Niko

Samedi 7 octobre 2006 6 07 /10 /Oct /2006 20:01

Un lit pour deux par Nicolas Solovionni

 

Gs2

 

De gros problèmes de train pour rentrer, me voici bloqué dans cette petite et inintéressante ville de province que je ne nommerais pas par respect pour ses habitants. 

 

Pas envie d'attendre le dernier moment pour me réfugier à l'hôtel. J'aurais même dû y penser avant. Le premier est complet, le second itou, et dans le troisième il ne reste qu'une chambre pour deux personnes, je la prends !

 

- Si je comprends bien, il ne reste plus rien pour moi ! Dit alors une énergique voix féminine juste derrière moi.

 

Je dévisage l'apparition, une sorte de caricature de la voyageuse de commerce typique, fausse blonde à la coiffure apprêtée, lunettes bordées de noir, maquillage abusif, sourire carnassier, tailleur pied de poule, talons vertigineux, sans doute proche de la quarantaine. Belle prestance.

 

- Désolé, c'était à une minute près ! Confirme le réceptionniste, à moins que monsieur accepte de vous céder sa place ?

- Votre galanterie irait-elle jusque là ? Ose ajouter la blondasse.

 

Non mais c'est quoi ce cirque ? Je suis arrivé avant elle, cette chambre est pour moi et point barre !

 

- Je suis désolé... balbutiais-je

- Et qu'une femme soit sans doute obligée de passer la nuit dehors, ça ne vous gêne pas un peu, quelque part ? Me dit la voyageuse.

- Il y a des tas de gens qui risquent de passer la nuit dehors...

 - Et bien, justement, faite une bonne action, permettez à l'une de ces personnes de dormir à l'abri !

 

Elle m'énerve ! Et ce con de réceptionniste qui ne se décide pas à me filer la clé !

 

- Bon, écoutez, j'étais là le premier, tout ce que je peux vous offrir c'est de partager ma chambre !

 

J'ai lancé ça comme une boutade, mais l'autre prend ça au premier degré.

 

- A la limite, pourquoi pas ? Ce sont des lits jumeaux ?

- Non c'est un grand lit !

- J'espère que vous ne ronflez pas et que vous ne gigotez pas de trop ?

 

L'homme doit être faible, j'aurais pu effectivement lui répondre que je ronflais comme un moteur, qu'il était dans mes habitudes de me retourner en faisant des bons tous les quarts d'heures, et ajouter quelques horreurs comme par exemple m'inventer une maladie de peau très contagieuse, et j'aurais peut-être été débarrassé de cette emmerdeuse ! Mais non, la perspective de partager mon lit avec cette belle blonde fut plus forte que le reste. 

 

Et cinq minutes plus tard, nous étions ensemble dans la chambre que j'avais loué.

 

- Voilà, je vous rembourse la moitié de la location... Me dit-elle en me tendant la somme... Demain matin, je vous demanderais une photocopie de la note, pour que je me fasse rembourser.

- Pas de problème !

- Je tiens à vous remercier d'avoir accepté cette solution, mais je voudrais que les choses soient bien claires : j'ai toujours été fidèle à mon mari, je suis catholique pratiquante et je suis ceinture noire de karaté. 

 

Je n'en croyais pas un mot, mais ce genre de réflexion qui voit chez chaque homme un violeur en puissance a le don de m'agacer sérieusement.

 

- Rassurez vous, en ce qui me concerne, je n'aime pas les femmes, les hommes non plus d'ailleurs, je suis monosexuel contemplatif !

 

Elle se contenta pour toute réponse d'hausser ostensiblement les épaules. Puis elle farfouilla dans ses bagages, rangea quelques affaires dans la penderie puis disparut dans la salle de bain d'où elle ne ressortit qu'après une demie heure.

 

Elle était à présent vêtue d'une chemise de nuit assez vaporeuse, mais le haut était recouvert d'un insolite gilet noir, et en bas, elle avait visiblement passé une culotte. D'un geste nerveux, elle retira le couvre-lit :

 

- Vous préférez dormir à gauche ou à droite ? Demanda-t-elle. Moi je préfère à droite !

- Alors je me mettrais à gauche !

 

Elle s'empara alors du traversin qu'elle installa en plein milieu du lit dans le sens de la longueur.

 

- Voilà, ça fera une séparation, on ne sait jamais, si vous êtes somnambule !

 

Elle m'énerve, elle m'énerve !

 

- Je vais lire un peu au lit, j'espère que ça ne vous dérange pas ? Ajouta-t-elle en s'y installant.

- Du tout ! Faites comme chez vous !

 

Ras le bol de cette bonne femme, je me déshabille, pose mes affaires sur une chaise, mais je garde mon slip. Et l'autre qui me regarde bizarrement, très bizarrement. C'est vrai aussi que je n'ai rien d'un play boy, mais quelle importance en ces circonstances !

 

- Au cas où il vous resterait des illusions, je tiens à vous dire que vous n'êtes pas du tout mon genre d'homme !

 

De la méchanceté gratuite ! Pourquoi ? Je cherche une vacherie à répondre, mais préfère me taire, et me couche à mon tour.

 

- Vous ne faites pas un brin de toilette avant de vous coucher, vous ? M'apostrophe-t-elle.

- Foutez moi la paix, je vais essayer de dormir !

 

Je me tourne vers l'extérieur du lit, ferme les yeux et appelle le sommeil, évidemment ça ne vient pas, je ne sais pas dormir la lumière allumée, et puis la situation m'énerve, au bout de quelques instants je me surprend à fantasmer sur ma voisine de lit, et du coup me voici en train de bander, il ne manquait plus que ça ! J'essaie de penser à autre chose, je ne vais quand même pas me masturber à côté d'elle ! Une demi-heure après j'ai réussi à chasser mes pensées coquines, mais n'en dort pas plus ! Elle va lire jusqu'à qu'elle heure cette pétasse ? Et puis je décide d'aller pisser...

 

Quand je reviens, elle y va à son tour ! Chic cela veut sans doute dire qu'après, elle va se décider à éteindre.

 

- Dites donc espèce de dégueulasse, quand vous pissez sur le rebord de la cuvette, vous pourriez au moins essuyer !

 

Hein ? Qu'est-ce qu'elle raconte cette furie ? Et puis quand même ça m'étonne ! 

 

- Je commence à vraiment regretter d'avoir partagé cette chambre, s'il y a une malheureuse goutte de pipi, vous l'essuyez et vous me foutez la paix !

- Vous allez me faire le plaisir de vous bouger et d'essuyer ça, sinon je fais un scandale, ce n'est quand même pas moi qui vais nettoyer vos saletés !

- Et bien allez y, faites un scandale ! Et puis informez vous au lieu de dire n'importe quoi, l'urine n'est pas sale !

- Comment ça ? C'est propre peut-être ?

- Non seulement c'est propre, mais c'est stérile !

- Ah ! Vous aussi, vous défendez cette théorie, c'est la théorie des urophiles, ça ! Ca doit être un de vos trucs, je vous vois bien faire ça !

- Ce n'est pas une théorie, c'est une vérité scientifique !

- Peut être mais il n'y a que les urophiles pour en parler comme ça !

- Qu'est ce que vous en savez, vous en avez côtoyé beaucoup ?

- Non, mais j'ai eu le malheur de lire Françoise Rey ! Vous connaissez ? Reprend-elle soudain plus calme.

- Oui, et je trouve ça très bien !

- Ah oui ! Pratiquant ?

- Pratiquant de quoi ?

- Uro

- Ça ne vous regarde pas !

 

Quand même, c'est surréaliste, cette nana qui a lu Françoise Rey au point de se souvenir de son nom et qui cherche à savoir... À savoir quoi d'abord ? 

 

- Bon écoutez, je regrette sincèrement le ton que j'ai employé, mais je vous en prie soyez gentil d'essuyer ça, ça me gène !

 

Je me suis alors levé, pas tellement parce que la chose était demandée différemment, mais parce que d'un geste mécanique, elle venait de se débarrasser de son gilet.... la semi transparence de sa chemise de nuit me faisait apercevoir à présent le galbe de ses seins dont les tétons dardaient derrière le tissu. En me levant je passerais ainsi près d'elle et aurait la possibilité m'en mettre plein la vue...

 

Je me dirige vers la salle de bain. Mon inconnue reste sur le pas de la porte, elle ne se pousse pas.

 

- Pardon !

- Vous avez vraiment des gros tétons, vous ! Me fait-elle alors remarquer !

 

Que voulez-vous que je réponde ? Je fais un sourire amusé !

 

- Ils ont toujours été comme ça ?

- J'en sais rien, mais je suppose que c'est à force de me les faire tripoter !

- C'est impressionnant !

- Bon, je vais aller faire ce que vous m'avez demandé !

- J'aimerais bien vous poser une question ?

- Posez toujours...

- Ce n'est qu'un caprice, je ne voudrais surtout pas que vous vous mépreniez...

 

Qu'est ce qu'elle va encore me sortir comme bêtise ?

 

- Je vous écoute !

 

Je me force à ne pas regarder sa chemise de nuit en laissant mon regard à la hauteur de son visage, mais c'est dur !

 

- Je pourrais les toucher ! Demande-t-elle alors

 

Elle montre du doigt ce qu'elle désire toucher, afin que se soit bien explicite.

 

- Me toucher mes tétons ?

- Oui, juste un peu, je n'en ai rarement vu d'aussi gros chez un homme !

- Vous êtes consciente au moins de ce que vous allez déclancher ?

- Mettez vos mains derrière le dos, s'il vous plait ! Je vous dis, c'est juste un caprice !

 

J'obéis, bêtement !

 

- Je m'appelle Sonia, c'est comment votre petit nom ?

- Euh, on m'appelle Sylvain !

 

Ça y est, ses doigts enserrent mes tétons, je pousse un râle, elle accentue sa pression, ma bite dans mon slip se met à bander comme une folle, et je n'hésite plus à regarder l'arrondi de ses seins mal dissimulés derrière son vêtement de nuit.

 

- Vous bandez, Sylvain ! Constate-t-elle sans relâcher son emprise !

- Vous jouer à quoi en ce moment ?

- Vous allez le savoir dans un instant ! Enlevez moi ce slip, il est affreux, vous devriez vous achetez des caleçons c'est bien plus joli !

- Je l'enlève si vous retirez votre chemise de nuit !

- Tss Tss, si vous ne l'enlevez pas, j'arrête tout...

 

Elle retire ses mains. 

 

- Et à mon avis, dans ce cas, vous allez avoir de sacrés regrets !

 

Que faire ? Cette garce est en train de me dominer, je retire mon slip.

 

- Pas mal, j'en ai vu des plus belles, mais pour ce que je veux faire ça conviendra très bien !

- Et vous voulez faire quoi ?

- Ha ! Ha ! Et bien depuis que j'ai lu Françoise Rey, je me suis découvert quelques fantasmes, je crois que vous allez pouvoir m'aider à en réaliser un ! Est-ce que ça vous plairait de me regarder uriner ?

 

Je rêve !

 

- Bien sûr !

- Alors on va le faire, je vais pisser, et vous vous aller vous masturber, vous masturber à fond, quand ça va venir je veux que vous m'aspergiez le corps, le corps, hein, pas le visage, de votre sperme et après vous me nettoierez avec un gant et du savon ! Ça vous va ?

- C'est dingue !

- Qu'est ce qui est dingue ?

- La situation !

- Ne vous en plaignez pas ! Alors d'accord ? 

- Oui, mais on pourrait peut-être améliorer le scénario !

- Non, c'est mon fantasme, il est comme ça ! Et on ne fera rien d'autre ! On y va ?

 

Elle retire sa chemise de nuit, elle est magnifique, ses seins sont ronds à souhait et la rotondité de leur chair reflète divinement la lumière sur leur peau laiteuse. Elle s'installe sur la cuvette, très en arrière, sa chatte brune et modérément poilue s'ouvre !

 

- Allez branle-toi, ma salope ! Viens plus près !

Jessica05.jpg

Comment qu'elle me cause ! Les premières gouttes tombent dans la cuvette, suivi bientôt d'un flot ininterrompu, quel dommage qu'elle n'ai pas écouté mon propre scénario, ce pipi, comme je l'aurais reçu volontiers dans la bouche.

 

- Allez dépêche toi, je veux te voir gicler !

 

Je me branle comme un malade, tandis qu'elle termine de pisser ! Comme j'aurais aimé lui nettoyer la chatte avec la langue ! Elle se passe la main sur le corps, se tripote les seins, se tortille les tétons. Je n'en peux plus, je jouis, mon sperme atterrit sur sa poitrine et sur son ventre !

 

- Aucun contact avec tes mains, juste le gant !

 

Cruelle, mais l'excitation est quand même pas mal retombée ! Je mouille un gant, l'ensavonne, et lui passe sur les endroits pollués, une première fois, puis une deuxième fois pour rincer. Elle ne fait aucun commentaire, elle a la main droite enfouie dans sa chatte, en train de se frotter le clitoris de façon frénétique, ses yeux sont clos, je ne sais pas à quoi elle pense, sa main s'agite de plus en plus vite puis elle finit par étouffer un râle avant de retomber affalée sur la cuvette, de grosses gouttes de sueur sur le front !

 

- Je suis bien contente, depuis le temps que je trimbalais ce fantasme ! Bon maintenant dodo !

 

Je me nettoie la bite au lavabo, pendant que madame vérifie si je l'ai bien dépolluée...

 

- Tu fais beaucoup de déplacements ? Demande-t-elle !

- Oui pas mal depuis mon divorce !

- Tu as du en avoir des aventures ?

- Pas tant que ça, mais c'est vrai que j'en ai eu !

- Des femmes, des hommes ?

- Des femmes !

- Tu es hétéro exclusif ?

- Exclusif, c'est un grand mot, mais j'aime tellement les femmes ! Mais je n'ai rien contre les homos.

- Un mec à poil, ça ne te fait rien ?

- Rien du tout !

- Et une belle bite !

- Ben, on en voit pas souvent se balader dans la rue... Répondais-je

- Je vais te dire un truc, quand tu t'es déshabillé j'ai flashé sur tes tétons, mais ce n'était pas parce que je les trouvais jolis, bien qu'ils aient leur charme...

- Merci...

- Non ! En fait, je me suis dis : un mec qui se les fait tripoter à ce point c'est forcément un soumis, c'est une copine qui m'avait appris ce truc, et ce qu'il y a de bien avec les soumis c'est qu'ils aiment un tas de choses. Je t'ai provoqué sur l'uro pour savoir si ça te branchait, en principe il suffit de dire que le pipi c'est sale, si le mec est urophile, il va sortir sa science... Je suppose que tu n'aimes pas que ça, un petit gode dans le cul, ça ne te déplait pas, je suppose ?

 

- Je ne suis pas contre, mais...

- Pourquoi faut-il que les mecs s'en défendent toujours, tu l'a fais oui ou non ?

- Oui !

- Et ça t'a plu ?

- Ça ne m'a pas déplu !

- Bon, on va se coucher, si demain matin, je suis en forme, je t'encule.

- Demain, je pars de bonne heure ! Concluais-je. Allez, bonne nuit.

 

Cette fois, je trouve le sommeil rapidement...

 

Le lendemain matin, je suis réveillé le premier, je lambine un peu au lit, repensant à sa "promesse" d'hier soir ! Pour un peu je me demanderais si je n'ai pas rêvé, tellement le comportement de cette femme avait été étrange. Je décide au bout d'un moment de me lever, l'envie d'uriner me montant à la gorge.

 

- Stop !

 

Ce n'est pas vrai, elle est réveillée !

 

- Vous êtes réveillé ? Demandais-je stupidement.

- Non, vous voyez bien que je dors encore, je suis somnambule ! Plaisante-t-elle.

 

Tiens, elle me vouvoie de nouveau...

 

- J'espère que ce n'est pas moi qui vous ai réveillé.

- Non ! Mais n'allez pas dans la salle de bain, s'il vous plait.

- Pourquoi ? Il y a un cadavre !

 

Elle se lève, elle a des petits yeux cernés, mais ce ne sont pas ses yeux que je regarde, mais les seins dont les pointes dardent comme la veille, en dessous du déshabillé.

 

- Dites donc vous assez une de ses triques ce matin !

- Oui, et une grosse envie de faire pipi aussi...

- Il n'en est pas question !

- Pardon ?

- Vous allez m'aider à accomplir un autre fantasme, j'y ai pensé hier soir...

- Oui, ben on verra ça plus tard, là je ne tiens plus...

- Je vous demande juste trente secondes...

- Mais...

- Mais tu vas m'obéir, oui ! Rouspète-t-elle.

 

Ce brusque changement de ton a pour effet de me figer sur place. Sonia balance alors son vêtement de nuit et se dirige toute nue vers la salle de bain en me demandant de la suivre... Je lui emboîte le pas et voilà qu'elle s'accroupit dans le carré à douche, les jambes très légèrement écartées, les bras détachés du corps, le visage redressé.

 

- Pisse moi dessus !

- Hein ?

  C'est un ordre !

- Vous alors...

- Ben qu'est ce que t'attends, je croyais que tu avais une envie pressante ?

- Je bloque un peu... ce doit être psychologique !

- T'as plus envie !

- Si mais je n'y arrive pas !

- Attends je vais t'arranger ça...

 

Elle se relève, va chercher son sac, fouille à l'intérieur, en sort une espèce de stick de déodorant, le truc doit faire deux centimètres de diamètre 25 centimètres de long, elle farfouille encore et sort cette fois un préservatif dans lequel elle enferme le machin ! Elle est complètement folle ! Elle n'a pas tout de même l'intention de me foutre ça dans le cul ! Pour désamorcer, j'essaie de me concentrer sur mon envie de pisser bloquée. Je sens que ça va venir. Je le lui dis.

 

- Non, c'est trop tard, tu te retiens ! Mets toi sur le lit, à quatre pattes et le cul tendu !

- C'est que je n'ai pas trop envie de faire ça !

- OK ! dit-elle.

 

Ouf ! Mais son acquiescement n'était qu'un leurre, voici qu'elle se dirige vers la chaise où j'ai laissé mon pantalon, d'un geste rapide elle en défait la ceinture ! Je la regarde ébahi alors qu'elle en fait claquer le cuir !

 

- Tu es mon esclave ! Tu as compris ? Pas pour très longtemps, parce qu'il va falloir que je reparte, mais même si ça ne dure que dix minutes, je suis ta maîtresse ! D'accord ?

- D'accord ! M'entendis-je prononcer

- Tourne-toi !

 

Et voila qu'elle me cingle les fesses ! Je ne me rebelle même pas, j'encaisse en silence tandis qu'un deuxième coup tombe... Heureusement cela reste mesuré... et après une dizaine de coups, elle m'indique de nouveau le lit en m'intimant l'ordre de m'y rendre dans la position demandée plus avant... Je ne proteste plus, j'y avais et j'attends, j'ai envie qu'elle me rentre son tube de machin dans le troufignon, la seule chose que je craigne c'est que je me mette à pisser et que j'arrose le plumard à tout va...

 

Le truc rentre, elle l'agite, mais tout mon être est dominé par cette envie d'uriner qui refuse de passer au second plan. Autrement dit son introduction anale ne me fait ni chaud ni froid... à ce point que je me vois obligé de lui dire... Elle n'est heureusement pas idiote et se doute bien que si elle ne cesse pas elle-même, je ne vais pas m'éterniser sur ce lit dans ces conditions.

 

- T'es prêt ? Me demande-t-elle de confirmer.

- Je pense, oui !

 

On se précipite dans la salle de bain où elle reprend sa position, assise dans le carré de douche... Je vise et ça part tout de suite ! Je lui arrose les seins, le ventre, les cuisses...

 

- C'est bon c'est chaud.... Je suis une vraie cochonne ! Commente-t-elle

 

Je continue, j'ai l'impression de ne jamais avoir pissé autant de ma vie, je fais des petits mouvements pour asperger toutes les parties de son corps, j'évite simplement le visage, espérant jusqu'au dernier moment quelle me demande de le viser, mais elle ne fera pas.... 

 

J'espérais qu'à la fin nous nous orienterions vers des plaisirs plus classiques, mais non, mademoiselle me déclare qu'elle va maintenant prendre une vraie douche, et elle ferme le rideau.

 

Me voilà comme un con, elle me parle, mais le bruit de l'eau fait que je ne comprends rien à ces paroles. Tant pis, j'attends négligemment que Sonia ai terminé ses ablutions.... Mais elle est longue, trop longue, je ne bande même plus. Je finis par entendre un curieux petit cri qui couvre le bruit de l'eau qui coule... Mademoiselle vient de se donner un petit plaisir solitaire... 

 

Enfin la voici qui sort, elle s'entoure le corps d'une large serviette...

 

- Allez retourne sur le lit, je vais te finir le cul ! Déclare-t-elle

- C'est que...

- C'est que quoi ? Tu ne veux plus jouer avec ta maîtresse ?

 

Ben si je veux bien jouer, mais j'aurais tellement préféré autre chose... Et voilà qu'elle me ramone le cul, et voilà que je me pâme, et voila qu'au bout de quelques minutes, je mets à jouir de façon bizarre, sans saccades, et que je m'affale épuisé sur la literie.

 

Elle ne fait aucun commentaire, déjà elle commence à se rhabiller... Je vais prendre à mon tour une douche.... Quand j'en sors à poil, Sonia est rhabillée, prête à partir.

 

- Voilà, je vous attendais pour vous dire au revoir ! Merci pour tout, me dit-elle avec un joli sourire.

 

Mais pas de bisous, même pas une poignée de main, rien...

 

- C'est moi qui vous remercie ! Balbutiais-je, me demandant si je n'avais pas rêvé cette rencontre insolite....

 

Et puis une idée, le petit déjeuner est compris, si je me dépêche je peux la rejoindre dans la salle à manger. On ne va pas se quitter comme ça ! J'ai un prétexte pour la rejoindre puisqu'elle a oublié de me reparler de la photocopie de la note d'hôtel... Je m'habille à grande vitesse, descend, la cherche... elle n'y est pas... Sonia a déjà disparu de ma vie...voilà qui me fera un souvenir, une belle anecdote que je ne raconterais à personne... qui me croirait ? Même pas vous je suis sûr !

 

Nicolas Solovionni Octobre 2006

 

Ce récit à eu l'honneur d'être nommé 3ème meilleure nouvelle pour 2006

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Lundi 29 mars 2004 1 29 /03 /Mars /2004 06:00

Anne ou Le sourire de la nageuse

par Nicolas Solovionni

cupidon.jpg

 

Peut-on tomber amoureux d'un sourire ? Sans doute pas, à moins d'être complètement frappé... mais lisez plutôt.

 

Je suis attablé dans ce sympathique café du quartier latin et nous devisons avec un ami de tout et de rien, s'amusant à refaire le monde du haut de nos coups de gueule et de nos humeurs.

 

Il y a beaucoup de monde en cette fin d'après-midi, mais est-ce un problème, l'endroit n'est pas bruyant. Il y a dans ma ligne de mire une jeune femme. Elle n'a rien de spécial, je la vois plus que je ne la remarque et n'y fait plus attention. Elle reste cependant dans mon champ de vision. Et puis, ce petit rien qui soudain parfois dans la vie prend une importance démesuré (un peu comme dans la théorie du battement de l'aile du papillon qui finit par provoquer un cyclone à des milliers de kilomètres) ce petit rien, disais-je, c'est un court échange verbal entre cette jeune femme et un autre consommateur situé à sa droite. Je ne comprends pas ce qu'ils se disent, mais je crois deviner qu'il s'agit d'un objet susceptible de gêner, posé sur leur chaise mitoyenne. L'échange m'a l'air courtois et ne perdure pas, la femme n'a prononcé que quelques mots et terminera par...

 

...un véritable flash de bonheur ! Vous auriez vu ce sourire, du coup son visage s'éclaire, ce n'est plus la même femme. Je n'entends plus ce que me dit mon ami, je reste scotché, le sourire s'est décroché de son visage mais pas de ma mémoire (il y est encore, d'ailleurs !). Du coup je la détaille mieux. Brune, les cheveux assez courts, grande, athlétique, les épaules larges, pas assez forte pour pouvoir dire qu'elle l'est, mais juste à la limite. Un physique de nageuse de compétition en quelque sorte ! Sa peau est très blanche. Elle est vêtue de noir, du moins ce que j'en vois, j'essaie d'évaluer la poitrine (ce doit être un réflexe), elle me paraît bien moyenne, et cela me chagrine un peu. Le visage n'a rien d'exceptionnel, à la limite il paraît presque masculin, sans rondeur, avec un nez légèrement écrasé. Pas vraiment un top model quoi ? Mais ce sourire ! Ce sourire, si elle pouvait en refaire un !

 

On est resté encore quelques temps dans ce café, et je n'ai pas arrêté de la reluquer. J'ignore si elle attend quelqu'un, elle n'a pas en tous cas ces gestes si significatifs de l'attente, le coup d'œil à la montre, le regard scrutateur vers l'extérieur. Elle sirote une boisson chaude non identifié. Un moment elle se lève, j'évalue le profil, elle demande quelque chose au bar, et reviens avec un journal, " le Parisien " qu'elle se met à bouquiner, j'en tire la conclusion, qui ne me quittera plus qu'elle ne peut être qu'une habituée des lieux, tout en regrettant, allez savoir pourquoi, qu'elle ne préfère pas une autre presse.

 

Vers 20 heures, nous nous décidâmes à quitter l'établissement, je jetais un dernier coup d'œil à ma " nageuse ", nos regards se croisèrent, je lui souris sans y croire, elle me répond par un bref mais éclatant sourire ! Le bonheur quoi !

 

Cette rencontre m'a travaillé ! Au point que j'ai souhaité la revoir ! Je cherchais alors un prétexte, quelque chose. Si cette fille est une habituée de ce café, il me suffisait de m'y pointer, plusieurs jours de suite aux mêmes tranches horaires et je finirais par la voir. Et puis une fois que je l'aurais vu, je ferais quoi ? J'ai probablement le double de son âge, pour elle je ne suis probablement qu'un " vieux " Mais la tentation est trop forte, j'essaie de trouver des raisons d'espérer, je ne vois pas trop, bien sûr elle a un côté hors norme, mais ça ne veut pas dire grand-chose.

 

Il faut malgré tout que je me résonne, j'ai 80% de chances d'aller à l'échec, il me faut donc me montrer raisonnable dans mes ambitions et accepter l'éventualité, après tout fort probable d'une défaite. Cela ne doit pas m'empêcher de jouer toutes les cartes en ma possession et même celle que je peux me créer. Je cherche, je cherche, il y a huit jours que je cherche, c'est en lisant une histoire que je pense avoir trouvé le truc. Moi qui ai horreur de faire des photos, qui les rate, et qui ne les regarde pratiquement jamais, je me mets en frais pour acheter un appareil pas trop compliqué et qui ne fasse pas trop cadeau de première communion. Faut vraiment être allumé quand même quand j'y repense, acheter un appareil photo qui me servira d'alibi, alors que mes chances sont complètement incertaines, et alors que je ne m'en servirais probablement jamais ensuite ! 

 

Je me rends donc au café, plusieurs fins d'après-midi de suite. Je vous laisse deviner mon anxiété, j'ai apporté un bouquin, mais je n'arrive pas à en fixer les lignes. Viendra ? Viendra pas ? Viendra seule ? Viendra pas seule ? Et puis même si elle vient, même si elle est seule ? Je suis complètement fou. J'en viens à souhaiter qu'elle se pointe avec un copain, ou qu'elle m'envoie promener. Au moins les choses seront claires et je n'aurais plus qu'à vendre mon appareil photo au marché de l'occasion.

 

Quatrième jour d'attente ! Elle est là ! Pratiquement à la même place ! Mon cœur s'accélère ! Dans mon scénario je ne pouvais arriver qu'avant elle, allez donc savoir pourquoi, Il faut que je me calme, je descends aux toilettes, je me donne un coup de peigne, reprend ma respiration et je fonce :

 

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger !

 

Elle ne dit rien, elle me regarde, rougit un peu.

 

- Voilà, excusez mon audace, mais je suis photographe amateur, et je trouve que vous avez un visage intéressant !

 

Je m'attendais à tout sauf à ce qu'elle éclate de rire !

 

- Non ! Vous voulez me prendre en photo ? C'est une blague ?

 

Et cette fois elle sourit, si elle refuse j'aurais au moins eu ça !

 

- Non ! Non ! Ce n'est pas une blague, je suis sûr que vous êtes très photogénique !

- Ben, non justement !

- Et si je vous disais que je crois savoir comment vous y rendre ! Ce n'est parfois qu'une question d'éclairage !

 

Je me demande encore où je vais chercher des choses pareilles !

 

- Laissez-moi vos coordonnées, si j'ai envie de photos gratuites, je vous appelle c'est promis ! 

 

En voilà une façon très élégante de m'éconduire carrément. J'encaisse le coup, mais rejoue une carte.

 

- Pourquoi ne pas les faire tout de suite, la réussite d'une photo dépend aussi de l'humeur du photographe, et votre sourire m'a rendu d'excellente humeur !

 

Elle rigole, semble hésiter, et finit par poser la mauvaise question :

 

- Mais vous voulez faire quel genre de photos ?

- Je fais de tout, portrait, mode, lingerie !

- Vous croyez vraiment que j'ai le look pour poser pour de la lingerie ?

- On ne peut pas savoir d'avance, mais pour les portraits, oui, je sais d'avance !

 

C'est ce qui s'appelle se raccrocher aux branches !

 

- Et on ferait ça où ? Vous avez un studio photo ?

- J'avais ! J'ai malheureusement été victime d'un cambriolage, et ils ne m'ont pas laissé grand-chose, mais rassurez-vous je sais me débrouiller même avec un appareil de fortune.

- Pourquoi pas au square alors ?

- Bonne idée !

 

Non, très mauvaise idée, mais il faut bien commencer par quelque chose, et après tout c'est moins trivial que de l'emmener tout de suite à l'hôtel. Elle paie sa consommation, me demande de l'attendre dehors, elle a un coup de fil à passer me dit-elle. Le square est à deux pas, il fait beau en cette journée de fin d'hiver. Nous allions y arriver quand elle a cette question :

 

- C'est du numérique que vous faites !

- Non, je n'ai pas franchi le pas encore.

- C'est dommage, on aurait pu voir le résultat tout de suite sur mon ordinateur.

 

Oh ! Que le cerveau est un organe qui fonctionne à fond les manettes dans certains cas, et il analyse la petite phrase anodine. Elle a dit " on " donc tous les deux, elle a dit " mon ordinateur " donc chez elle. Donc elle serait prête à regarder le résultat chez elle avec moi ! Mais c'est trop bête, mon appareil n'est pas numérique. Qu'à cela ne tienne, folie, pour folie continuons donc !

 

- Vous savez que c'est une excellente idée, ce que vous dites, je vais en acheter un tout de suite.

- Tout de suite ? Comme ça ?

- Ben oui, de toute façon je voulais le faire, vous n'êtes pas trop pressée ?

- Non, mais on peut remettre ça à plus tard si vous voulez !

- Non, non surtout pas, je me sens très inspiré ce soir, il faut absolument que je fasse ces photos, et vous avez raison on verra le résultat tout de suite !

 

Elle s'amuse de la situation, nous nous rendons ensemble chez un marchand d'appareil, je choisis très vite, et j'achète mon deuxième appareil photo en une semaine. C'est ce qui s'appelle se ruiner pour un sourire ! 

 

Elle habite un peu plus loin, il faut prendre le métro, j'essaie d'être indiscret :

 

- Vous êtes étudiante ?

- Non j'ai passé l'âge ?

- J'aurais pourtant pensé...

 

On est debout dans un wagon assez bondé, la conversation devient difficile, et comme mademoiselle a brusquement décidé de tourner son visage, je me fais silencieux jusqu'à sa station d'arrivée. Une concierge peu avenante me dévisage avec réprobation tandis que nous montons dans son appartement, en fait, un petit studio bordélique au sixième étage d'un immeuble ancien.

 

- Alors comme ça vous n'êtes pas étudiante ?

- Laissons tomber ce genre de question, vous serez gentil, OK ?

- Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret, c'était juste pour parler.

 

Je sors le numérique de son emballage tout en m'étonnant de la taille de celui-ci pour un si petit objet, j'y découvre un chargeur, je parcoure le mode d'emploi, horreur : le machin n'est pas chargé.

 

- Bravo ! Se moque-t-elle.

- Je suis vraiment désolé

- Vous ne saviez pas qu'il fallait le charger ?

 

Je réalise alors qu'elle devait le savoir, elle, mais alors, à quel jeu joue-t-elle ? Peu importe, je me raccroche aux branches :

 

- On va faire ça avec l'appareil classique alors ?

 

La fille me regarde alors avec une moue de déception :

 

- Ça m'embête quand même, je crois qu'on va plutôt laisser tomber !

 

Et paf ! Tout ça pour ça ! Et puis soudain me vient une idée qui me paraît géniale :

 

- Et si je vous payais le restaurant pendant que ça charge ?

- Aller au restaurant avec un inconnu, non merci !

 

Vexante en plus !

 

- Permettez-moi d'insister, vous n'avez rien à craindre !

- Oh que si ?

- Je ne vois pas.

- Deux heures en tête à tête avec un mec qui vous raconte des trucs dont vous n'avez rien à faire, excusez-moi, mais ça me gonfle.

 

On a beau se dire qu'on s'en fout de ce genre de réflexion, mais ce n'est pas agréable, je suis moralement K.O. je décide de partir, et déjà je remballe mon numérique. Tout d'un coup cette inconnue dont je ne sais toujours pas le nom me paraît soudain beaucoup moins jolie.

 

- Bon, salut ! Murmurais-je simplement en me dirigeant vers la porte.

- Attendez, pourquoi vous partez, vous êtes fâché ? Si vous voulez vraiment faire des photos numériques, j'en ai un, moi, un appareil !

 

La douche froide ! Mais elle ne pouvait pas le dire avant, cette conne ! J'hésite quand même, le but initial ce n'était pas les photos mais c'était d'essayer de la draguer, ça me parait quand même assez mal parti.

 

- Bougez pas, je vais le chercher !

 

Me voilà planté là, comme une andouille, il y a 99 chances pour 100 pour que je fasse des photos à moitié ratées et que la séance ne débouche sur rien du tout. Alors pourquoi rester ? Sans doute parce que dans ces circonstances on est tous un peu con.

 

- Voilà, vous savez comment ça marche, je suppose ?

- Ben, pas trop, je vous dis, le numérique je ne connais pas bien !

 

Elle m'explique. J'ai vraiment l'impression de passer pour un imbécile.

 

- Bon, on y va ? Propose-t-elle.

 

Je n'ai aucune idée de l'endroit où lui dire de se placer, je n'y connais rien, ce que je fais ne sert à rien, je me suis embourbé dans un fiasco lamentable, j'aurais dû partir avant qu'elle ne sorte son appareil.

 

- Mettez-vous là ! Finis-je par dire

- Là ? Ah bon ! Vous ne voulez pas que je me remaquille un peu avant ?

- J'aime autant le naturel, parvins-je à articuler.

- C'est pas du naturel en ce moment, c'est du maquillage fatigué ! 

- Heu...

- Vous m'avez l'air aussi photographe amateur que moi pilote d'avion !

 

Bon, c'est assez d'humiliation, je ne pourrais même pas trouver de sortie honorable, il me reste qu'à me sauver, la queue basse, (c'est le cas de le dire)

 

- Bon, on arrête tout, désolé pour le dérangement.

- Vous savez, moi je crois que finalement faire du portrait, ça ne vous inspire pas !

- C'est possible, mais bon, allez je vous laisse...

- Juste un mot !

 

Non seulement, elle se moque de moi, mais là voilà prête à en rajouter une couche, mais par réflexe, je l'écoute.

 

- Vous allez partir avec un gros regret...

 

Si elle savait... Je ne réponds pas, déjà je déverrouille la porte.

 

- Si au lieu de tourner autour du pot, vous m'aviez dit carrément que vous vouliez faire des photos de nu, j'aurais sans douta accepté !

 

Oups ! Qu'est-ce qu'elle raconte, comment a-t-elle fait pour découvrir si vite le petit cochon qui sommeille toujours en moi ? A moins qu'elle ne bluffe.

 

- Remarquez, vous pourrez revenir, mais ce n'est pas gratuit ces choses-là !

 

Imaginez ma pauvre tête !

 

- Et pourquoi pas tout de suite ?

- Vous avez du liquide ?

 

Je lui demande le prix, je fouille dans mon portefeuille. Non je n'ai pas la somme.

 

- Ou alors si vous avez une carte, vous pouvez tirer de l'argent, il y a un distributeur juste en bas... Laissez donc vos affaires ici...

 

Cette soirée est en train de me coûter une fortune, je prends de l'argent tel un zombi, essayant d'imaginer de quelle façon je peux bien me faire avoir. Par précaution je tire juste la somme demandé, pas un billet de plus. Vingt minutes de poses, elle m'a dit, je vais la voir vingt minutes à poil, et puis après, on va faire quoi, regarder le résultat sur l'ordi, et puis je rentrerais chez moi, j'ai maintenant la conviction que cette nana est indragable ! En remontant, et après avoir croisé une nouvelle fois le regard bovin de la concierge, une excellente surprise m'attendait, ma nageuse avait passé une robe de chambre, c'était plutôt bon signe.

 

- Voilà je n'ai plus qu'à enlever ce truc et on pourra commencer, vous n'allez pas être déçu !

 

Qu'est-ce qu'elle en sait si je vais être déçu ou pas ? Elle me semble bien sûre d'elle !

 

- Au fait, je m'appelle Anne, reprend-elle, et vous c'est comment votre petit nom ?

 

J'invente un truc, de toute façon elle doit s'en foutre complètement de savoir mon prénom... Et soudain, elle fut nue devant moi ! Oh, bien sûr j'aurais préféré qu'elle se déshabille progressivement, ou mieux encore que ce soit moi qui le fasse, mais bon, je l'avais devant mes yeux, une belle femme, bien sûr on aurait pu critiquer cette peau trop blanche, ces épaules trop larges, ses seins peut-être un peu trop petits. Anne se retourna un moment, le verso était parfait, superbe dos bien dessiné et surtout magnifique chute de rein mettant en valeur une paire de fesses bien joufflues.

 

- Ça vous va ? Fit-elle mine de s'inquiéter.

- Pas de problèmes !

 

J'étais là comme une andouille, le numérique à la main n'arrivant pas à me décider à commencer.

 

- Si je vous plais, tant mieux, je suis consciente d'être loin de ressembler à un top modèle, quand j'étais gosse, mes parents ont absolument voulu me faire faire de la natation. Leur rêve c'était de me photographier un jour sur un podium je ne leur ai jamais donné cette joie, mais ça ne m'a pas arrangé la silhouette.

 

Je commençais à être passablement excité, et je pris alors une première photo.

 

- Comment on fait, vous m'indiquez les poses ou vous me laisser faire ?

- Allez-y, je vois que vous avez déjà une petite expérience.

 

Elle ne me répondit pas de suite, variant les positions, s'efforçant de conserver le sourire, elle prenait tantôt des poses ingénues avec un doigt dans la bouche, d'autres plus professionnelles où elle savait mettre en valeur soit son fessier en le cambrant de fort belle façon, soit sa poitrine en se penchant légèrement après en avoir, de ses doigts humides, érigé et humecté les jolies pointes brunes. Je bandais comme un cerf, même si tout cela restait sage car elle ne prenait aucune pose qui m'aurait permis de découvrir ses intimités, je décidai d'attendre un peu avant de lui en faire la demande, mais ce ne fut pas nécessaire.

 

- Ça vous excite, on dirait ?

- Je ne suis pas de bois...

- Je m'en doute bien, mais restez sage, je suis ceinture noire de karaté !

 

Elle bluffait sans doute, par contre je découvrais à la portée de sa main la présence peu rassurante d'une mini bombe lacrymogène.

 

- Rassurez-vous, je sais me tenir ! Lançais-je, histoire de dire quelque chose.

- J'ai fait de la photo érotique pendant plusieurs mois, à l'époque j'avais besoin de fric, et puis j'ai laissé tomber, j'ai conservé que deux clients que j'aimais bien, sinon il y a trop de mecs graves dans ce milieu !

 

Elle était à présent à quatre pattes, le cul cambré.

 

- Si vous voulez, je peux prendre des poses plus osées, mais c'est un peu plus cher !

 

Et, merde, j'aurais dû m'en douter, je décide cette fois de résister à la tentation 

 

- Une autre fois, je n'ai plus de sous

- Il n'y aura peut-être jamais d'autre fois, je vous ai dit, en principe, je ne pose plus, mais comme j'ai quelques frais ce mois-ci et que l'occasion m'en était donnée...

- Alors tant pis

- Tu ne serais pas content de photographier ma petite chatte ? Je peux même te la faire respirer avant.

 

Voici donc un passage au tutoiement très professionnel.

 

- Ça aurait été avec plaisir, mais je suis à sec.

- C'est dommage parce que quand je suis lancée je suis très vicieuse, je peux te faire des spécialités si tu veux ?

- Des spécialités ?

- Je peux jouer avec un petit gode, me le foutre dans le cul, me mettre des pinces aux seins, je peux pisser aussi... Tu aimes ça ?

- Oui j'aime bien... consentis-je, excité par ses paroles.

- Je peux même faire autre chose que pipi...

- Non, non, juste pipi...

- Ben alors qu'est-ce que tu attends pour retourner chercher des sous ?

- Tu voudrais combien ?

 

Elle me l'indiqua.

 

- Et en prime je t'autorise à te masturber en prenant les photos.

- C'est cher !

- Non, et je te promets qu'on ne parle plus d'argent de la soirée, par contre si tu es sage tu auras peut être une surprise, ou même plusieurs...

 

Dans un état second je redescendais l'escalier, tirais à nouveau de l'argent, et revenais passant de nouveau devant la porte vitrée derrière laquelle l'affreuse concierge devait avoir un mal fou à comprendre ce qui se passait chez la locataire du sixième. De retour chez Anne, je constatais qu'elle avait profité de ma courte absence pour rassembler du matériel, deux godes trônaient ainsi de façon complètement incongru sur sa table.

 

- Vas-y met toi à l'aise !

 

J'hésite un peu.

 

- Allez, fous-toi à poil !

 

Bon, puisqu'elle insiste...

 

- Hum, ça avait l'air de bander mieux que ça tout à l'heure, tiens sens ma chatte, mais tu ne fais que sentir, d'accord ? 

 

Incroyable ! Me voici mon nez dans sa chatte, ce parfum de femme assez fort étant donné l'heure tardive m'enivre, c'est un vrai supplice de ne pas pouvoir sortir un petit bout de langue, ou juste d'approcher mes lèvres. Si l'objectif était de me refaire bander, il est atteint. Elle s'écarte, se retourne, me tend ses fesses, en écarte les hémisphères.

 

- Allez, après le recto, le verso.

 

Je suis tellement surpris de son attitude, que je plonge mon nez sans réfléchir, il règne dans cette endroit une légère odeur mais qui n'a rien de désagréable, aussi quand elle me donne la permission de lécher, je n'hésite pas une seconde découvrant le goût un peu âcre de sa petite rondelle brune.

 

- Tu vois, je t'avais promis des surprises... Tu apprécies j'espère ?

- Bien sûr !

- Reste là maintenant !

 

Elle gagne alors son canapé, écarte les jambes et tout en cherchant mon regard, elle laisse aller sa main sur son sexe quelques instants avant qu'aidé par les doigts de l'autre main, elle écarte ses lèvres me faisant découvrir l'entrée de sa chatte toute rose et toute humide. Oui toute humide, cela veut dire qu'au-delà le fait d'assurer la prestation promise, quelque chose l'excite. Voilà ce qui constitue pour moi une excellente nouvelle. Elle se saisit ensuite du plus gros des deux godemichés, le porte à sa bouche, mime une fellation pendant un trop court moment, puis se l'introduit dans le vagin où elle se livre à des va-et-vient de plus en plus frénétiques.

 

- Tu peux te branler si tu veux, mais ne jouis pas trop vite, ce serait dommage !

 

Là encore, c'est curieux, n'a-t-elle pas au contraire intérêt à ce que la chose aille le plus vite possible afin de terminer cette séance ?

 

- C'est pas évident, avec l'appareil photo, lui fis-je remarquer.

- Laisse tomber le numérique, ce sera aussi simple !

 

Elle m'avoue donc qu'elle avait compris depuis le début que la photo n'était qu'un alibi.

 

Elle profite de cette courte pause verbale pour se poser des petites pinces sur les seins.

 

- J'adore ça ! Me précise-t-elle... Pas toi ?

- Euh, j'ai jamais essayé

- Il faut tout essayer ! Répondit-elle alors d'un ton quelque peu péremptoire.

- Pas aujourd'hui.

- Pourtant je suis persuadé que tu ne détesterais pas te faire dominer !

 

Une image furtive, des fouets, des chaînes, des femmes en panoplie de cuir me traversa l'esprit, non merci, j'ai les idées larges et je fantasme sur un tas de trucs, mais je ne suis pas vraiment prêt pour ce genre de choses. Je lui explique en deux mots.

 

- Tu mélanges tout, j'ai juste envie de jouer, envie que tu sois mon petit esclave, mais je n'ai pas l'intention de te faire du mal, alors t'es d'accord, tu veux bien jouer avec moi ?

 

Je ne voyais pas trop, mais pourquoi ne pas essayer ? Elle reprit pendant plusieurs minutes ses mouvements de va-et-vient à l'aide de son gode, puis le retira, s'empara du second, le recouvrit d'un préservatif puis se l'enfonça dans l'anus avec une facilité assez déconcertante, elle changea alors de position, se mettant à quatre pattes avec l'objet fiché dans son trou du cul, celui-ci était équipé d'un petit vibrateur à pile qu'elle actionna. Tout à ce spectacle, je me masturbais, me demandant si Anne me gratifierait d'une nouvelle surprise et j'en venais à espérer une conclusion sous la forme d'une bonne petite pipe.

 

Anne s'était de nouveau assise dans son canapé, les jambes relevées, le gode toujours actif, elle me demanda à nouveau de ne pas jouir de suite, puis elle ferme les yeux, soudain, elle est ailleurs, sa main frotte son sexe, puis son index vient titiller son clitoris, très vite elle commence à haleter, j'ai la conviction alors qu'elle ne simule pas. Elle transpire, sa respiration devient haletante, elle s'abandonne complément, tout son corps tendu vers la montée du plaisir, elle émet des petits cris de plus en plus rapprochés, de plus en plus incontrôlés, ses doigts s'agitent de plus en plus vite. En ce qui me concerne, je n'ose plus me toucher. Elle est au bord, je pense qu'elle va jouir d'un moment à l'autre. Mais, non ça ne vient pas, comme si quelque chose était en train de la bloquer.

 

- Viens me caresser ! Me dit-elle soudain dans un souffle. Mais tu me caresses seulement !

 

C'est décidément la soirée des surprises, je m'approche, je ne sais pas trop où poser mes mains, finalement, je choisis les bras, sa peau est douce, je suis aux anges, je n'aurais pas perdu ma soirée, même si je n'en ai pas plus ! J'essaie d'atteindre les seins, mais ce n'est pas trop évident, d'abord, il y a les pinces toujours accrochés aux tétons, et puis sa main gauche est tout le temps en train de les tripoter passant de l'un à l'autre. Au bout du compte me voici en train de lui caresser les cuisses, là ça va, la région est calme, mais aussi suintante de son humidité.

 

- Ça vient, ça vient, retire-moi les pinces vite, vite ! 

 

Je m'exécute, provoquant un curieux grognement au moment où les étaux se desserrent.

 

- Ça vient, ça vient ! Me répète-t-elle, elle transpire à grosse gouttes, soudain son corps semble se pétrifier, curieuse impression qui ne dure qu'un moment, les doigts finissent de bouger, elle hurle, puis s'affaisse, complètement épuisée, je ne peux m'empêcher de m'amuser en remarquant à ce moment précis son gode anal qui quitte son lieu d'accueil sans le concours de qui que ce soit.

 

- Ouf, quel pied ! On a encore cinq minutes... Mais on va faire un break, qu'est-ce que tu veux boire, coca, bière ?

- Comme toi !

 

Elle revient avec deux canettes de bière et deux verres, elle en sert un, et s'en bois une gorgée. Ben et moi alors ? Mais ça n'a pas trop d'importance, elle m'a dit qu'on avait encore cinq minutes, tous les espoirs me sont permis.

Anne01a.jpg

- J'ai envie de pisser, tu aimerais bien regarder, je suppose ?

- Oui, j'avoue !

- Alors allonge-toi par terre, je vais te pisser dessus.

- Euh...

- C'est que quoi ? Je te rappelle que tu accepté de m'obéir.

 

Elle ne comprend pas mes réticences, en fait je n'ai rien contre, mais compte tenu du temps qui nous reste, j'aurais préféré une autre fin. Je m'allonge donc comme demandé, et la demoiselle enjambe mon corps à la hauteur de la poitrine, puis avance un peu se positionnant au-dessus de mon visage. Elle ne va pas faire ça ? Mais je ne dis rien j'en ai secrètement envie et une telle occasion n'est sans doute pas prête de se présenter. Elle s'accroupit légèrement, la vue est magnifique, je pose mes mains sur ses jambes...

 

- Non, tu ne me touches pas, ça va me déconcentrer !

 

J'attends donc, j'ai les yeux rivés sur sa chatte et la bite dressée que je décide alors de caresser doucement, et puis une petite goutte finit par me tomber sur le bout du nez, une autre goutte, puis un petit filet...

 

- Ouvre la bouche, esclave !

 

Esclave ? N'importe quoi ! Le ton est très peu dominateur, presque rigolard, mais comme dans un rêve j'obéis recevant alors dans mon palais un flot jaune dont le débit est devenu si impressionnant que je ne parviens pas à suivre, je suis obligé d'en rejeter une partie, puis d'en éviter une autre. Puis l'affaire se termine, j'absorbe les ultimes gouttelettes, me surprenant de cette soudaine gourmandise. Elle se relève, moi aussi.

 

- Ça va, ça t'a plus, c'était bon ?

- Super !

- Tu m'aurais bien nettoyé la chatte, pour finir, hein ?

- Ça, oui !

- Mais tu ne le mérites pas, tu en as foutu partout, bouge pas, je vais chercher une serpillière, tu vas essuyer.

 

Je trouve le procédé un peu limite, mais je m'exécute. Drôle de conclusion tout de même que finir une séquence coquine à poil et une serpillière à la main sans avoir joui !

 

- Je vais te dire un truc... Commence alors Anne qui est restée nue. Je t'ai un peu gâté, parce que quelque part je te trouve sympa. Si tu n'es pas trop pressé, on peut attendre ma copine, à cause de son travail, elle rentre assez tard, tu verras, elle est très mignonne, alors d'accord ?

 

Tu parles que je suis d'accord, ce doit être mon jour de chance, mas un jour de chance ou rien, décidément ne se passe comme prévu.

 

- Bon alors d'accord, on va l'attendre, mais comme pendant ce temps-là, je n'ai rien à te proposer, je vais t'attacher au pied du lit.

- Non, non, protestais-je mollement, je ne veux pas qu'on m'attache ! 

 

Et voici donc mes nouveaux espoirs déjà déçus...

 

- Ben quoi, t'as pas confiance ?

- On ne se connaît pas, et en plus je n'aime pas ça.

- C'est un jeu, je ne t'attacherais pas trop serré, comme ça, si besoin est, tu pourras toujours te libérer tout seul, je me demande bien pourquoi, mais bon.

 

Me voilà attaché par les mains au pied de son lit, à poil, le cul par terre et la bite basse. Depuis combien de temps, une heure, deux heures, je n'en sais rien, la nuit tombe, je ne vois plus que les lueurs de la cour et le filet de lumière venant de la porte mal fermée de la cuisine dans laquelle Anne s'est retranchée. J'ignore ce qu'elle y fabrique. Bizarrement je me sens bien, la seule chose qui me gêne étant l'impossibilité de me gratter.

Un bruit de clés, la lumière qui revient, une grande blonde à la peau légèrement mate s'étonne de ma présence.

 

- C'est qui ? T'as capturé un cambrioleur ?

- Non, c'est mon petit esclave, je te raconterais. Ça te dit de jouer avec ? Lui demande Anne qui s'est de nouveau revêtue de sa seule robe de chambre

- Hi, hi, en voilà une bonne idée, mais avant je vais prendre une petite douche, je suis crevée.

 

Elle disparaît dans la salle de bain, j'aurais voulu qu'elle se déshabille devant moi, elle ne le fait pas, tant pis. J'entends l'eau lui arroser son corps, je l'imagine, je bande. Anne passe devant moi, elle me regarde et tandis qu'elle fait glisser à ses pieds sa robe de chambre, elle me gratifie d'un sourire, le même sourire que quand je l'ai aperçu l'autre jour au bistrot, le sourire de la nageuse.

J'ignore ce qui va maintenant arriver, mais je suis bien, j'ai confiance, alors je réponds à son sourire et je reprends mon attente. 

 

FIN 

 

© Nicolas Solovionni - Mars 2004

  nikosolo@hotmail.com

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme 3ème prix du meilleur récit pour l'année 2004 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Mercredi 29 octobre 2003 3 29 /10 /Oct /2003 09:04

Le facteur

par Nicolas Solovionni

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Le facteur !

 

La journée fut exténuante, avec toutes ces réunions...

Je décidais de rentrer directement à la maison

Sans doute Christelle m'avait-elle mijoté

Un petit plat comme j'adore les déguster ?

Un joli chemisier, elle est très en beauté ce soir

Son magnifique décolleté m'invite comme un espoir

- "Alors, Chérie, cette petite journée ?"

- "Le facteur a apporté un paquet.

Des cassettes de cul que tu as commandé

Ce n'était pas très discret, espèce d'obsédé !"

- "Ah, oui, je les avais gagné à un concours !"

"Menteur, n'essaie pas de me jouer un tour !

Au fait, nous avons un nouveau facteur,

C'est un antillais très bien monté, et à la hauteur !"

- "Comment peux-tu savoir une telle chose ?"

- " Je le sais parce que je l'ai sucé comme je te cause.

Et comme je cherchais un petit pourboire pour lui,

Il m'a dit que j'avais de la chance d'avoir un coquin de mari

Je lui ai dit que moi aussi j'étais une petite coquine

C'est alors qu'il m'a montré sa grosse pine,

Une belle colonne de chair toute noire et bien bandée

Un cylindre en chocolat, un délice bâtonné !"

- "Traînée, comment as-tu osé ?

Cours vite chercher le martinet !"

Elle y courre, me le ramène en vitesse

- "En position, tu vas voir tes fesses !"

Le jean tombe, pas la culotte elle n'en avait pas

Le premier coup tombe sur son fessier magnifique

Lui zèbre la peau, d'une ligne rose magique

Elle trépigne de surprise et de douleur

Le second coup claque, sans erreur

La traînée rougeâtre croise la première

Un troisième coup, Christelle crie. "Ah mon pauvre derrière !"

Mais rien ne saurait calmer mon courroux

On ne trompe pas ainsi impunément son époux !

Je tape, je tape, son cul est tout rouge comme un piment

Elle a dû en recevoir une cinquantaine à présent.

Je lâche le martinet, l'embrasse sur les lèvres

- "Super ton petit scénario, du travail d'orfèvre !

Ça m'a bien excité, j'ai une folle envie de faire l'amour !"

- "Mais tu n'as pas tout compris, tu es vraiment lourd

Ce n'est pas un scénario, c'est la réalité !"

A ce moment, la porte du salon s'ouvre avec célérité

Un grand black me salue, - "Bonjour Monsieur,

Je suis le facteur ! Jolie, cette séance de martinet sous mes yeux

Je suis à présent tout excité

Votre charmante épouse m'a expliqué

Que vous n'aviez rien contre le fait de vous faire enculer

Puis-je alors vous demander d'avoir la bonté de vous retourner ?"

 

Et que croyez-vous que je fis ? J'ai obtempéré

C'est vrai que ma femme est un peu compliquée !

 

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nikosolo@hotmail.com

 

 

 

 

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Lundi 29 septembre 2003 1 29 /09 /Sep /2003 08:57

Clairière

par Nicolas Solovionni

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Mes pas m'avaient conduit dans ce bois.

Il est le lieu de toutes les rencontres, je crois.

Les fortuites, les interdites, les ahurissantes,

Et puis il y a ceux que seule la vision hante,

Ceux qui viennent sachant qu'on va les voir.

Je ne saurais dire aujourd'hui quel est mon espoir ?

Le hasard comme toujours sera mon laquais.

Je croise des hommes, des couples sous la futaie

Parfois je risque un sourire, il se veut complice.

Mais aucun n'aboutit, cela me hérisse.

Et bientôt, voilà que je désespère

Heureusement il y avait cette clairière

 

Elle est brune, les cheveux permanentés,

Le nez allongé et les escarpins ôtés

Plongée dans la lecture d'un ouvrage de poche.

Je me dis " ciel cette créature n'est point moche.

Mais que fait-elle donc ici à cette heure ?

Professionnelle ? Je n'en ai point peur,

Mais je doute qu'elle le soit !

Rendez-vous ? Voilà qui me rendrait pantois !

Une épreuve ou un jeu ordonné par un amant ?

Qu'importe ? Je saurais dans un moment ?

 

Je l'aborde, elle hésite, me dévisage

M'examine, sait déjà que je ne serais pas sage

Puis m'invite à m'asseoir à ses côtés.

Le profil de son sein est de toute beauté

Je hasarde : " Vous attendez quelqu'un ? "

" Qui sait ? Peut-être mon destin ? "

 

Elle me relate alors son émoi.

Me dit qu'elle est seule depuis des mois

Lassée des rencontres urbaines

Et des amants à la peine

Elle aime l'amour, elle a soif de désir

Il lui faut du sexe fou, du sexe en délire.

 

La suite " pipe, baise et sodo " ne l'intéresse guère.

Elle me parle de ses parties de fesses en l'air

Des hommes, des femmes, des groupes,

Tout est bon pour lui flatter la croupe.

Des fessées des liens, des chaînes

Du plaisir, elle veut être la reine !

 

C'est par défi qu'elle est venue dans ce bois.

" Si tu le veux, maintenant, je peux être à toi.

Tu peux me faire tout ce que tu veux.

Mais respecte-moi, des tabous j'en ai peu. "

 

Alors l'inconnue du bois quitte ses vêtements

Et de suite, sa poitrine je l'embrasse goulûment.

Nu à mon tour, ma verge se dresse à la vue de sa chatte.

La femme se tourne, se met à quatre pattes.

Puis de fort belle façon, elle relève les fesses.

Révélant à mes yeux une vision enchanteresse.

 

Elle veut que je lui urine sur son fessier rebondi

" Pas facile quand en érection ! " Lui ais-je dis

 

Mais persévérant j'y parviens et l'arrose de ma bière

Son cul est luisant de ma pisse et reflète la lumière.

 

Son petit trou souriant est trop tentant

D'autant que désormais il devient béant.

Ma langue s'en approche, virevolte et butine

S'enivrant de curieuses saveurs intimes.

 

Je finis par y glisser un doigt, je le remue, je l'agite

Je le tourbillonne, le ressort, le lèche, le remets vite.

De goûter mon index à son tour, elle me demande.

Je ne la déçois pas, cette belle gourmande.

Je remets un doigt, puis deux, puis trois

Ils rentrent facilement dans son conduit étroit.

 

Les voyeurs sont arrivés, bruits de branches.

Mains nerveuses qui s'astiquent le manche.

 

Jusqu'à quelles limites ma tendre inconnue me conduira ?

Un regard dans ses yeux, je sais que ça ira.

 

Nicolas (9/2003)

 

 

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Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Samedi 20 septembre 2003 6 20 /09 /Sep /2003 07:34

Le chemisier à rayures par Nicolas Solovionni

 

Gs2

 

C'était un matin. J'avançais ma carcasse à pas lents sur ce boulevard dont les arbres me rendaient l'âme mélancolique, non par la faute des premières feuilles automnales venant perturber la verdure de leur feuillage, mais à cause de leurs écorces pelées. Ces grands troènes censés oxygéner la ville étaient en train de périr de mort lente, victime de la chimie citadine.

 

Sans que je comprenne quel rapport ceci avait avec cela, je décidais alors que je devais avoir une petite faim...

 

Il est rare que je prenne mon petit déjeuner au bistrot, il l'est encore plus que je le consomme en terrasse. Faut-il aussi parler de la rareté du spectacle qui s'offrait à ma droite ? Bien sûr puisque c'est le sujet de cette nouvelle !

 

Grande, brune, les cheveux courts sur un visage doux, régulier et souriant, cette inconnue portait un chemisier à bandes mauves et grises dont les premiers boutons n'étaient pas attachés. Jusque-là rien de bien original sauf qu'il m'apparaissait que le degré de déboutonnage allait juste un peu plus loin que ce qui est communément admis comme étant décent. C'est pratiquement par réflexe que j'analysais la situation sur l'air de " en verrais-je davantage ? " Car il faut bien dire que pour l'instant ce bouton non attaché se contentait de jouer le rôle de la porte qui ne serait plus fermée mais qui resterait poussée. Illusion / Désillusion…

 

Je ne décèle aucune présence de soutien-gorge, mais les seins sont petits. Ce n'est pas vraiment mon genre, moi qui adore les pulpeuses mammaires aux longs cheveux blonds. A la plage, les seins nus, je l'aurais sans doute peu regardé, mais là, je scotche. Je suis persuadé que si elle bouge d'une certaine façon, je vais apercevoir son téton droit.

 

Alors j'attends, m'interrogeant sur la raison de cet intrigant déboutonnage. Simple inadvertance ? On ne peut en écarter l'hypothèse ! Désir d'allumer ? Elle n'en donne pas vraiment l'impression ! Volonté d'envoyer un signe fort à une personne avec qui elle aurait rendez-vous ? Bizarrement cette hypothèse me contrarie et j'essaie de trouver le petit truc qui me confirmerait que ce n'est pas ça. Et puis je trouve, bien sûr que ce n'est pas ça, elle ne regarde jamais sa montre, donc elle n'attend personne ! Simpliste, primaire et peut-être même complètement faux, mais tellement rassurant !

 

Sa tasse de café est consommée depuis longtemps, et elle occupée à gribouiller je ne sais quoi sur un cahier d'écolier.

 

Comment est-ce que je peux perdre mon temps à ce point ? Question de glandes qui mettent en action cette curieuse alchimie masculine ! Mais qu'importe, il y a longtemps que j'ai abandonné honte et culpabilité aux moralistes de tous poils, je me classe parmi les obsédés heureux. J'essaie de me raisonner, non pas sur mon état mental mais sur la possibilité que j'aurais de finir par apercevoir l'objet de ma convoitise. Le principal obstacle est le temps. Elle peut se reboutonner, partir, rencontrer quelqu'un (mais non, j'avais écarté cette dernière hypothèse) ou tout simplement ne jamais rien montrer.

 

Je n'avais pas trop compté le temps, mais cela faisait bien une dizaine de minutes que je l'observais en train de remplir des lignes d'une écriture nerveuse, entrecoupée d'instants où son visage se redressait, les yeux dans le lointain, les lèvres entrouvertes, comme si elle cherchait l'inspiration de ses mots.

 

Abandonnant l'espoir de pouvoir observer ce qu'avait semblé me promettre l'ouverture de son chemisier, je commençais à réunir ma monnaie afin de régler ma consommation.

 

C'est à ce moment-là qu'elle eut ce geste, bref, anodin mais si troublant consistant à se passer l'index et le majeur réunis, par-dessus le chemisier à l'endroit où devait être son téton. Bien que le geste fût très bref, la façon dont elle opéra me convainquit qu'il s'agissait de tout autre chose que d'un simple grattage. Du coup je retardai mon départ, les yeux rivés sur cette femme au comportement étrange.

 

Une seconde fois elle refit le même geste, il m'apparaissait probable que ces mouvements de doigts avaient un rapport avec ce qui se trouvait sur son cahier, ou sur ce qui allait s'y trouver... Mais que pouvait-elle bien écrire ?

 

Déjà je cherchais un plan, afin de m'approcher d'elle et peut-être d'en savoir davantage. Il sera forcément primaire. J'attends quelques instants, mais voici qu'elle pose son stylo, soupire, jette autour d'elle un regard semi circulaire (je dis bien semi circulaire car je ne fus pas inclus dans ce panoramique inachevé) puis la voilà qui plonge sa main à l'intérieur du chemisier par l'échancrure ouverte... Je vois les doigts s'agiter l'espace de quelques courts instants. Je n'ai plus aucun doute, ce n'est pas une impertinente bestiole qui lui a piqué le bout du sein, non elle se le serre de plaisir, ses yeux se ferment, et sa bouche s'ouvre. C'est très bref, mais très fort, très érotique. Et cette scène a sur moi l'effet d'un puissant stimulant, ma braguette est soudain pleine de mon sexe.

 

Cette fois, je ne tiens plus en place, je me lève, et passe derrière elle comme si je cherchais quelqu'un. Pauvre stratagème puisqu'elle ne fait aucunement attention à moi, je pourrais être transparent que cela reviendrait au même.

 

J'essaie de fixer mon attention sur le cahier, pas facile, elle écrit comme un cochon, mais j'ai le temps de déchiffrer plusieurs fois le mot sexe : " son sexe, mon sexe, leurs sexes ". Ne pouvant m'attarder dans cette partie de la terrasse sans éviter l'attention, je repars dans l'autre sens et fait semblant de chercher les toilettes, avant de m'y rendre réellement.

 

Rendu dans la cabine appropriée, j'envisageais deux solutions, l'une d'elle consistait à me masturber afin de conclure toutes ces émotions, puis une fois calmé de me rendre à mon travail. L'autre était de tenter une approche de la dame, au risque de me voir prendre un râteau. Mais après tout qu'importe, la vie de dragueur n'est pas sans risque, mais on s'y retrouve... 

 

Sortant mon sexe raidi, je le contemplais et hésitais sur la conduite à tenir, malgré tout, l'excitation était telle que je ne me dispensais pas de quelques mouvements masturbatoires... c'est à ce moment-là que mon téléphone portable sonna. Pourquoi ne l'avais-je pas coupé celui-ci ? Mais comme toujours dans ces moments-là, on se dit que ça peut être important... Je prends l'appel, un emmerdeur professionnel au sens propre du terme. Quelqu'un à qui j'avais promis quelque chose et que j'ai complètement oublié, je suis trop gentil, je fais des tas de promesses à un tas de gens... Le type n'est pas trop aimable, il faut que je le calme, je m'assois sur la cuvette, le type me cause, me débite un flot de paroles, soudain j'en ai marre, je ne l'écoute plus. La réalité me revient à la gueule, ce boulot qui ne marche plus, les réclamations qui me tombent toutes sur la gueule, mon ménage qui va à l'eau, ma santé qui sans être alarmante m'oblige à me surveiller... Un moment j'avais oublié tout cela avec cette fille sur la terrasse... Quelle idée j'ai eu de descendre ? Je fous le téléphone dans ma poche, la tête me tourne, ça ne va pas fort, je ne me sens pas bien...

 

J'ai dû rester comme ça quelques minutes à moitié dans les vapes, une sorte de malaise. Je refais surface, j'ai l'air fin avec mon sexe qui pendouille à ma braguette, j'ai l'impression d'avoir rêvé de cette fille, c'est flou, mais ça me redonne confiance... Si elle est encore là, je l'aborde, qu'est-ce que je risque ? Je sors de la cabine, je me mets un peu d'eau sur le visage, je me repeigne, et hop je remonte...

 

Elle est toujours là, elle griffonne encore, je rejoins ma place mais sans m'y asseoir, j'attends le moment où elle va rechercher son inspiration.

 

Hop, ça y est !

 

- Bonjour, mademoiselle, je suis représentant en chapeau de paille.

 

Un regard de tueuse ! (De beaux yeux bleus, pourtant) Elle me menace d'appeler le patron du café " qu'elle connaît fort bien " si je ne disparais pas immédiatement... Pas aimable !

 

- Et si je vous disais que moi aussi j'écris des nouvelles érotiques ? Lui lançai-je alors en abordant mon plus joli sourire.

- Je vous ai dit... Hein quoi ? Qu'est-ce que vous racontez ? On se connaît ? On s'est déjà rencontré ? En tous les cas je ne me souviens pas de vous ! Je vous ai peut-être marqué, mais ce n'est pas réciproque !

 

Je vous dis, elle est charmante !

 

Et n'espérant plus grand-chose, je décide d'opter pour le délire complet !

 

- On ne s'est jamais rencontré, du moins dans la vie réelle !

- OK, alors foutez-moi la paix !

- En fait c'est vous qui m'avez créée !

- Euh, pour la dernière fois, vous me laissez, où j'ameute le quartier !

- Mais bien sûr, c'est vous qui décidez, je suis l'un de vos personnages, mais si vous décidez que je dois disparaître, ce n'était pas la peine de me créer !

 

Elle me regarde, dubitative, m'ausculte de la tête au pied.

 

- Comment savez-vous ce que j'écris ? Comment savez-vous qui je suis ?

- Je vous dis, j'écris moi-même, je vous ai observé, parce que j'ai trouvé votre visage intéressant, et puis je me suis dit, elle doit écrire quelque chose de passionnant, et quand je vous ai vu vous porter la main sur votre sein, je me suis dit que ce que vous écriviez devait être très coquin. Euh, je peux m'asseoir ?

 

Et joignant le geste à la parole, je vais pour m'installer en face d'elle !

 

- Non pas là, venez près de moi !

 

Je n'y crois pas !

 

- Ne vous méprenez pas, c'est pour mieux vous gifler si vous dépassez certaines bornes !

 

Je me disais aussi...

 

- Rassurez-vous je souhaite juste parler de l'écriture érotique, c'est un sujet qui me passionne ! Déclarais-je.

- Tu parles ! Vous voulez que je vous dise pourquoi je ne vous envoie plus promener ?

- Ça m'intéresserait en effet !

- Parce qu'il y a des hasards qui m'interpellent. Il n'y pas longtemps, j'ai écrit un truc où je me décris à la terrasse d'un café et un mec s'aperçoit de ce que j'écris et il vient m'aborder.... J'ai l'impression de vivre ma propre nouvelle, c'est dingue non ?

- Dingue, en effet, et ça continuait comment ?

- Justement je n'ai pas su la continuer, mais vous avez peut-être une idée, vous ?

 

J'espère que je ne me goure pas ! Elle s'est rebellée quand elle s'est sentie draguée, et puis c'est l'aspect jeu qui l'a calmé, et qui finalement l'a presque accroché ! Pourvu que ça tienne !

 

- Il était comment votre inconnu ! Macho ? Poète ? Direct ? Compliqué...

- Je ne sais pas ce qu'il était, je sais ce qu'il n'était pas !

- Il n'était pas quoi ?

- Classique ! Je n'aime pas les rapports ordinaires, les faire passe encore, mais les décrire, une pénétration c'est nulle, une fellation c'est toujours pareil, une sodo également. Si vous arrivez à me surprendre, je vous laisse votre chance...

 

Et, voici que je suis tombé sur une compliquée de chez compliqué !

 

- Vous savez ce qui m'a attiré chez vous ? Tentais-je en guise de digression temporaire.

- Mes jambes !

- Pas du tout, d'ailleurs je ne les ai même pas regardé !

- Vous n'aimez pas les belles jambes ?

- Si mais ce n'est pas ça que j'ai regardé, c'est votre chemisier ouvert, ouvert plus que ce qu'on voit d'habitude et je me disais que peut-être je pourrais voir votre téton !

 

La tronche de la fille !

 

- Ça alors !

- Vous n'aviez pas pensé que quelqu'un pourrait le voir !

- Non, je ne me déboutonne qu'ici et... mais... dites-moi vous l'avez vu ?

- Hélas non !

- Je crois que vous allez m'aider à trouver des idées pour la suite de mon histoire. Dit-elle en tout en jetant un coup d'œil dans notre environnement immédiat !

 

Et alors, sans que je m'y attende, elle écarte le bord du tissu et me laisse enfin voir l'objet de ma convoitise. Un téton, c'est un téton et celui-ci n'a rien de vraiment particulier, il est un peu sombre, assez gros et surplombe un sein que j'aurais préféré plus ambitieux, mais que voulez-vous c'est le téton que je rêvais de voir depuis tout à l'heure et il est là devant moi comme une offrande. Mes réactions sont purement physiques, me revoilà en train de bander comme un sapeur.

 

- Si vous saviez dans quel état ça me met ?

- Mais je ne demande qu'à vérifier ! Répond-elle du tac au tac en me mettant la main sur ma braguette qui du coup n'en peut mais...

 

Elle est folle si quelqu'un nous voit... Mais elle retire rapidement sa main !

 

- J'aimerais mettre un prénom sur votre visage ! Repris-je

- Inventez en un puisque vous êtes écrivain !

- Pourquoi pas Nadège ?

- Pourquoi pas, en effet ! Je serais votre Nadège et vous vous serez mon Roméo !

 

Roméo et Nadège ! N'importe quoi !

 

- Mon vrai prénom c'est... Commençais-je !

- Chut, ne me le dites pas, qu'est-ce que ça peut faire, nous ne sommes que des personnages d'histoires érotiques... Au fait, Roméo...

 

J'ai un peu de mal à m'habituer à ce nouveau prénom, je dois bien le dire

 

- Oui, Nadège !

- Savez-vous pourquoi je me mets toujours un chemisier quand j'ai décidé d'écrire, et pourquoi ce chemisier je l'entrouvre plus que nécessaire ?

- Pour pouvoir vous caresser les seins plus facilement.

- Gagné ! J'adore me serrer les pointes des seins, j'adore aussi qu'on me le fasse.

 

Si ce n'est pas un appel du pied, c'est quoi ? Alors j'y vais, je plonge ma main, lui caresse le sein, assez vite puisque ce n'est pas précisément cela qu'elle souhaite et puis j'agace le téton, il est curieux au toucher, une texture un peu velouté, je serre, je tourne, je serre en tournant. Nadège soupire ! Cette affaire tournera-t-elle en rut bestial ou en nœud de boudin ?

 

- J'ai envie de vous ! Finis-je par avouer.

- Ça j'avais compris, mais tu peux me tutoyer !

- Je vous... pardon, je t'emmène à l'hôtel !

- Tu ne m'emmènes nulle part, on y va ensemble, mais pour l'instant on se contentera des toilettes.

- Alors d'accord !

 

Mais mademoiselle reste assise ! Lentement elle range son cahier dans son sac, puis me dit :

 

- Rappelle-toi, il me faut des souvenirs pour mon récit, je veux de l'imprévu, de l'étonnant, n'essaie pas de faire des performances, ce n'est pas ça qui m'intéresse...

 

Un peu embêté, quand même, mais je me disais que ma faculté d'adaptation pourra sûrement m'aider...

 

Nous descendons, un type est en train de s'essuyer les mains, il ne peut pas ne pas nous voir entrer ensemble dans la cabine, et il est d'ailleurs possible qu'il s'en foute complètement. Mais puisque madame veut de la folie, je déverrouille la porte juste après l'avoir verrouillé. On verra bien !

 

Nadège se retourne. Nous sommes face à face. J'ai une envie folle de l'embrasser, mais je me demande si ce n'est pas trop classique pour elle. Par quoi commencer ? Elle ne me laisse pas le temps de réfléchir et déboutonne intégralement son chemisier.

 

J'ai déjà mentionné que ses seins étaient petits, mais l'ensemble est plaisant, ces gros tétons arrogants m'invitent trop à les sucer. Je m'y précipite. Elle a l'air d'apprécier. Pendant ce temps, je baisse mon pantalon et mon slip, libérant ma verge tendue, je ne sais pas trop à quoi elle va servir, mais au moins elle sera prête !

 

- Attends !

 

Nadège se dégage, elle baisse alors sa culotte (un minuscule string noir, en fait) puis, s'assoit sur le bord de la cuvette, et finit de l'enlever !

 

- Tiens, c'est un cadeau ! Ça se fait beaucoup dans les récits érotiques d'offrir son string à n'importe qui ! Me dit-elle avec un sourire malicieux !

- Merci, mais je ne suis pas n'importe qui, je suis un de tes personnages !

- Drôle de personnage ! Ça te fait plaisir au moins parce que si c'est pour la jeter tout à l'heure, autant que je la garde !

 

Je vous dis, parfois elle est charmante !

 

Je renifle l'objet ! Ça pour sentir la culotte, ça sent la culotte, je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est trempée, mais elle bien mouillée. Pour lui montrer que j'apprécie le cadeau, je le lèche un peu, puis finis par le glisser dans ma poche.

 

Toutes ces odeurs me sont montées au cerveau. Nadège se tripote le sexe, contrairement à ce que j'aurais cru il n'est pas glabre, les poils ont juste été semble-t-il légèrement désépaissis. Je me baisse afin d'approcher ma bouche de cet endroit.

 

- Attends !

- Tu n'aimes pas !

- Si, mais j'ai envie de pisser !

- Et alors ? Tu écriras dans ta nouvelle que Roméo a décidé de te lécher le sexe, bien que tu lui ais fait part de ton envie d'uriner.

- Et que c'est à ses risques et périls !

- Absolument.

 

En fait, je ne pense pas qu'elle ait envie, je suppose qu'elle l'aurait fait en préalable. Elle me teste, cherche mes limites. Si c'est ça, c'est mon jour de chance, car des limites je n'en ai pas beaucoup.

 

J'adore pratiquer le cunnilingus, j'y vais à grands coups de langue, commençant par le bas puis remontant, je néglige pour l'instant le clitoris que je me réserve pour la fin, pour la faire jouir, si toutefois ça marche. Je jette un coup d'œil sur ce qu'elle fait, elle se triture ses bouts de seins, c'est une véritable manie. Je continue de lécher. Mais soudain, la porte grince.

 

- Tu as mal fermé !

- La serrure doit être cassée, ne t'inquiètes pas.

 

Il y a en effet neuf chances sur dix que la personne qui découvre ce genre de spectacle laisse faire et reparte, mais c'est surtout au type qui s'essuyait les mains que je pense. Quelqu'un de non averti aurait ouvert la porte en grand, là il l'a juste entrebâillée. Je lui fais signe de venir nous rejoindre !

 

- Tu es fou ! Me dit Nadège !

- Il va juste nous regarder !

- Ça me gêne un peu !

- Tu voulais du surprenant, en voici !

- Alors d'accord !

 

Pas de réaction, j'observe à nouveau, ce voyeur invisible m'emmerde parce que ça m'oblige à interrompre ce que je faisais.

 

- Tu rentres ou tu te casses !

 

Bruits de pas... Il va partir, non il revient, il entre, il n'y plus beaucoup de place !

 

- Tu regardes et c'est tout ! Tu peux te branler, mais tu n'en fous pas partout.

 

Il ne répond pas, sort sa queue et commence à la manipuler. Je reprends mon ouvrage.

 

- Attend !

 

Attend quoi ? 

 

- Colle bien ta bouche, sur mon sexe, et ne bouge plus, je vais essayer de faire un peu.

 

Dingue, elle est dingue, elle va me pisser dans la bouche dans une toilette de bistrot devant un inconnu qui est en train de se branler ! Et moi je suis d'accord ! Comment a-t-elle deviné que j'adorais ça ? Sans doute le vieux principe suivant lequel plus on s'intéresse au sexe, plus on est sensible à l'ensemble de ses pratiques, allez savoir ?

 

N'empêche que j'obéis, j'immobilise ma langue quelques instants avant de recueillir le petit jet de son pipi qu'accompagne une très légère fragrance. J'adore ça ! Plus rien ne vient ! J'attends une éventuelle seconde salve ! Manifestement elle essaie, quelques nouvelles gouttes viennent alors compléter mon bonheur de l'instant.

 

- C'était bon ? S'enquière-t-elle.

- Délicieux !

- On inverse ?

- Je bande de trop !

- Tu vas bien y arriver ! Réplique-t-elle.

 

Elle enlève complètement son chemisier, ça m'a toujours ému de voir une femme avec le haut dénudé et le reste juste débraillé (ou même non retiré, d'ailleurs). J'aime bien la voir comme ça, je lui tripote les épaules, (j'aime bien les épaules), le haut des bras.

 

- Ne me caresse plus, sinon, ça ne va jamais marcher...

 

Elle a raison, je bande de trop pour même juste tenter d'uriner.

 

- C'est de ta faute, tu m'excites de trop ! Tentais-je de m'excuser !

- Tu fermes les yeux, et tu penses à ta dernière engueulade, ça va aller mieux !

 

N'importe quoi ? Voilà qui me rebranche sur mon boulot. Effectivement comme remède à la bandaison c'est radical, je chasse ces pensées trop intruses et vise mon inconnue. Elle m'attend, la bouche ouverte ! Une sacrée coquine. Elle reçoit mon jet, en engloutit une partie, en bave une autre, ça lui coule sur sa poitrine, elle a alors le réflexe de projeter son torse en avant afin de ne pas risquer de mouiller sa jupe, remontée sur sa taille. J'entends derrière moi un marmonnement qui n'a rien d'érotique, c'est notre voyeur dérouté par la tournure des événements qui quitte les lieux. 

 

- Attends ! Me dit Nadège

 

Décidément c'est son mot en ce moment, elle dit toujours " attends " Elle veut que j'attende quoi, je m'arrête de pisser. Et la voilà qui se retourne, elle se place à quatre pattes sur la cuvette, le cul à l'air ! Putain que c'est beau !

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Je me dépêche de lui arroser tout cela avant que je ne rebande (que je ne rebandasse ?) J'ai fini, elle ne bouge pas. J'approche mes lèvres, un bisou sur une fesse, c'est tout humide, mais ça ne me dérange pas, un bisou sur l'autre fesse ! Mais ce trou du cul offert qui s'ouvre devant moi est trop tentant, je m'en approche langue tendue, je goûte à son œillet, ça sent bon la femme, ça sent bon la chair, ça sent bon tout court. Je m'en enivre, je me mouille un doigt, l'approche, guette ses réactions. Va-t-elle me dire encore " Attends " ?

 

- Vas-y !

 

J'avance mon doigt en le tourbillonnant légèrement !

 

- Doucement !

 

Je fais tout doucement ! J'en enfonce la phalange, la phalangine et la phalangette. 

 

- C'est bon, un peu plus vite, maintenant !

 

J'obtempère ! 

 

- Attends !

 

Ça recommence !

 

- Retire-le et remet de la salive !

 

Si je n'avais pas été excité comme je l'étais je n'aurais jamais fait une chose pareille, mais je n'hésitais pas, je ressortais mon doigt, évitais de le regarder, le portais à ma bouche, l'humectais aussi vite que possible et recommençais mon geste...

 

- T'es pressé ?

 

La phrase que j'attendais depuis le début, je suppose qu'en répondant oui, nous irons conclure ailleurs nos ébats, lui donnant ainsi de quoi alimenter la fin de sa nouvelle

 

- Je peux m'arranger !

 

Du coup elle s'essuie les endroits de son corps qui sont restés mouillés avec du papier toilette, je l'aide un peu. On se refroque, on s'apprête à sortir et c'est à ce moment-là que mon téléphone portable sonne. 

 

- Je te laisse répondre, tu me rejoins là-haut !

 

Pourquoi ne l'avais-je pas coupé ce con de téléphone ? Mais comme toujours dans ces moments-là, on se dit que ça peut être important... Je prends l'appel, un emmerdeur professionnel au sens propre du terme. Quelqu'un à qui j'avais promis quelque chose et que j'ai complètement oublié, je suis trop gentil, je fais des tas de promesses à un tas de gens... Le type n'est pas trop aimable, il faut que je le calme, je m'assois sur la cuvette, le type me cause, me débite un flot de paroles, soudain j'en ai marre, je ne l'écoute plus. La réalité me revient à la gueule, ce boulot qui ne marche plus, les réclamations qui me tombent toutes sur la gueule, mon ménage qui va à l'eau, ma santé qui sans être alarmante m'oblige à me surveiller... Un moment j'avais oublié tout cela avec Nadège... Quelle idée j'ai eu de décrocher ? Je fous le téléphone dans ma poche, la tête me tourne, ça ne va pas fort, je ne me sens pas bien...

 

J'ai dû rester comme ça quelques minutes à moitié dans les vapes, une sorte de malaise. Je refais surface, j'ai mal au sexe, j'ai l'impression d'avoir rêvé de cette fille, c'est flou, mais ça me redonne confiance... Si elle est encore là, je l'aborde, qu'est-ce que je risque ? Je sors de la cabine, je me mets un peu d'eau sur le visage, je me repeigne, et hop je remonte...

 

Elle est encore là ! Elle ne griffonne plus ! Elle me regarde bizarrement ! Je m'assois à ma place ! Je ne sais comment l'aborder ! Putain je fais des rêves en plein jour ! Son visage exprime l'incompréhension, je dois lui faire peur ou quoi ? Je vais mal finir... L'asile psychiatrique, les calmants, les piqûres, les électrochocs, les infirmiers sadiques, les autres fous. Me calmer... Le docteur m'avait filé un médicament à prendre en cas de crise, c'est le moment, il est dans une petite boite métallique, toujours prêt au fond de ma poche, c'est pour me calmer le cœur si tout s'emballe. Je mets la main dans mes fouilles, il y a quelque chose d'humide, un tissu... C''est quoi ce truc ? Et voilà que je déballe en pleine lumière un petit string noir de rien du tout !

 

Tilt !

 

Je m'assois. La tête me tourne, je me la tiens entre mes mains ! 

 

- Ça ne va pas ? Qu'est ce qui t'arrive ? C'est le téléphone ? Tu as appris une mauvaise nouvelle ?

 

Elle me saoule !

 

- Nadège, je ne t'ai pas rêvé ? On a fait tout ça en vrai ?

- Bien sûr ! Bouge pas je vais te demander un verre d'eau !

 

Elle revient vite, elle est devant moi, elle est belle désirable ! Je me bois mon verre de flotte !

 

- Ça va mieux ?

- Oui, merci !

- On fait quoi ? Demande-t-elle.

- On va faire des choses coquines !

- Tu ne vas pas me tomber dans les pommes ?

- Mais non ! Maintenant que tu m'as créé je crois que je vais prendre goût à la vie !

 

Elle me dévisage, peu rassurée ! Je me lève, lui prend le bras et l'entraîne hors du bar.

 

Je suis condamné à la satisfaire, je ne suis qu'un de ces personnages, si elle me raye d'un coup de plume, je n'existerais plus. Tiens bon Roméo !

 

Septembre 2003

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