Ursulin

Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:25

La brouette de Zanzibar par Ursulin Neveway

drague

 

Pierre-Octave restera donc seul en ce long week-end pascal, il n’a pas souhaité accompagner ses parents dans leur résidence secondaire de Golf Juan, prétextant d’importantes révisions à faire. Ah, oui, nous avons oublié de le présenter : Pierre-Octave est le cadet de six enfants d’une riche famille. Ils habitent à Neuilly dans la banlieue huppée de l’ouest parisien. Ses cinq frères et sœurs volent maintenant de leurs propres ailes et ont acquit des situations qui les mettent à l’abri du besoin. Lui a encore plusieurs années à faire avant de devenir juge d’instruction comme il en a le souhait… Il est fier de pouvoir dire qu’il fera un jour ce métier qui lui permettra de lutter à sa façon contre la permissivité ambiante et le relâchement des moeurs.

 

Pierre-Octave est myope comme une taupe et sa peau est restée malade depuis sa puberté. Il a peu d’amis, on va même dire qu’il n’en a pas du tout, il avait donc organisé sa solitude en se passionnant pour le modélisme, et après s’être frotté aux avions et aux bateaux il cherchait à modéliser des objets des plus insolites, des meubles grands ou petits, des instruments de musiques, des monuments…

 

Ce samedi matin, il s’est levé de bonne humeur, malgré les nouvelles tristes que diffusait la radio. Ainsi le vieux pape ne se remettait pas… Son rêve d’aller à sa rencontre aux prochaines journées internationales de la jeunesse en Allemagne s’évanouissait petit à petit… Comme il aurait pourtant aimé y emmener Marie-Adelaïde ! Mais sans doute d’ici là le pape serait-il décédé et un autre pape aurait pris la place, mais sans avoir l’aura du dernier, il ne pourrait jamais dire, « je l’ai vu moi de mes propres yeux en 2005 et j’y étais avec Marie-Adelaïde ! »

 

Il passa rapidement sous la douche, son corps s’était musclé, il ne fréquentait certes pas les salles de musculation, ne supportant pas l’odeur de sueur qui s’en dégageait ni les regards appuyés de certains hommes trahissant par là leurs pulsions homosexuelles conscientes ou inconscientes. Non il s’entraînait à la maison, il avait tout ce qu’il fallait, il avait sa mini salle de musculation pour lui tout seul et il était le seul à y pénétrer, à l’exception bien sûr de la femme de ménage, il n’allait quand même pas faire le ménage, non ?

 

Il se lava le corps comme il en avait l’habitude au savon de Marseille, il avait horreur des odeurs, elles étaient pour lui toutes agressives, que ce soit les mauvaises, la sueur, l’urine ou les soit disant bonnes, pourquoi se parfumer ? Il n’en voyait décidemment pas la raison, il ne la voyait déjà pas chez les femmes, alors chez les hommes ! Non la seule odeur qu’il supportait c’est celle du « propre », celle émanant du savon tiède !

 

Puis il examina son visage, le récent traitement dermatologique d’un pourtant très renommé spécialiste des hôpitaux de Paris ne donnait pas plus de résultat que les autres. A 22 ans il restait boutonneux, acnéique, quand un de ces vilains boutons guérissait, un autre surgissait ailleurs, et cela lui minait la vie. Il se passa sans y croire la dernière lotion prescrite et entrepris de s’habiller.

 

Il lui fallait maintenant mettre son plan du week-end à exécution.

 

C’est tremblant d’appréhension qu’il saisit son téléphone portable. Hier soir il n’avait pu joindre Marie-Adelaïde. Répondrait-elle aujourd’hui ?

 

– Allo ! Marie-Adelaïde !

 

– Bonjour, Pierre-Octave !

 

– J’ai cherché à vous… à te joindre, hier soir… (il avait du mal avec ce tutoiement qu’elle lui avait pratiquement imposé)

 

– Oui, bon, ben je n’étais pas joignable ! Répondit la jeune femme sans autre précision

 

– Je suis seul à la maison tout le week end ! Je pensais qu’on pourrait peut être en profiter !

 

– Profiter de quoi ! Tu veux que je vienne chez toi ?

 

– Oui, je voulais vous… te faire découvrir quelque chose d’intéressant !

 

– Ça ne me dit trop rien, par contre si tu veux que nous sortions ensemble, je ne suis pas contre, il passe un festival de films japonais au quartier latin, j’aimerais bien voir un ou deux…

 

– Ce n’est pas contradictoire, on peut aller au restaurant, voir un film après et avant tout ça, on peut se voir chez moi !

 

– Mais pourquoi faire ?

 

– Fais moi confiance, c’est une surprise !

 

– Je vais réfléchir je te rappelle dans un quart d’heure !

 

De quoi avait-elle peur, il n’allait tout de même pas la violer ?

 

Il avait rencontré Marie-Adelaïde lors d’un court séjour dans une clinique dermatologique, toujours pour ces problèmes de boutons… Des problèmes elle en avait aussi, mais elle ce n’était pas des boutons, c’était des plaques rougeâtres. Ils étaient du même milieu, se reconnurent dans quelques goûts et idées communes, mais pas dans toutes, il lui avait parlé de sa passion pour le modélisme et cela avait semblé la passionner… et ils se revirent….

 

Il avait commencé à parler à ses parents de cette jeune femme, bientôt il leur présenterait, mais il faudrait aussi qu’il annonce à sa dulcinée qu’il souhaitait se fiancer avec elle… la peur d’un refus le rendait malade, pourtant il faudrait bien qu’il ose un jour le faire… la seule solution était de multiplier les sorties avec elle, les sorties, les invitations, les contacts, afin que la suite devienne comme un aboutissement logique et naturel.

 

La sonnerie du téléphone le sortit de sa rêverie :

 

– C’est moi, bon d’accord je vais accepter, à quelle heure veux-tu que je vienne !

 

Pierre-Octave sentit son cœur se remplir de bonheur

 

– En début d’après midi, 14 heures 30 par exemple ça irait ?

 

– Oui, d’accord, mais pas de blague, hein promis ?

 

– Tu sais bien que tu peux avoir confiance en moi !

 

– Non, je ne le sais pas bien, Pierre-Octave, nous ne nous connaissons à peine, je prends un risque en allant chez toi et en sachant que tes parents ne sont pas là !

 

– Mais tu as ma parole !

 

– Laisse tomber ce genre de propos, il y a des gens que l’on croit connaître depuis des années et qui parfois ont une attitude que l’on aurait jamais soupçonné… alors la parole d’une nouvelle connaissance…

 

Du coup Pierre-Octave sentit son cœur se refroidir… et c’est dépité qu’il s’entendit répondre :

 

– Ecoute, si tu ne veux pas venir, tu ne viens pas ! Je ne sais pas comment te prouver que tu ne risques rien !

 

– Tu ne pourras jamais prouver ça ! Si je viens c’est effectivement consciente des risques que je prends, et ces risques je les assume en toute connaissance de cause !

 

– Bon !

 

– Je serais donc là à 14 heures 30 ! A tout à l’heure Pierre-Octave.

 

Marie-Adélaïde raccrocha, cette invitation ne lui disait rien au départ, c’est quand il avait parlé de surprise qu’elle avait changé d’avis et si ce couillon n’avait pas compris le message qu’elle avait essayé de faire passer c’était à désespérer de lui ! Voilà longtemps qu’un garçon ne s’était pas intéressé à elle, il faut dire qu’avec ses problèmes de peau, les choses n’étaient pas évidentes, mais depuis ce séjour en clinique ses rougeurs avait sinon disparues, du moins tendance à se montrer plus discrètes… Un très léger maquillage là-dessus et si cela ne la transformait pas en top modèle elle passait au moins de la catégorie « à éviter » à celle « passable » Elle se dit qu’elle verrait bien comment tout ça évoluerait… en attendant à défaut d’autre mâle à se mettre sous la main se serait donc Pierre-Octave… Si seulement son traitement pouvait à lui aussi réussir… Elle se vêtit de bleu, il adorait cette couleur, préféra un chemisier plutôt qu’un autre haut à cause de la possibilité de le déboutonner, se maquilla très légèrement, c’est qu’elle ne pouvait pas se mettre n’importe quoi sur sa peau fragile, mais poussa la fantaisie jusqu’à se mettre un peu de fard bleu sur les paupières.

 

manga012Pierre-Octave était partagé ! Partagé entre la joie de voir celle dont il était devenu amoureux devant le pas de sa porte et surpris de la voir s’être maquillée le visage ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Farouchement opposé à la prostitution quelle qu’en soit sa forme, il ne pouvait admettre que quelque chose chez une femme lui rappelle les créatures qui s’y adonnaient.

 

– Quelque chose ne te plait pas ? Demanda la jeune femme !

 

– Non c’est la surprise, je suis content pour toi, on, dirait que ta peau va vachement mieux !

 

Il se trouva génial d’avoir trouvé un si beau mensonge en si peu de temps !

 

Un moment il se demanda s’il ne faisait pas fausse route, mais quand on est amoureux on pardonne beaucoup de choses, il faudra qu’il lui explique qu’il n’aime pas le maquillage. Après tout en discutant, on peut toujours faire évoluer les choses, cette fille n’est pas parfaite, mais lui non plus ne l’était pas !

 

– Veux tu boire quelque chose ?

 

– Qu’est ce que tu as de bon ?

 

– Un jus d’ananas peut-être ?

 

– Tu n’aurais rien de plus corsé !

 

– Du café ?

 

– Non, non laisse tomber, le jus d’ananas ce sera très bien ! Soupira-t-elle.

 

Ils s’assirent sur le canapé, devant la table basse ou avaient été posé les verres de jus de fruits, ils étaient l’un près de l’autre, parlant de tout et de rien, de la météo, du week-end, de l’actualité, et d’autres billevesées.

 

– Tu avais parlé d’une surprise ! Dit un moment la jeune fille ?

 

– Hum… oui, j’ai une surprise !

 

– Alors c’est quoi ?

 

– Euh, j’ai pensé qu’on pourrait faire un petit truc tous les deux !

 

– Hummm, un petit truc, pourquoi pas ? et tu penses à quoi, précisément ?

 

– Ben, juste un petit truc, on ne va pas se lancer dans des machins trop compliqués la première fois, ce ne serait pas sérieux !

 

Marie-Adélaïde n’en revenait pas ! Elle avait mis les points sur les i, pensant que le garçon mordrait à l’hameçon, mais sa façon de présenter la chose tournait au grotesque, mais bon, ce n’était pas ça le plus important…

 

– Et alors ce petit truc c’est quoi ?

 

– Ben j’ai trouvé un schéma sur un bouquin chez un spécialiste !

 

– Hein ?

 

– Oui, c’est drôlement bien expliqué, je trouve que sur les vieux bouquins ils expliquaient mieux que maintenant, c’est plus clair, et puis au moins ce n’est pas traduit du chinois !

 

– Ah, bon ?

 

– Tu veux qu’on essaie ?

 

– C’est-à-dire je ne vois pas bien pourquoi on aurait besoin d’un schéma…

 

– Ah si ! C’est indispensable sinon on mélange tout !

 

C’était au tour de Marie-Adélaïde d’être dubitative, entre la chance inouïe de rencontrer enfin quelqu’un qui la considérait comme une vraie femme et cette façon neu-neu d’entamer les choses sérieuses, son esprit balançait sévère…

 

– Tu sais comment ça s’appelle, ce truc ?

 

– Non, mais tu vas me le dire !

 

– La brouette de Zanzibar !

 

– La brou… mais c’est quoi ?

 

– Attends, je vais tout te montrer !

 

– Euh, tu ne préfères pas que je prenne moi-même les choses en main, parce que là on est en train de s’embarquer je ne sais pas où ? Rétorqua la jeune femme !

 

– Ah, ben, c’est comme tu veux, si tu préfères, je te laisse faire, et je te regarde, j’interviendrais juste si tu te trompes… parce que ce n’est pas évident la première fois !

 

– Mais qu’est ce que tu racontes ?

 

– Bon allez je vais te la montrer !

 

– Me la montrer… oui c’est une bonne idée, ça montre la moi, et après on improvisera ? Mais je ne voyais pas vraiment les choses comme ça…

 

Alors sans l’entendre, Piere-Octave retira le napperon situé sur un coin de la table basse dévoilant des petites pièces de bois ainsi qu’un vieux bouquin ouvert à une page montrant un schéma de montage !

 

– J’ai fais toutes les petite pièces moi-même, il ne reste plus qu’à les assembler, si tu veux je te regarde faire… mais tu vas où, Marie-Adélaïde, pourquoi tu t’en vas ?

 

Ursulin (Pâques 2005)

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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:18

La couturière à domicile
(Coutumes, mœurs et métiers d’antan) réédité par Ursulin Neveway

 

  cochon

Elle sonnait à la porte des pratiques dont elle avait la clientèle, en général des familles aisées.

On lui ouvrait, elle entrait et, tout de go, on la foutait à poil. Elle-même retirait de bonne grâce sa petite culotte pendant que les dames présentes montraient qui leurs seins, qui leurs dos.

La partouze achevée, la couturière s’absorbait dans ses travaux d’aiguille. On lui donnait cent sous. C’était la belle époque.

Couturiere

Cette image et le texte qui l’accompagne ont été créés pour le magazine Hara-Kiri (merci à eux) et nous ont été envoyés par Ursulin.

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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:03

La légende de Pauline, délire en roman-photos par Ursulin Neveway

 

pauline

 

SCÈNE 1

 

ndw : Ursulin nous a adressé ce petit « essai » de roman photos, comme il le dit lui-même ! Loufoque, distrayant et gentil, je n’ai pas hésité un moment à le publier ! J’espère qu’il vous amusera comme il nous a amusés  !

 

Oyez, Oyez, braves gens !!!

 

Laissez-moi vous conter la légende de Pauline !

 

Et vous saurez ce qu’il en coûte de ne pas respecter ce qui est indiqué sur les panneaux d’interdiction !

 

Vous connaissez tous l’ancienne école désaffectée, bien sûr !

 

Il y a juste devant un champ de maïs. Oh, ce n’est pas un grand champ, c’est un petit champ mais il produit bon an mal an son pesant de maïs, et suffit à nourrir son propriétaire !

 

Mais nul ne sait qui est ce propriétaire mystérieux !

Ce que l’on sait c’est que d’étranges lumières dansent parfois à l’intérieur de la batisse délabrée !

 

Et l’on sait aussi, qu’une main anonyme a planté à l’entrée du champ cet étrange panneau, indiquant de façon claire et précise que ce lieu ne saurait tolérer l’exercice de la turlute !

mais

 

SCÈNE 2

 

Un Panneau d’interdiction !

 

– Qui a bien pu le placer-là ? Interroge Pauline.

 

Elle n’est pas venue seule, Pauline. Elle est accompagnée d’Armand, son amant et d’Albert qui aime tant la prendre par derrière.

 

Mais ces deux nigauds n’en savent pas plus qu’elle et ne savent que répondre !

 

– Y a quelqu’un ? Crie Pauline.

 

Mais seul le souffle du vent répond !

 

– Déshabillons nous, alors propose la blonde !

 

Ne voulant pas paraître pour des pleutres aux yeux de la belle, nos deux mâles se débarrassent de leurs vêtements !

 

Les voilà tous les trois dans les champs. Et sous le soleil du beau temps, Pauline pompe la grosse bite de son amant Armand, tandis qu’Albert… mais vous avez deviné… Pauline est une belle coquine et elle aime sucer quand on la pine..

 

Pauline mais

SCÈNE 3

 

Et tandis que notre trio « triole » avec une ardeur de hardeur, à l’intérieur de la batisse, nous découvrons deux étranges créatures, à moitié sorcières, à moitié fées !

 

Celle qui fait pipi se nomme Ondine et celle qui ne fait pas se nomme Peggy ! Mais qui est alors ce porcelet bien gras ?

 

Tout simplement le propriétaire, gardé en l’état par un sort magique, au cas où il pourrait servir, mais ne pouvant plus s’exprimer comme un humain. Et pour l’instant il sert de siège à Peggy. C’est très confortable un petit cochon comme siège !

 

– Quand tu auras fini de pisser, lui dit Peggy, tu jetteras un coup d’œil par la fenêtre ! Qui sont ces trois hurluberlus ?

– Ils ne font point de mal, ils niquent !

– Certes, mais si nous avons posé un panneau, c’est pour avoir la paix !

– Nous pourrions les transformer en grenouilles et en crapauds ! Propose Ondine.

– Allons, allons, il ne faut point punir l’amour ! Nous allons juste les faire déguerpir !

– Sans doute as-tu alors une idée ?!

– Certes ! Je vais faire neiger, et le froid les fera partir ! Décida Peggy.

FEE1

 

SCÈNE 4

 

Mais nos fées n’avaient pas prévu que notre trio mettrait tant d’ardeur à la tâche, que nos trois baiseurs dégageraient une telle chaleur qu’ils ne se rendirent même pas compte du déluge blanc qui leur tombait sur les flancs.

 

Pauline snow

– Malédiction ! Dit alors Peggy, cela ne marche point !

– Perdrais-tu la main, tendre Peggy ?

– Ta gueule ! Je vais refaire une incantation et rajouter de la neige, tout cela n’est qu’une question de réglage !

– N’est-ce point dangereux ?

– Je sais ce que je fais, mademoiselle !

Et Peggy leva alors sa baguette…

 

SCÈNE 5

 

Peggy venait donc de faire une grosse bêtise !

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Une très grosse bêtise !

SCÈNE 6

 

FEE2Les deux fées étaient à présent complètement nues, et Ondine était passée derrière sa collègue, une main sur la chatte, une autre sur le sein, en même temps qu’elle sollicitait sa langue. Elle la caressa ainsi quelques instants puis s’arrêta un moment :

 

– Peggy, débrouille-toi mais tu ne peux pas les laisser comme ça !

– Hélas je ne sais pas revenir en arrière !

– Quoi ! Une fée diplômée comme toi, ne sait pas faire ça ?

– Ben non !

– Il y a bien un moyen pour rendre vivants des êtres inanimés, non ?

– Ce n’est pas si facile !

– Je vais essayer, alors ! Proposa Ondine !

 

Alors Ondine leva sa baguette…

 

SCÈNE 7

 

Cette fois c’est Ondine qui venait de faire une bêtise !

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Une très grosse bêtise !

SCÈNE 8

 

– On est aussi conne l’une que l’autre !

– Mais non, c’est en faisant des erreurs qu’on se perfectionne ! rectifia Peggy. Et arrête de parler quand tu me lèches, ça me déconcentre…

– Que faire ? On ne peut les laisser ainsi, surtout quand on connaît l’espérance de vie d’une carotte !

– On va leur offrir à chacun l’éternité, en attendant de trouver !

– En voilà une riche idée !

– Bon, maintenant tais-toi et suce, on s’occupera de ces messieurs dames tout à l’heure !

– En espérant qu’un amateur de pot au feu ne vienne pas les cueillir avant, ou qu’un lapin qui passe par là ne les grignote !

– Ce que tu es chiante !

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SCÈNE 9

 

Alors Peggy reprit sa baguette…

 

Et c’est depuis ce jour que l’âme d’Albert est enfermée dans ce monument naturel

 

Rocabite

Et c’est aussi depuis ce jour que l’âme de Pauline, prisonnière de cette montagne pisse de l’eau de source pour l’éternité.

Eva source

 

SCÈNE 10

 

FFE4Les deux fées avaient repris leurs ébats, frottant leurs clitoris l’un contre l’autrevdans un tribadisme effréné. Ondine couchée, renversée en arrière et Peggy semi-accroupie ! Ce fut Ondine qui jouit la première, renversant complètement son visage sous le choc du plaisir ! Après quelques instants de récupération, elle demanda soudain :

– Mais Armand! Qu’as tu fait d’Armand ?

– Je n’avais plus de ressources pour l’immortaliser sur terre !

– Mon dieu ! Il est perdu !

– Pas du tout, je l’ai envoyé dans l’espace, et si tu continue à jacter je vais t’envoyer le rejoindre ! Fais moi donc jouir, petite mignonne !

– Mais avec grand plaisir, ma petite fée adorée !

 

 

 

SCÈNE 11

 

C’est ainsi que depuis quelque temps, quelque part entre Mars et Jupiter, il y a désormais un nouvel astéroïde. Il n’ a pas encore de nom, mais lui seul sait qu’il s’appelle Armand ! Il attend le jour où son orbite sera perturbée, où il pourra foncer sur la Terre et s’élancer vers la source de Pauline afin qu’ils puissent connaître ensemble un dernier et sublime orgasme

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Jeudi 8 juin 2006 4 08 /06 /Juin /2006 19:08

La légende du cuisinier du roi Thibault

par Ursulin Neveway

 

cochon

 

Oyez, oyez brave gens, la légende du cuisinier du roi Thibault...

 

Il était une fois, il y a très longtemps dans un petit royaume, régnait un jeune et beau roi répondant au nom de Thibault II, celui-ci avait succédé à son père Thibaut le premier mort d'une stupide overdose de tilleul.

 

Thibault II était homosexuel, ce sont des choses qui arrivent et que la noblesse tolère pourvu que cela ne s'ébruite pas. On conseilla donc au jeune roi de se marier afin de donner le change et on lui choisit la plus belle fille du royaume, la belle Héloïse.

 

Héloïse avait un visage d'ange, des yeux de sorcière, une poitrine de rêve, un cul de reine et une chatte de velours. Après la noce, le roi la délaissa et un valet fut mis secrètement à la disposition de la reine pour calmer ses ardeurs. Pour le reste de la cour et pour la population, le couple était censé s'entendre à merveille et histoire de respecter les mâles traditions, il fut bien précisé que toute main baladeuse sur le corps de la belle Héloïse serait puni au mieux d'une émasculation et au pire du gibet...

 

C'est bien ce qui embêtait Gaétan, le maître des cuisines de la cour. Celui-ci avait un fantasme : fourrer son nez dans la voluptueuse poitrine de la jolie reine. Mais il savait ses chances nulles, il n'était pas assez viril pour cela, quant à employer la surprise, voilà qui aurait été fort suicidaire.

 

Mais Gaétan entendit parler d'un sorcier qui parfois fréquentait la cour, rendant quelques services particuliers à la famille royale. Alors un jour il trouva un prétexte pour lui offrir à boire dans une taverne de la ville, et sur le ton de la plaisanterie, lui confia son fantasme :

 

- Je donnerais fort cher pour embrasser les seins de la reine.

- Je peux t'arranger ça l'ami, répondit le sorcier, tu donnerais combien ?

- Euh, 1000 pièces d'or ! répondit Gaétan, alors qu'il ne les possédait guère

- Tapes là, affaire conclu et cochon qui s'en dédit

 

Le jour suivant, le sorcier fabriqua une lotion urticante et en versa un peu dans la chemise de la de la reine pendant qu'elle prenait un bain. (Dans la chemise, pas dans le soutien-gorge, ça n'existait pas le soutien-gorge à cette époque !)

 

La reine après s'être fait sécher par deux laquais aveugles, s'habilla... Peu de temps après, la démangeaison commença.

 

- Mais qu'on donc mes nichons à me gratouiller ainsi ? s'écria-t-elle fort agacée.

 

Et comme le gratouillement augmentait d'heure en heure, c'est fort énervé qu'elle se confia au roi

 

- Messire, j'ai les nibards en feu !

- Voilà qui est nouveau, d'habitude se serait plutôt votre minette !

- Je ne rigole pas, regardez vous-même l'état de mes mamelles ! dit-elle en se dépoitraillant.

- Mais je ne vois rien de spécial, ma chère, et si cela est un stratagème pour me faire bander, et bien c'est raté, vous savez bien que je ne bande que pour les beaux culs masculins !

- Sire, mandez moi sur l'heure votre sorcier préféré, il aura sûrement un remède.

- Que nenni ! Débrouillez-vous !

- Souhaitez-vous que je révèle à tout le monde vos penchants ?

- Bon, bon, il suffit de le demander gentiment ! concéda le roi

 

Le sorcier, appelé en urgence, et qui était loin d'être un saint en profita pour bien peloter les seins de la belle avant de rendre son verdict :

 

- Je ne comprends pas comment la reine a attrapé ça, sans doute un très puissant génie l'a-t-il envoûté à distance ?

- Je ne veux pas savoir comment elle l'a attrapé, je veux savoir comment elle peut guérir.

- Il faut de la salive de Jupiter ! Avec une application de quatre heures !

- C'est quoi ça ?

- Seul environ un homme sur mille possède cette particularité dans la salive. Réunissez tous les hommes qui travaillent à la cour, je vais faire des tests, avec un peu de chance nous trouverons l'oiseau rare ici même !

 

Queen48.jpg

 

Bien sûr le faux test était destiné à sélectionner Gaétan : Celui-ci se mit l'antidote que lui avait donné le sorcier dans la bouche et pendant les quatre heures suivantes il lécha et suça passionnément les seins magnifiques de la reine Héloïse, se régalant de ses tétons et s'enivrant de la douceur de la chair des royales mamelles

 

Au bout de tout ce temps, il alla se soulager dans un coin tranquille... il fallait maintenant trouver un moyen de faire patienter le sorcier qui attendait ses 1000 pièces d'or...

 

Mais voilà, un sorcier ça ne sait pas attendre et son paiement il le voulait de suite...

 

- Lundi tu seras payé ! Tergiversa Gaétan

 

Mais le lundi, il n'avait toujours pas l'or. Il tenta de renégocier un délai...

 

- Tu as trompé ma confiance, ne t'étonnes pas si tu es victime d'un mauvais sort dont tu ne pourras te débarrasser qu'en me payant le double de ce que tu me dois...

- C'est ça, c'est ça... répondit Gaétan, peu rassuré en fait.

 

Le sorcier mit alors en œuvre sa vengeance, le lendemain il versa un peu de crème urticante sur le devant du caleçon du roi Thibault II.

 

- Saperlipopette, mes couilles me gratouillent, ma bite me pique... Aurais-je à mon tour attrapé la même malédiction que mon épouse ?

 

Mais le roi n'était point sot, il se souvint de l'adage qui dit qu'aux mêmes mots, il faut appliquer les mêmes remèdes... et il convoqua Gaétan, lui ordonna de venir lui sucer le dard et les roubignoles pendant quatre heures.

 

En chemin le sorcier le guettait derrière un pilier :

 

- Tiens voilà de l'antidote, il faut qu'il guérisse, sinon il va te faire pendre, et je pourrais dire adieu à mes 2000 pièces d'or... mais si je ne les ai pas demain je recommence...

 

Le sorcier croyait bien avoir humilié le chef des cuisines, mais ce qu'il ignorait c'est que ce dernier était bisexuel et qu'il ne répugnait pas à sucer de temps à autre une jolie pine.

 

Aussi quand il découvrit le superbe engin dont était pourvu le roi, c'est avec délectation qu'il le lécha, le suça, tant et si bien que le roi éjacula avec fracas et le remercia avec émoi.

 

- Tu suces divinement, et je crois que tu m'as guéri, j'ai bien envie de te garder près de moi, comme amant officieux... J'espère bien sûr que tu ne détestes pas un bon dard dans ton cul de temps à autre...

- Sire ce sera un honneur, je ferais tout ce que vous me demanderez, j'ai juste une affaire à régler en ville qui me tracasse un petit peu et ensuite ma bouche et le trou de mon cul seront entièrement à votre disposition.

- Et quelle est donc cette affaire ?

- Disons que j'ai besoin de 2000 pièces d'or...

- Voilà qui n'est pas un problème, je me reculotte et je vais demander à mon chambellan qu'il te donne cette somme... après va vite régler cette dette et reviens vite, mon braquemart rêve déjà de tes fesses...

 

Moralité : Heu....

 

 

Ursulin Neveway... 6/2006

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Mardi 8 juin 2004 2 08 /06 /Juin /2004 10:21

Autrefois en Avesnois

par Ursulin

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Autrefois en Avesnois,

Je cueillais des noix

Le jour du Vendredi Saint.

J'ai toujours aimé faire le malin,

Mais que voulez-vous ? Je préfère cueillir des noix

Que de faire le pitre au chemin de croix !

 

Et je tombe sur un superbe échantillon,

Elle est là dans le chemin formant un joli petit rond

Et je m'en vais le ramasser,

Délicatement sans la casser

 

Et une voix sortit soudain de dedans ses cerneaux :

"- Je suis la noix magique, petit saligaud,

Ce vendredi tu m’as ramassé,

Ce jour-là, cette chose est un péché"

 

De frayeur, je lâchais la noix qui ne se brisa point

"- Tu m'as cogné, que faisais-tu quand le curé t'as oint ?

Tu mérites un châtiment

Pour ce double tourment.

 

Tu seras châtié pour ces outrages

Et devras te rendre à l'ermitage,

Me porter jusque chez sœur Rosalie

Et t'installer avec moi dans son lit..."

 

A un génie, jamais il ne faut désobéir

L’ermitage n’était point loin, à vrai dire.

Je m’empressais d’aller tirer la chenillette

Chez cette énigmatique cornette :

 

"- Que me veux- tu jeune impertinent ?

Aucun homme n’est admis dans cette annexe du couvent "

"- C’est que je ne suis point seul, j’ai avec moi une noix,

Cette noix m’a parlé, m’a dit de me rendre près de toi."

 

"- Alors rentre ! Que pouvons-nous contre la magie ?

Mais quel rôle dans ce sortilège me fera jouer ton génie ?"

"- Il faut te mettre nue sur ta couche, ouvrir ta chatte

Pour conjurer le sort, afin que je te besogne sans hâte."

 

"- Mais ceci m’est en principe interdit par Monseigneur l’évêque,

Et à moins que tu n’ais quelques ducats ou même un chèque,

Je ne te crois point, et ne ferais rien de tout cela !"

J’implorais à ce moment la noix afin qu’elle vienne me tirer de ce mauvais pas

 

Mais il ne se passa rien, alors quand sœur Rosalie voulut me mettre dehors

Je consentis à sortir quelques pièces en or

Alors la nonne défit sa chasuble noire

Ses gros seins laiteux ballottaient devant moi, n’osant y croire.

 

Elle s’est retournée, a ôté sa grande culotte

Me dévoilant son gros cul de bonne sœur et sa motte

N’y tenant plus

Je lui ai embrassé le cul

 

En ai écarté les globes, et passé ma langue peu sage

Dans le sillon, me délectant de son odeur sauvage

Puis la religieuse s’est couchée, les jambes écartées,

La touffe abondante, je l’ai reniflé, je l’ai tété.

 

Puis bandant comme un mulet

J’ai pénétré Sœur Rosalie d’un trait

C’est alors que j’ai entendu un bruit de noix qui éclate,

Senti des mains qui m’attrapent les reins et les flatte

 

J’ai peur, me retourne et je l’aperçois :

Une créature mi-homme mi-femme est derrière moi

Son visage est celui d’un ange en liesse

Ses seins sont ceux d’une antique déesse

 

Et sa bite est un dard merveilleux.

"- Continue ton ouvrage" me dit ce génie avec sérieux

"- Tandis que tu besognes la nonette

Dans ton petit cul je vais introduire ma quéquette !"

 

Me faire enculer parce qu’au lieu d’aller à la procession

J’ai préféré de moins nobles missions,

Voilà une punition bien singulière,

Mais qui, je suis sûr, ne déplaira point à mon derrière... !

 

Mais putain ! J'en faisais des rêves à la noix

Quand j'étais en vacances en Avesnois !

Mais de ces délires humides dans mon lit

J’ai toujours gardé une fascination pour ces femmes à zizi...

 

sasha1104.jpg

 

Ursulin

 

J’étais un jour tombé sur une page web sur laquelle il n’y avait que ce titre qui m’avait bien plu, du coup j’en ai fait une version soft, puis une hard... L'Avesnois est la région d'Avesnes sur Helpe au sud du département du Nord, et non loin de Maubeuge

 

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme meilleure poésie pour l'année 2004

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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