Niko

Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 19:26

Laurelène et les Martiens

(récit lesbos, uro et fantastique)

par Nicolas Solovionni

 

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Laurelène et les Martiens

(récit lesbos, uro et fantastique)

par Nicolas Solovionni

 

Laurelène Guyon-Duval travaille depuis deux mois au tout nouveau CI2E (Centre International d'Etudes d'Exobiologie) Linguiste de profession, elle besognait tranquillement sur d'illisibles manuscrits moyenâgeux retrouvés en Estonie, quand elle fut réquisitionnée pour venir travailler dans cette base. Laurelène est une vraie rousse à la chevelure flamboyante et aux yeux couleur d'océan. Sa peau blanchâtre, constellée de taches de rousseurs craint le soleil. Elle est dotée d'une superbe poitrine et joue parfois d'en exciter ses collègues.

 

Ainsi, il lui arrive fréquemment de déboutonner un bouton de trop de son chemisier, d'autre fois elle aborde fièrement d'étranges vêtements au décolleté vertigineux. Pas aujourd'hui, elle a revêtu un petit tee-shirt qui ne montre rien du tout, mais son soutien-gorge en dessous est si fin que tout le monde peut apercevoir la forme de ses gros tétons qui pointent à travers. Et comme d'habitude sa blouse reste toujours ouverte. L'un de ses fantasmes c'est de travailler un jour complètement nue sous sa blouse ! Un jour elle le ferait peut-être ! Cette petite pointe d'exhibitionnisme a le don de l'amuser ! Et sa réputation d'allumeuse qui lui colle aux basques l'indiffère.

 

Un coup de fil !

 

Laurelène Guyon-Duval était convoquée chez le grand patron. Comme ça ! Tout de suite ! Voici qui était bien dans la manière impulsive de ce type. Elle l'avait déjà rencontré une fois en tête-à-tête dans son bureau, il y avait de ça plusieurs jours, ce crétin lui avait fait des avances à peine dissimulées auxquelles elle n'avait pas répondu. Elle espérait qu'il ne s'agirait pas aujourd'hui d'une relance. L'ascenseur était en panne, elle monta donc à pied les quatre étages qui la séparaient de la direction. Raquel la pulpeuse secrétaire l'accueillit :

 

- Asseyez-vous ici un instant, Monsieur Arnaud va vous recevoir tout de suite !

 

Et voilà, il fallait se dépêcher de monter, pour finalement poiroter. Cette pimbêche de Raquel l'énervait. Sa fonction était toute décorative, mais elle devait gagner deux fois plus qu'elle.

 

- Heu ! Ne le prenez pas mal, mais Monsieur Arnaud n'aime pas recevoir le personnel en blouse, vous devriez l'enlever !

 

Non seulement elle n'enleva rien du tout, mais elle prit la précaution d'en refermer tous les boutons, au grand dam de la secrétaire.

 

- Ce que je vous en dis, moi !

- Faut peut-être aussi que je retire ma culotte pendant qu'on y est ?

- Mais vous savez, moi personnellement ça ne me dérangerait pas du tout !

 

Voilà qui était nouveau ! Raquel qui lui lançait des appels du pied à présent ! Un instant elle dévisagea la secrétaire. Un peu petite, un peu trapue, brune aux yeux bleus, un corps canon dont les formes étaient aujourd'hui plus ou moins dissimulées sous un fade tailleur gris clair, une peau bronzée, un sourire d'enfer. Pourquoi pas ? Laurelène se voulut soudain provocatrice :

 

- Et toi tu l'enlève ta culotte quand tu vas voir Arnaud ?

- Bien sûr !

 

Elle fit un petit geste pour s'assurer que personne ne venait et d'un mouvement brusque retroussa sa jupe dévoilant aux yeux effarés de la chercheuse sa petite chatte intégralement rasée. Et elle rajouta avant de disparaître :

 

- Si ça t'intéresse c'est quand tu veux !

 

Laurelène savait à présent qu'elle était capable d'accepter. Elle adorait le contact des femmes, sans pour autant négliger celui des hommes, d'ailleurs en ce moment elle vivait avec un type gentil comme tout et qui n'essayait pas de restreindre sa liberté.

 

L'attente s'éternisait, sans doute Arnaud était-il au téléphone ? Elle se remémora les évènements exceptionnels de ces derniers mois.

 

Le 17 février, une soucoupe volante atterrissait en forêt de Fontainebleau. Pour les Skorgs, cette tentative de rencontre du 3ème type devait être la dernière. Trop de fois, les Terriens les avaient déçus en ignorant superbement les messages radios qui leur étaient adressés. Les terriens avaient tendance à voir des OVNIS partout sauf là où ils étaient réellement. Par chance, le gouvernement avait cette fois-ci flairé l'importance de l'affaire. Le contact devait rester secret, et la forêt de Fontainebleau fut décrétée zone interdite sous un prétexte fallacieux. Personne ne devait savoir ce qui s'y passait.

 

Mais les services secrets sont ce qu'ils sont et seulement quatre heures après l'atterrissage, toute l'affaire fut dévoilée sur Internet, Le lendemain matin, l'ensemble de la presse écrite titrait sur l'arrivé des "Martiens", bientôt relayé par la télévision.

 

Les médias les avaient baptisés "Martiens". Si les Français sont nuls en géographie, en astronomie ils sont archis nuls et les différences entres systèmes planétaires, constellations et galaxies les dépassent complètement. Et les Skorgs devinrent donc des "Martiens ", ils ne venaient évidemment pas de Mars, monde mort et inhabité, mais d'une planète gravitant autour d'Epsilon Eridani à une dizaine d'années-lumière de la Terre.

 

Les Skorgs étaient humanoïdes, et bien que les différences morphologiques avec les terriens fussent considérables, il y avait malgré tout des points communs, notamment dans le système de reproduction. Les femelles étaient pourvues de mamelles afin d'allaiter leurs petits. En ce sens ils pouvaient donc être assimilés à des mammifères évolués. Leur taille n'excédait pas 1,40 m. Leur sang était beaucoup plus froid que le nôtre, et leur peau verte rappelait celles des grenouilles. Leur visage tout rond n'avait rien de repoussant et s'ornait de deux courtes antennes dédiées à la communication télépathiques. Ils avaient néanmoins des cordes vocales et pouvaient s'en servir pour communiquer "à l'ancienne". Toutefois la communication télépathique ne nécessitant pas le regard mutuel des deux interlocuteurs, ils discutaient sans se regarder et sans expression particulière dans le visage, et notamment sans sourire.

 

Les Skorgs avaient laissé sur Terre une " ambassade " de vingt personnes. Le CI2E créé dans l'urgence avait pour but officiel d'organiser les premiers échanges entre les deux races, le but officieux étant d'engranger un maximum d'informations sur ces êtres venus d'ailleurs et surtout d'essayer de savoir si leur venue n'était pas le prélude à une invasion belliqueuse…

 

Laurelène pour sa part utilisait ses compétences de linguiste pour tenter de décortiquer tous les propos tenus par ces extra-terrestres, afin non seulement d'en classer les expressions, mais aussi d'en analyser les éventuels lapsus et les non-dits. On n'avait pas trouvé grand-chose pour l'instant. Les petits hommes verts étaient très prolifiques sur leur histoire, leur environnent naturel, leurs comportements sociaux, alimentaires, ludiques, et même sexuels. Par contre, ils restaient d'une discrétion exemplaire en ce qui concernait leur technologie.

 

Il était bien évident que toute fuite technologique dont s'emparerait une société commerciale serait pour cette dernière une source inimaginable de profit à assez court terme, et les spécialistes de l'espionnage industriel étaient sur les dents, tout comme ceux à la solde de puissances plus ou moins agressives qui se serait bien approprié une éventuelle nouvelle façon d'aller tuer son prochain…

 

Aussi, le centre était hyper protégé, les chercheurs et autres employés y faisaient l'objet d'une surveillance policière démesuré. Et l'internat sans y être obligatoire était encouragé et primé. Les services du contre-espionnage eux s'amusaient bien, et laissaient filtrer des informations les plus fantaisistes les unes que les autres. Bref l'ambiance était particulièrement malsaine. Et quand les "martiens" déclaraient à qui voulait l'entendre qu'il n'était pas dans leurs intentions de dévoiler leurs technologies personne ne les croyait.

 

- Entrez !

- Laurelène serra la main flasque de son supérieur

 

Il regarda la blouse de la chercheuse d'une moue contrariée.

 

- Vous avez froid ?

- Vous êtes docteur ?

- Toujours aussi aimable ! Je ne sais pas ce que vous avez contre moi ? Apparemment certains ont plus de chance que moi !

 

Laurelène choisit de ne pas répondre.

 

- Bon, le gouvernement me demande un certain nombre d'expériences secrètes sur les Skorgs, je vous en ai réservé une !

- Vous ne croyez pas que je n'ai pas assez avec ma charge de travail.

- Cela ne prendra que quelques heures de votre temps, mais c'est un peu, euh, disons, spécial !

- J'espère que je ne serais pas obligée d'accepter n'importe quoi ?

- Soyez sans crainte ! C'est une expérience qu'il faudra faire en dehors des locaux du centre !

- Où donc alors ?

- Chez vous !

- Chez-moi ?

- Oui, votre pavillon est relativement isolé, on vous emmènera les deux martiens discrètement vers 22 heures, et on viendra les rechercher quand ce sera terminé. Ne vous inquiétez pas pour ça ?

- Ça ne me dit pas la nature de l'expérience !

- J'allais y venir !

- Il faudra préalablement prévenir votre compagnon, il sera également impliqué dans le projet !

- Mais, mon compagnon n'a rien à voir avec les activités du CI2E, il a autre chose à faire que de…

- Il peut vous rendre service. Il peut aussi NOUS rendre service, non ?

- Bon on va voir ! Et j'en fais quoi des deux "martiens" comme vous dites ?

- Il s'agira d'un couple de martiens ! Vous allez faire de l'échangisme !

- Si vous m'avez fait venir pour me raconter vos blagues habituelles, je vais peut-être vous laisser...

 

Pourtant quelque chose lui disait qu'il ne plaisantait pas. Elle le fit répéter. Non il ne plaisantait pas.

 

- On leur en a parlé, il y a un couple de volontaires, il n'y aura aucun problème !

- Non ! Mais attendez ! Pourquoi moi ? Je vous signale que j'ai été embauché, je devrais même dire réquisitionnée comme linguiste. Pour ce qui est de la sexualité il y a une équipe qui s'occupe de ce genre de choses !

- Certes, mais il a été souhaité que cette expérience soit confiée à quelqu'un qui possède, disons, une certaine pratique !

- Vous êtes ignoble !

- Sans doute, mais il a une autre raison, c'est que vos ébats devront être filmés, alors autant que l'expérience soit faite par quelqu'un d'agréable à regarder !

- Donnez-moi une feuille vierge, je vais vous signer ma démission, puisque c'est sans doute le seul moyen de m'en sortir !

- Elle serait refusée. Il est bien évident que la réalisation de cette expérience sera récompensée d'une prime très substantielle. Tout risque de microbe ou virus est par ailleurs exclu. Nous leur avons expliqué cet aspect du problème et ils ont parfaitement compris le mode d'emploi d'un préservatif !

- J'ai le droit de faire jouer la clause de conscience ?

- Non ! Il n'y a rien de tel dans votre contrat !

- Mais enfin, vous ne pouvez pas me forcer !

- Si, je peux aller jusque-là !

- Et si mon ami ne veut pas ?

- On lui fera faire un gros dodo toute la nuit, et on vous prêtera un autre ami !

- Vous avez décidément pensé à tout ! Pourquoi ne faites-vous pas faire cela par Raquel ?

- J'y ai bien pensé mais cette brave fille n'a pas vraiment l'esprit scientifique !

- N'importe quoi ! Elle est planquée, mais tout le monde sait qu'elle est bardée de diplômes.

- Oui, et toutes les informations qu'elle possède sont ensuite vendues à la Ste Keller et Single !

- Quoi ?

- Et n'allez pas le répéter ! J'ai aussi besoin d'une personne de confiance !

- Quand toute cette affaire sera terminée, et que le centre sera dissous, je vous retrouverais et je vous ferais payer ce genre de choses ! Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas à qui vous vous attaquez !

- Détrompez-vous, mademoiselle, je sais beaucoup de choses sur vous, je sais aussi qu'il a des circonstances ou vous savez aussi vous amuser, ne venez pas jouer les oies blanches s'il vous plait !

 

Il marqua un silence.

 

- Laurelène, permettez-moi de vous appeler par votre prénom ?

- Certainement pas !

- Je vais vous raconter quelque chose. A chaque fois que notre espace de connaissance s'est élargi, les chercheurs ont voulu en connaître les implications sur la sexualité. Pourquoi croyez-vous que Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute a été mariée avec un de ses collègues qui l'avait précédé dans l'espace ? Et les Américains, avec la navette Colombia et son équipage mixte. Ah ! Pour épater la galerie et rassurer les pisses froids et les "caca-l'amour", ils savaient y faire, jusqu'à installer un paravent dans l'habitacle. S'ils avaient su, ceux-là quelles expériences étaient programmées... Mais bon tout cela était des expériences dans un contexte pacifiques. Aujourd'hui ça n'a rien à voir ! Nous ne connaissons pas les intentions profondes de ces zigomars. Aussi, Laurelène je vous implore ! Dévouez-vous ! Pour la science ! Pour la Terre ! Pour l'Humanité !

- Et pas un instant vous vous êtes demandé si la chose ne me laisserait pas un traumatisme définitif ? Mais, bon, à quoi bon discuter ! Puisque je ne peux pas faire autrement !

 

Elle sortit du bureau en claquant la porte ! Dans un état de nervosité extrême. Raquel était dans le couloir, toujours aussi chatte.

 

- Alors, tu veux qu'on se prenne une petite pause ?

 

Laurelène eut soudain envie de révéler à l'autre qu'elle était brûlée, de provoquer un scandale, cela aurait perturbé magnifiquement tous les plans tordus du contre-espionnage. Et sans doute dans ce cas l'aurait-on neutralisé ! Elle pourrait ainsi échapper ainsi à cette corvée insensée. Mais elle savait aussi qu'on ne se moque pas impunément de certains "services spéciaux " et que le prix à payer pouvait aller jusqu'à la vie ! Mais sa proposition tombait à pic, lui fournissant l'indispensable dérivatif dont elle avait besoin ! Un instant elle se demanda d'ailleurs si cette soudaine sollicitude n'était pas "programmée "

 

- Chiche !

- C'est vrai ? T'es d'accord ?

- Tu veux une confirmation écrite ?

- On fait cela dans ma chambre ?

- O.K. !

 

Dans sa chambre ! Cette bonne blague, elle devait être bardée de micros ! Cela l'amusait de coucher avec quelqu'un qui le faisait pour des motifs extra-sexuels.

 

Arrivé sur les lieux et après avoir verrouillé l'entrée, Raquel se jeta dans les bras de Laurelène et lui roula un patin magistral. Pour cette dernière la passion avec laquelle la secrétaire accomplissait cette action était remarquable. Pendant de longues minutes, elles échangèrent leur salive et firent se combattre leur langue. Puis très vite Raquel se détacha de l'étreinte de son amante et se déshabilla !

 

- Alors ? C'est comment ?

- Une merveille ! Je voudrais tant être comme toi !

 

Laurelène s'apprêta à se déshabiller à son tour et commençait à déboutonner sa blouse.

 

- Non ! Laisse-moi faire ! J'adore ça !

- Vas-y

 

Raquel débarrassa sa partenaire de sa blouse, la vue des tétons perçant le tee-shirt l'amusa, et sans retirer le vêtement elle les pinça entre les pouces et l'index, doucement d'abord, déclenchant un soupir de plaisir de la chercheuse.

 

- T'aimes ça ?

- Oh ! Oui !

- Je peux plus fort !

- Oui, fais-moi mal !

 

Du coup l'autre n'hésita plus et imprima aux tétons un mouvement tournant et violent.

 

- Encore !

- Attends ! On va retirer ce truc !

 

Elle le fit dévoilant le soutien-gorge.

 

- Tu es sûr que c'est un soutien-gorge ?

- On me la vendu comme ça !

- Ah bon !

 

Raquel voulut recommencer sa "caresse" à travers le sous vêtement, mais n'y parvint pas :

 

- Ça glisse trop ! C'est nul ce truc !

 

Elle libéra les seins de Laurelène et replaça ses doigts. Libéré de tout tissu intermédiaire, l'étau des doigts se fit plus violent, plus intense !

 

- Encore !

- Ben dis donc ! Et si tu t'occupais un peu des miens !

 

La chercheuse ne se le fit pas dire deux fois, et les deux femmes jouèrent quelques instants à une étrange partie mutuelle de pinces-nénés. C'est Raquel qui y mit fin en se jetant son visage sur les seins de sa partenaire, les embrassant, les léchant, les suçant, mordillant les tétons pour finir.

 

Laurelène retira enfin le bas.

 

- Et ben ! Qu'est-ce que tu mouille ! Une vraie fontaine ! Allez vient sur le plumard.

 

Les deux filles se mirent alors en position de 69. Et tandis que Raquel lapait le clito turgescent de la chercheuse rousse, cette dernière lui rendait la pareille en baladant sa langue dans son sexe lisse. La quasi-spontanéité de cette rencontre, l'état d'énervement de Laurelène, et l'expérience de Raquel eurent tôt fait de provoquer leur jouissance, la secrétaire d'abord, sa compagne quelques minutes plus tard.

 

- Alors ? demanda la secrétaire avec un sourire malicieux

- Super ! Tu remontes dans mon estime !

 

Laurelène revenait doucement à la surface. Elle savait que Raquel n'avait rien simulé. Normalement devait maintenant venir le moment des confidences d'oreiller, le moment ou l'espionne engrangeait les informations.

 

- On recommencera ? Finit par dire la secrétaire

- Quand tu veux !

 

Laurelène attendit en vain la relance de la conversation, mais sa partenaire se contenta d'indiquer que la séance était terminée :

 

- Bon je prends une douche et j'y retourne ! Le père Arnaud doit me chercher partout !

C'était tout ? Drôle d'attitude pour une espionne ! Mais peut-être s'agissait-il d'une séance de mise en confiance ? La demande de confidence se ferait peut-être la prochaine fois ? Malgré tout cela lui semblait bien bizarre ! Pourquoi Arnaud lui aurait-elle menti ?

 

Vers le milieu de l'après-midi, le photocopieur tomba en panne. La gestion des pannes dans cet univers fermé était un véritable casse-tête. Et si le centre avait les moyens financiers d'obtenir des dépannages rapides, le service de sécurité exigeait que le minimum de contact soit établi entre le personnel et les dépanneurs. Laurelène profita donc de ce contre temps pour prendre une pause, et ne sachant trop quoi faire, grimpa un étage, ayant justement un problème à régler avec le secrétariat. Mais avant un petit pipi s'imposait. En se dirigeant vers les toilettes, elle sentit une présence derrière elle !

 

- Ce doit être le destin, on doit être fait pour se rencontrer !

 

Raquel était rayonnante. Les deux femmes entrèrent en même temps dans les toilettes.

 

- Tu sais que t'es trop craquante, toi ? Ce que tu as pu me faire mouiller tout-à-l'heure !

 

Laurelène répondis d'un sourire. L'évocation de ces trop courts instants réveillait déjà son entre cuisses.

 

- J'ai une de ces envies ! reprit Raquel sans doute à court d'inspiration

- Quelle coïncidence ! Moi-aussi !

 

Elles se mirent à rire. Laurelène ouvrit une cabine et entreprit d'y pénétrer quand elle sentit sa collègue vouloir la suivre.

 

- Qu'est-ce que tu fous ? Tu ne vas pas venir dans la même cabine que moi ?

- Bien sûr que si ! Répliqua l'autre en minaudant !

 

Ce genre de truc était complètement dingue, on risquait de les voir ressortir ensemble. Et puis que voulait-elle faire au juste ? Laurelène n'en savait rien !

 

- Tu veux me regarder pisser ? C'est ça ?

- Oui mais avant je veux encore goûter ta bouche.

 

Et disant ses mots, et après avoir rapidement bloqué la fermeture de la porte, Raquel jeta son visage sur celui de Laurelène qui liquéfiée se laissa faire. Ce baiser dura plusieurs minutes, pendant lesquelles les deux femmes s'évertuaient à se débrailler mutuellement et un peu n'importe comment, en raison de l'exiguïté de ces lieux. Raquel quittant le visage de sa partenaire entreprit de descendre sur un sein que ses tripotages avaient libéré afin de le sucer. Laurelène poussa un petit soupir de plaisir, avant de se rendre compte que l'affaire risquait de devenir bruyante. Elle se libéra de l'étreinte et chuchota à sa partenaire que décidément l'envie était maintenant trop forte, il fallait qu'elle fasse !

 

Laurelène s'assit sur la cuvette, et s'apprêtait à se donner en spectacle, ce jeu l'amusait ! Elle pensait que Raquel resterait debout devant elle, mais non, elle s'agenouilla, sa tête à quelques centimètres de sa chatte, ses mains posées sur ses cuisses, la bouche entre ouverte, et elle attendait. Laurelène écarta ses lèvres afin de lui en mettre plein la vue, et se contracta pour faire venir son pipi. Malgré l'envie, elle eut un mal de chien à se lâcher, il fallut qu'au bout de quelques minutes de blocages, elle ferme les yeux jusqu'à se persuader ne serait-ce que l'espace d'un instant qu'elle était seule dans cette cabine. Enfin le jet coula ! En face Raquel n'en pouvait plus et se branlait tout en contemplant le spectacle.

 

- Qu'est-ce que c'est beau ! C'est trop beau ! C'est trop beau !

- Chut !

- Alors elle reprit sa litanie, mais en chuchotant cette fois :

- Qu'est-ce que c'est beau ! C'est trop beau ! C'est trop beau !

 

Bientôt la source dorée se tarit. Par instinct Laurelène s'empara d'une feuille de papier toilette.

 

- Non, laisse-moi faire !

- T'es folle !

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Et Raquel colla sa langue sur le sexe de Laurelène encore dégoulinant d'urine, léchant, lapant tant qu'elle en pouvait

 

- Hum c'est bon !

- T'es vraiment vicelarde !

- Essaie de m'en faire encore une petite goutte !

 

La situation devenait de plus en plus excitante, c'était dingue deux filles en train de se pisser dessus dans les toilettes d'un centre ultra secret, sans doute bardé de micros et de caméras ! Laurelène tressaillit soudain à cette pensée :

 

- Tu crois qu'il y a des caméras ici !

- Il y en a partout, mais personne ne regarde les cassettes. Alors tu me l'as fait ma petite goutte ?

 

Le blocage revenait

 

- Je suis bloquée !

- Fais comme tout à l'heure, ferme les yeux, je ne suis pas pressée, ça vaut le coup d'attendre.

 

Ce fut en effet assez long, mais au bout de cinq minutes, Laurelène lâcha un petit jet doré que Raquel dégusta à la source. Laurelène se leva et sa collègue vint s'asseoir à sa place.

 

- T'avais jamais fait ça ?

- Si, mais pas avec une femme !

 

Un bruit de fonds venait de l'extérieur, quelqu'un rentrait dans les toilettes. Les deux femmes retinrent leur souffle, une porte qui s'ouvre, un verrou dans une cabine mitoyenne, un bruit de miction, un bruit de papier, la porte qui s'ouvre à nouveau, un bruit de robinet qui coule, puis celui de la porte principale

 

- Je connais une boite à Paris où il y a des petits trous dans les toilettes, on peut voir ce qui se passe à côté !

- Ça ne doit pas toujours être ragoûtant !

- Non, mais une fois, quelqu'un avait agrandi les trous, je regarde, c'était un homme, il bandait comme un malade, et un moment il a passé sa bite dans le trou ?

- Et alors ?

- Ben alors je l'ai sucé !

- T'as tous les vices !

- Non pas tous, je ne joue pas, je ne fume pas, je ne bois pas…Bon tu veux me regarder ?

- Oui mais je regarde seulement !

- Chacun son truc !

 

Laurelène fut troublée malgré tout par le spectacle de l'urine de sa copine s'échappant de sa chatte en un jet épais, finissant par se briser dans l'eau dormante de la cuvette en un bruyant clapotis. Quand Raquel avec une lenteur toute calculée se saisit du papier afin de s'essuyer, elle fut à deux doigts de dire "Non, à mon tour", mais finalement y renonça ! Malgré l'excitation des deux femmes, elles convinrent que ce petit jeu pouvait être dangereux et après s'être assurées que la voie étaient libre, ressortirent de la cabine

 

- Tu veux qu'on déjeune ensemble demain midi ?

- Avec plaisir !

 

Ça y était enfin ! Le repas serait probablement écourté, voire annulé, remplacé par une séance dans sa chambre, et là l'espionne se dévoilerait. Laurelène en était gêné ! Après tout, cette brave fille ne faisait rien de mal ! Quoique si quand même ! Mais par inconscience !

 

Il lui fallut le soir "préparer" son compagnon à cette soirée "échangiste". Curieusement, elle n'eut aucun mal à le convaincre. Cette situation à défaut de l'exciter l'amusait comme un petit fou !

 

Le jeudi midi, Laurelène déjeuna en tête-à-tête avec Raquel, contrairement à ce qu'elle croyait, le repas non seulement ne fut pas écourté, mais tourna en longueur. Raquel se révélait une femme cultivée, intelligente et pleine d'humour. C'est au dessert qu'elle proclama :

 

- Laurelène, je vais jouer cartes sur table !

 

" Aie ", se dit Laurelène, elle va me demander des trucs indiscrets, et tout va être fini, ou bien je la renseigne et je me mets dans le même bateau qu'elle, un bateau super dangereux, ou bien je fais la carpe, et le petit jeu de la séduction sera terminé. Tant pis ! C'est la vie !

 

- Je t'écoute ! répondit la linguiste, avec une sorte de fatalisme résignée.

- Il y a longtemps que je n'avais pas rencontré une fille comme toi, j'aimerais qu'on se donne l'occasion de se voir toutes les deux beaucoup plus longtemps. Qu'est-ce que tu en penses ?

- Mais on peut manger tous les jours ensemble si tu veux ? répondit Laurelène avec un air faussement innocent.

- Tu es cruelle, tu sais très bien que ce n'est pas à cela que je pense ! J'ai envie de coucher avec toi autrement qu'à la sauvette !

- Mais c'est purement physique ? Ou tu veux savoir autre chose ?

 

Le message était clair ! Laurelène était en train de lui suggérer que son activité était découverte, elle eut soudain le sentiment de mettre le doigt dans un engrange diabolique. Elle n'aurait jamais dû dire une chose pareille.

 

- Non ce n'est pas seulement physique, Laurelène, mais je crois te connaître un petit peu, et je suis sûrement plus sentimentale que toi.

 

Ce n'était absolument pas la réponse que Laurelène attendait. Elle commençait à ne plus rien comprendre.

 

- Mais encore ?

- Laurelène !

- Oui ?

- Si je te dis que je t'aime, promet-moi de ne pas te foutre de ma gueule ?

 

A ces mots, Raquel fondit en larmes. Laurelène troublée et complètement déstabilisée dû se lever pour la consoler. Les gens les regardaient. Elle entraîna sa copine au dehors. Non seulement il lui fallait gérer la crise de sa collègue, mais ce comportement était complètement décalé par rapports aux scénarii qu'elle avait envisagé.

 

- Ecoute Raquel : Non je ne me foutrais pas de ta gueule ! Laisse-moi quelques jours pour faire le tri dans ma tête, il y a des choses que je ne comprends pas bien, il y a aussi un truc dont je ne peux pas te parler pour l'instant qu'il me faut passer. Après ou reparle de tout cela. O.K. ! Fais-moi un bisou !

- Donne-moi une heure, Laurelène, juste une heure !

- Je peux t'en donner bien plus, mais attend un jour ou deux !

 

Elle l'embrassa plutôt chastement, et se força à rejoindre son bureau, ruminant ses pensées en ayant peur de découvrir une déplaisante vérité dans tout ce fatras !

 

C'est l'esprit trop préoccupé que le soir même Laurelène Guyon-Duval et Fabrice Liansky dînèrent en compagnie de Soliti et de Founiba. Les Martiens ne pratiquaient plus depuis des générations le rite du repas collectif, mais sachant et souhaitant s'adapter à leurs hôtes, ils acceptèrent volontiers de sacrifier à la tradition d'autant qu'ils comprirent que ces derniers étaient peu enclins à passer tout de go aux galipettes expérimentales. Le repas composé principalement de crudités, de crevettes et d'une salade de fruits fut copieusement arrosé par les deux Terriens, les Martiens eux, après avoir goûté au Coca-Cola, préférèrent finir à l'eau minérale.

 

La conversation n'était pas évidente, les extraterrestres, avec une faculté d'assimilation assez surprenante avait assimilé notre langue, mais habituées qu'ils étaient à l'échange de massage télépathiques, ils avaient des problèmes avec le sens des mots, avec les nuances, à ce point que leur propos manquait souvent de clarté. Malgré tout, c'est eux qui monopolisaient la parole, ne se laissant pas questionner et sachant être intarissables sur les sujets neutres. Le repas fut ainsi placé sous le signe de la botanique de leur planète, pourquoi pas ? Ils faisant l'effort de regarder les Terriens dans les yeux, mais leur visage restaient aussi expressifs que celui d'un lézard !

 

Laurelène était un peu lourde et avait à présent hâte d'en venir au fait, il fallait se débarrasser de cette corvée. Chaque pièce avait été équipée d'une ou plusieurs caméra, tout était à présent théoriquement en action. Elle avait néanmoins réglé les halogènes des chambres de façon ce que la luminosité soit très faible. Et pour ce qui était des caméras de la salle de séjour, elle avait "oublié" de déclencher celle qui lui faisait face !

 

- Souhaitez-vous voir ma poitrine ?

- Oui ! Répondirent les Martiens, sans autres commentaires.

 

Son compagnon s'étonna de cette soudaine envie exhibitionniste. Il n'était pas utile d'en rajouter sachant que les cassettes seraient d'autant plus dupliqués qu'elles seraient suggestives !

 

Mais Laurelène savait ce qu'elle faisait, elle n'en rajoutait pas, elle en supprimait, en se dévoilant ici, elle privait tous les futurs voyeurs, et en particulier son patron de son déshabillage.

 

Et tandis qu'après avoir enlevé son chemisier, elle dégrafait son soutien-gorge pour laisser apparaître ses deux magnifiques globes blanchâtres aux tétons arrogants, la Martienne retirait le haut de sa combinaison dévoilant deux sphères couleur de pommes de reinette, qui curieusement, n'étaient pas sans charme, mais qui interloquèrent Laurelène. Il était impossible, tout bonnement statistiquement impossible que la première race extraterrestre rencontrée puisse avoir les mêmes caractéristiques de poitrine que les terriennes, à la seule exception de cette couleur verte ? Quelque chose clochait ! On lui avait dit que les "martiens" avaient pour l'instant refusé toutes radiographies ou scanner, mais on n'avait donc pas encore vu leur torse ? Et dans ce cas pourquoi le dévoilait-il ici et maintenant ?

 

Mais Soliti intervint, interrompant les interrogations de la linguiste !

 

- Si nous sommes amenés à refaire cette expérience, nous irons plus loin, et nous pourrons faire cela tous ensemble, mais pour cette première fois, nous voudrions ménager votre pudeur et nous souhaitons que chaque couple mélangé soit séparé. Si vous en êtes d'accord, je ferais cela avec vous dans un endroit. Et l'autre couple ailleurs.

 

- Ce n'est pas un problème !

 

Et tandis que Fabrice s'isolait avec Founiba dans la chambre d'amis. Laurelène emmena Soliti dans la chambre du couple.

 

Laurelène avait peur à présent. La situation manquait singulièrement de lisibilité. Pour la première fois cette aventure lui semblait susceptible d'attenter à sa vie. Elle se demanda comment se défendre au cas où tout cela tournerait mal, aucune arme dans le coin. Fuir ! Pourquoi pas ? Elle commença à ouvrir la fenêtre :

 

- J'aère un peu, il fait chaud, ça ne vous dérange pas ?

 

L'horreur ! Des phares de voitures partout, des ombres qui s'agitaient, le pavillon était bouclé. Ne restait donc qu'une seule stratégie : Jouer la carte de la naïveté, ne s'étonner de rien, jouer le jeu. Une tâche presque impossible ! Mais que faire d'autre.

 

- Je dois me déshabiller demanda le Martien ?

- Ben oui, on est là pour ça, non ?

 

C'est alors qu'elle vit son pénis ! Cette fois le doute n'était plus permis, ce pénis était celui d'un terrien, un pénis standard colorié en vert grenouille, mais un pénis standard néanmoins.

 

Une idée germa dans sa tête : "Ces mecs ne sont pas plus martiens que moi et ma tante Amélie", ils ont juste bricolé leur visage, on ne sait pas trop comment ? Mais pourtant ces descriptions planétaires avec ces luxes de précisons, ces tests de calculs, cette langue structuré qui s'écrivait avec des caractères ne ressemblait à rien de connu ? Peut-on vraiment simuler à ce point ? Quel réalisateur génial se cachait donc derrière cette mise à scène grandiose en temps réel et à l'échelle planétaire ? Affolée, se croyant perdue, elle attrapa la bite du "martien" dans un geste dérisoire ! Pour la retirer aussitôt, la chose était brûlante ! Elle poussa un hurlement, recula, perdit l'équilibre et s'étala sur le cul !

 

- Mais qui êtes-vous donc ?

 

Le Martien s'approcha d'elle très doucement, son visage inexpressif ne pouvait laisser deviner ses intentions. Laurelène cria, un long cri, un long cri strident d'angoisse. Et puis tout alla très vite, trop vite, le corps du martien changea de consistance, sa peau vira au gris et la texture au squameux, le haut de la tête enfla, les yeux devinrent démesurés, le torse se rétrécit. Le Martien s'approchait toujours, alors d'un réflexe elle voulut le griffer. La créature eut un mouvement de recul, peut-être de douleur aussi et ouvrit une large bouche dégageant une haleine pestilentielle Laurelène s'évanouit.

 

Elle reprit connaissance quelques minutes plus tard dans les bras de Fabrice !

 

- Ou est-il ?

- Qui ?

- Le Martien !

- Ils sont à côté dans le salon, qu'est-ce qu'il t'a fait !

- Rien !

- Comment ça rien ?

- T'as vu comment il s'est transformé ?

- Transformé ?

- Oui, et il empestait, berck ! C'était dégueulasse !

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

 Et69b

Laurelène se releva difficilement, elle s'était fait mal en tombant ! Sans dire un mot elle quitta la chambre, s'engagea dans le couloir et jeta un coup d'œil dans le salon. Manifestement les deux martiens s'apprêtaient à partir et attendaient le véhicule qui les ramènerait à la base, laissant tomber l'expérience. Ils étaient tous les deux bien verts, et ils ne dégageaient aucune odeur particulière.

 

- Mon imagination me joue des tours ! J'ai eu une hallucination se dit Laurelène

 

Et tandis que Fabrice s'approchait des extraterrestres pour échanger, elle ne savait quels propos, elle retourna dans la chambre. Quelques minutes plus tard elle entendit le bruit de la porte, puis celui du véhicule qui emmenait les deux créatures. Elle souffla enfin, s'étonnant d'être encore en vie. Trop d'évènements dans tous les sens avaient perturbé sa vie ces derniers temps, il serait temps de consulter, une hallucination de cette nature était sans doute psychiquement grave. Comment pourrait-elle retravailler au centre maintenant, mais la laisserait-on partir ? Elle s'apprêta à quitter cette chambre, elle s'amusa de penser qu'heureusement la chose ne s'était pas produite dans leur chambre, elle aurait eu du mal à venir y recoucher. Dans la chambre d'amis, c'était moins grave. Quelque chose attira son attention sur la moquette, c'était quoi ce truc ? La femme de ménage ne les avait pas habitués à oublier des trucs en passant l'aspirateur. Elle ramassa la chose.

 

- C'est quoi ce truc ? demanda-t-elle à Fabrice

- Je ne sais pas, on dirait une écaille, une grosse écaille ! Mais Laurelène tu es toute blanche ! Laurelène ? Ça ne va pas ? Laurelène ?

 

Nicolas Solovionni © 2000/2001

Nikosolo@hotmail.com

Une grand merci et un gros bisou à Chanette pour ses conseils

Première publication sur Vassilia, le 30/03/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Samedi 24 février 2001 6 24 /02 /Fév /2001 17:43

Les culottes de Sylvette

par Nicolas Solovionni

 

Voy

 

 Je n'aime pas aller au marché ! C'est comme ça, je n'y peux rien ! Ça m'énerve. 

 

Ce week-end j'ai enfin exaucé au vœu de ma vieille tante qui souhaitait depuis si longtemps que je passe un jour ou deux avec elle dans son pavillon de banlieue. Dix fois, quinze fois, elle me l'a demandée ! J'ai dû user tous les prétextes, le boulot, la petite forme, le temps pourri... C'est que je l'aime bien ma vieille tante, elle ne sait pas quoi faire pour me faire plaisir, mais que voulez-vous les sujets de conversations sont rares, et je connais déjà par cœur toutes ces histoires. Mais en cette fin septembre, je me suis lancé, un week-end de ma vie où je m'embêterais un peu, mais cela lui fera tellement plaisir ! Et puis la tantine est une excellente cuisinière, il y aura au moins cela ! 

 

Le samedi s'est passé, sans problèmes, je l'ai aidé à faire des courses, puis le soir nous avons dégusté un excellent coq au vin arrosé d'un délicieux Pomerol. Le reste de la soirée a failli être télévisuel, mais j'ai prétexté la fatigue, je suis allé me coucher et je me suis endormi en lisant je ne sais plus quoi. Résultat ce dimanche matin, je me lève de bonne heure. Donc après la douche et le "petit déj", je vais rejoindre ma tante à la cuisine. Elle me vire ! Elle n'aime pas qu'on l'observe préparer la cuisine. 

 

Bon ! Je fais quoi, moi ?

 

Elle n'a pas une bibliothèque très passionnante, je lui demande s'il elle verrait un inconvénient à ce que j'aille faire une petite promenade.

 

- Non, pour une fois que tu es là, reste avec moi !

 

Il ne faut pas chercher à comprendre, il ne faut pas que je reste dans la cuisine avec elle, mais elle ne souhaite pas que je sorte ??? Bon, le bouquin le plus passionnant que j'ai trouvé dans son fouillis, c'est encore le dictionnaire. Pourquoi pas, il y a toujours quelque chose à apprendre, et puis ça passe le temps ! Mais ne voilà-t-il pas que vingt minutes après la tata rapplique !

 

- Hier on a oublié les champignons !

- c'est grave ?

- Il m'en faudrait absolument pour midi, tu ne veux pas aller m'en chercher ?

Chic voilà le prétexte à une bonne ballade

- Bien sûr je vais aller en chercher !

- Oui, mais pas en boites, des frais !

- D'accord des frais !

- OK, ils doivent en avoir au super marché !

- Non ! Va plutôt au marché, tu en trouveras des plus beaux et des moins chers !

 

Tout à fait la tata, ça ! Elle ferait n'importe quoi pour me faire plaisir, mais elle est à 2 francs près sur un kilo de champignon. Je déteste aller au marché, mais je ne luis dis pas, après tout je peux tricher, je vais aller au super marché, qui lui dira ?

 

C'est au dernier moment que je changeais d'avis, après tout peut-être y aurait-il au marché une petite babiole qui pourrait lui faire plaisir ?

 

Comme d'habitude les étalages de textiles et autres objets divers sont moins envahis que ceux consacrés aux fruits et légumes ! Et c'est avec un certain amusement qu'après m'être acquitté de ma course, je traversai cette partie du marché envahie de bonimenteurs en tout genre, de jouets en plastiques, de livres d'occasions et d'ustensiles improbables.

 

Mon regard s'égare vers un marchand de vêtements ! Et voici que je tombe en arrêt ! Une merveille ! Une sculpture ! Une grande noire magnifique entre vingt et trente ans, un visage souriant, une peau sombre et satinée, des fesses d'enfer, une poitrine de rêve ! Une apparition surnaturelle ! Elle est vêtue d'un pantalon fuseau gris très moulant et d'un débardeur mauve laissant les bras nus. Ses cheveux sont coiffés de magnifiques tresses.

Je n'ai pas vraiment un physique de play-boy, cela ne m'empêche pas de draguer. Je dis souvent n'importe quoi, et si au moins neuf fois sur dix tout cela se solde par un échec, reste les petits 10% restants. Je fais cela par jeu, c'est une manie comme un autre, je ne peux pas m'en empêcher. Il est rare que d'ailleurs que ça aille plus loin que des petto flirts sans véritables lendemains. Je ne sais pas m'attacher et ne souhaite pas le faire.

 

Je m'approche, regardant ce qu'elle "fabrique " : Elle est en fait en train de choisir des petites culottes ! Oh pas de la lingerie fine ! Non ! De la bonne culotte bien banale (en coton je suppose) bas de gamme, et ensachée dans de la cellophane.

 

J'improvise à fonds !

 

- Mademoiselle, il est dommage que je n'aie pas sur moi une cabine d'essayage portative !

- Pardon ?

- Ben ! oui ! Je me serais fait un plaisir de vous assister et de vous conseiller !

 

La fille me regarde, elle semble hésiter sur la conduite à tenir. Il m'est arrivé (assez rarement tout de même) de recevoir des baffes !). Je sens que ça va foirer. Pas bien grave ! Et puis la surprise !

 

- Remarquez pourquoi pas ? Mais vous me les offrez alors ?

 

C'est à mon tour d'être interloqué. Elle ne va quand même pas accepter de me montrer son cul contre des culottes à quatre sous. Mais je crois deviner la suite : je vais les lui payer, elle va me remercier avec un grand sourire et disparaître. Donc c'est un jeu, mais j'aime ce genre de jeu.

 

- Bien sûr que je vous les offre !

- J'en prends cinq !

- Pas de problèmes !

 

Je tends l'argent au marchand qui remet les culottes à la fille, qui sans se démonter reprend :

 

- Mais puisque vous avez décidé d'être généreux, j'ai bien envie de vous demander de m'offrir celle-ci

 

" Celle-ci " c'est une petite culotte en soie bleue, absolument adorable, le prix n'a rien d'astronomique, mais on change malgré tout complètement de gamme !

 

- Allez-y c'est mon jour de bonté !

 

Elle demande au marchand s'il y a d'autres couleurs. Oui il y en a aussi une rouge. Elle hésite, me demande mon avis ! Je lui dis que je préfère la bleue. Mais elle n'arrive pas à se décider.

 

- Je crois vous allez être obligé de me payer les deux !

- D'accord mais après on arrête ! Je n'ai plus de sous !

 

Je me rends compte que je me suis embarqué dans un jeu dangereux, je suis en train d'offrir des culottes en soie à une inconnue qui risque de disparaître dans les 30 secondes. Je paye, et je tends la main afin que le marchand me donne le paquet à moi et non pas à la blackette. Cette dernière lui fait un signe et c'est cette dernière qui recevra le sachet. J'ai pendant quelques secondes l'immense impression de m'être fait avoir ! Que voulez-vous ? Ce sont les risques du métier !

 

- Allez venez !

 

Je n'en crois pas mes oreilles, elle m'invite à la suivre. Et là le marché semble somme toute équitable.

 

- On va dans ma voiture !

 

Je crains un moment qu'elle fasse l'essayage dans le véhicule. Pas très pratique ! Non le bois est tout près. Elle me propose d'y aller et se veut rassurante :

 

- A cette heure-là, il n'y a personne ! Plus tôt, il y a les mecs qui font leurs joggings, mais à cette heure, ils sont déjà rentrés !

 

Je me demande quand même à quelle occasion elle en a autant appris sur les habitudes forestières du coin ? Elle se présente, elle se prénomme Sylvette et elle travaille à la Poste. J'ignore qui lui a enseigné à se conduire avec les hommes, mais elle a une sacré expérience. Ainsi, elle m'empêche de parler en monopolisant la parole, m'abreuvant de banalités sur le temps qu'il fait ici, sur la météo qui se trompe tout le temps, sur le temps qu'il fait en province ou habite son frère qui lui a téléphoné. Puis, sans que j'aie toujours réussi à en placer une, elle me dit qu'elle fait du sport de combat, qu'elle a abandonné le judo, mais qu'elle est ceinture noire, et que maintenant elle fait du karaté. Et histoire d'enfoncer le clou dans le genre " t'as qu'à pas me croire ! ", Elle me tend une sorte de diplôme que je regarde à peine.

 

Autrement dit le message est clair : c'est " ne te frottes pas à moi ! " J'espère que je ne suis pas tombé sur une cinglée qui va me laisser à moitié assommé dans les bois. Il faut toujours que j'angoisse ! Nous voici dans les allées du bois. Elle gare sa voiture. Nous prenons un petit chemin bordé d'une végétation assez touffue, et nous nous arrêtons à une sorte de mini clairière. Je regarde le sol d'un air dubitatif, c'est jonché de marrons, d'aiguilles de pin, et de bouts de branchage. Je ne me vois guère baiser là-dessus si d'aventure nous devions aller jusque-là ! Il me revient aussi en mémoire que j'ai toujours sur moi un préservatif dans mon portefeuille. Arrivera ce qui arrivera !

 

Je n'en crois pas mes yeux, Sylvette est là devant moi, en train de retirer son pantalon, qu'elle plie soigneusement avant de le déposer sur une branche basse, elle enlève à présent sa culotte. Pincez-moi, je rêve ! La voici devant moi, ses magnifiques cuisses noires et sa chatte à l'air ! Quelle vision sublime ! 

 

- Hum ! Faut que je fasse un petit pipi ! Ça ne te dérange pas au moins ?

 

Elle me tutoie, à présent, voici qui est bon signe ! Me déranger ! Oh que non ça ne me dérange pas ! C'est si rare de savourer le spectacle d'une femme en train de faire son petit pipi.

 

- Non ! Non au contraire !

- Oh ! Toi tu m'as l'air d'un petit vicieux ! dit-elle en rigolant 

 

Elle s'accroupit, écarte un petit peu les lèvres de sa chatte pour en dégager les chairs. C'est très curieux et très excitant chez les noires de voir les muqueuses très roses entourées par la peau noire. Quelques gouttes sortent, puis un abondant filet doré, une vraie fontaine. Je suis fasciné par le spectacle. Ma bite aussi doit être fascinée parce que la voici toute raide. Enfin la source se tarit. La voici accroupie au-dessus d'une véritable marre. Elle cherche quelque chose pour s'essuyer, et le fait finalement avec la culotte qu'elle portait, puis s'étant relevée, elle me la jette.

 

- Tiens ! Ça te fera un souvenir !

 

Pourquoi pas ? Je ne suis pas spécialement fétichiste, mais je suis collectionneur ! Je porte la culotte sous mon nez afin de lui confirmer que décidément je suis bien un petit vicieux.

 

- On les essaye toutes ?

- C'est comme tu veux !

- On va juste en essayer une en coton et puis après on essaiera les deux en soies !

 

Elle se tourne alors pour ramasser le paquet. J'ai alors la vision fabuleuse de ses fesses d'ébène ! Je n'en reviens pas ! Un galbe parfait ! Une cambrure de déesse ! Les plus belles fesses de la terre ! Je vais craquer ! Et d'ailleurs je craque, et approche une main pour lui caresser ce derrière décidément trop tentant.

 

Par réflexe, elle me gifle la main, sans brutalité. J'ai peur qu'elle soit fâchée ! Non elle se tourne, elle a toujours le sourire

 

- On ne touche pas !

- Excuse-moi !

- C'est tentant tout ça ? Hein ?

- A qui le dis-tu ! 

 

Elle essaie la première culotte, celle en coton, Elle se tourne. Me demande. Je réponds.

 

- C'est quand même pas très sexy, les autres vont aller mieux !

- Bon ! Alors j'essaie la rouge ou la bleue ?

- La bleue !

 

Elle la passe, c'est quand même autre chose. Je tente un truc :

 

- Pour se rendre parfaitement compte, il faudrait que tu enlèves le haut !

 

Elle se marre.

 

- On ferra ça, le jour où tu me paieras un soutien-gorge !

 

Curieuse réflexion ! Je ne sais pas si c'est une promesse, mais pour le moment c'est un refus ! Alors je change de tactique. Je me passe ostensiblement la main sur la braguette voulant lui montrer par-là que je suis excité. Elle s'en aperçoit évidemment, mais ne dit mots. Elle essaie la dernière culotte !

 

- Elle te va bien, mais décidément, je préfère la bleue

- Pas moi, je préfère la rouge, mais comme ça, quand je porterais la bleue je penserais à toi !

Il va falloir que je lui mette les points sur les i

- Je suis bougrement excité, tu sais !

- Ben oui je m'en aperçois !

 

Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais

 

- Euh ! Tu vas me laisser dans cet état-là ?

- Ça va se passer !

 

Elle rigole 

 

- Tu es cruelle !

- Masturbe-toi en me regardant ! Ça ne me dérange pas !

 

C'est vraiment le minimum que j'escomptais, mais ce n'est que le minimum.

 

- Tu ne veux vraiment pas me montrer le haut ?

- Pas tout le même jour !

- Bon alors refait voir tes fesses !

 

Elle se retourne carrément. Apparemment, me voir me masturber ne l'intéresse pas du tout ! Elle se penche un peu en avant, sépare ses jambes et écarte sa chatte avec les doigts. Elle me demande de ne pas l'asperger (Quel romantisme !). Je me masturbe, le spectacle aidant, cela vient assez vite, je gueule ma jouissance.

 

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- Ben voilà elle est contente la quéquette ?

- Oui, elle est très contente !

- J'ai rempli mon contrat, je te dépose quelque part ? dit-elle en se rhabillant.

 

Je lui demande si elle peut me rapprocher de chez moi. Oui, elle peut. Elle ne dit plus rien. L'émotion est retombée, elle s'est peut-être rendu compte que son coup de folie était un peu bizarre. Je lui dis de m'arrêter 100 mètres avant le pavillon de la tantine.

 

- Je suis content de t'avoir rencontré (elle me tend un petit carton) Ça c'est mon numéro de portable, le jour où tu voudras me payer un soutien-gorge, tu m'appelles ?

 

Elle me fit un chaste bisou sur la joue, et me laissa dans cette avenue. La tête pleine d'émotions, je mis la main à ma poche, voulant fumer une cigarette, et je tombais sur la culotte qu'elle m'avait laissée. Je la humais longuement. Cette odeur était autrement plus capiteuse que celle du tabac. Elle ne m'avait pas dit si elle travaillait le lundi. Je décidais donc de l'appeler un de ces mardis. 

 

- Elle allait l'avoir son soutien-gorge gratuit ! Me disais-je !

 

Trois semaines passèrent. Je me décidais à appeler Sylvette. Le numéro qu'elle m'avait donné était celui de son bureau. Manifestement elle ne pouvait pas parler librement, je la sentis gênée. Elle me demanda mon numéro de téléphone afin qu'elle me rappelle. Elle ne le fit pas.

 

Je laissais passer encore trois autres semaines et me décidait sans trop y croire à passer un dernier coup de fil. Si j'échouais tant pis, l'aventure m'aurait amusé, ce n'était déjà pas si mal.

- Allô ! Sylvette ? C'est Niko !

- Ah ! Je me demandais si tu appellerais, ça va ?

- Oui, je croyais que c'est toi qui devais me rappeler.

- Oui, je sais, je suis vilaine, mais je voudrais te dire quelque chose !

- Dis !

- Non, je voudrais te l'écrire, par téléphone, je ne peux pas !

 

Elle me demanda mon adresse, je la lui indiquais, ne me faisant aucune illusion. Elle ne m'avait pas rappelé, ce n'était pas pour m'écrire, pensais-je sans doute si fort, qu'elle tint à préciser :

 

- Crois-moi sur parole ! Tu auras une lettre dans la semaine ! Je te laisse. Bisous !

 

Le surlendemain, j'ouvrais effectivement cette lettre. Une belle enveloppe, un beau papier à lettre. Le genre de truc " de luxe " qu'on offre en cadeau inutile et qui ne sert jamais. Une belle écriture au stylo plume. Qu'avait-elle à me dire de si secret ?

 

" Cher monsieur,

 

Dire après notre folie de l'autre jour que je ne suis pas du genre à me vendre pour une paire de culotte, te fera sans doute sourire ! Et pourtant c'est vrai ! Lorsque tu m'as abordé sur ce marché, je t'ai trouvé sympathique et amusant, et j'ai voulu jouer un peu ! J'avais prévu de te rembourser en regagnant ma voiture, et puis, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me suis dit "allons jusqu'à l'orée du bois", et là je t'aurais remboursé puis raccompagné. Et puis tout a été comme ça, les événements m'ont poussé. A tel point (mais, sans doute ne t'en es-tu pas rendu compte ?) que nous aurions pu aller beaucoup plus loin encore, si je ne m'étais pas un peu ressaisie ! 

 

Par cet évènement tu es rentrée dans le livre d'image de mon existence. Tu m'as fabriqué un souvenir que je n'oublierais sans doute jamais. Et je pense que pour toi, c'est la même chose. C'est énorme ça ! Entrer dans le souvenir de quelqu'un ! L'affaire m'a amusé et je n'en éprouve aucun remord. Mais ne m'en demande pas plus ! Je t'embrasse tendrement.

Sylvette "

 

Cette lettre est allée rejoindre le petit tiroir où j'entrepose quelques souvenirs secrets, et où il y avait déjà sa petite culotte ! Sylvette en écrivant ces quelques lignes imaginait-elle quelle dose d'émotion elles déclencheraient à chaque fois que l'envie de relecture me taquinerait ?

 

FIN

 

Nicolas Solovionni © 2000

nikosolo@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 24/02/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Mercredi 27 décembre 2000 3 27 /12 /Déc /2000 09:21

Le dos de Guylaine

par Nicolas Solovionni

 

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Le dos de Guylaine

par Nicolas Solovionni

 

Je n'avais pas l'intention de donner suite à ma courte liaison avec Chantal. La vie est trop brève pour pouvoir se permettre la fantaisie de supporter une emmerdeuse. Mais j'avais eu la faiblesse de lui laisser mon numéro de téléphone. La première fois j'ai prétexté le débordement… Quelqu'un d'autre aurait sans doute compris ! Pas elle ! La deuxième fois, je fus beaucoup plus direct, et je lui expliquais carrément que je n'entendais pas continuer cette relation. Je m'en suis voulu alors de l'avoir fait pleurer, mais j'étais loin de penser qu'elle me contacterait une troisième fois...

 

- Chantal ! Je pensais que tu avais compris ce que je t'avais expliqué l'autre fois…

- J'ai parfaitement compris, et il ne s'agit pas de cela !

- Alors il s'agit de quoi ?

- J'ai dégoté un truc, une espèce de soirée réservée aux gens de plus de 40 ans. J'ai bien envie d'y aller, mais c'est réservé aux couples…

- Attends ! Normalement dans ce genre de machins, on laisse justement l'entrée libre aux femmes seules !

- Pas ce coup-là ! Je me suis renseignée, ils m'ont répondu qu'ils veulent éviter la venue de " professionnelles "

- Et tu espères qu'en m'y amenant…

- Je n'espère rien du tout, j'ai besoin de toi pour entrer ! Point final ! Après chacun fera ce qu'il veut de son côté !

- Et ça coûte combien ce genre de fantaisie ?

- Ça ne te coûtera rien, j'ai la faiblesse de te payer ton entrée ! Alors maintenant, tu me dis Oui, ou Non ! Et si c'est non je me chercherais un autre zouave !

 

Je finissais par accepter, et elle me donna ensuite les détails pratiques de ces étranges festivités. J'avais donc rendez-vous à 20 h 45 à une station de métro avec elle et de là nous nous rendrions sur les lieux !

 

Après avoir prévenu chez moi que je rentrerais très en retard, il me fallait bien tuer le temps. J'en profitais pour faire quelques libraires d'occasion qui sont dans le quartier, et je découvrais un lot d'ouvrages de photographies anciennes à un très bon prix ! Au moins si la soirée se passait mal, je ne l'aurais de toute façon pas complètement perdue ! Un peu idiot d'aller à une soirée coquine avec un sac en plastique rempli de bouquins, mais après tout, je ne dois rien à personne.

 

A l'heure convenue nous nous rendions sur les lieux, comme souvent dans ces cas-là, un restaurant ou un bistrot de quartier qui profitait de son jour de fermeture pour mettre ses locaux à la disposition de gentils organisateurs un peu spéciaux.

 

Chantal avait reçu un plan, heureusement ! Il fallait entrer par une cour, suivre un couloir pour finalement pénétrer par une entrée de service. La fermeture des portes devait s'effectuer théoriquement à 21 heures.

 

A l'entrée il faut renseigner un questionnaire avec des questions aussi intelligentes que " Préférez-vous dîner habillé ? En sous-vêtements ? Complètement nu ? Ne cochez qu'une seule case s'il vous plait ! "

 

Je regarde autour de nous ! Je suis assez effaré, la moyenne d'âge est beaucoup plus élevée que prévue. Certaines femmes sont carrément hideuses. Oui je sais, ce n'est pas gentil ! Un être humain a le droit de s'amuser même s'il est laid, même s'il est vieux… je ne dis pas le contraire. N'empêche que je ne suis nullement attiré, ni par cette femme volumineuse habillée d'une ridicule robe à fleurs, ni par cette autre qui aurait mieux fait d'apprendre à sourire au lieu de nous imposer la vision de son laborieux maquillage. Ni encore par celle-là qui frôle l'anorexie et qui n'a pas compris que les cheveux très courts n'allaient qu'aux visages d'anges…

 

Mais, heureusement toute l'assistance n'était pas enlaidie à ce point et quelques femmes présentaient une allure tout à fait convenable à défaut d'être excitante.

 

On boit un apéro (Kir royal pour tout le monde, l'apéritif béni des restaurateurs, celui qui permet de vendre du champagne moyen plus cher que son prix sans que personne ne vienne faire une réclamation…)

 

Une voix dans le micro, un gentil animateur sorti tout droit d'une quinzaine de promotion commerciale :

 

- Chers amis d'un soir, je vous souhaite la bienvenue et blablabla… Nous venons de dépouiller les bulletins d'entrée. Apparemment une majorité se dégage pour dîner en sous-vêtements, mais vous pouvez changer d'avis ! Voulez-vous que l'on revote à main levée ?

 

S'en suit après cette proposition débile, un brouhaha indescriptible, l'animateur à toutes les peines du monde à organiser ce vote inutile. Quand il aura enfin lieu, la tendance sous-vêtements sera confirmée

 

- En attendant, chers amis d'un soir, et histoire de bien commencer la soirée, nous vous avons préparé deux surprises !

 

Je m'attends au pire !

 

- Chers amis d'un soir, la première surprise s'appelle Clara !

 

Et voici donc Clara, petite brune de 40 ans sans doute, beau visage, très bronzée. Une musique de dingue accompagne sa venue, une sorte de polka jouée sur une orgue de foire, l'animateur encourage le public à taper dans ses mains, tout le monde s'échauffe tandis que Clara se met à danser, elle mettra bien trois minutes pour retirer son pull-over blanc, mais ce qu'il y a en dessous est très prometteur, la promesse d'une superbe poitrine à peine camouflée par un soutien-gorge en dentelle bleue. Le pantalon (oui le pantalon ! Les organisateurs auraient quand même pu exiger un numéro en bas et porte-jarretelles !) partira assez vite ! C'est qu'elle commence à m'exciter cette Clara, son corps est magnifique et ses longues jambes sont un régal pour les yeux, ce doit être le genre de nana à collectionner les régimes et les clubs de mise en formes. Je me surprends à constater une érection ! Qui aurait cru cela il y a quelques minutes ? Et voici qu'elle s'amuse à se caresser le corps, elle fait à chaque fois semblant de retirer son soutien-gorge, mais ne le fait pas, la salle s'échauffe, Clara s'amuse, rigole, elle au moins ne se prend pas au sérieux. Et puis cette fois c'est la bonne, le soutien-gorge vole dans le public, deux types se bousculent pour s'en emparer. Clara enlève maintenant son slip, mais renonce à le lancer dans l'assistance. Elle est maintenant complètement nue et continue à se trémousser sur le rythme de la musique

 

- Chers amis d'un soir, maintenant le premier tirage au sort, (il tire un numéro d'un chapeau) le ticket bleu portant le numéro 16 ! Qui a le numéro 16 ?

 

Un type s'avance tout surpris d'être là. Clara lui met carrément la main à la braguette, provoquant un sourire ravi de l'individu et des cris d'encouragement de l'assistance. Elle attaque maintenant son pantalon, lui en dégrafant la ceinture, le futal tombe. Clara attaque le slip, s'acharnant à faire durcir le sexe du bonhomme avant de le dévoiler. Enfin elle baisse un peu le sous-vêtement. A l'aide de petits va-et-vient effectués avec l'élastique du slip, elle pratique ce qui est à peine une masturbation. Mais notre homme se mettra néanmoins à jouir entraînant les bravos de l'assistance

 

- Chers amis d'un soir, nous pouvons applaudir Clara

- Clap clap clap !

- Et maintenant la deuxième surprise

 

Si elle est comme la première, ça devrait aller…

 

- C'est une surprise pour ces dames, après tout il en faut pour tout le monde, Chers amis d'un soir voici Steve !

 

Au secours ! Arrive un bellâtre en tenue de marin américain. Il a l'air complètement niais et commence un strip-tease se voulant très suggestif avec mouvements saccadés des fesses et tout l'arsenal du chippendale commun. Ces dames n'en peuvent plus ! Ça crie, ça trépigne ! Il finira son numéro vêtu d'une minuscule coquille et n'ira pas plus loin ! Une heureuse dame sera tirée au sort et viendra se faire rouler un patin par ce grand niais. Pendant le numéro je regardais ailleurs. Clara se rhabillait, j'ai compris que ces "artistes" étaient loués pour une demi-heure et qu'ils quitteraient la soirée, sitôt leur numéro accomplis. L'idée d'aller draguer Clara m'effleura quelques instants. Quitter cette assemblée où je n'avais pas grand-chose à faire et l'aborder au moment de sa sortie… mais voici que l'animateur reprenait la parole

 

- Chers amis d'un soir, nous allons maintenant passer à table, les messieurs se mettront devant les assiettes bleues et les femmes devant les assiettes roses…

 

Il a l'air de trouver cette situation hautement comique !

 

- Et bien sûr nous allons tous nous mettre en sous-vêtements !

 

Un repas, maintenant ! Mais c'est nul ! Qui a organisé ce machin ? Il fallait prévoir un buffet, au moins là on peut choisir plus ou moins ses interlocuteurs, tout le monde sait cela ! Enfin, je m'installe, prenant la sage précaution de ne pas me laisser enfermer sur une banquette. Je constate aussi que malgré les deux votes de tout à l'heure et le rappel de l'animateur, seules deux femmes se sont mises en sous-vêtements ! Bande de faux culs ! (Comment moi aussi ? Je n'ai pas voté, moi !)

 

Pas de bol, ma vis à vis est le pot de peinture de tout à l'heure, cette femme est hideuse, je regarde mes deux voisines, de ce côté-là par contre ça peut aller.

 

Le repas commence, les organisateurs ont quand même eu l'intelligence de proposer des plats qui se mangent vite (On n'est pas obligé d'être nul sur toute la ligne !). Mais on est à table, on mange, et il est d'usage de se parler, et c'est bien ce que je craignais, on parle un peu sexe, pas trop, un peu vacances, un peu météo, jusqu'au moment où il y en a un qui va en raconter une bien bonne ! Ce genre de situation est très révélateur. Je sais en principe juger un type à la première histoire qu'il va raconter. Le type raconte une histoire ridicule et raciste qui me laisse de marbre mais qui fait s'esclaffer ma vis à vis ! Une tête à claque, dans tous les sens du terme ! J'ose espérer que la situation va se recentrer, de toute façon, ce sera tout de suite ou jamais, deuxième intervenant, deuxième histoire, c'est encore pire ! Et tout le monde de rigoler grassement à l'exception toutefois de ma paisible voisine de droite.

 

- Vous êtes vraiment minables ! Vos histoires ne font rires que les imbéciles !

 

Et ne souhaitant pas un incident qui s'éternise, je me lève ! Je me fais bien sûr traiter d'enculé. Je réponds au beauf qu'étant justement bisexuel, je n'ai pas attendu ses consignes pour le faire (même si ce n'est pas vrai ce genre de réplique déstabilise l'adversaire juste ce qu'il faut) et je quitte la table sous une bordée d'injure !

 

Une fois dehors, je m'aperçois que j'ai oublié de surveiller le départ de Clara ! Je poirote 5 minutes espérant qu'elle ne sera pas encore sortie. Mais en vain !

 

Je suis quand même passablement énervé, j'hésite afin de me calmer entre deux plans, le premier un plan hot-dog plus films de cul, le second un bon restau chinois. Bon, je verrais ça dans le métro, dans un cas comme dans l'autre il faut que je regagne le centre de Paris !

 

Ça fait une trotte, si seulement j'avais quelque chose à lire ! A lire ! Mes livres ? J'ai oublié pour 75 euros de livres de photos chez ces abrutis. Il est impensable d'y retourner de suite ! Revenir voir le lendemain ? Encore faut-il qu'on me les ait mis de côté ! Je décide plutôt d'y retourner vers 23 h 30, à cette heure le repas sera fini et tous ces gens seront soit assoupis, soit occupées ! Le plan me paraît bon ! Mais étant déjà énervé, ce souci supplémentaire finit de me couper l'appétit. Je tue donc le temps dans une cabine vidéo de sex-shop où j'arrive à m'intéresser à deux ou trois trucs assez excitants.

 

23 h 20 ! Bon je peux y aller ! D'abord le porche. Aïe ! Un digicode, mais ce n'est pas grave, Chantal avait le numéro sur son plan et comme ce numéro est 1789… trouver ensuite le bon couloir, la bonne porte, et l'ouvrir… mais elle n'était pas fermée !

 

Dans la salle on a tamisé les lumières, ça baise sur les banquettes, par terre aussi, ça se tripote, ça se lèche, ça se suce, ça s'embrasse, l'orgie quoi ! D'autres font banquette, certains se masturbent, d'autres ont sombré dans le sommeil. Personne ne s'aperçoit de mon arrivé, mon paquet est resté sur la petite table à côté du vestiaire, je le prends et vais pour repartir, quand soudain…

 

Quel beau dos ! C'est vrai que c'est beau un dos ! C'est vrai aussi que parfois on est déçu quand on regarde de l'autre côté ! Elle est là, derrière le comptoir en train de siroter je ne sais quoi, toute seule assise sur un grand tabouret ! Je m'approche. Elle m'a entendu, elle se retourne ! C'est ma voisine de tout à l'heure, la seule qui ne riait pas stupidement aux histoires nulles de ces messieurs ! Elle n'est vêtue à présent que de sa culotte et j'aime ses petits seins terminés par de gros tétons arrogants

 

- Vous êtes revenu ?

- J'avais oublié quelque chose !

- J'ai apprécié votre sortie de tout à l'heure !

- Merci ! Je peux vous caresser le dos !

- Bien sûr !

 

Sa peau est veloutée, agréable, une caresse !

 

- Vous avez la peau douce !

- Je sais !

- Euh ! Vous vous êtes amusée un peu ?

- M'amuser avec ces conards ! Jamais de la vie

- Mais alors…

- Alors pourquoi je suis là ? Disons que je peux difficilement faire autrement Continuez à me caresser, vous faites cela très bien !

 

Je tente une caresse vers les seins, elle se laisse faire.

 

- Je peux ?

- Oui ! Ne soyez pas timide !

 

Et la voici qui m'enlace, nos lèvres se rapprochent, elle me roule un patin plein d'énergie ! Bien sûr je bande et elle s'en aperçoit.

 

- Je suis contente de vous faire de l'effet !

 

Un peu à la manière de Clara tout à l'heure, elle me met la main à la braguette.

 

- On ne va pas la laisser enfermée, on va lui faire prendre l'air !

 

Elle dit cela avec un sourire désarmant, sans aucune vulgarité ! Elle sort ma queue et la branle un petit peu, puis s'arrête. Je la regarde, elle est au bord des larmes.

 

- Venez, on va s'asseoir là-bas ! Dit-elle

- Pourquoi ne pas sortir, plutôt ?

- Je vais vous expliquer !

 

Elle m'explique, c'est son compagnon qui organise ce genre de truc, c'est un type plein de fric, Un jour suite à une annonce il a rencontré Guylaine (elle s'appelle Guylaine) et ils se sont mis en ménage. Guylaine était ruinée, son mari l'avait laissée veuve avec d'incroyables dettes, à cela s'ajoutaient des besoins d'argents important pour soigner ses parents et l'un de ses enfants si je me souviens bien. Bref du Zola ! Donc le monsieur, il payait l'addition ! Bien sûr Guylaine pouvait partir du jour au lendemain, et plus personne pour payer tout cela ! Les dettes encore, ce n'est pas le plus grave, mais sa famille… Et la voici qui pleurniche !

Je lui parle doucement, je la caresse, j'hésite pour le moment à faire trop sexuel, attendant qu'elle se calme !

 

- Echappons-nous une heure et je vous raccompagnerais !

- Vous seriez déçu !

- Je ne pense pas !

- Si ! Je ne vous ai pas encore tout dit ! Je suis profondément masochiste, et je cherchais un type qui puisse me permettre d'assouvir mes fantasmes. Pour moi, le SM est un jeu. Un jeu très fort, un jeu particulier, mais un jeu ! Tu comprends ?

- Oui ! Je comprends !

- Et quand tu as fini de jouer à quelque chose, tu fais quoi ? Toi ?

- Ben je passe à autre chose !

- Oui ! Moi aussi ! Mais pas lui ! Lui, son truc c'est que je sois sa soumise 24 heures sur 24. Ça me débecte, mais dans ma situation, j'ai bien été obligé de m'y faire ! Au début il me traînait dans des orgies, des machins ou il m'offrait à tout le monde, plus pour m'humilier qu'autre chose. Maintenant ça l'amuse moins, il continue à m'emmener, à me forcer à venir, mais il est rare qu'il me mette en scène.

- Alors vous faites quoi ?

- Rien ! Je m'emmerde, parfois, je fais des rencontres sympas. En fait c'est assez rare, mais j'hésite à aller plus loin. Déjà quand je parle à quelqu'un ça le rend grognon, violent même. Et de toute façon il m'interdit toute initiative !

- Je vois !

 

Je cherche alors à conclure cette conversation, ne souhaitant pas m'éterniser ici, mais elle me relance :

 

- Tu serais capable de me flageller en public ? Si tu le fais, après tu pourras me prendre comme une chienne

 

Oh là ! On se calme ! Elle m'enlace à nouveau, elle est au bord de la crise de nerf ! Nos langues s'échangent dans un baiser fougueux.

 

- S'il te plait !

- Mais tu ne rends pas compte du risque que tu prends ! Qu'est-ce qu'il va dire ?

- Je suis désolé de te dire ça, mais ce n'est pas ton problème !

- C'est moi qui suis désolé, je ne peux pas !

- J'ai besoin de me venger ce soir, ne me refuse pas ça. S'il te plait !

- Juste une fessée alors ?

- Non, je vais aller chercher un martinet, ou plutôt non ! Prend ta ceinture.

 

Elle me la dégrafe carrément.

 

- Voilà, tu sors ta bite, tu vas te branler d'une main et me fouetter avec l'autre et quand tu me sentiras prête, je veux que tu me sodomises !

 

J'hésite encore un peu.

 

- S'il te plait !

 

Elle enlève sa culotte et s'arc-boute sur la table me tendant ses fesses. Le spectacle est trop beau, j'ai plus envie d'embrasser ce joli cul exposé à mon regard que de le flageller !

 

- Alors ?

- On y va !

 

Le premier coup est cinglant et laisse une belle zébrure rouge sur ces fesses. J'ai peur d'y être allé trop fort !

 

- Continue !

 f12dosdeb.jpg

Un deuxième coup, un troisième, son cul est à présent strié de traînées rouges et certaines se boursouflent

 

- Encore ! Plus fort !

 

Elle commence à m'inquiéter sérieusement, à ce rythme-là, elle va se payer des marques pendant 3 semaines, mais je réalise que c'est sans doute ce qu'elle cherche. Malgré moi, j'ai maintenant attrapé une érection assez sévère. Je décide donc de lui cingler encore deux ou trois fois les fesses avant de la sodomiser comme elle le souhaitait. Je réalise soudain que toute cette affaire n'est pas très discrète. Ce bruyant spectacle a attiré nombre de participants qui vienne se rincer l'œil. Mais je n'y prête guère attention. Ma bite est maintenant toute raide, rapidement j'enfile une capote lubrifiée et m'approche de son petit trou. J'y pénètre très facilement. Elle pousse un premier râle. Ce n'est pas possible, elle va ameuter tout le quartier. J'hésite à continuer, me décide enfin, elle râle à nouveau encore plus fort. Et ce qui devait arriver arriva :

 

- Mais il est revenu ce sale connard !

 

Le beauf de tout à l'heure, son compagnon, donc !

 

- Foutez-moi ce pédé dehors !

 

Déjà les videurs s'approchent, alors que Guylaine éclate en crise de larmes. Je ne me bats jamais, et de toute façon je ne fais pas le poids ! Mais une bouffée d'adrénaline me fait perdre tout contrôle ! Et d'un geste maladroit j'envoie un coup de poing dans la face d'abruti du beauf lui provoquant un immédiat et spectaculaire saignement de nez ! Et tandis qu'on me pousse dehors avec une brutalité inouïe, j'ai l'espace d'une seconde la vision de cette scène inimaginable. Guylaine, se jetant dans les bras de son compagnon pour le réconforter.

 

- Pétasse !

 

Me voici dehors, on me jette mon pantalon, mais pas ma veste, qui contient tous mes papiers. J'ai été frappé au ventre et à la tête et je ne me sens pas bien. Certes, je n'ai rien de bien grave, mais du sang a coulé maculant mes vêtements. Je reste là assis sur le rebord du caniveau, puis, je réalise que j'ai quand même sans doute le temps d'attraper le dernier train, et me dirige péniblement vers le métro, tenant piteusement mon pantalon afin de l'empêcher de tomber

 

Passons sur l'histoire invraisemblable que j'ai dû raconter à ma femme. Le lendemain vers 10 heures, m'étant éclipsé de mon bureau, c'est avec beaucoup d'appréhension que je demande à voir le patron de ce curieux bistrot.

 

- J'ai dû oublier des papiers personnels et même ma veste hier soir…

- Ah oui ! Un instant je vous prie !

 

Il me tend deux sacs plastiques, l'un contient ma veste, je vérifie, apparemment rien ne manque, l'autre contient mes livres ! Mais comment ont-ils pu ? Je regarde mieux et j'aperçois un petit sachet. J'ouvre découvrant… ma ceinture ! Il y a aussi un petit carton sur lequel est indiqué un numéro de téléphone, des horaires et ces quelques mots :

 

"Appelle-moi ! Je t'aime ! Guylaine !"

 

Des larmes de bonheur me viennent aux yeux, je vois trouble.

 

- Vous ne vous sentez pas bien ? Monsieur !

- Oh ! Si !

 

Nicolas Solovionni © 2000

nikosolo@hotmail.com

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Lundi 18 décembre 2000 1 18 /12 /Déc /2000 08:47

C'est tout à fait Claire - 1

par Nicolas

bi stampThèmes abordés :  bisex masculine, exhibition, spermophilie, trio.


Cette histoire date des débuts de l'Internet, ce qui explique que certaines précisions techniques soient complétement dépassées, j'aurais bien sûr pu actualiser ! Mais à quoi bon ! Il faudrait encore réactualiser dans quelques années !


Je m'appelle Nicolas, marié, sans enfant. Il me prend parfois l'envie de partir en chasse, j'avais jusqu'à maintenant deux territoires le Minitel (finalement souvent assez décevant !) et la FNAC ? Et bientôt sans doute un 3ème : Internet. A la FNAC j'ai souvent dragué au rayon musique classique (où j'ai eu 2 contacts " racontables " l'un avec un couple dont j'ai perdu - hélas - les coordonnées, et un autre avec une fille qui m'a avoué un peu tard être une semi-pro). D'autres rencontres n'ont abouti à rien (des férus de musique avec lesquels des conversations sans fin ont continué des heures durant dans des bistrots des alentours, mais pas de sexe là-dedans.)


Ce lundi, allez donc savoir pourquoi, quelque chose me démange et je décide qu'après le boulot je me livrerai à une chasse ciblée en abordant systématiquement toutes les nénettes qui hésitent à choisir un disque. Pas méchant comme démarche et au pire j'aurais un échange culturel intéressant.


Il se trouve que l'après-midi je reçois un coup de fil de Chantal (voir l'histoire, le décolleté de Chantal) cette fille amatrice de fessée à laquelle j'avais dispensé des leçons d'Excel. Elle souhaite me revoir, mais pas de suite, cela me donne une idée, au lieu d'aller au rayon musique, je vais essayer au rayon des bouquins sur la micro-informatique.


A ma grande surprise, il ne m'a fallu que 5 minutes de présence et de baratin pour décrocher une série de cours auprès d'une femme 40-50 pas trop mal foutue.


Bon je passe parce que ce n'est pas l'objet du récit mais il faut bien remettre les choses dans leur contexte.


J'ai donné quatre cours à cette femme, je me suis rendu compte que côté sexe, ça ne marchera jamais, mais j'ai continué, j'ai en effet le projet de prendre une semi-retraite dans quelques années et de compenser le manque à gagner par des cours d'informatique, autant tester maintenant si je saurais faire...


Cela dit, elle m'énerve, elle a des côtés très "beauf". Pour les cours ça va, elle suit plutôt bien, mais quand elle se met à aborder d'autres sujets elle n'est vraiment pas très intéressante...


Je cherche plus ou moins à laisser tomber quand un jour, elle me demande :


- J'ai une collègue qui voudrait des cours d'Internet, vous savez faire aussi ?


Je réponds oui, ça ne mange pas de pain et téléphone à cette personne (bon contact, suave voix féminine). Je me renseigne sur un certain nombre de caractéristiques techniques. Puis prend rendez-vous pour le samedi suivant en tout début d'après-midi. C'est en banlieue sud


La fille doit avoir la quarantaine, elle n'est pas très grande, menue, son visage est très fin, elle est brune avec une chevelure un peu courte, le maquillage est très léger, et il émane d'elle une sensation de grand calme. Pas spécialement jolie, mais un certain charme quand même ! Elle est vêtue d'un petit pull-over crocheté noir. Les manches en sont courtes et ses bras nus dévoilent ainsi un insolite léger duvet. Une courte jupette grise toute simple quoique assez courte et un collant noir (à moins que ce ne soit des bas) complètent la panoplie. Elle se présente :


- Bonjour je suis Claire P…


Je me demandais avant d'arriver si elle vivait seule, mais ici les signes d'une présence masculine sont évidents. Elle prend d'ailleurs les devants en m'informant que son mari fait la sieste tous les samedis et que cela durait parfois d'une à quatre heures.


Là encore, je passe, j'avais tout prévu, sauf que la prise du téléphone ne serait pas vraiment proche de l'ordinateur. Je lui demande si elle a un prolongateur de téléphone, elle va donc regarder je ne sais où, me laissant seul. Ça dure ! Ça dure ! J'en profite pour essayer de voir à qui j'ai affaire, je ne vois pas de bibliothèque, mais elle est peut-être enfermée. Je jette un regard sur les CD surtout du jazz, un peu de classique, et tout Brel, tout Brassens, plutôt prometteur ! Je dégotte les CD roms, mais ce sont surtout des jeux et des utilitaires pas vraiment utiles... Pourtant quelques C.D. sont entourés de papier kraft et ficelés avec un élastique, je n'ose les défaire...


Claire revient sans le prolongateur, et me propose d'aller en chercher un dans une grande surface locale. Elle parle peu, c'est au retour qu'elle lâchera :


- J'ai un mari formidable, il ne sait pas quoi faire pour me faire plaisir, mais il est un peu obsédé, il veut s'abonner à Internet pour le cul, j'espère que cela ne vous choque pas.


Je lui réponds un truc du genre "J'ai les idées larges..."


Elle devient soudain plus bavarde et on parle alors de tout et de rien, je comprends alors que son silence de tout à l'heure était dû au fait qu'elle n'arrivait pas à se décider à me dire les véritables motivations de son mari


On installe donc le prolongateur, tandis que Monsieur roupille toujours.


Le temps d'installer le logiciel, d'expliquer ensuite comment ça fonctionne (elle est marrante, elle prend des tas de notes d'une écriture très appliquée) il est environ 16 heures. Et là on passe dans le vif du sujet, mais, à présent, nouvelle difficulté, je me retrouve comme chez moi, mon premier jour de connexion quand je cherchais des sites de cul, c'est à dire très mal. Les " moteurs de recherches " donnent n'importe quoi. Au mot-clé " sexe ", on arrive pêle-mêle, dans des sites de sexologie, dans des études comparées de l'égalité entre les sexes, et même dans des officines anti-sexe, à force de recherche on tombe quand même sur des sites offrant quelques belles photos échantillons, mais pour en avoir plus, il faut payer, ce n'est pas cher, mais ça veut dire qu'on laisse se trimbaler son numéro de carte bleue n'importe où dans le Monde. 


Déception visible de la dame qui "ne pensait pas que ce serait si compliqué..., Mais bon sang ça ne l'est pas ! Comment ai-je fait chez moi ? J'ai tout simplement acheté des revues spécialisées avec des adresses, et d'adresse en adresses j'ai trouvé des sites gratuits et inépuisables. Mais là comment faire ? Je ne trouverais pas ce genre de bouquin dans ce coin paumé. 


Je refais quelques essais, et voilà que le mari apparaît au moment où s'affiche la seule photo gratuite d'un site (une superbe fellation en gros plan). J'imaginais, je ne sais pourquoi, un grand beauf au physique de déménageur, c'est pas du tout cela, c'est un petit bonhomme à lunettes à moitié chauve et très rigolard, un peu dans le genre Michel Blanc. Présentations ! Le monsieur se prénomme Patrick ! Enchanté ! Quand même : quand j'y repense : cela a un côté surréaliste, le mec qui se réveille, qui tombe sur sa femme avec un mec devant une photo de cul... Je continue à patauger, quand soudain je me dis qu'il suffit de téléphoner chez moi et de demander à mon épouse de nous télécharger les adresses par Internet. (Je passe les détails, pour ne pas rallonger). Toujours est-il que quelques minutes après nous avions cette fois des milliers d'images à notre disposition, la manip était facile, mais à leurs yeux je passai pour un magicien. Je demandais au type quelle spécialité de photos, il aimerait voir en particulier, il me répond "les pipes". Allons-y pour les pipes ! En voici plein ! Il n'en peut plus, et du coup va chercher un siège pour s'asseoir à nos côtes. Il pousse des exclamations d'incrédulité :


- Que c'est beau ! Que c'est net ! Que c'est excitant...


Jusqu'au moment où il tombe en arrêt devant une photo qui le fait réagir encore plus que les autres.


- Superbe la nana ! Quelle merveille !


C'est vrai, elle a un visage magnifique !


- Et quelle belle bite ! Ajoute-t-il

- Superbe ! M'entendis-je approuver.


Oups : Voilà que je me mets à avoir une opinion sur la beauté des bites, à présent ! Mais comment me rétracter ! Je regarde à nouveau ! C'est vrai qu'elle est belle cette bite ! Du coup ma vision des choses se modifie complètement et ce qui devait être absolument inconscient jusqu'ici devient évident. On peut raisonner par l'absurde, les bites me dégoutteraient, je ne regarderais jamais de porno (d'ailleurs ce genre de comportement existe !). Le petit "plus" qui fait que l'on regarde une bite autrement qu'avec indifférence est-il le premier pas vers l'affirmation d'une certaine bisexualité ? Me voici en plein rêve ! Et l'autre, sans doute encouragé par mon lapsus qui ne se retient même plus !


- Quelle merveille ! Ça c'est de la bite, et regarde comme elle le suce, comme elle a l'air contente !


Ce n'est pas possible ! Il va nous faire une crise d'apoplexie. Et tout d'un coup le voici qui se lève de son siège :


- C'est pas possible ! Ça m'excite trop ! Claire, il faut que tu me fasses une pipe !

- Mais, enfin, chéri on n'est pas seuls !

- Mais monsieur en a vu d'autres !


Je me demande à ce moment-là s'il dit cela pour s'excuser de sa précipitation ou s'il s'agit d'une invite, et je ne sachant trop quoi répondre, je balbutie une idiotie du genre :


- Ne vous gênez pas pour moi !


Claire me regarde, me fait un geste désabusé des bras !


- Il est complètement fou !


Puis s'adressant à moi :


- C'est vrai, que ça ne vous dérange pas ? Remarquez, si vous êtes un peu voyeur, ça vous fera un petit spectacle !


Elle me dit ça avec un petit sourire, d'une voix très douce, sans aucune ironie. 


Patrick me lance un regard interrogateur. Je lui confirme d'un signe de tête qu'il peut y aller. Alors, le voici qu'il sort sa queue effectivement toute bandée que Claire engloutit aussitôt. Je n'ai quant à moi pas le temps de réfléchir davantage, que sur une proposition de son mari, la même Claire me met la main à la braguette. Voici un contact qui conjugué à l'étrangeté de la scène me fait bander à mon tour. Elle me dézipe ma fermeture éclair d'un geste habile. Je me surprends à regarder ses petites mains. Elles sont belles ses mains, très fines. J'en imagine le contact sur ma verge, un contact qui ne devrait pas tarder. Elle me tripote maintenant à travers le slip, mon pénis qui est à présent bien tendu, mais aussi mes testicules. Je me demande ce qu'elle attend pour sortir tout cela. Elle n'attend rien, elle fait durer le plaisir et ne peut tout faire à la fois ! Enfin elle dégage mon sexe et la voilà qu'elle me masturbe tout en suçant le mari. 


De mon côté mes mains ne restent pas inactives, je commence par lui mettre la main aux fesses sous sa petite jupe et tombe sur son collant, je n'insiste pas car il m'intéresse davantage de passer la main sous son pull-over afin d'y rejoindre ses seins. Elle n'a pas de soutien-gorge et n'en a pas besoin vue la petite taille de sa poitrine. Moi qui suis un fanatique des gros nénés, je prends un plaisir extrême à caresser ce petit format et à en titiller les tétons bien durcis.


Elle abandonne un moment sa fellation, la bite de monsieur est maintenant toute raide, une belle bite bien charnue terminée par un joli gland rose foncé. Une belle bite ? Mais qu'est-ce que je suis en train de me raconter ? Je ne peux m'empêcher de lorgner dessus tandis que Claire la masturbe. Elle la remet en bouche ! Ouf ! Ça va me calmer ! En fait ça ne me calme pas, la main de ce diable de petite bonne femme étant très efficace. Claire et son mari se font des gestes du regard que je ne comprends pas. A nouveau la femme éloigne la queue de Patrick de sa bouche, celle-ci est maintenant à 20 centimètres de mon visage. Claire me regarde d'un air interrogateur ! Je lui fais un petit signe approbateur. Tout cela en geste, sans rien se dire, on s'est compris. Elle rapproche un peu la verge de mon visage, c'est à moi de faire le reste du chemin, je le fais bouche ouverte, et me voici avec la bite d'un homme dans ma bouche ! Le contact physique est agréable, mais c'est la situation qui m'excite. Je fais pénétrer plus avant sa verge dans ma bouche, puis d'instinct je fais des petits mouvements de va-et-vient, c'est agréable.


Patrick à la courtoisie de me prévenir qu'il va jouir (déjà ?) D'instinct j'abandonne ma fellation. Claire me relaie et recueille son sperme dans sa bouche. Elle ne dit rien, elle ne déglutît pas ! Elle reprend alors la branlette de mon sexe un moment interrompu. Je suis follement excité, mais ce n'est pas pour autant que je vais jouir de suite. Il se passera alors quelque chose d'extraordinaire :


Claire tout en continuant son travail "manuel" me regarde avec des yeux de chatte, j'ai peur de comprendre, la voici qui ouvre la bouche, très légèrement et qui se passe la langue sur les lèvres. Ma verge est raide à faire mal ! Son visage s'approche du mien ! Je m'apprête à crier : "Non !" …à déguerpir, à quitter ce foyer de malades sexuels. Je n'en fais rien, paralysé, je la laisse approcher, sa bouche gluante du foutre de Patrick s'approche de la mienne. Je ne lutte plus, nos langues se mélangent, j'avale un peu de ce curieux liquide, je me prends au jeu, du coup c'est moi qui ne veux plus la lâcher. 


Et puis tout d'un coup je ne sens plus ses mains sur ma bite ! Elle ne va pas me laisser comme ça, c'est trop cruel, mais avant que j'aie eu le temps d'envisager quoique ce soit, voici Patrick qui à présent entreprend de me rendre la politesse en me suçant à son tour. Bizarrement cette fellation reçue ne faisait pas partie de mon catalogue de fantasmes plus ou moins secret. Si l'idée ne m'excite guère, sa pratique n'en est pas moins bougrement efficace. Claire a entrepris de me déboutonner ma chemise et me pince maintenant le bout des seins, j'adore cette caresse ! Elle m'excite plus que la fellation du mari ! Je finis par décharger dans la bouche de Patrick qui avale tout d'un satisfait.


L'après jouissance est parfois difficile à gérer ! Je suis abasourdie ! Comment ais-je pu me laisser entraîner dans un truc pareil ! J'ai honte ! J'ai sucé un mec, un mec m'a sucé, j'ai avalé du sperme ! Tout d'un coup, je ne suis pas bien dans ma peau !


- Tu as été formidable, viens me sucer !


C'est à moi qu'elle s'adresse, pas à son mari ! Son visage est radieux, Comment un visage peut-il offrir une telle image chargée de gentillesse ? Je ne me fais aucune illusion, je n'ai été en rien formidable, me contentant de me laisser faire. Mais elle a le tact de savoir me dire des choses qui déculpabilisent !


Son visage a perdu un peu de son calme, ses yeux brillent. Promptement, elle descend son collant, puis retire sa culotte, me la fourre sous le nez, elle est trempée ! J'aime cette odeur ! Déjà je rebande. Elle se rassoit écarte les cuisses découvrant une chatte extrêmement poilue. Elle a un système pileux assez développé, c'est insolite, mais il serait faux de dire que c'est laid. Une mince rangée de poil court de la toison pubienne jusqu'au nombril qui est loin d'être épargné ! Je me précipite vers ce sexe offert, attaquant carrément son clito de ma langue ! Je m'inquiète un peu de savoir ce que fait Patrick, mais il se contente de se pencher vers le visage de sa compagne pour l'embrasser fougueusement. Claire jouira en poussant un impossible cri et en s'agitant l'espace de quelques secondes de spasmes spectaculaires, avant de s'amollir sur sa chaise, épuisée !


- Et ben ! Dit-elle simplement 

- C'est du spontané ! Et du bon ! Commente Patrick


Ils attendent sans doute que je dise quelque chose, mais je ne sais pas quoi dire Encore une fois c'est Claire qui viendra à mon secours :

- C'est la première fois que…

- Comme ça ! Oui !

- C'était un fantasme ?

- Sans doute, mais assez enfoui !

- C'est bien de faire revenir les fantasmes à la surface.

- Je sais pas, je ne réalise pas trop !

- Mais si, maintenant t'es un petit suceur de bites, c'est sympa de sucer des bites !


Voilà une façon amusante et désinvolte de voir les choses, mais après tout pourquoi pas ?


L'écran s'est mis en veille et diffuse une image un peu stupide d'une balle qui rebondit sur ses bords tout en changeant de couleur. Voilà qui me rappelle que nous n'avions pas tout à fait terminé. Alors on se remet au boulot, car il reste pas mal de trucs à expliquer (comment conserver définitivement les images d'Internet, comment les trier, comment échanger du courrier.)


Il devait être dans les 18 heures quand nous estimions d'un commun accord avoir fait le tour de ce qu'il faut savoir, je m'apprête à prendre congé quand le mari propose à Claire que nous allions au restaurant.


Laquelle Claire qui n'a pas envie de sortir suggère une autre idée, 


- Non on pourrait rester là et faire venir le traiteur chinois.


Patrick s'enthousiasme à cette idée, je ne veux pas, ils insistent, bon j'accepte à la condition qu'ils me raccompagnent en voiture ensuite, je n'ai pas envie de rentrer à minuit par les transports en commun, il me reste à trouver un prétexte et à téléphoner à mon épouse :


- La formation est plus longue que prévue, ils me gardent à manger.

- Ben voyons… j'espère qu'on te paie bien.


Le dîner se passe fort bien, ces gens sont d'un commerce agréable et ont des sujets de conversations intéressants. A la fin de cet excellent repas (pas mal arrosé), le mari s'adresse à Claire :


- On se fait un petit truc à trois pour finir ?

- Bien sûr, ça te fait tellement plaisir !


Il ne me demande même pas mon avis, ils doivent considérer que c'est implicite. Ça me gêne un peu quelque part malgré tout ! Mais je me vois mal prétexter une soudaine migraine, et puis, on ne vit pas cela tous les jours. Une petite angoisse m'assaille malgré tout. La forte bisexualité de Patrick va l'entraîner jusqu'où vis-à-vis de moi ? Je n'ai pour ma part aucune envie d'aller plus loin que là où j'ai été entraîné. Du moins pas aujourd'hui.


Toujours est-il que nous nous rendons directement dans la chambre et là, on se fout à poil. Elle est mignonne à poil, Claire, elle n'a pas des formes extraordinaires, (quoique son petit cul…) mais son physique est néanmoins agréable et j'aime bien ses gros tétons.


Patrick se couche carrément sur le plumard. Je ne sais pas trop quoi faire, mais il m'invite à venir à ses côtés. Claire se met alors à quatre pattes face à nous et commence une masturbation simultanée. 


Puis elle entreprend de sucer et de lécher nos bites alternativement. Enfin j'ai droit à la fellation de Claire. Elle fait ça très bien ! D'ailleurs elle ne nous traite pas de la même façon, alors qu'elle suce avidement son mari, elle préfère pour la mienne me lécher la verge et les couilles en évitant le gland, mais ça ne fait rien, c'est délicieux quand même et ma bite a vite fait d'être toute raide.

bi20.jpg

Patrick fit ensuite mettre son épouse en levrette, tandis que je passais devant elle afin qu'elle continue à s'occuper de ma bite. Mon regard s'égare un moment vers la table de chevet sur laquelle j'aperçois avec appréhension un gros gode. Je ressens sa présence comme une indicible menace. Je m'efforce de cacher mon trouble. Claire signifie à son mari qu'elle veut changer de position et lui demande de se coucher sur le dos. Elle m'abandonne pour l'instant saisit la queue de son mari et se met à califourchon dessus en en dirigeant lentement l'introduction dans son anus. Le sexe étant introduit, elle entame une savante chevauchée. Je suis hors circuit pour l'instant, Claire est trop concentrée pour s'occuper en même temps de moi. Et j'évite de croiser le regard de Patrick, ne souhaitant pas trop qu'il reprenne des initiatives qui m'impliquerait. (Toujours ce sacré gode qui me terrorise.) 


Claire pousse maintenant des petits cris de plaisirs, des cris de plus en plus rapprochés. Soudain elle quitte sa position, et suivant un rituel qui doit leur être habituel, elle se masturbe frénétiquement sur le lit tandis que Patrick lui redonne sa bite à sucer ! Je me souviens m'être interrogé sur cette pratique assez rare consistant à sucer directement une bite qui sort du cul, mais il est vrai que l'excitation rend tant de choses différentes ! Ils jouirent tous les deux presque en même temps, Claire de façon très spectaculaire faisant un véritable bond sur le matelas et restant plusieurs minutes, pantelante sans presque bouger, presque au bord de l'inconscience. J'étais un peu comme un con avec ma bite bandé dont personne ne s'occupait plus, mais trop excité pour rester dans cet état je me masturbais m'abreuvant du délicieux corps de Claire, pourtant si loin de mes fantasmes. Cette dernière sortait peu à peu de sa torpeur et s'amusa de ma situation :


- Tu veux jouir comment ?

- Comme ça en te regardant !

- Donne-lui un coup de main ! Dit-elle à Patrick 


Ce n'était pas vraiment nécessaire, mais je me laissais faire, abandonnant ma bite à la main du mari. Une main experte, certes ! Mais je n'avais pas vu ce que contenait l'autre. Je le réalisais en sentant un objet me parcourir la raie des fesses tout en émettant une curieuse vibration. Patrick avait mis le vibrateur du gode en marche et m'en caressait le cul. Il se contenta d'ailleurs de me le caresser, ma jouissance arrivant rapidement, et je déchargeais mon sperme sur le ventre de Claire.


Bien évidemment je n'osais réclamer le prix du cours, c'est Claire qui se tournant vers son mari qui lui demande de me régler.


Je refuse bien évidemment, mais ils insistent.


Evidemment, je leur dis qu'au moindre problème ils peuvent faire appel à moi. 


- On a peut-être un peu trop picolé pour te raccompagner en voiture, on va appeler un taxi et te donner de l'argent pour le payer.

- Non, non !

- Mais si, c'est la moindre des choses !


Le taxi arrive, je prends congé, Patrick m'embrasse chastement, mais Claire m'offre ses lèvres.


- A bientôt, mon petit suceur de bites !


nikosolo@hotmail.com © 

Première publication sur Vassilia.net, le 18/12/2000, 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 14 mai 2000 7 14 /05 /Mai /2000 13:56

Rendez-vous avec Blanche-neige

par Nicolas Solovionni

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Dire que j'étais devenu l'amant de Sandrine serait exagéré. On ne devient pas l'amant de quelqu'un qui, certes se déclare bisexuelle, mais qui en fait privilégie les relations avec les autres femmes. Malgré tout, jamais elle ne souhaitait s'attacher et son caractère sauvage et indépendant la conduisait à préférer le célibat à toute forme de vie en commun.

 

Nos relations avaient néanmoins dépassé le stade la simple complicité. Nous sortions à peu près tous les quinze jours ensemble. La soirée se terminait en interminables bavardages. Et quand épuisé, il fallait bien s'arrêter, c'était pour se rendre compte qu'il était vraiment très tard et qu'après tout je n'avais qu'à rester coucher chez elle. Oh ce n'était pas le super délire ! Elle qui adorait les mises en scènes, trouvait alors que l'heure ne s'y prêtait plus. Et donc, après quelques préliminaires qu'elle allait même jusqu'à parfois abréger, elle me chevauchait telle une Walkyrie, jusqu'à ma jouissance. Il fallait pour la sienne qu'ensuite je la lèche et que je la suce, mais cela n'était bien sûr pas une corvée.

 

Elle avait cessé toute activité régulière et placé son argent dans une petite affaire qui lui permettait de vivre raisonnablement ! Malgré tout elle avait gardé des contacts, notamment dans le milieu artistique. S'étant mise au défi de réaliser les fantasmes de n'importe qui, y compris les plus compliqués et les plus délirants, elle se fit rapidement dans ce domaine une réputation et parfois elle me racontait ses séances avec des personnalités connues dont elle me cachait le nom mais que je devais essayer de deviner en pratiquant le jeu des questions et des réponses. Je finissais par trouver, par élimination on trouve toujours :

 

- Non pas lui ! Je n'y crois pas !

- Puisque je te le dis !

 

Parfois les scénarii qu'elle réalisait réclamaient la présence de figurants plus ou moins actifs ! Elle me sollicitait de temps à autres. Cela me permettait de rencontrer dans d'inattendues circonstances des gens que j'avais aperçus la veille sur l'écran de mon téléviseur.

 

Cela me permit (mais cela n'est que parenthèses) de me révéler un peu plus l'hypocrisie ambiante car si voir certains ici m'amusait sans que je n'y trouve matière à tourmenter mon esprit, la présence d'autres me déclenchait des montés d'adrénalines et l'envie de péter un ou deux plombs en leur criant !

 

- Alors connard ! Tu crois vraiment que ton attitude correspond au personnage que tu incarnais hier soir !

 

Ce soir-là, Sandrine m'avait appelé en catastrophe, une défection de dernière minute dans son casting. Il lui fallait absolument un septième personnage.

 

- Je suis donc une vielle roue de secours !

- Non absolument pas, je ne t'ai jamais considéré comme ça, mais rends-moi ce service, je te le revaudrais ! Tu ne seras pas perdant !

 

Sur ce dernier point je savais pouvoir lui faire une absolue confiance ! Je me pointais donc chez Sandrine, ou plutôt dans ce qu'elle appelait avec amusement son " atelier professionnel " du 9e arrondissement

 

- Tu es en retard !

- Oui !

 

Je ne lassais pas d'admirer la beauté un peu sauvage de Sandrine, plus grande que la moyenne, sans être une géante, une belle poitrine tenant sans effort malgré sa quarantaine, une peau duvetée qu'un léger hallage rendait luisante au soleil ! Et surtout ce sourire, ce sourire de femme conquérante, qui parlait tout seul et avait l'air dans un murmure de nous dire :

 

- Cause toujours, je fais ce que je veux, c'est moi qui commande !

 

Elle avait passé au privé l'essentiel de ses activités de dominatrice mais savait en garder ce qui l'arrangeait…

 

- Et c'est quoi le délire de ce soir ?

- Dépêche-toi donc ! Déshabille-toi et déguise-toi avec ces trucs.

 

J'obéissais ! Il est difficile de ne pas obéir quand Sandrine m'ordonne quelque chose, je me déshabillais donc, enfilait une sorte de culotte de pyjama, sans rien en dessous, puis un tee-shirt. Je ne compris pas tout de suite pourquoi celui-ci portait cette inscription, " Grincheux " Pourquoi Grincheux ? Je n'ai rien d'un grincheux… quoique…

 

- Bon ! Tu te magnes !

- Il reste quoi ?

- Le masque !

 

Et, oui Le masque, un masque de nain, avec bonnet et barbiche incorporée, il fallait donc ce soir que je joue au nain, le thème était donc Blanche-neige

 

- Bon c'est très simple, tu vas facilement reconnaître qui c'est. Son fantasme ce soir c'est la douche blanche ! Vous allez vous masturber et jouir sur elle ! Mais avant tu lis ce scénario à toute vitesse et une fois sur place tu te mettras à côté de " Timide ! "

- Mais pourquoi, si j'ai envie de me mettre à côté d'Atchoum !

 

Mais ce soir Sandrine n'était pas d'humeur à écouter mon humour !

 

- - Dépêche-toi, je ne veux pas rater ma séance ! OK ?

 

Je lus le truc aussi vite qu'il m'en était humainement possible, haussait les épaules à cette histoire de fou, et fit signe à Sandrine que j'étais prêt. Elle me poussa alors dans une minuscule salle ou je retrouvais mes six collègues d'un soir. Nous avions l'air fin tous les sept dans cette pièce trop petite pour nous, à la limite du ridicule, puisque devant jouer des nains, l'un d'entre nous était un gaillard d'un mètre quatre-vingt-dix environ, mais l'attente ne dura pas.

 

Il fallait ensuite entrer dans la pièce contiguë en farandolant sur l'air de " Aie Ho ! Aie Ho ! On rentre du boulot ! "

 

Blanche-neige était là sur son fauteuil ! Je la reconnu bien sûr, peut-être pas un personnage de premier plan, n'empêche qu'on peut la voir toute les semaines sur nos lucarnes… Belle, magnifiquement coiffée et maquillée, sans loup sur le visage comme trop d'autres habitués de ces lieux ! Vêtue d'une robe bleue que je trouvais bien simple, elle me paraissait plus grande qu'à l'écran…

 

Il fallut danser autour d'elle en gesticulant, en grimaçant, et nous le fîmes tant et si bien que notre Blanche-neige éclata d'un fou rire non prévue qui se révéla vite communicatif.

 

Une voix au micro : celle de Sandrine.

 

- Les nains mettez-vous dans l'ordre !

 

Je me plaçais donc à côté de Timide. Le premier était Prof, il s'avança vers Blanche-neige, lui fit une révérence et s'approcha d'elle, puis, lui attrapa la main avec des trésors de délicatesse et la lui baisa, il la fit ensuite lever de son siège, puis se plaçant derrière elle dégrafa la fermeture de sa robe qui du coup tomba à ses pieds. Blanche-neige était maintenant en sous-vêtement aussi bleus que sa robe, Sa belle poitrine n'était que symboliquement cachée par le petit trésor de dentelles qui l'enveloppait. Simplet eu l'ingrate tâche de la libérer de ses escarpins. Dormeur dégrafa l'un des bas du porte-jarretelles et le retira avec d'infinies précautions comme s'il déshabillait une poupée en porcelaine qu'il craignait de briser. L'autre bas fut pour Joyeux, ce gredin trichait effrontément car contrairement aux instructions il en profitait pour caresser d'un doigt la chair de la cuisse de la belle. Atchoum eu droit à l'enlèvement du porte-jarretelles, ce qui n'est reconnaissons-le guère passionnant.

 

J'avais donc décroché le gros lot puisqu'il me revint l'insigne honneur d'être celui qui retirerait son soutien-gorge ! L'une des agrafes était plus ou moins coincée et j'eu un mal du diable à parvenir à mes fins, je craignais le ridicule, mais non, l'ambiance était rigolarde et bonne enfant par cette soirée d'automne ! Je libérais enfin ces deux globes laiteux et un peu lourds, terminés par d'adorables tétons bruns qui déjà se redressaient d'excitation contenue. Mon excitation personnelle ne se portait pas trop mal non plus ! Enfin Timide eu droit à l'ultime faveur et lui retira sa minuscule culotte en dévoilant une chatte que je n'aurais imaginée rasée d'aussi près !

 

Nous devions reprendre nos gesticulations, à ce moment-là, ce que nous fîmes, j'en profitais pour découvrir le cul de Blanche-neige et ce joli popotin blanchâtre et charnu ne me laissa pas indifférent.

 

Celui qui tenait le rôle de Prof tendit une serviette de bain sur le sol, et Blanche-neige s'y allongea. Stoppant nos danses, nous nous sommes installés autour d'elle. Au signal de Prof nous nous sommes alors débarrassés de nos bas de pyjamas, nous retrouvant donc, la bite à l'air !

 

Alors très lentement nous nous mîmes à tourner, au fur et à mesure que l'un d'entre nous arrivait à portée de sa main droite, elle s'emparait de sa bite et la maintenait quelques secondes dans sa main, sans rien faire, attendant simplement qu'à ce contact charnel, elle grossisse, puis elle esquissait un bref mouvement de masturbation. Quand nous fûmes passés tous les sept entre ces mains, la ronde stoppa, et nous nous sommes mis à nous masturber ! Timide m'attrapa alors ma queue pour la branler à ma place, je lui rendis la pareille puisque Sandrine tenait tant à offrir ce petit "plus" à cette chère Blanche ! Je me souviens que c'est Joyeux qui éjacula le premier, suivi de Dormeur, les autres suivirent rapidement. Avec Timide, nous avions pris du retard, et reprenant nos engins respectifs nous entreprîmes de conclure l'affaire, je fus le dernier et mon jet de sperme lui atterrit entre les seins, endroit déjà bien arrosé !

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La Blanche-neige était alors recouverte de sperme. Prenant ses deux mains, elle s'étala toute cette semence sur son corps, ses seins, son ventre, son nombril, ses cuisses, puis bien sûr son sexe, ses doigts étaient gluants de sperme, elle se les lécha, sa respiration devenait saccadée, déjà elle n'était plus là ! Très vite elle attaqua son clitoris, tandis que sa cyprine dégoulinait littéralement d'entre ses cuisses. Elle jouit très vite en convulsant son corps et en poussant un hurlement de plaisir qui dû s'entendre jusqu'à l'arrondissement voisin !

 

Elle se releva ébouriffée, et eu ce geste étrange de se couvrir le corps avec la serviette de bain !

 

Manifestement elle attendait quelque chose !

 

Sandrine arriva lui présentant un plateau d'argent sur lequel était posé le téléphone. Alors Blanche-neige prit le combiné et nous fûmes tous témoin de cette étrange communication téléphonique

 

- Allo ! Devine ce que je viens de faire !

 

Et de raconter la scène dans ses moindres détails. Mais voici qu'elle jette la serviette, qu'elle se pinçote les tétons, qu'elle se rebranle et qu'à nouveau elle jouit en hurlant !

 

- Bon ! Je prends une douche et je disparais, je vous remercie tous, vous avez été super ! Je vous ai prévu du champagne, ne vous gênez pas pour trinquer à ma santé !

 

Et en plus elle est sympa ! Bien sûr que nous allons trinquer !

 

Nicolas Solovionni © 2000

 

nikosolo@hotmail.com

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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