Mercredi 29 novembre 2000 3 29 /11 /Nov /2000 11:45

Martine, la soubrette

par Eddy

 

Fetish

 

 

Chapitre 1 – Entretien d’embauche

Mauvaise nuit ! Et mauvaise année ! Il y a deux mois ma femme me quittait après avoir découvert ma malle secrète au grenier. Il était impossible qu’elle la découvrît et qu’elle en force le cadenas. Elle l’a fait quand même ! Je n’avais pas d’explications de prête. La crise a eu lieu. Nous aurions pu nous en sortir, mais j’ai été malhabile et comme toujours dans ces cas-là, on atteint une situation de non-retour. Elle est partie avec les gosses ! En contrepartie j’acquérais un peu de liberté, plus besoin de malle pour planquer mes affaires destinées à me travestir. Mais cette rupture m’a traumatisé. Je m’en veux de ne pas avoir eu le courage de lui avouer mes fantasmes. Et puis, voilà hier, convocation chez le grand patron : et le couplet de l’hypocrisie : La survie de l’entreprise passe par des réductions drastiques de personnel, votre départ est une perte pour l’entreprise, mais… et blablabla, foutu à la porte ! Je ne me plains pas, j’aurais mon salaire pendant un an, et la possibilité de ne rien foutre ! Et passé ce temps je saurais bien trouver une entreprise qui appréciera mes services.

Envie de ne rien faire aujourd’hui. Je branche le micro et je décide d’aller m’exciter tout seul en regardant les sites de travelos, mais je n’ai même pas le cœur au sexe. Avant de refermer, je décide d’aller voir un site de petites annonces coquines qui m’amuse…

…et soudain je tombe sur ça :

« Couple bon milieu cherche soubrette travestie ou transsexuelle »

Pourquoi pas ?

Je réponds et attends fébrilement la réponse sur ma messagerie, elle ne tarda pas à arriver. L’auteur de l’annonce m’envoie une espèce de grille questionnaire sur les pratiques que je suis ou non prêt à accepter, je dois à chaque fois dire oui, non ou modérément… je réponds tout de suite, me demandant avec anxiété si mes blocages sur certains comportements ne feront pas capoter ma candidature ! Mais non, je ne risque rien de tenter le coup et répond « oui » à toutes les questions sauf pour la scato ou je coche « modérément »

Une heure après nouveau mail :

– Je vous trouve bien délicat, mais cela devrait s’arranger, téléphonez-moi avant midi à ce numéro !

Je me précipite sur le combiné !

Le type au bout du fil me demande de venir en début d’après-midi, il faudra bien sûr que je vienne en travesti !

Il y a quelques mois, je serais monté au grenier, j’aurais pris mon sac de sport (censé m’accompagner à des séances de gymnastiques) et je serais allé m’habiller et me maquiller dans les chiottes d’un bistrot ! Mais maintenant je m’en fous, ce que pense les voisins ne m’intéresse pas, et je me prépare doucement, je commence par me doucher puis, je me rase de très près comme j’ai l’habitude de le faire non seulement le visage, mais tout le corps, je me rase ainsi le torse, le ventre, les bras, les jambes, les fesses, et même les couilles, laissant juste un peu de poil à l’endroit du pubis, j’enduis mon corps de crème afin qu’il soit doux et lisse ! Puis j’entreprends de me maquiller. Le plus dur c’est les yeux, mais j’ai acquis un certain coup de main, le visage ensuite, puis les lèvres ! Il me reste à me faire les ongles, je me les fais avec applications y compris ceux des orteils que je néglige habituellement. Je mets ma perruque blonde, je regarde l’image que me renvoi mon miroir, je suis belle. Je suis Marie-Pierre, une femme à bite, un travelo et j’en suis fier !

Je m’habille maintenant, je choisis un bel ensemble slip et soutien-gorge rouge, j’aime les sous-vêtements rouges, ça fait pute, si j’avais été une femme j’aurais été pute ! J’ai aussi un porte-jarretelles et des bas de la même couleur ! Super, j’ai des belles jambes, j’en suis fier, certaines femmes n’en ont pas d’aussi belles, je me tourne pour regarder mes petites fesses, machinalement je me glisse un doigt dans le trou, j’espère que quand je reviendrais, je me serais fait enculer par une bonne bite ! J’adore ça !

Je complète ma tenue par une minijupe noire et par un chemisier beige clair. Restent les chaussures, je ne mis suis jamais faites aux chaussures, ça reste un véritable enfer, j’essaie quand même une paire relativement assortie en espérant qu’elles ne me feront pas trop mal ! Et voilà, un peu de parfum, mon petit sac à main de poulette et je suis prête pour l’aventure.

Je marche un peu, je prend un café dans un bistrot où je n’ai jamais mis les pieds, cela m’excite d’observer les regards ambigus des gens !

Je prends le RER, puis le métro, puisque ma femme a aussi embarqué la voiture et que la seconde est en panne… c’est la première fois que je me travesti au départ de chez moi, je sens dans les transports des regards qui m’interpellent, mais personne de connu, et une fois arrivé à Paris je peux me fondre dans un anonymat plus rassurant ! Je déjeune d’un simple hot-dog, et arrive enfin. Et sonne au 3ème étage de cette maison bourgeoise du 15ème arrondissement. Un type 45-50 ans, sans un poil sur la caillou, m’ouvre !

– Vous êtes Marie-Pierre, entrez donc !

Le ton est jovial, ça ne devait pas durer !

– Nous verrons dans un instant si vous faites l’affaire, mais de toute façon, je vous paye votre journée d’aujourd’hui, et j’attends de vous la soumission la plus totale !

Et ce disant, il me balance un billet de 50 euros que je ramasse, bien évidemment.

– Bon ! Marie-Pierre est un trop joli nom pour une pétasse comme toi, je t’appellerai Martine, Tu es d’accord ?
– Oui, Monsieur !
– De toute façon, d’accord ou pas, c’est comme cela, Je te tutoierais, mais toi tu nous dois le respect, tu nous appelleras Monsieur et Madame en temps ordinaire et Maître et Maîtresse pendant les périodes de soumissions.
– Oui monsieur !
– Evidement tu as mis une culotte ?
– Oui monsieur !
– T’es vraiment nulle, se présenter à un entretien d’embauche en culotte ?
– Je n’y avais pas pensé !
– Tu aurais dû le deviner !
– Oui Monsieur !
– Tu vas être punie pour cela !
– Oui Monsieur !
– Retire-la !

Le maître m’arrache des mains la culotte que je viens de retirer et me la déchire ! Il est con, ce type, je l’avais payé cher, mais je suis là pour être dominé et humilié et ne dis rien !

– Bon maintenant enlève ta jupe, on ne t’as jamais dit qu’elle était ridicule ?
– Non, Monsieur !

blond.jpg 

J’enlève donc ma jupe, et me voici, la bite à l’air devant ce type ! La vue de ma queue le trouble, je le sens, mais il ne fera aucun commentaire. J’ai envie de m’amuser et je vais jouer à l’aguicher, je prends ma queue et attaque quelques mouvements de masturbation

– Qui t’as dit de te branler, petite salope ?

La gifle était complètement inattendue, mais il n’a pas voulu me faire mal, mais m’humilier, oui !

– Désolé, Monsieur, je pensais que…
– Tu n’es pas ici pour penser, mais pour obéir, t’as compris, petite pute ?
– Oui Monsieur !

Le type est excité, ça se voit au chevrotement de sa voix, et à son visage qui rosit légèrement. Il est vêtu d’une espèce de veste d’intérieur croisée qui m’empêche d’observer sa braguette… Il me tripote un peu les couilles sans aucune délicatesse comme si j’étais une marchandise, puis me caresse la verge. Il enlève sa veste, il a chaud, et je distingue maintenant la grosse bosse derrière la braguette !

– Tourne-toi.

Parade facile et prévisible ! Il me tripote à présent mon petit derrière.

– Martine tu as un vrai cul de gonzesse ! Tu aimes te faire enculer ?

Il le sait bien, ça faisait partie du questionnaire, mais puisque cela fait partie du jeu, je réponds :

– Oui Monsieur ! J’adore ça ! Vous pourrez me le faire quand vous voulez !
– Bien sûr que je vais le faire quand je voudrais, petite salope !

Il m’introduit maintenant un doigt dans le cul, on ne peut pas dire que ce type soit un modèle de délicatesse ! Mais ça ne fait rien, j’aime bien me faire doigter le cul !

– Un peu étroit quand même !
– Je vous avais prévenu !
– Ne t’en fais pas, si tu restes à mon service, il va s’élargir !
– Ce sera avec grand plaisir !
– Je vois que tu deviens une petite garce obéissante…

Il retire son doigt, en constate l’état.

– Pas très propre tout ça !
– Vous ne m’avez pas précisé que je devais… euh…
– Ça ne me dérange pas, mais nettoie-moi cette merde.
– Euh, j’ai un kleenex…
– Non, lèche !

Ce n’est pas un problème, je lui lèche le doigt qui redevient vite tout propre

Ce disant, il n’en peut plus, il ouvre sa braguette, et sort sa queue, toute raide, elle me plait, elle est belle et le bout est tout violacé ! Un amour de bite !

– Suce ma queue, pétasse !

Je ne réponds pas, je saisis la verge d’une main et approche ma langue de son gland, je donne quelques coups de langue, sa pine a une odeur assez forte, ce qui est normal à cette heure, j’entoure le gland avec ma bouche et commence mes mouvements de succion tout en continuant à tamponner le bout avec la langue, j’adore sucer des belles bites !

– Arrête !

Il finit de retirer son pantalon et s’en va, je ne sais où.

– Attends-moi !

Bien sûr que je vais l’attendre, je ne vais pas m’en aller ! Il ne tarde pas à revenir, muni d’un préservatif ! Ça y est ! Je vais passer à la casserole, je ne pensais pas que cela arriverait si tôt. Il me fait pencher en avant en m’arc-boutant contre une table, Et le voilà qui pousse, ce connard m’a fait mal, il aurait fallu qu’il lubrifie avant, je crie un peu, mais il s’en fout, il finit par rentrer, j’ai réellement mal, et je me demande si je ne vais pas tout planter là et aller voir ailleurs des gens aux pratiques un peu plus douces, mais peu à peu la douleur disparaît pour faire place à ce plaisir trouble que je n’ai que trop peu connu. C’est bon je me laisse faire ! Il ne tarde pas à jouir en poussant un hurlement de sapeur !

– Et maintenant, à genoux devant moi et bouche ouverte, je vais te pisser dans la gueule.

Son urine n’est pas trop forte, mais le débit est puissant, j’en fous plein à côté.

– C’est bon tu es engagé pour un mois !
– Merci Monsieur !
– Tu commences demain… tu peux apporter tes affaires ! Mais avant tu me nettoies les saloperies que tu as fait sur le parquet.

Ah bon, je commence demain ! J’aurais bien commencé tout de suite…mais il est vrai que je n’ai rien apporté pour rester.

– Tu coucheras ici, ton week-end est libre sauf si je te retiens, à ce moment-là tu seras payé en supplément ! Si tu as envie de prendre l’air tu devras me le demander Mais sinon tu es mon esclave 24 heures sur 24 du lundi 9 heures au vendredi minuit !

Il me parle après de mes honoraires, j’accepte ses conditions, il n’est pas censé savoir que je ne fais pas cela pour le fric. Je remets ma jupe, mais quelque chose ne va pas, l’absence de culotte me gêne et j’ai l’impression que tout le monde va s’en apercevoir

– Euh, vous n’auriez pas une culotte, ou un slip à me prêter, parce que…
– Certainement pas, tu n’avais qu’à y penser avant, démerde-toi ! Maintenant fout le camp et soit à l’heure demain matin !
– Bien Monsieur !

Me voici dans la rue, j’ai horriblement mal au trou du cul, et j’ai vraiment l’impression d’être à poil, ma bite fait une bosse sous ma jupe, et je ne sais plus où me mettre, j’essaie de cacher tout cela en plaçant mon sac à main devant, mais ça me donne une attitude ridicule, Je suis rouge de honte, j’essaie de déambuler sur les trottoirs où il y a le moins de monde. J’aurais pu héler un taxi, mais l’humiliation de la situation m’empêche de réfléchir correctement. Et ce qui devait arriver arriva. Deux jeunes loubards me croisent :

– T’as vu le travelo ? Mate un peu ce pédé, il n’a pas de culotte !
– Trop nul le mec, on lui pique sa jupe ?

J’aurais réfléchi, je me serais rendu compte, que la rue n’étant pas déserte, ils n’auraient jamais mis cette menace à exécution, mais non, paniqué, je me mets à courir, pour m’apercevoir que… ma jupe se soulève quand je cours ! Je suis désespérée ! Je ne m’attendais pas à une honte pareille ! Je craque, je m’assois cul nu sur le bord du trottoir et je me mets à chialer comme une madeleine. Trop c’est trop, je souhaitais être humiliée, rabaissée, mais pas à ce point… des gens me regardent ! J’ai peur que quelqu’un appelle les flics ! Je panique de plus en plus !

– Vous avez un problème ?

C’est qui celui-là ? La situation est déjà assez compliquée comme cela, je m’enfuis au petit trop pour ne pas que ma jupe se soulève ! Des gens rigolent !

Un Monoprix ! Sauvé, je vais pouvoir m’acheter une culotte. Où est le temps où l’on pouvait faire des tas de choses derrière les porches des immeubles ? Maintenant il y a des digicodes partout… Je finis par me changer dans les toilettes d’un bistrot ! Ça va mieux ! Je m’assieds à une table et tente de rassembler mes idées. Je ne me vois pas rentrer comme cela dans mon coin en pleine heure de pointe. Alors je retourne au Monoprix, soulagée, m’acheter du maquillage, des sous-vêtements de rechange et autres bricoles…et je loue une chambre d’hôtel pour la nuit !

A 9 heures précises, je me pointe chez mes nouveaux patrons. Avant dans l’escalier, je retire ma culotte que je glisse dans un sac de voyage que j’ai acheté la veille. Le maître m’accueille :

– Bonjour Martine, je vois que tu es ponctuelle, bien vérifions tout cela.

Et ce disant, il soulève ma jupe, constatant qu’aujourd’hui je n’ai rien en dessous, il recommence à me tripoter la bite, je suis sûr qu’il n’avait aucunement l’intention de le faire, mais c’est plus fort que lui… Bien sûr, il me fait bander. Je suis sûr qu’il a envie de me la sucer. Mais il se reprend.

– Quelqu’un t’a autorisé à bander ?
– Non, Monsieur !
– Je devrais te punir pour cela !
– Comme il vous plaira, Monsieur !
– Bon je n’ai pas trop le temps ce matin, je vais te présenter à madame !

Il appelle donc son épouse ! Gisèle est une grande femme, la cinquantaine, assez forte sans exagération. Elle est habillée d’un tailleur beige assez strict. Ses cheveux bruns sont coiffés en chignon strict et elle porte des lunettes !

– Bonjour madame !

Elle ne daigne pas me répondre ! Elle tourne lentement autour de moi, en prenant un faux air dégoûté !

– Retire ta jupe !
– Oui madame !

Décidément c’est une manie dans cette maison… Me voici à nouveau le cul et la bite à l’air, et l’autre qui n’arrête pas de tourner, elle finit par s’arrêter, et soudain alors que j’étais loin de m’y attendre, elle me crache au visage.

– Tiens ! Sale porc ! Mon cadeau de bienvenue !

Il ne faut surtout pas que l’humiliation me fasse bander… Mais je ne peux pas m’en empêcher ! Elle s’adresse à son mari :

– Eh bien, je crois qu’on n’a pas fini de s’amuser avec cette petite tapette…

Puis m’adressant enfin normalement la parole :

– Bon, toi tu me suis, et je vais t’expliquer ce qu’on attend de toi !
– Bien madame, je peux remettre ma jupe ?
– Tu es très bien comme cela !

Je suivis donc ma maîtresse dans une autre pièce où elle m’expliqua :

– Tous les jours tu auras une liste de tâches ! Tu te débrouilles pour faire cela correctement ! Inutile de saloper le travail pour espérer être puni, cela ne se passe pas comme cela ici. Si tu ne fais pas l’affaire, ce n’est pas une punition que tu auras, mais tu seras foutu à la porte ! Cela dit ici tu n’es qu’une merde d’esclave et on sera amené à jouer avec toi et à te faire subir les pires traitements quand bon nous semblera ! T’as compris poufiasse ?
– Oui Madame !
– Je veux t’entendre répondre : « je suis une pouffiasse et j’ai bien compris ce que vous m’avez dit ! »
– Oui madame, Je suis une pouffiasse et j’ai bien compris ce que vous m’avez dit !
– On a tous les droits, si on veut de cravacher ou te chier dessus, tu n’as rien à dire.
– Oui madame !
– Quand nous aurons du monde tu t’enfermeras dans ta chambre et tu n’apparaîtras que si on a besoin de toi ! En ce qui concerne la tenue, voici un tablier de soubrette et une petite coiffe. Tu te mets ça immédiatement !
– Oui madame !
– Bon tu as toutes les vitres à nettoyer aujourd’hui, t’en as pour un moment, je vais te montrer où sont les produits, les chiffons et tout cela et tu vas commencer ! Mais avant je vais te montrer ta chambre

Je m’attendais à une espèce de geôle, mais non c’est une chambre normale, même si le décor est quelque peu spartiate.

– Bon voici ta chambre, tu vas pouvoir y installer tes affaires ! Mais tu dois savoir deux choses, la première c’est que si on a envie de te faire coucher ailleurs une nuit, on en a parfaitement le droit, la deuxième c’est qu’il ne faut pas te figurer que cette chambre sera ton petit coin tranquille ! Il n’y a pas de clé et nous avons la liberté d’y entrer à n’importe quel moment. Par contre, je veux que cet endroit demeure impeccable ! T’as compris salope ? Parce que si tu n’es pas d’accord tu peux encore te tirer maintenant, après ça va être plus compliqué !
– J’ai parfaitement compris madame !

Ma vie de soubrette commençait donc ce matin…

à suivre

Edvard Stokien © 2000

eddy@vassilia.net 


Par Eddy - Publié dans : Eddy
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