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La Malédiction du Pas de Lagaste – 7 – La belle Rixende par Léna Van Eyck
Constant a donné rendez-vous dans sa chambre à Goldevaine pendant sa période de repos. Elle a fini par accepter.
– Nous allons faire l’amour comme des amants amoureux et non plus comme une putain avec son miché !
– J’ai hésité, je ne sais pas trop pourquoi j’ai accepté cette rencontre ?
– Parce que tu m’aimes !
– Ce n’est peut-être point si simple !
– Pourquoi refuses-tu de te l’avouer ?
– Parce que c’est comme ça ! Tu es beau, tu es courtois et gentil mais franchement je ne saurais dire si je t’aime, et puisque je ne sais le dire, cela veut sans doute dire que je ne t’aime point !
– Alors pourquoi avoir accepté cette rencontre ?
– Si tu arrêtais de me poser des questions. Et ce trésor, si tu m’en parlais ?
– Je t’en parle si tu pars avec moi !
– Non, je ne peux pas te faire ce genre de promesse, à toi de prendre le risque ou non !
– Alors je le prends, mais je risque gros !
– Comme aux dés ?
– Un peu, oui !
– Le trésor que je cherche, il n’est pas très loin !
– Où ça ?
– Attends, je vais te dire.
Contant se leva jusqu’à la fenêtre de sa chambre et regarda à l’extérieur. Il avait repéré une carriole attelée juste devant la taverne, elle appartenait au grainetier et celui-ci ne la rangeait en écurie qu’à la nuit venue. Il s’assura qu’elle était bien là ! S’il prenait à Jodelle l’idée saugrenue d’alerter tout le monde, il l’assommerait, au besoin la ligoterait et partirait tranquillement vers d’autres lieux, il n’emprunterait la carriole qu’en cas de poursuite agressive.
– Ben alors ? S’impatienta la jeune fille.
– As-tu quelque chose contre les voleurs ?
– Parce que tu voudrais voler quelque chose ?
– Pourquoi pas ?
– Tu fais ça souvent ?
– Non, mais ça m’est déjà arrivé, et on ne m’a point pendu.
– Tant mieux pour toi ! Et que comptes-tu donc voler dans les parages ?
– Pourquoi pas la cassette du tavernier ?
Goldevaine était loin de s’attendre à cela et en reste ébahie.
– C’est juste une idée comme ça ! Dit-il tentant d’atténuer le propos.
« Ben voyons ! »
– En y réfléchissant un peu, l’idée n’est pas si mauvaise, ces gens ont des écus, probablement assez pour que nous puissions nous installer tranquilles à plusieurs lieus d’ici. Reprit-il.
– Hum !
– Nous pourrions faire ça la nuit et nous enfuir avec la carriole du grainetier, en emportant une lanterne, son écurie n’est sans doute pas trop difficile à ouvrir.
– Hum !
– Evidemment, il resterait un gros problème !
– Ah ?
– J’ignore où les taverniers cachent leur magot ?
– Et c’est là que j’interviens ?
– C’est un peu cela, oui ! T’en penses quoi ?
– Rien !
– Tu n’en penses rien ?
– Non et on va arrêter de discuter, cela me fatigue.
– J’aurais aimé que tu me dises oui ou non !
– J’ai dit qu’on ne discuterait plus !
– Alors, d’accord, on ne discute plus !
Mais Constant n’est point sot, il a compris que si Jodelle n’a rien dit, l’expression de son visage a parlé, elle réfléchit, elle est troublée et bien davantage qu’elle ne le laisse paraître…
« Bon signe ! » se rassure-t-il.
Il ne se trompe guère, Goldevaine aurait dû prévenir aussitôt le Raymond et la Georgette, mais elle ne fait pas, elle temporise, parce que dans un coin de son esprit trotte une pensée qui la taraude :
» Et si ce gaillard m’aimait vraiment ? »
Constant, lui est confiant, à ce stade que peut-il lui arriver ? Une dénonciation ne servirait à rien, devant la maréchaussée une parole de putain n’a que peu de poids, et lui aurait beau jeu d’affirmer que la fille a bâti une histoire afin de se venger d’un affront, comme par exemple de ne pas avoir répondu à ses avances extravagantes.
Le seul risque serait que la Georgette change la cache du magot sans le dire à Jodelle, mais même ça, il n’y croit guère.
Constant se mit donc en standby comme on ne disait pas au moyen-âge, certain que Jodelle finirait par faire comme toutes les autres, tomber dans le piège de l’amour et voler la cassette.
Et il n’avait pas tort, plus le temps passait, plus Goldevaine était tentée par la vilaine flibuste suggérée par le beau Constant.
Sauf qu’un événement imprévu vint perturber ce joli plan.
Rixende
Retrouvons à présent à Rixende. Son premier jour chez Maître Renaud son employeur libidineux se déroula fort moyennement, ayant récolté une baffe, une série de coup de badines et une sodomie indélicate qui lui avait laissé avec le troufignon en marmelade.
Le lendemain, alors qu’il avait bu, il lui chercha querelle et lui flanqua une volée. Elle ne rebella pas mettant l’événement sur le compte d’un énervement passager. Mais quand elle comprit que violence et ivrognerie était dans la nature du bonhomme elle le laissa planté là et reprit la route.
C’est ainsi qu’elle arriva à Preixan à l’auberge de « Coucou doré » où elle proposa ses services.
Georgette hésite et appelle Raymond qui n’a d’yeux que pour la beauté de la fille.
– On est complet, mais on peut essayer de te prendre une semaine pour voir ! Tu sais qu’ici il faut être gentille avec les clients ?
– Je ne suis point farouche !
– Tu l’as déjà fait ?
– J’étais servante à Paris dans une bonne maison, je suis partie suite à une vilaine dispute, mais souvent je partageais la couche de mon maître et même parfois celle de ses amis.
– Bien ! Chez nous c’est un peu différent, Hermine t’expliquera comment ça se passe ici.
Le soir, Rixende coucha avec son premier « vrai » client, le type pas mal imbibé conclut sa petite affaire en trois minutes chrono se contentant de dégager son chibre de ses brais et de soulever la robe de la belle avant de jouir comme un jeune puceau en rut.
– Ils sont tous comme ça ? Demanda-t-elle à Hermine qui pour cette première passe l’avait chaperonnée.
– Non, celui-là c’est la catégorie, « lapin », c’est de l’argent vite gagné !
– Oui mais il pue, il empeste la vilaine crasse !
– Comme quoi, quand on dit que l’argent n’a pas d’odeur…. Mais je vais te donner quelque chose qui te débarrasseras de l’odeur de ce vil faquin.
Elle revint avec un petit flacon !
– C’est de l’eau de rose ! Si tu restes avec nous, il faudra t’en procurer, passes-en un peu sur ton minois et sur les poils de ton minou.
Jodelle l’avait saumâtre, il était évident que la Rixende avec sa beauté et l’attrait de la nouveauté allait lui faire de l’ombre ! Mais, bon, on ne peut pas toujours rester la perle du lieu !
Elle était occupée à servir, alors que les tables étaient plutôt bien remplies. Constant était présent et mâchouillait son ragoût, Jodelle l’avait évité, sa décision concernant sa proposition malhonnête était pratiquement prise, mais elle ne voulait pas précipiter les événements et puis, quelque part, elle hésitait encore un tout petit peu.
Hermine et Rixende descendirent et vinrent dandiner leurs popotins autour des tables.
Et soudain la salle s’emplit d’éclats de voix ! Rixende venait de reconnaître Constant !
– Grippeminaud ! Truandaille ! Gargouilleux ! Croquefedouille ! Explosa la jeune fille.
– Mais cette fille est folle ! Balbutia Constant qui ne s’attendait pas à une telle rencontre.
– Bandit de grand chemin, résidu de fausse couche !
Devant un tel vacarme la Georgette accoure et tente de calmer Rixende en pleine crise de nerfs.
– C’est quoi ce tohu-bohu ?
– C’est que cette femme doit me prendre pour un autre, je n’ai jamais rien fait qui mérite cette bordée d’injures !
– Cet homme m’a obligé à voler mon patron, il m’a ensuite lâchement abandonnée au marché de Lavalette sans le moindre sou.
– Mais enfin, elle raconte n’importe quoi ! Répondit Constant, rouge comme une tomate et commençant à lorgner du côté de la sortie.
Evidemment toutes les conversations se sont arrêtées, les filles se sont rapprochées, son regard croise celui de Jodelle. Il croit alors qu’elle va à son tour le dénoncer, sachant qu’il lui sera difficile de résister à une double accusation, il comprend alors que son seul salut est dans la fuite et se lève de son siège.
Par ce geste, il signe sa culpabilité.
– Empêchez-le de s’échapper ! Hurle Rixende en l’agrippant par la manche.
Déjà quelques gaillards à la bagarre facile s’approchent, menaçants.
Dans ces moments de grande confusion, les choses vont très vite, non seulement les gestes mais aussi les pensées. Jodelle vient de réaliser que Constant n’est qu’un aigrefin, qu’il a manipulé Rixende et qu’il était à deux doigts de la manipuler elle-même. Elle comprend aussi que Rixende aveuglée par sa colère, ne se rend pas compte qu’elle se place en très grave danger. Si Constant était arrêté par la maréchaussée, Rixende serait fatalement entendue et son sort serait vite scellé à celui de l’escroc… Sur un gibet, au bout d’une corde.
Aussi malgré le peu de sympathie qu’elle éprouve pour cette fille, rivale potentielle en ce lieu, elle répugne à l’idée de la voir terminer ainsi sa courte vie.
Alors elle s’interpose crânement :
– Laissez-donc ce type ! Quelles preuves avons-nous ?
Et elle réussit à dégager la main de Rixende toujours agrippée à la manche de Constant.
– Mais tu fais quoi ? Pourquoi tu défends ce sale type ?
– Je t’expliquerai !
– De quoi tu te mêles ? Morue ! Puterelle !
Jodelle lui balance une paire de claques qui loin de calmer la jeune fille, la rend furieuse et la fait se jeter toutes griffes dehors sur sa collègue.
Les deux femmes se retrouvent à terre et se battent comme des chiffonnières. L’assistance a désormais un nouveau spectacle.
Constant en profite pour prendre la poudre d’escampettes.
Il s’échappe ! Hurle un client qui s’apprête à lui courir après.
– Non, laissez-le aller au diable ! Intervient la Georgette, je ne veux point d’ennuis dans ma paisible taverne.
Constant est affolé, la carriole dans laquelle il aurait pu fuir n’est pas là, il hésite à courir à droite ou à gauche, hésitation fatale, les gaillards sourds aux injonctions de la Georgette, le rattrapent et le maîtrisent en moins de deux !
Le Raymond va au-devant d’eux :
– Ecoute-moi bien, pauvre crétin, tu n’es qu’un faiseur d’ennuis, on va te relâcher, parce qu’on a pas de temps à perdre avec des gens comme toi, mais ne t’avise pas à revenir dans les parages si tu ne veux pas finir en pourrissant dans une fosse à purin ! Allez, vous autres, laissez-le partir avec sa sale face de rat crevé !
Et Constant, le cœur palpitant mais tout heureux de s’en tirer à si bon compte prit ses jambes à son cou, reprit la route et l’histoire ne dit pas ce qu’il advint de lui.
Dans la salle, les filles séparent les deux furies privant ainsi les clients du spectacle. Maîtrisées chacune de leur côté, les deux jeunes putains continuaient à s’échanger des noms d’oiseaux.
La Georgette intervient :
– Bon, c’est fini, maintenant ! Jodelle, va t’arranger et reprend ton service, prestement, quant à toi la nouvelle, tu dégages, je ne veux plus te voir ici. Rends-nous ta robe !
– J’aimerais parler quelques instants avec elle, avant qu’elle ne parte ! Intervint Jodelle.
– Pour reprendre la bagarre, certainement pas !
– Il n’y aura pas de bagarre, il y a juste une chose que j’aimerais savoir et je t’en parlerai après.
– Je crois comprendre ! Répondit Georgette qui n’était pas complètement idiote. Bon Jodelle va monter avec toi, mais pas de bagarre !
Rixende n’a plus le cœur à se bagarrer, elle est en pleurs.
Dans la chambre, Rixende toujours en larmes, retire avec rage la belle robe de putain qu’on lui a prêté.
– Te rends-tu compte que je viens de te sauver la vie ? Lui dit Jodelle.
– Non !
– Tu ne comprends donc pas ?
– Non, je suis lasse !
– En remettant Constant à la maréchaussée, il se serait passé quoi ?
– Je n’y ai pas réfléchi !
– J’avais remarqué !
– J’aurais dit qu’il m’avait obligé à commettre un vol !
– Et on t’aurait reproché de ne pas avoir averti tes maîtres. La voleuse ce n’est pas lui, c’est toi !
– Il m’a fait croire qu’il était amoureux de moi et qu’avec l’argent volé on mènerait une vie tranquille…
– Il m’a chanté la même chanson, mais moi j’ai résisté !
Oh ! le vilain mensonge !
– Je ne te demande pas où ça s’est passé, je m’en fiche ! Personne le saura, mais il faudra rester planquée !
– Me planquer où ?
– Je vais m’arranger pour que tu puisses rester ici.
– Et pourquoi fais-tu ça pour moi ?
– Je n’en sais rien ! Disons que ce qui t’est arrivé aurait pu m’arriver également ! Et que dans de telles circonstances j’aurais bien aimé trouver quelqu’un qui m’aide !
– Hum !
– Reste tranquille et attends-moi je vais essayer d’amadouer la Georgette.
Jodelle ne craignait plus d’affronter la Georgette, elle faisait trop bien « bouillir la marmite » !
– Alors ? S’enquit la mère maquerelle.
– C’est une pauvre fille, elle s’est fait manipuler par ce Constant qui lui a joué le joli cœur. Il était facile de tomber sous ses charmes, il est beau garçon et à de forts jolis yeux !
– Tu en a pincé pour lui ?
– Un tout petit peu, mais il ne m’a point entortillé !
– Il a essayé ?
– J’ai coupé court, le l’aurais volontiers suivi, mais il n’avait rien d’autre à me proposer que des flibustes et des parties de dés.
– Quelle flibuste ?
– Il voulait chaparder quelque chose, il ne m’a pas tout dit.
– Nos écus ?
– Je ne suis point certaine…
– Et que voulais-tu savoir auprès de cette fille ?
– A quoi j’avais échappé, c’est si facile de se faire faire marron.
– On dirait que tu la défends ?
– Je ne le défends pas, je la comprends !
– Elle te pique tes clients !
– C’est l’attrait de la nouveauté, ça ne durera pas !
– Elle a fait quoi en fait !
– Elle a volé la cassette de ses patrons !
– Je ne vais quand même pas garder une fille qui a fait ça ! S’égosille la Georgette
– Elle ne recommencera pas !
– Qu’est-ce que tu en sais !?
– Je m’en porte garante
– Tu prends des risques !
– Même pas !
– Va lui dire de remettre sa robe et remettez-vous au boulot, je vais devoir convaincre le Raymond
Mais lorsqu’il était question de jolies filles, le Raymond se laissait convaincre bien facilement !
– Je ne sais que faire pour te remercier ! Dit Rixende
– Il faudra déjà remercier le Raymond, ce ne sera pas difficile, il adore qu’on lui suce la bite.
– Mais toi…
– On verra ça demain matin, descend voir le Raymond, il n’est pas impossible qu’il te foute quelques coups de badines pour te punir de ta conduite, accepte-les sans rechigner, de toute façon, il n’est pas dans son intérêt de t’abimer. Tu t’en sors bien et ensuite nous irons chauffer le chaland !
Et justement le Raymond, l’attendait :
– Ah, te voilà, toi ! Si Jodelle n’avait pas pris ta défense, je ne sais où tu serais en ce moment.
– J’ai eu tort de causer ce scandale, mais pouvais-je faire autrement ?
– Parfaitement, il te suffisait de nous informer discrètement des forfaits de ce malotru.
– Il y a des moments où l’on ne réfléchit pas trop, j’implore donc votre pardon, Maître Raymond.
– Tu es bien d’accord que la moindre des choses, c’est de t’infliger une punition.
– Puisque vous estimez que je le mérite, punissez-moi, Maître Raymond !
– Alors déshabille-toi, catin, que je te chauffe les fesses !
Alors la Rixende, souleva sa robe et dévoila ses fesses qu’elle avait fort jolies.
– Non, à poil, complètement à poil !
– Comme il vous plaira, Maître Raymond.
– Hum ! Ce n’est pas mal tout cela, il n’y a rien à jeter !
– Hé !
– Quels beaux nichons tu as ! Approche-toi que je m’en occupe un peu.
Le Raymond qui avait l’excitation facile bande déjà dans ses brais, il pelote les seins de la belle, les caresse, les embrasse, joue de sa langue avec les jolis tétons bruns, il est dans un drôle d’état.
– Dis-moi, petite garce, tes anciens maîtres te punissaient-ils.
– Cela leur arrivait, mais c’était un jeu, ils m’inventaient des fautes imaginaires et je recevais de la badine ou des verges sur mes jolies fesses. Ils me faisaient souvent ça quand ils recevaient des amis, ça les amusait et ça les excitait.
– Point d’autres punitions ?
– Non, enfin, si mais je n’ose en parler !
– Pourquoi, ça faisait si mal que ça ?
– Non, ça ne faisait pas mal, mais ce n’était guère plaisant du moins quand il s’agit d’un inconnu qui vous fait ça !
– Je ne suis pas certain d’avoir compris, là ?
– Parfois lors des banquets donnés par mes maîtres, l’un des invités était pris d’une envie pressante.
– Et alors ?
– Faut-il que je précise davantage ? Je pensais que vous aviez compris.
– J’ai compris mais je veux que tu me le dises, ce genre d’histoire me plait beaucoup à entendre.
– Et bien, plutôt que d’accompagner l’incontinent au petit endroit ou du lui apporter un pot de chambre, c’est moi qui faisais office de pot de chambre.
– Hi ! Hi ! Tu veux dire qu’on te pissait dessus ?
– Oui ! Et caca aussi quelque fois !
– Et tu n’aimais pas ça ?
– Ça dépend ! Mon maître me disait qu’il s’agissait d’un jeu. Alors on m’arrosait de pipi, on me faisait boire et on m’invitait à en en commenter le goût. Mais moi quand je joue, je préfère choisir avec qui je le fais.
– Et si moi je te pissais dessus ?
– Je me doutais un peu que vous alliez me demander ça…
– Et pourquoi donc ?
– Vous avez les yeux malicieux !
– Allons bon ! Mais ça ne répond pas à la question !
– Pissez-moi dessus, Maitre Raymond, je ne me rebellerais point.
Et alors que le Raymond sortait déjà son chibre et se mettait en position, la Georgette se pointa et apostropha le Raymond.
– Tu fais quoi compère ?
– Je m’apprêtais à punir cette trainée, mais auparavant nous devisions.
– Avec la pine à l’air ?
– Cette ribaude m’a raconté quelques polissonneries qui m’ont donné une petite envie.
– Eh bien, ne te gênes pas pour moi, fais comme si je n’étais pas là.
Raymond demanda alors à Rixende d’ouvrir bien la bouche et de la garder ouverte, et lui pissa dans le gosier.
La belle avala une bonne rasade sans sourcilier ni grimacer, le reste atterrissant sur son corps en la modelant joliment.
– Alors elle est bonne ma pisse ?
– Ma foi, elle n’a point mauvais goût.
– Viens me la nettoyer maintenant et fait la grossir dans ta bouche.
– C’est cela sa punition ? Se gaussa la Georgette.
– Je ne vais tout de même pas abimer un si joli petit cul !
– Bon alors passe-moi la badine, je vais le faire ! Propose la Georgette.
Et la matrone, joignant le geste à la parole se met à flanquer des coups de badines sur le cul de la pauvrette qui ne peux s’empêcher de brailler, elle ne compte pas, mais quand elle voit dans le miroir que les fesses prennent une couleur un peu trop cramoisie, elle s’arrête.
– T’as tapé trop fort, elle ne pourra pas travailler ce soir !
– Elle se rattrapera demain.
– Bon je peux y aller maintenant ? Demande Rixende en essuyant les petites larmes qui coulent au coin de ses jolis yeux.
Mais quand elle voit la bite bandée de Raymond, elle comprend que ce n’est pas tout à fait fini, alors crânement elle prend les devants :
– Si vous voulez me baiser, je vous en prie, mais après j’aimerais être dispensée de salle et aller me reposer.
– Quel culot ! Répond le Raymond !
– Encule-là donc, tu en meurs d’envie ! Lui suggéra la Georgette.
– Pourriez-vous me faire ça un autre jour, j’ai rencontré à Lavalette un drôle qui m’a meurtri mon petit trou, je pense que d’ici deux ou trois jours ce sera fini et vous pourrez m’enculer comme il vous plaira.
Le Raymond est fort surpris de ce discours, il demande à la fille de lui montrer les dégâts :
– Effectivement ! Tu devras demander un onguent à Hermine, cela te guérira
– Prenez moi par devant, Maitre Raymond, je peux aussi vous sucer, on me dit bonne suceuse !
– Tu me suceras plus tard, présentement, j’ai une autre idée, Georgette, tourne-toi, c’est toi que je vais enculer !
– Ciel ! On va le marquer sur une croix, il a si longtemps…
– Allez, déballe tes fesses, ne voit-tu pas que je bande comme un cerf !
– Je peux me retirer ? Demanda Rixende.
– Non, reste auprès de moi !
Raymond pénètre le trou du cul de sa régulière avec une facilité déconcertante et se met à la pilonner en cadence.
– Pas si vite mon compère ! Tente de le temporiser la Georgette.
Mais il en a cure et s’active comme un beau diable, le sang lui monte à la tête, il n’a qu’un seul but maintenant, jouir intensément. Et ce qu’il finit par faire en poussant un cri fort peu distingué. Il décule sortant sa bite gluante de sperme et maculée de traces plus sombre.
– Maintenant, nettoie ! Demande- t-il en se tournant vers Rixende.
– Mais bien sûr, Maître Raymond, je vais vous faire une bite toute propre.
– Avec ta bouche !
– Mais certainement !
A suivre
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