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Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –22 – Intrigante Ninotchka par Maud-Anne Amaro
Chantilly
Maria-Ines est furieuse :
– On aura tout vu, voilà, que Romuald se met à bouder à présent !
– Laisse-le faire la gueule, demain, il revendra comme un bon toutou la queue entre les jambes. Répondit Herman.
– J’aimerais en être aussi sûre que toi, à trop tirer sur la corde, elle se casse.
– Et moi qui pensais m’amuser ce soir !
– Ce sont les aléas de la vie ! Mais bon, l’air de rien, on avance, quelqu’un a infiltré une nana à la place de la bonne. Donc deux questions : primo : pourquoi ? Secundo : qui est derrière ça ?
– Mon oncle Louis ou ma tante Thérèse ?
– Ou quelqu’un d’autre, on n’en sait rien et donc question subsidiaire : qu’est-ce que Romuald sait de plus ?
– La réponse à ces questions, je suppose ?
– Ou une partie des réponses. On a donc plusieurs solutions. Obliger Romuald à parler, faut y réfléchir, sinon on pistera la bonne, soit nous-même, soit en payant un privé. On va réfléchir, hein, biquet, inutile de s’emballer.
– J’aime bien quand tu m’appelles « biquet ».
Vendredi 11 octobre
Romuald et Amalia se sont quittés sans rien avoir trouvé de génial mais ont convenus de se revoir très rapidement.
Romuald ne sait plus où il en est. Une chose lui semble sûre : C’est qu’il ne veut plus entendre parler de Maria-Ines et d’Herman. Il décide que dorénavant, il ne répondra à aucune de leurs sollicitations et soit leur raccrochera au nez, soit leur balancera leurs quatre vérités.
« Se conduire en homme et non plus comme carpette, ce n’est pas si compliqué, saperlipopette ! »
La première conséquence de cette décision sera une perte financière, mais sur ce point précis il croit avoir une idée géniale.
Ce matin-là, la vieille Madeleine s’était absentée pour un rendez-vous médical. Du moins c’était ce qu’elle disait souvent quand elle sortait, mais elle n’allait pas dire à ses gens de maison qu’elle se faisait parfois sauter par des gigolos
Aussi après avoir répété son rôle à la manière d’un acteur de théâtre, Romuald surgit-il vers 11 heures dans la cuisine où Ninotchka épluchait un concombre bien phallique.
– C’est à quel sujet ? S’étonna la fausse bonne. Tu viens m’aider ?
– C’est au sujet qu’il faut qu’on cause.
– Pardon ?
– Je sais tout ! Résuma-t-il en s’asseyant sur un tabouret
– Tout quoi ? Demanda Ninotchka, soudain perplexe.
– Tu es une fausse bonne, et ce n’est pas l’inspection du travail qui t’envoie mais quelqu’un que je ne nommerais pas et qui en a après l’héritage de la vieille.
– Faut arrêter de lire Picsou Magasine !
– J’ai donc deux solutions : La première, je cafte tout à la vieille…
– Chiche !
– Ou alors on collabore, je connais des trucs qui peuvent t’intéresser.
– Tu te crois malin ? Le défie-t-elle.
– Alors ?
– Fous le camp de cette cuisine et fiche moi la paix.
– J’attends ta réponse !
– Je t’enverrai une carte postale !
Ninotchka attendit que Romuald, dubitatif ait quitté la pièce pour s’empresser de téléphoner à Louis et de lui rapporter cette conversation pour le moins inattendue.
– Comment il a pu savoir ? S’étonne Louis Gringola.
– Qu’est-ce que j’en sais ?
– Ce qui est évident c’est que cette conne d’Amalia a été incapable de tenir sa langue. Réfléchissons : je suppose qu’il veut du fric, donc il ne te dénoncera pas. Maintenant reste à savoir ce qu’il sait et que nous ne saurions pas, à mon avis pas grand-chose mais faut s’en assurer.
– En clair, je fais quoi ?
– Voilà ce que tu vas faire…
Louis dont l’imagination était souvent fertile lui proposa alors de lui raconter une petite histoire.
– Et si c’était un piège pour me faire tomber ? S’inquiéta-t-elle.
– Je n’y crois pas, on prend le risque.
– Et s’il veut du fric ?
– Tu n’en as pas sur toi. Tu lui promets un gros paquet qu’il n’aura que si le résultat final est atteint, tu resteras vague là-dessus.
Sur ces entrefaites, la vieille Madelaine rentra, s’affala dans son fauteuil préféré en bouquinant la Gazette des Arts, puis ne tarda pas à ronfler.
Ninotchka réfléchit quelques instants, dégrafa le haut de son chemisier puis rejoignit Romuald dans son bureau. Elle se fit gouailleuse et provocante.
– Puisque Môssieur sait des choses qu’il n’aurait jamais dû savoir, je suis disposée à discuter avec Môssieur.
– On devient raisonnable ?
– J’écoute !
– Donc tu confirmes : tu es bien une fausse bonne ?
– Et toi, t’es un faux secrétaire ? On pourrait peut-être aller droit au but, on gagnerait du temps.
– Je ne sais même pas pour qui tu travailles ?
– Moi non plus ! Répondit-elle crânement.
– Tu rigoles ?
– Non, un jour en boite on m’a présenté un mec qui m’a proposé de l’argent pour prendre ce poste de bonne.
– Et tu ne sais pas qui c’est ?
– Non ! Je viens de te le dire, faut écouter quand je parle ! Et puis qu’est-ce que ça peut foutre : ce type n’est probablement qu’un intermédiaire.
– Et ta mission ?
– Ben t’as deviné, non ?
– L’héritage ?
– Je te dis, t’as deviné ! Maintenant à toi !
– Ce n’est pas gratuit !
– Il n’y a rien de vraiment gratuit en ce monde, mon pauvre Môssieur, Môssieur voudrait dans les combiens ?
– 20 000.
– Tu ne t’emmerdes pas, toi, ça me semble énorme mais je vais transmettre, de toute façon je n’ai pas d’argent sur moi. Alors c’est quoi tes secrets ?
– L’argent d’abord !
– Tu ne l’auras pas de suite. Tu ne l’auras que quand la personne qui manage tout ça aura atteint son but. En attendant faudra te contenter d’un acompte.
Romuald commença à se rendre compte qu’à ce jeu, il ne pouvait gagner grand-chose. Il manquait terriblement d’expérience, de malice, de courage. Bref, il avait le profil du parfait looser. Dans cette opération qu’il avait crue géniale, il risquait de ne se vendre que pour des queues de cerises.
– Ben donne-moi un acompte !
– J’ai pas d’argent, mais j’ai de beaux nichons ! Tu les aimes les gros nichons, hein ? Lui dit-elle en les lui carrant sous le nez après les avoir sortis de son soutif.
– Mais enfin, arrête !
– Pourquoi ? Ils sont moches ! Tu les avais pourtant bien aimés la dernière fois
– Je n’aime pas les femmes ! Tenta-t-il.
– Ah, bon, vérifions ! Répondit-elle en lui tâtant la braguette. Alors pourquoi tu bandes ?
– C’est un réflexe pavlovien !
– Ouvre là !
– Que j’ouvre quoi ?
– Ta braguette, andouille, tu vas voir comme je vais bien te la sucer ta bonne bite, je vais la prendre toute entière dans ma bouche et après tu pourras juter sur mes nichons.
Inutile de vous dire qu’après un tel discours, le raidissement de la queue de Romuald a atteint son maximum, tandis que ses mains guidées par on ne sait quel démon sont en train de lui tripoter les seins, fort peu délicatement d’ailleurs.
– Alors tu me la sors ta bite ou faut que j’aille la chercher !
– Si la patronne arrive ?
– Elle s’est endormie dans son fauteuil et de toute façon elle est miro et sourdingue.
– Mais enfin !
– Ah ! Mais c’est fini oui ! On n’entend que toi, tais-toi donc un petit peu !
Une petite flexion des genoux et Ninotchka dégage la bite de Romuald de sa braguette et se la fiche directement dans la bouche.
– Oumpf oumpf, oumpf !
– Qu’est- ce que tu dis !
– Elle est bonne ta bite !
– Ah ! C’est bon ! C’est bon ! Continue !
Elle continue quelques minutes, et pendant ce temps-là, sa main passe sous les testicules, les flatte, les soupèse, les caresses, franchit le périnée, un doigt vient masser la rosette, elle le retire pour l’humecter, le remet et tout doucement le fait pénétrer dans le trou du cul de l’homme avant de le faire aller et venir en cadence.
– T’aime ça quand je te doigte le cul, hein ?
– C’est agréable !
– T’es un petit enculé !
Romuald ne répond pas, tout à son plaisir
– Dis le que tu es un petit enculé !
– Je suis un petit enculé !
– Je savais bien !
Elle continue encore un moment à lui prodiguer cette douce caresse tout en lui suçant la bite puis elle se relève brusquement.
– Ne bouge pas, reste comme tu es, je reviens de suite !
– Mais…
– Chut…
La fille revient quelques secondes plus tard. Romuald ne comprend qu’un peu plus tard ce qu’elle était partie faire. Allant chercher une capote dans son sac, elle la dégage de son étui pour la placer dans sa bouche. En reprenant sa fellation, la bite de l’homme se retrouve encapoté sans qu’il ne s’en aperçoive (et sans qu’il débande)
Note de l’auteure : Celles qui seraient intéressées par la technique permettant de faire ce genre de choses, c’est sur Internet tapez sur Google » mettre une capote avec la bouche » et vous aurez même des croquis et des vidéos.
Et tout d’un coup, Ninotchka quitta sa position accroupie pour venir à la vitesse de l’éclair s’empaler le trou du cul sur la bite bandée et lubrifiée par le préservatif.
Et là le miracle s’accomplit, lui, Romuald qui n’avait jamais pénétré une femme (du moins pénétré correctement) maintenait sa bandaison pendant que la belle coulissait en faisant des « Hi » et des « Han ».
– Quand j’étais petite, j’adorais monter sur les manèges de chevaux de bois, ça m’est restée.
Romuald n’entendit même pas la plaisanterie de sa partenaire, tout à son plaisir, on devrait dire à son bonheur. Sentant sa jouissance proche et ne voulant pas prendre le risque de débander il joua des reins et finit par jouir dans un état proche de l’extase, tandis que Ninotchka se mordait les lèvres pour s’empêcher de crier.
– Oh ! Quel cadeau que tu m’as fait là !
Il la regarda fixement, Ninotchka ne s’attendait certes pas à un tel résultat, elle crut qu’il quémandait sa bouche, et, bonne fille, lui offrit. Pour Romuald, ça aussi c’était une première. Il faillit en pleurer de joie !
– Merci ! merci !
– Mais de rien, c’était un plaisir ! je me suis bien amusée, mais je vais te dire, je suis une grosse coquine, et ce que j’ai fait avec toi, ce n’est pas tout à fait gratuit, alors, si tu veux d’autres petits câlins, il faut maintenant tout dire à la petite Ninotchka.
Et oui, comment faire autrement ! La chair est faible et Romuald n’avait pas eu la volonté nécessaire pour éviter d’y succomber. Il gardait cependant un atout : quatre informations pouvaient intéresser Ninotchka, rien ne l’obligeait à lui les dire toutes.
Alors après s’être kleenexé la bite, il déballa ce qu’il savait… au compte-gouttes
– Le dernier testament avait été établi au profit du curé Crochicourt. Quand la vielle a reçu les photos pornos avec sa tronche dessus en train de sucer des bites, elle l’a fait annuler par le notaire. Au jour d’aujourd’hui il n’y a plus de testament.
– C’est ça ton scoop ? Môssieur se foutrait-il de ma gueule ?
L’information était pourtant loin d’être anodine. Ninotchka savait qu’un testament avait été fait au profit de Crochicourt puisqu’elle avait extorqué cette précision à Romuald au début de son entrée en fonction. Que la vieille ait annulé le testament après la découverte des photos porno participait de la logique des choses. En revanche le fait qu’aucun autre testament n’ait été rédigé voulait dire que Louis hériterait du tiers de sa fortune après les déductions fiscales.
Une bonne nouvelle donc, mais il fallait éviter que la vieille soit prise d’une lubie l’amenant à désigner un nouveau légataire universel. Elle verrait ça avec Louis.
Mais en attendant elle devait bluffer Romuald afin qu’il lui en dise davantage :
– Tu ne vas pas me dire que tu savais qu’elle n’avait pas fait de testament ? S’étonna-t-il.
– Bien sûr que je le savais ! C’est logique, non ? Et puis mes yeux et mes oreilles trainent partout. Alors j’espère que t’as d’autres choses à me raconter, parce que je suis bonne fille, mais je ne suis pas du genre à me faire enculer pour apprendre des choses que je sais déjà.
– Mais…
– Mais quoi ? Tu veux peut-être que je raconte à la vieille que tu fouilles dans ses affaires ?
– Je peux aussi lui dire des choses te concernant…
– Mais dans ce cas-là tu ne gagneras rien. Fais comme tu veux !
Romuald réfléchit ? Que lui dire ? Lui parler de cette étrange femme qui s’était fait passer pour une journaliste ou de la clerc de notaire qui magouillait de façon incompréhensible, ou lui dire carrément qu’il avait « travaillé » pour le compte d’Herman, non cette dernière information, il la garderait en réserve.
– Alors t’accouche ? S’énerva Ninotchka.
– Il y a des personnes un peu bizarres qui ont cherché à influencer la vieille.
– Mais encore ?
– Une nana qui s’est fait passer pour une journaliste, mais ce n’est pas une journaliste.
– Une jolie blonde ? La trentaine ?
– Oui, j’ai noté son numéro…
– Mauvaise pioche ! On sait qui c’est, aucun intérêt.
Mais là aussi le renseignement n’était pas anodin, elle n’allait pas aller lui raconter que Louis avait brillamment remontée cette piste, en grosse partie grâce à elle, mais en faisant cette pseudo révélation, Romuald indiquait sans le vouloir que s’il eût travaillé pour un membre de la famille, il ne pouvait par élimination s’agir que d’Herman, cela restait à confirmer, elle saurait faire et pourrait utiliser plusieurs méthodes, la première étant directe :
– Tu travailles pour qui ?
Romuald s’attendait à cette question et avait anticipé sa réponse :
– Pour moi !
– Et tu espérais quoi ?
– Essayer d’éliminer les parasites qui cherchent à influencer la vieille !
– Par bonté d’âme ?
– Non, j’espérais que la mère Mornay-Sauvignac me récompenserait pour mon dévouement, mais deux choses ont contrarié ce plan !
– Quoi donc ?
– La première c’est que quand j’ai voulu essayer d’avertir la vieille, elle m’a envoyé promener en me demandant de me mêler de mes affaires.
– Hi ! Hi l Ça ne m’étonne pas, j’ai raté ça, j’aurais voulu être là ! Et la seconde ?
– C’est que je ne suis pas assez doué pour faire ça tout seul, je remarque des trucs, j’observe, mais je ne sais pas quoi en faire.
– Donc les photos de Crochicourt en train de faire des pipes, ce n’est pas toi ?
– Ben non !
– Je me disais aussi… D’autant que ça demande une sacrée organisation, des complicités, tout ça ! C’était quoi ton rôle dans cette affaire ?
Mais la ficelle était un peu grosse, et Romuald ne tomba pas dans le piège, du coup il reprit un peu confiance en lui.
– Je ne suis pour rien dans ce truc.
– Tu n’as pas cherché à savoir ?
– Non !
L’erreur !
– Logique, tu observes tout, mais ce truc incroyable arrive entre les mains de la vieille, et ça ne t’interpelle pas plus que ça ! Je te dis : c’est d’une logique irrésistible.
Romuald est mal.
– Je me suis simplement rendu compte que je n’avais aucun moyen d’en savoir plus.
– Moi, il me semble que j’aurais regardé le cachet de la poste. Ironisa la jolie brune qui savait pertinemment qu’il n’y en avait pas.
– Ça a été placé directement dans la boite aux lettres.
– Comment tu peux te souvenir de ça ? Je croyais que ça ne t’intéressait pas.
– Je m’en souviens, c’est tout !
– Mon pauvre biquet, je t’embête hein ? Allez, on ne parle plus de ça ! Dis-moi un autre de tes petits secrets.
Tout content de voir le sujet sensible s’éloigner, Romuald ne se fit pas prier, conscient malgré tout que face à cette diablesse de Ninotchka, il était mauvais de chez mauvais.
– Il y a une autre femme sur l’affaire, c’est la clerc de notaire de l’étude de Maitre Chambon.
– C’est qui, celui-là ?
– Son notaire
– Et elle fait quoi ?
– Je n’en sais rien, je trouve qu’elle est bien curieuse.
– Bien curieuse ?
Romuald se rendit alors compte que sur cette information, il était également coincé.
– Tiens, un truc qui devrait t’intéresser, reprit-il, avant Crochicourt, le testament était en faveur d’une autre personne, un gigolo…
– La vieille se payait un gigolo ?
– Et oui !
– J’ignore s’il le type a su que le testament avait été refait, mais s’il l’a appris, on peut imaginer qu’il ait cherché à se venger…
– Whaa, et t’as son nom !
– Pas en tête, mais je l’ai sur l’ordi, tu le veux !
– Un peu !
Pendant qu’il pianotait, Ninotchka regardait l’écran. Cela irrita Romuald :
– Passe derrière, tu n’as pas besoin de regarder.
– Ben quoi, tu veux cacher des choses à la petite Ninotchka ?
– Y’a des trucs là-dedans que tu n’as pas besoin de voir.
– Des cochonneries ? Montre-moi tes images cochonnes.
– Ninotchka !
– Tu regardes quoi comme images cochonnes ? Des gays qui s’enculent ? Des mecs qui se font fouetter…
– Tu vas me foutre la paix avec ça, oui ?
– Bon, bon ! j’ai bien le droit de te taquiner ! Faut un peu d’humour dans la vie !
– Voilà : Le mec s’appelle Fausto Montini, né le 7 aout 1988 à Nice.
– Je note, t’as un papier ? Et qu’est ce qui l’a fait changer d’avis la vieille ?
– Comme Crochicourt, un envoi de photos.
– Attends je ne comprends pas, un curé qui suce des bites, ça peut choquer les âmes naïves, mais un gigolo, ça fait partie de son job, non ?
– La vieille s’était fait son cinéma, elle se croyait dans « Harold et Maude », je suppose que de son côté il l’avait bien michetonné en lui faisant croire qu’il ne voyait plus qu’elle.
– Tu as su comment qu’il allait hériter ?
« Autant lui dire, au point où j’en suis »
– Y’a une copie dans son coffre, et son coffre, je sais l’ouvrir !
– Et comment tu as su pour l’ouvrir ?
« Merde, elle fait chier avec toutes ses questions ! »
– Je l’ai suivi, c’est un coffre sans combinaison, j’ai vu ou elle planquait la clé.
Il n’allait quand même pas lui parler d’Amelia !
– Tu me fais voir !
Il lui montra, et Ninotchka se livra à un examen du contenu du coffre qui ne lui apprit rien. En même temps elle réfléchissait.
– Si je comprends bien, un jour tu découvres le testament en faveur du gigolo, peu de temps après, la vieille reçoit des photos. Ensuite tu découvres le testament en faveur du curé, et le scénario se répète. Troublant non ?
Romuald ne put s’empêcher de piquer son fard, mais Ninotchka ne le relança pas, ce soir elle trierait tout cela et ferait le point avec Louis.
Le soir
Ninotchka qui ne s’appelle d’ailleurs pas comme ça, mais nous continueront à l’appeler ainsi pour la clarté du récit, se pointe chez Louis Gringola
– Ninotchka ! Quel bon vent t’amène, tu te pointes sans prévenir ? S’exclama Louis Gringola en lui ouvrant sa porte, juste habillé d’un grand tee-shirt lui descendant jusqu’à mi-cuiisse.
– Tu laisserais ton portable ouvert, j’aurais pu te prévenir, je dérange ?
– Pas du tout, entre, j’étais avec un ami, on parlait chiffons
Louis fait entrer la fille.
– Je te présente Kévin…
Le dénommé Kévin, un type d’une vingtaine d’années est à poil et tente de cacher sa nudité avec sa main, main qu’il lâche pour serrer celle que lui tend Ninotchka.
– Oh pardon !
– Pas grave, j’en ai vu d’autre.
La bite est demi-molle mais de bonne tenue.
– Je vois que tu es très occupé, je voulais te dire des trucs, des trucs intéressants, on fait comment ?
– Viens dans la cuisine, Kévin attend moi, j’en ai pas pour longtemps, sers-toi à boire si tu veux.
– Bon, j’ai du nouveau : Romuald commence à déballer tout ce qu’il sait. Prends des notes, j’ai pas mal d’infos.
Elle lui raconta tout en relisant ses propres notes :
– Donc, je récapitule, dit-elle : un : on est à peu certains qu’il n’y a pas de nouveau testament. Deux : Romuald ne travaille pas pour le compte de ta sœur. Trois : il m’a parlé de l’attitude bizarre de la clerc de notaire. Quatre : Un gigolo était légataire universel avant Crochicourt.
– Le bordel ! Qui est au courant pour les testaments ? Romuald et la clerc du notaire ! Constate Louis
– La personne à l’origine des photos est donc soit la personne pour qui Romuald travaille soit la clerc du notaire.
– Ok, on commence à y voir un petit peu clair, Romuald s’est probablement brouillé avec son commanditaire, c’est soit Herman, soit le gigolo, Tu crois qu’il va te le dire demain ?
– J’en suis persuadée ! Bon, maintenant je te laisse t’amuser.
– Viens boire un verre avec nous, juste cinq minutes.
– C’est un peu gênant, non ?
– Mais pas du tout, viens !
Ils reviennent dans le salon. Kévin s’est passé son caleçon, un caleçon ridicule avec des petites angelots.
– Tu crois que t’es beau avec ton caleçon ? Le raille Louis.
– Je ne voudrais pas choquer mademoiselle.
– Enlève-moi ce machin, mademoiselle ne se choquera pas.
– Si tu le dis ! Répond-il en s’exécutant.
– Il a une belle bite, mon copain, non ?
– Euh… oui !
– Tu peux la toucher si tu veux, Kévin aime aussi bien les femmes que les hommes.
– Parce que tu te figures que je tripote toutes les bites que je rencontre !
– Oui, mais là on te le propose gentiment !
– Alors soit !
Prenant la chose à la plaisanterie, Ninotchka, s’approche de Kévin, prend sa bite dans la main et de façon quasi instinctive lui imprime plusieurs mouvements de masturbation afin de la rendre bien bandée.
Elle est plutôt contente du résultat, termine son tripotage en décalottant la chose libérant un joli gland bien lisse.
Du coup elle l’aurait bien sucé juste un peu, mais ce ne sont des choses qui ne se font pas, on ne suce pas les bites des amis des gens à qui l’on rend visite, sauf si on vous invite à le faire, bien entendu.
– Ben dit donc, tu l’as fait bander ! Regarde-moi cette bite ! Commente Louis, amusé.
– Hé, hé !
– Tu veux la sucer ? Juste un peu ?
– Oui ! Répond Ninotchka sans autre commentaire en mettant la chose dans sa bouche et en s’en régalant quelques instants.
– Humm, elle est bonne ta bite. !
Ninotchka se recule un peu, ne voyant pas très bien comment elle pourrait s’impliquer dans une suite, un trip à trois ne l’intéressant pas plus que ça. Et pendant qu’elle finit son verre, Kévin vient chuchoter quelque chose à l’oreille de Louis.
– Mon copain a un petit fantasme, ça te dirait de… commence ce dernier.
– Ça dépend du fantasme ? le coupe Ninotchka
– On va baiser, Kévin et moi, il aimerait que tu nous regardes. Tu nous regardes c’est tout, tu n’interviens pas, mais si tu as envie de te tripoter, tu ne te gênes pas.
– Non, ça ne m’intéresse pas, je vais vous laisser !
– Ça ne va pas être très long !
– Non, non !
– Et si on te donne un petit billet ?
– Alors je veux bien faire un effort.
– Tu ne serais pas un peu vénale comme fille ? S’amuse-t-il à lui faire remarquer
– Parfois, oui ! Répond-elle en s’affalant dans un grand fauteuil bien moelleux.
Louis retire son tee-shirt, s’approche de Kévin et les deux hommes s’embrassent sur la bouche en se pinçant les tétons, puis il opère une flexion des genoux afin de pouvoir mettre en bouche la bite de son partenaire, il la suce plusieurs minutes avant de se relever et d’aller se mettre à quatre pattes sur le canapé.
Kevin vient derrière lui, lui lèche le troufignon, avant d’enduire l’endroit de gel intime, puis l’encule comme il se doit.
Ninotchka est partagée devant ce spectacle, elle était tout à l’heure excité par la bite de Kévin, maintenant, allez savoir pourquoi la présence de Louis en mâle passif la gêne presque, mais on l’a payé et elle a bien compris que le Kevin aimerait qu’elle se tripote, alors elle se tripote, ça ne mange pas de pain.
Cette petite séance sodomite s’éternise un peu, Kévin s’avérant très endurant, et Ninotchka à force de se toucher le clito finit par bien s’exciter.
Du côté du canapé, ça s’agite, Kévin décule brusquement, retire sa capote et éjacule sur le visage de Louis, lequel se masturbe à une vitesse frénétique pour jouir à son tour.
Ninotchka se lève
– Tu t’en vas ?
– Oui, mais je vais d’abord me rincer la foufoune.
à suivre
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