-ce que je l'aime mon Tony en ce moment, j'en ai presque les larmes aux yeux ! Et puis le bouquet, j'entends la voix de Pierre demander :

 

- Ça t'embêterais de m'enculer ?

 

Cette fois, il demande, la pratique est donc facultative, il va pouvoir refuser et on va passer à autre chose !

 

Mais voici que Tony se revêt le sexe d'un préservatif sortit de je ne sais où ! Ce n'est pas vrai, il va le faire ! Mon Tony, mon nounours qui va sodomiser un mec ! Non, je ne veux pas le croire. Mais si ! Et l'introduction s'est passée fort vite. Il l'encule ! Il le sodomise, il lui fout sa bite dans le cul ! Pincez-moi, je rêve ! Et puis cette pensée farfelue qui me traverse l'esprit "Ce serait encore plus excitant si les rôles étaient inversés" Tony n'en peut plus, je me demande avec inquiétude s'il se rend compte de ce qu'il fait, si après la jouissance il ne va pas nous faire le coup de la repentance ! On va bientôt savoir ! Dans l'état d'excitation où il est, il ne devrait pas tarder à jouir.

 

Et c'est à ce moment-là que j'entends un cri ! Ce n'est pas Tony, non c'est à côté de moi Cynthia qui s'est fait jouir, qui a gueulé comme une damnée et qui est maintenant pantelante sur sa chaise. Elle me sourit ! Chic elle me sourit ! Je souris à mon tour, elle est aux anges la Cynthia ! Et que ma modeste personne et mon nounours de mari contribuent à sa félicité présente me comble d'aise !

 

Un grognement ! C'est justement le nounours qui vient de jouir dans le cul de l'autre zouave. Il se retire, j'appréhende sa réaction. Non ! Ca à l'air d'aller ! Il se rassoit assez épuisé !

 

- Ça donne soif toutes ces conneries !

- Et tu ne voudrais pas qu'on inverse les rôles ? lui demande Pierre

 

Ben voyons ! Je la sentais venir, celle-là !

 

- Tout à l'heure peut-être ? On verra, pour l'instant je boirais bien un petit coup !

 

C'est vrai ça ! Il serait peut-être temps de nous servir l'apéro, ils ne vont pas le faire mourir de soif mon Tony.

 

Cynthia se lève assez mollement de son siège ! Qu'est-ce qu'elle est belle, je ne me lasse pas de la regarder :

 

- On a du champagne, tout le monde en prend ? Sinon, il a du whisky !

 

Non, tout le monde opte pour le champagne, je suis sûr qu'il sera bon et c'est autrement plus désaltérant que le whisky !

 

Cynthia va chercher la bouteille, les coupes ainsi qu'un plateau de machin-bidules pour l'apéro. Je reconnais bien là l'humour alimentaire de certains bourgeois. Le champagne doit être cher, voire très cher, mais pour ce qui est des petits gâteaux, on fait dans le très ordinaire !

 

On lève nos verres !

 

- Aux vacances ! Dira simplement Cynthia.

 

Aucune allusion vaseuse, je n'en reviens pas !

 

- Avec tout ça je n'ai pas joui ! Dira Pierre, se tenant son sexe maintenant à demi débandé !

- Et alors ? C'est ton problème le nargue sa femme.

 

Il se passa alors quelque chose d'inimaginable, Pierre de quelques mouvement de masturbation fit rebander correctement son membre, il lance alors à la cantonade :

 

- Si quelqu'un veut sucer quelque chose de salé avec l'apéritif ?

 

Je me dis c'est le moment d'y aller, et je m'approche de lui afin de mettre cette belle pine dans ma bouche ! Mais Tony m'a devancé ! Non je ne rêve pas, Tony m'a devancé et il est en train sans hésitation cette fois si de tailler une pipe à notre hôte. Je me positionne à côté de mon mari.

 

- Je peux goûter ?

- Vas-y

 

Je gobe à mon tour la bite du mari de Cynthia. Que c'est agréable, c'est vrai que je n'en ai pas sucé des centaines des bites dans ma vie, je manque donc d'éléments de comparaison, mais celle-ci me semble fort correcte. J'avais cru que Tony m'avait cédé la place, non il attend. Mais il m'énerve, je la garde cette bite, qu'est ce qui lui prend ce soir, après avoir joué les vierges effarouchées voilà qu'il fait dans la surenchère. Mais non, il y a peut-être moyen de s'arranger. Alors libérant la pine de ma bouche je lui agace le gland de ma langue légèrement sur le côté, laissant la place à mon mari de faire de même du sien. Sous l'action de cette double caresse, Pierre ne tardera pas à éjaculer, nous projetant sa semence sur nos visages.

 

- BRA-VO ! Scandera Cynthia avec un enthousiasme qui faisait tellement plaisir à voir, que je me jetais dans ses bras.

 

Nous nous étreignons tendrement. On me tape sur l'épaule ! C'est Tony.

 

- Et moi alors ? dit-il hilare.

- Mais non je te ne t'oublie pas mon biquet ! Et je l'étreins à son tour.

- Allez, on se ressert une coupe et après on se met à table ! La soirée n'est pas terminée ! Ce soir Cynthia reçoit !

 

FIN (?)

© Hélèna Sevigsky

helenesevigsky@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 10/03/2001

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 09:04

Un petit coup de vent malicieux

Par Héléna

 

1  Pulsions inavouables

 

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Contrairement à " La Flaque " qui est principalement autobiographique, (merci à ceux qui m'ont dit l'avoir aimé) ce récit est de pure invention. Mais j'ai mis beaucoup de moi-même dans le personnage de Sophie !

 

Hello ! Bonjour c'est Sophie ! (J'adore les histoires qui commencent comme ça !)

 

Dire que les rencontres se font par hasard est un euphémisme. N'empêche que celle-ci…

 

Je me faisais tranquillement bronzer sur la plage sous un soleil torride. Je sors un moment de ma torpeur pour envisager de me recouvrir les seins que je ne tiens pas à surexposer, quand un petit coup de vent malicieux me livra un chapeau que je n'avais jamais commandé.

 

Un chapeau bien commun, genre " Bob ", blanc, banal. Je le prends, machinalement. Je regarde vaguement autour de moi, constatant que personne n'avait l'air de le rechercher, et je m'assoupis sans relâcher l'objet.

 

- Excusez-moi, mais je crois bien que c'est mon chapeau !

 

L'affaire aurait pu en rester là, si la créature qui m'interpellait ainsi avait été différente. Mais là, je marquais un temps d'arrêt à contempler cette créature de rêve au bronzage parfait et à la poitrine arrogante. Elle avait un visage d'ange encadré de cheveux auburn. Ses lèvres étaient magnifiquement ourlées et son joli petit nez bien dessiné. Elle était vêtue (si je puis dire) d'un bas de maillot tout noir avec des boucles dorées sur le côté. " Le genre pute ", aurait dit mon mari, pour qui ce qualificatif n'avait rien de dépréciatif !

 

A ce stade du récit, il est sans doute temps que je présente. 1 m 65, un peu trop enveloppée (mais c'est de ma faute, je suis incapable de suivre sérieusement un régime plus de 15 jours), ma poitrine est trop grosse (90 D), je n'ai pas assez de fesses et j'ai trop de cuisses. Mon nez est trop long et je suis myope comme une taupe. Vous le voyez, un vrai top modèle ! Et pourtant je plais… Allez donc comprendre les hommes. ? Mes cheveux ? Quoi mes cheveux ? Ils descendent sur mes épaules et ils sont blonds décolorés et puisque quelques crétins ont décrété que toutes les blondes étaient connes, vous en tirerez les conclusions que vous voudrez !

 

Je vis avec un homme que j'appelle " mon mari " alors que nous ne sommes pas mariés. Il s'appelle Tony, il est aussi quelconque que moi, ni beau, ni moche, mais intelligent et cultivé, et surtout plein d'humour. Il a deux défauts (bien plus, en fait, mais restons dans le cadre du récit.) C'est un véritable ours : Aller chez des gens ou en inviter à la maison est pour lui une véritable épreuve, une atteinte à sa tranquillité. C'est aussi un obsédé sexuel (pas du tout honteux) Et après avoir eu droit aux revues danoises en tous genres, il y a eu la période vidéo X, maintenant ce serait plutôt Internet. Un jour ça m'a pris, j'étais seule à la maison, j'ai recherché s'il ne possédait pas de jardin secret sur son disque dur. Faire certaines découvertes m'aurait gênée, mais je voulais savoir ! Je trouvais sans trop de mal le répertoire où il stockait ses images. Il y avait un peu de tout, des pipes, des partouses, des lesbiennes, des travestis, des pisseuses, des fouetteuses (complètement polymorphe le Tony), des choses un peu surprenantes, mais qui n'allait pas jusqu'à me choquer. Je remarquais aussi un répertoire intitulé " divers ", j'y dégottais côtoyant quelques bizarreries (des catcheuses, des "body-buildeuses") une cinquantaine d'images carrément gays. La chose m'amusa.

 

Tony me fiche une paix royale et je lui rends bien. Sexuellement ça vivote plus qu'autre chose, je supporte ses fantasmes, mais ça m'énerve quand même quelque part qu'il soit obligé de visionner des kilos de viandes pour les activer. Ce n'est pourtant pas l'imagination qui lui manque, et là-dessus je suis assez ouverte à la nouveauté. En 15 ans on a du faire le tour de tout ce qui était acceptable, je l'ai attaché, je lui ai flanqué des fessées, je l'ai sodomisé avec un gode, on a joué à des jeux de pipi. Par contre la seule tentative d'échangisme avec un couple pourtant super sympa a été un fiasco total. Sinon, il m'a trompé, on a mis les choses au point. J'ai admis que tant qu'il ne prendrait pas de maîtresse attitrée, je tolérerais… Je l'ai trompé aussi, mais ça ne m'a pas vraiment passionné, les mecs deviennent vite collants. Par contre j'ai eu l'occasion deux fois d'avoir des relations avec des femmes. Une extase rare. Si c'était à refaire, je serais restée célibataire et je me serais envoyé une nénette de temps en temps. Maintenant c'est trop tard, j'y tiens à mon nounours.

 

Fin de la parenthèse, on revient sur la plage avec la femme qui vient rechercher son chapeau.

 

- Vous ne voulez pas me le rendre ?

- Si, bien sûr !

 

Je suis hypnotisée. Dans une seconde elle va déguerpir, je ne la reverrais sans doute jamais, il faut que je dise quelque chose, n'importe quoi !

 

- On ne s'est pas déjà vu quelque part ?

- Je ne pense pas, vous êtes de quelle région ?

- Paris

- Nous aussi ! Peut-être dans le métro, tout simplement ?

 

La conversation ne pouvant plus être relancée, j'ai l'idée de farfouiller dans mon sac, je suis sûre qu'elle fume.

 

- Vous aussi, vous avez perdu quelque chose ? S'amuse-t-elle.

- Je cherchais une cigarette, mais j'ai dû oublier mon paquet !

- Je peux vous dépanner, on vient d'acheter une cartouche. Venez ! On est juste à côté !

 

Et hop ! Je la suis. Oui !

 

- Oui moi aussi je fume celles-là, je vais vous chercher la monnaie…

 

Un coup d'œil sur leur emplacement. Le mari roupille à l'envers, je n'en vois rien. Un bouquin policier, je regarde le titre et je lance ma dernière bouée !

 

- Tiens, je croyais avoir lu tout Brussolo, je ne connaissais pas celui-là !

- Il vient de sortir…

 

Et toc, la conversation est partie, ça se passe très bien, on se découvre plein de goûts communs. J'en profite pour regarder un peu l'environnement de ces messieurs-dames. Ça a l'air d'aller plutôt bien pour eux : des tas de bijoux, des trucs de marques, que ce soit les lunettes, les maillots, les serviettes, et même le sac de plage. On parle bouquins, cinéma, cuisine. Et puis bon, ne voulant pas non plus avoir l'air de m'imposer, je lance le traditionnel :

 

- Bon, je vous laisse !

 

L'autre ne me retient pas, et je rejoins ma serviette de bain. J'étais beaucoup plus troublée que je voulais me l'avouer. Le visage et le corps de cette inconnue m'obsédait à ce point que je me couchais sur ma serviette de telle façon que je puisse l'observer, les yeux cachés derrière mes grosses lunettes de soleil. Je ne pouvais m'empêcher de la reluquer. J'étais devenu voyeuse, et l'objet de mon voyeurisme était une femme. Il fallait que je m'abreuve de son image, que je la fixe, qu'elle reste indélébile dans ma mémoire.

 

- Tu devrais de tourner, tu vas te brûler le dos !

 

C'est Tony qui rentre de sa balade, il s'amuse des heures entières à arpenter le bord de mer et à mater les nanas, entrecoupant cet étrange cheminement par des séquences de barbotages aquatiques. Je ne pouvais conserver un tel trésor visuel pour moi tout seul ! J'interpellais Tony.

 

- T'as vu la nana ?

 

Et je lui désignais mon inconnue.

 

- Comment tu la trouves ?

- Pas mal ! Vraiment pas mal ! Tiens, j'en ai vu une tout à l'heure et blablabla…

 

C'est tout à fait Tony, ça ! Il faut absolument qu'il me parle d'autres choses, j'en ai rien à foutre, moi des nanas qu'il a été maté. Je lui permets de le faire, il devrait déjà s'estimer heureux, je ne lui demande pas de me faire l'article. Je laissais tomber.

 

En quittant la plage, je me débrouillais pour passer à côté de l'inconnue et lui susurrais un timide :

 

- Au revoir ! Bonne fin de journée !

 

Auquel elle ne répondit que par un silencieux, mais ravissant sourire qui suffit à mon bonheur et ce n'est que 50 mètres plus loin que je réalisais que j'avais complètement oublié de lui payer son paquet de cigarettes.

 

Le lendemain, je la cherchais, en vain. Me voilà en manque ! Je scrutais la plage. Elle n'était nulle part ! J'étais désemparée, comme un gosse qui a perdu son joujou. Tony ne comprenait rien :

 

- Mais tu fais quoi ?

- Je cherche la nana d'hier !

- Et pourquoi donc ?

- Parce que !

 

J'en aurais chialé. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Je me couche sur ma serviette, espérant qu'elle est simplement retardée et qu'elle finira par arriver. Mais non ! Au premier retour de Tony je prétexte un mal de tête et je quitte la plage.

 

Le jour suivant, je m'étais fait quand même une raison, je suis peut-être un peu bizarre, mais je ne suis pas foldingue quand même. Malgré tout je conservais un secret espoir de revoir à nouveau cette obsédante inconnue, et c'est avec une certaine appréhension que je me rendis sur la plage !

 

Et aujourd'hui, elle était là, magnifique, elle s'était mise un petit slip léopard, qui ne cachait pas grand-chose. J'avais mon plan, celui de la veille. Je laissais donc Tony prendre quelques mètres d'avance et préparer notre place et m'approchait de la fille :

 

- Bonjour !

- Bonjour !

 

Elle était tout juste aimable, sans doute voulait-elle me signifier par-là qu'elle n'avait nullement l'intention de prolonger ce qui n'avait même pas été un contact. J'en fus immédiatement contrariée.

 

- Je vous ai rapporté le paquet de cigarette que je vous ai emprunté avant-hier !

- C'était pas la peine ! Gardez-le ! Bonne journée !

 

Et zlouf, elle replonge dans sa lecture me laissant plantée comme une andouille. Je me sentais humiliée, pire : ridiculisée. Une journée à me morfondre, la joie de la revoir, et tout cela pour finir par me faire proprement envoyer promener... Et puis, je ne sais plus comment c'est sorti, mais c'est sorti et je lui balançais :

 

- Je n'aurais sans doute plus jamais l'occasion de vous adresser la parole. Mais je voulais vous dire que je vous trouve très belle ! Bonne journée !

 

 

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Et je m'éclipsais, les yeux embués de peine, me demandant si ma répartie était aussi pertinente que cela ! Mais je suis folle ! J'avais espéré quoi, au juste ? M'en faire une amie, une copine ! On ne se fait pas d'amie en vacances, ou alors juste le temps des vacances ! Non qu'une femme aussi belle puisse s'intéresser un petit peu à ma modeste personne me flattait. Mais j'étais donc redevenue inintéressante à ses yeux. L'avais-je seulement été un instant ?

 

Tony ne s'aperçut nullement de ma détresse et partit accomplir sa première promenade amphibie de l'après-midi. Je pris un bouquin et tournais ostensiblement le dos à cette pétasse peu amène. Mais ma lecture ne parvenait pas à m'accrocher. Qu'est ce qui m'arrivait de me mettre dans des états pareils parce qu'une petite bourgeoise me snobait ?

 

Renonçant à lire, je décidais d'aller nager un peu, et pour ce faire, comme j'en ai l'habitude, je remis mon haut de maillot. Je m'approche de l'eau, j'y trempe mes doigts de pieds. Elle est bonne, évidemment !

 

- Ça vous dirait de faire une partie de raquette avec moi ?

 

Non ! Mais c'est pas possible, je rêve ou quoi ? Elle est là devant moi, tout sourire, ses deux raquettes et sa baballe à la main. Il y a 10 minutes, elle me battait froid, et maintenant parce que madame s'ennuie, elle veut que j'aille faire joujou avec ! J'aurais dû l'envoyer promener, je ne suis pas à sa disposition ! Mais non ! Trop heureuse de ce retournement de situation complètement imprévu, j'acceptais, me laissant complètement dominer par l'aura que dégageait cette nénette. Pour rien au monde je n'irais la contrarier, et ne souhaitant pas passer pour une nunuche, je retirais mon haut de maillot. Ce serait donc la première fois de ma vie que je me livrerais à des jeux de plages les seins nus.

 

Et c'est parti ! Elle joue remarquablement bien, ne perdant pas une seule balle, parvenant même à rattraper des coups compléments tordus. Ce doit être le genre de nana à fréquenter toutes les semaines les cours de tennis. Je fais ce que je peux, je me surpasse, m'étonnant de me débrouiller finalement pas si mal que ça. Mais il y aussi autre chose : La voir jouer comme ça devant moi est un plaisir craquant... Son corps qui ondule, ses seins qui tressautent. Je me rends compte que je suis tout simplement en train de mouiller mon bas de maillot en jouant à la balle avec une bourgeoise. Je lui lance une balle très basse. Cela l'oblige à avancer pour la relancer, et elle ne pourra, je suppose, la relancer que basse. Elle s'avance, tend son corps en avant, rate son coup et dégringole dans la flotte. Je m'avance pour récupérer la balle. Elle émerge, éclate de rire, je ris à mon tour.

 

- Joli coup, mais tu ne l'as pas fait express !

 

Mauvaise perdante ? Mais je m'en fous ! Car voilà qu'elle me tutoie à présent ! Et j'ai la faiblesse de prendre ça pour une reconnaissance.

 

- On nage un peu ?

- OK ! C'est quoi ton prénom ?

- Cynthia !

 

Je suis persuadée qu'elle vient de l'inventer à l'instant, mais qu'importe ? Elle ne me demande pas le mien, elle s'en fout ! Et nous voici parties à faire les sirènes. Là aussi elle me surpasse sans problème, mais ce n'est quand même pas le genre à étaler sa supériorité. Au bout d'un quart d'heure, moins peut-être, je reprends pied, n'ayant pas son endurance.

 

- Ben alors ? Rigole-t-elle

 

Et la voici qui m'asperge comme le ferait une gamine ! Je l'asperge à mon tour, on joue à la flotte comme de vraies mômes. Nous regagnons le rivage, nos conjoints respectifs sont ailleurs.

 

- Viens avec moi, tu vas me passer de la crème

 

Je l'aurais pariée ! Et les lecteurs aussi qui vont crier au cliché !

 

Cette fille joue avec mes nerfs. A-t-elle devinée que je serais incapable de faire cela sans mouiller ? Ah ! Le massage à la crème solaire ! Combien de fois, sur les plages n'a-t-il pas été le prélude à des attouchements ensuite beaucoup plus torrides Je fais couler un peu de liquide entre les deux épaules et je commence mon tartinage. Je suis dans un autre monde. Je plane ! Ça ne m'empêche pas de m'appliquer, de masser, de caresser.

 

Et ben dit-donc ! Tu fais cela vachement bien toi ! Il faudra que je te donne mon adresse, tu viendras me masser à domicile !

 

Elle dit cela en plaisantant, mais moi j'en suis toute retournée ! Qu'elle se taise ! Mais qu'elle se taise ! Je vais craquer, et mon trouble va être de plus en plus visible. Mais l'autre a décidé d'être salope jusqu'au bout :

 

- Et si je me tourne de l'autre côté, tu continueras à me masser ?

 

Ah ! Non ! Pourquoi a-t-elle fallu qu'elle me sorte ça ? Et je m'imagine déjà en train de le faire, de lui prendre les seins, de les caresser, de les pétrir, de les sucer…

 

- Chiche ! Que je lui réponds !

- On ne va pas faire ça ici ! Mais j'ai bien envie de te donner l'occasion de le faire ailleurs !

 

Mon dieu ! Elle va me faire fondre ! J'espère simplement que c'est vrai, que ce ne sont pas des paroles en l'air !

 

- Bon aller, on change ! A mon tour de te tartiner !

 

Mais je n'ai rien demandé, moi ! Mais je me laisse faire, je me couche sur sa serviette, et à son tour elle fait couler de la crème !

 

- Je te mets de la mienne, de toute façon ça ne te fera pas de mal, c'est de la bonne qualité !

 

Si elle savait comme je m'en fous de la qualité de sa crème. Elle a les mains douces. Si ça continue, je vais me taper un orgasme comme ça, sans me toucher la minette. Mais ce devait être une diablesse que j'avais rencontrée. Elle m'applique de la crème sur les flancs, insistant lourdement à la hauteur des seins.

 

- Soulèves-toi un tout petit peu !

- Mais pourquoi ?

- Fais ce que je te dis !

 

L'ordre est sec, madame n'est pas du genre à ce qu'on discute ses ordres. Non mais, elle se croit où, celle-ci ? Je ne suis pas sa chose ! N'empêche que j'obéis quand même ! Je me soulève de quelques centimètres. Elle en profite aussitôt pour passer ses mains sous mes seins à la hauteur des tétons, et elle me les pince !

 

- Salope ! Murmurais-je en rigolant.

- T'aimes ça ! Hein ?

- Oh oui ! Continue !

- Plus fort ?

- Oui plus fort !

 

Elle le fait, je suis aux anges, mon seul souci est de savoir comment je vais m'empêcher de gueuler quand ma jouissance va venir. Cette pensée incongrue a pour effet de me déconcentrer un tout petit peu. Mais voilà qu'elle retire ses mains, et qu'elle continue à me masser le dos de façon hyper classique. Qu'est-ce que je fais ? Je lui dis, ou je lui dis pas ! Je décide de lui dire :

 

- J'aurais aimé que tu continues !

- Bien sûr, mais pas ici !

- Où alors ?

- Chez moi !

- Comme tu veux !

- Mais attention où tu mets les pieds, je suis une vraie cochonne ! Dit Cynthia en rigolant.

- Ça tombe bien, moi aussi !

 

Qu'est ce qui me prend de répondre des trucs pareils ?

 

- Et ton mari, aussi, c'est un petit cochon ?

- Oh ! Lui, un vrai pervers, tout y passe... (Et je ne pensais à ce moment-là qu'à sa passion de collectionneur d'images à fantasmes)

- C'est très bien ! Ce soir, viens à la maison avec ton mari, on se fera une petite bouffe !

 

Bien sûr que je suis contente. C'est complètement inespéré. Bien sûr que je lui dis oui, mais je réfléchis à cent à l'heure. Mon ours de Tony n'acceptera jamais, par contre, il ne s'opposera pas à ce que je vienne seule, et ce sera aussi bien pour ce que nous voulons faire. Je me retourne, je m'assoie, le lui dis :

 

- Non ! Tu te débrouille pour venir avec lui, si tu viens toute seule, je te vire !

- Euh ! On pourrait faire un compromis, mon mari vient juste pour l'apéro, et après il nous laisse

- Non ! S'il se tire, je te vire !

 

Je n'ose plus rien dire : surtout ne pas casser le beau cadeau qu'elle vient de me faire ! Je me débrouillerais, je saurais faire, je ferais tout ce qui est possible pour faire venir Tony. Mais pourquoi me parle-t-elle comme cela ? Pourquoi joue-t-elle avec moi ? Elle est en ce moment tout sourire, j'ai l'impression qu'elle me dévore des yeux, mais qu'est-ce qu'elle me trouve de si extraordinaire ?

 

- Tu trouves que je suis vache ? Hein ? Demande-t-elle ?

- Non, mais je ne comprends pas bien !

- Tu auras l'occasion de comprendre, ne t'inquiètes pas. Et tu ne le regretteras pas ! Mais ça tu le sais !

 

Elle me griffonne ensuite l'adresse sur un bout de papier et me fait un petit plan (les adresses de vacances sont toujours extrêmement simples !)

 

- Une dernière chose !

- Oui ?

- Approche-toi, c'est un secret !

 

Comme une conne, j'approche mon visage du sien, prête à écouter ce secret si mystérieux, Mais voici qu'elle m'attrape littéralement le visage et qu'elle colle sa bouche contre la mienne. L'estocade sans aucun doute. On s'embrasse fougueusement ! Le temps s'immobilise tandis que nos langues s'entremêlent et que nos salives s'échangent. C'est Cynthia qui mettra fin la première à ce doux baiser 100% pur femmes.

 

- Allez, maintenant casse-toi, et ne me fais pas faux bond ce soir !

 

Je me casse comme elle dit : à ma place Tony est là, il m'a vu, mais je ne sais pas encore s'il a vu ce qui s'est passé avant

 

- Tu roules des patins aux nanas, maintenant ?

 

Instinctivement, je reluque son ridicule caleçon de bain

 

- Et alors ? Ça te fait bander, on dirait !

- Tu vas la revoir ?

- ON va la revoir, on est invité tous les deux chez eux ce soir, et pour une fois, pour une seule fois dans ta vie, tu vas me faire plaisir, énormément plaisir, tu vas venir avec moi, sans rouspéter et rester jusqu'au bout !

- Mais...

- Il n'y a pas de mais, ne me refuse pas cela Tony ! Ne me le refuse pas ! Je pense que tu n'auras pas à le regretter !

 

J'avais une telle détermination dans le ton de ma voix, qu'il ne répliqua pas. Ce n'était pourtant pas encore gagné pour autant ! Mais je gagnerais, je le savais !

 

ET CE SOIR NOUS IRONS CHEZ CYNTHIA... 

 

Hélèna

helenesevigsky@hotmail.com 

 

Note : Je ne souhaitais pas écrire une suite à cette histoire qui dans mon idée était d'abord un truc assez soft destiné à faire vagabonder les fantasmes des lecteurs... Mais, bon ! On ne se refait pas, maintenant que j'avais créé mes petits personnages, j'ai eu envie de continuer à jouer avec ! La suite est donc à votre disposition, chers lecteurs (et elle est forcément moins soft...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 28/11/2000

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Dimanche 30 juillet 2000 7 30 /07 /Juil /2000 07:27

La Flaque

récit uro-lesbos

par Helena Sevigsky

 

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Je suis divorcée et ça y est j'ai dépassé cette fatidique quarantaine.

 

Quelques mots sur moi : Blonde naturelle d'origine polonaise, 1,55 m, j'ai longtemps gardé les cheveux longs. Ma peau est pâle et craint le soleil, mes seins sont trop gros et j'ai comme disait Sophie dans ses moments de gentillesse : " un grand nez qui donne à mon visage un petit air canaille ". Je ne me plais pas mais je plais. Pas à tout le monde, mais je plais.

 

Gamine, je fantasmais plus sur les filles que sur les garçons.

 

- Ça te passera quand tu rencontreras un homme que tu aimeras ! M'avait dit ma marraine à qui j'avais confié mes angoisses.

 

Je me suis marié trop tôt à un garçon charmant et intelligent, qui me foutait une paix royale, j'étais vierge, je l'aimais, pas une foudre de guerre au lit, mais attentionné, il n'oubliait jamais mon propre plaisir.

 

Je ne l'ai trompé que deux fois, une fois avec un homme, c'était sympa mais ça ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable, une autre fois avec une femme, et là cela m'a laissé un souvenir ineffaçable ! Mon mari me trompait à tour de bras, je fermais les yeux, je lui demandais simplement de ne pas prendre de maîtresse.

 

On a fini par se séparer, non pas à cause de ce que je viens de dire, mais tout simplement parce qu'on ne faisait plus rien ensemble, sinon bouffer et dormir. On ne s'est même pas fâché, et parfois on se téléphone.

 

J'ai essayé d'apprendre à vivre toute seule. Je n'ai pas mon permis de conduire, faire les courses au supermarché qui est à deux kilomètres avec mon caddie devint vite une corvée. Je me rendis compte que je n'avais jamais éprouvé le besoin d'apprendre comment faire fonctionner le magnétoscope. J'étais incapable d'effectuer une réparation, appelant l'électricien alors qu'il fallait juste changer un fusible. La goutte d'eau de trop fut quand je voulus refaire la peinture de ma cuisine, une catastrophe, j'avais tout simplement le vertige sur mon escabeau. Il me fallait un mec ! Mais d'autre part ma nouvelle liberté avait fait ressurgir de vieux démons et c'est souvent que je masturbais en m'imaginant au lit avec une femme.

 

Je ne me masturbais d'abord qu'en pleine nuit, dans ma chambre et sous mes draps, mais j'ai vite réalisé que cela m'excitait davantage de le faire en pleine lumière pour me permettre de regarder mon corps sous la jouissance. Je me donnais ainsi du plaisir les jambes écartées, deux doigts d'une main dans la chatte tandis que l'autre pinçait mes tétons. Un jour après avoir joui, je me rendis compte que les rideaux de la chambre n'étaient pas tirés à fonds. Peut-être m'avait-t-on vue ? D'autres en seraient mortes de honte. Pas moi, sans doute un vieil exhibitionnisme refoulé qui remontait à la surface !

 

A ma boîte, le volume de travail dans mon bureau baissait dangereusement, et on me proposa une mutation dans un autre immeuble. Enfin quand je dis " proposa "… Me voici donc à La Défense (40 minutes de trajets en plus) dans un environnement inconnu. On m'explique le boulot, ce n'est pas très compliqué.

 

Il y a dans le bureau une belle blonde (fausse) les cheveux tirés en arrière et maintenu par une petite queue. Mon dieu qu'elle est belle, je n'arrête pas de la reluquer. Si ça continue, elle va s'en apercevoir, j'essaye de me dominer, mais cette fille est un véritable aimant. J'essaie de me dominer, les femmes attirées par les femmes ne sont pas si nombreuses que ça, et même si c'était le cas, pourquoi serait-elle libre ? Plutôt la garder pour mes fantasmes. Voilà la solution, ce soir je me masturberais en pleine lumière en pensant à elle. Je suis tout excitée et sens une tiédeur moite dans ma culotte, il va falloir que je me calme ! L'aimant refonctionne, je la regarde à nouveau, et cette fois elle s'en est aperçue et me balance un doux sourire ! Je rêve ou quoi, je suis en train de fondre !

 

J'essaie de me concentrer sur mon travail et parviens à me calmer. Une heure après sans doute, la voici qui s'approche de mon bureau, je peux la voir entière. Elle est craquante, les seins ne sont ni trop gros ni trop petit, elle est plus grande que moi, elle me tend une enveloppe non cachetée. Elle se penche, et l'espace d'un instant j'aperçois un sein dans le déboutonnage de son chemisier. Je ne sais plus ou me foutre. Elle se redresse, et dans cette position personne ne peut plus rien voir.

 

- Je pense que c'est à vous ce document ?

- Non !

- Si ! Si ! Il y a votre nom à l'intérieur !

- Ah bon merci !

 

Elle regagne sa place, je sors de l'enveloppe un bout de papier plié en quatre. Je lis stupéfaite : " Si tu veux me joindre après 19 heures, voici mon téléphone personnel. Pour ce qui est du bureau, sois discrète, ma réputation est faite mais pas la tienne. Bisous (si tu veux)"

 

C'est pas vrai. ! Je m'efforce de ne pas regarder dans sa direction, le papelard je l'ai lu dix fois, vingt fois, je l'ai appris par cœur.

 

En sortant du boulot, je ne rentre pas chez moi, je décide de rester à Paris jusqu'à l'heure du coup de fil. Dès fois qu'elle me demande de la rejoindre. L'attente m'angoisse, il fait très chaud, une douche m'aurait fait du bien, je vais boire un truc dans un bistrot afin de profiter des toilettes pour me remaquiller.

 

- Allô c'est Hélène !

- J'étais sure que tu téléphonerais !

- Je n'ai pas été très discrète !

- Peu importe, j'adore ce genre de situation… Tu es où en ce moment ?

- Dans un bistrot près du Forum

- T'es libre ?

- Oui ! (J'ai failli crier !)

- Et bien, explique-moi où il est ton bistrot et j'arrive dans une petite demi-heure !

 

La petite demi-heure dure déjà depuis 35 minutes et toujours pas de Sophie à l'horizon. Après 10 nouvelles minutes, je retéléphone, ça ne répond pas, elle est donc en route… ou alors elle s'est foutu de ma gueule, ou il lui est arrivé quelque chose ou alors…

 

- Bonsoir Hélène !

- Bonsoir… Euh ! Je peux t'embrasser ?

- Bien sûr !

 

Elle se déplace pour me faire un bisou et au lieu de s'asseoir face à moi elle s'installe à mon côté. Elle défait un bouton de son chemisier et écarte légèrement le tissu, puis se positionne afin que je puisse y plonger mon regard. Elle n'avait pas les seins nus comme je l'avais cru tout d'abord, mais un soutien-gorge à balconnet, ce qui ne change pas grand-chose….

 

Je me souviendrais toujours de nos premiers propos échangés où en deux phrases elle jeta aux orties quelques idées que j'avais pourtant bien arrêtées.

 

- Alors comme cela, t'es attirée par les filles !

 

Alors je lui sors mon couplet, non, je ne suis pas lesbienne, je suis bisexuelle, et puis un homme c'est quand même pratique, et je lui parle de mes petits soucis domestiques ! Elle m'écoute sans m'interrompre, elle sait écouter, et soudain elle balance :

 

- Mais Hélène ! Tous ces trucs dont tu me parles, ça s'apprend ! Comment je fais, moi ?

 

Je ne sais plus quoi répondre !

 

- Ouais t'as peut-être raison !

- Je t'emmène chez moi ?

 

J'acquiesçais de la tête, ivre de bonheur, incapable de sortir un son.

 

Non, je ne vous raconterais pas cette torride première soirée, un jour peut-être. Sophie est devenue ma maîtresse. Jamais je n'avais connu un tel bonheur, le plaisir d'être avec quelqu'un que l'on aime et puis son savoir-faire qui m'épuisait littéralement en orgasmes à répétitions.

 

Elle avait ses cotés chiant.

 

Dans le catalogue des réflexions à deux balles sur les lesbiennes. Il y a toujours un imbécile qui posera la question stupide : C'est laquelle qui fait l'homme ? J'essayai de répondre que les amours entre femmes sont justement autre chose, et qu'il est ridicule de recréer des rapports singeant ceux des couples ordinaires.

 

N'empêche qu'elle me dominait, mais c'était un jeu et je m'y prêtais volontiers.

 

Un jour pour me punir de je ne sais pas trop quoi (elle était toujours en train de me punir !) elle a voulu me faire le ménage à poil avec le manche du plumeau enfoncé dans mon cul pendant qu'elle, assise comme un pacha dans le fauteuil bouquinait un roman policier. Bien sûr ça n'a pas tenu longtemps et en plus ça m'a fait mal au cul, mais ce genre de situation avait le don de m'exciter !

 

Et puis elle avait des idées spéciales, un jour pendant l'amour elle m'a carrément pissé dessus.

 

- Mais t'es givrée ou quoi ?

- Pourquoi ? C'est pourtant d'un classique, il faut sortir ma grande…

- Je ne veux pas de ça !

- Bon, d'habitude ça ne choque pas tant que ça, mais c'est comme tu le sens !

 

Et sur ce elle se lève du lit

 

- Tu fais quoi ?

- Ben je vais pisser dans les chiottes !

 

En revenant, elle enfila une robe de chambre !

 

- Qu'est-ce que t'as, t'es fâchée ?

- Je ne suis pas fâchée, je suis contrariée !

- C'est pas de ma faute si tu as des idées bizarres !

- C'est pas de ma faute si tu as des inhibitions !

- Ce que tu peux être chiante, bon allez pisse-moi dessus ! Puisque ça te fait vraiment plaisir !

- Je n'ai plus envie !

 

Le " boudage " sexuel dura quelques jours. Je décidais donc de mettre les pieds dans le plat.

 

- Bon, écoute Sophie, on n'est pas obligé d'avoir les mêmes fantasmes ! Alors je veux bien que tu me pisses dessus, ce que je ne veux pas c'est que ça devienne systématique. Et puis, je ne veux que la pisse ! Pas autre chose ! Ça te va comme ça ?

- C'est quoi autre chose ? Tu as peur que je te chie dessus ! Chaque chose en son temps.! La merde et la pisse c'est deux choses différentes, ça n'a rien à voir !

- Alors d'accord !

- Et toi tu me pisserais dessus ?

- Mais t'es malade, je suis incapable de pisser sur quelqu'un !

- C'est pas difficile, tu fermes les yeux et tu te forces !

- Mais je ne veux pas ! Pas tout à la fois, Sophie !

- Et si je te pisse dessus, t'en boira un peu ?

- Tu cherches quoi ? A me provoquer ?

- Je te signale que sauf quand on a mangé des asperges, le goût de la pisse n'a rien de désagréable, mais arrêtons là-dessus. Non, je ne provoque pas ! Je vois bien que ça te gênes, mais tout le monde à des pulsions cachées au fond de soi. Je n'aborderais plus le sujet pendant quelques semaines, mais je voudrais simplement une chose :

- Dis toujours !

- Je voudrais que maintenant à chaque fois que tu iras pisser, l'idée d'en déposer un peu sur tes doigts et de les lécher te vienne dans la tête !

- N'importe quoi ?

- Bon et maintenant on ne parle plus de ça et on fait la paix ! Viens m'embrasser !

 

On a du faire l'amour après, je ne me rappelle plus, mais sans pipi ! Quant à son idée ridicule j'espérais bien qu'elle allait disparaître de ma mémoire aussi facilement que ses autres idées biscornues !

 

C'est en allant pisser que sa phrase me revint en tête ! Elle est vraiment allumée la Sophie ! N'empêche que cela devenait obsessionnel, j'étais beaucoup plus troublée que je ne l'aurais imaginé par ce jeu pervers. Plusieurs fois, je me mouillais les doigts, mais me dégonflait toujours au moment de les porter à ma bouche, il y avait bien l'odeur, mais la pisse fraîche ne sent pas grand-chose, et cette odeur, cette légère fragrance ressemble tellement à celle de la chatte de Sophie. La solution était peut-être là, me contenter de l'odeur… Non ! Je savais maintenant qu'un jour je le ferais. Quel magnifique cadeau ce serait pour Sophie !

 

En fait les choses ne se passèrent pas tout à fait comme cela :

 

Nous étions sorties avec deux de ses copines. Elle m'agaçait à m'imposer ses copines, mais celles-ci étaient malgré tout supportables. Nous consommions à une terrasse de café.

 

On avait beaucoup bu et quand je suis un peu saoule, je ris sans arrêt, et là j'avais vraiment trop bu !

 

A force de rire et de boire une énorme envie de faire pipi vint me tordre le ventre. J'avais peur de me lever pour aller aux toilettes, je commençais à avoir le tournis…

 

La crainte de me faire pipi dessus me fit encore plus rire, mais pas longtemps, cette fois je serrais fort les cuisses, de véritables crampes me torturaient le ventre, mais comment demander à Sophie de me soutenir sans lui faire honte devant ses amies ? Je devais être blanche quand les premières gouttes arrivèrent, mon seul réflexe fut de retrousser ma jupe sous mes fesses pour ne pas la tacher. Le froid de la chaise sur mes fesses n'arrangea rien. Je paniquais comprenant qu'il ne m'était plus possible d'arrêter le flot. Je m'excusais en disant qu'il me fallait aller d'urgence aux toilettes. Une fois seule il fallut faire vite, ma culotte était déjà toute mouillée, je me levai et m'aidant des murs me sauvai vers les W-C. Je réussis tant bien que mal à baisser un peu ma culotte. Je fis un pipi énorme, mis ma culotte mouillée dans mon sac et m'aspergeai un maximum pour essayer de chasser les vapeurs d'alcool. En revenant j'eus la surprise de voir Sophie occuper ma place ! Je ne compris pas, elle allait avoir le cul trempé. Sans trop chercher à savoir, je m'assis donc à la sienne.

 

- Tu es belle ce soir !

- Pourquoi ce soir ?

 

Et puis quelle idée de me faire une déclaration devant les deux autres pétasses ! Sophie tendit sa main vers mon visage, sa main était légèrement humide, je ne compris pas tout de suite ce qui allait se passer. Elle approcha ses doigts de mes lèvres !

 

- Lèche !

 

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Je le fis et réalisa enfin, effectivement cela n'avait rien de dégoûtant, et tandis qu'un plaisir trouble envahissait l'intérieur de mes cuisses, je décidais de l'étonner, la Sophie !

 

- Donne-m'en encore !

 

J'ai encore en mémoire le visage de Sophie, rayonnante du présent que je lui faisais.

 

Sophie proposa alors d'aller boire un dernier verre chez elle, nous nous sommes levées.

 

Je repartis dans un fou rire en passant devant la table où nous étions, sur la chaise que quittait Sophie, une petite flaque attendait le prochain client...

 

© 2000 Hélèna Sevigsky

Helenesevigsky@hotmail.com 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Août 2000

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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