Ursulin

Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:13

Victime du libéralisme sauvage

(un récit où l'on peut choisir sa fin !)

par Uursulin

 

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" Victime du libéralisme sauvage ", en voilà un titre qui n'est pas accrocheur pour deux ronds ! Qu'est-ce que vous voulez, je l'aurais bien titré : "Il m'encule avec plaisir, pour ne prendre aucun risque !" Mais c'était déjà pris et de toute façon ce n'est pas le sujet !

 

Bon, soyons sérieux : Cette histoire présente une singularité. Elle se compose d'un début (normal !) Puis de trois fins possibles que vous pourrez choisir comme il vous semblera. Selon vos fantasmes, selon votre humeur…

 

Chapitre 1 - L'entreprise

 

Jean-Claude Bonvoisin a 45 ans Il est cadre dans son entreprise. Pas encore cadre supérieur, mais il sait cette promotion imminente. Il croit fermement aux valeurs de l'entreprise et du travail. S'il y est arrivé à force de pugnacité et de ténacité, les autres n'avaient qu'à faire pareil. Aussi dans son univers il n'y a pas de démunis, il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des perdants.

 

S'il prend le train de banlieue pour se rendre au travail, c'est pour éviter le stress de la circulation mais aussi parce qu'on peut faire des tas de choses dans le train, et si le trajet du retour est consacré à la rédaction d'ultimes notes ou à la lecture de textes rapportés tardivement, le matin est dédié à la lecture de "La Tribune". Rien de ce qui est du domaine économique ne lui est étranger, il connaît le nom de tous les dirigeants d'entreprise et peut soutenir de longues conversations sur le sujet. La lecture appuyée de cette presse, incompréhensible au profane lui confère un air supérieur dont il jouit intérieurement.

 

Jean-Claude fait du sport, même s'il n'aime pas trop cela, considérant que c'est une perte de temps, il continue néanmoins pour deux raisons : il est conscient que cela le maintient en forme, mais surtout cela participe à son image de marque.

 

Jean-Claude à un physique de play-boy ! Les femmes le remarquent et il le sait. Mais il ne drague pas. Non pas par principe, ni par désintérêt du sexe (au contraire il serait même un peu obsédé), mais par crainte de l'échec !

Par timidité, il avait attendu d'avoir plus de 20 ans pour coucher avec une femme et au moment de passer à l'acte, la psychose de l'échec l'avait bloqué. Il avait vécu cet épisode comme une humiliante catastrophe. Il s'était marié malgré tout, les candidates ne manquaient pas, et l'une d'entre-elles fut assez amoureuse de lui pour gérer ses problèmes de pannes. Il suffisait de choisir le bon moment et éventuellement de donner un "petit coup de main". Il s'était cru guéri, mais sa première tentative d'adultère avec une collègue de bureau fut lamentable. Il dut piteusement invoquer la prise de médicaments, histoire de dire quelque chose. Il avait poussé l'ignominie jusqu'à obtenir le licenciement de la fille en question, ne supportant plus son regard dans les couloirs. Il le regretta amèrement, il n'était pas si mauvais bougre que cela et demanda ensuite sa réintégration, mais dans un autre immeuble. 

 

Depuis, il ne draguait plus, son niveau de rémunération lui permettant de s'assurer les services de prostituées de haut vol, et il se disait s'en satisfaire. Son épouse finît par l'apprendre, elle aurait pu se montrer compréhensive, mais la routine et la monotonie s'étant installé dans leur couple, il y avait là matière à divorce avec versement de substantielle pension alimentaire. Elle n'hésita pas.

 

Ce divorce avait été pour lui un choc émotionnel intense. Il aimait sincèrement sa femme et n'arrivait pas à admettre cette rupture. De plus cela le plaçait dans une situation financière difficile. Sans promotion rapide, il n'aurait d'autres choix que de restreindre son train de vie. Mais il était confiant ! Cette promotion plus que méritée ne saurait tarder.

 

A force de pugnacité, sa place dans l'entreprise est devenue prépondérante, il sait développer des stratégies adaptées afin de permettre à celle-ci de progresser, il sait gérer des contacts efficaces et se servir de réseaux d'influence. Il est écouté et demandé. Sa haute hiérarchie lui a demandé conseil ces derniers temps quand les dirigeants de MP2DLC-Consulting ont souhaité un rapprochement, voire une fusion. Il ne pouvait que dire "oui", la taille de l'entreprise s'agrandirait, les synergies réalisées augmenteraient les bénéfices, et pour ce qui est de son rôle il saurait en faire son affaire.

 

D'ailleurs, ce matin il avait rendez-vous avec Moineau. Moineau était le second personnage de l'entreprise, l'un des rares avec lequel il n'était pas trop familier. En pénétrant dans son bureau il découvrit un individu qu'il ne connaissait pas, on fit les présentations :

 

- Martin Forester de MP2DLC-Consulting 

- Ah ! enchanté Jean-Claude B…

 

Jean-Claude n'aima pas la poignée de main molle et le regard fuyant de l'Américain, il s'assit sans qu'on ne lui en donne l'ordre, comme il avait l'habitude de le faire avec les dirigeants de l'entreprise.

 

- Monsieur Bonvoisin, commença Moineau, il est des circonstances dans la vie d'une entreprise où il nous faut parfois effectuer des tâches pas toujours très agréables.

 

- Je suis bien d'accord avec vous, répondit notre cadre, croyant deviner la suite, il est certain que si nous voulons réaliser les synergies après fusion cela passera inéluctablement par un plan social…

- Certes ! Mais auparavant il nous faut réorganiser les états-majors !

- Oui ! Bien sûr ! 

 

Ça va ! Il avait compris, l'entretien avait pour but de lui signifier sa place dans le nouveau staff né de la fusion. Sa promotion tant attendue allait enfin lui être notifiée.

 

- Et qu'est-ce que vous me proposez ?

 

- Rien, Monsieur Bonvoisin, nous sommes terriblement désolés !

- Pardon ?

- Vous n'avez pas été retenu !

- Pas retenu ?

 

Jean-Claude devint blanc comme neige, son cœur vacillait, il s'attendait à tout sauf à cela, il était incapable de prendre en compte une donnée aussi inattendue. 

 

- Vous ne faites pas partie des collaborateurs qui ont été retenus !

- Je vais faire quoi alors ?

 

Son cerveau fonctionnait à 100 à l'heure :

 

"Non ce n'est pas possible, ils vont me proposer un truc, une filiale à l'étranger, une mission, quelque chose !"

 

- Croyez bien que nous regrettons amèrement cette décision, mais le monde des affaires est sans pitié.

 

- Mais si je ne fais pas partie du staff, j'aurais quel poste ?

 

- Aucun, il s'agit d'une séparation Monsieur Bonvoisin, d'un licenciement !

- Quoi ?

- Nous sommes désolés ! Passez au secrétariat, ils vont vous donner tous les documents. Et nous vous souhaitons bonne chance, nous sommes persuadés que vous trouverez rapidement un poste à la hauteur de vos compétences. Vos indemnités vous seront virées dans la journée. Vous pouvez bien sûr nous quitter dès aujourd'hui !

 

Moineau se levait en lui tendant la main signifiant par-là que l'entretien était (déjà) terminé. Jean-Claude ne la prit pas.

 

- Je veux voir Monsieur Pignard (le grand patron)

- Il est en réunion à l'extérieur. Il a lui-même approuvé cette décision !

 

Moineau insista lourdement sur le mot "approuvé"

 

- Approuvé ? Parce que ce n'est pas lui qui l'a prise ?

- Disons qu'elle lui a été suggérée ?

- Et je peux savoir par qui ?

- Oui ! Si vous insistez de trop ! Mais nous préférerions ne pas aborder ce point ! Séparons-nous sans animosité Monsieur Bonvoisin !

 

Jean-Claude avait assez suivi de séminaires comportementaux pour savoir que l'autre avait envie de rajouter quelque chose afin de l'achever moralement ! La bonne tactique aurait été de partir, mais l'envie de savoir fut la plus forte :

 

- Je veux savoir !

 

- MP2DLC-Consulting a exigé une enquête de moralité sur l'ensemble du personnel dirigeant. Dois-je continuer Monsieur Bonvoisin … ?

- Evidemment vous en mourrez d'envie !

- Nous avons été convaincus de ne pas garder quelqu'un qui a des rapports assidus avec des prostituées

- Ce n'est pas interdit à ce que je sache ! Je fais encore ce que je veux de mon fric ! Une entreprise n'est pas là pour faire de la morale.

- Calmez-vous ! La morale n'a rien à voir là-dedans ! Simplement une personne aussi portée sur les choses du sexe ne peut être qu'une cible efficace pour toute tentative d'espionnage industriel et nous ne prendrons pas ce risque.

- Salaud !

 

Jean-Claude perdant alors tout contrôle envoya un direct du droit à la face de Moineau, lui éclatant le nez qui instantanément se mit à saigner. Quelqu'un déclencha une alarme provoquant l'arrivé de deux gorilles qu'il n'avait jamais vus. Ceux-ci le maîtrisèrent brutalement.

 

Moins de cinq minutes plus tard, il était dehors, sans avoir eu la possibilité de récupérer ses affaires personnelles. 

 

Jean-Claude ne comprend pas, il est sonné, choqué. Ces salauds l'ont frappé au ventre, là où ça fait mal sans laisser trop de marques. Il est là, hébété, assis sur le bord du caniveau, vomissant de la bile. Tout ce qu'il a fait pour l'entreprise pour se faire virer comme un malpropre avec des coups par-dessus le marché. Les salauds ! Les salauds ! Il chiale, comme un gosse !

 

"Il n'y a pas de pauvres, il n'y a pas de déshérités, avait-il l'habitude de dire, il n'y a que de perdants !"

 

Mais, pourquoi avait-il alors perdu ?

 

Ces histoires de putes n'étaient pour lui qu'un prétexte, il en était persuadé, mais alors quelle était la vraie raison ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Moineau devait jouer sa carte personnelle, dans le dos du grand patron, mais comment vérifier ! Il essaierait de le joindre chez lui ce soir !

 

Il a le sentiment d'avoir tout perdu, après sa femme, c'est son emploi, mais c'est aussi une catastrophe financière.

 

Rentrer chez lui l'insupporte, son magnifique pavillon en banlieue Ouest, ce n'est pas seulement sa maison, celle de Jean-Claude Bonvoisin, à titre privé, mais aussi celle de ce grand cadre dont la vie privée se confondait avec celle de l'entreprise. Son ordinateur personnel, son téléphone personnel, ses tiroirs remplis de dossiers. Tout cela aussi participait à sa vie de décideur. Et tout cela d'un seul coup n'avait plus aucune signification ni valeur ! 

 

Des heures avaient passé, il avait marché dans les rues au hasard, pendant des heures, sans manger, sans boire, il était maintenant sorti de Paris et se trouvait dans une ville de Banlieue. Il trouva un hôtel pour la nuit, il n'avait rien pour se changer, il lui faudrait attendre le lendemain, l'ouverture des magasins... Il réussit à joindre le grand patron au téléphone. Ce dernier fut très sec et aucun dialogue ne fut possible.

 

Choisissez à présent votre fin - Vous avez le choix entre "à la campagne" "le club privé" ou "les tours de Notre Dame"

 

Fin possible n° 1 - a la campagne

 

 

Il erra ainsi sur les routes pendant deux jours sans rien manger, buvant de l'eau aux fontaines publiques et dormant n'importe où. Il se réveilla ce matin-là frissonnant sous un arbre, et fourbu de courbatures. Il se leva cherchant à rassembler ses affaires, il s'aperçut alors qu'on lui avait fait les poches, plus d'argent liquide plus de cartes de crédit, plus de chéquier, plus rien ! Même le petit sac plastique contenant ses sous-vêtements de rechanges tous neufs s'est envolé !

 

Prévenir ma banque ! 

 

Il s'approcha d'un village, découvrit que l'on était dimanche, que la gendarmerie était beaucoup plus loin. Alors il se remit à marcher, tout heureux de pouvoir cueillir quelques pommes qui se révélèrent vite immangeables

 

Jean-Claude est hirsute et crasseux. Seul son costume témoigne encore, si on y regarde de près de son ancien statut social. Le voici un matin de très bonne heure près d'une ferme où un paysan s'apprête à commencer sa journée.

 

- S'il vous plaît, je suis épuisé, donnez-moi à boire et à manger !

- Pas question, sauf si tu travailles !

- D'accord donnez-moi du travail !

- Il y a justement un tas de fumier à déplacer !

- D'accord je vais le faire !

 

Et voici notre brillant cadre, qui après quelques maigres explications entreprend de déplacer consciencieusement le tas de fumier, le paysan revient le voir au bout d'un quart d'heure.

 

- Mais vous êtes en train de vous en foutre partout, mettez-vous au moins des bottes

- Des bottes ?

- Des bottes ! Oui des bottes ! Pour mettre aux pieds !

- Ça ne fait rien !

- Non ! Faut être humain ! Montez dans la chambre bleue, c'est la première porte à droite, mais attention il y a ma femme et ma sœur à l'intérieur qui doivent encore y dormir... Prenez les bottes, qui sont près de l'armoire, enfilez-les et surtout ne vous attardez pas. On est assez nerveux dans la famille, et mon fusil de chasse n'est jamais très loin !

- Ne vous inquiétez pas !

 

Jean-Claude monte donc dans la chambre qu'éclaire à peine le soleil de l'aube, il trouve les bottes et c'est en enfilant la première qu'il distingue dans le lit deux femmes sans doute d'une trentaine d'années dormant près l'une de l'autre. Il se demande quelle est cette drôle de ferme où la femme et la sœur couchent dans le même lit, mais c'est vrai qu'il ne sait jamais penché sur les mœurs et les contradictions de la France profonde.

 

Il évite de faire du bruit, mais la botte n'est pas si facile à enfiler, l'une des femmes bouge alors, se retourne dans le lit et se découvre légèrement. Légèrement, mais assez pour dévoiler un sein. Jean-Claude est en arrêt devant ce spectacle magnifique, la fille est blonde, la peau très pâle, et son sein tout rond est terminé par un joli téton tout rose. Notre cadre se surprend à bander (il n'a jamais eu de problème d'érection, c'est l'éjaculation qui ne va pas très bien !). Il tire sur la botte pour l'ajuster à sa jambe faisant à nouveau crisser les lames du plancher. Cette fois c'est la deuxième fille qui se retourne, elle est brune, la peau mate, un instant il voit ses seins tandis qu'elle rejette son drap, pour ensuite se retourner et continuer à dormir les fesses à l'air. Par la même occasion, le drap a dégagé la blonde dont le pubis est maintenant complètement dévoilé.

 

- Foutu, pour foutu qu'est-ce que je risque, se dit Jean-Claude ! 

 

Il est au bout du rouleau ! L'idée de suicide l'a effleuré, mais il sait qu'il ne fera pas, pas encore ! Mais si on pouvait l'aider à en finir, pourquoi pas ? Et tant qu'à faire autant partir en beauté ! S'envoyer la fille pour ensuite tomber sous les balles du fusil de cet abruti de paysan est décidément une idée qui le tente. D'autant que le paysan se paiera après les pires ennuis, avec arrestation, article de presse et procès d'assises. Décidément c'est une très bonne idée !

 

Il a simplement peur que ça aille trop vite, que la fille crie à la première caresse. Et puis il a conscience de son état, il ne sent pas vraiment la rose.

 

Ce qu'il ignore c'est que la blonde à justement un handicap olfactif et qu'elle ne peut pratiquement détecter aucune odeur. Il y va, approche une main de son sein, il a vraiment l'impression de vivre ses derniers instants, de fumer la cigarette du condamné. Il caresse l'arrondi de sa poitrine, provoquant des gémissements de la femme qui ne se réveille pas. Encouragé par ce premier contact, il s'approche du téton et le frôle d'un doigt, à ce contact il se raidit ! Quel beau spectacle ! Le second subit le même sort. Il lui caresse à présent les cuisses, un peu n'importe comment puis en insistant sur l'intérieur, il remonte lentement jusqu'à l'entre jambes et atteint sa petite toison blonde, qu'il finit par toucher d'un doigt timide, pour s'enhardir aussitôt. Il prend conscience brusquement de la saleté de ses mains et abandonne un instant, par contre son visage sans être nickel a été rincé à une source matinale, et puis une langue n'est jamais sale, alors il lèche sa fente qui finit par s'ouvrir de plaisir. Complètement inconsciente, elle l'aide à ouvrir son sexe lui permettant d'atteindre son clitoris, qu'il suçote un moment.

 

Il s'arrête stupéfait de constater la puissance de son érection actuelle. Serait-il subitement guéri, un seul moyen pour le savoir, il baisse son pantalon et son slip et pénètre sans effort le sexe maintenant bien lubrifié de la blonde. Elle ne se défend pas, toujours dans son sommeil et pousse de petits râles de satisfaction, Certes ce n'est pas l'extase, mais elle est contente, c'est le principal, il espère que cet instant va encore durer, qu'elle ne va pas se réveiller, et voilà qu'il jouit à présent ! Il est guéri ! C'est trop absurde à quelques minutes de sa mort probable, le voici qui guérit ! 

 

Il constate à présent que la deuxième fille est belle est bien réveillée. Elle a dans un geste pudique un peu vain, remonté le drap afin de couvrir ses trésors. Elle semble en fait plus surprise qu'apeurée, elle ne réalise pas très bien, peut-être croit-elle qu'elle est encore en train de rêver ?

 

Le sort en est jeté, Jean-Claude s'approche d'elle : mais celle-ci proteste

 

- Ca ne va pas, non ? Et d'abord mon frère n'est pas d'accord, il va vous tuer si je l'appelle !

- Votre frère pas d'accord ? Ça m'étonnerait !

 

Et à ces mots, il ouvre la fenêtre, et s'adressant au paysan, une botte à la main :

 

- Il faut que j'enfile les deux ?

 

- Bien sûr ! Connard !

 

Fin possible n° 2 - le club prive

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Le seul qui lui semblait maintenant possible de faire. Il s'assit sur un banc public et ouvrit son portefeuille. Il y chercha une feuille de papier. Elle était toujours là. Elle datait de la grave crise qui avait suivi son premier adultère. Trois noms indiqués en caractères grecs, précaution au cas où sa femme aurait fouillé dans ses papiers. Il les retranscrit en alphabet ordinaire. Il s'agissait du nom de trois médicaments suivi chacun d'un chiffre, le chiffre correspondait aux nombres de gélules nécessaires. Deux de ces produits étaient disponibles sans ordonnance, pour le troisième il fallait insister un petit peu. Il se les procura dans la première pharmacie venue, il acheta également un somnifère, puis se dirigea vers un café ou il s'attabla. Il sélectionna les doses nécessaires, décortiqua les gélules et mélangea le poison ainsi obtenu. Il s'agissait d'un poison lent, et grâce au somnifère il agirait donc pendant sa somnolence. Il réunit tout cela dans une feuille de papier. Il hésita un instant à verser tout cela dans le verre qui était devant lui.

 

Non ! Il attendrait encore un peu !

 

Il fit une boule avec le papier contenant la poudre empoisonnée et la glissa dans sa poche, puis il sortit, et se remit à déambuler. Il se donna une heure, une heure pour trouver un plan de recours, sinon, il en finirait. Au bout d'une heure, il n'avait rien trouvé, mais le courage lui manquait à présent, il décida donc de la renouveler. Au bout de la deuxième heure, il renonça à se donner une échéance, estimant que le moment viendrait tout seul, il traîna dans les bistrots mais n'avait pas envie de boire, il traîna dans les sex-shop mais sa libido était descendue à la cave. Il décida d'aller au musée du Louvre et y passa la majeure partie de l'après-midi. Voir toutes ces belles choses avant de mourir lui paraissait une bonne idée. En sortant, il chercha un cinéma, mais rien ne lui disait, finalement il trouva une salle de jeu et s'escrima tout seul pendant deux heures contre un malheureux flipper qui s'acharnait à ne pas vouloir lui donner de parties gratuites. Sauf la dernière, il sentait qu'il allait la gagner et au dernier moment :

 

Tilt !

 

De rage et avec une force qu'il n'aurait jamais soupçonnée, il tapa du poing sur la vitre de l'engin qui se fracassa, lui blessant la main. Tout alla ensuite très vite ! L'alarme, le patron qui arrive, des clients qui s'en mêlent, bagarre générale, arrivée des flics, coups un peu partout, embarquement au commissariat, déposition, conduite aux urgences, puis retour au commissariat d'où il ne ressortit que vers vingt-trois heures en se découvrant une fringale nocturne. Il voulut rechercher un restaurant assez haut de gamme, il eut alors le réflexe de tâter sa poche intérieure, là où était son portefeuille. Celui-ci avait tout simplement disparu avec cartes d'identité et de crédits. Son chéquier avait connu le même sort ! Où lui avait-on fait les poches ? La boule contenant le mélange empoisonné avait également disparu, mais les boites de médicaments étaient encore sans se poches, il pourrait donc le reconstituer... Il s'enfuit du restaurant tel un voleur, mais comme il n'avait pas consommé, on ne fit rien pour le rattraper. Il avait toujours eu l'habitude de laisser un billet ou deux dans son porte-monnaie, effectivement il lui restait deux cent francs.

 

Et deux cents francs pour finir sa vie, c'était largement suffisant car cette fois la coupe était pleine, il chercha un bistrot pour en finir. Il se retrouva au centre de Paris, près du Forum des Halles. Il allait entrer dans ce café quand juste à côté ces mots l'intriguèrent : "club privé" 

 

Pourquoi pas ! 

 

Il entra !

 

Le lieu était à peine éclairé, il ne comprit pas tout de suite où il était, Il n'y avait que des hommes, tous habillés de cuir, enfin quand nous disons habillés ! Certains avaient carrément les fesses, voire le sexe à l'air, d'autres étaient bardés de chaînes, d'autres encore exhibaient de véritables collections de piercing. Il avait conscience que sa présence faisait tache là-dedans. Mais qu'importe ! Il s'attabla.

 

Un type vint immédiatement s'asseoir à ses côtés, il avait le sexe à l'air et se le masturbait.

 

- Tu veux me sucer ?

 

Jean-Claude réalisa enfin qu'il était dans un club gay à tendance cuir. Dans trois heures, il serait mort, autant ne pas mourir idiot, et il se surprit à se pencher vers la pine de l'inconnu qu'il fourra dans sa bouche, il entreprit de lui faire une fellation en règle et s'étonna de savoir d'instinct si bien s'y prendre, mais fut également surpris d'y trouver du plaisir, à ce point que sa quéquette, enfouie jusque-là au fond de sa braguette commençait à retrouver une belle vigueur. Le type finit par éjaculer dans sa bouche, Jean-Claude le regretta, il se serait bien fait enculer tant qu'il y était, comme ça pour essayer. Mais il réalisa que la soirée ne faisait que commencer. C'était bien parti, et peut-être avait-il découvert quelque chose, peut-être était-ce là le petit déclic qui lui redonnerait goût à la vie ? Sauf que décidément ce jour devait être un jour de poisse !

 

Alors qu'on venait de lui apporter sa consommation, un hurluberlu bodybuildé s'approcha de lui, apparemment il n'était plus très net :

 

- Eh ! Ducon ! Tu te serais pas un peu trompé d'adresse ?

 

Jean-Claude interloqué ne sut que répondre

 

- C'est pas un endroit pour les connards comme toi, ici ! Tu bois ton coup et tu dégages ! T'as compris !

 

Ne pas répondre, surtout ne pas répondre, ne pas tomber dans la provocation. Mais il lui faudrait partir, même ici on le rejetait, le destin lui donnait donc rendez-vous. Oui il partirait, mais ce n'est pas ce club qu'il quitterait ce serait la vie.

 

- Si dans 5 minutes t'a pas dégagé, je te sors par la peau du cul ! Connard !

 

Jean Claude ne bougea pas et reconstitua le mélange empoisonné qu'il versa dans son verre de bière.

 

- T'es encore là ! Toi ! Eructa l'olibrius au bout des cinq minutes fatidiques. Tu comprends pas quand on te dit quelque chose ? Et puis t'as même pas bu ta bibine, tant pis pour toi, j'ai soif. !

 

Le type attrapa le verre de Jean-Claude et avala le tout cul sec !

 

- C'est vraiment malin ce que vous venez de faire !

- Ah ! Tu sais parler ? Je me demandais ?

- Vous ne comprenez pas, laissez-moi vous raconter : Ces derniers temps, ma femme m'a quitté. Ce matin en arrivant au boulot je me fais virer, et je me fais rouer de coups par le service de sécurité. Je me rends compte que les gens en qui je croyais avoir confiance ne sont que des fieffés salopards. Je suis ruiné. Je fais du flipper et je perds tout le temps, de colère je casse la vitre, je me blesse la main, je me fais casser la gueule, et je me retrouve chez les flics. Je me fais piquer mon portefeuille et mon chéquier, puis, je me retrouve ici où on ne me laisse même pas tranquille, alors je prends du poison que j'ai préparé, je le mets dans mon verre... et vous venez de le boire !

 

Fin possible n° 3 - les tours de Notre-Dame

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Il lui fallait déjà rejoindre le centre de Paris. En cheminant, il regardait distraitement les vitrines, Noël approchait et les devantures s'agrémentaient de guirlandes, de boules lumineuses et d'idées de cadeaux par milliers. 

 

Il détestait cette fête, Noël, c'est la fête des gosses. Il disait détester les gosses, sans doute parce qu'il n'avait pu en avoir.

 

Il partirait en beauté, comme il l'avait toujours rêvé. En se jetant dans le vide, non pas de la Tour Eiffel, mais des tours de Notre-Dame, ce serait bien plus "romantique".

 

Néanmoins, il retardait sans arrêt la décision et une fois la cathédrale atteinte, il se mit à tourner dans les rues avoisinantes, coupant sa marche de quelques haltes dans les bistrots du coin.

 

C'est vers 16 heures qu'il décida enfin se faire acte de courage et qu'il acheta un ticket donnant accès aux escaliers des tours. Il avait un peu forcé sur l'alcool et sa tête tournait un petit peu, la progression circulaire des degrés de Notre-Dame ne faisait rien pour l'arranger. Il fit une très longue halte au premier étage, puis repris sa progression. Au second il resta carrément une demi-heure, puis gravit les derniers escaliers, ceux qui mènent à la cloche. Il ne sentait pas très bien !

 

C'est à ce moment qu'il rencontra le Père Noël :

 

Il allait enjamber le parapet pour se jeter dans le vide quand quelqu'un lui frappa sur l'épaule

 

- Pourquoi te suicider ? demande un type avec une longue barbe blanche

- Ça vous regarde ?

 

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- Peut-être que je pourrais arranger vos affaires, je suis le père Noël et si l'occasion m'ait donné de faire quelque chose de plus intelligent que de distribuer des poupées Barbie et des games-boys, je ne vais pas la rater !

 

Jean-Claude lui narra ses mésaventures

 

- Bon alors je peux te retrouver un super boulot, des sous, une super femme et même plusieurs mais il y a une condition !

 

Jean-Claude reprend soudain goût à la vie

 

- Quelle condition ?

- Tu me suces !

- Que je vous suce ?

- Ben oui, on ne me le fait pas souvent !

- Mais ou çà ?

- Ici, il n'y pratiquement plus personne !

- Bon d'accord !

 

Jean-Claude débraguetta avec application le père Noël et en sortit une bite flasque, quelques mouvements de masturbation lui rendirent une raideur convenable, il la mit alors dans sa bouche et la suça, c'est la première fois qu'il faisait une fellation à un homme, il trouvait la texture de cette verge et son contact agréable. Sans doute avait-il eu tort de ne pas faire cette expérience plus tôt ? Mais après tout, voilà qui lui ouvrait des perspectives inattendues, d'autant que le saint homme allait lui arranger ses affaires avec sa magie. Le père Noël explose soudain dans sa bouche l'emplissant de sperme salé !

 

- Ben voilà j'ai rempli ma part de contrat ! A votre tour à présent !

 

Le père Noël en refermant sa braguette, lui demande alors :

 

- Au fait tu as quel âge ?

- 45 !

- Et tu crois encore au père Noël ?

 

FIN

 

Si des lecteurs veulent se servir de mon récit pour inventer d'autres fins possibles, qu'ils le fassent volontiers !

 

l'image n'a rien à voir avec le récit, je sais ! (quoi que...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 3 février 2001 6 03 /02 /Fév /2001 14:53

Le Chat de la Voisine

par Ursulin (et Marie Paule)

 

Catland.gif

 

Avertissement du Webmaster : Bien que ce récit mette en scène un animal (en l'occurrence un chat) avec une femme, cet excellent récit ne peut sérieusement être qualifié de zoophile. On y trouvera ni dégradation complaisante de l'acte ni forçage de (ou par) l'animal. On nage au contraire en pleine sensualité ! Il s'agît donc d'une histoire que je classe dans la catégorie des "bizarres". Elle concorde en cela à la thématique du site, et je n'ai eu aucune hésitation à la publier !

J'aime bien relever des défis !

 

Un correspondant me demande d'écrire un récit zoo. Je lui rétorque que ce n'est pas mon truc ! Il me répond en me demandant quel est mon animal de compagnie préférée. Je le lui indique ! Et dans son dernier e-mail il me relance : " Essayez donc ! La zoo, ce n'est pas uniquement les dobermans et les bergers allemands. " J'ai essayé de relever ce défi complètement dingue. Note : Sous le pseudonyme d'Ursulin Neveway se cachent Etienne et Marie-Paule Pérez. D'habitude c'est Etienne qui écrit et Marie-Paule qui corrige. Or pour ce récit ça a été le contraire !

 

Le chat de la voisine

(en anglais : the neighbour'cat)

 

Je me prénomme Marie-Paule. J'ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous tenons tous les deux un petit commerce à Lille, un bar qui fait un peu de restauration le midi. Je suis blonde (fausse) les yeux bleus (vrais) Et je vous ferais grâce de mes mensurations qui sont dans la moyenne. Je n'ai pas trop à me plaindre malgré tout de mon physique, me rassure-t-on souvent !

 

Je suis seule cette semaine, mon mari est parti en déplacement, nous essayons de vendre notre petit commerce, et d'acheter près de Bordeaux, sa région natale, cette fois nous avons peut-être enfin trouvé ! Lille est une belle ville avec un tas de gens charmants, l'Angleterre et la Belgique sont tout près, mais je ne me suis jamais habitué à la grisaille de son ciel !

 

C'est lundi, le bistrot n'ouvre pas, je devrais me reposer, mais il y a un tas de trucs à faire à la maison.

Et voilà que j'entends une sirène : je regarde à la fenêtre, SAMU, pompiers. Qu'est ce qui se passe encore ? Chez qui y a-t-il un problème ? Tous ces gens s'agitent et se dirigent... vers notre immeuble ! Ils montent au premier étage Je les vois ressortir 20 minutes plus tard avec un brancard. Ils emmènent madame Charcot ! C'est qu'elle n'est plus toute jeune madame Charcot, je l'aime bien elle est sympa, ni trop gâteuse, ni trop collante, il m'arrive de lui faire quelques courses et de lui rendre d'autres menu services, mais elle n'en abuse pas, après tout elle a son aide-ménagère.

 

 

Je retourne à mes occupations. Et voilà que l'on sonne à présent !

 

- Bonjour !

- Bonjour !

- Vous connaissez madame Charcot ?

- Bien sûr !

- Elle ne va pas très bien ! Vous entreteniez quel genre de rapport avec elle ? Je suis sa fille !

- Ah ! Ben des rapports très corrects, des rapports de bon voisinage sans histoires ! Qu'est ce qui lui est arrivée ?

- Une espèce d'attaque, elle a tout juste eu le temps de me téléphoner. Je suis un peu embêté à cause de son chat !

- Son chat ?

- Ben oui, je ne peux pas l'emmener, j'ai un chien débile, si je le prends, il risque de le bouffer !

- ???

- Vous ne connaîtriez pas quelqu'un dans l'immeuble qui pourrait lui donner à manger ? 

 

C'est ce qu'on nomme un " appel indirect ", mais vu la situation, j'aurais mauvaise grâce à lui en faire reproche.

 

- Je peux vous dépanner quelques jours !

- Je vous en remercie, je vous rétribuerais largement

- Mais, non c'est un service !

- Euh ! il faudra le changer aussi !

 

Ben voyons !

 

Je m'attendais à tomber sur un vieux matou en fin de carrière. Eh bien, non pas du tout ! La bestiole lui a été offert pour Noël, elle doit avoir 6 mois maximum, sans doute moins !

 

C'est un faux chartreux. Il ne peut pas avoir de pedigree, son pelage gris étant taché d'une grosse tache blanche sous le col, sinon, il a l'indolence et les yeux fauves de sa race ! Il grogne comme un moteur et frotte sa fourrure contre mes jambes. Je le caresse, il se laisse faire et ronronne de plus belle, je le ramasse, le met dans mes bras, le retourne, il se laisse manipuler sans objections, ses griffes ne sont même pas sorties, il est craquant, ce petit bout de chat !

 

Le deuxième jour, en montant lui ouvrir ses boites d'aliments je l'entends miauler comme un malheureux, c'en est pathétique ! Je lui donne à manger, il se précipite vers sa nourriture, je décide d'attendre un peu et de lui offrir un peu de ma compagnie. Il mange, il dévore, il bâfre. La pauvre bête mourrait de faim. Sans doute ne lui en avais-je pas donné suffisamment la veille ? Je le caresse. Matou est aux anges, il aime ça les caresses, il en veut, il en veut encore, il en redemande ! Je lui attrape la patte, il me la tend "patte de velours" et gros ronron, je vais devenir amoureux de la bestiole !

 

Clé dans la serrure. Qui c'est ? On ouvre ! La fille de madame Charcot ! 

 

J'ai compris, il y a de choses que l'on n'a pas besoin de dire !

 

- Je vous remercie pour le chat, mais maintenant, je ne vois pas d'autres solutions que de le faire euthanasier !

- Non ! Je vais le garder ! 

Ça m'est venu spontanément, comme ça !

 

Ça y est, il est chez moi, il a l'air un peu perdu dans ce nouvel environnement, et il a tendance à se défouler les griffes sur notre beau canapé en cuir, mais ce sont des choses qui ont leurs solutions. Une brave bestiole, pas méchante pour deux ronds, propre, quémandant les caresses et roupillant ses seize heures par jour. Au bout de trois jours, j'avais l'impression de l'avoir toujours eu !

 

La journée a été harassante, une bagarre dans le bistrot, c'est rare, je suis dans un quartier calme, mais là, obligée d'appeler les flics, bref la poisse ! Je mange en vitesse ce soir, je n'ai pas très faim, un bout de jambon, un yoghourt, une poire !

 

Il fait très lourd en ce mois de Juin. Curieuse sensation que de sentir l'orage imminent, alors qu'il n'éclatera que dans quelques heures (s'il éclate !) Il n'y a rien à la télé, je me mets à lire, j'ai pratiquement fini mon gros Stephan King, alors je regarde dans la table de chevet de mon mari, il lit parfois des romans cochons quand il est au lit, mais il n'a pas trop mauvais goût, je commence à en parcourir un, je saute des pages, le scénario à l'air un peu lourd mais les passages érotiques sont tellement suggestifs que mon entre jambe s'humidifie. 

 

L'occasion est trop belle, je vais m'offrir un petit trip masturbatoire. Il y a longtemps que je n'avais pas fait cela. Je décroche le téléphone, ferme mon portable. Je suis tranquille peinard. Je me mets un disque. Notre discothèque est surtout orientée classique et opéra... Nous adorons cela. Mais nous avons aussi un peu de jazz. Oscar Peterson fera ce soir très bien l'affaire.

 

Je me débarrasse très vite de mes vêtements, je ne fais pas de strip-tease, je me désape à la barbare, pressée de me retrouver à poil. Je me regarde un peu devant ma glace, ça peut aller, j'abrège ce genre de consultation parce que dans 5 minutes, je vais me trouver tous les défauts du monde.

 

Et zlouf je m'étale sur le plumard !

 

D'une main je me pince un téton et de l'autre j'attaque mon clitounet, je ferme les yeux, laissant quelques fantasmes envahir mon esprit, je sens que ça ne devrait pas être trop long !

 

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne peut pas continuer à roupiller ce matou à la con ?

 

- Casse-toi ! Minet !

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne va pas rester planter, là ! Je me lève, je l'attrape, je l'emmène dans son panier, et je retourne d'où je venais ! Si ça continue comme ça je ne suis pas prête de jouir ! Mais sans doute est-ce mon inconscient qui m'a fait oublier de refermer la porte. Car voici minou qui se repointe en miaulant de plus belle !

 

Pourquoi à ce moment-là, ne me suis-je pas relevé pour virer à nouveau le quadrupède, et cette fois-ci fermer la porte de ma chambre ?

 

- Miaou !

- Mais tu vas te barrer, sale chat !

- Miaou !

- Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ?

 

Si on ne peut plus se branler tranquillement à présent ? Et puis tant pis, de toute façon qu'est-ce qu'il peut bien me faire ? Ce n'est qu'un brave chat un peu simplet !

 

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Il est monté sur le lit, il est à 30 cm de ma jambe et il me regarde, il est vraiment craquant ce matou ! Mais comment lui expliquer que j'ai besoin d'un peu d'intimité ? Avec tout cela mon excitation se dilue, je vais finir par laisser tomber, et le chat qui miaule toujours, j'arrête ma masturbation et je caresse le mistigri, il se pâme, la brave bête est heureuse, et voici que de sa petite langue rappeuse, elle me lèche la main. Ma main pleine de mouille ! Et c'est qu'il se régale le bougre, il lèche avec une frénésie que rien ne semble vouloir arrêter. Alors il me vient une idée folle ! 

 

Très lentement, je déplace ma main, afin de la rapprocher de mon sexe, à chaque déplacement, le chat avance, entrant dans mon jeu, encore quelques centimètres et ma main rejoint ma chatte, le chat suit toujours. Alors soudain je retire ma main et je me la planque sous les fesses. Le chat me regarde interloqué, je rigole. C'est à ce moment-là que je me suis demandé si cette étrange attitude était sexuelle ou pas. Curieusement un petit coup d'œil sur son petit sexe dressé me rassura.

 

Le matou a quelques instants d'hésitations, il remue la queue dans tous les sens, signe évident de grande confusion mentale. Et puis il approche son museau de ma chatte, et il lèche !

Je deviens folle ! Ses moustaches me chatouillent un petit peu, mais on s'habitue. Je m'écarte les lèvres pour lui faciliter la tâche. Il continue, il me lape, je suis son bol de lait. Mon excitation est revenue, je n'en peux plus, je me tripote le clito tandis que la langue du félin me lèche mes chairs intimes de sa curieuse petite langue rappeuse. Je sens le désir monter... mais si je pouvais le prolonger un peu. J'ai alors une idée, je prends un peu de cyprine entre mes doigts et je m'en répands sur le téton. Délicatement je prends le matou, qui d'abord proteste, mais je lui colle son museau en présence de l'extrémité érectile de mon sein et il reprend sa léchouille. Pas longtemps, cette étrange sensation m'achève ! Je pousse un hurlement, je m'arque boute sur le lit (je me rappelle qu'une idée folle m'a à ce moment traversé l'esprit, je me suis dit avoir trouvé l'origine de l'expression "s'envoyer en l'air") je dégringole pantelante. Le chat à fuit, paniqué devant mes démonstrations d'enthousiasmes.

 

La soirée n'est pas finie, j'ai soudain envie de visionner le DVD d'Alien. Peut-être parce que dans le premier épisode, Ripley (Sigourney Weaver) possède un très joli chat tigré qu'elle va récupérer dans son vaisseau cosmique en perdition ? Je me passe une robe de chambre, mets en marche les appareils, insère le film et commence à regarder. Trois minutes après le minet était sur mes genoux où il ne tarda pas à s'endormir ! Repu ! Brave minet !

 

© Ursulin Neveway (Etienne et Marie-Paule Perez)

marie_paule_perez@hotmail.com 

 

Première publication sur Vassilia, le 03/02/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Mardi 28 novembre 2000 2 28 /11 /Nov /2000 14:41

L'exorcisme de l'abbé Xavier

par Ursulin

 

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Avis à la population : J'aime bien développer des histoires à chutes. L'érotisme n'y est qu'une indispensable épice, l'humour en est une autre. Cela m'amuse et c'est mon truc ! Malgré tout, je me suis demandé, si je saurais écrire une histoire carrément porno. Alors je vous propose celle-ci

 

La scène représente un salon bourgeois. Sur la gauche un vaste divan. Au centre un tapis d'orient. A droite un petit guéridon. Au fond un placard à balais, entrouvert et uniquement occupé par un plumeau à poussière.

 

Prologue

 

Robert et Anne-Thérèse forment un couple qu'il faut bien qualifier de respectable ! Ne pouvant avoir d'enfants, ils consacrent une grande partie de leurs loisirs à des activités charitables. Pour rien au monde ils ne manqueraient la messe du dimanche où ils font tous deux partie de la chorale paroissiale. Sur les questions sexuelles ils défendent une ligne très papale, leur seul credo étant l'amour conjugal, tout écart en ce domaine ne pourrait être qu'œuvre démoniaque ! Mais ne croyez pas qu'ils s'agissent d'un couple de coincés ! Non ! Anne-Thérèse n'a pas peur de dire qu'un couple a parfaitement le droit de chercher la variété dans les rapports ! Et la pauvre Anne-Thérèse est même persuadée qu'elle défend des idées très hardies, tout cela parce que son mari et elle, pratiquent de temps à autres fellations et cunnilinctus ! Robert est comme tout le monde, cela le rassure, et s'il lui arrive d'avoir un chatouillement de braguette à la vue d'une belle fille, il s'efforce de combattre ce genre de pulsion. Quant à Anne-Thérèse, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme une grenouille de bénitier, alors elle essaie parfois de s'habiller moderne, mais cela ne va guère loin ! C'est néanmoins une belle petite femme. Elle est brune, ses cheveux sont mi-longs, ses yeux pétillants de malice, et sa peau très blanche. Elle a une très forte poitrine qui tient très bien !

 

Robert ne travaille pas le lundi, il s'est acheté un micro tout neuf, Robert, mais ne sachant pas bien se servir de ce genre de chose, il a contacté une jeune femme par petite annonce, une étudiante qui justement donnait des cours de micro-informatique. Elle se prénomme Elodie, n'a pas encore 20 ans et elle a de très longs cheveux châtains clair, et un petit corps bien proportionné.

 

Comme tous les lundis sa femme Anne-Thérèse rentre vers 14 heures et c'est alors qu'elle vit cette incroyable scène sur le canapé familial :

 

Elodie couchée sur le canapé et pratiquement nue suçait avec application la bite de son mari qui naturellement se laissait faire et avait une grosse carotte enfoncée dans le trou du cul !

 

- Oh !

 

Alors Anne-Thérèse, hurla, menaça, invectiva, rouspéta, crisa, mais que nenni, que nenni, rien n'y fit !

 

C'était comme si les deux amants ne l'entendaient point.

 

Fanette, la femme de ménage vint rejoindre Anne-Thérèse, Fanette était une petite blonde un peu nunuche qui aurait pu être mignonne si elle avait daigné s'arranger un tout petit peu.

 

- Ben oui, il y a plus de deux heures que ça dure ! C'est le démon qui a fait cela, ils n'entendent plus rien !

- Le démon ?

- Oui et d'ailleurs je me suis permis d'appeler un exorciste !

- Un exorciste ?

- Oui ! Il va arriver d'une minute à l'autre !

- Bien, disparaissez ! Je vais m'occuper de cela toute seule, et merci encore !

- Je ne peux pas rester pour…

- Non !

 

Mais Fanette était une femme curieuse, elle n'avait jamais assisté à un exorcisme, et n'en aurait sans doute plus jamais l'occasion. Elle voulait voir ! Elle attendit qu'Anne-Thérèse ait le dos tourné et se faufila dans un étroit placard du salon, celui destiné à recevoir la planche à repasser

 

Scène 1

 

Le prêtre était un bel homme dans la force de l'âge, Anne-Thérèse le conduisit le jusqu'au salon et lui montra du doigt le couple maudit :

 

- Non ! Mais regardez un petit peu ! C'est Satan qui est venue nous pervertir parce que nous sommes un couple qui refuse de se laisser pervertir ! Il n'y a pas d'autres explications ! C'est une abjection ! N'est-ce pas ?

 

L'abbé Xavier n'avait que rarement eu l'occasion de mettre à exécution ses qualités d'exorciste, et en tous les cas jamais dans une circonstance aussi charnelle. Il ne put qu'approuver les propos de la femme, mais cela ne l'empêchait pas de porter un regard trouble sur cet infernal divan où ces deux créatures forniquaient contre nature !

 

- Une abjection, en effet ! Mais faites-moi confiance, les démons qui sont entrés ici ne sauront me résister !

 

Il s'en voulut de ce péché d'orgueil, car après tout rien ne prouvait qu'il réussisse !

 

- En tous les cas, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir ! Rectifia-t-il !

 

L'abbé sortit de sa mallette les ustensiles nécessaires à l'exorcisme. Il alluma ensuite des cierges qu'il disposa un peu partout dans le salon. Puis il prit un morceau de craie et traça à même la moquette un double demi-cercle symbolique enfermant le divan et ses hôtes. Enfin après s'être saisi d'un antique grimoire qu'il tendait ouvert dans sa main gauche, il projeta de l'autre main des gouttes d'eau bénites dans le cercle :

 

- Quittez le corps de ces personnes, esprits pernicieux ! Vas dns le métro, Satanas !

 

Mais d'autres démons devaient traîner dans la pièce, car le prêtre tout en récitant ces incantations ne pouvait s'empêcher de loucher vers le chemisier d'Anne-Thérèse, que la chaleur et l'émotion lui avaient fait déboutonner plus que de raison, et qui laissait deviner une paire de seins à damner un saint…

 

Scène 2

 

N'y tenant plus et perdant tout self-control, l'abbé posa ses mains sur le chemisier blanc d'Anne-Thérèse, et entreprit de lui peloter les seins, sans brutalité, mais sans équivoque ! Notre héroïne en fut si intriguée qu'elle mit quelques temps à réagir. Son éducation ne pouvait admettre qu'un prêtre ne fut pas un saint homme. Elle ne se choqua donc point mais demanda timidement.

 

- Cela fait-il partie de l'exorcisme ?

- Précisément je dois appliquer mes mains sur vos avantages afin d'éloigner toute manifestation de Satan !

 

Etait-ce parce que le lieu était envoûté, ou était-ce par un excès de confiance envers le père Xavier ? Toujours est-il que les caresses explicites de ce dernier commençaient à envoyer des ondes de désirs dans le corps d'Anne-Thérèse. Et constatant que l'entre jambe du prêtre se modelait d'une bosse vivace, elle porta un regard interrogateur à l'homme d'église :

 

- Laisse aller tes pulsions mon enfant ! Nous sommes en situation exceptionnelle. Il faut vaincre Satan sur son propre terrain, le mal par le mal, le péché par le simulacre du péché

 

Elle ne fut pas sûre de comprendre complètement cet obscur charabia, mais toujours est-il que c'est avec une étonnante spontanéité qu'elle sortit alors la bite de l'abbé Xavier et qu'elle entreprit de lui tailler une pipe avec une passion toute dévote !

 

Scène 3

 

Sans qu'il sache dire comment cet évènement avait pu se produire, l'abbé Xavier s'aperçut qu'il était à présent à l'intérieur du cercle infernal, ce cercle qu'il était normalement chargé de briser !

 

Il était là sur le canapé, la bite à l'air en train de se faire divinement (oh !) sucer par Anne-Thérèse, tandis que juste à côté, Robert se faisait faire la même chose par Elodie.

 

Fanette, elle, était sortie de son placard, et les yeux hagards, et le torse dépoitraillé, elle se masturbait violemment en s'introduisant le manche d'un plumeau dans sa chatte !

 

Puis Robert pénétra Elodie qui ne pouvant rester la bouche inoccupée s'empara de celle de l'abbé, tandis qu'Anne-Thérèse lui caressait les couilles

 

C'est à ce moment qu'un léger courant d'air apporta avec lui de culinaires effluves. Un plat que Fanette avait fait mijoter. Instinctivement notre abbé s'en lécha les babines, tandis qu'il essayait d'en deviner la nature exacte.

 

- De la ratatouille probablement !

 

Par association d'idée, il se remémora certaines formules farfelues, qu'on lui avait communiquées pendant sa formation. Il se souvenait qu'on lui avait dit que certaines d'entre-elles étaient si efficaces sous leur aspect grotesque qu'il y avait souvent grand danger à les employer.

 

- Si j'essayais !

 

Et devant l'assistance médusée notre abbé fit cette docte injonction en désignant Elodie d'un doigt accusateur :

 

- Ratatouille ! Je te transforme en grenouille !

 

Il faut croire que la formule était la bonne, car instantanément, la lumière baissa, les rideaux se mirent à virevolter comme victime d'un vent invisible, la température de la pièce chuta de plusieurs degrés. Et, Elodie transformée en batracien s'échappa en bons successifs, pour finir par atteindre la fenêtre et disparaître dans le vert gazon du jardin.

 

L'incident troubla l'abbé, qui ne s'attendait certes pas à un tel résultat, il resta interdit, tandis qu'Anne-Thérèse reprenait sa fellation un moment interrompue. Robert quant à lui semblait avoir oublié jusqu'à l'existence d'Elodie et entrepris de sucer la chatte de son épouse avant de la pénétrer en levrette.

 

Scène 4

 

Anne-Thérèse reprit un instant ses esprits. La première chose qu'elle fit fut d'inviter sèchement Fanette à débarrasser le plancher, puis elle abandonna l'abbé ! Elle estimait à ce moment-là qu'il fallait qu'elle se rapproprie son mari, au comportement un moment égaré, et cela sans fioritures ni fantaisie extérieure à leur couple.

 

Robert la besognait avec une fougue et une bestialité inhabituelle faisant se tortiller d'extase son épouse. En même temps il lui massait les seins, ces gros seins douillets qui se balançaient violemment à chaque poussée du membre bandé. L'abbé Xavier contemplait la scène avec intérêt !

 

- J'ai réussi ma mission ! Se dit-il avec fierté ! Maintenant tout est rentré dans l'ordre, la ferveur conjugale brûle à nouveau entre le mari et la femme. C'est même un vrai brasier !

 

Scène 5

 

Le couple revint sur le canapé pour s'y reposer quelques instants. Anne-Thérèse prenait soin de masturber son mari afin que son érection ne faiblisse pas. Son regard s'égara un instant sur la pine de l'abbé. Il lui sembla alors injuste que ce saint homme qui venait de sauver son couple ne bénéficie pas lui aussi de sa main habile. Et voici notre Anne-Thérèse qui masturbe les deux hommes. Et tandis que son mari lui tripotait la chatte, l'abbé lui tripotait les nichons. Ce dernier ne réalisait plus très bien. Trop de choses venaient de se produire en si peu de temps. Alors il osa demander :

 

 

Anne Therese

 

 

- Anne-Thérèse, sucez-moi encore, je veux encore sentir votre bonne langue me titiller la pine !

- Mais comment ? L'exorcisme n'est-il point terminé ?

- Non ! Le démon est parti, mais il rode autour de la maison. Nous devons éliminer ses moindres traces et le déstabiliser en mimant les actes interdits !

 

Anne-Thérèse eut pour la première fois l'ombre d'un doute sur les motivations profondes de l'homme en soutane, mais exauça néanmoins son désir et tandis qu'elle chevauchait la pine de son époux, elle suçait avidement la queue fièrement dressée de l'exorciste.

 

Scène 6

 

Anne-Thérèse jubilait ! Un déclic s'était produit, elle venait de découvrir que varier les plaisirs de la chair peut apporter une extase insoupçonnée ! Il lui faudrait sans doute plusieurs jours pour analyser tout cela, mais il lui semblait que continuer à militer pour une vertu décalée en compagnie d'hypocrites était un exercice bien vain ! Hypocrite ! L'abbé ! Certes ! Et son mari ne valait guère mieux ! Restait cette étonnante grenouille ! Il faudrait qu'elle réfléchisse ! Qu'elle réfléchisse ! Oh sa pauvre tête tournait ! Demain les questions ! L'orgie est là ! Replongeons dedans !

 

- Votre pine est aussi bonne que celle de mon époux ! Murmurât-elle en soupirant. Il est vraiment dommage que vous ne l'ayez pas utilisé pendant si longtemps ! Ajouta-t-elle, moqueuse !

 

L'abbé Xavier avait autre chose à faire que d'analyser les curieuses allusions d'Anne-Thérèse et comme lui aussi voulait profiter jusqu'au bout de la situation il se mit à lécher avec application la chatte dégoulinante de son hôtesse.

 

Scène 7

 

Elle voulait savoir jusqu'où irait le prêtre, mais surtout, elle voulait savoir jusqu'où elle-même irait. Alors, abandonnant un instant sa fellation, elle chevaucha l'abbé Xavier, occupant sa bouche insatiable à sucer la pine de Robert.

 

Scène 8

 

L'abbé Xavier se sentait maintenant prêt à jouir. Il voulut le faire dans la bouche d'Anne-Thérèse. Celle-ci n'eut que quelques mouvements de fellation à accomplir avant que le sperme chaud ne s'écoule dans son gosier. Peu habitué à ce genre de chose, elle en recracha un petit peu s'en dégoulinant le menton.

 

Elle se coucha alors par terre, releva à demi les jambes, récupéra le plumeau qu'avait abandonné la femme de ménage et entrepris de se le pénétrer en criant de rauques :

 

- Encore ! Encore !

 

Effrayé par la tournure des événements, et le désir étant retombé le prêtre se rhabilla très vite, bredouilla quelques incompréhensibles paroles et s'en fut !

 

Le rideau tombe sur la scène, mais la pièce n'est pas finie !

 

Epilogue

(Se joue à rideau fermé !)

 

L'abbé Xavier est sur le chemin du retour, il s'approche du presbytère, et plaçant machinalement sa main dans sa poche il sent quelque chose de froid et de vivant. D'abord affolé, il sort la chose et découvre une belle grenouille :

 

- Embrasse-moi beau brun et je te ferais connaître l'extase !

 

Alors l'abbé hésite, il regarde autour de lui, la rue est vide, il rebrousse chemin !

 

- Alors beau brun, tu ne veux vraiment pas m'embrasser, je suis la reine du sexe !

- Si ! Si ! Mais d'abord je cherche un petit hôtel tranquille !

 

© 2000 Ursulin Neveway

pi_31416@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 28/11/2000

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Mardi 28 novembre 2000 2 28 /11 /Nov /2000 11:49

Robert au confessionnal

par Ursulin

 

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Commune de Boulignac - Centre de la France - Printemps 1999

 

Jean-Pierre était fatigué. La vie de curé de campagne commençait à lui peser, des allers et retours entre cinq paroisses différentes, les messes où les gens se rendaient par habitudes, (ou surtout pour qu'on ne puisse pas dire qu'ils n'y allaient pas) qui ressemblaient plus à une corvée qu'à autres choses, les mariages, les baptêmes et toutes les beauferies qui vont avec, les enterrements et leur cortège d'hypocrisie. Mais le pire c'était peut-être la confession, il y avait ceux qui venaient se confesser pour des queues de cerises et qui n'en finissait pas de radoter des banalités, et puis il y avait ceux qui avaient quelque chose à dire, et ce n'était jamais très beau, les rancœurs de voisinage, les ragots, les cancans, les complots de campagnes et les querelles de foire aux bestiaux, et puis bien sur les éternelles coucheries. C'était de toute façon toujours la même chose, ils racontaient leurs salades, il leur donnait l'absolution, et un mois après rebelote, même confession, même punition. Il en venait à s'interroger sur l'efficacité de cet étrange sacrement.

 

Justement aujourd'hui c'était le jour des confessions. Quand faut y aller, faut y aller ! Jean-Pierre fut étonné d'y trouver cet homme qu'il n'avait jamais vu.

 

- Bonjour, mon fils, je ne vous ai jamais vu !

- Robert H…-Je ne suis pas d'ici !

- On m'a parlé effectivement de deux messieurs de Paris qui travaillerait pour quelques temps à la ferme du Père Daniel !

- Oui ! Nous resterons deux mois !

- Est-il indiscret de vous demander les raisons de ce séjour, avant de commencer la confession ?

- Nous sommes informaticiens, quand le père Daniel est décédé, ses fils ont voulu informatiser un petit peu la comptabilité de l'exploitation. Ils ont demandé un test an 2000 auprès de notre société. Effectivement il faudra deux mois, pour rendre compatible tout cela avec l'an 2000. !

- 2 mois à deux personnes pour ça !

- Oui ! Mon père !

- Ecoutez, je fais un peu de micro-informatique pendant mes rares heures de loisirs. Vous n'allez pas me dire qu'il vous faut tout ce temps-là !

 

Robert décida de ne pas mentir, après tout il parlait à un confesseur.

 

- Bien sûr que non, à la limite en une heure son machin aurait été à niveau, mais ma société lui a fait un devis de 40 jours de travail et les fils Daniel l'ont accepté et signé !

- Mais c'est du vol !

- Oui !

- Et c'est de ça que vous venez vous confesser ?

- Non mon père, car je ne me sens nullement coupable !

- Vous êtes au moins complice !

- Admettons !

- Alors cette confession ?

- Il s'agit de péché de chair !

- Dites-moi tout !

- J'ai couché avec une femme, j'ai donc commis le péché d'adultère !

- Avec une femme du village ?

- Absolument !

- Pouvez-vous me préciser avec quelle créature vous avez commis ce péché ?

- Si vous me le permettez, je préférais taire ce détail

- Mon fils, vos propos sont couverts par le secret de la confession !

- J'entends bien, mais je ne le souhaite pas, peut-être changerais-je d'avis tout à l'heure !

- Avez-vous effectué des pratiques interdites par l'église ?

- Oui ! Bien sûr !

- Comment ça ? bien sûr ?

- Ecoutez mon père, plutôt que de continuer dans les questions réponses, je préférerais vous raconter mon histoire à ma façon, ainsi, nous serons sûrs de ne rien oublier

- Je vous écoute :

- Nous étions là depuis deux jours, et mon collègue devait faire un bref aller-retour à Clermont-Ferrand, n'ayant rien de prévu cette après-midi, je me suis décidé à aller faire un petit tour dans les environs. Au bout d'une heure, je rencontre une belle jeune femme, je l'aborde et lui demande s'il y a des choses intéressantes à voir dans le coin, elle me répond gentiment, m'indique quelques curiosités à visiter, me raconte plusieurs anecdotes. Elle est très gaie, très enjouée. Je la complimente sur sa façon de s'exprimer, on fait un peu plus connaissance, je lui dis qu'elle a beaucoup de charme, elle me répond que moi aussi. Heu ! Je m'excuse de vous donner tous ces détails !

- Je vous en prie continuez !

- Je lui propose assez innocemment de nous asseoir sous un arbre afin de continuer notre bavardage et de nous reposer un instant, elle accepte avec enthousiasme…

- Vous ne voulez toujours pas me dire qui c'est ?

- Pas encore ! Une fois sous l'arbre, nous nous asseyons, je prends prétexte d'une improbable poussière sur sa joue pour lui enlever, et j'en profite pour lui caresser le visage, elle se laisse faire, elle sourit, je m'approche d'elle et je l'embrasse chastement d'abord, puis constatant qu'elle n'est point farouche, je lui roule un patin, mes mains descendent sur son corsage. J'en dégrafe les boutons, et j'ouvre le vêtement découvrant un soutien-gorge bien rempli !

- Certains détails ne sont peut-être pas nécessaires !

- Je crains que si ! Je lui pelote les seins d'abord à travers le soutien-gorge, puis, je glisse mon doigt dans la dentelle, puis un autre doigt de façon à faire sortir le sein ! Elle a de larges aréoles, terminées par de grosses pointes turgescentes !

- Mon fils !

- Je les tripote un peu, puis, je les suce, elle est aux anges !

- Ne serait-ce point la fille du garde champêtre ?

 

Robert fait semblant de ne pas entendre la question du curé et il continue son récit.

 

- La fille, ne voulant pas rester passive, me met la main à la braguette, bien sûr mon engin est tout dur, elle me débraguette avec une étonnante dextérité, en extrait ma pine qu'elle gobe dans sa bouche après l'avoir branlé quelques instants.

- Les détails trop crus ne peut-être pas nécessaires !

- Soudain, elle s'arrête, et m'indique qu'il faudrait mieux aller un peu plus loin, dans un coin ou personne ne pourrait nous voir. On se rhabille un petit peu et on y va. Effectivement il y a en contrebas, un petit bosquet qui me paraît bien tranquille. " On va se mettre ici me dit-elle ! " L'endroit me paraît confortable, le sol est recouvert d'un tapis de mousse. Je me rassieds, je pensais qu'elle en ferait de même, mais elle m'indique qu'elle a une petite envie de pipi, et me demande si je veux voir. Je lui réponds que bien sûr, je veux voir.

 

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- Vous avez exprimé le désir de la voir uriner devant vous ?

- Parfaitement, mon père !

- Elle paraissait très excitée, et elle a enlevé sa robe et sa petite culotte, elle avait une toison pubienne très abondante, cela m'a un peu étonnée

- Passons…

- Et alors elle s'est baissée et elle a lâché son petit pipi, enfin quand je dis petit ! Elle avait en fait une très forte envie, ça n'arrêtait pas. Je l'ai remercié pour le spectacle. Elle m'a alors demandé si j'avais envie, moi aussi, car elle aimerait bien me regarder pisser, je lui ai dit oui. J'ai sorti ma bite…

- Votre verge ! On dit une verge !

- Si vous voulez ! Et elle s'est mise à me la tripoter pendant que je pissais. C'est diabolique ce truc !

- Laissez le diable tranquille aujourd'hui s'il vous plait. !

- Et puis un moment, elle a fait une chose très, comment dire très osée, très spéciale, très vicieuse. Elle s'est carrément placé son visage devant mon jet et elle s'est aspergée, n'hésitant pas à en avaler quelques gouttes. Elle sembla apprécier !

- Dites-moi ! S'agirais-t-il de la fille de l'instituteur ?

 

Une nouvelle fois Robert fit semblant de ne pas entendre la question et continua son récit.

 

- Elle finit de se déshabiller. Sa peau était très blanche, seul le visage et les avants bras étaient halés par le soleil, elle ne devait pas souvent aller en vacances à la plage, elle s'amusa à faire quelques petits pas de danse pour me faire admirer son corps, ses seins un peu lourds étaient magnifiques, mais elle avait surtout un joli petit cul, je le pris à pleines mains pour le malaxer un peu. " Hum ! j'aime qu'on me tripote les fesses " disait-elle

- Epargnez-moi les dialogues !

- Elle me dit par taquinerie qu'elle n'était décidément pas sage et qu'elle méritait la fessée. Entrant dans son jeu, je lui demandais si elle en voulait une, et comme elle me répondit " oui ", je lui donnais quelques petites claques sur le cul, sans brutalité bien sûr, mais son fessier devint malgré tout très vite rouge comme un coquelicot.

- Mon dieu !

- Quand elle en eut assez, elle s'allongea alors sur le sol, et me demanda de venir la rejoindre, nous nous sommes alors placés en soixante-nef, et pendant qu'elle me pratiquait une pipe experte, je lui broutais son minou encore dégoulinant d'urine. Je la fis jouir assez rapidement, mais en ce qui me concernait, je souhaitais la pénétrer. Le problème c'est que je n'avais pas de préservatif, et elle s'y opposa, j'allais lui proposer alors qu'elle me suce à fond, quand elle m'offrit gentiment de finir dans son petit trou, à condition toutefois que ce soit elle qui dirige les opérations (comme elle disait). Je me couchais donc sur le tapis de mousse, et elle s'empala sur ma bite, contrôlant elle-même l'introduction. J'éjaculais dans son cul quelques minutes plus tard. Voilà

- C'est fini !

- Ben oui ! Après elle ramassa ses petites affaires, se rhabilla. Je fis de même ! Elle me dit que maintenant il fallait qu'elle y aille, elle me fit un petit bisou sur le bout du nez, et on est allé chacun de son côté !

- Et c'était qui ?

- Non, mon père je ne peux pas vous le dire ?

- Ah ! Mais bien sûr ! C'est la charcutière ! C'est cela c'est la charcutière ?

- Je ne vous le dirais pas !

- Comprenez que dans ce cas je ne puis vous donner l'absolution, vous êtes en état de péché mortel…

- Au revoir, mon père !

- Mais ne partez pas ! Je…

 

Mais déjà Robert s'était levé et franchissait le seuil de l'église. Sur un banc, dans le petit square en face son collègue l'attendait en lisant un magasine

 

- Alors ?

- Alors, ça y est j'ai dégoté trois super bonnes adresses !

 

© 2000 Ursulin Neveway

 

 

Première publication sur Vassilia, le 28/11/2000

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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