Ursulin

Dimanche 22 juillet 2001 7 22 /07 /Juil /2001 18:58

Féfesse et les abeilles 

(Une farce signée Ursulin)

 

Gs2

 

Wha ! Déjà cette heure-là ! Ça fait du bien de ronfler un peu ! Je me suis octroyée ce mardi un jour de repos ! Ça fait du bien, et c'est pour la bonne cause. Car il se trouve qu'aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai 30 ans !

 

D'ailleurs je n'aurais 30 ans que ce soir, je suis née à 21 heures paraît-il !

 

Allez, on se présente ? Vous êtes comment vous ? Moi, mon vrai prénom c'est Fabrizia, c'est joli ça, comme prénom, Fabrizia. Mais il y a un truc que les parents n'ont jamais compris, c'est que dès que le prénom est un peu compliqué, il ne sert plus à rien, les gens le remplace, ainsi petite j'étais Faby, ça passe encore. Mais quand j'ai commencé à travailler et que je signais mes pièces comptables je mettais mes initiales "F.S". Le chef trouvait très marrant de m'appeler comme ça "F.S". Et puis "éfesse" c'est transformé en Féfésse ! Bon c'était pour l'anecdote parce que dans le récit on ne va pas s'en servir.

 

Comment je suis, alors "je suis" 1 m 70, "je suis" quelques kilos de trop (4 ou 5), "je suis" la peau mate, je suis châtain clair, les cheveux coupés au carré, les fesses rebondies, la poitrine moyenne (95 C), je suis myope comme une taupe, j'ai les yeux bleus, la bouche pulpeuse et un sale caractère, je n'aime pas qu'on m'emmerde, mais sais être romantique et douce comme un agneau. Ais-je oublié quelque chose ?

 

Non ? Alors c'est mon anniversaire ! Et j'entends déjà le chœur antique des lecteurs : "encore une histoire de cadeau d'anniversaire, un cadeau vivant monté sur pattes, bien sûr !" Ben, non ! Vous n'y êtes pas du tout ! D'abord !

 

Parce que figurez-vous que mon copain après 4 ans de bon et loyaux rapports amoureux s'est carapaté le mois dernier avec une pétasse (ben oui c'est forcément une pétasse, non ?) Et que mon anniversaire, je vais me le faire toute seule comme une grande. A 21 heures piles, je vais me servir un petit repas, simple et sympa mais qui satisfera ma gourmandise, il y aura un joli plat de tagliatelles, une assiette de charcuterie italienne, et un petit rosé de Provence, pour le dessert je vais acheter une grosse religieuse au chocolat, je mettrai une grosse bougie dessus marqué 30 et je la soufflerai toute seule, toute seule ! Et puis, je mettrai de la musique, du Tchaïkovski, j'adore ce compositeur ! Et puis, je vais m'acheter des fleurs, j'ai envie de glaïeuls, je ne sais même pas si j'ai un vase assez grand pour les mettre, ça ne fait rien j'achèterais un vase. Je passerais chez le fleuriste en revenant du docteur.

 

A ben oui, il faut que je passe chez le docteur en fin d'après-midi, il doit me faire mon rappel de tétanos. Il est craquant ce docteur, je ne le vois pas assez souvent, c'est normal je ne suis jamais malade ! Un bel homme, des beaux yeux coquins, et les tempes grisonnantes, une belle allure sportive, beaucoup de charme, décontracté, sympa ! Tiens, pourquoi je mouille moi ?

 

Bon, je me lève ! Mais c'est qu'il fait super beau ! Après tous ces jours de flotte, voilà qui est une excellente surprise. Je regarde la température extérieure : 21° ! Bigre, Et pas un nuage ! Oh lala ! Je me douche vite fait, je reste à poil, me prépare sur un plateau tout ce dont j'ai besoin pour aller dans le jardin, mon petit déjeuner, mon portable, mon baladeur, mes cigarettes, mon briquet, mes chewing-gums, mon gode (mais non pas mon gode, je n'ai rien contre, remarquez, mais il se trouve que je n'en possède pas !) Et zou ! Je vais m'installer dans une chaise longue offrant mon corps de jeune femme au soleil.

 

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Et oui trente ans, le meilleur âge, la jeunesse et l'expérience !

 

Le jardin est bien protégé, on ne peut pas me voir. En principe, parce que les baraques de quatre étages qui sont à cent mètres, il suffit d'une petite paire de jumelles et puis toc ! Mais je m'en fous, d'ailleurs non c'est faux, je ne m'en fous pas ! Ça m'exciterait plutôt cette affaire-là ! Je ne me classe pas comme exhibitionniste, mais je ne vais pas non plus bronzer à l'intérieur d'un chapiteau de toile ! Tiens, ça me rappelle le voisin qui l'an dernier par une belle journée de septembre était resté vingt minutes à bricoler en haut d'une échelle dans son cerisier. Dans son cerisier au mois de septembre ! Je l'ai croisé le lendemain je lui ai demandé s'il m'avait mis des cerises de côté, depuis on ne se parle plus !

 

Bon je suis là dans ma chaise, je me regarde, je ne suis pas trop mécontente de mon corps, il y a mieux, il y a pire, je suis dans la bonne moyenne, quoiiiiiii !

 

C'est instinctif, il faut que je me caresse ! Mais non ! Attendez, pour l'instant je ne m'occupe que de la douceur de ma peau, je me caresse les bras, c'est très doux un bras surtout à l'intérieur, ne trouvez-vous pas ? Les épaules à présent, ça aussi c'est pas mal, c'est rond, et puis les cuisses, les mollets, le ventre... Un coup d'œil aux fenêtres, pas de voyeur, comme c'est dommage, je lui aurais fait un petit spectacle, c'est vrai qu'on est en semaine, les gens travaillent. Ah ! J'ai cru voir bouger quelque chose, mais c'est peut-être moi qui me fais des idées. Mais ça ne fait rien, je vais faire comme-ci. Je commence à avoir très chaud au propre comme au figuré, je me caresse les seins, je les aime bien mes seins, ni trop gros, ni trop petits, et des petits tétons très réactifs. D'ailleurs je vais les faire réagir immédiatement, je me les pince, je me les tortille, j'adore me faire mal aux nénés. Oh ! N'allez pas croire que je suis maso ! Ou alors juste un petit peu !

 

Une abeille passe, cet abruti de bestiole est attiré par la confiture de ma tartine que j'ai laissée dans le plateau. Je n'aime pas ces trucs là, mais alors pas du tout !

 

Bon, elle m'a dérangé l'insectoïde avec ses bzzz-bzzz, reprenons, et non voilà cette conne qui recommence dans l'autre sens ! C'est d'un pénible, si on ne peut même pas se tripoter tranquille à présent ! J'attends un peu ! Plus d'abeilles pour le moment, c'est parfait ! Je continue là où je m'étais arrêtée. Je continue à me triturer mes pointes, je commence à mouiller sec, mais je n'ai que deux mains, pas pratique de se tripoter à la fois les nénés et la chatoune. Et puis en plus j'ai envie de pisser.

 

Ben oui, quoi ? Je n'ai jamais assimilé le pipi au crade, pour moi il s'agit d'un suc corporel dont nous a doté la nature et qui ne me dégoûte absolument pas, bien au contraire. Folie pour folie, on n'a pas tous les jours 30 ans, et je me pisse dessus, par petits jets successifs, ça me coule sur les cuisses, ça se barre sur le tissu de la chaise longue, une partie passe à travers et l'autre s'étale, du coup je soulève un peu mes fesses, mouillée pour mouillée, autant y aller carrément. Mais c'est que j'avais une grosse envie, j'en fous partout. Et me voilà follement excitée ! Ma main descend vers ma chatte en feu. Mais ça m'embête d'abandonner cette bonne pression sur mes pointes de seins.

 

Mais j'ai de la ressource ! Je me lève, je vais jusqu'à la corde à linge et j'y prélève quelques pinces, je me réinstalle, et hop une pince au téton droit, et hop une pince au téton gauche. Pas très forte la pression, je reprends deux autres pinces que je superpose. De cette façon, ça commence à serrer sévère !

 

L'abeille repasse ! Non, ce n'est pas vrai ! Je vais finir par aller chercher une bombe insecticide !

 

Je suis excitée comme rarement je l'ai été, du coup j'essaie de me placer une pince sur mes lèvres vaginales, ce n'est pas la première fois que je fais cette tentative, mais j'ai toujours laissé tomber, ça fait trop mal. Cette fois encore je la retire au bout d'une vingtaine de seconde, décidément je ne suis maso que des nénés, comme je vous le disais !

 

El l'abeille qui repasse...

 

Le bout de mon index frôle maintenant mon clitoris, il se fait de plus en plus insistant, des images se forment dans ma tête, des fantasmes, le docteur ! Comment ça le docteur ? Ben oui, le docteur ! Me voici en train de fantasmer sur le toubib !

 

Bzzz ! Bzzz !

 

Cette fois c'en est trop, il faut que je fasse quelque chose !

 

C'est alors que j'ai un coup de folie, je m'empare du portable :

 

- Allô docteur !

- Oui je vous écoute !

- Docteur c'est affreux, j'étais toute nue dans mon jardin en train de me faire bronzer, et voilà qu'une abeille est rentrée dans mon vagin et ne veut plus en ressortir

- Pardon ?

 

Je lui répété tout cela très calmement, en essayant de garder mon sérieux.

 

- Hum, voyez-vous cette abeille a été attirée par des phéromones sexuelles. Elle n'en sortira que si des phéromones plus puissantes l'attirent. Me répond doctement… le docteur.

- Et en clair je fais comment ?

- Et bien peut-être un mélange de phéromones masculines et d'éléments sucrés ?

- Pardon ?

- Demandez donc à votre mari de s'enduire le sexe de confiture, et l'abeille devrait sans doute préférer ce mélange !

- Ah ! Vous croyez ? Docteur !

- Je suis sûr ! Je peux vous laisser à présent, chère madame !

- C'est qu'il y a un problème !

- Il ne devrait portant plus y en avoir !

- Si ! Je n'ai pas de mari, je suis désespérément seule docteur !

- Ah ! Ben dans ce cas, ne touchez à rien, je vais me sacrifier, contentez-vous de préparer la confiture. Euh ? C'est à quelle adresse ?

 

C'était dingue, j'avais téléphoné comme ça pour délirer complètement, et le toubib rentrait dans mon délire. Je me demandais quand même s'il oserait allez jusqu'au bout ! J'allais néanmoins chercher un pot de gelée de groseilles, au cas où...

 

Il a osé, je lui ouvre, revêtue d'une robe de chambre passé à la hâte :

 

- Ah docteur comme c'est gentil d'être venu, suivez-moi docteur, nous allons faire cela dans le jardin, je ne veux pas d'abeille dans mes murs !

 

Hum, qu'il est beau ce docteur, tout à fait dans mes goûts, il veut bien jouer avec moi, il ne sera pas déçu.

 

- Voilà j'ai préparé la confiture ! C'est de la groseille, mais si vous préférez autre chose !

- Ça devrait aller, mais je vais être obligé de me déshabiller, afin de ne pas me salir !

- Mais faites, docteur, faites, je vous en prie !

 

Mon beau docteur se déshabille, c'est qu'il est mignon comme tout ce petit docteur là ! Un vrai petit bonhomme comme je les aime tant !

 

- Voilà, enlevez cette robe de chambre et restez assise dans la chaise ! Oh mais elle est toute mouillée, il aurait donc plu ?

- C'est possible docteur, nous avons des micro-climats par ici !

 

Je m'assois dans l'humidité de ma chaise et le docteur se penche vers moi et entreprend de me caresser.

 

- Mais que faites-vous donc docteur ? Je croyais que vous alliez vous badigeonner le sexe !

- Ce sera bien plus efficace s'il offre une surface plus importante !

- Et le fait de me caresser serait donc de nature à augmenter la surface de votre sexe ?

- La surface et le volume !

- Ciel ! Mais c'est vrai en plus ! Ça alors, je n'en crois pas mes yeux !

- Mais si vous n'en croyez pas vos yeux, croyez en vos mains, touchez donc chère madame, je vous y autorise !

- Oh ! Quel très bel objet que vous avez là !

- Certes, mais il y a un problème !

- Un problème ! Mais nous allons le résoudre j'espère !

- Je pense, oui ! La confiture ne tiendra pas sur mon sexe, il est trop sec !

- Trop sec, mais alors il faut l'humecter !

- Voilà qui me paraît une excellente idée !

- Je vais aller chercher une bouteille d'eau, vous la préférez plate ou gazeuse ?

- Ne vous donnez pas cette peine, un peu de salive fera parfaitement la peine !

- De la salive, docteur ?

- Hé !

- Rendez-vous compte heureusement que personne ne nous regarde, les gens auraient cru que je m'apprêtais à vous faire une pipe !

- Les gens ont de ces idées !

 

J'approchais ma bouche du membre viril de ce membre du corps médical, puis l'emprisonnait de mes lèvres, l'humectait comme il faut, le balayant de savants coups de langue. Ce coquin en profitait pour me peloter les nichons. Laissant un moment son sexe je m'étonnais de ce curieux traitement.

 

- Le tripotage de mes seins fait-il aussi partie de votre thérapeutique ?

- Absolument, disons que je vous prépare psychologiquement au choc que pourrait constituer une sortie trop violente de cette abeille !

- Ah ! C'est très bien, et bien je crois que je ne suis pas encore complètement préparée psychologiquement, continuez donc à me préparer docteur !

- J'y comptais bien, je vais me livrer avec votre permission à une petite action psycho-humide !

- Ciel ! Je suis impatiente de connaître ça !

 

Le toubib mit alors sa tête entre mes jambes, je crois qu'il fut un moment surpris d'y trouver cette curieuse odeur de pipi non essuyé, mais il finit par s'installer dans un cunnilinctus en règle, léchant d'abord tout ce qu'il pouvait pour venir en final m'agacer le clitoris avec une précision toute médicale. Je me surpris à jouir dans un déluge de tremblement et de cris.

 

- Et malgré tout cela la guêpe n'est pas sortie !

- Une abeille, docteur, pas une guêpe !

 

Je vis le docteur aller fouiller dans les poches de son pantalon, il en sortit (puisque extraya n'est pas français !)" un préservatif et sans me demander mon avis me pénétra carrément.

 

- Mais docteur que faites-vous donc ?

- J'ai changé de tactique, votre abeille, je vais l'assommer, et ensuite la noyer !

- Vous ne la noierez pas avec un préservatif !

- C'est exact, elle aura donc la vie sauve !

- Docteur !

- Oui, madame ?

- Quand vous aurez fini d'assommer cette abeille, aurez-vous encore un moment ?

- Je crois bien que je le prendrais !

- Parce que je ne vous ai pas tout dit !

- Vous m'auriez caché quelque chose ?

- Ben oui docteur, je suis très timide !

- Il faut tout me dire !

- Et bien, voyez-vous, je viens de me souvenir qu'une deuxième abeille m'est rentrée par mon autre trou...

 

Rideau sur la scène du théâtre érotique, Féfesse et le docteur viennent saluer le public !

 

Clap Clap Clap ! Tout le monde applaudit sauf qui se branlent… on ne peut pas tout faire.

 

U Neveway (E et MP Perez)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001, légèrement révisé en 2010>

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 18:46

Romantique Rome antique

par Ursulin

 

cochon

 

Cela se passe à l'époque de l'empire romain.

 

Nous sommes en l'an 45 après J-C ! Rome est alors gouverné par l'Empereur Claudius. Sa jeune femme Messaline à une vingtaine d'année et c'est l'une des plus belles femmes de l'empire. Sa peau d'albâtre, ses cheveux de jais légèrement bouclés, sa bouche sensuelle et son joli petit nez, tout cela attire l'attention de ceux qui ont la chance de s'en approcher. Et pour ceux qui ont eu la rare chance de s'en approcher davantage, ceux-ci savent bien que ses longues jambes, son petit cul bien cambré et sa magnifique poitrine, ont rendu fous de désir plus d'un homme.

 

Oui mais voilà ! C'est que l'impératrice est peu aimable, fort ambitieuse et assez peu scrupuleuse. En fait peu s'y frottent.

 

Faisons maintenant la connaissance de Titus ! Ce général de centurie, beau comme un dieu, et musclé comme un gladiateur s'est illustré à la guerre. Auréolé de gloire il aurait pu grimper dans la carrière militaire si une sale blessure au bras ne l'avait pas rendu légèrement handicapé et obligé à une semi-retraite. Ses ambitions se sont donc portées vers le politique, milieu, où son charme fou aidant, il courtisera maintes femmes de sénateurs et autres maîtresses des conseillers de la cour.

 

Sa réputation d'amant émérite est alors parvenue jusqu'au premier cercle du pouvoir, et quand profitant de l'absence de l'empereur, il eut l'occasion de faire son numéro de charme à l'impératrice Messaline, celle-ci se laissa faire, et l'entraîna dans ses appartements privés pour un ébat d'amour d'une fougue à peine contrôlée.

 

Ils se rencontrèrent ainsi une dizaine de fois, jusqu'à ce que Messaline décida que d'une part il était temps de changer d'amant, et que d'autre part celui-ci commençait par prendre au palais des habitudes qui contribuait à le rendre embarrassant voire dangereux.

 

Messaline demanda donc à l'un de ses gardes du corps d'informer l'empereur de sa liaison. Lequel empereur entra dans une colère folle, (ce qui n'était pas très grave), distribua quelques gifles à l'impératrice (qui du coup sollicita son pardon). Il fit également jeter aux lions l'infortuné messager, (pour lui apprendre à ne plus rapporter des nouvelles aussi déplaisantes) et bien sûr il fit arrêter Titus.

 

L'empereur souhaita que l'amant de sa femme comparaisse devant lui, et on lui amena ce dernier, couvert de chaîne, la barbe hirsute, et la crasse puante. Un tel affront méritait un châtiment exemplaire, quelque chose qui flatterait et qui impressionnerait la foule.

 

- Je ne vais pas te tuer comme cela ! Non ! Tu vas devoir affronter une épreuve, une épreuve à la hauteur de ta réputation. Tu vas devoir baiser 50 femmes à la suite et si tu n'y arrives pas je te ferais bouffer par les lions !

 

L'empereur donna des ordres afin que Titus soit bien traité, et bien nourri pendant 15 jours, et c'est donc en pleine forme qu'il se présenta à l'épreuve.

 

Ce jour-là il faisait beau et chaud sur la capitale de l'empire, le ciel est d'un bleu uniforme qu'aucun nuage n'a l'outrecuidance de venir tâcher et le Colisée était plein à craquer, On fit entrer 50 femmes dans l'assistance, choisies parmi les plus belles esclaves de Rome.

 

Fort de sa popularité, Titus en rentrant dans l'arène fut salué d'une magnifique ovation du public qui debout scandait : TI-TUS ! TI-TUS ! dans une ambiance survoltée.

 

Un héraut muni d'un porte-voix annonce au public les " règles ", il avait été convenu que Titus pourrait " prendre " ces demoiselles dans l'ordre qu'il souhaiterait, cependant toute brutalité était exclue et l'affaire devait se terminer avant le coucher du soleil. 

 

Des centurions firent alors leur entrée et entreprirent de lier les poignets de ces dames derrière leur dos. En effet, si Titus devait jouir 50 fois, il était interdit à ces demoiselles de lui donner le moindre " coup de main "

 

Puis le héraut demanda à Titus de commencer.

 

Titus alors se déshabille ! Il exhibe alors son sexe à la vue de la foule qui scande à nouveau : TI-TUS ! TI-TUS ! Il esquisse quelques mouvements de masturbation rythmée par les ovations. Et quand il estime être satisfait de l'état de raideur se son sexe, il désigne l'une des 50 esclaves et lui demande de se lever pour aller le rejoindre sur la luxueuse literie qui a été disposé au centre de l'arène

 

 Sans hésiter, il s'envoie la 1ère, puis la 2ème, puis les 25 premières sous les acclamations du public, 

 

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A la 26ème, petit passage à vide mais la foule l'encourage : ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! Et le voilà reparti pour 10 filles de plus sous les vivats de la foule. A la 36ème, bon passage à vide mais la foule l'encourage : ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! Et le voilà reparti pour 10 filles de plus sous les vivats de la foule. A la 44ème, gros passage à vide mais la foule l'encourage ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! et le voilà reparti sous les vivats de la foule. 

 

Il reste 6 filles, les plus belles, Titus fait signe à Leila de s'approcher, Leila est une belle brune à la peau mate, c'est une esclave qui vient de l'Afrique au nord du grand désert. Pour se reposer un peu, il lui demande de le sucer. La fille engouffre alors le sexe de Titus dans sa bouche et commence une savante fellation, alternant art de la langue et science des lèvres. Quelques minutes après, Titus est atteint de soubresauts de plaisir et tandis que Leila tire sa langue maculée de sperme au public, témoin de son savoir-faire, notre héros est ovationné par la foule en Délire

 

ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS !

 

C'est au tour de Tatiana, maintenant, pour son 46ème coup. Tatiana est une blonde à la peau claire qui vient de la très lointaine Lituanie, il dégage d'elle une sorte de charme paysan qui ne laisse pas Titus indifférent. Et si la vue de ses seins l'émoustille, celle de ses fesses à un effet revigorant. Il lui demande de se positionner en levrette, humecte d'un peu de salive son petit trou et l'encule devant le public en liesse.

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

Le dernier carré, Il choisit à présent Elaura, Elle vient de la nordique Bretagne (qu'on n'appelait pas encore Grande). Sa chevelure rousse flamboie sous les courants d'air qui traverse le Colisée. Ses yeux sont verts comme les lézards des pierres et elle est couverte de tâches de rousseurs. Partout ! Y compris sur son opulente poitrine. Titus la couche sur la literie, se coince la queue entre ses deux nichons à la peau si douce et entame des mouvements de va-et-vient. Sans doute était-ce la première fois qu'une branlette espagnole était exécutée devant une telle foule !

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Plus que 3 ! L'antépénultième sera donc Oday, Cette magnifique beauté noire vient de très loin, plus loin que les sources du Nil, elle vient d'Abyssinie, son corps d'ébène et sa peau satiné excite notre héros. Si le galbe de ses seins est magnifique, sa cambrure de rein est exceptionnelle. Jamais Titus n'avait vu une femme aussi bien proportionnée. Il la retourne, décidément ces fesses l'attirent trop. La sodomiser, pourquoi pas ? Mais il a envie d'essayer autre chose. Alors sans la pénétrer, il coince sa bite entre les deux globes de ses fesses et entreprend de lui faire une branlette à la Grecque ! La foule découvrira donc cette spécialité assez peu répandue qui n'a jamais eu l'immense succès d'estime de sa cousine espagnole !

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

D'où peut bien venir cette étrange créature ? Se demande Titus ! Une comme cela il n'en a jamais vu ! Il ignore que Yoko était déjà esclave des Perses quand les Romains l'ont ramené ici. Il ignore que les Perses l'ont capturée encore plus loin à l'Est, là où sont les Terres où le soleil se lève. Elle n'est pas bien grande, ses yeux sont en amande, et sa peau est jaune dorée ! Il émane d'elle un charme gracile et une gentillesse du sourire qui envoûte Titus. La fatigue le gagne, il n'est pas sûr de tenir ce coup-là, il est quasiment vidé de ses forces, mais la foule l'encourage encore 

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Il se couche sur la literie et demande à Yoko de le chevaucher, ça dure un certain temps, de plus sa verge commence à être sérieusement irritée, mais, la foule est avec lui, et il finit par jouir d'un maigre filet de sperme qui le rend complètement exténué, mais qui déchaîne la foule

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

Reste donc la 50ème fille ! La plus belle ? Peut-être pas ! Mais celle qui devrait l'exciter le plus, et pour une raison bien simple, cette fille ressemble trop à l'impératrice. Sa peau d'albâtre, ses cheveux de jais légèrement bouclés sa bouche sensuelle et son joli petit nez, ses longues jambes, son petit cul bien cambré et sa magnifique poitrine. Sa ressemblance avec Messaline est trop frappante

 

- L'impératrice aurait-elle une sœur jumelle ? Se demande soudain Titus, avant que la vérité lui éclate au visage : C'EST l'impératrice ! Une chance probablement car nulle autre qu'elle ne pouvait l'exciter autant ! 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Mais que faisait Messaline ici ? Voulait-elle participer à sa chute de tout près ? Ou au contraire lui apporter une aide in-extremis ? Non ! Ce n'était pas du tout cela et Titus le compris bien. Tout simplement Messaline s'infligeait une épreuve. Etre choisit la dernière, pour l'épreuve ultime signifiait pour elle qu'aucune femme, y compris dans les régions les plus reculées de l'Empire n'égalait sa beauté. Ce en quoi Messaline se trompait lourdement, Titus l'avait simplement " réservé " à cause des fantasmes et des souvenirs qu'elle réveillait en lui !

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Mais Titus n'en peut plus, il voudrait bien, mais il ne peut pas

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Il fait un signe à la foule, indiquant que vraiment, cette fois il ne pourra pas ! Mais il a fait une magnifique prestation, 49 coups c'est un exploit ! La foule saura peut-être lui éviter un retour dans cette arène, et cette fois face aux lions. Il implore son jugement, stoïque !

Un brouhaha d'abord incompréhensible surgit du public, qui maintenant scande à l'unisson aux oreilles incrédules de notre héros :

 

- TI-TUS PE-DÉ ! TI-TUS PE-DÉ !

 

Ursulin - 18/06/00

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

 

additif : Cette histoire, je devrais dire cette farce, n'a aucune prétention sinon d'amuser, mais je ne résiste pas au plaisir de vous recopier la "critique' qu'une andouille qui se faisait appeler Saint-Ange avait à l'époque doctement pondu sur le site de revebebe : " absolument pas vraisemblable à l'époque dans laquelle elle est située" mort de rire !

 

Ursulin

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 18:27

Kélia au marché de Bujumbura

par Ursulin

 

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Notre histoire se passe au Burundi ! Lorsqu'on regarde une carte de l'Afrique, il faut savoir ou c'est ! Et on finit par dénicher ce tout petit pays coincé à l'est du Congo (ex Zaïre) et à l'ouest de la Tanzanie. Au nord un autre petit pays lui tient compagnie, le Rwanda ! Mais quelle idée dira-t-on que de faire des pays si petits. Les raisons en sont historiques et seraient ici hors-sujet. 

 

Mais sachez que tout est relatif, le Burundi mesure 28 000 km². Certes ! Mais la Belgique n'en mesure que 30 000 ! Ce qui est à peu prés la même chose. D'ailleurs le Burundi après avoir été colonisé par les Allemands à été cédé à nos amis belges après la guerre de 1914-1918. 

 

La similitude entre le Burundi et la Belgique ne se limite pas à la taille du pays. De même que nos amis belges sont parfois tourmentés par quelques Flamands n'aimant pas les Wallons (et/ou vice versa), Le Burundi, pays pauvre et qui n'a vraiment pas besoin de cela s'embarrasse de querelles ethniques entre les Hutus et les Tutsis. (retenez bien ceci, s'il vous plait !)

 

Après ce court précis de géopolitique, nous pouvons peut-être passer à notre histoire et faire la connaissance de Kélia.

 

Kélia est une splendide jeune femme. Elle vient d'avoir 22 ans. C'est l'aînée d'une famille de sept enfants, toutes des filles ! Ses cheveux sont coiffés en fines tresses. Elle est vêtue aujourd'hui " à l'européenne " d'un petit boléro jaune sans manche assez décolleté laissant deviner une belle poitrine en obus logée fièrement dans un bon 95 aux larges bonnets et qui lui laisse le nombril découvert. En bas elle s'est habillé de ce qui fut jadis un blue-jean, mais qui après découpage n'est plus qu'un short moulant une croupe bien rebondie qui ne passe guère inaperçue. Et surtout précisons-le pour la suite, Kélia appartient à l'ethnie Hutu.

 

Elle habite à une vingtaine de kilomètres de Bujumbura, la capitale. Une fois par semaine elle s'y rend en vélo afin de faire son marché et d'y acheter des œufs et de la farine. 

 

Comme toujours, le marché s'emplit d'un vacarme inimaginable ou se mélangent les cris des marchands faisant l'article, ceux des acheteuses essayant de marchander, ainsi que les inévitables querelles inhérentes à ce genre de lieux. Rien n'est vraiment organisé, et les marchands de fruits et légumes côtoient, des étalages d'ustensiles, d'instruments de musiques, d'animaux vivants, de babioles en plastiques, de tissus en tout genre, et de produits soi-disant magiques.

 

Comme toutes les semaines, Kélia avant de faire ses courses fait d'abord une traversée de reconnaissance dans le marché, déjà pour repérer les marchands les moins chers, mais aussi pour tenter d'y découvrir (pourquoi pas ?) une éventuelle bonne affaire

 

C'est ainsi qu'au moment où commence notre récit (il serait grand temps !), Kélia aperçoit un marchand de chapeau. 

 

Il est rare qu'il y ait des marchands de chapeaux à Bujumbura, en tous les cas, elle n'avait jamais vu celui-là ! Elle s'approche. Le marchand est un Tutsi, mais cela l'indiffère ! Elle regarde les chapeaux. Ou plutôt elle regarde un chapeau ! Il lui plait. Elle ne se fait aucune illusion, ce n'est pas pour sa bourse. Mais par jeu elle en demande néanmoins le prix 

 

- C'est combien ce chapeau ?

- 1000 francs Burundi, mais on peut s'arranger.

Le type exagérait ! Ce chapeau ne valait pas une telle somme, elle tourna les talons. Le marchand la rappela :

- Revenez ! Je vous ai dit que l'on pourrait s'arranger. Je veux bien vous le laisser pour 500 francs Burundi !

- Laissez tomber ! Je n'ai pas une pareille somme, et même si je l'avais, je n'irais pas la gaspiller pour acheter un chapeau

- Combien tu voudrais mettre ?

- Je n'ai que 50 francs.

- Non, je ne peux pas le laisser à ce prix là

- Tant pis, au revoir !

- A moins que…

- A moins que quoi ?

- A moins que tu me fasses une petite gâterie ?

- Non mais tu me prends pour qui, je ne suis pas une pute !

- Tout de suite les grands mots ! Ca va durer 5 minutes et après tu auras un beau chapeau. Et si ça trouve ces 5 minutes tu ne vas pas les trouver désagréables !

 

Kélia se dit que ce vendeur avait des arguments forts et du coup changea résolument d'attitude

 

- Pourquoi pas ?

 

 Le marchand, laissant la responsabilité de l'étale à un compère entraîna alors notre belle africaine dans une cabine d'essayage fort primaire (en fait quatre tapis suspendus)

Sans autre forme de préambule, il baissa son pantalon, puis son slip. Libérant son sexe flasque qui pendouillait entre ses jambes. Kélia s'agenouilla et prit le membre dans sa main, le masturba quelques instants pour lui donner un peu de raideur, puis ce résultat obtenu, l'engouffra dans sa bouche. Le sexe du marchand de chapeau sans être exceptionnel était néanmoins de bonne taille et prenait une place substantielle dans la bouche de Kélia. Si celle-ci ne détestait pas sucer les queues de ces messieurs, il n'en restait pas moins qu'elle n'avait pas suivi de cours d'avaleuse de sabre, et préféra au bout d'un moment abandonner la méthode globale par celle plus douce, des petits coups de langues sur le gland, par la succion des testicules et le léchage de la hampe. Tout ceci pratiqué par des léchages habiles, des mouvements de sussions de lèvres et quelques caresses doigtées. 

 

Charmaine_Sainclair25.jpg

 

Notre marchand finit par succomber à ce traitement et à cracher violemment son plaisir dans le palais de Kélia, qui vu l'état sanitaire du pays préféra recracher plutôt que d'avaler ! Son contrat était donc rempli

 

- Bon alors, je le prends le chapeau !

- Non !

- Mais c'est trop fort, espèce de salaud ! Tu m'avais promis !

- Une promesse quelle promesse ! tu ne connais donc pas le proverbe

- Le proverbe, quel proverbe ?

- TURLUTTE HUTU - CHAPEAU POINT DU !

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:29

Un moment dans la vie de Raymondo Aranjuez

par Ursulin

 

cochon

 

Raymondo eu une montée d'adrénaline lorsque le vaguemestre lui tendit l'enveloppe.

 

Une enveloppe rose !

 

Il détestait cette couleur ! Lorsqu'il croisait un homme avec une chemise rose dans la rue, il ne pouvait s'empêcher d'emplir son cœur de haine ! Pour lui, le rose était la couleur de pédés. Un point c'est tout. Il n'y avait pas à discuter. 

 

Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les chemises roses et les pédés !

 

Et là, il fallait qu'on lui écrive en rose. Il hésita à ouvrir ! Il allait partir en permission ! Cette lettre encore cachetée lui gâchait déjà son plaisir, alors une fois ouverte….

 

Il palpa l'objet. Son contenu était cartonné. Un faire-part, se dit-il. Sans doute était-il invité à un mariage ou à un baptême. Il aimait se rendre à ce genre de cérémonie. Il y allait toujours dans son beau costume de légionnaire, bien impeccable, il pouvait discuter avec un tas de gens, ce n'était pas si courant.

 

Il décida de s'informer du contenu de la lettre un peu plus tard, quand il serait en ville, au bistrot.

 

Ça y est, le garçon lui avait apporté son demi, il allait pouvoir savoir. Il sortit l'enveloppe de sa poche. Bon Dieu ! Ce rose ! Il réalisa qu'on pouvait le voir en train de lire un truc rose, il se dissimula tant qu'il put ! et il ouvrit la missive !

 

Un prénom : Mélusine.

 

Un prénom ridicule !

 

C'était un faire-part de naissance : Avec ahurissement il découvrit qu'il s'agissait de sa propre sœur ! La salope, même pas mariée, elle s'était fait faire un gosse par ce salaud de Patrick ! De rage il déchira le carton ! 

 

Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les enfants adultérins !

 

Il réalisa soudain qu'il avait une nièce ! Il était tonton ! Un tonton légionnaire, ça ne faisait pas sérieux ! Puis il lui vint une pensée ridicule :

 

- Il vaut mieux être tonton que tata !

 

Il faudrait qu'il replace cette bêtise. Mais en attendant, il fallait qu'il se calme ! Une bonne bagarre ? Pourquoi pas ? Mais il était en début de permission et il avait peur de salir son bel uniforme ! Boire un coup ! Pour commencer !

 

Il allait leur montrer de quoi il était capable, il était un homme lui ! Pas une lavette ! Il quitta la table, se dirigea vers le bar ! Son sergent instructeur lui avait dit :

 

- Quand tu veux battre ton propre record, ne vise pas juste un peu au-dessus, mais carrément au-dessus !

 

Ce sergent était son modèle. Il avait toujours la bonne opinion sur tout ! Il conseillait bien, renseignait bien et savait donner des ordres. Raymondo était fier d'être sous son commandement. Son précédent record était de 14, il quitta sa table s'approcha du comptoir et commanda :

 

- 17 demis !

- Pardon ?

- 17 demis !

- Vous attendez du monde !

 

Raymondo empoigna la chemise du serveur et commença à le secouer.

 

- On t'a dit que mézigue y voulait 17 demis, alors tu lui sers 17 demis, et tu me fais pas chier avec tes questions d'intellos !

 

Il relâcha le garçon qui recula, se mettant hors d'atteinte du légionnaire !

 

- Alors d'accord ! Mais tu payes d'abord ! Et si tu fais du scandale, j'appelle les flics !

 

- Attend un peu, je vais revenir avec mes amis, et on va te l'arranger ton bistrot de merde.

 

Déjà, le garçon s'emparait du téléphone. Raymondo sortit, il avait un autre moyen de se calmer, un moyen beaucoup plus agréable que de se bagarrer pour rien ! Il prit l'avenue l'emmenant à la sortie de la ville. Bientôt les maisons s'espacèrent, puis disparurent presque complètement. Il tourna à droite, il connaissait bien le chemin, il fallait maintenant monter un sentier assez cahoteux, et on arrivait sur une sorte de plateau. Pourvu qu'elle soit là ! Elle était là ! Elle était seule ! Elle ne faisait pas attention à lui ! Il l'appela 

 

- Fuguette !

 

Fuguette ne répondit pas, toute occupée à brouter n'importe quelles mauvaises herbes. Raymondo franchit l'enclos, il savait qu'à cette heure personne ne le dérangerait, il s'approcha de la chèvre et la caressa. La bestiole devait être dans un mauvais jour. Elle qui répondait d'habitude à ses caresses par des bêlements approbateurs, jouait aujourd'hui les indifférentes. Néanmoins le contact avec l'animal fit bander Raymondo. 

 

- Ben alors Fuguette ? Tu ne me reconnais pas ?

 

Il fallait croire que non !

 

- Qu'est-ce que ça peut foutre, de toute façon ?

 

Raymondo se positionna derrière l'animal, déceintura son pantalon, le baissa ainsi que son slip et s'agrippa aux cuisses de la chèvre afin de préparer son introduction. A ce moment-là Fuguette avança de deux mètres ! Raymondo se rapprocha de nouveau et fit un deuxième essai. Peine perdue la chèvre avança de nouveau

 

- Mais tu vas rester tranquille ? Conasse de chèvre à la con ?

 

 Il fit une troisième tentative qui se solda par le même scénario ! La bestiole ne tenait pas en place. Il se dit qu'il allait essayer une dernière fois, et que si ça ne marchait pas cette fois ci, il faudrait qu'il trouve un truc pour l'immobiliser 

 

C'est à ce moment-là qu'il entendit l'hélicoptère ! Il était tout près ! Il leva le nez, c'était un hélicoptère de l'armée française, il avait l'air en difficulté et cherchait à se poser. Raymondo dépité remonta son pantalon. L'engin se posa, et un militaire en descendit ! Un militaire ! Non "une" militaire !

 

- Une pétasse ! 

 

Qui avait eu un jour l'idée saugrenue d'autoriser les femmes dans l'armée ? Les pédés du ministère sans doute ? Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les femmes dans l'armée et dans la police, et ils interdiront les pétasses ! "Les femmes c'est bon pour les queues des hommes et des casseroles" comme disait son sergent !

 

La fille se présenta en faisant le salut réglementaire :

 

- Sergent Marie-Ange Ivnitsky ! 

 

"Truc en ski ? Encore une rousskof ou une polak ? Si ça se trouve c'est une espionne ? Elle ne peut pas s'appeler Dupont ou Martin comme tout le monde ?" pensa Raymondo Aranjuez

 

- Je suis en mission spéciale, mon hélico à un petit problème, je sais d'où ça vient, mais il faut être deux pour réparer ! Pouvez-vous m'aider ?

 

Il ne pouvait pas faire autrement, il fallait maintenir une pièce dans une certaine direction pendant qu'elle réglait une sorte de grosse visse. L'affaire dura une bonne demi-heure

 

- Voilà c'est fait ! Que je suis content ! Je vais pouvoir continuer ma mission secrète, j'ai eu de la chance de rencontrer un militaire, je ne me voyais pas demander cela à un civil !

 

Raymondo, dévisagea Marie-Ange, elle était magnifique, un visage régulier, les yeux bleus, une poitrine de rêve, il se surprit à bander. Il lui revint en mémoire les paroles de son sergent instructeur :

 

"Il n'y a d'être sur terre plus vicieux qu'une femme !"

 

N'empêche qu'elle l'excitait !

 

- Vous ne pouvez pas savoir de quel mauvais pas vous venez de me tirer, je ne sais comment vous remercier !

- Ne me remerciez pas, c'est normal !

- Non, non, je tiens vraiment à vous remercier !

 

Et en disant cela elle se passa sensuellement la langue sur les lèvres. Et reprit :

 

- Tu peux me demander tout ce que tu veux, absolument tout !

 

Et elle passa coquinement sa main sur sa chemise à l'emplacement de sa poitrine.

 

Thelma03.jpg

 

Le cerveau de Raymondo fonctionnait à 100 à l'heure et son sexe n'en pouvait plus tellement l'érection était intense. Oserait-il lui demander ? L'occasion était trop belle ! Ne pas le faire et il le regretterait sans doute amèrement ! Il lui fallait vaincre sa timidité maladive envers les femmes !

 

- Je peux vraiment tout te demander ?

- Mais bien sûr puisque je te le dis !

 

Elle commençait à déboutonner sa chemise.

 

- Alors je voudrais que…

 

Il avait du mal à s'exprimer.

 

- Que quoi ? Tu ne vas pas me dire qu'un beau militaire comme toi va se mettre à faire le timide ?

 

Alors Raymondo retenant sa respiration finit par lui dire :

 

- OK ! Alors tu vas me tenir cette putain de chèvre qui bouge tout le temps que je puisse la baiser peinard !

 

Ursulin

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:13

Victime du libéralisme sauvage

(un récit où l'on peut choisir sa fin !)

par Uursulin

 

cochon_gris.jpg

 

" Victime du libéralisme sauvage ", en voilà un titre qui n'est pas accrocheur pour deux ronds ! Qu'est-ce que vous voulez, je l'aurais bien titré : "Il m'encule avec plaisir, pour ne prendre aucun risque !" Mais c'était déjà pris et de toute façon ce n'est pas le sujet !

 

Bon, soyons sérieux : Cette histoire présente une singularité. Elle se compose d'un début (normal !) Puis de trois fins possibles que vous pourrez choisir comme il vous semblera. Selon vos fantasmes, selon votre humeur…

 

Chapitre 1 - L'entreprise

 

Jean-Claude Bonvoisin a 45 ans Il est cadre dans son entreprise. Pas encore cadre supérieur, mais il sait cette promotion imminente. Il croit fermement aux valeurs de l'entreprise et du travail. S'il y est arrivé à force de pugnacité et de ténacité, les autres n'avaient qu'à faire pareil. Aussi dans son univers il n'y a pas de démunis, il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des perdants.

 

S'il prend le train de banlieue pour se rendre au travail, c'est pour éviter le stress de la circulation mais aussi parce qu'on peut faire des tas de choses dans le train, et si le trajet du retour est consacré à la rédaction d'ultimes notes ou à la lecture de textes rapportés tardivement, le matin est dédié à la lecture de "La Tribune". Rien de ce qui est du domaine économique ne lui est étranger, il connaît le nom de tous les dirigeants d'entreprise et peut soutenir de longues conversations sur le sujet. La lecture appuyée de cette presse, incompréhensible au profane lui confère un air supérieur dont il jouit intérieurement.

 

Jean-Claude fait du sport, même s'il n'aime pas trop cela, considérant que c'est une perte de temps, il continue néanmoins pour deux raisons : il est conscient que cela le maintient en forme, mais surtout cela participe à son image de marque.

 

Jean-Claude à un physique de play-boy ! Les femmes le remarquent et il le sait. Mais il ne drague pas. Non pas par principe, ni par désintérêt du sexe (au contraire il serait même un peu obsédé), mais par crainte de l'échec !

Par timidité, il avait attendu d'avoir plus de 20 ans pour coucher avec une femme et au moment de passer à l'acte, la psychose de l'échec l'avait bloqué. Il avait vécu cet épisode comme une humiliante catastrophe. Il s'était marié malgré tout, les candidates ne manquaient pas, et l'une d'entre-elles fut assez amoureuse de lui pour gérer ses problèmes de pannes. Il suffisait de choisir le bon moment et éventuellement de donner un "petit coup de main". Il s'était cru guéri, mais sa première tentative d'adultère avec une collègue de bureau fut lamentable. Il dut piteusement invoquer la prise de médicaments, histoire de dire quelque chose. Il avait poussé l'ignominie jusqu'à obtenir le licenciement de la fille en question, ne supportant plus son regard dans les couloirs. Il le regretta amèrement, il n'était pas si mauvais bougre que cela et demanda ensuite sa réintégration, mais dans un autre immeuble. 

 

Depuis, il ne draguait plus, son niveau de rémunération lui permettant de s'assurer les services de prostituées de haut vol, et il se disait s'en satisfaire. Son épouse finît par l'apprendre, elle aurait pu se montrer compréhensive, mais la routine et la monotonie s'étant installé dans leur couple, il y avait là matière à divorce avec versement de substantielle pension alimentaire. Elle n'hésita pas.

 

Ce divorce avait été pour lui un choc émotionnel intense. Il aimait sincèrement sa femme et n'arrivait pas à admettre cette rupture. De plus cela le plaçait dans une situation financière difficile. Sans promotion rapide, il n'aurait d'autres choix que de restreindre son train de vie. Mais il était confiant ! Cette promotion plus que méritée ne saurait tarder.

 

A force de pugnacité, sa place dans l'entreprise est devenue prépondérante, il sait développer des stratégies adaptées afin de permettre à celle-ci de progresser, il sait gérer des contacts efficaces et se servir de réseaux d'influence. Il est écouté et demandé. Sa haute hiérarchie lui a demandé conseil ces derniers temps quand les dirigeants de MP2DLC-Consulting ont souhaité un rapprochement, voire une fusion. Il ne pouvait que dire "oui", la taille de l'entreprise s'agrandirait, les synergies réalisées augmenteraient les bénéfices, et pour ce qui est de son rôle il saurait en faire son affaire.

 

D'ailleurs, ce matin il avait rendez-vous avec Moineau. Moineau était le second personnage de l'entreprise, l'un des rares avec lequel il n'était pas trop familier. En pénétrant dans son bureau il découvrit un individu qu'il ne connaissait pas, on fit les présentations :

 

- Martin Forester de MP2DLC-Consulting 

- Ah ! enchanté Jean-Claude B…

 

Jean-Claude n'aima pas la poignée de main molle et le regard fuyant de l'Américain, il s'assit sans qu'on ne lui en donne l'ordre, comme il avait l'habitude de le faire avec les dirigeants de l'entreprise.

 

- Monsieur Bonvoisin, commença Moineau, il est des circonstances dans la vie d'une entreprise où il nous faut parfois effectuer des tâches pas toujours très agréables.

 

- Je suis bien d'accord avec vous, répondit notre cadre, croyant deviner la suite, il est certain que si nous voulons réaliser les synergies après fusion cela passera inéluctablement par un plan social…

- Certes ! Mais auparavant il nous faut réorganiser les états-majors !

- Oui ! Bien sûr ! 

 

Ça va ! Il avait compris, l'entretien avait pour but de lui signifier sa place dans le nouveau staff né de la fusion. Sa promotion tant attendue allait enfin lui être notifiée.

 

- Et qu'est-ce que vous me proposez ?

 

- Rien, Monsieur Bonvoisin, nous sommes terriblement désolés !

- Pardon ?

- Vous n'avez pas été retenu !

- Pas retenu ?

 

Jean-Claude devint blanc comme neige, son cœur vacillait, il s'attendait à tout sauf à cela, il était incapable de prendre en compte une donnée aussi inattendue. 

 

- Vous ne faites pas partie des collaborateurs qui ont été retenus !

- Je vais faire quoi alors ?

 

Son cerveau fonctionnait à 100 à l'heure :

 

"Non ce n'est pas possible, ils vont me proposer un truc, une filiale à l'étranger, une mission, quelque chose !"

 

- Croyez bien que nous regrettons amèrement cette décision, mais le monde des affaires est sans pitié.

 

- Mais si je ne fais pas partie du staff, j'aurais quel poste ?

 

- Aucun, il s'agit d'une séparation Monsieur Bonvoisin, d'un licenciement !

- Quoi ?

- Nous sommes désolés ! Passez au secrétariat, ils vont vous donner tous les documents. Et nous vous souhaitons bonne chance, nous sommes persuadés que vous trouverez rapidement un poste à la hauteur de vos compétences. Vos indemnités vous seront virées dans la journée. Vous pouvez bien sûr nous quitter dès aujourd'hui !

 

Moineau se levait en lui tendant la main signifiant par-là que l'entretien était (déjà) terminé. Jean-Claude ne la prit pas.

 

- Je veux voir Monsieur Pignard (le grand patron)

- Il est en réunion à l'extérieur. Il a lui-même approuvé cette décision !

 

Moineau insista lourdement sur le mot "approuvé"

 

- Approuvé ? Parce que ce n'est pas lui qui l'a prise ?

- Disons qu'elle lui a été suggérée ?

- Et je peux savoir par qui ?

- Oui ! Si vous insistez de trop ! Mais nous préférerions ne pas aborder ce point ! Séparons-nous sans animosité Monsieur Bonvoisin !

 

Jean-Claude avait assez suivi de séminaires comportementaux pour savoir que l'autre avait envie de rajouter quelque chose afin de l'achever moralement ! La bonne tactique aurait été de partir, mais l'envie de savoir fut la plus forte :

 

- Je veux savoir !

 

- MP2DLC-Consulting a exigé une enquête de moralité sur l'ensemble du personnel dirigeant. Dois-je continuer Monsieur Bonvoisin … ?

- Evidemment vous en mourrez d'envie !

- Nous avons été convaincus de ne pas garder quelqu'un qui a des rapports assidus avec des prostituées

- Ce n'est pas interdit à ce que je sache ! Je fais encore ce que je veux de mon fric ! Une entreprise n'est pas là pour faire de la morale.

- Calmez-vous ! La morale n'a rien à voir là-dedans ! Simplement une personne aussi portée sur les choses du sexe ne peut être qu'une cible efficace pour toute tentative d'espionnage industriel et nous ne prendrons pas ce risque.

- Salaud !

 

Jean-Claude perdant alors tout contrôle envoya un direct du droit à la face de Moineau, lui éclatant le nez qui instantanément se mit à saigner. Quelqu'un déclencha une alarme provoquant l'arrivé de deux gorilles qu'il n'avait jamais vus. Ceux-ci le maîtrisèrent brutalement.

 

Moins de cinq minutes plus tard, il était dehors, sans avoir eu la possibilité de récupérer ses affaires personnelles. 

 

Jean-Claude ne comprend pas, il est sonné, choqué. Ces salauds l'ont frappé au ventre, là où ça fait mal sans laisser trop de marques. Il est là, hébété, assis sur le bord du caniveau, vomissant de la bile. Tout ce qu'il a fait pour l'entreprise pour se faire virer comme un malpropre avec des coups par-dessus le marché. Les salauds ! Les salauds ! Il chiale, comme un gosse !

 

"Il n'y a pas de pauvres, il n'y a pas de déshérités, avait-il l'habitude de dire, il n'y a que de perdants !"

 

Mais, pourquoi avait-il alors perdu ?

 

Ces histoires de putes n'étaient pour lui qu'un prétexte, il en était persuadé, mais alors quelle était la vraie raison ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Moineau devait jouer sa carte personnelle, dans le dos du grand patron, mais comment vérifier ! Il essaierait de le joindre chez lui ce soir !

 

Il a le sentiment d'avoir tout perdu, après sa femme, c'est son emploi, mais c'est aussi une catastrophe financière.

 

Rentrer chez lui l'insupporte, son magnifique pavillon en banlieue Ouest, ce n'est pas seulement sa maison, celle de Jean-Claude Bonvoisin, à titre privé, mais aussi celle de ce grand cadre dont la vie privée se confondait avec celle de l'entreprise. Son ordinateur personnel, son téléphone personnel, ses tiroirs remplis de dossiers. Tout cela aussi participait à sa vie de décideur. Et tout cela d'un seul coup n'avait plus aucune signification ni valeur ! 

 

Des heures avaient passé, il avait marché dans les rues au hasard, pendant des heures, sans manger, sans boire, il était maintenant sorti de Paris et se trouvait dans une ville de Banlieue. Il trouva un hôtel pour la nuit, il n'avait rien pour se changer, il lui faudrait attendre le lendemain, l'ouverture des magasins... Il réussit à joindre le grand patron au téléphone. Ce dernier fut très sec et aucun dialogue ne fut possible.

 

Choisissez à présent votre fin - Vous avez le choix entre "à la campagne" "le club privé" ou "les tours de Notre Dame"

 

Fin possible n° 1 - a la campagne

 

 

Il erra ainsi sur les routes pendant deux jours sans rien manger, buvant de l'eau aux fontaines publiques et dormant n'importe où. Il se réveilla ce matin-là frissonnant sous un arbre, et fourbu de courbatures. Il se leva cherchant à rassembler ses affaires, il s'aperçut alors qu'on lui avait fait les poches, plus d'argent liquide plus de cartes de crédit, plus de chéquier, plus rien ! Même le petit sac plastique contenant ses sous-vêtements de rechanges tous neufs s'est envolé !

 

Prévenir ma banque ! 

 

Il s'approcha d'un village, découvrit que l'on était dimanche, que la gendarmerie était beaucoup plus loin. Alors il se remit à marcher, tout heureux de pouvoir cueillir quelques pommes qui se révélèrent vite immangeables

 

Jean-Claude est hirsute et crasseux. Seul son costume témoigne encore, si on y regarde de près de son ancien statut social. Le voici un matin de très bonne heure près d'une ferme où un paysan s'apprête à commencer sa journée.

 

- S'il vous plaît, je suis épuisé, donnez-moi à boire et à manger !

- Pas question, sauf si tu travailles !

- D'accord donnez-moi du travail !

- Il y a justement un tas de fumier à déplacer !

- D'accord je vais le faire !

 

Et voici notre brillant cadre, qui après quelques maigres explications entreprend de déplacer consciencieusement le tas de fumier, le paysan revient le voir au bout d'un quart d'heure.

 

- Mais vous êtes en train de vous en foutre partout, mettez-vous au moins des bottes

- Des bottes ?

- Des bottes ! Oui des bottes ! Pour mettre aux pieds !

- Ça ne fait rien !

- Non ! Faut être humain ! Montez dans la chambre bleue, c'est la première porte à droite, mais attention il y a ma femme et ma sœur à l'intérieur qui doivent encore y dormir... Prenez les bottes, qui sont près de l'armoire, enfilez-les et surtout ne vous attardez pas. On est assez nerveux dans la famille, et mon fusil de chasse n'est jamais très loin !

- Ne vous inquiétez pas !

 

Jean-Claude monte donc dans la chambre qu'éclaire à peine le soleil de l'aube, il trouve les bottes et c'est en enfilant la première qu'il distingue dans le lit deux femmes sans doute d'une trentaine d'années dormant près l'une de l'autre. Il se demande quelle est cette drôle de ferme où la femme et la sœur couchent dans le même lit, mais c'est vrai qu'il ne sait jamais penché sur les mœurs et les contradictions de la France profonde.

 

Il évite de faire du bruit, mais la botte n'est pas si facile à enfiler, l'une des femmes bouge alors, se retourne dans le lit et se découvre légèrement. Légèrement, mais assez pour dévoiler un sein. Jean-Claude est en arrêt devant ce spectacle magnifique, la fille est blonde, la peau très pâle, et son sein tout rond est terminé par un joli téton tout rose. Notre cadre se surprend à bander (il n'a jamais eu de problème d'érection, c'est l'éjaculation qui ne va pas très bien !). Il tire sur la botte pour l'ajuster à sa jambe faisant à nouveau crisser les lames du plancher. Cette fois c'est la deuxième fille qui se retourne, elle est brune, la peau mate, un instant il voit ses seins tandis qu'elle rejette son drap, pour ensuite se retourner et continuer à dormir les fesses à l'air. Par la même occasion, le drap a dégagé la blonde dont le pubis est maintenant complètement dévoilé.

 

- Foutu, pour foutu qu'est-ce que je risque, se dit Jean-Claude ! 

 

Il est au bout du rouleau ! L'idée de suicide l'a effleuré, mais il sait qu'il ne fera pas, pas encore ! Mais si on pouvait l'aider à en finir, pourquoi pas ? Et tant qu'à faire autant partir en beauté ! S'envoyer la fille pour ensuite tomber sous les balles du fusil de cet abruti de paysan est décidément une idée qui le tente. D'autant que le paysan se paiera après les pires ennuis, avec arrestation, article de presse et procès d'assises. Décidément c'est une très bonne idée !

 

Il a simplement peur que ça aille trop vite, que la fille crie à la première caresse. Et puis il a conscience de son état, il ne sent pas vraiment la rose.

 

Ce qu'il ignore c'est que la blonde à justement un handicap olfactif et qu'elle ne peut pratiquement détecter aucune odeur. Il y va, approche une main de son sein, il a vraiment l'impression de vivre ses derniers instants, de fumer la cigarette du condamné. Il caresse l'arrondi de sa poitrine, provoquant des gémissements de la femme qui ne se réveille pas. Encouragé par ce premier contact, il s'approche du téton et le frôle d'un doigt, à ce contact il se raidit ! Quel beau spectacle ! Le second subit le même sort. Il lui caresse à présent les cuisses, un peu n'importe comment puis en insistant sur l'intérieur, il remonte lentement jusqu'à l'entre jambes et atteint sa petite toison blonde, qu'il finit par toucher d'un doigt timide, pour s'enhardir aussitôt. Il prend conscience brusquement de la saleté de ses mains et abandonne un instant, par contre son visage sans être nickel a été rincé à une source matinale, et puis une langue n'est jamais sale, alors il lèche sa fente qui finit par s'ouvrir de plaisir. Complètement inconsciente, elle l'aide à ouvrir son sexe lui permettant d'atteindre son clitoris, qu'il suçote un moment.

 

Il s'arrête stupéfait de constater la puissance de son érection actuelle. Serait-il subitement guéri, un seul moyen pour le savoir, il baisse son pantalon et son slip et pénètre sans effort le sexe maintenant bien lubrifié de la blonde. Elle ne se défend pas, toujours dans son sommeil et pousse de petits râles de satisfaction, Certes ce n'est pas l'extase, mais elle est contente, c'est le principal, il espère que cet instant va encore durer, qu'elle ne va pas se réveiller, et voilà qu'il jouit à présent ! Il est guéri ! C'est trop absurde à quelques minutes de sa mort probable, le voici qui guérit ! 

 

Il constate à présent que la deuxième fille est belle est bien réveillée. Elle a dans un geste pudique un peu vain, remonté le drap afin de couvrir ses trésors. Elle semble en fait plus surprise qu'apeurée, elle ne réalise pas très bien, peut-être croit-elle qu'elle est encore en train de rêver ?

 

Le sort en est jeté, Jean-Claude s'approche d'elle : mais celle-ci proteste

 

- Ca ne va pas, non ? Et d'abord mon frère n'est pas d'accord, il va vous tuer si je l'appelle !

- Votre frère pas d'accord ? Ça m'étonnerait !

 

Et à ces mots, il ouvre la fenêtre, et s'adressant au paysan, une botte à la main :

 

- Il faut que j'enfile les deux ?

 

- Bien sûr ! Connard !

 

Fin possible n° 2 - le club prive

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Le seul qui lui semblait maintenant possible de faire. Il s'assit sur un banc public et ouvrit son portefeuille. Il y chercha une feuille de papier. Elle était toujours là. Elle datait de la grave crise qui avait suivi son premier adultère. Trois noms indiqués en caractères grecs, précaution au cas où sa femme aurait fouillé dans ses papiers. Il les retranscrit en alphabet ordinaire. Il s'agissait du nom de trois médicaments suivi chacun d'un chiffre, le chiffre correspondait aux nombres de gélules nécessaires. Deux de ces produits étaient disponibles sans ordonnance, pour le troisième il fallait insister un petit peu. Il se les procura dans la première pharmacie venue, il acheta également un somnifère, puis se dirigea vers un café ou il s'attabla. Il sélectionna les doses nécessaires, décortiqua les gélules et mélangea le poison ainsi obtenu. Il s'agissait d'un poison lent, et grâce au somnifère il agirait donc pendant sa somnolence. Il réunit tout cela dans une feuille de papier. Il hésita un instant à verser tout cela dans le verre qui était devant lui.

 

Non ! Il attendrait encore un peu !

 

Il fit une boule avec le papier contenant la poudre empoisonnée et la glissa dans sa poche, puis il sortit, et se remit à déambuler. Il se donna une heure, une heure pour trouver un plan de recours, sinon, il en finirait. Au bout d'une heure, il n'avait rien trouvé, mais le courage lui manquait à présent, il décida donc de la renouveler. Au bout de la deuxième heure, il renonça à se donner une échéance, estimant que le moment viendrait tout seul, il traîna dans les bistrots mais n'avait pas envie de boire, il traîna dans les sex-shop mais sa libido était descendue à la cave. Il décida d'aller au musée du Louvre et y passa la majeure partie de l'après-midi. Voir toutes ces belles choses avant de mourir lui paraissait une bonne idée. En sortant, il chercha un cinéma, mais rien ne lui disait, finalement il trouva une salle de jeu et s'escrima tout seul pendant deux heures contre un malheureux flipper qui s'acharnait à ne pas vouloir lui donner de parties gratuites. Sauf la dernière, il sentait qu'il allait la gagner et au dernier moment :

 

Tilt !

 

De rage et avec une force qu'il n'aurait jamais soupçonnée, il tapa du poing sur la vitre de l'engin qui se fracassa, lui blessant la main. Tout alla ensuite très vite ! L'alarme, le patron qui arrive, des clients qui s'en mêlent, bagarre générale, arrivée des flics, coups un peu partout, embarquement au commissariat, déposition, conduite aux urgences, puis retour au commissariat d'où il ne ressortit que vers vingt-trois heures en se découvrant une fringale nocturne. Il voulut rechercher un restaurant assez haut de gamme, il eut alors le réflexe de tâter sa poche intérieure, là où était son portefeuille. Celui-ci avait tout simplement disparu avec cartes d'identité et de crédits. Son chéquier avait connu le même sort ! Où lui avait-on fait les poches ? La boule contenant le mélange empoisonné avait également disparu, mais les boites de médicaments étaient encore sans se poches, il pourrait donc le reconstituer... Il s'enfuit du restaurant tel un voleur, mais comme il n'avait pas consommé, on ne fit rien pour le rattraper. Il avait toujours eu l'habitude de laisser un billet ou deux dans son porte-monnaie, effectivement il lui restait deux cent francs.

 

Et deux cents francs pour finir sa vie, c'était largement suffisant car cette fois la coupe était pleine, il chercha un bistrot pour en finir. Il se retrouva au centre de Paris, près du Forum des Halles. Il allait entrer dans ce café quand juste à côté ces mots l'intriguèrent : "club privé" 

 

Pourquoi pas ! 

 

Il entra !

 

Le lieu était à peine éclairé, il ne comprit pas tout de suite où il était, Il n'y avait que des hommes, tous habillés de cuir, enfin quand nous disons habillés ! Certains avaient carrément les fesses, voire le sexe à l'air, d'autres étaient bardés de chaînes, d'autres encore exhibaient de véritables collections de piercing. Il avait conscience que sa présence faisait tache là-dedans. Mais qu'importe ! Il s'attabla.

 

Un type vint immédiatement s'asseoir à ses côtés, il avait le sexe à l'air et se le masturbait.

 

- Tu veux me sucer ?

 

Jean-Claude réalisa enfin qu'il était dans un club gay à tendance cuir. Dans trois heures, il serait mort, autant ne pas mourir idiot, et il se surprit à se pencher vers la pine de l'inconnu qu'il fourra dans sa bouche, il entreprit de lui faire une fellation en règle et s'étonna de savoir d'instinct si bien s'y prendre, mais fut également surpris d'y trouver du plaisir, à ce point que sa quéquette, enfouie jusque-là au fond de sa braguette commençait à retrouver une belle vigueur. Le type finit par éjaculer dans sa bouche, Jean-Claude le regretta, il se serait bien fait enculer tant qu'il y était, comme ça pour essayer. Mais il réalisa que la soirée ne faisait que commencer. C'était bien parti, et peut-être avait-il découvert quelque chose, peut-être était-ce là le petit déclic qui lui redonnerait goût à la vie ? Sauf que décidément ce jour devait être un jour de poisse !

 

Alors qu'on venait de lui apporter sa consommation, un hurluberlu bodybuildé s'approcha de lui, apparemment il n'était plus très net :

 

- Eh ! Ducon ! Tu te serais pas un peu trompé d'adresse ?

 

Jean-Claude interloqué ne sut que répondre

 

- C'est pas un endroit pour les connards comme toi, ici ! Tu bois ton coup et tu dégages ! T'as compris !

 

Ne pas répondre, surtout ne pas répondre, ne pas tomber dans la provocation. Mais il lui faudrait partir, même ici on le rejetait, le destin lui donnait donc rendez-vous. Oui il partirait, mais ce n'est pas ce club qu'il quitterait ce serait la vie.

 

- Si dans 5 minutes t'a pas dégagé, je te sors par la peau du cul ! Connard !

 

Jean Claude ne bougea pas et reconstitua le mélange empoisonné qu'il versa dans son verre de bière.

 

- T'es encore là ! Toi ! Eructa l'olibrius au bout des cinq minutes fatidiques. Tu comprends pas quand on te dit quelque chose ? Et puis t'as même pas bu ta bibine, tant pis pour toi, j'ai soif. !

 

Le type attrapa le verre de Jean-Claude et avala le tout cul sec !

 

- C'est vraiment malin ce que vous venez de faire !

- Ah ! Tu sais parler ? Je me demandais ?

- Vous ne comprenez pas, laissez-moi vous raconter : Ces derniers temps, ma femme m'a quitté. Ce matin en arrivant au boulot je me fais virer, et je me fais rouer de coups par le service de sécurité. Je me rends compte que les gens en qui je croyais avoir confiance ne sont que des fieffés salopards. Je suis ruiné. Je fais du flipper et je perds tout le temps, de colère je casse la vitre, je me blesse la main, je me fais casser la gueule, et je me retrouve chez les flics. Je me fais piquer mon portefeuille et mon chéquier, puis, je me retrouve ici où on ne me laisse même pas tranquille, alors je prends du poison que j'ai préparé, je le mets dans mon verre... et vous venez de le boire !

 

Fin possible n° 3 - les tours de Notre-Dame

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Il lui fallait déjà rejoindre le centre de Paris. En cheminant, il regardait distraitement les vitrines, Noël approchait et les devantures s'agrémentaient de guirlandes, de boules lumineuses et d'idées de cadeaux par milliers. 

 

Il détestait cette fête, Noël, c'est la fête des gosses. Il disait détester les gosses, sans doute parce qu'il n'avait pu en avoir.

 

Il partirait en beauté, comme il l'avait toujours rêvé. En se jetant dans le vide, non pas de la Tour Eiffel, mais des tours de Notre-Dame, ce serait bien plus "romantique".

 

Néanmoins, il retardait sans arrêt la décision et une fois la cathédrale atteinte, il se mit à tourner dans les rues avoisinantes, coupant sa marche de quelques haltes dans les bistrots du coin.

 

C'est vers 16 heures qu'il décida enfin se faire acte de courage et qu'il acheta un ticket donnant accès aux escaliers des tours. Il avait un peu forcé sur l'alcool et sa tête tournait un petit peu, la progression circulaire des degrés de Notre-Dame ne faisait rien pour l'arranger. Il fit une très longue halte au premier étage, puis repris sa progression. Au second il resta carrément une demi-heure, puis gravit les derniers escaliers, ceux qui mènent à la cloche. Il ne sentait pas très bien !

 

C'est à ce moment qu'il rencontra le Père Noël :

 

Il allait enjamber le parapet pour se jeter dans le vide quand quelqu'un lui frappa sur l'épaule

 

- Pourquoi te suicider ? demande un type avec une longue barbe blanche

- Ça vous regarde ?

 

xmasx02.jpg

 

- Peut-être que je pourrais arranger vos affaires, je suis le père Noël et si l'occasion m'ait donné de faire quelque chose de plus intelligent que de distribuer des poupées Barbie et des games-boys, je ne vais pas la rater !

 

Jean-Claude lui narra ses mésaventures

 

- Bon alors je peux te retrouver un super boulot, des sous, une super femme et même plusieurs mais il y a une condition !

 

Jean-Claude reprend soudain goût à la vie

 

- Quelle condition ?

- Tu me suces !

- Que je vous suce ?

- Ben oui, on ne me le fait pas souvent !

- Mais ou çà ?

- Ici, il n'y pratiquement plus personne !

- Bon d'accord !

 

Jean-Claude débraguetta avec application le père Noël et en sortit une bite flasque, quelques mouvements de masturbation lui rendirent une raideur convenable, il la mit alors dans sa bouche et la suça, c'est la première fois qu'il faisait une fellation à un homme, il trouvait la texture de cette verge et son contact agréable. Sans doute avait-il eu tort de ne pas faire cette expérience plus tôt ? Mais après tout, voilà qui lui ouvrait des perspectives inattendues, d'autant que le saint homme allait lui arranger ses affaires avec sa magie. Le père Noël explose soudain dans sa bouche l'emplissant de sperme salé !

 

- Ben voilà j'ai rempli ma part de contrat ! A votre tour à présent !

 

Le père Noël en refermant sa braguette, lui demande alors :

 

- Au fait tu as quel âge ?

- 45 !

- Et tu crois encore au père Noël ?

 

FIN

 

Si des lecteurs veulent se servir de mon récit pour inventer d'autres fins possibles, qu'ils le fassent volontiers !

 

l'image n'a rien à voir avec le récit, je sais ! (quoi que...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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