Niko

Jeudi 9 janvier 2003 4 09 /01 /Jan /2003 08:48

Allées cachées

par Nicolas Solovionni

bisou1719

 

C'était dans les jardins du château de Versailles, dans les recoins.

Dans ces allées cachées où les touristes ne vont point

Petit bassins, libellules et nénuphars.

Pour lesquels les visiteurs sont rares

Et sur un banc, deux jeunes femmes

L'une est très belle, et de sa vision mon sexe s'enflamme.

Ses traits sont réguliers et sa bouche parfaite

Elle a une petite robe imprimée, elle porte bien la toilette

L'autre est quelconque, sa jupe bleue marine

Et son chemisier blanc n'ont rien de sublime

Elles seraient sans doute vite sorties de ma mémoire

S'il n'y avait pas eu, j'ai encore peine à y croire

Ces regards qui s'entre dévorent.

Ce désir qui transparaît de tous leurs pores

Les mains l'une dans l'autre serrées

Subrepticement, je me cache un peu plus loin, près des fourrées

Elles parlent, elles causent, elles rient

Et puis un petit bisou, une cajolerie

Les lèvres s'unissent, les langues s'amusent.

Une main sur un sein qui ne refuse.

Des soupirs, des regards de connivence

La grande sort le sein de son amie en évidence.

Elle en embrasse goulûment le téton

 

J'ai dû faire du bruit pour calmer mon érection

Elles prennent peur et se sauvent par l'allée

Me laissant désemparé

Je suis revenu le lendemain

Bien sûr elles n'y étaient point

 

 

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Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 5 janvier 2003 7 05 /01 /Jan /2003 00:07

Matin humide

par Nicolas Solovionni

Gs2

 

J'étais bien dans mes rêves, près d'une berge

Pourquoi me réveiller ?

J'ouvre un œil, et puis l'autre, j'émerge

Et voilà que je n'ai plus d'oreiller !

 

Ou est-elle, ma divine Josie ?

Pourquoi n'est-elle pas à mes côtés ?

Et pourquoi donc, il est tout dur, mon zizi ?

Si dur que je vais devoir me le tripoter.

 

Que peut-elle bien faire ? Elle ne revient toujours pas !

Ma main droite s'égare, effleure et caresse.

Mais je stoppe au bruit de ses pas

Elle vient, s'en retourne me montre ses fesses.

 

Elle me croit endormi, pousse un soupir

Je lui fais un petit bonjour.

Elle me répond du plus délicieux des sourires

Elle est nue comme au premier de ses jours

 

Elle vient à mes côtés, mais sans s'allonger

Sa peau est bronzée, fraîche et soyeuse

Je la caresse et ma bite est à son apogée

Son œil est malicieux, son humeur joyeuse

 

Mes mains glissent sur ses longues cuisses

Ma bouche butine le bout sombre de ses seins

Puis redescend lentement vers le pubis

Là où les poils forment un curieux dessin.

 

Puis sans crier gare, elle s'accroupit sur moi

Sa foufoune juste sur ma bouche entrouverte

J'attends, ne bouge pas, me tenant coi

Faisant silence, attendant l'alerte

 

Elle n'aura que ces mots : Bois tout !

Son nectar doré inonde mon palais

J'aime son urine du matin, elle a plus de goût

J'avale, je me laisse aller

 

Pour reprendre mes aises, un petit répit

Avant d'avaler une nouvelle giclette

Je ne m'en lasse pas de ce charmant pipi

Et je ne vous parle pas de l'état de ma quéquette

 

La source a fini de couler, il faut bien une fin

Ma langue donne alors de grandes lapées

Je m'imprègne encore de ce goût divin

Puis m'occupe de son clito bien dopé.

 

Un bruit envahit la chambre

Josie a jouit

Et tout son corps de cambre

Oh oui oui oui !

 

Elle se relève, m'effleure les lèvres d'un baiser

Le téléphone sonne, elle y va, Saperlipopette !

Ce doit être sa mère, tant pis j'aurais bien baisé

J'en serais quitte pour une petite branlette

 

 

Piss man451

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 29 décembre 2002 7 29 /12 /Déc /2002 08:25

Tu rêves, Herbert ?

Poésie libertine (golden version)

par Nicolas Solovionni

Gs2

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Tu rêves, Herbert ?

 

Il rêve !

Il rêve qu'il monte !

Il rêve qu'il monte une marche !

Puis deux marches !

Puis trois marches !

Puis dix marches !

Puis cent marches !

Puis milles marches !

Et, en haut des marches…

Il y a une arche,

Ou plutôt un pont

Qu'il veut franchir d'un bond !

Mais il rate la dernière marche

Et tombe de tout son long !

Il va s'écraser

Dans un pré !

L'approche de sa mort l'effraie,

Et le sol est là, tout prêt !

Mais ne voilà-t-il pas

Que sa chute ne s'arrête pas !

La Terre, il va maintenant la traverser !

Un réflexe insensé :

Une touffe d'herbe ! L'empoigner !

Et il vient à se réveiller !

Son amante dort à ses côtés !

" - J'ai rêvé que je descendais !

Je viens de remonter ! "

" - Moi j'ai rêvé que je montai !

Je viens de retomber ! "

" - Alors on vient de se rencontrer !

Profitons-en pour s'aimer !

Doucement tu vas te retourner

Car ma petite chatte veut être léchée

J'ai une grosse envie de pisser

Et un peu la flemme de me lever

Dans ta bouche je vais tout verser

Et tu vas, mon chéri, tout avaler

 

Post-scriptum :

" - Mais avant cesse de m'agripper

Les poils de ma chatte !

Que tu m'as attrapée dans ta hâte !

Que te serais-t-il donc arrivé

 

Si je me l'étais épilé ?

Jess78.jpg

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Mardi 9 juillet 2002 2 09 /07 /Juil /2002 06:55

La serre aux papillons par Nicolas Solovionni

asian

 

Je m’appelle Cédric, je suis directeur d’agence bancaire. Ça classe, ça sur une carte de visite, mais je n’en tire aucune gloriole. C’est mon troisième poste, j’ai déjà occupé ces fonctions en banlieue parisienne et à Marseille… Faut tout le temps qu’ils nous fassent bouger… mais cette fois je n’ai vraiment pas le choix. A Marseille l’un de mes principaux assistants se livrait à de joyeuses escroqueries sur le dos de l’entreprise. On m’a reproché de ne pas l’avoir correctement contrôlé…

Me voici donc à Morsac, 30 000 habitants, un trou ! Bon, je m’adapterais… Avec le TGV, Paris n’est pas si loin et puis sans aller jusque-là, chaque ville à ses coquines, non ?

Parce que figurez-vous que je suis assez porté sur le sexe, et d’ailleurs la chose vient de casser mon ménage. Je suis donc fraîchement divorcé, quant à la petite garce qui en est à l’origine, si au lit elle était vraiment experte, la vie commune se révéla très vite impossible !

J’ai donc emménagé tout seul comme un grand dans un bel appartement de fonction dans un immeuble ancien. C’était, je me souviens, le premier lundi de septembre que je devais débuter dans ce nouveau poste. Mon prédécesseur a tenu à m’inviter au restaurant afin de me passer les consignes… consignes locales pensais-je, car je maîtrisais maintenant très bien le job

– Vous verrez, ce n’est pas du tout comme Paris ou Marseille…
– Je m’en doute bien !
– Parce qu’ici tout de suite, vous allez faire partie du gratin…
– Ça m’importe assez peu, à vrai dire !
– Vous allez pourtant être obligé de l’assumer

Je commençais à m’inquiéter, et mon interlocuteur m’expliqua que j’allais être systématiquement invité par les notables du lieu et que je devrais évidemment rendre ces politesses…. L’enfer !

– Mais, enfin, je ne suis pas obligé ! Je peux toujours prendre mes distances !
– Vous ferez ce que vous voudrez, mais si vous décidez de rester dans votre coin, c’est la réputation de l’entreprise qui en pâtira, je ne vous le conseille vraiment pas… Euh… Vous ne finissez pas votre plat ?
– Non, je n’ai plus très faim !

Comme à chaque fois que quelque chose se présente assez mal, je m’efforçai de minimiser la situation…  » On verra bien !  » Me disais-je !

Ça pour voir, on a vu ! J’ai d’abord essayé de biaiser, mais sans grand succès avant d’être entraîné dans une spirale infernale. Le midi, je pouvais toujours refuser, prétextant un emploi du temps trop chargé… cela ils le comprenaient fort bien, mais c’était pour mieux m’inviter le soir.

J’en ai soupé jusqu’à la nausée de ces dîners en ville. Oh ! Je mentirais en disant qu’ils étaient tous systématiquement inintéressants, j’y reviendrais. Mais toute cette beauferie rituelle me fut vite insupportable, des conversations qui m’emmerdent, des allusions racistes ou des clichés stupides auxquels je ne pouvais répondre que par un masque, les cancans, les questions stupides « vous êtes de quel signe ? » « vous faites quoi comme sport ?  » Je finis d’ailleurs par m’inventer une maladie infantile pour éluder le sujet… « Vous n’êtes pas croyant, alors ? » « Peut-être franc-maçon, alors… remarquez, je vous demande ça, ça ne me regarde pas ? » Alors pourquoi ils me la posent ? Et puis toujours les mêmes sujets :
– les voyages (je ne voyage pas)
– les bagnoles (je n’en vois que le côté utilitaire)
– la famille (je n’en ai plus !)
– le sport (je m’en fous)
– la télé (je ne regarde pas)
– La politique (au secours !)
– l’économie (au secours !)
– le boulot (au secours !)

Seuls surnageaient là-dedans des sujets comme l’informatique, la cuisine… mais bon, on en a vite fait le tour… et c’est quand même là qu’on se rend compte que ces gens-là n’ont aucune culture générale. Je ne demande pas que l’on discute tous les soirs de l’histoire des civilisations ou de la sociologie animale… mais jamais un mot sur la nature, la littérature, le théâtre, la musique, les arts… quant au cinéma ils n’en retenaient que les acteurs…

Au bout de six mois j’avais donc fais le tour, et parfois plusieurs fois de suite de toute la petite élite locale, j’avais consulté en m’efforçant d’éviter de bailler, tous les albums photos, j’avais contemplé les collections de ceci ou de cela et j’avais même eu droit à toutes les anecdotes sur les toutous petits et gros de ces messieurs dames.

Je me suis aussi rendu compte que si je ne prenais pas très vite une décision en ce qui concerne les week-ends, ceux-ci risquaient de devenir aussi lamentables que mes semaines. Pas un pas dans la ville sans croiser monsieur machin ou madame truc, et évidemment plus le temps passait, plus je connaissais de monde, et plus je risquais d’en rencontrer…. Alors me terrer chez moi… Non ! Alors je filais à Paris, parfois j’y dormais à l’hôtel… Mais cela ne me satisfaisait qu’à moitié, et si la vie culturelle me manquait, le sexe me taraudait aussi, concilier les deux n’était pas évident, je donnais priorité à ce dernier, et ne me sentant pas dans des conditions idéales pour une drague classique, je me réfugiais dans les amours tarifiés, avec son lot d’insatisfaction, mais quelques bons souvenirs malgré tout.

Toujours est-il qu’en ce début de printemps, je me morfondais, j’en étais à prendre des antidépresseurs, et dossier médical à l’appui, je lançais message sur message à ma direction en leur demandant de m’attribuer un poste ou je ne serais pas obligé de me livrer à toutes ces pitreries. On m’a d’abord envoyé promener, il a donc fallu que je fasse jouer quelques appuis, et on a fini par me promettre un poste à Lyon, on ne m’a pas dit quand mais ça aide à tenir…

Sylvia et Roger B… faisaient dans cette faune de petits bourgeois médiocres, figure d’exception. Ils tenaient un petit commerce d’articles de pêche qui marchait bien mais qui ne les débordait pas trop, et ils s’occupaient de l’amicale des commerçants du centre-ville. La relation était donc professionnellement incontournable, mais curieusement nous ne nous sommes pas fréquentés tout de suite. Nous nous étions rencontrés un soir chez des relations communes et nous nous étions trouvé suffisamment d’affinités pour décider de se revoir ! Passionné de jazz et d’opéra, leur conversation était parfois passionnante. Mais surtout il avait Sylvia, il faut que je vous la présente

Sylvie est une grande femme, 1 m 75 probablement, le port altier, souriante, les puristes pourraient sans doute dire qu’elle est légèrement forte, disons simplement qu’elle avait une belle charpente. Peu de fesses, mais une poitrine avantageuse. Elle est blonde décolorée, les cheveux coupés en boucles au carré, elle a des yeux bleus de rêve, un teint de pêche et un sourire désarmant.

J’avais l’impression que plus je la voyais, plus la tenue de Sylvia devenait suggestive. J’aimais ces robes qui laissaient ses belles épaules dénudées. Quant aux décolletés, j’avais dû mal à dompter mon regard pour l’empêcher de trop y plonger. Mais je dois être un piètre dompteur, elle s’en aperçut.
Ce soir-là au milieu du dîner, j’avais eu besoin de me rendre aux toilettes. Sylvia m’y attendait à la sortie :

– Je vois que mes seins vous intéressent…
– Je…
– Chut ! Je vous donnerais, peut-être un jour l’occasion de les voir beaucoup mieux, mais soyez patient et ne prenez aucune initiative.

Elle me laissa là, les joues piquées au fard, s’enferma à son tour dans les toilettes, non sans m’avoir lancé un clin d’œil complice.

Inutile de vous dire que je faisais tout mon possible pour multiplier les occasions de la revoir. Et j’attendais patiemment un signe, puisqu’il me fallait patienter… Mais rien ne se passait. Je devenais fou. Tous les jours je consultais mon répondeur, guettant un message de Sylvia…

Peut-être après tout s’agissait-il d’une tactique pour avoir la paix ? Non ! Je ne la  » voyais  » pas comme cela. Je me masturbais en pensant à elle, allant jusqu’à pendant mes escapades parisiennes du week-end fantasmer sur son corps pendant que je besognais quelques filoutes.

Sa simple vue me chavirait, et de plus en plus, tandis que parallèlement, son mari Roger dévoilait une de ses facettes qui ne me disait rien que vaille. Il se passionnait pour des pseudos théories assez proches de l’occultisme. Et s’il avait l’intelligence de rejeter (d’ailleurs avec une certaine force) tout ce qui rassemblait à de la divination ou de la réincarnation, il avouait s’intéresser à la télépathie, à la téléportation et à d’autres balivernes du même genre. Cela contrariait mon esprit rationaliste, mais je m’efforçais d’en minimiser l’importance.

Et puis, ce soir-là…

– Mais si on peut très bien voyager dans l’avenir, le problème c’est qu’on ne peut pas en revenir ! Répliqua Roger à je ne sais quel propos.
– Alors, à quoi bon ? Lui fis-je remarquer.
– Ça nous permettrait de nous réfugier dans un monde meilleur !
– Ouais ? Pas si évident, il faudrait déjà que l’humanité survive ! Et puis vous allez y aller comment ?

Je ne sais pas ce qu’il avait l’intention de me répondre, mais je continuais, tout content de lui montrer que moi aussi je connaissais le sujet, du moins à ma manière

– En fait, je connais la théorie, il faut aller se balader dans l’espace à une vitesse proche de celle de la vitesse de la lumière ! Tout simplement ! Mais vous vous rendez compte de la technologie que cela suppose ?
– Mais non ! Rétorqua-t-il, passionné par son propos. Il ne faut pas se laisser enfermer dans des schémas, je veux dire tout considérer que sous l’angle technologique. Il faut essayer de poser le problème autrement.

Bon, je le sentais parti pour une théorie fumeuse propre à me fatiguer. Par pure politesse, je lui demandais néanmoins d’expliciter son propos

– Il n’y a pas qu’un avenir, il y en a une infinité, et c’est bien pour cela que prétendre le prévoir est absurde. Tous les avenirs possibles existent : Regardez quand vous prenez une décision, par exemple au restaurant, on va vous demander  » dessert ou fromage ?  » vous prenez le dessert, mais le monde dans lequel vous avez choisi le fromage, il existe !
– Permettez-moi d’être sceptique ! Répondis-je avec un sourire de circonstance.

Il faut toujours rester correct dans ces cas-là, sinon c’est l’autre qui vous prend pour un imbécile. Se souvenir de la règle d’or des discussions à thèmes :  » l’interlocuteur ne change jamais d’avis pendant la discussion  » alors à quoi bon perdre son temps, plutôt que de le contrer, il était plus amusant de le pousser aux extrêmes limites de son raisonnement, le faire douter de ses propres paroles.

Si j’avais su !

– Je vais prendre un autre exemple, imaginez que vous mourriez d’envie de coucher avec ma femme, c’est une supposition, bien sûr…

En disant cela il me regarde droit dans les yeux. Je rougis comme un gosse pris en faute. C’est la catastrophe ! J’essaie de me justifier bêtement.

– Vous me faites rougir avec ce que vous dites !

Sylvia vint alors très calmement à mon secours en s’adressant à son époux ?

– Et tu ferais quoi dans ce monde parallèle ?
– Mais rien du tout !
– Tu nous expliques mieux, s’il te plait ?
– Si cela reste au niveau des intentions, cela n’a aucune importance ! Je comprends très bien qu’on veuille coucher avec ma femme. C’est d’ailleurs plutôt flatteur, et pour elle, et pour moi ! Mais il faut que ça en reste là. Sinon, je suis jaloux comme un… comme un… comme un… on dit jaloux comme un quoi d’abord ?
– Comme une vipère ? Proposa Sylvia.
– Ce n’est sûrement pas ça, mais bon, je sais que dans ces circonstances, je risque d’avoir du mal à me contrôler, d’être extrêmement violent. Je ne dis pas d’ailleurs que j’aurais raison d’avoir cette attitude, mais je ne pourrais pas m’en empêcher ! Bon revenons au sujet….

Intelligent, le Roger, il me lançait un sévère avertissement sans avoir la lourdeur d’insister. Je m’efforçais de ne pas le contrarier en écoutant ses théories douteuses, et de faire honneur au reste du repas, malgré la disparition de mon appétit.

En rentrant, j’étais dubitatif. La prochaine fois, ce serait logiquement à moi de les inviter et ce serait au restaurant. Le ferais-je ? Il était certain qu’une crise latente couvait.

Je dormis très mal cette nuit, là gambergeant sans cesse. Et le lendemain je me disais qu’il me faudrait- sans doute abandonner l’espoir d’avoir un rendez-vous en tête-à-tête avec Sylvia. Je prendrais donc mes distances, la mort dans l’âme. Quand même il faudra qu’on m’explique ! Des amants et des maîtresses, il y en a dans cette ville comme partout ailleurs ! Ils font comment ? J’avais quand même la conviction que quand on cherche une solution, on finit par la trouver ! Et aussi conséquemment, celle que Sylvia ne cherchait pas trop, se contentant sans doute d’attendre qu’une occasion tombe du ciel.

LAURE

Du coup, je me surpris à regarder autrement Laure, l’une de mes secrétaires, une petite femme d’origine asiatique toute en grâce, elle me lança un sourire auquel je répondis par un regard sans doute plus appuyé que d’habitude. Ce fut tout, mais quand elle revint me faire signer un autre dossier, j’eus l’impression qu’un bouton supplémentaire de son chemisier avait été déboutonné ! Dans quelle société absurde vivons-nous donc pour que nos comportements s’encombrent à ce point de codes absurdes ? J’engrangeais donc le signal, mais n’y donnais pas suite, cela arrivait trop tôt ! Et en plus j’avais horreur de ce genre de situation ! Oh ! Je sais, je suis comme tout le monde, j’en profite aussi, mais je sais très bien qu’il n’y a aucune sincérité là-dedans… Plus tard peut-être…

Je travaillais jusqu’assez tard ce jour-là, n’ayant rien de prévu pour la soirée et n’étant pas vraiment pressé de rentrer. Je me demandais si Laure avait eu l’audace de s’attarder, elle aussi ! Dans ce cas nous aurions été seuls dans les bureaux, et… comme quoi des solutions ça existent…

On frappe, je dis d’entrer, c’est Laure, bien sûr !

– Monsieur, puisque vous êtes encore là, vous pouvez peut-être me signer cette lettre ?
– Vous faites des heures supplémentaires, Laure ?
– Je me sentais en forme, alors je me suis dit autant travailler, je viendrais plus tard demain matin, ça compensera !
– Il est très joli votre chemisier !
– Le chemisier ou ce qu’il y a à l’intérieur ? Répondit-elle en minaudant

Je suis le roi des cons, je n’aurais jamais dû faire cette allusion, lui permettant de s’engouffrer dans la brèche. Si je  » reviens en arrière « , ça risque d’être cruel ! Mais je m’en fous.

– Vous jouer à quoi, Laure ?

Et oui quand on abandonne les codes… Laure est déstabilisée, elle pensait sans doute l’affaire dans la poche ! Déstabilisée et désillusionnée.

– Mais je ne joue à rien, Monsieur ! Parvint-elle à répondre, visiblement vexée.
– Si ! Vous jouez à séduire votre patron ! Vous avez peut-être besoin d’une augmentation ?
– Oh, monsieur !

Je me tais, exprès, il va bien falloir qu’elle trouve quelque chose pour s’en sortir.

– Ecoutez, monsieur, j’ai eu une parole déplacée, je ne voudrais pas qu’elle soit mal interprétée, je vous prie de bien vouloir m’excuser.

Mais à quoi, je joue ? Soit j’arrête là ! Soit, on s’envoie en l’air, ce sera physique, bestial, mais pas plus qu’avec les prostituées parisiennes après tout.

– Dites-moi, Laure, reste-il d’autres personnes dans les bureaux ?
– Non, Monsieur ! Je vais vous laisser, monsieur, je reprendrais ma lettre demain !
– Vous savez ce qui m’amuserait, Laure ?
– Non !
– Il est vraiment dommage que je n’ai pas le droit de vous punir pour votre attitude, j’aurais pris beaucoup de plaisir à vous flanquer une fessée !

Elle doit être en train de se demander si je ne suis pas un peu maboule ! D’autant que la réplique n’est pas très bonne. Que voulez-vous qu’elle rétorque ! Je change de tactique, et fais dans l’hyper classique :

– Vous faites quoi ce soir ?
– Je n’ai rien de prévu !

Son teint s’éclaircit, elle reprend espoir, si j’étais vache… mais je ne suis pas quelqu’un de vache.

– Je vous paie le restau, Laure ? Après tout c’est à moi de me faire pardonner de vous avoir brusqué !
– Pourquoi pas ? Mais il faut que je rentre me changer !
– Mais non, mais non… Laure vous n’êtes pas idiote, quand un homme propose le restaurant à une belle demoiselle, c’est qu’il a des arrières pensés, vous prenez peut-être un risque ?
– Pas forcément, tous les hommes ne sont pas tous pareils.
– Je ne suis pas différent des autres.
– Alors je prends le risque ! Mais vous en prenez aussi !
– On en prend toujours !
– N’est-ce pas ! Après le restaurant, je peux très bien, prétexter une migraine pas possible et rentrer chez moi !
– Pourquoi ? Vous ne supportez pas l’alcool ?
– Hi Hi Hi !
– Mais vous avez raison, on ira au restaurant après !
– Je ne vous ai pas donné mon accord ! Répondit-elle, d’une moue coquine.
– Alors je vous le demande ?
– Je vais peut-être me laisser faire !
– Y compris pour la punition !
– Si c’est juste une petite fessée, ça devrait aller, vous n’avez pas des instincts sadiques au moins ?
– Je vais d’ailleurs vous la donner tout de suite, allez hop viens sur mes genoux !

Je fais pivoter mon fauteuil, tandis qu’elle s’approche, je l’attrape, la fous sur mes genoux, et la retrousse, sans aucune manière je dégage le haut du collant, puis baisse la culotte. Elle a très joli cul, bien joufflu. Je lui balance une première claque.

– Aïe !
– Tais-toi, ça fait même pas mal !
– Aïe !
– Hummm, les jolies petites fesses ! Elles vont devenir toutes rouges…
– Aïe !
– Tu ne t’attendais pas à ça en rentrant dans mon bureau, hein petite garce ! Dis-je en plaisantant.
– Aïe !
– On dit pas « aïe », on dit « merci monsieur le directeur » !

Son petit derrière est tout rouge, j’arrête les coups, je lui caresse les fesses, je bande comme un arc ! Soit on continue ici, soit on va chez moi ! Et puis je me dis que de toute façon ce n’est pas contradictoire.

– Ça t’a plu ?
– Ça pique !
– Tu l’avais mérité !

Elle se relève, fait un pas en arrière, réajuste plus ou moins ses fringues et me regarde droit dans les yeux, elle est souriante mais déterminée :

– Je vais te dire un truc ! Tu me tutoies, alors je fais pareil, il n’y a plus de directeur et d’employé, il y a deux personnes qui veulent s’amuser… demain nos rapports redeviendront comme avant. D’accord ?

Le comble ! C’est elle qui me fixe ses conditions, mais comme elle le dit, à cette heure il n’y a plus de directeur. Quant à la fable des rapports qui redeviennent comme avant… A moins d’être idiote, elle sait très bien que ce qu’on est en train de faire, même sans suite ne pourra que la favoriser.

– D’accord ! Conciliais-je.
– Et puis, je vais te dire autre chose ! La fessée que tu viens me foutre ! J’ai une envie folle de te la rendre !
– Pourquoi pas ?

Si elle savait ce que son attitude me faisait plaisir et m’excitait ! J’adore les femmes qui prennent des initiatives, et dans ce genre de rapport, c’est vrai que ces dames sont trop souvent soumises. Luttant contre l’envie de me faire faire une fellation sur place, je lui expliquais que venant travailler à pied, il faudrait qu’on se donne rendez-vous chez moi d’ici un quart d’heure sans y aller ensemble (discrétion oblige). Elle sonna deux minutes après que je fus rentré, j’avais juste eu le temps d’enlever mes chaussures, ma veste et ma cravate.

– Tu veux à boire ?
– Plus tard, assis toi sur le canapé, je vais m’occuper de toi ! Répond-elle

Gonflée la fille ! Mais, je le fais, de toute façon j’ai envie de me laisser faire. Laure me dégrafe la ceinture de mon pantalon, puis ouvre en grand ma braguette, ses petites mains aux ongles nacrés s’amusent à tripoter ma verge par-dessus l’étoffe de mon slip !

– Tu mets des slips ! Tu n’aimes pas les caleçons ?
– Non, mais pourquoi tu demandes ça ?
– Pour mes statistiques !

Elle rigole, moi aussi, si en plus elle a de l’humour, on va passer un bon moment !

– Tu ne te déshabilles pas, Laure ?
– Attends, attends, laisse-moi faire, je me débrouille pas mal d’habitude !

Elle tire sur l’élastique du slip, le baisse, et libère mon pénis tout tendu !

– Hummm, la bête est en pleine forme, on dirait !

Elle me la prend dans les mains, esquisse quelques mouvements de masturbation d’abord avec le poing entier, puis elle forme un anneau entre son pouce et son index autour de la base du gland et me branle de cette façon. Je ne vous dis pas l’effet ! De l’autre main, elle me soupèse les testicules.

– On va enlever le chemisier ! Dit-elle avec un joli sourire coquin

La voici en soutien-gorge, un petit truc mignon, mais assez classique, par contre les seins sans être gros sont plus volumineux que ce que je pensais ! Rien que des bonnes nouvelles ce soir !

– Enlève-moi ce soutif !
– Je ne veux plus t’entendre, si tu me redonnes un ordre, je te laisse !
– Tu bluffes !
– Tu ne me connais pas, j’adore jouer, et quand je joue je le fais à fond !

Elle approche sa bouche de mon gland ! Qu’il est divin ce moment où les lèvres d’une femme ont décidé de sucer ! J’en ai des picotements partout. Un coup de langue, juste un petit coup de langue ! A l’emplacement du méat ! Bizarrement, elle s’interrompt :

– Tu aurais peut-être voulu qu’on prenne une douche ?

Je réalise alors qu’elle n’aime peut-être pas mon odeur. Elle est con, elle va me faire débander avec ses conneries !

– Tu voudrais que j’en prenne une ?
– Non, moi ça ne me gêne pas du tout, mais c’est pour toi, je suppose que tu voudras goûter à ma chatte !
– Continue ! La douche, on la prendra à la fin !

Elle repositionne sa bouche sur le haut de mon gland, en laissant la langue sortie au maximum, puis elle a ce geste absolument fabuleux, en restant dans la même position, elle avance doucement ses lèvres, ce qui a pour objet de faire entrer progressivement et sa langue et ce sur quoi elle s’est posée. Ma verge est maintenant rentrée de cinq ou six centimètres dans sa bouche, elle referme alors ses lèvres et commence des va-et-vient sur la hampe tandis que la langue batifole à présent sur le gland. A ce rythme je ne vais pas tenir longtemps. J’en profite pour enlever ma chemise afin de me sentir plus à l’aise. Laure doit être un peu sorcière. Elle se recule un bref instant, le temps de retirer son soutien-gorge, j’aime ses seins aux pointes brunes et aux tétons dressés dont la lumière souligne bien la rotondité. Elle me laisse admirer l’espace d’un instant, puis replonge vers ma bite, reprenant son traitement là où elle l’avait laissé, mais cette fois il y a un plus ! Ses mains se tendent vers mes propres bouts de seins et elle entreprend de me les serrer avec une certaine intensité. Je n’en peux plus. Je la préviens que je viens. Elle ne veut pas m’entendre ! Je jouis dans sa bouche en une longue giclée, tandis qu’imperturbable, elle continue jusqu’à ce que mon plaisir ait pris fin

bang kok3– J’avale mais c’est pas trop mon truc ! Me dit-elle en me plantant là et en allant se rincer la bouche dans la cuisine !

Drôle de fille !

– Ça va ! Tu as bien joui ?
– Super !
– On va pouvoir se reposer un petit peu, et après tu t’occuperas de moi, et puis je continuerais à m’occuper de toi, en attendant tu peux peut-être me payer un coup à boire, ça se fait, non ?

On a l’air malin tous les deux, j’ai fini par enlever complètement mon pantalon et mon slip, je ne suis qu’en chaussettes. Laure est torse nu… On sirote notre whisky. On s’aperçoit qu’on ne sait pas trop quoi se dire, elle fait dans la banalité, me félicite pour la décoration de l’appartement, puis ça devait la démanger :

– Tu as du en recevoir des femmes, ici !
– A vrai dire t’es la première !
– Jamais d’aventures ?
– Si j’ai une maîtresse à Paris ! Inventais-je et la semaine je suis débordé !

Je brûlais de lui retourner la question, mais ce n’était pas évident :

– Et toi tu vis toute seule, tu es célibataire ?
– J’habite avec une copine !
– Une copine !
– Ben oui ! Je suis un peu bi !
– Elle ne va pas s’inquiéter la copine ?
– Ben non ! Je l’ai prévenu !
– Tu l’as prévenu que tu allais faire l’amour avec un homme !
– Sois pas si curieux ! C’est ma vie privée ! Et puis je voudrais te dire… heu… Je ne voudrais pas que tu te méprennes. Si je suis ici, c’est tout simplement un défi que je me suis lancé à moi-même, je ne te demande rien en échange, mais ceci dit…. Reprit-elle en laissant volontairement la fin de sa phrase en suspens.
– Et ceci dit ?
– Ben ceci dit, je ne refuse pas les cadeaux !
– T’es vraiment une petite salope ! Répondis-je sur le ton de la plaisanterie !
– Même pas vrai ! Si j’en profitais pour te demander une promotion, c’est dégueulasse parce que je vais prendre la place de quelqu’un qui le mérite sans doute mieux que moi, tu vois que je ne suis pas salope ! Par contre te demander un cadeau, ça ne fait de mal à personne… et d’ailleurs tu n’es même pas obligé. Tu sais que tu as un beau cul pour un mec ?
– V’la aut’chose !
– T’es prêts à repartir ou on attend encore cinq minutes ?
– On peut attendre un tout petit peu !
– D’accord, j’ai un petit creux, je peux aller voir dans ton frigo !
– Si tu veux ! Mais je t’aurais bien emmené au restaurant, tout à l’heure !
– Juste un en-cas !

Et tandis qu’elle se dirigeait vers la cuisine, le hasard voulut que téléphone sonne. J’aurais très bien pu laisser sonner ! Je regardais, le numéro ne me disait rien, je décidais de ne pas décrocher, et j’entendis l’enregistrement du message se déclencher.

Et puis soudain, une sorte d’appréhension ! Je voulais absolument savoir quel était ce message, mais la présence de Laure m’embêtait. Justement Laure, elle revenait avec deux yaourts

– Y’a des yaourts, et du 0% en plus ! Tu es au régime ?
– Non mais à force de bouffer à l’extérieur, j’ai tendance à grossir, alors à la maison je mange léger !
– Ah ! J’ai oublié la petite cuillère, c’est où ?

Je lui expliquais. Comment faire pour ce message ! Et puis tant pis, je suis chez moi, je fais ce que je veux. Je pris le combiné.

 » Vous avez un nouveau message….  »

– Je sais !

« Bonjour Cédric, c’est Sylvia ! Je t’appelle d’une cabine, je voulais te dire de ne pas prendre trop au tragique le message qu’a essayé de te faire passer mon mari. De toute façon cela ne fait que renforcer mon envie d’être quelques heures seule avec toi ! Mais ce jour-là j’aurais pris toutes les précautions et personne ne pourra le savoir. D’ores et déjà si tu pouvais annuler tous tes rendez-vous mardi prochain après-midi. Bisous ! »

Mon dieu, je devais sourire aux anges après ce message ! Enfin ! Je vais pouvoir enfin prendre Sylvia dans mes bras, la caresser, la sentir, l’embrasser, la…

– Une bonne nouvelle on dirait !
– Oh ! Oui !
– T’en manges un avec moi ? Demande-t-elle en m’indiquant les yoghourts !
– Je préférerais plutôt trinquer au champagne !
– Après le whisky ? On va être dans un drôle d’état ?
– Juste un peu !

Tout de même, c’est assez surréaliste, tout ça ! Je suis fou de joie à l’idée de faire l’amour avec Sylvia et pour arroser cette joyeuse perspective, je ne trouve rien de mieux à faire que de trinquer au champagne avec une de mes employées, jouant les putes occasionnelles, qui vient de me faire une pipe et qui va peut-être recommencer dans quelques instants.

– On trinque à quoi ? Demande-t-elle
– Je sais pas, moi, à l’amour, à nous, aux femmes, Tchin !
– Tchin !

Je pose mon verre, je m’approche d’elle, je lui caresse les seins, elle se laisse faire quelques instants, me souriant, j’approche mon visage du sien, elle se dérobe alors !

– Je croyais avoir dit que c’était moi qui commandais !
– Alors commande !
– Bon si j’enlevais ma jupe, j’ai l’air un peu conne comme ça, non !
– Moi je trouve que ça te va très bien !
– Tu ne veux pas voir ma petite chatte ?
– Si, si, bien sûr !

Elle enlève tout, elle est belle, elle est très poilue, ça déborde même un peu sur les cuisses, et un curieux filet grimpe jusqu’au nombril…

– Je devrais me faire le maillot, j’attends toujours le dernier moment ! Commente-t-elle.

Elle vient s’asseoir sur le canapé !

– Viens t’allonger sur mes cuisses, je vais te rendre la fessée que tu m’as donné tout à l’heure !

Elle y tient ! Mais bon, ça ne me dérange pas vraiment ! Je m’installe de telle façon qu’elle ait mon postérieur à portée de main

– Shlack !

C’est qu’elle tape fort, la secrétaire ! Je lui dis, elle me traite d’omelette et continue sans tenir compte de mes protestations, je commence à m’habituer à la douleur, mais il y les effets secondaires, ça chauffe, ça pique, et puis je voudrais bien ne pas être obligé de m’asseoir sur un coussin demain dans mon bureau ! Enfin ça s’arrête… et le croiriez-vous cette petite séance de « spanking » m’a fait bander. Laure me caresse le cul !

– Il est vraiment beau, pas trop poilu, bien rebondi… on en mangerait !

J’ose espérer qu’elle ne va pas se mettre à me mordre, avec un tel phénomène on peut s’attendre à tout ! Non c’est pire que ça, Mademoiselle s’est mouillé le doigt et est en train de faire des cercles très stratégiques autour de mon anus ! Elle va me foutre un doigt dans le cul, je le sens, je le sens ! Et puis je finis par le sentir pour de vrai parce que maintenant il est rentré, elle est en train de me branler le cul, curieuse impression mais pas désagréable du tout !

– Ça te plait !
– C’est pas mal !
– Si on se revoit, j’apporterais un petit vibro, je t’enculerais avec !

Elle a de ces expressions, la demoiselle ! Et puis, ce  » si on se revoit  » ça veut dire quoi au juste ? N’empêche que ça commence à être vachement bon son truc ! Et mon sexe ne débande pas !

– Tu ne connaissais pas ?
– Non ! Mentis-je.
– J’ai plein d’autres trucs à t’apprendre, c’est comme tu voudras ! Pour la suite on serait peut-être mieux dans le plumard ! Euh… t’as des capotes !
– Oui !
– Je vois que Monsieur est prévoyant ! On va emporter le champagne, on aura peut-être soif.

Elle s’allonge sur le lit, écarte ses cuisses !

– Allez viens me montrer comment tu lèches !

J’adore ça, c’est même l’un de mes trucs préférés, faire minette à une femme ! J’aime en lécher les coins, en explorer les recoins, jouer avec ma langue, mes lèvres, mes doigts. Et Puisque c’est elle qui demande, tout laisse à penser que c’est une bonne clitoridienne, je devrais me régaler. J’approche mon visage, tend ma langue et fait quelques approches en de larges lapés. Ça sent un peu fort, mais ça ne me dérange pas plus que ça ! Elle est déjà mouillée, j’adore ce goût si particulier ! Je m’en délecte, je suçote un peu ses petites lèvres, puis dirige ma langue vers son clitounet d’amour.

– Tu aimes l’odeur de ma chatte ?

Elle ne peut pas se taire un peu, non ?

– Bien sûr !
– Si tu aimes les odeurs tu dois être servi… De la mouille, de la sueur, de l’urine !

Ça la fait rire ! Je ne réponds pas, je m’applique, mais elle se dégage ! Pas de bol !

– Attend allonge-toi, on va faire ça en soixante-neuf !

Ah ! Bon ! Ce n’était que cela l’interruption ! Mais c’est une idée qui est excellente et tandis que je sens la bite retrouver le contact de sa bouche experte, je reprends mon labeur, la position est agréable, mais du point de vue visibilité ce n’est pas terrible. Je lui aspire son petit clito, déjà j’entends des halètements. J’accélère, toute mon énergie en ce moment n’est destinée qu’à lui donner du plaisir, et il ne tarde pas à venir. Elle pousse un hurlement, elle dégringole carrément sur moi, heureusement elle m’a lâché la queue !

– Super ! Tu veux me pénétrer ou tu préfères que je te suce à fond comme tout à l’heure ?
– Je croyais que c’était toi qui commandais !

Elle ne répond pas, mais se remet en position pour me lécher le sexe, je crois judicieux de faire de même et à nouveau j’approche ma langue de son minou.

– Non attend une minute ou deux, c’est trop sensible pour l’instant ! Ou alors on peut faire un truc ! Tu aimes le pipi ?
– Hein ?
– Laisse tomber, je vais te faire rebander comme il faut et tu vas me prendre ! D’accord ?

Un vieux fantasme m’a effleuré, elle aurait sans doute dû insister, elle ne l’a pas fait, mais puisqu’on doit se revoir…. Elle stoppe sa fellation, et elle se positionne en levrette ! Oh ! Mon dieu que c’est beau le cul d’une femme dans cette position ! Du coup j’ai envie de lui lécher le petit trou ! J’ose lui demander !

– Pour l’instant prends-moi ! Répond-elle

Je m’introduis, je fais quelques mouvements, elle est assez étroite, à ce point que j’ai l’impression que mon sexe est comme serré. Je commence doucement, puis une certaine sauvagerie m’envahit, j’accélère, je pilonne ! D’une main je lui fous des claques sur les fesses, je finis par jouir complètement épuisé, je m’écroule sur elle !

On a rebu une coupe de champagne, on n’avait plus envie d’aller au restaurant, on s’est fait une bouffe maison avec une paella en conserve, on a été se coucher, on s’est caressé longtemps sans faire l’amour, j’ai enfin pu l’embrasser sur la bouche, longuement, passionnément et on s’est endormis dans les bras l’un de l’autre.

Au petit matin, elle avait disparu, me laissant un mot ou elle m’assurait de sa discrétion et me demandait d’en faire de même. Elle me précisait aussi que si l’envie me prenait de recommencer, il suffirait de lui demander mais que cela n’avait rien d’obligatoire et ça se terminait par  » Finalement t’es sympa, ça m’a bien plu, tout ça, mais pense à mon « cadeau ». Bisous !  »

Drôle de fille !

J’avais hâte d’arriver à mardi et j’avais hâte que cette promesse de rendez-vous avec Sylvia se concrétise. Le lundi soir, il n’y avait toujours pas de message, je ne savais que faire ! Ne pas prendre d’initiative avait-elle dit ! Mais s’il lui était arrivé quelque chose ? Anxieux je courus acheter une carte téléphonique et appelais chez elle. J’avais une chance sur deux, ce pouvait très bien être Roger qui décroche !

– Allo !

Je raccrochais heureux, j’avais entendu la voix de ma bien aimée ! J’aurais pu lui souffler un mot mais je préférais obéir à son instruction de ne prendre aucune initiative. Il ne me restait plus qu’à attendre.

Je n’eus son message qu’à 23 heures.

– Cédric ! C’est moi ! Je suis désolée d’appeler si tard. Tu vas être déçu, c’est râpé pour demain, Roger devait aller au Mans et puis finalement il n’y va pas. Mais nous aurons une autre occasion dans très peu de temps, sois patient ! Je te laisse ! Je t’embrasse !

Elle n’attendit même pas ma réponse ! J’étais tout d’un coup d’une humeur massacrante, et moi qui ne bois presque jamais, entrepris de me servir un martini gin rempli à ras bord dans un grand verre à soda, cela eut le mérite de m’envoyer assez vite au lit.

La surprise de Sylvia

Le temps passait, j’envisageais à présent d’inviter au restaurant Sylvia et Roger. On verrait bien comment ce dernier se comporterait. J’appelais du bureau. C’est Sylvia qui répondait !

– Ah ! Comment allez-vous ?

Elle me vouvoyait, cela voulait dire qu’elle n’était donc pas seule. Je lui explique la raison de mon appel

– Quelle coïncidence, je voulais justement vous appeler, nous avons une surprise à vous proposer, mais il faut venir vendredi à 20 heures chez nous. On fera un petit souper chez nous après la surprise !
– Non c’est moi qui vous amènerais au restaurant
– La prochaine fois, pour ce coup-ci tout est prévu, alors d’accord ?

Bien sûr que c’était d’accord, sauf que je n’étais pas au bout de mes surprises ! J’arrive. Sylvia m’ouvre la porte, elle s’est vêtue d’une robe bleue au décolleté provocant ! Je me demande si je ne suis pas tombé dans un traquenard ! A quel jeu joue Roger qui laisse sa femme s’habiller comme ça mais qui lance des missiles d’avertissement à ceux qui la regardent de trop ? Il me salue ! Il est en costume chic avec nœud papillon, le Roger ! C’est quoi ce truc ?

– Vous être prêt Cédric, on vous emmène ?
– Mais on va où ? Je ne suis peut-être pas habillé comme il faut !
– Mais, non chacun s’habille comme il veut, n’est-ce pas Roger !
– Tout à fait, Sylvia !
– Normalement, on devait se retrouver avec ma nièce, mais elle n’a pas l’air de venir et son portable ne répond pas ! Mais d’ailleurs vous la connaissez, elle travaille dans votre agence, c’est…

La sonnette interrompit la phrase de Roger ! Il alla ouvrir laissant entrer qui ?

Eh bien oui ! Laure !

– Je ne vous présente pas Laure, vous la connaissez (s’ils savaient !) mais vous ignoriez probablement qu’il s’agissait de ma nièce ! Indique Sylvia !

Ça commence à devenir bizarre, tout ça ! On descend, on se consulte pour savoir si on y va à pied ou en voiture, et finalement on prend la voiture… et en route. Je n’ai vraiment aucune idée de l’endroit où l’on m’emmène, je pense néanmoins à une sorte de réception, de vernissage, d’inauguration, rien qui ne m’emballe vraiment, on verra bien ! On s’arrête à l’hôtel de ville. On descend, on emprunte un escalier, une flèche indique « salle des conférences ». On s’y rend, il y a un monde fou ! Roger est accueilli par le maire de la ville, tous les notables sont là ! Je regarde le panneau d’affichage on y annonce une conférence suivie d’une vente dédicace sur « Les nouvelles pistes de la télépathie » par un dénommé Aurélien Vinogradov !

L’horreur ! J’avais reçu un carton pour ce truc là que j’avais évidemment foutu au panier ! Que Roger me joue un tour pendable en m’invitant à cette fumisterie, je veux bien, mais la complicité de Sylvia là-dedans, je ne la saisis pas bien ! Quelque chose doit m’échapper.

Tandis que Roger est accaparé par un tas de gens, je parviens à prendre Sylvia à part !

– M’expliquerez-vous cette plaisanterie Sylvia ?
– Vous allez vite comprendre, et je crois que vous ne serez pas déçu, je vous expliquerais pendant la conférence.

On s’assied tous sur des chaises assez inconfortables, mais il semble bien qu’on en ait rajouté ! 300 personnes pour écouter un tordu ! Ils sont vraiment allumés graves dans ce patelin. Je me retrouve assis entre Sylvia et Laure. Incroyable ! Je ne vois pas où s’est posé Roger ! Et puis je crois deviner la surprise, la lumière va s’éteindre, il va y avoir une belle projection informatique genre « power point » et pendant ce temps-là je pourrais peut-être peloter Sylvia ! Mais la présence de Laure à côté me gêne un peu ! Finalement, ça ne doit pas être ça, parce que je ne vois aucun appareil de rétroprojection. Une espèce d’armoire à glace s’est assis juste devant moi, à ce point que je suis obligé de me pencher si je veux regarder la tribune.

– Mesdames messieurs… Commence Monsieur le maire. C’est maintenant un secret de polichinelle, vous savez tous maintenant qui est Aurélien Vinogradov, je vous demande de l’applaudir.

C’est alors qu’apparaît Roger ! C’est quoi ce cirque ?

– Faudra peut-être attendre la fin pour que je t’explique, soit patient ! Me chuchote Sylvia

Ce n’est donc pas le pelotage, c’est autre chose, et le Roger qui débite son truc ! Il n’a aucun talent d’orateur, il parle d’une voix monocorde, lisant des notes rédigées dans un style très académique, c’est mortel ! Et c’est d’un con…

– En matière de télépathie on a d’abord pensé à des ondes radios. Cette hypothèse a mené à une impasse. Les expérimentations n’ont rien donné de probant ! D’aucuns ont donc cru enterrer la télépathie. Pourtant : quand quelqu’un vous regarde dans votre dos, vous le sentez, quand quelqu’un a peur il peut rendre sa peur contagieuse, il peut aussi rendre contagieuses ses joies, ses peines et même ses hallucinations. Alors la réponse on l’a cherché et on l’a trouvé où ? Chez les insectes ! Oui les insectes et notamment les papillons, les abeilles et les fourmis…

Mon dieu, encore un qui a trop lu Werber et ses insupportables fourmis ! Je renonce à regarder l’orateur, me contentant de l’écouter

– … le cerveau communique par émission de phéromones, il ne nous reste plus qu’à apprendre à emmètre à volonté ces émissions, à apprendre à les capter, et la télépathie aura enfin droit de cité… les phéromones, les phéromones, les papillons, les télépathes, les papillons, les télépathes phéromones, les papillons, les émissions, les réceptions, les phéropathes, les phérrrrr
– Ne vous endormez pas, Cédric !

Ailleurs

Il se réveilla doucement de sa torpeur. Il ne reconnaissait pas les lieux. Puis la vision de ces tubes plantés dans son bras l’épouvanta.

L’hôpital !

Mais que lui était-il arrivé ?

Il fit un effort de mémoire pour tenter de retrouver les circonstances qui auraient pu l’amener ici. En vain !

La porte s’ouvrit. Un choc ! Qui c’est celle-là ? Mais aussi quelle tenue pour un hôpital ? Cette grande blonde à la poitrine généreuse ne portait qu’une nuisette blanche quasi transparente. Et rien en dessous. Rien du tout ! On distinguait nettement son sexe épilé. Mais c’est sur sa poitrine que son regard se fixait : 100 D se surprit-il à penser ! Au moins sa mémoire n’était donc pas complètement foutue

– Ah Cédric ! Que je suis contente ! Que je suis contente !

Et puis la crise nerveuse. Elle se mit à pleurer. Heureusement car il allait lui dire qu’il n’était pas Cédric ! Quel nom ridicule, il était qui ? Incapable de le dire ! La fille se calma.

– Tu te sens comment ?
– Je ne me rappelle plus de grand-chose !
– Tu te rappelles de moi quand même ?
– J’ai peur que non !
– Ca va revenir !
– T’as faim ?

Faim ? A oui ! Manger ! Non, pas vraiment. Sa bouche toute sèche manquait singulièrement de salive !

– Non !

Il regarda à nouveau la fille. Mais pourquoi une telle tenue ? Et où était-il ? La première question était difficile à poser, il posa la deuxième

– Au Vinogradov, bien sûr
– Au Vinogradov ?

Ça ne lui parlait vraiment pas !

– Et puis arrête de me reluquer comme ça ! Ma poitrine, on dirait que tu ne l’as jamais vu ! Tiens ça me donne une idée, ça va peut-être te rafraîchir la mémoire. Essaie de t’asseoir dans ton lit.

Il le fit au prix d’un effort assez fatigant. La femme enleva sa nuisette et vint lui fourrer sa poitrine sous le nez. Ou plus exactement sur les lèvres, Son téton frôlait maintenant sa bouche qu’il ouvrit d’instinct, gobant le délicieux appendice de chair et l’astiquant de sa langue. Elle changea de sein et lui donna l’autre qui subit le même traitement ! Quelque chose de raide l’interpellait

– Bite !
– Pardon ?
– Il y a des choses qui me reviennent !
– Je vois bien !

Quelqu’un entra :

– Ne l’excitez pas trop Sylvia, il doit être encore faible !

Ainsi la blonde s’appelait Sylvia ! Ça ne lui disait décidément rien du tout !

– Je sais ce que je fais !
– Je l’espère. On va lui enlever tous ses tubes et le laisser reposer un petit peu. Demain nous aviserons. Son réveil doit rester secret pour l’instant.

Une piqûre l’endormit aussitôt, pour plusieurs heures. Quand il se réveilla, il faisait nuit

Nuit !

Il avait rêvé des gros nichons de Sylvia ! Mais était-ce un rêve ? Il avait aussi souillé ses draps ! Il ignorait quelle heure il était !

L’heure !

Il se rendormit. On le réveilla le lendemain. Ils étaient plusieurs dans sa chambre. Sylvia était là !

Sylvia !

Sylvia et sa nuisette transparente, Sylvia et ses gros nichons

Nichons !

Se rappelant qu’elle l’avait fait asseoir avant de lui donner ses seins à sucer, il reprit cette position et attendit. Mais il ne se passa rien. Un moment elle se retourna et il put admirer ses fesses, regrettant qu’elles ne soient pas assez rebondies

Fesses

L’érection le reprit !

Bite !

– Sylvia n’y arrivera pas seule ! Dit quelqu’un d’un ton péremptoire

Le type qui venait de parler était vêtu d’une sorte de combinaison plastifiée. La suffisance du personnage transparaissait sur l’expression de son visage. Il décida de le détester pour cela !

– Laissez-moi du temps, Roger !
– Non ! Il faut qu’il retrouve ses esprits rapidement, donnez-lui à manger, et conduisez-le à la serre aux papillons !
– Est-ce moi qui devrais officier ?
– Ça vaudrait mieux ! Précisa Roger ! Mais avant il faut une forte stimulation visuelle, je vais vous envoyer quelqu’un, il faut d’abord que je retrouve dans ma base de données la personne idéale puis il faut qu’on aille la chercher et qu’on la mette dans la confidence. Ne perdons pas de temps, chaque minute compte.

L’heure a avancé. On le place sur un lit à roulettes, on prend des ascenseurs, des couloirs, des escaliers, on finit par déboucher dans une sorte de dôme humide et envahi par une végétation luxuriante. On le conduit face à une sorte de mare d’eau stagnante recouverte de nénuphars, on l’allonge délicatement sur un matelas en mousse, puis on en relève un petit peu le dossier, afin qu’il puisse voir, lui précise-t-on.

Il y a au beau milieu de la marre un minuscule îlot, pas très loin de l’endroit où on l’a laissé, trois mètres peut-être. Sylvia s’y rend en posant ses pieds sur des pierres plates. Elle enlève sa tunique. Elle est ainsi complètement nue ! Elle est belle ! La chaleur de l’endroit la fait transpirer, ces gouttelettes de sueur venant loger entre ses seins sont du plus bel effet. Déjà, il rebande, cite son prénom !

– Sylvia !
– Tu me reconnais maintenant ?
– Tu es Sylvia !
– Mais qu’est que tu as comme souvenirs de moi ?
– Souvenirs ?
– Bon, te creuse pas trop, ça devrait venir tout seul !

Une autre femme la rejoint sur l’îlot, elle est nue aussi, c’est une asiatique. Une jolie poitrine pas très grosse mais bien galbée avec de belles aréoles brunes. Elle se tourne, elle a de très jolies fesses

– Tu la reconnais ? Demande Sylvia.
– Non !
– Elle s’appelle Laure !
– Laure !
– Ça ne te dit rien ?
– Non !

Une voix féminine, suave et modulée venue d’on ne sait où clame simplement :

– Phase 1

Les deux femmes sont face à face. Curieux contraste. Tous les sépare. Sylvia, grande femme d’âge presque mûr, les seins lourds, les cheveux blonds, et les yeux bleus, la peau très blanche, et Laure, petite asiatique aux longs cheveux noirs. Elles se regardent, semblent se tester. Laure ose une main sur le corps de Sylvia, cette dernière se laisse faire, visiblement elle aime les caresses. Les mains s’attardent d’abord sur les seins accompagnant leurs galbes, puis parcourent le corps, en entier, le cou, les épaules, les bras, le ventre, elles épargnent le pubis, puis passent de l’autre côté, explorant le dos, et descendant sur les fesses qu’elle agrippe à pleines mains, une petite incursion sur les cuisses, puis c’est la remontée directement vers la poitrine, les mains passent et repassent de telle façon que les tétons soient à chaque fois en contact avec la paume de la main, puis les mains se retirent un instant, elles n’ont plus besoin d’être entières, deux doigts peuvent maintenant suffire, deux doigts qui serrent les bouts, les tortillent, les excitent. Laure approche son visage du corps de sa partenaire, elle n’a pas à se baisser beaucoup pour qu’il soit en face de ses seins, elle ouvre la bouche, et gourmande sort sa langue qui vient à son tour exciter la pointe offerte. Sylvia lui rend sa caresse comme elle le peut, la position n’est pas très pratique, mais elle arrive à atteindre le bas du dos, effleurant ses fesses de caresses sensuelles. Sylvia se baisse maintenant, cherche le visage de Laure, les deux bouches sont en face l’une de l’autre elles s’entrouvrent, les langues se cherchent se taquinent, puis les bouches se collent, longtemps tandis que le ballet à quatre mains ne s’interrompt pas.

Cédric bande sans discontinuer. Petit à petit il a repris conscience de son corps, mais il ne comprend pas ce qu’il fait là, qui sont ces femmes qui prétendent le connaître et pourquoi se livrent-elles à de pareils ébats devant lui dans la chaleur de cette serre tropicale ?

Sylvia s’est mise à genoux devant la petite asiatique. Elle est ainsi à la hauteur de ses seins qu’elle entreprend de téter l’un après l’autre avec infiniment de douceur, infiniment de tendresse, le petit bourgeon du téton roule sous la langue de la blonde, se durcit, grossit, et provoque chez Laure des frissons de bienêtre.

Puis les deux femmes se couchent, l’une sur l’autre tête bêche !

– Soixante-neuf !

Des images lui reviennent comme des flashes, pourquoi celle-ci ?

C’est Sylvia qui s’est couchée au sol, et c’est son visage que voit Cédric, son beau visage qui lèche maintenant sous le cul de Laure dont le sexe est ouvert, les nymphes écartées. Cette position est idéale pour le voyeur si la suceuse à l’intelligence de concentrer sa besogne sur le clitoris de sa partenaire, le reste du sexe restant alors bien visible… et non seulement il est bien visible mais au fil des assauts linguaux de sa partenaire, il se lubrifie de liqueur intime et devient luisant… Les deux femmes ondulent, gémissent, jappent leur plaisir ! Un hurlement ! C’est Laure. ! Sylvia arrête de lécher, elle semble se concentrer s’arque-bouter mentalement sur son plaisir à elle, tout proche, la liqueur de Laure est tellement abondante qu’elle dégouline sur le visage de la grande blonde, et puis Laure se lâche complètement, de l’urine ruisselle de sa chatte, mais de façon naturelle, non dégradante.

Cool ?

Sylvia ne fait rien pour éviter le flot qui l’asperge et finit par crier à son tour sa jouissance. Les deux femmes se relèvent et s’embrassent avec une infinie tendresse.

– Phase deux ! Annonce la voix !
– Oui, bon ben d’accord, il n’y a pas le feu ! Proteste Sylvia.

Laure disparaît de la serre, Sylvia se rapproche de Cédric se positionne les genoux écartés à cheval sur le bas de ses cuisses. Elle est mouillée de partout, la chaleur, la sueur, ses liquides intimes et ceux de Laure… l’humidité souligne sensuellement ses formes. Elle se caresse quelques instants le corps, semble se concentrer sur quelque chose de secret, puis elle prend une profonde inspiration, saisit chacune de ses nymphes entre le pouce et l’index et les tire ! Puis tout en les laissant tirées, elle s’amuse à les faire se rejoindre, puis à les séparer. Elle répète ce mouvement plusieurs fois de suite, et de plus en plus vite !

– Les phéromones de mes nymphes communiquent avec celles des papillons ! Explique-t-elle.

Phéromones ?

Un premier papillon apparaît, un joli papillon jaune et noir, un second le rejoint, un vert et bleu, puis un troisième, puis plein d’autres… Il y a une centaine de papillons qui virevoltent maintenant au-dessus de Cédric et de Sylvia.

– Phase trois !

Sylvia s’en va ! Les papillons reprennent leur ballet. Mais il semble qu’ils changent de couleurs, ils deviennent de la même teinte que les nymphes de la grande blonde, ils se transforment, une nouvelle chrysalide a créé le papillon nymphe ! Un premier s’approche du sexe de Cédric, ses ailes parviennent à coincer la peau de la verge de Cédric, juste à la base du gland, puis la fait légèrement remonter. C’est beaucoup d’efforts pour ce pauvre papillon qui abandonne l’affaire complètement épuisé, mais un autre de ses congénères prend le relais, puis un autre… Les uns remontent la peau de la verge, les autres la redescendent en une parfaite coordination. Cédric sent le plaisir monter ! Il semble que des flots de souvenirs lui remontent à la surface ! Ça y est ! Tandis que sa jouissance éclate, il sait dire à présent qui est Sylvia, qui est Laure, mais que fait-il dans ce curieux pays ?

– Bon c’est pas un peu fini, non ?

La voix de Sylvia, la salle de conférence, elle est maintenant quasiment vide… c’était donc un rêve, mais…

– Que vous dormiez, vous n’étiez malheureusement pas le seul, que vous ronfliez, c’est grotesque, mais qu’en plus vous fassiez des rêves érotiques visibles c’est tout simplement inadmissible ! Tempête Sylvia.

Je ne l’avais jamais vu en colère, c’est impressionnant !

– Et d’abord vous rêviez de qui ?
– Mais de vous !

La gifle m’atterrit en plein visage ! C’est pas juste !

– Pardon Sylvia !
– C’est qui Sylvia ?

Hein ! Qui qui cause ? C’était encore un rêve, je fais des rêves à tiroirs maintenant. Laure est à mes côtés, elle est tout à fait réveillée ! J’essaie de faire le tri ! J’ai vraiment du mal !

– C’est qui Sylvia ! Insiste Laure !
– Un fantasme !
– Elle n’existe pas ?
– Si !
– Bon, tu m’expliqueras, enfin tu n’es pas obligé. J’aime bien ce prénom !
– Ah ?

Qu’est-ce que vous voulez que je lui réponde ?

– J’ai une tante qui se prénomme comme ça ! Mais qu’est ce qui t’arrive, tu es blanc comme un linge !

Une coïncidence, ce ne peut être qu’une coïncidence ? Des filles qui se prénomment Laure et qui ont une tante qui se prénomme Sylvia il doit y en avoir des tonnes

– Elle habite où ta tante ?
– Ici à Morsac… mais Cédric… Ça ne va pas Cédric…

© Nicolas Solovionni – été 2002

Ce texte a obtenu le 2ème prix Vassilia du « meilleur récit publié sur notre site en 2002.

Cette version est la seule autorisée par l’auteur

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Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 16 décembre 2001 7 16 /12 /Déc /2001 07:09

Josy dans l'escalier

par Nicolas Solovionni

 

Gs2

 

 

Je devais me rendre à cette adresse pour recueillir une signature dans le cadre de mes activités professionnelles. Un long trajet en métro, une rue impossible à trouver, personne pour répondre à l'interphone, obligé de m'annoncer avec mon téléphone portable. C'est au cinquième sans ascenseur et mon interlocuteur est aussi aimable qu'un pitbull qui vient de glisser sur une savonnette. La totale quoi !

 

Finalement le mec me signe ce qu'il faut, et je me casse de là ! Je descends l'escalier en colimaçon. Un étage, deux étages, presque trois, et j'entends plus haut une porte qui claque ! Je lève le nez par réflexe. Et voici que devant mes yeux étonnés, je découvre une petite culotte sous une jupe assez ample. Une culotte jaune, en dentelle ! Subjugué, je pile. La silhouette ne bouge pas. Voici qui m'étonne un peu ! J'attends, j'ai l'occasion de me rincer l'œil, je ne vais pas m'en priver. Le corps là-haut pivote un peu s'approche de la rampe, je me recule, je me cache ! Ais-je été assez vite ? Je me rapproche de nouveau, elle s'est de nouveau éloignée. Ah ! Je crois comprendre, Madame est sortie du bureau pour fumer une cigarette. Chic je vais pourvoir rester tout le temps qu'elle mettra à la griller. Ben, non, voici qu'elle descend ! Tant pis, cela m'aura au moins distrait quelques secondes. J'avais besoin de me divertir un peu. J'arrive en bas. Comment s'ouvre cette foutue porte ? Je ne trouve pas de bouton. J'ai l'air un peu con à chercher comme ça. Evidement ce qui devait arriver arriva et la donzelle me rejoignit.

 

- Alors, alors, on ne sait pas ouvrir la porte !

- Ben, euh...

- Ben, euh quoi ?

 

Je suis gênée, on dirait qu'elle cherche à m'embarrasser, c'est une femme assez grande, les cheveux auburn relativement courts, le visage malicieux, plus toute jeune, mais fort bien conservée, habillée sans aucune outrance, charmante, n'empêche que je ne sais plus où me foutre !

 

- Ben, non ! Je ne sais pas ouvrir la porte !

- Vous m'avez l'air plus doué pour mater les dessous des femmes que pour sortir d'un immeuble !

 

Je deviens rouge comme un kilo de groseille, mais je me reprends, cette femme cherche à m'humilier, elle s'amuse ! Et d'abord pourquoi n'ouvre-t-elle pas la porte ? Je décide de la jouer "sans complexe"

 

- Quand quelque chose attire l'œil, je le regarde, et je ne vois pas pourquoi j'en aurais honte !

- Pourquoi rougissez-vous alors ?

- Je rougis toujours devant les belles femmes, mais ça passe très vite !

- Au moins, vous ne vous laissez pas démonter, vous ?

 

En fait c'est un miracle, une simple vanne m'aurait sans doute déstabilisé pour de bon, mais là ce n'était pas cela, on sentait nettement qu'elle cherchait une sorte d'affrontement, et c'est cela qui m'a fait me rebiffer.

 

- Finalement tout cela c'est psychologique, vous n'avez en fait vu qu'une culotte à quatre mètres de distance !

 

J'ai failli lui dire que puisque c'était psychologique je ne voyais pas pourquoi dans ce cas elle en faisait tout un plat, mais je devais être inspiré ce matin et me disant que le risque encouru ne serait au pire qu'une bonne gifle, et ne pensant pas qu'elle irait jusqu'à ameuter le quartier, je sortais :

 

- Pour être très franc, j'aurais aimé la voir beaucoup plus près !

- Ha ! Ha ! Vous êtes unique vous ! Reculez-vous un tout petit peu, je vais vous la montrer !

 

Hein ! Quoi ! D'où sort ce phénomène ? Je me recule sans trop réfléchir ! Elle ne va quand même pas faire ça ? Si ! Elle le fait ! Elle retrousse sa jupe, la soulève, reste comme ça. Je suis subjugué !

 

- Ça vous va comme ça ?

- Ça alors ! Elle est très jolie !

 

Je n'en reviens pas !

 

- Je ne vous demande pas si elle est très jolie, je vous demande si ça vous suffit !

- Ne m'en voulez pas alors de vous répondre ! Si vous pouviez vous tourner !

- Vous exagérerez, ce sont mes fesses ou ma culotte qui vous intéresse ?

- On va dire les deux, mais je vous le demandais uniquement par jeu !

- J'entends bien ! Allez profitez-en, ce n'est pas tous les jours la fête !

 

Elle se tourne, soulève sa jupe, je peux voir la petite culotte jaune lui moulant son magnifique fessier. Elle reste quelques courts instants comme ça, avant de revenir à une position plus décente !

 

- Intéressant non ?

- Troublant !

 

Tu parles que je suis troublé, je bande comme un âne !

 

- J'ai les fesses un peu fatiguées, c'est normal à mon âge !

- Non, je ne pense pas, je les trouve très belles !

- Flatteur ! Vous n'avez pas bien vu !

- Si je n'ai pas bien vu, peut-être faut-il me les remontrer ?

- Vous ne croyez pas que vous exagérer, non ?

- Qui sait ? Qui ne tente rien n'a rien !

- Bon, nous allons en rester là, ne vous méprenez pas sur mon compte, je suis loin d'être une allumeuse, ou une aventurière. Simplement je m'amuse parfois à rentrer dans la mémoire des gens. Réalisez-vous que cette petite anecdote, et bien vous allez vous en rappeler toute votre vie ?

- Ah ça c'est sûr !

- Et cela suffit à mon bonheur !

 

Elle ouvre la porte, il y avait un simple bouton à activer, un peu planqué quand même ! Cette créature va disparaître de ma vie dans une seconde, de ma vie, mais pas de mes souvenirs. Nous sortons.

 

- Bon je vous laisse, bonne journée et merci pour le spectacle !

- Oh si vous vous voulez, je ne suis pas trop pressée !

 

Hein ! A qui et quoi répond-elle ? Que croit-elle avoir entendu ? Je n'y comprends plus rien !

 

- Pardon !

- Je disais qu'on peut effectivement aller boire un verre, puisque vous me le proposez si gentiment !

 

Elle se fout carrément de ma gueule. A moins que déçu que je ne lui propose pas, elle rattrape la situation avec un culot monstre ! Non je préfère la première explication, mais je suis là encore prêt à jouer le jeu.

 

Nous nous dirigeons vers un café. Il me parait évident pour moi qu'aller prendre un verre avec une personne du sexe ne peut être qu'au fond d'une salle dans un endroit peinard ! Ben non ! Que choisit madame ? De se planter, devant le comptoir ! Je décide de ne pas la contrarier ! On commande deux cafés.

 

- Vous savez… Me dit alors mon interlocutrice, sur le ton de la confidence : " il y a des coïncidences parfois, je discutais avec quelqu'un hier et il me racontait qu'il y a des hommes qui collectionnent les petites culottes ! "

- Oui, je savais !

- Et donc il y a des femmes qui les vendent !

- Vous savez, tout se collectionne !

- Et vous, vous collectionnez les culottes ?

- Ben, non, je ne collectionne pas les culottes !

- Et si vous les collectionniez, vous les préféreriez portées ou neuves !

- Je suppose que neuves, cela n'a pas grand intérêt !

- Portées alors ?

- Oui !

- Mais portées combien de temps ? Une journée ?

- Le temps qu'elles s'imprègnent de l'odeur de la femme !

- Hum, avec les odeurs intimes, le pipi, tout cela ?

- Oui, je suppose !

- Je vous vends la mienne !

- Je ne suis pas collectionneur !

 

La gaffe ! Il ne fallait pas répondre cela !

 

- Tant pis pour vous ! Cela vous aurait fait un souvenir !

 

Je me rattrape :

 

- Combien !

- 30 euros

 

Un rapide calcul, je n'ai pas encore l'habitude de cette monnaie !

 

- D'accord !

 

josy01.jpg

 

Et si à ce moment-là j'accepte, ce n'est certes pas pour la culotte dont je ne vais pas trop savoir quoi faire, mais parce qu'il me semble que cette intention d'achat pourrait être le prélude à d'autres choses.

 

- Encore une fois, ne vous méprenez pas, je ne vends rien du tout, je ne fais pas de commerce, je suis une femme plutôt rangée, mais je ne vois pas pourquoi je vous en ferais cadeau, après tout je l'ai payé, cette culotte. Vous êtes bien d'accord avec moi ?

- Certes ! Mais pourquoi la rendez-vous alors ?

- Mais je vous l'ai dit, pour vous faire un souvenir, cher Monsieur !

 

Qu'auriez-vous répondu à ma place ? Elle me tend la main à plat

 

- Alors ?

- Alors ???

- Alors, les bons comptes faisant les bons amis, donnez-moi donc les sous tout de suite, et pour le café, c'est moi qui paie…

 

S'il y a une arnaque derrière tout ça, je ne la saisis pas bien, au pire j'aurai perdu 30 euros, je lui tends l'argent.

 

- C'est où les toilettes ? Demande-t-elle alors au garçon !

 

Il le lui indique ! A ce moment-là je pensais qu'elle irait y faire un aller-retour afin de retirer et de me ramener l'objet de notre étrange négociation.

 

- J'espère qu'elles ne sont pas trop petites ?

- Elles sont normales !

- Non, je veux dire : j'espère qu'il y a de la place pour deux !

 

Wha ! Le tableau ! Le garçon ne répond que par un impressionnant masque d'impassibilité, quant à moi, je ne sais plus où me foutre, mais déjà elle se dirige vers l'endroit indiqué et me demande de lui emboîter le pas.

 

La cabine n'est certes pas un standard de spaciosité, mais on peut néanmoins tenir à deux sans se cogner les os ! Le lieu est assez propre malgré une légère odeur après tout normale dans ce genre d'endroit.

 

- Vous la voulez comment ?

- Pardon ?

- Je suppose qu'avec quelques petites gouttes de pipi dedans, ce serait beaucoup plus coquin, non ?

 

 Je rêve ou quoi ?

 

- Faites pour le mieux, mais je n'ai rien contre les coquineries !

 

Elle soulève sa jupe, et retire carrément le sous-vêtement, mais le garde à la main, elle s'assoit devant mes yeux qui n'en peuvent plus (il n'y a pas que mes yeux d'ailleurs). Dieu sait pourquoi, je m'attendais à une chatte glabre, non elle est poilue, pas mal poilue d'ailleurs. Seul le "maillot" est rasé de près. Elle ferme les yeux, se concentre. Elle va pisser, là comme ça, dans la cabine de chiotte d'un bistrot devant moi. Ça y est, un petit jet sort ! Je bande comme un cerf et bêtement, je me passe la main sur ma braguette dans le cas fort improbable où elle ne se serait pas aperçue de mon état !

 

- Ça vous excite de voir une femme en train de faire pipi ? Hein ?

- Oh ! Oui !

- Et bien baissez-vous, vous verrez mieux, je vais en faire encore quelques gouttes !

 

Je m'accroupis devant elle, j'ai peur de perdre l'équilibre.

 

- Vous permettez que je mette mes mains sur vos genoux ?

- Bien sûr ! N'allez pas vous casser la figure pour ça, tout de même !

 

Elle pisse encore, je suis si près que je peux sentir son odeur intime. Elle se retient de nouveau !

- Approchez-vous encore, si vous voulez ! Ça ne me dérange pas !

 

Je le fais ! Elle pisse encore, je suis à cinq centimètres de son jet dorée. Je suis dans un autre monde. Je crois que je vais faire une folie, si seulement elle pouvait continuer dans la complicité. Je m'approche encore, j'ouvre la bouche !

 

- Lèche !

 

J'avale quelques gouttes !

 

- Colle ta bouche sur ma chatte !

 

Je le fais, ça coule, j'avale, le goût n'est pas trop fort, elle doit boire beaucoup d'eau, je me régale, je n'en peux plus. Je suis désolé que cela finisse, mais ne regrette pas le bonheur de cette rarissime fantaisie.

 

Elle s'essuie avec sa culotte, et me la tends

 

- Tenez, c'est pour vous !

 

Le tutoiement n'a pas perduré longtemps !

 

-   Alors on s'est régalé ? Moi aussi j'aime bien ça, tu peux peut-être m'en faire une petite goutte ? Après tout, il n'y a pas de raison !

       

Bon alors on se tutoie ou on se vouvoie ?

 

- C'est que vu mon état, ça ne va pas être facile !

- Mais si, il suffit de pousser, allez sort-moi ta bite, petit vicelard !

 

Le petit vicelard se redresse et sort sa bite complètement raide.

 

- Non pas de cette façon, ça fait vulgaire, je préfère que tu baise ton pantalon !

 

Ses désirs sont des ordres ! Je baisse mon futal, et mon slip à rayures… D'instinct je vise son visage !

 

- Non pas comme ça, remarque, je ne suis pas contre, mais il faudrait que je me remaquille, tout ça… Non, pisse plutôt un peu sur ma main !

 

Un bel effort de concentration et je le fais ! La coquine porte ensuite sa mimine à sa bouche et lape l'urine qui l'a mouillée. Incroyable ! Mon sexe après s'être très légèrement ramolli pour pouvoir uriner a repris de nouveau sa rigidité !

 

- Ne restez pas comme ça !

 

J'ai à ce moment-là l'espoir fou que ça aille encore plus loin. Pourquoi pas une petite pipe ? Mais non, elle m'incite à me masturber dans sa culotte. Je ne vais pas quand même être trop gourmand et j'obtempère. Et tandis que je me branle frénétiquement dans la lingerie de la coquine, la voici qui porte sa main à son propre sexe et commence, elle aussi à se le frotter ostensiblement. J'allais lui demander de me montrer sa poitrine, mais n'ose pas la couper dans son élan. Je finis par éjaculer.

 

- Fait voir ! Demande-t-elle !

 

Et elle me fait signe de lui rendre la culotte, elle l'ouvre devant elle d'une main, regarde l'endroit où le sperme s'est déposé, accélère son mouvement et finit par exploser. Elle reprend ses esprits, s'essuie, se relève, baisse sa jupe. De mon côté je me reculotte, on sort, on se lave les mains, on s'échange un sourire, mais on ne dit rien.

 

On traverse le café, on a le temps d'apercevoir le garçon qui fait un signe en notre direction à son collègue. Pas bien difficile de deviner ce qu'il peut lui dire ! N'empêche qu'il est sans nul doute incapable d'imaginer ce qui vient de s'y passer.

 

- Vous allez par où ?

- Par-là !

- Bon alors on se quitte, je vais dans l'autre sens !

 

Dans l'autre sens, mais il n'y a rien ! Bon simplement pour elle l'aventure est terminée et elle n'éprouve pas le besoin de rester en ma compagnie. Je n'insiste pas !

 

- Alors au revoir !

 

Je m'attendais à un petit bisou, mais elle me tend la main, les hommes ne sont jamais content ! On va pour s'éloigner.

 

- Au fait Monsieur !

- Oui !

- Je m'appelle Josy !

- A bon, moi c'est Maurice !

 

Mais elle est déjà partie ! Pourquoi alors ne m'avoir donné que son nom ? Et puis, je réalise, c'est simplement pour mon souvenir !

 

Je suis dans le métro, j'ai presque tout Paris à traverser, je repense à cette rencontre avec amusement. J'ai un petit coup de barre et le ronronnement de la rame me berce, je finis par m'endormir. Je perds la notion du temps. Je me réveille. Je regarde la station, j'ai donc dormi tout ce temps là ! J'ai dû rêver ? Cette histoire est impossible ! Et puis j'ai le nez qui coule, j'ai dû attraper un rhume. Je fouille dans mes poches à la recherche d'un kleenex. C'est quoi ça ? Je sors alors devant les yeux ébahis de mes anonymes voisins de banquette une superbe culotte jaune pas tout à fait sèche. C'est nerveux j'éclate de rire, et je change de place !

 

12/01 Nicolas Solovionni

 

Première publication sur Vassilia, le 16/12/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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