Vendredi 2 février 2001 5 02 /02 /Fév /2001 13:08

Roberta

Par Eddy

 

Fetish h

 

Les travestis ! Ah les travestis ! Vous connaissez tous ces réflexions à 2 balles. Si la conversation a le hasard d'effleurer le sujet, il y aura toujours un beauf de service pour répéter doctement :

 

- Ouais ! Tu crois draguer une nana, et au dernier moment tu te retrouves avec une bite…

Et moi de répondre :

 

- Et alors ?

 

L'effet est garanti, les répliques suivantes qui étaient prêtes à être resservies s'évanouiront. Je passe pour un pervers particulièrement bizarre, mais je m'en fous.

 

Un audacieux lancera malgré tout un :

 

- Quand même ! Ça doit faire un drôle d'effet !

- Qu'est-ce que t'en sait ! T'as jamais essayé !

 

Et après vous avoir affirmé que jamais au grand jamais, il n'essaiera, le suffisant de service vous foutra la paix.

 

Moi ces êtres m'ont toujours fasciné. Il y a les transsexuelles et les travestis. Ne pas confondre ! Je me régale souvent sur Internet à la vue de ces êtres magnifiques, aux visages d'anges dotés de poitrines de rêve, de jolis culs bien cambrés et… de belles quéquettes. Celles-là sont des transsexuelles, elles ont franchi un pas, celui de la féminisation de leur chair. Certaines iront encore plus loin et subiront l'ablation du pénis, elles cesseront alors de me passionner. Ce qui m'intéresse c'est justement ce côté magique de la " femme à bite " Il n'est pas évident d'avoir des rapports avec les transsexuelles, hormis la prostitution. Et puis il y a souvent la barrière de la langue Le travesti est différent, en cela que sa condition de travesti peut n'être que temporaire. Cela va du type qui se met des sous-vêtements de femmes sous son complet veston, jusqu'à ces travestis amateurs qui après une longue séance d'épilation puis de maquillage, puis d'habillage ont la sensation un moment de se sentir femme. Si ces derniers n'exacerbent pas ma libido au point des transsexuelles, il m'est arrivé d'en voir dotés de très jolies frimousses que ne renieraient pas certaines femmes….

 

Tenter l'expérience, je suis plusieurs fois parti en chasse du temps du minitel, mais il faut faire avec les délais de réponses, les mythomanes, les vénales, ceux qui ne lisent pas tout tout de suite, quelques cinglés, en tout genre, à force c'est lassant ! Je me suis souvent dégonflé au dernier moment, me persuadant peut-être à tort que tout cela ne déboucherait sur rien

 

Sur Internet c'est plus simple, à moins d'avoir affaire à des naïfs invétérés, les tricheurs sont souvent vites repéré.

 

C'est ainsi que pendant plusieurs semaines j'ai chatté avec une nommée Roberta, le type avait l'intelligence de ne pas parler que de cul et nous avions des conversations passionnantes, sur la musique, le cinéma, la littérature, la cuisine. Il m'a envoyé sa photo, uniquement son visage, maquillé en femme. J'ai immédiatement flashé. Je me suis souvent posé la question : aurais-je flashé sur ce visage si je n'avais pas su qu'il s'agissait d'un travesti ? (Je ne le saurais sans doute jamais.) Avant d'envisager une rencontre, je lui demandais des photos de plein pied, il me répondit qu'il n'en avait pas, mais que justement il cherchait quelqu'un pour le photographier…

 

Cette proposition m'embêtait, n'étant pas un fou du clic-clac, mais étant très inspiré ce soir je balançais :

 

- Si on se rencontre, je ne sais pas si je ferais les photos tout de suite, je les réussis beaucoup mieux quand je connais la personne, on ne sent pas la photo de la même façon !

 

Je me demande encore ou j'ai été chercher ça !

 

Il me répondit, en me précisant la façon dont il envisageait cette rencontre

 

- Pardonne-moi ma franchise, il n'est pas dans mes intentions de vouloir te vexer, mais malgré tout le respect que je leur dois, je ne suis pas une pute, si tu viens juste avec l'intention de tirer un coup, ce n'est pas la peine, il est d'ailleurs possible qu'il ne passe rien sexuellement, si tu es prêt à me rencontrer dans ces conditions alors O.K. !

 

Je lui donnais mon accord, et nous avions alors convenu d'un rendez-vous.

 

Je n'avais rien à perdre, le chat ne permet pas de connaître les gens à fonds, tout cela reste malgré tout superficiel, peut-être tomberais-je sur un emmerdeur ou sur un cinglé. Bof ! Je verrai bien !

 

Il avait envie d'être traité comme une vraie femme, ce n'était pas un problème, j'achetais un magnifique bouquet de fleur et me rendait chez mon hôte de la soirée

 

- Bonsoir Roberta !

- Wha ! Les belles fleurs ! Elles sont magnifiques ! Rentre !

 

(Note de l'auteur : toutes les actions de Roberta seront ici accordées au féminin...)

 

J'étais content que ça lui fasse plaisir. J'avais imaginé Roberta un peu plus petite, en fait, elle devait faire ses 1,80 m, mais c'est vrai que les escarpins... Elle était vêtue d'un tailleur rouge qui lui allait très bien. La veste en était ouverte, laissant apparaître un chemisier crème, ainsi qu'un collier de perles. Les cheveux de sa perruque auburn et bouclée lui tombaient sur les épaules. Son visage était savamment maquillé, mais n'était pas pour autant transformé en pot de peinture. Cette créature possédait une beauté naturelle.

 

- Tu es très belle !

- Merci assis toi là, je t'offre quoi, du champagne, à moins que tu ne préfères un whisky ou un porto.

- Le champagne sera très bien !

- T'as raison, il n'y a rien de meilleur !

 

Elle me lança cette réponse avec des yeux coquins. Allusions à nos dialogues sur Internet ou nous avions évoqué certains jeux fort spéciaux ? La suite le dira peut-être... Elle s'en alla chercher le champagne dans la cuisine en, tortillant du cul et en sifflotant. Sa joie de vivre faisait plaisir à regarder.

 

Je jetais un regard circulaire dans cette pièce, et tout d'un coup l'évidence me frappa : Cette pièce n'était pas habitée par un célibataire mais par un couple, un couple hétéro. C'est vrai je ne lui avais jamais demandé. Roberta revint bientôt avec le champagne et sortit deux coupes, et après avoir fait sauter le bouchon et rempli nos verres elle trinqua

 

- A notre rencontre !

- Tchin !

 

On boit, elle s'assoit à côté de moi dans le canapé, ses yeux sont aussi pétillants que le champagne, elle sent bon

- J'adore ton parfum !

- Ah, oui ? Tu sais quoi ?

- Non, mais tu vas me le dire !

- C'est un parfum d'homme !

 

Et elle éclate d'un rire communicatif

 

- On ne s'est même pas serrer la main, on peut peut-être s'embrasser !

- Mais bien sur mon chou

 

C'est à la vitesse de l'éclair qu'elle me fait un bisou sur le bout des lèvres, manifestement elle n'a pas envie de commencer maintenant les grandes manœuvres. Ce n'est pas grave, c'était plus ou moins prévu de toute façon et j'ai tout mon temps. ! On parle d'un tas de truc. J'apprends au passage qu'elle est effectivement mariée, mais que sa femme à un poste à l'O.N.U, elle reste donc de grandes périodes absentes. Elle le trompe, Roberta le sait et a fini par s'en foutre. La conversation est certes intéressante, mais j'ai un peu peur qu'elle finisse par me proposer une partie de scrabble. J'essaie de prendre l'initiative, je m'empare d'une de ses mains ornée de faux ongles rouges.

 

- T'as des mains d'artistes !

- J'ai été pianiste, et harpiste

- J'aurais aimé être à la place de la harpe !

- La harpe se pince, tu sais !

- Moi aussi !

- Petit coquin, je sais à quoi tu penses, laisses moi seulement un tout petit peu de temps ! Je te ressers du champagne ?

 

Je vais pour refaire une autre allusion champenoise, mais me ravise…

 

- Parce que toi aussi c'est la première fois !

- Oui et non, mais c'est en tous les cas la première fois que je suis à ce point maîtresse de la situation, c'est la première fois que j'invite un mec chez moi, c'est la première fois qu'un mec me parle chez moi comme s'il parlait à une femme… et bientôt ce sera la première fois que je ferais des trucs avec un homme que j'aurai choisi…

- Je comprends !

- Et puis si ! Il y a autre chose, peut-être qu'on ne se reverra pas, je ne voudrais pas que dans ton souvenir, ce ne soit qu'une partie de baise, mais bon, ne crois pas que je vais me défiler, ce sera ce soir ou là prochaine fois, on n'attendra pas plus ! D'accord ?

- D'accord !

- Et puis tu ne regretteras pas, je suis une vraie cochonne, mais ne parlons pas de cela pour l'instant !

 

Alors on continue à parler de choses et d'autres, elle me parle de ses plantes d'intérieurs, on cause aussi ordinateur et Internet, on reboit du champagne, la bouteille est presque finie, ça fait une heure et demi qu'on bavarde comme des pies. La chaleur lui a fait retirer sa veste de tailleur, mais rien d'autre. Je me suis fait à l'idée qu'il ne se passera peut-être rien aujourd'hui.

 

- J'irais bien pisser !

- Alors on y va ensemble !

 

Pourquoi pas, si ça l'amuse. On entre tous les deux dans la toilette. Je me positionne devant la cuvette

 

- Attend, laisse-moi faire !

 

Sans attendre ma réponse, elle me met la main à la braguette et me caresse la bite à travers le tissu du pantalon. L'érection est instantanée. Je me dis que ça ne va pas être pratique pour pisser ! Elle m'a ouvert la braguette, dégrafé le pantalon et la fait glisser sur mes chevilles, elle me masse maintenant la verge et les couilles à travers le slip, je me laisse faire, fasciné par le charisme et le charme du personnage. Soudain elle arrête, elle me regarde dans les yeux, son regard brille, je sens maintenant ses lèvres contre les miennes, sa langue cherche ma langue. C'est la première fois que j'embrase un travesti, mais j'en redemande. Si le but de l'opération était de m'exciter comme un pou, il est atteint. C'était effectivement le but !

 

- Tu te rappelles, ce qu'on avait dit sur Internet, quand on imaginait tout ce qu'on pourrait faire ensemble, je t'avais proposé de jouer au maître et à l'esclave… tu te souviens

- Bien sûr, et tu m'avais dit que tu ne savais pas si tu préférerais être le maître ou l'esclave !

- Et toi tu préfères quoi ?

- C'est comme tu veux ? Mais si je peux choisir, je préfère l'esclave !

- Ça tombe très bien ! T'es sûr de ce que tu dis parce que, après on va être en plein dans le délire…

- Si tu respectes mes limites…!

- Rappelle-moi tout ça !

- On évite la scato, tu ne m'attaches pas, et tu ne me saoules pas !

- Ça me paraît raisonnable !

- Je suppose que pour le reste je peux te faire confiance !

- Tu ne regretteras pas et tu reviendras, en tous les cas je vais faire le maximum pour que cela se passe comme cela !

- Bon, je peux pisser avant ?

- Sûrement pas, ça fait partie du jeu ! A partir de maintenant et jusqu'à ce que je décide la fin du jeu, tu es mon esclave ! Tu dois me vouvoyer et m'appeler madame. Compris petite pute ?

- Oui madame !

- Bon on va retourner au salon, tu vas retirer tous tes vêtements, y compris les chaussettes, mais tu gardes ton slip pour l'instant

 

Je m'exécute, les choses ne se passent absolument pas comme je les imaginais, c'est vrai que nous avions envisagé un scénario un peu comme cela, mais j'étais loin d'imaginer que ce serait celui de notre première rencontre.

 

- Reste debout, les mains derrière le dos…Non pas comme ça, j'ai pas dit sur les fesses ! Au milieu du dos !

 

Elle tournicote autour de moi !

 

- Je vois que tu as suivi mes conseils, tu t'es rasé tous les poils…

 

Elle me caresse

 

- Tu as la peau douce !

 

Ça va pour l'instant, comme dominatrice, elle n'est vraiment pas méchante !

 

- T'as des gros bouts de seins, t'aimes ça te les faire pincer, petite pute

- J'adore !

- J'adore qui ?

 

Et voilà qu'il me balance une gifle ! Un instant j'ai failli me rebeller, mais non c'est un jeu, un simple jeu et j'ai accepté d'y jouer

 

- J'adore madame !

- Moi aussi j'adore qu'on me les pince, mais on verra ça tout à l'heure, peut-être qu'on renversera les rôles

 

Tout en parlant, elle s'est saisie de mes mamelons et me les tourne entre le pouce et l'index, elle sait magnifiquement faire ça, ma bite rebande fièrement !

 

- Ça te fait bander ! Salope

- Oui, madame

- Dis-le que tu es une salope !

- Je suis une salope, Madame !

 

Roberta pousse soudain un soupir !

 

- Si tu savais dans quel état je suis !

- Je m'en doute bien madame !

- Tu aimerais la voir ma queue ?

- Oui madame !

- Et qu'est-ce que tu vas en faire quand tu vas la voir ?

- Je ne sais pas, moi, mais j'aimerais vous la sucer, madame

 

Roberto éclate soudain de rire

 

- Tu ne crois pas que c'est un peu con notre histoire ! " J'aimerais vous la sucer, madame ", n'importe quoi ?

 

Je me marre aussi

 

- Tiens, je te trouve super !

 

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Pour la deuxième fois elle approche sa bouche de la mienne et me roule un patin, j'en suis tout ému, déjà parce que c'est excitant, mais surtout la façon dont elle a dit cela me remplis de plaisir.

 

- Bon reprenons, on en était où ? Ah oui, tu veux me sucer ? Mais c'est une récompense ça ? Tu crois que tu le mérites ?

- C'est comme vous voudrez, madame !

 

J'ai de plus en plus de mal à garder mon sérieux, et puis cette envie de pipi me tortille le ventre, ça devient franchement pénible de ce côté-là.

 

- Et si j'accepte que tu me suces, qu'est-ce qu'on fait après ?

- Je ne sais pas, j'aimerais vous sucer à fonds !

- Ah oui ! Moi je crois plutôt que je vais t'enculer !

 

Je ne l'aurais sans doute pas accepté dans le cadre d'une relation "classique", mais dans le cadre d'une domination, après tout pourquoi pas ? Je décide de jouer le jeu, de toute façon, on n'en est pas là ! Elle passe derrière moi et rapproche les pans de mon slip afin de bien dégager mes fesses

 

- T'as des vraies fesses de gonzesses ?

- Oui madame !

- Comment ça ? "Oui madame", on te l'avait déjà dit ?

- Oui, madame !

- Eh ben ! Mon cochon !

 

Elle m'introduit maintenant un doigt dans le cul et le fait aller et venir

- Et ça tu aimes ?

- Oui madame !

- Tu es un vrai petit enculé !

- Oui madame !

- Dis-le !

- Je suis un enculé madame !

- Et fier de l'être ?

- Et fier de l'être, madame.

 

Je me retortille le ventre et exagère ma grimace afin de lui faire comprendre que mon envie de pisser n'est plus tenable.

 

- A oui, le petit esclave voudrait bien faire pipi ?

- Oui ! On pourrait peut-être faire une pause parce…

- Mais tu vas te taire ! Il est insupportable cet esclave ! On va jouer à pipi-culotte ! Allez, fait moi trois ou quatre gouttes pour mouiller ton slip et après tu te retiens.

 

Je me demande quel est ce nouveau délire, mais j'obéis, un joli cercle mouillé pas plus grand qu'un verre de lunette vient tacher mon slip ! Une étrange sensation me gagne, le jeu m'amuse.

 

- Allez encore 3 ou 4 gouttes !

 

Je me relâche encore un peu, la moitié de la partie avant du slip est maintenant trempée. Roberta de sa main, vient étaler l'urine, et ce faisant presse sa main sur mon sexe. Elle a des doigts de fées, je le lui dis. Ses doigts cherchent ma bouche, ils sont pleins de pisses. Je crispe mes lèvres !

 

- Allons, tu ne veux pas goûter aux doigts de ta fée, et tandis que sa main gauche cherche ma bouche, la droite s'acharne sur un de mes mamelons, j'entrouvre les lèvres et me surprend à sucer ses doigts, ce n'est pas ma première expérience uro, et je reconnais ce goût n'a rien de d'abominable, légèrement aigre peut-être !

- Tu joues bien, quand j'étais petit j'aurais voulu avoir un camarade de jeu comme toi !

- Merci madame !

 

Elle repouffe de rire !

 

- Remet tes mains dans le dos et reste sage, je reviens

 

Elle disparaît chercher je ne sais quoi, la situation m'amuse malgré moi, mes érections à répétitions prouvant assez que j'y trouvais mon compte. Malgré tout, je ne suis pas vraiment venu pour cela. J'aurais voulu la caresser, profiter de son corps. Les rôles s'étaient complètement inversés, tout cela parce que j'avais accepté de jouer à ce jeu. Roberta revint avec deux choses, un martinet, ce qui compte tenu de ce que nous étions en train de faire n'avait rien d'incongru, et une nouvelle bouteille de champagne qu'elle déboucha. Devrais-je lui rappeler sa promesse de ne pas m'enivrer ?

 

- T'es chouette, comme ça avec ton slip à moitié mouillé, la prochaine fois, on fera ça à trois ce sera encore plus rigolo !

 

J'ai eu peur sur le moment qu'un troisième larron ne fut caché dans un placard, mais non !

 

- Bon, maintenant, on va mouiller l'autre côté, tu vas retirer ton slip et le remettre à l'envers, ou plutôt, non ! On va faire mieux que ça, baisse ton slip à mi-cuisse !

 

Je m'exécutais

 

- Oh ! La jolie petite quéquette, je vais lui faire un bisou !

 

Du coup, Roberta, en oublie son scénario, se penche et me dépose un petit baiser sur le gland, puis me masturbe un petit peu, manifestement elle se retient de me sucer, mais finit par craquer. Mon gland est dans sa bouche, elle le lèche de savants coups de langue. Ma bite est à nouveau toute raide, ce serait super si cette maudite envie de pisser ne me taraudait pas à ce point. Elle me commence une merveilleuse fellation en règle. Je suis aux anges. J'espère simplement qu'elle ne va pas me faire jouir. Pas déjà !

 

- Si tu continues, je vais jouir !

 

Elle s'arrête, elle aurait pu continuer, nous aurions marqué une pause, mais sans doute a-t-elle craint que l'inévitable baisse d'excitation d'après jouissance nous fasse sortir du jeu. Elle s'éloigne un peu et verse du champagne dans deux coupes sans toutefois les emplir complètement. Je débande un peu, le slip toujours à mi-cuisses.

 

- Voilà ce que tu vas faire, tu vas pisser un petit peu, j'ai bien dit un petit peu en visant l'arrière de ton slip, juste pour le mouiller, et ensuite tu le remonte.

 

N'importe quoi ?

 

- Bien ! Madame !

 

Je le fais, mais j'ai quelque mal à m'arrêter et quelques gouttes de trop traversent mon slip pour créer une petite flaque sur le carrelage. Je remonte mon slip. Etrangement cette curieuse sensation de mouillée me provoque un plaisir trouble.

 

- Mais je n'ai pas dit d'en foutre par terre !

- Pardon madame !

- Fous-toi à quatre pattes et lèche !

 

Elle pète les plombs, je ne vais pas faire ça, je sais bien que l'urine fraîche est stérile, mais ce n'est certainement pas le cas de son carrelage, néanmoins, je ne bronche pas et me positionne à quatre pattes devant la coupable flaque.

 

- Lèche !

- Non, madame, pas cela !

 

Je sais qu'elle a pris le martinet et que je vais y avoir droit, je m'en fous, je préfère cela. Roberta passe derrière moi et me dégage les fesses

 

- Tu sais que tu es mignon quand tu cambres ton cul comme ça ?

- Oui madame !

 

Le coup claque, il est moyen, le deuxième sera un peu plus fort. Je crie un peu plus que nécessaire afin qu'elle cesse d'augmenter l'intensité des coups. Le troisième coup sera juste comme il faut. Où a-t-elle appris à contrôler les coups de martinets ? Elle frappe, elle frappe, je ne compte plus les coups, en plus de la douleur du cinglement vient s'y ajouter cette curieuse sensation d'échauffement, je dois avoir les fesses rouges comme des tomates

 

- Lèche !

 

La situation est en train de se bloquer, si je refuse, elle va me refouetter, mais ce petit jeu devra bien finir par s'arrêter, à moins que l'un des deux commette une erreur. Ce sera moi. Comme je pense qu'elle n'a pas l'intention de me faire absorber la flaque entière, je décide faire semblant. Elle ne sera pas dupe ! Et cette fois le coup fait vraiment mal

 

- Aie ! Salope !

- Il y a un mot de trop, mais nous règlerons cela plus tard ! Lèche !

 

Me révolter ! Non j'ai joué un coup et j'ai perdu, je décide d'assumer ma défaite

 

- Lèche, il n'est pas sale mon carrelage, je l'ai lavé cette après-midi.

 

Je décide de le faire, juste un peu, de toute façon ça ne va pas me tuer, je lape, surpris de m'amuser de la situation.

 

- Encore !

 

Et tandis que je continue à laper à la manière d'un chat, je sens un doigt me pénétrer le trou du cul

 

- Quel beau cul !

 

Je sais ! Elle me l'a déjà dit. Le doigtage du cul est une caresse qu'il faut savoir faire sinon cela devient vite agaçant, mais elle sait remarquablement bien s'y prendre, je commence à me pâmer de plaisir, mais elle s'arrête

 

- Relève-toi, pédale !

 

C'est ce qui s'appelle avoir le sens de l'humour !

 

- Baisse ton nibard, comme tout à l'heure !

 

Elle tournicote autour de moi, en fait, elle attend que je débande un peu, puis me fait venir près de la table, là où sont les coupes de champagnes !

 

- Finis de les remplir !

 

Ça je l'aurais parie ! Je pisse dans les 2 verres ! Je m'apprête à exécuter l'inévitable suite, mais non ce n'est pas pour maintenant.

 

- Remonte ton slip, à présent tu vas pouvoir te soulager

 

Enfin, ce n'est pas trop tôt. On retourne aux toilettes, elle me fait asseoir sur la cuvette, m'interdit de retirer ou même de baiser mon slip !

 

- Vas-y !

 

C'est une première, j'ignore comment ça va se passer, mais manifestement je suis en pays de connaissance, je me lâche. Un déluge de sensations m'envahit, d'abord le plaisir de me soulager, puis celui de voir " l'humidité " gagner tout mon slip. Il se produit alors un amusant phénomène, alors que j'ai fini de pisser, j'entends encore le clapotis du pipi qui vient se jeter dans le fond de la cuvette. Je comprends que c'est le trop plein de mouillé de mon slip qui s'écoule. Elle aussi attend que cela soit fini pour me demander de me relever.

 

- Allez, debout !

 

Je me relève, ça dégouline un peu sur mes cuisses et sur mes jambes.

 

- T'as bien retenu comment ça se passe, parce que bientôt on inversera les rôles !

 

Ça ne me déplairait pas en effet, de lui rougir un peu le cul, histoire de lui rendre ce qu'elle m'a fait…

 

- Est-ce que le jeu t'a plu esclave ?

- Oui madame !

- Viens ! On va trinquer !

 

Ah je savais bien ! Elle prend un verre et le lève, je l'imite

 

- A notre amitié ! Dit-elle

- Tchin !

 

Elle engloutit tout d'un trait !

 

- Hum délicieux, exquis !

 

J'hésite à l'imiter, mais on est encore dans le jeu, alors j'y vais, ça fait beaucoup d'un coup ! Mais le goût du champagne recouvre tout en fait, seul une petite nuance salée transparaît, et une fois bu un petit arrière-goût rappelle que le champagne n'était pas pur !

 

- Tu peux retirer ton slip et te rincer dans la salle de bain, on va changer de jeu maintenant.

 

Quand je reviens, elle est en sous-vêtements, elle a un petit ensemble culotte et porte-jarretelles bleu, ainsi qu'un soutien-gorge à balconnet serré de telle façon qu'on puisse avoir l'illusion qu'elle a une légère poitrine, ses gros tétons sont érigés, je lorgne vers le bas !

 

- Viens sortir la marchandise

 

Doucement je baisse la culotte et la lui retire, dans mon idée je m'attendais à découvrir une bite minuscule, elle est en fait plus grosse que la mienne, pour l'instant elle bandouille, je la prends dans mes mains, j'aime le doux contact de la peau du sexe, je la caresse, la masturbe un peu, elle reprend vite de la vigueur, elle est magnifique, elle est terminée par un joli gland violacé qui luit à la lumière.

 

- Je peux sucer !

- Viens m'embrasser d'abord

 

Je ne me fais pas prier, je lui roule un patin d'enfer, nos langues se combattent dans un duel sans merci, mais elle a plus l'habitude que moi et je finis par me laisser faire. Ce baiser dura une éternité. Enfin, elle abandonne ma bouche, mais c'est pour s'emparer de mes seins, elle les prend les roule savamment entre le pouce et l'index en serrant, je pousse un cri de douleur et d'extase

 

- Fais-moi pareil !

 

Je n'hésite pas. Nous voici toutes les deux en train de nous pincer le bout des seins, nous essayons de synchroniser notre plaisir, cette caresse me rend fou, ma bite va éclater

 

- Viens sur le canapé !

 

Je m'y allonge, elle se met sur moi à l'envers et me gobe la bite, nous voici en 69, et j'ai enfin sa bonne queue dans la bouche : Quelle est bonne et douce, soyeuse à souhait, Contrairement à ce que l'on pense le 69, s'il est excitant par le fait d'être à la fois suceur et sucé ne permet toujours de faire les meilleures fellations. Roberta se dégage et s'assied sur le canapé, me demandant de venir entre ses cuisses. Dans cette position je peux à présent laper le gland de ma langue tandis que mes lèvres vont enserrer sa verge, puis entreprendre un doux mouvement de succion en va et vient, je sens quelques gouttes de pré jouissance poindre. Je stoppe ma fellation. Je suis ivre de plaisir. Je ne suis plus moi, je ne suis qu'une bête à plaisir, une chienne en chaleur, comment me reconnaîtrais-je dans cette position. Je me mets à pattes, et j'écarte mes fesses, agrandissant au maximum l'entrée de mon trou du cul

 

- Encule-moi !

 

Je ne regarde pas ce qui se passe derrière moi, j'espère qu'elle enfilera un préservatif, en fait j'en suis sûr. Une sensation de froid, du gel probablement et puis quelque chose force, il faut qu'elle pousse davantage pour que ça puisse rentrer… Ca y est ça passe ! Elle s'enfonce progressivement

 

- Aie !

 

Elle s'arrête, c'est tout sauf une sauvage. Puis elle reprend doucement, très doucement, avant d'accélérer à nouveau. Elle est maintenant tout en moi, et commence des mouvements de va et viens. Elle jouit assez vite, trop vite, mon cul en voulait encore, tant pis, il faudra que l'on apprenne à se connaître.

Elle s'est rappelé comment je voulais jouir et me prend dans sa bouche, ça ne devrait pas être long, je suis au bord de l'explosion, je jouis dans sa bouche. Elle me sourit. Son visage s'éclaire, de plaisir bien sûr, mais il y a autre chose, elle a presque les larmes aux yeux !

 

- Oh que je suis heureuse ! Que je suis heureuse !

 

Oh là ! On se calme ! Elle m'enlace à nouveau, et nos langues se mélangent redistribuant mon sperme. Je suis complètement crevé, elle aussi.

 

- On se repose un peu ! Et on recommence ?

- Bien sur

- Juste un peu !

 

Elle pose sa tête sur mon épaule, ferme les yeux, je la laisse comme ça. Ça a l'air de lui faire du bien, quelques ronflements très peu romantiques viennent interrompre ma rêverie cinq minutes après. Elle dort sur mon épaule. Alors je la pose délicatement sur le canapé et me couche à ses côtés pour m'endormir dans ses bras.

 

 

Edvard Stokien © 2000

edvardstokien@hotmail.com  

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Février 2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Mercredi 24 janvier 2001 3 24 /01 /Jan /2001 16:24

Marie-Pierre et "Porc-Salut"

par Eddy

 

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Et voilà ! Fusion, restructuration, (je n'aime pas tous ces mots en " ion " ! Et justement on me file une nouvelle affectation. A l'autre bout de Paris (1 heure de transport en plus, ce n'était vraiment pas la peine de passer aux 35 heures !). Ce changement de poste n'est même pas promotionnel. On m'a fait comprendre que finalement j'avais de la chance, on me gardait (les braves gens !)

 

Une petite présentation : Sylvain 40 ans, physiquement très monsieur tout le monde. Ma compagne c'est Nathalie, une drôle de petite bonne-femme, mignonne et plein d'humour et de joie de vivre. Les yeux bleus, et les cheveux blonds vénitiens, une poitrine de taille moyenne mais bien faite, en forme de pomme, avec de jolis tétons très coquins. On est très attaché l'un à l'autre, mais il a été convenu dès le départ qu'en nous mettant en ménage on ne signait pas un contrat d'exclusivité sexuelle. C'est qu'elle a un sacré tempérament, la Nathalie. Elle profite beaucoup plus de la situation que moi-même. Que voulez-vous ? C'est la vie ! Au début ça m'embêtait, et puis avec le temps j'ai fini par mettre la jalousie au rencard.

 

Je me retrouve dans un bureau de 6 personnes, à faire un travail qui ne me passionne guère. Ces messieurs dames ne sont pas vraiment des boutes en train. L'ambiance est lourde, tout juste polie ! Il y a deux femmes. Leur look ne m'inspire absolument pas. L'une est du genre "qu'on ne dit rien" et je n'en parlerais pas plus. L'autre, c'est Jacqueline. Elle fait partie de cette curieuse catégorie de femmes que je ne comprendrais jamais, celles qui au milieu de leur vie entreprennent souvent brusquement, mais parfois plus progressivement de se relooker. Ce relookage censé marquer une rupture irrémédiable avec la jeunesse s'exécutera en quatre points :

- Une coiffure plutôt courte et laissant de toutes façons les oreilles dégagées.

- La peau du visage cosmético-saturé.

- Des lunettes très voyantes, si possible affublées de chaînettes de couleur.

- Le sourire et le rire limité aux cas d'urgences.

Chacun fait ce qu'il veut de son corps et de son look, mais je prétends moi, qu'une femme peut encore être désirable à 50 ans ! Jacqueline, ne m'inspirait, elle, aucun désir particulier !

 

Mon travail me conduit plusieurs fois par jour à me déplacer dans le bureau d'un cadre, qui est chargé d'apposer (éventuellement) un visa approbateur sur les dossiers que j'ai préparé. Ce type ne jouit pas d'une bonne réputation et j'apprends qu'il est surnommé " Port-Salut " par une partie du personnel. J'ose quand même demander l'explication de ce sobriquet.

 

- C'est un porc, et en plus il dit toujours salut au lieu de bonjour, donc "porc salut !"

 

Quel humour ! (précisons pour les lecteurs francophones mais non-amateurs de fromages que le port-salut est une variété très renommée de pâte cuite)

 

Il n'en reste pas moins vrai que mes premiers contacts avec l'individu me le firent classer d'emblée parmi les mufles :

 

- Je voulais vous féliciter, vos dossiers sont nickels !

- Merci !

- Mais celui-là, ce n'est pas vous qui l'avez traité, c'est Jacqueline !

- Oui, bien sûr !

- Vous lui direz de venir me voir ! Ou alors non ! Je vais plutôt lui balancer un mémo sur la messagerie ! Vous avez vu sa tronche ? Il y a dix ans, elle était encore pas mal ! Je l'ai tringlé, là dans ce bureau ! C'était pas trop difficile, elle m'en a voulu parce que ça ne lui a rien rapporté !

 

Je ne sais que dire. Il poursuit :

 

- Vous pourrez vérifier, elle à un tatouage sur le cul, une petite tortue, à moins que depuis le temps elle ait avancée ! Ha ! Ha ! Ha !

 

La seconde fois où nous avons abordé des sujets extra-professionnels fut plus complexe. Son ordinateur était allumé, et une très surprenante image apparaissait, celle d'une magnifique tranche de port salut !

 

- Ah ! Vous regardez cela, c'est plutôt rare de la voir, mais là je viens de faire un boot : J'ai mes informateurs, je sais tout ce qu'on dit sur moi. On a dû vous en raconter des vertes et des pas mûres. C'est tellement facile de faire une réputation aux gens dès qu'ils s'écartent un peu de la norme ! Tiens, je parie qu'on vous a raconté le coup de la boite à travelos ?

- Non ! Je ne vois pas…

- Rassurez-vous ça va venir, ils vont vous dire qu'on m'a vu dans une boite déguisé en travesti et en train de commettre des actes sexuels avec des mecs, travestis ou pas ! Qu'est-ce que vous en pensez ?

 

Oh ! La question piège, c'est peut-être tout simplement de la provocation, je décide de jouer la carte de la franchise !

 

- En matière de sexualité, j'ai les idées larges !

- Les idées ou la pratique ?

- Vous m'excuserez de ne pas vous répondre sur ce point !

- A la bonne heure ! Eh bien, je vais vous dire : cette version est fausse ! Ou plutôt elle est fausse parce qu'il y a une erreur dedans.

 

Je ne voyais pas ou il voulait en venir

 

- Je n'étais pas travesti, à l'époque, je n'avais pas encore franchi ce pas, mais tout le reste est exact, maintenant vous pouvez penser ce que vous voulez !

- Encore une fois, chacun fait ce qu'il veut...

- Inutile de vous dire que je ne fréquente plus cette boîte, trop de faux-culs qui viennent en touristes, mais j'en ai trouvé une plus discrète !

 

J'opine du chef. Qu'est-ce que vous voulez que je lui réponde ? Il me testait, à ce stade il devait me classer dans la catégorie des hypocrites sexuels. Très énervé, il décida de me porter l'estocade :

 

- Si ça vous dit, je vous emmène !

- Pourquoi pas ? Répondis-je du tac au tac !

- Vous gagnez dans mon estime, mais cette boite n'existe que dans mon imagination, remarque si t'en connais une...

 

Depuis on se tutoie !

 

Et puis cette troisième discussion. J'étais dans son bureau et il fut appelé ailleurs, me laissant seul. Ça s'éternisait, trompant mon ennui, je portais un regard vague sur les objets qui décoraient son bureau. Il y a avait un portrait, une très belle femme, le port un peu hautain recevant avec un sourire craquant, je ne sais quel prix de concours. Porc-Salut (mais maintenant nous allons l'appeler Armand) rentra.

 

- Ah tu regardes Marie-Pierre ! Bandante, hein ? Ç'est ma femme. Elle est très jolie, très décorative, mais elle n'est malheureusement que cela !

- Tu veux dire qu'elle n'ait pas très porté sur le sexe ?

- Elle vient d'un milieu très strict ou elle ne sortait pratiquement jamais, je l'ai épousé vierge.

- Frigide ?

- Non ! Non ! Mais bon elle prend son pied une fois sur quatre, et pour les fantaisies c'est une vraie galère !

 

Je n'osais pas sortir les phrases bateau que l'on sort dans ces moments-là : " Est-ce que vous avez parlé ? " " Est-ce que vous avez consulté un sexologue ? " Je décidais de louvoyer.

 

- C'est une remise de prix ?

- Oui la plus belle connerie de ma vie, figure-toi que madame faisait dans la poésie, c'était l'une de ses rares passions, j'ai voulu l'encourager, ça fait toujours du bien d'écrire, elle doutait d'elle-même, j'ai tout fait pour lui redonner confiance. Et tu sais ce que j'ai fait ?

- Non !

- J'ai acheté le jury !

- Quoi ?

- Oui ! Résultat : pendant quelques semaines, ça a été formidable, elle était transformée, même au lit c'était mieux, jusqu'au jour où elle a voulu se faire publier !

- Parce que ?

- Parce que personne n'en a voulu de ses poèmes, et c'est reparti comme avant !

 

Armand avait peu de relations. Il fallait un jour qu'il déménage un truc du grenier de sa mère dans son propre grenier. Il me demanda si je pouvais lui donner un coup de main.

 

- On déménage le truc et après on se fera une petite bouffe. Marie Pierre cuisine très bien !

 

C'est d'accord. J'en parle à Nathalie qui ne souhaite pas m'accompagner, ce n'est pas grave, j'ai l'habitude… mais quand je lui parle de l'épisode de la boite à travelo, elle change d'avis, et veut absolument voir le phénomène.

 

La veille du jour J. panne de bagnole, je suis obligé de déclaré forfait.

 

- J'ai un vieux copain qui vient aussi, il vous prendra en passant, c'est un black très sympa, j'espère que tu n'es pas raciste !

- Ça colle !

 

Effectivement le type est super sympa, on se présente, il s'appelle Baptiste, et sa femme c'est Céline, une jolie petite blackette avec des bouclettes et un sourire à damner un saint. Baptiste est bavard, il parle de tout et de rien avec une jubilation qui fait plaisir, il y a dans la boite à gants des barres de chocolats.

 

- Tenez, mangez, c'est bon le chocolat !

 

Et le voilà parti sur une tirade sur les plaisirs de la vie, la bouffe, le vin, les grandes promenades au grand air. Il ne manque que le sexe, mais mon petit doigt me dit que ça va venir. Effectivement ça vient, il devient même assez cru.

 

- J'espère que je ne choque pas madame ?

- Rassurez-vous, le sexe ne me choque pas, il n'y a que la connerie qui me choque !

 

Elle aurait mieux fait de se taire, c'est tout juste s'il ne l'interroge pas sur ses habitudes sexuelles. Céline fait ce qu'elle peut pour recentrer la conversation mais elle a du mal. Finalement on arrive !

 

Marie-Pierre nous accueille : Elle est très belle, elle s'est mise une grande robe bleue qui est certes très jolie, mais qui manque cruellement de décontraction. Ses bras sont nus, bronzés et potelés, voici qui m'excite, la robe n'étant pratiquement pas décolletée, on ne peut que deviner ce qu'il y a en dessous, et cela a l'air très intéressant. Je m'amuse à faire mon malin et la salue d'un baise-main. Ça l'amuse, et elle me gratifie d'un sourire ! D'un sourire ! Mais mon dieu quel sourire !

 

- Pendant que nous travaillons, Marie-Pierre va emmener les dames à la base de loisirs un peu plus loin, et on se retrouve en fin d'après-midi pour l'apéro et le dîner ! Ça vous va ?

 

Acquiescement général !

 

Je vous passe le déménagement, mais il faudra m'expliquer l'intérêt de sortir des machins d'un grenier pour les entreposer dans un autre grenier. Enfin ce n'est pas mes oignons.

 

Il doit être 15 heures quand fourbus et salis, nous en avions enfin terminé. Armand proposa que nous buvions un coup, on l'avait bien mérité.

 

- On est dégueu ! On va se prendre une bonne douche ! Dit Baptiste.

- Bien sûr !

- Bon on se dessape ! Proposa Baptiste.

 

Et sans attendre de réponse il commence à se déshabiller. Ça ne me dérange pas, ça ne dérange personne d'ailleurs surtout pas Armand qui lance :

 

- Mettez vos affaires sales en tas dans le coin, je m'en occuperais lus tard.

 

Du coup je me déshabille à mon tour imité bientôt par Armand. La différence c'est que nous, nous nous arrêtions au slip alors que j'eus la stupeur de voir Baptiste l'enlever carrément et nous exhiber ainsi un engin qui sans être hyper dimensionné était tout de même d'un bon calibre. Un trouble indéfinissable m'envahit. Mais ce n'était rien à côté de celui d'Armand littéralement scotché sur le sexe du black.

 

- Elle est pas mal, hein ? s'exclame Baptiste sur un ton jubilatoire

- J'avoue que c'est troublant ! Répond Armand !

- T'as vu ce gros cochon, il bande en me matant la bite ! reprend Baptiste en rigolant et en me prenant à témoin.

- T'exagère !

- Non ! Non ! D'ailleurs on va constater !

 

Et à ces mots Baptiste met la main sur le slip d'Armand qui se laisse faire. Sa main se fait plus insistante, du coup Armand tente une main caressante vers la bite du black, puis s'enhardit en commençant à la masturber légèrement. Ce dernier libère celle de son compère du slip, et les voici en train de se branler réciproquement. Personne ne s'occupe de moi. La situation est insolite et tout va très vite, je suppose qu'Armand n'attendait que cela car le voici qui se met à genoux devant Baptiste, lui touchant d'abord la queue du bout des lèvres, puis osant faire quelques bisous, sortant une langue furtive, puis tout d'un coup la sucer carrément !

 

- Profitons en pendant que vos dames sont parties, Allez suce-moi bien, et après je vais t'enculer, tu veux ?

 

Mais, ils nous font quoi ces deux-là ? Que l'excitation du moment, le trouble de la situation fasse faire des folies l'espace de quelques minutes, pourquoi pas ? Mais j'ai à ce moment-là le sentiment que Baptiste va trop loin. Mais non, Armand lâche un moment la queue qu'il a dans la bouche pour approuver cette stupéfiante proposition. Mais ce n'est pas seulement la réponse d'Armand qui est étonnante, c'est l'impression de plénitude, de joie immense qui semble l'envahir. Envolé le cadre aigri cultivant son personnage de mufle. Envolé le bricoleur hésitant ne sachant pas par quel pied prendre un meuble pour le soulever. Il est carrément au paradis terrestre, Armand !

 

Je ne sais pas quoi faire, partagé entre mes réserves et de vieux démons qui commencent à me tenailler sérieusement, je ne sais pas dire si j'ai ou non envie de les rejoindre, mais je me sens incapable d'initiative. Il faudrait que quelqu'un me pousse.

 

- Tu peux venir si tu veux, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois !

 

C'est le signal que j'attendais, je me lance, mon rythme cardiaque s'accélère curieusement, je m'agenouille auprès d'Armand et tente de la langue de lécher ce qui est accessible. Armand, bon prince me laisse sucer un moment, puis la reprend, nous suçons alternativement.

 

- S'il y en avait un qui pouvait me sucer le cul, ce serait super ?

 

C'est Armand qui se pointe derrière, j'ai enfin la bite du black pour moi tout seul, je peux la lécher de savants coups de langue, je m'étonne de mes gestes qui paraissent naturels, ce serait mensonge de dire que c'est la première fois que je m'adonne à ce genre de sport mais, je n'avais pas eu l'occasion de le faire souvent ! Il ne faut pas rêver, n'ayant pas suivi de stage d'avaleur de sabre je n'arriverais jamais à foutre tout cela dans ma bouche, j'essaie plutôt d'insister sur ce gland d'une douceur exceptionnelle dont l'extrémité commence à répandre un liquide transparent, visqueux et salé, mais délicieux.

 

- Ah ! Vous me léchez bien, vous êtes des bonnes petites putes, il faudra qu'on fasse un truc avec nos femmes, un de ces quatre !

 

Voilà une réflexion qui fait revenir Armand à la réalité :

 

- Surtout on ne leur dit rien, même pas une allusion !

- Mais t'inquiètes pas ! Rassure l'ami black

 

Et moi, est ce que je vais le dire à Nathalie ? De toute façon la question ne se pose pas pour le moment. Je continue à sucer, en même temps je lui caresse les cuisses, puis les fesses. C'est très doux. C'est bien la première fois que je porte un jugement sur la douceur de la peau d'un mec.

 

- Hum tu suces bien, et t'as les mains douces !

 

Je ne sais pas si c'est vrai, mais ses propos me rassurent et m'encouragent, j'écarte ses globes fessiers de façon à ce qu'Armand puisse lui léchouiller le trou du cul encore plus facilement. Ce geste m'est venu spontanément !

 

- Je baiserais bien maintenant ! Lequel veut que je l'encule ?

- Moi, moi, vas y encule-moi !

 

Je savais bien que ça irait trop loin leur truc, mais j'ai l'impression qu'Armand n'attendait que cela !

 

- OK ! Qui c'est qu'a des capotes ?

 

Je n'en ai pas sur moi, et Armand non plus. Ce dernier ne cache pas sa déception. Baptiste va fouiller dans son blouson.

 

- J'en ai une dans mon portefeuille, mais ça risque de faire juste ! Dit-il en posant l'article sur la table. Je dois avoir une boite dans la bagnole, je vais la chercher ! Nous rassure-t-il

 

Baptiste se remet " vite fait " quelques fringues et sort. Me voici tout seul quelques instants avec Armand, le " Porc Salut " Il me touche la bite, la masturbe un petit peu, je lui rends bien sûr la politesse, je suis très bien élevé, et comme si c'était le plus naturel des gestes, je me baisse pour le sucer. Deux bites dans la même journée. Voici qui constitue une vraie première !

 

- Toi aussi, tu vas te faire enculer ?

- Je ne crois pas !

- Essaie, c'est super !

- Oui je sais c'est ce qu'on dit !

 

Armand est de retour, en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire, il s'est à nouveau déshabillé, il se fait rebander et se recouvre du préservatif.

 

- Allez à quatre pattes, ma puce !

 

En disant cela Baptiste adresse une magistrale claque sur les fesses d'Armand !

 

- Aïe ! Encore !

- A bon ! Tu aimes ça aussi ?

- J'aime beaucoup de choses !

 

Baptiste n'hésite pas, il balance des fessées à la volée sur le cul de son compère. Celui-ci ne tarde pas à devenir rouge comme une écrevisse !

 

- Encore !

- J'ai mal aux mains !

- Prend une ceinture !

 

Zloufff ! Le coup cingle ! Une belle zébrure lui raye maintenant les fesses.

 

- J'ai peur que ça laisse des marques, on fera ça une autre fois, quand on aura plus de temps devant nous.

- Bon d'accord, encule-moi !

 

Baptiste s'agenouille derrière Armand, il lui lèche un peu le trou du cul, puis force l'entrée, son sexe pourtant de bonne taille passe facilement, en fort peu de temps il est au fond. Arnaud se pâme quand le black commence ses allées et venues dans son conduit rectal. Il n'en peut plus et il râle, il soupire, il gémit des " C'est bon ! C'est bon ! " Je me sens pour ma part un peu désœuvré même si le spectacle ne me laisse pas indifférent. Je réfléchis, une telle occasion ne se présentera sans doute pas de sitôt. Ça m'est venu tout d'un coup. Je suis désormais prêt à franchir le pas et à accepter si le black me propose la même chose. Et justement il me le propose. J'allais me mettre en position, pendant que Baptiste retirait sa capote afin d'en changer quand un bruit de moteur se fit entendre à l'extérieur.

 

- Déjà les nanas ?

 

On se rhabille très vite, on se bouscule. Armand ramasse le préservatif usagé, le fout dans une poche ainsi que la boite. Les femmes rentrent. Apparemment leurs plans ont changé, ce n'est pas à la base de loisirs qu'elles ont été, mais au centre commercial, elles sont submergées par les paquets.

 

- Ben alors les garçons ! S'exclame Marie-Pierre, vous en faites une drôle de tête ! Il y a eu des problèmes ?

- Non, c'était plus difficile que prévu, on vient de finir, on allait se déshabiller pour prendre une douche ! Intervint Baptiste !

- Vous allez prendre votre douche ensemble ?

- Ben oui, comme au football !

- Ah bon ! Ben nous, on a bien fait d'aller au centre commercial, il y avait une journée de promo et on a acheté plein de trucs…

-

C'est à ce moment-là que Marie-Pierre voulant poser ses affaires sur la table découvre le préservatif, celui qui provenait du portefeuille de Baptiste, celui qui n'a pas servi et qu'on a oublié de ramasser. Elle devient livide :

 

- C'est quoi ça ?

 

Je ne vous dis pas la tête d'Armand ! Et la tête de tout le monde d'ailleurs !

 

- Ben alors ! Tu réponds ?

- Mais je n'en sais rien, c'est pas à moi !

 

Il se tourne vers Baptiste et moi.

 

- C'est à l'un d'entre vous ?

 

La défense stupide. Je sens Baptiste prêt à intervenir, mais il ne le fait pas.

 

- Il n'est pas arrivé tout seul ici, ce machin ?

 

C'est Céline la femme de ce dernier qui finalement interviendra :

 

- C'est pas grave ! De toute façon, il n'a dû rien se passer, elle n'a pas été déballée cette capote !

- Vous, je vous demande pas de la ramener !

- Ah ! Bon ! Excusez-moi ! Viens Baptiste on se casse, tu prendras ta douche à la maison.

 

Puis s'adressant à moi :

 

- On vous ramène ?

 

Armand se décide alors à intervenir :

 

- Ecoutez-moi ! Je ne vois qu'une explication, dans la poche de cette fringue il y avait un tas de fouillis, de vieux kleenex, des emballages de chewing-gum, j'ai vidé tout cela sur la table quand je me suis changé, la capote devait être avec !

 

Ce n'est pas possible un alibi aussi foireux ! Si elle demande à voir les emballages de chewing-gum, on fait quoi ?

 

- Et pourquoi vous ne l'avez pas dit tout de suite ?

- Mais je ne l'avais pas vu ! Mais c'est la seule explication !

- Et ils sont où, les emballages de chewing-gum ?

 

Aïe ! La catastrophe !

 

- Mais enfin Marie-Pierre, tu ne vas pas mettre notre parole en doute !

- Dis-moi où ils sont ?

- On a fait un sac poubelle, on ne va pas le vider !

- Si !

 

La situation devient électrique, Armand et Marie-Pierre se dirigent doucement vers une scène de ménage placé assez haut sur l'échelle de Richter. Nous cherchons, le couple antillais, ma compagne et moi un prétexte pour décamper. Puis soudain, comme souvent dans les moments de grandes tensions se produisit ce que personne n'attendait. Armand blanc comme un linge prît à nouveau la parole :

 

- Ecoute Marie-Pierre, je vais t'expliquer ! Mais ça va te faire drôle, ça va même peut-être te faire mal !

 

Putain, qu'est-ce qu'il va dire ?

 

- Il y a 5 minutes, on s'est déshabillé pour aller ensemble sous la douche, et puis, je ne sais pas ce qui nous a pris, tous les trois nus, on a eu envie d'essayer des trucs entre hommes, comme ça, spontanément...

- Quoi ?

- Quand on a entendu le bruit du moteur, on s'est rhabillé. On n'a rien fait, rassure-toi ! C'était un coup de folie !

 

Marie-Pierre est secoué d'un petit rire nerveux. L'explication est astucieuse. Elle a changé d'attitude, elle ne demande maintenant qu'à être convaincue, ça devrait être facile.

 

- Et comment je peux être sure que vous n'avez pas fait des cochonneries ?

- Mais Marie-Pierre, tu vois bien que ce préservatif n'a pas servi !

- Excusez-nous madame, on ne voulait pas vous faire de la peine ! Rajoute Baptiste

- Bon l'incident est clos ! Mais vous êtes vraiment frappés, les mecs ! On va se boire un petit coup tous ensembles, mais avant filez donc vous changer et vous laver, vous êtes dégueulasses !

 

Et à Baptiste qui commençait à se déshabiller :

 

- Non pas ici, déshabillez-vous là-haut !

 

- Tu l'as échappé belle !

- Pas tant que ça, elle fait bonne figure pour le moment, parce que ça lui permet de sauver la face, mais ce soir je vais en prendre un maximum !

 

On prend notre douche, sans ou presque se toucher, la douche froide est aussi psychologique ! Mais bon, on se fait tout clean, on s'asperge d'eau de toilette, on se remet nos fringues propres et on redescend ensemble, personne ne voulant prendre le risque d'apparaître seul devant ses dames. Je me demande bien ce qu'elles ont d'ailleurs pu se dire pendant tout ce temps. Nathalie n'est pas du genre à s'offusquer pour ce genre de choses, et d'après ce que j'ai compris Céline non plus.

 

Mais je rêve ou quoi ! Ces dames nous attendent, mais elles ont carrément monté un numéro. Elles sont assises l'une à côté de l'autre, elles nous font face, Elles se sont changées et sont de noir vêtues, du moins le haut puisqu'on ne voit pas le reste ! Marie-Pierre est au centre, et elle a rajouté à sa tenue une écharpe blanche.

 

- C'est quoi ce délire ?

- C'est pas un délire, c'est le tribunal des femmes !

 

Quelque part c'est rassurant pour Armand, ses problèmes ont l'air de tourner à la grosse farce.

 

- C'est un jeu ?

- Vous verrez bien ! Mettez-vous les uns à côté des autres et je vais vous lire le jugement !

- Le jugement, on est accusé de quoi ?

- De tentative des relations homosexuelles !

 

C'est pas vrai, elle a pété les plombs la Marie-Pierre, mais les deux autres à côté, pourquoi sont-elles là ? C'est à ne plus rien n'y comprendre !

 

- Bon alors vous la sortez votre grosse blague, parce que nous, on a soif !

- Je vous lis le jugement !

 

Elle parcourt sa feuille, relit en silence d'un air amusé, puis passe le papier à Nathalie.

 

- Je préférerais que tu le lises

- Non, il est important que ce soit toi, allez courage Marie-Pierre !

 

- Bon ! " Etant donné que votre tentative d'accomplir des actes homosexuels a été empêché de par notre retour anticipé, étant donné que l'interruption de la réalisation d'un fantasme peut avoir de graves répercussions psychologiques, et étant donné que nous sommes toutes les trois très curieuses. Nous vous condamnons à faire devant nous ce que vous vouliez faire en cachette !

- Euh ! Marie-Pierre, tu es sûr que ça va ?

- Cette décision a été prise à l'unanimité du jury !

 

Marie-Pierre est-elle à ce moment-là dans son état normal ? Et laquelle des trois a eu cette idée diabolique !

 

- Bon, je propose qu'on arrête de parler de ça et qu'on boive un coup, c'était marrant votre idée de petit tribunal, intervient Armand

- Non ça nous ferait plaisir que vous fassiez cela, on ne voit pas trois mecs ensemble tous les jours ! répond Nathalie

- Ben oui, c'est toujours les hommes qui se rincent l'œil, à notre tour maintenant ! Ajoute Céline.

 

C'est Baptiste qui est de loin le moins gêné, ça l'amuse !

 

- Je suis d'autant plus d'accord que j'imagine que la chaude ambiance qui va se créer va nous ouvrir des perspectives tout à fait intéressantes.

 

En ce qui me concerne, je ne sais plus trop ou j'en suis, mais Nathalie nous encourageant, je me résous sans trop me forcer à faire bonne mesure. La seule réticence vient maintenant d'Armand.

 

- Mais enfin Marie-Pierre, je ne t'ai jamais vu comme ça !

- Dis-donc Armand tu me sembles avoir des jardins secrets que j'ignorais complètement. Tu ne vas tout de même pas me reprocher d'avoir les miens ! Surtout s'ils peuvent se rejoindre !

 

Touché, il est sur le cul ! Armand

 

- Bon, on se boit un coup à la cuisine et on y va répondit-il !

 

On se désaltère très vite et on se met en piste. J'ai un peu le trac. Tout cela est quelque part un peu absurde. Je réalise soudain que dans les motivations de Marie-Pierre, il doit y avoir le fait de vérifier si on ne se dégonflerait pas, mais je creuserais cette intéressante idée tout à l'heure. Car voici Baptiste à qui je n'ai rien demandé qui me roule carrément un patin en me mettant la main à la braguette, je fais pareil, Armand, passe derrière lui et lui fait glisser son pantalon qui tombe sur les chevilles, le slip suivra assez rapidement.

 

Je jette un coup d'œil sur le regard de Marie-Pierre. Certes, elle mate la bite du black, mais sans passion dévorante, son truc est ailleurs. Mon truc à moi aussi il doit être ailleurs parce que j'ai du mal à me concentrer sur ce que je fais, tout cela manque de conviction. Tant que nous étions entre mecs, ça allait, mais la présence des trois femmes qui ne font que regarder à quelque chose d'incongru. J'essaie de croiser leur regard, chacune regarde son mari ou son compagnon, du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que mes yeux croisent ceux de Marie-Pierre. Elle me fixe ! Et pourquoi faire ? Et pourquoi donc ? Et d'abord, elle ne me fixe pas ! Si ! Elle me fixe ! Je lance un sourire, elle me répond. Oh ! la la ! Voici le prélude à des complications qui n'étaient peut-être pas nécessaires. Je me concentre de nouveau sur ce que je fais, ou plutôt sur ce qu'on est en train de me faire car en ce moment Armand ma suce la bite, et -horreur- je bande mou ! Je me concentre un petit peu sur Marie-Pierre, l'imaginant à poil en train de faire des galipettes, et hop, voilà que je rebande. Finalement la bandaison c'est pas si compliqué que cela !

 

Voici maintenant que Baptiste me pelote le cul, ses doigts s'approchent dangereusement de mon anus. Il s'est revêtu la bite d'une capote. J'ai compris ! Mais le problème c'est que je n'ai plus très envie ! Je vais pour lui dire, et puis voilà que je recroise les yeux de Marie-Pierre. C'est pas possible, elle ne regarde que moi ! Et j'ai l'impression qu'elle attend la scène ! Du coup mon excitation revient, et puisqu'elle veut cette scène, je vais lui offrir. J'offre mon cul à Baptiste, j'ai peur !

 

- Oh ! C'est serré !

- Ben oui, je ne fais pas ça tous les jours !

 

Il glisse un doigt, il me farfouille l'anus, ce n'est pas désagréable, il met un second doigt, puis soudain je sens son gland qui force l'entrée. Ça ne rentre pas ! Je fais ce que je peux, je m'écarte les fesses au maximum, j'essaie de contrôler les muscles de mon sphincter, ça ne rentre toujours pas, il demande à Armand qui était en train de lui lécher le cul d'aller lui chercher de l'huile. Il me graisse le trou du cul, troisième tentative, et hop, ça rentre, ça fait un peu mal, et le voici qui commence à me pilonner, un plaisir trouble m'envahit.

 

Manifestement Baptiste fait durer le plaisir, l'assaut a perdu de sa sauvagerie et c'est à ce moment-là que les trois filles se sont levées pour venir voir tout cela de plus près. Voilà que je suis l'attraction à présent ! Je rate la moitié de ce qui se passe autour de moi, mais furtivement l'image de Nathalie faisant des bisous à Marie-Pierre dans le cou devant Armand éberlué a quelque chose de très excitant. Céline, la belle antillaise elle a commencé à dégrafer le pantalon de mon épouse. Je ne vois plus Armand, je me tourne, il est effectivement de l'autre côté, il a l'air perdu, il regarde autour de lui semblant se demander ce qui se passe, il ne bande plus !

 

Baptiste finit par jouir dans mon cul, il a l'air désolé !

 

- Je voulais te faire cadeau de mon foutre, mais c'est parti trop vite !

 

Voilà qui tombe, très bien, je n'étais pas encore prêt pour ce cadeau-là ! Je me relève, j'ai un peu mal au cul ! Nos trois nénettes sont devenues dingues ! Marie-Pierre a retiré sa robe, je ne l'ai pas vue faire, et Nathalie, la chatte à l'air est en train de lui retirer son soutien-gorge ! Je rêve ou quoi ? Ça y est le soutif valse libérant deux seins bien lourds et bien bronzés, des merveilles, je prends ma bite et je me branle en regardant ses seins, et nos yeux se croisent à nouveau, il va se passer quelque chose, j'en suis sûr ! Céline ne voulant pas être en reste ôte la culotte de notre hôtesse, qui est maintenant nue comme une grenouille. Armand s'est un peu éloigné et s'est posé dans un fauteuil, il regarde, incrédule et fait de curieux gestes de dénégations avec la tête ! Céline qui est toujours habillé s'agenouille devant Marie-Pierre et commence à lui bouffer la chatte, tandis que Nathalie lui suce les seins. Elle est aux anges la Marie-Pierre ! C'est donc cela la femme prude, réservée, limite frigide que me décrivait Armand ?

 

Je continue à regarder tout en me masturbant, Nathalie me fait un petit clin d'œil mais je n'en saisis pas le sens. Elle roule à présent un patin à Marie-Pierre et la renverse, Voici nos trois diablesses à terre à présent. Céline en profite pour se débarrasser à son tour de ses vêtements, puis reprend son gnougnoutage de chatte. Nathalie se met à califourchon sur le visage de l'épouse d'Armand et se fait lécher à son tour le minou. Mais elle a du mal à faire trop de choses à la fois. Nathalie renonce, finit, elle aussi de se déshabiller et va voir du côté de Baptiste s'il y a de quoi s'occuper. Ce dernier l'accueille volontiers et lui roule un bon patin. J'ai beau me dire que je ne suis pas jaloux, ça m'embête un peu mais j'essaie de ne pas le montrer ! Céline elle continue à lécher Marie-pierre, et soudain cette dernière explose. Elle jouit ave un raffut impossible ! Son corps se tétanise :

 

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- C'est bon ! C'est bon ! Ah je vous aime tous !

 

Puis elle s'affaisse pantelante. Je jette un coup d'œil vers Armand toujours coincé dans son fauteuil. Et... mais je ne me trompe pas ! Non ! Armand pleure !

 

- Viens !

 

C'est à moi qu'elle s'adresse, elle n'a pas vu dans quel état était son mari ! Je m'approche, je vais pour la caresser, l'embrasser…

 

- Prends-moi, tout de suite !

 

Ah bon ! Je file chercher une capote que j'enfile à une vitesse supersonique et je me précipite sur elle. Céline me laisse la place !

 

- Non reste ! Je ne veux pas qu'on reste à deux !

 

J'avoue ne pas comprendre, ni trop chercher à savoir le sens de cette étrange réflexion, Céline reste donc près d'elle et lui embrasse les tétons, tandis que j'entreprends ma pénétration. Elle n'en peut plus, la Marie Pierre, elle pousse des Ah et des Ah et encore des Ah ! Je n'ose pas regarder vers Armand. Un peu plus loin ma femme fait une pipe à Baptiste ! J'éjacule assez vite, malheureusement trop excité par tous ces événements, je me retire et lui lèche le clito. Elle ne dit pas non, sa deuxième jouissance est toutefois un peu plus longue à venir que la première mais tout aussi spectaculaire. Elle finit par se relever, à moitié groggy !

 

- J'ai soif !

- Je vais te chercher quelque chose

- Non on va y aller ensemble !

 

Céline ne nous suit pas et va rejoindre son mari et ma femme.

 

- C'est dingue !

- Ça va ?

- Oui, ça va !

- J'ai pas tout compris !

- Vous n'avez pas compris quoi ?

 

Ah non ! Elle ne va pas recommencer à me vouvoyer après ce qui s'est passé !

 

- Ton changement d'attitude !

- Je n'ai pas changé !

- Ah bon !

- Vous voulez que je vous explique ?

- Si vous cessez de me vouvoyer !

- Alors je vais t'expliquer, mais ferme la porte de cette cuisine !

- Fermer la porte ?

- Oui j'ai envie de parler à quelqu'un, de dire des choses que je n'ai jamais dites à personne, mais je n'ai pas envie de faire une déclaration publique...

- Vas-y !

- J'ai été élevé par des parents très austères ! Des catholiques ultra traditionalistes. Je n'avais pas le droit de sortir ! Même pas pour aller chez copines de classes, ni de recevoir mes camarades. J'étais dans une école religieuse, non mixte évidemment, mais il a bien fallu que ma sexualité se réveille un jour...

- Alors !

- Alors, j'ai joué à touche pipi avec une copine, mais psychologiquement ça m'a bouleversé, je me suis confessé, je l'ai dit à mes parents. La suite s'est très mal passée, c'était n'importe quoi, séance de prière, lectures des évangiles, j'ai craqué, dépression nerveuse, hôpital, cure de sommeil, finalement je m'en suis sortie. Je ne t'embête pas avec mes histoires ?

- Non ! Continue !

- Alors j'ai eu une période de doute, j'ai perdu la foi, c'est terrible de perdre la foi, de savoir qu'après la mort il n'y a plus rien, de se rendre compte que toutes ces gesticulations à l'église sont ridicules, mais j'ai aussi douté de mes parents, je leur en ai voulu de m'imposer toutes ces conneries. Je m'aperçu aussi que maintenant je pouvais laisser aller mes pulsions sexuelles sans encourir je ne sais quels châtiments. Après tout je ne faisais de mal à personne, et j'ai commencé à me branler frénétiquement, en fait, je ne me suis jamais réellement arrêté !

- Et tu es partie de chez tes parents ?

- Non, pas tout de suite, j'allais mieux mais le psy estimait qu'il était trop tôt pour reprendre les cours, alors je m'emmerdais, je lisais, je bouquinais des histoires d'amour et je trouvais cela ridicules, que la passion d'une personne pour une autre puisse lui faire faire toute sorte de folies dépassait mon entendement, et pourquoi une seule personne d'abord ? Je doutais de tout ! Qui avait bien pu décider un jour qu'une personne devait aimer une autre personne et pas les autres ? Et puis... Tu suis toujours ?

- On suit !

- Un jour j'ai trouvé un livre super cochon à la maison, je me rappellerais toujours, je le connais presque par cœur, ça s'appelait le " manuel d'érotologie classique " de Forberg, tu connais ?

- Non !

- Un truc très cochon qui date du 18ème siècle, c'est classé par pratiques, les pipes, les sodos, tout ça avec des extraits d'ouvrages, des citations, c'est très excitant, mais c'est surtout la fin qui m'a frappé car ça raconte d'abord tout ce qu'on peut faire à 2, puis à 3 puis à 4, quels que soient les sexes, et à la fin il y a même une liste de 90 possibilités ! Et tu sais, elle n'est pas complète sa liste, ce mec il n'a pas pensé à tout, je l'ai complété en cachette ! Au fait tu sais où je l'ai trouvé le bouquin ?

- Je ne sais pas, moi ! Au grenier ?

- Perdu ! Dans la table de nuit du paternel ! Pas mal l'hypocrite ! Mais ce bouquin pour moi c'était une révélation, c'était ça le vrai bonheur sexuel, se mélanger entre gens sympa, faire l'amour à plusieurs. Et à partir de ce moment-là tous mes fantasmes ont tourné autour de là ! Les baises ne pouvaient s'effectuer qu'à plusieurs et les hommes et les femmes devaient tous être bisexuels !

- Je commence à comprendre !

- Ça va, t'es pas trop bête ! Seulement, quand je me suis tiré, et que j'ai commencé à comprendre comment les gens étaient en réalité, je suis tombé de haut ! La sexualité débridée que j'avais imaginée n'existait pas, du moins pas comme ça, et la bisexualité était mal acceptée. Je me suis quand même trouvé une copine, mais il manquait quelque chose, alors j'ai fait la connerie de ma vie.

 

Elle marque un temps d'arrêt !

 

- Tu sais si tu ne veux pas tout me dire...

- Non je suis lancé, je ne m'arrêterais pas, donc je suis allé consulter un psy, un an ça a duré, il fallait que je rentre dans le rang, que je me marie, que j'ai des enfants. Alors je me suis marié, avec un mec qui m'apportait du confort et de la sécurité, pour les enfants ça n'a jamais marché. Mais le traitement du psy n'a pas tenu longtemps, la sexualité que me proposait Armand n'était pas la mienne. J'ai donc essayé de m'adapter mais ça ne collait pas, alors parfois quand il me prenait, je pensais à autres choses, ça donne parfois de bons résultats. Alors j'ai pris une maîtresse, mon mari ne l'a jamais su, et quand elle est partie en province, et bien je me suis à nouveau réfugié dans la masturbation. Je bois un coup et je continue…

- Ça donne soif ?

- Tu l'as dit ! Donc, j'ai essayé de parler à mon mari, mais il a fermé la discussion, il m'a traité de folle ! Je suis donc allé consulter non plus un psy mais un sexologue, en fait une espèce de charlatan, il voulait me baiser, mais il m'a donné quelques bons conseils, une espèce de liste de tout ce que je pouvais trouver comme indice sur la sexualité caché de mon mari. Et j'ai trouvé des trucs incroyables !

- Par exemple ?

- Par exemple, qu'il mettait parfois mes petites culottes, sales de préférences, en fouillant un peu j'ai trouvé toute une panoplie de vêtements féminins et puis des godes. Son truc c'est de se travestir en cachette ! A la limite je n'ai rien contre mais comment voulez-vous que des sexualités si différentes se rencontrent ? Il aurait fallu qu'on discute qu'on dise " ma sexualité c'est ça, la tienne c'est ça. On fait quoi maintenant ? " Il n'a eu ni le courage de m'écouter, ni celui de se confesser. Mais j'ai aussi mes torts, j'aurais dû le provoquer… mais je ne souhaitais pas non plus me retrouver dans une dynamique de divorce. On finit par s'y habituer à son confort matériel !

- Mais ton attitude quand vous êtes rentrées ?

- Connaissant ses fantasmes, j'ai voulu le coincer, quand j'ai vu la capote j'ai compris tout de suite, que des choses se soit passées ou que des choses allaient se passer n'est pas le plus important ! Il me semblait que le coincer publiquement serait plus facile qu'en tête-à-tête ! Ce qu'il n'a pas compris c'est que ce n'est pas sur ces actes que je veux le coincer mais sur son hypocrisie ! Je me suis vite aperçue que personne ne me suivais dans mes accusations, et puis la colère retombée, je ne souhaitais pas un conflit, alors je vous ai envoyé vous doucher, et l'affaire se serait sans doute terminé là, si ta femme n'avait pas lancé un truc du genre : " moi ça m'aurait amusé de les surprendre en train de s'enfiler "

- Et alors ?

- J'ai rebondie les dessus et j'ai proposé qu'on vous oblige à le faire, je me doutais bien de la suite...

- Et tu vas faire quoi, maintenant ?

- Je ne sais pas !

- Mais Armand t'aime !

- Oui à sa façon, je sais ! J'en sais rien, je vais voir. Mais ce qu'on vient de vivre, je veux pouvoir le revivre, et le revivre l'esprit tranquille ! Et je fais comment ?

- Il faut que vous parliez tous les deux, de toutes façons, après ce qu'il vient de se passer, les choses ne peuvent pas continuer comme avant, c'est soit la rupture, soit le dialogue...

 

Ça tambourine à la porte ! J'ouvre ! C'est Armand, il s'est rhabillé, il fait une drôle de tronche ! Voilà peut-être la réponse aux interrogations de Marie-Pierre ?

 

- Marie-Pierre ?

- Oui !

- Ça va ?

- Oui ! Ça va !

- On... on prépare l'apéro !

- Bien sûr !

- Tu... Tu ne te rhabilles pas ?

- J'ai pas trop envie !

- Ça fait un peu comme un ouragan qui vient de traverser la maison !

- Oui ! Mais on en avait besoin ! Au fait chéri, j'ai parlé à tes amis, ils aimeraient bien te voir en travesti !

- Quoi ? Mais de quoi parles-tu ?

- De la petite valise verte qui est planquée au grenier. Vas-y libère-toi, fais-le !

- Mais comment ?

- Allez dépêche-toi, on va boire l'apéro sans toi et pendant ce temps-là tu vas te maquiller, te perruquer, t'habiller, tu vas te mettre des habits de soubrette, tu dois bien avoir ça, et puis tu vas faire le service pendant le dîner !

- Tu te fous de moi ?

- Non, je t'ai dit que cela amuserais tes amis, n'est-ce pas Sylvain !

- Oui vas-y se sera super !

 

Il hésite, il regarde à nouveau sa femme !

 

- Marie-pierre ?

- Oui !

- Je t'aime !

- Je sais !

- Euh ! Je voudrais t'embrasser !

- Tu les réinviteras tes copains ?

- Si tu veux ? C'est idiot ce que je vais dire, mais je ne t'ai pas vue souvent à poil dans la cuisine !

- C'est le jour des nouveautés ! Tiens voilà un bisou !

 

Un bisou bien chaste, mais il s'en satisfit et partit se changer.

 

- Je compte sur vous, sur vous tous pour l'aider, pour nous aider, ça risque de me faire un choc de le voir en travelo ! Faudra pas faire attention, faudra le flatter, mais sans exagération non plus, sans hypocrisie, mais s'il conserve un bon souvenir de cette soirée ce sera gagné. Pour l'instant ça ne l'est pas du tout gagné, pour lui ! Et après on mettra les choses à plat tous les deux…

- D'accord, je vais faire passer le message !

- Mais avant je veux que tu me suces !

- Quelle santé !

- Je me fabrique des souvenirs, je veux que cette soirée reste un top dans ma tête !

- Alors d'accord !

 

Et comme je me penchais sur son sexe pour commencer à faire ce qu'elle désirait tant, elle m'interrompit.

 

- Arrête !

 

Elle ne sait pas ce qu'elle veut ou quoi ?

 

- Jamais à deux, tu sais bien !

- Ah ! Oui j'avais oublié !

 

FIN

Eddy

 © edvardStokien@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 24/01/2001

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Samedi 6 janvier 2001 6 06 /01 /Jan /2001 15:35

Les Dunes

2 - Une soupe de fruits rouges

par Eddy

 

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Les lecteurs qui n’ont pas lu le chapitre précédent devront sans doute le lire avant celui-ci.

Néanmoins, voici un petit résumé des évènements précédents : Notre héros bisexuel et très branché quéquette ces temps-ci décide d’aller draguer sur une plage naturiste. Après quelques péripéties, il tombe sur un couple dont le fantasme est que Monsieur se fasse prendre par un autre homme. Après une fougueuse partouse, la femme (Helvia) laissera à notre héros une carte d’invitation pour un restaurant. Sur place il a la surprise de se voir placé à une table seule.

Quelqu’un me tend une carte

– Monsieur prendra bien l’apéritif ?

Je connais cette voix, je me tourne vers la serveuse ! Helvia ! Quelque chose me dit que la soirée va être longue…

Certes, mais les choses ne se passent jamais comme on les imagine d’avance !

Je fais un sourire à la serveuse. Elle me le rend délicieusement

– Non ! Pas d’apéritif !
– Il est offert monsieur !
– Bon alors un Martini-gin

Elle s’en va, je la suis du regard, cette femme que j’ai vue entièrement nue cette après-midi (et même plus que vu) paraît différente ce soir dans sa tenue de serveuse de restaurant. Elle n’en reste pas moins désirable, rien n’est fait pour dissimuler ses attraits (je ne vous dis pas ce décolleté, véritable initiation à la vie des seins), mais rien n’est fait non plus pour franchement provoquer. J’essaie de deviner ce que pourra bien être la suite. Peut-être vais-je la raccompagner après son service, et que chez elle ou ailleurs nous allons recommencer nos galipettes de l’après-midi. Mais, la voilà qui revient, interrompant mes rêveries.

– Votre apéritif est servi…

Je n’entends pas le reste, couvert par le brouhaha d’un groupe qui vient de pénétrer. Je ne comprends pas bien, j’ai beau chercher, je ne vois pas mon Martini, aurait-on inventé un apéritif invisible ou me trouverais-je dans un restaurant spécialisé dans les gags idiots ?

– Pardon ?
– Votre apéritif est servi ! Table 18 ! Il vous est offert par ces messieurs dames !

Mon cerveau fonctionne à 100 à l’heure ! Il y a donc des gens que je connais dans la salle, c’est vrai que le monde est parfois petit. Un rapide regard circulaire. Non je ne vois pas. Il y a un couple un peu plus loin ! La femme m’adresse un sourire charmeur ! Un sourire ? Que dis-je ? Une invite !

– Mais je ne les connais pas !
– Laisse toi faire, couillon, tu ne le regretteras pas !

Bon ! Je ne suis pas prisonnier, je peux partir quand je veux ; ça ne me coûte rien d’aller voir, mais je trouve ça bizarre.

– Heuh ! Bonsoir !
– Prenez place ! Je suis Patrick et voici ma femme Viviane.

Il m’indique la place à côté de la dame et je m’y installe. Le couple doit avoir la quarantaine. Le mari ferait un peu monsieur tout le monde s’il n’était pas affublé d’un mince collier de barbe, et de grosses lunettes de myope. La femme, elle, n’est pas mal du tout, grande brune, un peu forte, les cheveux mi-longs éparpillés en fine bouclettes, une grande robe bleue hélas non décolletée, mais à une seule bretelle, laissant l’épaule droite dénudée, une très belle épaule ! Appétissante ! La poitrine a l’air d’être tout à fait comme il faut. Mais pourquoi suis-je là ?

– Vous êtes censé me connaître ?
– Absolument pas !
– Je ne comprends pas !
– Ma femme et moi nous nous ennuyons un peu, alors nous nous sommes dit pourquoi ne pas inviter ce charmant jeune homme qui a l’air seul !

Tu parles d’un jeune homme, j’ai maintenant largement dépassé la trentaine !

Déclic !

Ainsi cette pétasse d’Helvia servait de rabatteuse afin de fournir des hommes un peu bisexuels à des couples ! Tout s’expliquait à présent !

– Je vais vous laisser, je suis désolé !
– Ma femme ne vous plait pas ?
– La question n’est pas là !
– Je sais mais répondez-moi quand même !
– Je ne pense pas être obligé !
– Je vous le concède, rien ne vous oblige, faites-nous alors simplement le plaisir de prendre cet apéritif avec nous.

La fille me regarde avec des yeux pas possibles, je sens que je vais craquer.

– Bon d’accord !
– Il est inutile que je vous repose la question, votre regard parle pour vous !
– Que voulez-vous, je ne suis qu’un homme !
– Imaginez-vous en train de lui sucer les seins, en train de lui sucer le sexe. De son côté, elle suce très bien aussi vous savez !

C’est ce qui s’appelle rentrer carrément dans le vif du sujet !

– Allons, prenons ce repas ensemble, vous aviserez après !

Je ne suis pas du genre à me laisser emmerder, j’accepte l’expérience, on verra bien à qui j’ai affaire, en principe un bon repas un peu arrosé permet de le savoir assez vite.

– Essayons de ne pas aborder les choses du sexe pendant le repas, je veux dire pendant que nous mangeons !

Il doit il y avoir une nuance quelque part, mais je ne la saisis pas !

On cause, on cause, le couple se révèle être intellectuellement et culturellement intéressant, on parle un peu de musique, de bandes dessinées, de cinéma. Ces gens sont passionnants, j’apprends qu’ils tiennent une galerie d’art dans une ville voisine et qu’ils préfèrent venir ici pour « chasser » comme ils disent.

Nous en étions au choix du dessert quand Patrick me dit :

– J’irais bien pisser ! Tu viens !

J’ai failli lui dire que je n’avais pas envie, mais je me ressaisis, venant de comprendre que le type avait tout simplement l’intention de recentrer la rencontre façon sexe avant de m’emmener avec eux… De mon point de vue, l’idée me paraissait excellente, je n’avais nulle envie de tomber sur des mabouls… Nous descendîmes le petit escalier en colimaçon qui menait aux toilettes. Celles-ci étaient assez spacieuses, des toilettes à l’ancienne en quelque sorte, la tendance actuelle étant plutôt à l’exiguïté maximum ! Il y avait un coin dames et un coin hommes et dans ce dernier, il y avait trois urinoirs, deux cabines et deux lavabos. Les cabines étaient prises.

– On va attendre un peu ! me dit Patrick

On attendit donc, mais les cabines ne se libéraient pas. Un type descendit, il nous jette un vague sourire et à ma grande surprise Patrick y répond. L’individu se dirige alors vers l’urinoir central, se met de trois quarts, sort sa queue et commence à la branler ostensiblement… Mais dans quel endroit ais-je donc atterris ? Me demandais-je quand l’une des cabines s’ouvrit enfin, libérant un homme et une femme, qui pas gênés pour un sou, s’en aillèrent au lavabo se laver les mains. Le branleur lui continuait sa branlette comme si de rien n’était. Patrick me fit signe d’entrer avec lui dans la cabine, le branleur voulut alors nous suivre, mais n’insista pas devant le refus poli mais ferme de mon hôte.

C’est à ce moment-là que Patrick m’embrassa ! Je n’aime pas cela ! Je suis bi, certes, mais bi à ma façon, il est extrêmement rare qu’un homme me fasse fantasmer (mais ç’est arrivé !). En fait ce qui m’intéresse ce sont les bites. Néanmoins je me laisse faire, espérant simplement que l’on ne va pas passer trois heures là-dessus. Si je n’aime pas cela c’est surtout pour des raisons psychologiques, parce que franchement ça n’a rien de désagréable ! Patrick en profite pour me mettre la main à la braguette. Ça par contre, c’est très intéressant, parce que déjà ça m’excite et qu’ensuite il me paraît tout naturel de lui rendre la pareille. Le voici qui m’ouvre la braguette, défait ma ceinture et entreprend de me descendre pantalon et caleçon, il fait cela avec une dextérité étonnante, une dextérité que je suis loin de partager, parce que pendant ce temps-là je n’ai pas encore réussi à ouvrir sa braguette. Elle est peut-être coincée. J’estime que la moindre des politesses serait qu’il me dégage lui-même l’objet de sa virilité. Mais non, Monsieur s’assoit sur le siège des WC, me tripote ma queue déjà bien bandée, lui imprime quelques mouvements de masturbation et sans me demander mon avis se la carre dans sa bouche. Mais c’est qu’il suce bien l’animal ! Si bien que sa technique alliée à l’insolite de la situation va bientôt me faire jouir. Et là je ne comprends plus du tout. Tout cela pour en arriver là, une pipe dans les chiottes ? C’est un peu mesquin je trouve !

– Attention je vais jouir !

Il me répond à sa façon, en m’attrapant les fesses avec ses bras et en me collant carrément contre lui. J’ai compris le message, il ne veut surtout pas que je jouisse ailleurs que dans sa bouche ! C’est lui qui voit, comme on dit. Et voilà que je jouis comme un malade, il me relâche, la courtoisie voudrais maintenant à mon sens que je lui fasse la même chose. Je vais pour réattaquer sa braguette, mais il me fait signe que non ! Ah bon ? Et me désignant la porte, il m’indique que nous allons sortir de la cabine, m’invitant par la même à me reculotter ! Comprenne qui pourra ? Il est devenu muet, le Patrick ? Ou alors je suis tombé sur un gogol ? Et soudain je réalise qu’il n’a pas encore avalé mon foutre, il l’a conservé dans son palais ! Il utilise peut-être le sperme en bain de bouche ? Je ne cherche pas trop à comprendre. On sort, le gars de tout à l’heure a regagné son urinoir, mais il n’est plus seul, il est en train de se faire branler… et par une femme, à moins que ce soit par un travesti, je n’ai pas eu le temps de voir. Il faudra décidément que je revienne dans ce restaurant, il doit s’y passer plein de choses.

Nous remontons ! Et c’est à ce moment qu’intervint un évènement assez fabuleux. Patrick au lieu de rejoindre sa place devant sa femme, s’assied à la mienne, donc à côté de Viviane. Etant l’invité je ne proteste pas et rejoint la seule place qui est libre, la sienne. Ils sont alors tous les deux devant moi, et c’est alors…

… C’est alors que Patrick se jette au cou de sa compagne et lui roule un véritable patin d’amoureux. Sauf qu’en la circonstance sa bouche est remplie de mon sperme ! Du jamais vu ! L’insolite de la situation me refait déjà bander.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises :

Helvia, revient s’enquérir de nos commandes de dessert, j’allais opter pour une soupe de fruits rouges, mais à ce moment-là Viviane rend la carte à la soubrette :

– Je ne prendrais pas de dessert, je viens d’en avoir un, merci !
– Moi non plus intervient Patrick !

Voici donc l’un de mes desserts préférés qui va me passer sous le nez, je ne vais quand même pas manger tout seul.

– Moi non plus !
– C’est dommage, reprit Helvia, nous avons encore quelques chantilly-black comme la dernière fois, vous aviez apprécié, je crois !
– Non, merci, pas cette fois-ci, mais nous allons en offrir un à Monsieur, il ne doit pas connaître !
– Donc un chantilly-black ! Avec ou sans jus ?
– Avec jus ! Bien sûr !
– Vous savez que c’est un peu plus cher ?
– Ce n’est pas un problème !

Non, mais j’en veux pas de leur truc !

– Euh… si vous tenez absolument à ce que je prenne un dessert, je préférerais une soupe de fruit rouge…
– Alors vous mettrez une soupe de fruits rouges et un chantilly- black avec jus pour Monsieur !
– Ecoutez, je suis confus !
– Ne protestez pas c’est offert de bon cœur !

Helvia s’en va.

– Euh c’est quoi le chantilly-black ?
– Une surprise ! Nous avons pris un pour deux la dernière fois ? Délicieux ! N’est-ce pas Viviane ?
– Un plat de roi !

La soubrette revient quelques minutes plus tard :

– Si Monsieur veut bien me suivre ?
– Vous suivre ? Mais où ça ?
– Le chantilly-black se déguste dans une petite salle privée, nous y avons également préparé votre autre dessert.

Je suis Helvia jusque dans une petite salle minuscule, elle doit faire moins de 8 m² ! Une petite table a été dressée et mon assiette de fruits rouges est servie. Je m’installe. Je n’avais pas remarqué la tenture au fond de la pièce, La soubrette mature la tire et dévoile la présence d’un homme complètement nu, nonobstant son chapeau de cuisinier Il s’agit d’un grand noir à l’air jovial ! Je comprends de moins en moins. Le type s’approche. La serveuse se saisit alors de la bite du type, la masturbe un petit peu, elle fait attention à ses gestes s’arrangeant pour que sa queue reste bien dans mon champ de vision. Un engin magnifique, de bonne taille sans être surdimensionné avec un gland superbe ! J’en ai, c’est le cas de le dire, l’eau à la bouche. Helvia actionne une bombe de crème chantilly et lui bombe entièrement le sexe.

– Votre dessert, Monsieur !

Je n’en reviens pas ! Je rêve ou quoi ? C’est quoi ce restaurant ? Il est classé X ?

– Je vous conseille de déguster d’abord notre spécialité, il serait dommage que la chantilly retombe !

Qu’est-ce qu’elle nous raconte ? La chantilly ne retombe pas si vite que ça, et puis qu’est-ce qu’elle à me vouvoyer comme cela, elle faisait moins la fière cette après-midi sur la plage ! Je suis quand même ses conseils, et je commence à léchouiller la bite de cet étrange maître-queue. J’ai tôt fait de nettoyer ce superbe engin et de le dégager de toute trace incongrue de crème chantilly. Je parcours mutinement le gland de ma langue, puis, je prends celui-ci entre les mes lèvres et fait une esquisse de fellation. Je ne sais pas si c’est compris dans le prix. Je m’aperçois qu’Helvia est partie. Je lâche ce délicieux  » Monsieur Dessert  » et vais pour entamer enfin cette satanée soupe de fruits rouges.

– Merci c’était délicieux !
– Vous ne voulez pas de jus ?
– Du jus ?
– Oui ! Vous pouvez me sucer à fond !

C’était donc ça ! Je ne vous dis pas dans quel état j’étais ! Ma bite commençait à me faire mal tellement je bandais. Je repris la queue de cette excellente personne et entrepris cette fois-ci une fellation classique, léchage de la hampe, puis des couilles (quelles grosses couilles, il avait celui-ci !), puis mouvements des lèvres sur le gland suivi d’un va-et-vient tellement classique mais si agréable. Cette verge avait une texture d’une douceur inimaginable, je me mis à l’aimer, à l’adorer cette bite, et je la fourrais dans mon gosier, voulant l’absorber tout entière, la faisant cogner jusqu’au fond de mon palais. Puis ce fus le giclement. Ce mec éjaculait comme un robinet, je n’aime pas trop avaler, mais là j’avais accepté de jouer, je n’allais pas en transgresser les règles, c’était bon !

Toujours est-il qu’après avoir remercié encore une fois mon inattendu partenaire, je dégustais enfin ma soupe de fruits rouges. En regagnant la salle, je me demandais quand même ce que fabriquait le couple en m’attendant ? Je m’imaginais brièvement la salle entière transformée en buffet orgiaque où tous les clients se mélangeaient dans une infernale bacchanale de corps suçant, pénétrant, caressant, bouffant, pissant… Mais non ! La salle était très sage et mon couple aussi !

– Ces messieurs dames prendront du champagne ? Vint demander l’inévitable Helvia
– Bien sûr !
drink02.jpg– Du spécial je suppose ?

– Bien sûr ! Quoique je ne sais pas si notre ami apprécie !
– Si ! Si ! les rassura Helvia !

J’adore qu’on me laisse prendre des initiatives, mais ce soir ce n’est pas vraiment le sens de l’histoire !

– Je peux vous proposer de le boire à la source !
– Et si nous l’emmenions la source ?
– Hum ! Pourquoi pas ? Je finis mon service à minuit…
– D’accord nous viendront vous chercher à minuit !
– Alors un petit échantillon tout de suite ?
– Bien sûr !
– On va aller dans la petite salle, c’est un peu étroit mais en se tassant, on devrait tenir à quatre !

Je suis un peu lourdingue ce soir, mais cette fois j’ai compris ce qui allait se passer. On se tasse dans le petit local, on pousse la petite table dans un coin, Helvia nous rejoint avec des flûtes.

– Je vais vous donner juste une petite goutte comme ça « à la source », sinon on va en mettre partout et on finira dans les flûtes, d’accord ? A qui le premier ?

Honneur aux dames ! Viviane se couche sur le sol, Helvia lui recouvre le haut du buste d’une sorte de serviette éponge, puis elle retire sa culotte et vient s’accroupir sur le visage de la femme. Elle relève son tablier pour que tout le monde puisse voir. Elle attend un petit moment, ferme les yeux, attend encore, et puis voilà le petit jet doré qui sort de son minou et qui atterrit directement dans la bouche de sa patiente.

– Hum ! Délicieux ? Qu’est-ce que tu as bu pour que ce soit si bon !
– Du champagne du vrai ! Répondit-elle en rigolant.

Patrick passa en deuxième, puis ce fut mon tour, j’avalais goulûment la gorgée qu’elle m’offrit, la deuxième de la journée. Je n’en pouvais plus d’excitation et ne savait trop comment ma bite retrouverait le calme et la sérénité ! Helvia finit de pisser dans les flûtes, quoique pas assez pour les remplir. Nous levons tous les quatre nos verres !

– Tchin ! Tchin !
– Cul sec !

La suite se passe au domicile de Patrick et de Viviane, mais nous en laissons l’imagination au lecteur…

Fin

Eddy Stokien ©
edvardstokien@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 06/01/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Samedi 6 janvier 2001 6 06 /01 /Jan /2001 15:33

Dans les dunes

 

Prologue : Allons voir plus loin dans les dunes

 

 

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Début juin, j'étais en stage à Arles ! Bloqué pour le Week-End que faire ? Je me suis décidé pour une bronzette à la plage de Saintes-Maries-de-la-Mer.

 

En longeant la plage, j'ai constaté qu'il y avait une zone naturiste ! Chouette, il y aura des mecs tous nus ! Il y avait plus de foufounes que de kikis ! Allons voir plus loin dans les dunes.

 

Un mec, mais pas nu et un couple en pleine baise ! Zut ! Bon, ben moi aussi, je me mets le zizi à l'air. Je me trouve un coin sympa pas loin du mec pas à poil et m'installe. J'enlève mon maillot et me voilà tout nu et matable par n'importe qui...

 

Pour moi c'est la première fois, alors ça m'excite un peu... Mais attention aux coups de soleil ! Je me mets de la crème partout et regarde distraitement vers le mec pas à poil.

 

Il est en train de me mater le bougre ! Le temps de ranger ma crème, il a disparu... Alors, toujours nu je vais à sa recherche l'air de rien et je le vois couché et tout nu...

 

Il me regarde. Il est en train de se branler. Il a un sexe énorme... Je ne tiens plus. À voir ce sexe bien raide, ça me rend tout bizarre.

 

Je ne peux m'empêcher de m'approcher de lui, de m'agenouiller, de lui prendre le sexe et de le sucer, de le sucer et de le sucer encore ! Que c'était bon ! J'ai juste laissé sa queue à temps pour qu'il ne jouisse pas dans ma bouche ! Il s'est essuyé, rhabillé et s'est cassé sans même un petit merci, le salaud. Et moi j'étais là comme un con !

 

 

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Quand je me retourne, le couple qui baisait tout à l'heure me regardait en en se marrant... Le mec était assis sur mes affaires, il était assez balaise.

 

La femme me dit :

 

- T'as plus qu'à te branler maintenant !

 

Et le mec d'ajouter

 

- Vas-y ! Branles-toi devant ma femme !

 

Alors je me branle. Des gens se ramènent, alors je veux m'arrêter, mais le mec me dit de continuer. Ils sont maintenant quatre à me reluquer (le couple et deux mecs.) Un des mecs sort sa queue et me dit :

 

- Suce !

 

Alors je le suce en me masturbant ! La femme me caresse les fesses et demande aux autres s'ils ne veulent pas de mon petit cul. Heureusement, non ! Je jouis, l'autre aussi ! J'avais honte.

 

Tout le monde est parti de son côté !

 

Depuis j'y pense quand je me branle et ça m'excite un max !

 

Cette histoire peut vous paraître assez loufoque, mais elle est tout à fait réelle !

 

Avertissement : Voici un prologue dont je ne suis pas l’auteur, je l’ai retrouvé dans mon fouillis, je ne me souviens pas d’où ça vient, mais j'avais trouvé ce petit récit marrant et assez excitant, et surtout j’avais projeté d’en écrire une suite… que vous allez lire maintenant

 

1 - Helvia ou le retour aux dunes

par Eddy

 

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C’est un peu dépité que je rentrais à l’hôtel, tout cela ne s’était pas passé vraiment comme je l’avais voulu. Jamais je n’avais été maître de la situation. Je me couchais de bonne heure, fatigué, mais le sommeil ne venant pas je lui donnais un coup de pouce en me remémorant les moments forts de cette journée et en imaginant ce qu’ils auraient pu être si j’avais eu davantage la situation en main. A défaut de situation, c’est ma bite que je prenais en main ! Et je finis par m’endormir dans l’humidité de mes draps maculés par mon sperme ! En me réveillant, je projetais de retourner dans ces dunes, pour une nouvelle fois, et cette fois-ci j’avais décidé d’aller jusqu’au bout, si je trouvais quelqu’un qui soit à mon goût et qui veuille m’enculer, je le laisserais faire, on verrait bien !

Malheureusement vers midi le temps tourna couvert, et mon projet devint irréalisable. Saloperie de météo qui encore une fois s’était trompée !

Il me restait quatre jours de stage, peut-être que le vendredi… on verrait bien encore une fois.

Le lundi, je me rends sur les lieux du stage, on attend une heure, deux heures… Quand même quelqu’un vient nous annoncer que le formateur a eu un accident de moto, que les remplaçants éventuels ne peuvent pas remplacer. Enfin bref le stage est annulé. Je téléphone à ma boite !

– Embêtant ton truc ! Mais j’ai peut-être une idée rappelle-moi vers midi !

A midi je rappelle !

– Ça t’embêterait de faire une mission dans notre succursale de Nîmes au lieu de remonter à Paris tout de suite !
– Non, il s’agit de quoi ?

On m’explique, ça ne me parait pas compliqué, et j’accepte. Je me rends immédiatement sur les lieux, c’est effectivement assez facile et surtout ça ne me prendra pas toutes les journées, cela veut dire que je pourrais pendant quatre semaines me balader tous les après-midis dans les dunes. Que soit béni l’accident de moto de ce formateur ! (Qui n’était pas bien grave !)

C’est ainsi que ce lundi après-midi je me mis de nouveaux à déambuler dans les dunes des Saintes-Maries. Le problème des dunes c’est la visibilité, on ne voit finalement que le creux de sa dune et rien d’autre. Je croise des gens à poil, des mecs, des filles, des couples, et comme samedi je me mets tout nu, attendant que quelque chose d’intéressant se présente…

Ça ne tarde pas, un peu plus loin, deux mecs sont allongés l’un près de l’autre. Je décide d’attendre avant de me lancer, et pose ma serviette à quarante mètres de l’endroit où ils sont installés. J’attends, j’attends, il ne se passe rien, mais peut-être que je les gêne. Je tente un faux départ, je m’éloigne un peu, j’attends cinq minutes et je reviens, je ne m’étais pas trompé, l’un des deux est en train de masturber l’autre. Je ne sais quelle attitude adopter, pour l’instant ils ne m’ont pas vu. J’attends encore un peu, jusqu’au moment où l’un des types se fait sucer ! Je pense qu’ils sont à présent tous les deux trop affairés pour s’occuper de ma présence et je m’approche. Peine perdue, une heure de gâchée pour s’entendre envoyer promener d’un vulgaire :

– Casse-toi !

Je n’insiste pas, et un peu dépité, je continue ma balade, il y a quand même pas mal de monde, c’est vrai que l’on est lundi et beaucoup de gens ne travaillent pas, et puis il y a déjà du monde en vacances.

J’aperçois un couple, je vais bientôt le croiser, la femme est toute bronzée, une MILF comme on dit, un visage agréable quoiqu’un peu joufflu, un beau sourire et surtout une magnifique paire de seins halée par le soleil, un 95 D probablement qui tient presque tout seul. L’homme la dépasse d’une tête, il est blond, les cheveux courts et assez mignon ! Plus la femme se rapproche plus je matte ses seins, mes pulsions bisexuelles ont pour le moment disparues. Ça y est ! Ils sont à deux mètres de moi et au lieu de m’éviter, ils viennent carrément à ma rencontre !

– Salut !

C’est la femme qui m’adresse la parole, je ne sais pas quoi répondre, surpris de cet abordage inattendu. Elle porte un petit collier sur lequel son nom  » Helvia  » est indiqué ! Drôle de nom !

– Salut !
– Tu cherches quelque chose ? On peut peut-être s’arranger ?
– Non merci, j’attends quelqu’un !
– Ah, bon ! Bon après-midi, alors ?

Et ils repartent ! Mais je suis con ou quoi ? Mais pourquoi ais-je répondu une chose pareille ? J’ai envie de leur crier : « Revenez, je me suis trompé, je ne sais plus ce que je dis, c’est la chaleur ! » Je m’étais pourtant promis de ne pas me défiler devant les occasions ! J’ai bien envie de foutre le camp et de rentrer à l’hôtel. Oui c’est cela je vais rentrer ! Encore deux ou trois dunes et je vais rentrer !

Là ! Dans cette dune un homme seul, il est nu, j’aime bien sa morphologie, il n’est ni trop musclé, ni trop poilu. Je refais le coup de la serviette à quarante mètres, on verra bien ! Je m’installe et m’aperçois que l’homme est probablement d’origine asiatique, ce qui ne me dérange bien sûr en aucune façon. Il m’a vu, je le sais, le voici qui se touche négligemment sa queue. Je l’imite ! Il me fait un sourire, c’est bon signe, il se masturbe à présent ! Cette fois je ramasse ma serviette et j’y vais. Il continue à se branler en me regardant arriver, mais s’arrête quand je suis à ses côtés.

D’un geste de la main, il m’invite à prendre le relais, je ne me fais pas prier et je prends dans ma main cette belle pine à la peau sombre. Elle est déjà bien raide, et une goutte s’est échappée du gland ! J’ose un petit coup de langue, il se laisse faire, je continue donc à laper le bout de sa pine à la manière d’un chat ! Je pose ensuite mes lèvres à la hauteur de son prépuce mais sans sucer, me contentant de donner des petits coups de langues sur le gland. A présent je commence la fellation proprement dite faisant coulisser la verge entre mes lèvres. Ma pine est évidemment toute raide, mais mon partenaire n’a pas l’air de vouloir s’en occuper. Je me dis qu’après tout, une fois n’étant pas coutume, je vais prendre la direction des opérations et je pivote pour me mettre en position de 69. Ça n’a pas l’air de le contrarier et il entreprend de me rendre la politesse en me suçant également. Il suce assez moyennement, il est en fait plus préoccupé par son propre plaisir que par le mien. Je m’écarte un peu.

– Tu veux que je te fasse jouir ?

Il ne me répond pas mais hoche la tête en signe d’assentiment, après tout peut-être ne parle-il pas notre langue ?

– Je te suce à fond ?

Il me fait signe que non ! En fait, il est peut-être muet ?

– Je te branle alors ?

Pour toute réponse il me désigne mes fesses !

Ben voyons, faut pas se gêner ! J’ai failli partir, et puis, je me suis dit que « quelque part » j’étais aussi venu pour cela, on verrait bien. La seule condition sera le préservatif, mais il l’a déjà en main. Je me positionne donc à quatre pattes, jambes légèrement écartées et j’attends ! Cette bite de taille moyenne devrait me dépuceler l’anus sans problème. J’ose simplement espérer qu’il saura s’y prendre, j’aurais néanmoins préféré quelqu’un qui dialogue un peu plus, mais si je me mets à choisir maintenant… Il a dû s’apercevoir que j’étais très serré, il m’humecte le trou avec sa langue, curieuse sensation, ce type me suce mieux le cul qu’il m’a sucé la bite, il m’en donne la chair de poule. Puis il me doigte un peu, c’est maintenant normalement l’affaire de quelques minutes voire de quelques secondes.

Effectivement je sens le gland qui force l’entrée de mon anus. Il a du mal, je fais ce que je peux pour l’aider en poussant et en agissant sur les muscles des sphincters et en tirant sur mes fesses. Ça y est ! Ça passe ! Ça fait un peu mal. Encore une fois, je constate que l’impossibilité de dialoguer peut rendre les choses compliquées. Il s’enfonce, il s’enfonce, ça fait toujours mal, et le voici qui se met à me pistonner, je sens derrière la douleur une sensation trouble de plaisir qui à présent recouvre tout le reste. C’est bon, c’est trop bon ! Quand je pense que je ne connaissais pas cela ! Ça ne dure, hélas que trop peu de temps ! Il se retire après avoir joui ! Il me fait un sourire, ramasse ses affaires et disparaît ! Et moi alors ? C’est une manie sur cette plage de ne pas s’occuper du plaisir de ses partenaires…

Ce que je n’avais pas vu, c’était les spectateurs, ils sont là à cinq mètres de moi, ils n’ont rien raté de la scène. L’homme a sa queue dressée. C’est le couple de tout à l’heure !

– On continue tous les trois ? Tu n’attends plus personne maintenant ?

Je leur fais signe qu’oui ! Je ne vais pas rater une nouvelle fois cette occasion. Je ne sais pas trop comment m’y prendre, c’est la première fois que je vais faire des trucs avec un couple ! Mais c’est Helvia qui prend la direction des opérations :

– Léchez-moi les seins tous les deux, attention pas trop fort !
– Oui, maman !

Hein ? c’est sa mère !

On fait ce qu’elle souhaitait, elle m’explique carrément que son truc c’est de voir son fils sucer des bites, et même que s’il se faisait enculer ce serait génial ! En matière de fellation je préfère sucer qu’être sucé, mais bon, je ne vais pas jouer au trouble-fête, et je laisse le biquet me gober la bite, tandis qu’Helvia s’occupera de la sienne. A ma grande surprise, il suce beaucoup mieux que mon partenaire précédent, et je le soupçonne de ne pas en être à sa première. A tel point que je suis obligé de le ralentir afin que je ne jouisse pas trop vite. Du coup il abandonne la fellation et se met dans la même position que moi, tout à l’heure. Il aurait pu me demander si j’étais d’accord, mais c’est vrai que je n’ai pas dit non. Il m’ouvre son cul, qui est aussi serré que le mien. Helvia me tend un préservatif. Je refais les gestes que l’Asiatique a fait avec moi, je lui lèche consciencieusement l’anus, puis, je prépare l’entrée en le doigtant. Helvia passe derrière moi et m’attrape le bout de mes seins et me les pince. Cette délicieuse caresse me permet de maintenir mon érection.

Alors j’entreprends une première tentative, je m’en vais dans les décors, je recommence et cette fois le pénètre, j’essaie de mesurer mes allers et retours afin que ma jouissance ne vienne pas trop rapidement. Le type lui pousse des râles de plaisir sur l’air de « Vas-y c’est bon ! » comme dans un mauvais porno ! Un petit déclic me prévient que la jouissance est toute proche

– Vite ! Jouis sur mes seins.

Il était temps, je décule, enlève la capote et fais ce que Helvia me demandait. Le type veut m’embrasser sur la bouche, sans doute pour me remercier, je n’aime pas trop mais me laisse faire. Helvia fait ensuite signe à son fils :

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– Viens maintenant !

Elle écarte les cuisses et il la pénètre avec une sauvagerie incroyable, leurs corps deviennent rouges tellement l’excitation est à son paroxysme, le coït ne durera que cinq minutes, mais ils en sortiront épuisés après avoir jouis simultanément.

Helvia se relève, fourbue, ses cuisses sont trempées d’un mélange de sueur, de cyprine et de sperme !

– Je suis crevée ! J’ai une grosse envie de pisser ! Tu en veux ?

Mais de quoi parles-t-elle ? Et comme je ne réponds pas, elle s’accroupit sur le visage de son fils et lui pisse dans la bouche ! Je savais que ça se faisait mais je n’avais jamais vu cela de si prés. Je vais peut-être rater quelque chose ! Après tout j’ai pris de bonnes résolutions depuis tout à l’heure !

– Euh, s’il t’en reste une goutte ?
– Juste une goutte alors !

Je pose ma tête sur le sable, j’ouvre la bouche et j’avale, ce n’est pas mauvais, on dirait de la bière chaude !

– Merci Helvia !
– C’est nous qui te remercions, on vient de concrétiser un vieux fantasme !

Elle fouille dans ses affaires…

– Tiens ! Voilà c’est une invitation au restaurant !

Je n’en reviens pas !

– A quelle heure ?
– Et bien disons 21 heures ! Ça ira ?

Je trouve que ça fait tard mais une invitation ne se refuse pas

Epilogue de l’épisode
Je quitte la plage, bizarre cette invitation, ce n’est pas comme cela que l’on invite les gens au restaurant, je regarde le papier ! C’est en fait un bon de 40 euros à valoir sur l’un des menus ! Où a-t-elle eu ce truc ? Je me change, j’attends patiemment l’heure, je commence à avoir sacrement faim quand je me présente au restaurant, je présente mon papier et on me conduit à une table ! Seul ! Je ne comprends plus ! Je pensais retrouver mes tourtereaux, et bien non, je vais donc dîner tout seul. Quelqu’un me tend une carte.

– Monsieur prendra bien l’apéritif ?

Je connais cette voix, je me tourne vers la serveuse ! Helvia ! Quelque chose me dit que la soirée va être longue !

à suivre

Edvard Stokien © 2000
edvardstokien@hotmail.com

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Vendredi 5 janvier 2001 5 05 /01 /Jan /2001 19:09

Lisa Dorée

par Jean-Seb

 

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A Lisa Lawrence, la vraie, et à celui qui me la fît connaître

 

- Tu vois, ce radis, au lieu de faire bêtement deux incisions, j'en fait quatre assez profondes, je le tiens par le milieu pour ne pas le casser au moment où je vais mettre le beurre, je le trempe dans le sel, et je le déguste, les gens ont perdu le sens des petites choses, s'ils étaient plus sensuels, ils ne seraient pas aussi méchants…

 

" Qu'est-ce qu'elle est belle ce midi ! Pourquoi ne pas essayer de rebondir sur ce discours sur la sensualité ? "

 

Mas elle continuait :

 

- Les gens ne savent même plus qu'il suffit de couper les aliments différemment afin de modifier leurs goûts. Et pourtant ? Pourquoi certaines personnes préfèrent les tagliatelles aux spaghettis ? Le pire c'est l'emmenthal, tu croques à pleines dents dans un morceau, ce n'est pas terrible, tu bouffe du râpé c'est marrant, mais le must, ce sont de fines lamelles…

 

J'éclatais de rire.

 

- Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?

- Rien ! T'es craquante avec ta façon de raconter des toutes petites choses de façon si passionnée !

- Tiens, manges ce radis !

 

Je pris le petit légume. Il était certes délicieux, mais il n'y avait quand même pas de quoi révolutionner l'art de la table.

 

- Délicieux !

- Tu as fait un vœu ?

- Bien sûr !

- J'espère que c'est pas un truc cochon ? Elle se mit à rire !

 

C'était notre troisième repas ensemble, notre troisième midi. Nous ne nous connaissions à peine. La boite qui avait fait appel à nos services venait de racheter une vielle affaire familiale assez prospère dans cette ville de province. Elle souhaitait néanmoins la réorganiser, la rentabiliser. Ils avaient fait appel à deux cabinets de consultants, l'un pour l'aspect comptable et gestion, ce serait ma partie, l'autre pour la micro-informatique, ce serait le rôle d'Elisabeth.

 

Nous avions été accueillis par l'actuel directeur, nommé avant le rachat. L'accueil fut glacial ! Il me reçut d'abord, Elisabeth ayant prévenu que son train avait un retard imprévu. Le type me fit carrément comprendre que je n'étais pas le bienvenu, et qu'il n'avait que mépris pour les gens qui faisait un travail tel que le mien, créateurs selon lui de chômage. Il me prévint que la collaboration de ses équipes se bornerait au minimum nécessaire. Ce genre de préoccupations sociales me paraissait assez hypocrite de la part d'un dirigeant d'entreprise qu'on nous avait dit être plutôt "patron de choc". Je lui répondis que je n'étais pas là pour virer les gens et qu'une entreprise pouvait se rentabiliser par bien d'autres moyens que par des compressions de personnels, mais il ne m'écouta pas. Il se produit alors un incident qui m'écœura complètement !

 

Un type entra :

 

- Mlle Elisabeth Calèche est arrivée, monsieur le directeur, finalement son retard a été moins important que prévu !

- Ah ! Ben faites là rentrer, je vais être obligé de répéter deux fois la même chose, mais qu'importe…

- C'est que ?

- C'est que quoi ?

- Il y a un problème !

- Et bien dites !

- Euh ! J'aurais préféré vous parler sans la présence de monsieur !

- Nous ne serons plus jamais seuls, Charlier, il vous faut intégrer cette donnée ! Dites !

- Cette personne est noire !

- Il ne manquait plus que cela ! Alors c'est vous qui la recevrez Charlier !

 

Je ne pus m'empêcher de vanner le directeur

 

- Je pense qu'effectivement, il va y avoir des choses à changer à la tête de cette boîte !

 

- A bon ? C'est vos copines ?

 

Je sortis sans relever. Elisabeth était là ! Cette fille était rayonnante, un sourire pas possible, on sentait d'appétissantes formes sous cet étrange tailleur rose bonbon ! Je me présentais et lui parlais de l'incident, ça n'avait pas l'air de la traumatiser. Elle m'indiqua que le racisme ne l'atteignait plus. J'attendais Charlier à la sortie du bureau de son patron. Je le pris de haut et lui indiquais que je refuserais toute conversation avec le patron, que je le rendais lui responsable des bonnes conditions de notre mission, et lui précisais, que si je ferais tout ce qui est humainement possible pour limiter les conséquences sociales de notre mission en ce qui concerne le personnel, je serais beaucoup moins regardant en ce qui concerne les cadres. Celui-ci, véritable pleutre se confondit en excuses, nous expliquant que ce n'était pas de sa faute à lui si son patron louchait vers la pire extrême-droite, et que ce n'était pas ses idées à lui et patiti et patata... Je le coupai sèchement lui disant que je ne jugerais qu'à l'usage !

 

Le lendemain matin, je demandais à réunir le personnel et lui expliquait ma vision des choses devant un silence glacial, il n'y eut aucune question, t les représentants syndicaux ayant d'ailleurs boycotté l'assemblée. Nous commençâmes néanmoins notre travail. Elisabeth se révéla une collègue tout à fait agréable, intelligente, sensible. Et nous avions tout de suite convenu de nous tutoyer

 

- Tu peux m'appeler Lisa ! C'est plus simple et plus sympa !

 

Le midi nous décidâmes de déjeuner ensemble dans une sorte de "brasserie plat du jour."

 

Et ce midi était déjà le troisième.

 

" Elle va me faire bander cette nana, je fantasme trop, je vais craquer "

 

- Quand j'étais petite et que ma mère me faisait des frites, je lui demandais toujours de me couper une des pommes de terre en rondelles. Parce que les frittes rondes n'ont pas le même goût que les frites classiques...

 

C'était reparti ! Je décidais de passer à l'attaque

 

- Tu fais quoi ce soir ?

- Pourquoi ? Tu veux me draguer ?

- Oui !

 

Si elle se mettait à jouer au second degré comme ça, la chose ne sera pas évidente.

 

- T'es descendue à quel hôtel !

- Je ne suis pas à l'hôtel. J'ai une cousine qui m'héberge, c'est pas tout près, faut prendre un car.

- Je t'invite au restau ce soir !

- Restau d'abord ou restau après ?

- Non, ne me juge pas comme ça !

- Je connais les hommes, j'aime bien ta compagnie, mais je n'ai pas envie d'autre chose !

 

Aïe ! Ça fait mal ! Comment s'en sortir ? Surtout ne pas jouer les hypocrites !

 

- Tu as raison ! Je n'aurais pas dit non, mais au moins les choses sont claires, mais je maintiens mon invitation.

- Alors d'accord !

 

On est un peu con, nous les hommes ! On se dit que tant que l'on est en situation de tête-à-tête avec une femme, il y a toujours un espoir de l'emmener dans le plumard ! En la matière je ne suis guère différent des autres et me raccrochais à ce vague espoir. Et puis si rien ne se passait, si rien n'évoluait, dîner en compagnie de cette charmante créature était loin d'être une corvée !

 

La journée avait été harassante, mais surtout crispante, travailler sous des regards de haines, totalement injustifiés à mes yeux est éprouvant. On a beau se dire que l'on s'en fout, en fait, on ne s'en fout pas tant que cela ! A 19 heures j'arrachais Lisa à son ordinateur, prévins Charlier qu'il pouvait fermer les lieux et les quittait avec ma collègue.

 

- Je vais craquer !

- Pourquoi tu ne fais pas comme moi ?

- Tu fais quoi ?

- Quand j'ai entendu les premières conneries, je me suis branché un walkman, alors ils peuvent raconter ce qu'ils veulent…

- On va au restau tout de suite ?

- Oui j'ai faim ! Et puis, je crois que tu as besoin de te détendre.

- J'ai dégotté un truc pas mal sur la place, plus loin…

- Pourquoi on n'irait pas dans un chinois ?

- Tu préfères ?

- Pour ce soir, oui !

 

On se déniche un petit restaurant asiatique, nous sommes les premiers clients. On s'installe dans un coin tranquille. Je dévisage un moment Lisa. Elle était habillée très classique, une petite jupe en tweed gris, un blaser bleu marine, et un chemisier blanc. Elle est belle, ravissante, désirable. Désirable, voilà le mot que je cherchais ! Une gracieuse serveuse vient prendre nos commandes.

 

- Adorable ! Me confie Lisa.

 

Tiens, tiens, je n'y avais pas pensé, Lisa est peut-être attirée principalement par les femmes, d'où son attitude… on verra bien.

 

- Superbe ! Je n'ai jamais "été" avec une asiatique, cela manque à mes expériences !

 

Pas mal ma répartie, ça va me permettre de rebondir sur les Antillaises, on ne sait jamais !

 

- Drague-la, tu as mon autorisation, puisque entre nous ce n'est que comment dire…

 

L'art de remettre les points sur les i ! Et si elle attend que je lui trouve la suite, elle peut toujours courir…

 

- Un repas d'affaire ?

- N'exagère pas ! Tu sais que c'est systématique, quand un homme veut m'emmener au restaurant je lui propose toujours un chinois !

- A cause des serveuses ?

- Non ! Parce que je ne sais pas s'il sera intéressant s'il accepte d'y aller. Mais je sais qu'il ne le sera pas s'il refuse !

- Pardon ?

- J'aime les gens curieux ! Ceux qui essaient des trucs ! Regarde autour de toi, les gens qui ne vont jamais dans les restaurants exotiques, ou les gens qui ne vont jamais à l'étranger, ou ceux qui n'écoutent jamais de classique ou de jazz, ce sont les mêmes. Ils s'imaginent que le top absolu du bonheur c'est des vacances à Val d'Isère en bouffant une raclette et en écoutant Johnny Hallyday ! A la tienne !

- Tchin !

 

Avec un discours pareil rebondir sur les habitudes sexuelles de gens eut été intéressant, mais je n'osais pas. Je décidais de jouer la carte de la réserve, du moins pour l'instant. La conversation dévia ensuite sur je ne sais quoi, les mets étaient succulents et les allées et venues de la serveuse continuaient à m'émoustiller. Cette dernière s'en rendit compte et s'éloignait à chaque fois de notre table en dodelinant des fesses de façon quasi provocatrice.

 

- C'est sa vraie démarche ! C'est toi qui te fais des illusions !

- J'aime les illusions !

- T'as raison, le tout c'est de les contrôler ! En attendant j'ai chaud !

 

Et la voici qui déboutonne trois boutons de son chemisier. J'aperçois maintenant la naissance de ses seins. Ce repas m'a tout excité, il est vrai que j'ai (Oh ! A peine) un peu bu. Je décide de jouer la curiosité.

 

- Je peux te poser une question indiscrète ?

- Non !

 

On ne me l'avait pas encore faite celle-là ! J'en suis presque vexé, mais ce n'était pas dans ses intentions.

 

- Excuse-moi, je ne voulais pas être si sèche, pose la ta question !

- Laisse tomber !

- C'était sexuel ?

- On prend un dessert ?

- T'es fâché ?

- Non !

- Il faut me comprendre, ma vie privée est assez compliquée, je ne souhaite pas en parler. On ne se connaît pas assez, et on se connaîtra sans doute jamais plus. Cette mission ne dure que trois semaines.

 

Certes, mais elle aurait pu le dire autrement, où alors c'est moi qui prends tout mal, je suis à cran, et pensais me détendre ici…. Tant pis après le repas j'irais voir une prostituée, il doit bien y en avoir dans cette ville, ça au moins ça me calmera, j'ai perdu assez de temps avec cette gouine, elle m'énerve. Et puis tiens, je vais la lui poser ma question, et si elle est vexée tant pis pour elle :

 

- Je me trompe sans doute, mais j'ai l'impression que les femmes ne t'indifférent pas ?

- C'était ça la question ?

- Oui ! 

- Je ne l'ai pas comprise, excuse-moi ! 

 

Elle se fout de ma gueule ! Je la sens sur la défensive, presque agressive.

 

- T'as déjà eu une expérience avec des femmes ?

- Et toi avec des hommes ?

- Oui pourquoi ?

 

La douche froide ! Elle ne s'attendait pas cette réponse qui est fausse d'ailleurs. (Sur ce problème j'ai les idées larges, je n'ai jamais pratiqué, je ne recherche pas, mais je ne suis ni coincé ni homophobe et il m'arrive même de cultiver parfois d'étranges fantasmes). Elle sourit de nouveau. J'ai l'impression qu'elle est ravie de ma répartie ! Mais c'est qui cette nana ?

 

- La sexualité c'est comme la bouffe, il a ceux qui essayent un tas de trucs et ceux qui ne veulent rien essayer du tout.

- Et si je te disais que je suis entièrement d'accord avec toi !

- Tu as eu beaucoup de rapports avec les hommes ?

- En fait, très peu, mais je n'en ai pas honte !

- Et tu recommencerais ?

- Je n'y pense pas trop, mais tout cela est une question de circonstances…

 

Elle fouille soudain dans son sac à main !

 

- Je vais te montrer quelque chose ! Ah voilà !

 

Elle me tend une photo d'identité, une photo de femme. Ce visage est superbe, craquant, trop craquant. Mais je ne vois pas bien le rapport avec ce qui précède. Mail il est vrai que Lisa à certaines propensions à passer du coq à l'âne.

 

- C'est Isabelle ! Superbe, hein ?

- C'est une copine à toi ?

- Non, c'est un copain !

- Pas mal le copain !

- Tu te le ferais bien ?

 

Et puis sans savoir pourquoi, j'ai ce déclic 

 

- C'est un travelo ?

- On dit un transsexuel, ou un travesti, mais dans son cas, il s'agit bien d'un transsexuel. Alors tu te le ferais toujours ?

- Pourquoi pas ?

- Elle est super gentille !

 

Elle fait quoi là, elle cherche à m'organiser un rendez-vous ?

 

- Mais tes rapports avec…

- Ne cherche pas à tout savoir tout de suite, c'est assez compliqué, disons que je couche avec ! Tu vois j'ai une sexualité assez bizarre. C'est pour cela que je ne me laisse pas draguer. Les mecs quand il découvre après mon univers, ils se sauvent en courant.

- Moi, je n'ai pas envie de me sauver !

- Oui, je viens de le comprendre ! 

 

Elle regarde sa montre :

 

- Déjà 10 heures, faut absolument que j'y aille, je te laisse payer, mais si tu veux, je te rends la politesse demain.

 

Et la voilà partie, j'ai la tête comme un bouillon de culture, trop c'est trop, les évènements de la journée, cette fille complètement insaisissable dont je n'arrive pas à percevoir les motivations mais qui m'excite, qui m'excite. La serveuse chinoise arrive avec l'addition :

 

- La demoiselle est partie ?

- Oui !

- Elle n'a pas aimé ?

- Si c'était très bon !

- Vous vous n'êtes pas disputée au moins ?

- Non !

- Vous avez l'air tout triste !

- Je ne demande qu'à me faire consoler !

- Et vous aimeriez bien que je vous console, c'est ça ? Dit-elle en riant.

- Pourquoi pas ? C'est quoi votre nom ?

- Marilyne !

- C'est joli !

- Oui, surtout que je viens de l'inventer !

 

Elle éclate de rire.

 

- Alors vous allez me consoler ?

- Pas maintenant, il y a encore du monde !

 

Pas maintenant, elle a dit "pas maintenant", ça veut dire qu'elle serait d'accord pour plus tard, mon cœur s'accélère :

 

- Quand alors ?

- Je finis mon service à minuit, si vous voulez, vous n'aurez qu'à venir et on discutera devant une tasse de thé !

 

Je n'en reviens pas, j'étais venu en espérant qu'il se passerait quelque chose avec Lisa. J'apprends qu'elle est amoureuse d'un transsexuel, et voilà maintenant que la serveuse me propose ses services. Je rêve ou quoi ?

 

J'ai presque deux heures devant moi, je décide de prendre un peu le frais. Je ne sais pas trop si je vais y aller ! Je n'ai rien d'un play-boy, je sais bien qu'il paraît que je m'arrange en vieillissant mais quand même. Je rentre à l'hôtel vers 23 h 15, j'y reste une demi-heure pendant laquelle j'essaie de me concentrer en vain dans la lecture d'un bon polar et à minuit moins dix je fonce au restaurant.

 

Il y encore quelques personnes, Marilyne me fait asseoir à une table et me propose un sorbet pour me faire patienter. Un quart d'heure après, le dernier client étant parti, elle ferme les portes, puis m'indique qu'elle va revenir. Effectivement elle revient, mais elle n'est cette fois revêtue que d'un kimono chinois et ses cheveux sont défaits

 

- Viens, suis-moi !

 

Je la suis dans une espèce de petite chambre assez étroite.

 

- Mets-toi à l'aise je vais te faire un massage !

 

Comme ça tout de suite ? Et en quel honneur ? Mais un homme c'est un homme et me voilà déjà en train de retirer ma veste

 

- Euh, tu me fais mon petit cadeau avant ?

 

Aïe ! Une professionnelle ! Elle ne m'avait pas dit que sa consolation était tarifée. Ou alors c'est moi qui n'ai pas compris ! Mais voilà qui change tout ! Et qui remise mes illusions. Tant pis, je lui fais son "petit cadeau" comme elle dit, et je me mets à poil sur la table de massage.

 

- Mets-toi sur le ventre !

 

Marilyne se déshabille. Elle est très belle, très gracieuse, plutôt grande pour une asiatique, pas un poil de graisse, une vraie liane, des seins moyens mais aux tétons arrogants…et puis ce sourire… Elle m'enduit d'huile corporelle, se met sur moi et entreprend de me masser avec tout son corps. Je sens la pointe de ses tétons me titiller la peau du dos. Je bande déjà ! Elle vérifie en me passant la main entre les cuisses.

 

- Hum ! Je te fais de l'effet on dirait !

- Plutôt, oui !

 

Elle me masse maintenant les fesses avec les mains, dans un curieux mouvement ou elle rapproche les globes pour ensuite les écarter. Elle a maintenant un doigt tout près de mon trou du cul. Tout près ? Non pas tout près, elle me doigte carrément le cul, et je ne dis rien, je suis aux anges.

 

- Il aime ça le petit cochon ?

- Oui, il aime ça !

- Tu voudrais un petit gode ?

- Fais pour le mieux, je te fais confiance !

- Elle prend l'objet, le recouvre d'un préservatif et me l'introduit, l'huile agglutinée en facilite grandement l'introduction. Elle actionne le vibrateur et exécute à présent des petits mouvements de va-et-vient

- T'aime ça que je t'encule, hein ! Mon petit cochon ?

 

Ce que j'aimerais bien c'est qu'elle m'appelle autrement que mon petit cochon !

 

- T'habite dans le coin ?

- Non pas du tout, je suis en déplacement !

- Hum ! C'est dommage, on aurait organisé un petit truc, je t'aurais fait enculer par une vraie bite, t'aurais aimé ça ?

- Qui sait ?

- Et avant je te l'aurais fait bien sucer !

 

Cette fille doit être une sorcière pour pénétrer ainsi dans mes fantasmes les plus secrets !

 

- Donne-moi une petite fessée !

- Non, désolé mon petit cochon, mais je ne fais pas cela !

 

Je ne comprendrais décidément jamais les critères sélectifs de certaines filles.

 

- Qu'est-ce que tu me propose alors ?

- Tu veux boire mon petit minou ?

- Volontiers !

- Tu veux que je me le rince, ou tu préfères qu'il sente un petit peu le pipi ?

- Tu ne te rince pas !

- Je suis sûr que tu aimerais bien quelques gouttes de pipi !

- Comment t'as deviné ?

- Ah Ah ! Regarde, comme t'es super gentil, et que tout à l'heure tu étais tout triste je vais te faire un petit truc spécial, un petit bonus ! D'accord ?

- D'accord !

 

Que répondre d'autre ? Et c'est alors que je la vois qui remet sa culotte. Je ne comprends pas tout de suite, puis, je la vois se concentrer, elle se pisse dedans. Tout le bas de la culotte est trempé maintenant et l'urine dégouline sur ses cuisses.

 

- Lèves toi !

 

Elle retire alors la culotte, en fait une boule et me la passe sur le corps, elle me débarbouille ainsi le torse, puis le sexe, puis le visage, l'odeur est maintenant sous mon nez.

 

- Ouvre la bouche, petit cochon !

 

Elle essore maintenant le sous-vêtement, je recueille quelques gouttes dans mon palais que j'avale prestement, j'aurais préféré boire à la source, mais cette variation insolite est malgré tout la bienvenue.

 

- Maintenant tu peux te branler dans ma culotte en me regardant.

 

Ah bon ? C'est déjà fini ! Mais je ne vais pas me plaindre, je fais comme elle a dit et mon sperme vient se mélanger à ses liquides.

 

- Tu peux garder la culotte en souvenir, t'es super sympa, et si tu reviens un jour dans la région… tiens, je vais te refiler ma carte, mais par contre ne diffuse pas l'adresse. En principe je ne fais jamais ni pénétration, ni fellation pour que l'on ne puisse pas accuser le restau de proxénétisme, mais je peux faire une exception.

 

Le lendemain, jeudi je n'ai pas été déjeuner, l'ambiance est de plus en plus pesante et j'ai hâte d'en finir. Je préviens Lisa, elle insiste pour m'inviter à son tour au restaurant le soir. Je refuse, mais elle me dit avoir quelque chose à me proposer. Nous ne retournons pas au chinois et optons pour un couscous.

 

- Tu fais quoi ce week-end ?

- Je rentre à Paris demain soir !

- Ça te dirait de passer le week-end avec moi et avec ma copine ?

- Et on ferait quoi ?

- Tout ce que tu veux, y compris ce que tu souhaites tant !

 

J'hésite quand même un peu. Elle me tend une photo, ce n'est pas la même qu'hier, il s'agit d'une photo de plein de pied de la " demoiselle " en maillot une pièce ! 

 

- Mais pourquoi ?

- Parce que j'aime le sexe, et que trouver des partenaires qui comprennent et acceptent ma situation est trop difficile, alors puisque j'ai une occasion…

 

Je téléphonais donc à mon épouse pour lui expliquer que j'étais obligé de rester le samedi et que ça m'embêtait un peu de rentrer juste pour le dimanche…

 

Nous fîmes donc le voyage retour en train ensemble ce vendredi soir, puis nous avons pris le métro, elle habitait dans 11ème, non loin de la place de la Bastille, dans un petit studio au quatrième étage d'un immeuble ancien. Modestement mais agréablement meublé, les étagères et les murs s'ornaient de photos de familles et d'objets traditionnels africains. Elle appuya par réflexe sur le lecteur de CD sans en changer le disque et la douce et mélancolique voix de Billy Holiday acheva de sceller cette trouble ambiance de bienvenue. Lisa souhaita prendre une douche :

 

- N'essaie pas de venir me voir, autant réserver tout cela pour tout à l'heure ? Promis ?

- Promis !

 

Pouvais-je dire et faire autrement ?

 

Elle réapparut au bout d'une demi-heure. Elle s'était changée et s'était vêtue d'une sorte du jupe-short à carreaux blancs et gris. En haut elle avait dégoté un petit caraco blanc modérément décolleté. On devinait malgré tout, l'absence de soutien-gorge 

 

Elle regarde sa montre :

 

- Isabelle ne devrait pas tarder, on va l'attendre gentiment. Et après on commandera des pizzas.

 

Vingt minutes plus tard, toujours pas d'Isabelle, Lisa devenait anxieuse.

 

- Pourquoi tu ne re-téléphone pas ?

- J'ai déjà essayé, elle a dû fermer son portable !

 

Elle a essayé quand ? Où ? Je ne l'ai pas vu faire ! Quelque chose m'échappe ! Lisa se met à tourner en rond. Quelque chose ne va pas, c'est sûr ! Elle a maintenant ¾ d'heures de retard Isabelle

 

- Rappelle

 

Lisa prend le portable, pianote sur le clavier. J'ai vraiment l'impression qu'elle tape n'importe quoi, mais je me dis que je me fais sans doute des idées.

 

- Elle ne répond pas !

- Pourquoi tu ne laisses pas un message ?

- Parce que ! Parce que ! Oh et puis j'en ai marre de cette comédie !

 

Et la voilà qui fond en larmes ! Je me méprends complètement sur la situation et tente de la consoler

 

- Mais elle va arriver ta copine…

- Ça ne risque pas !

- Comment ça ?

- Ecoute-moi ! Je vais te dire un truc, après tu feras ce que tu voudras ! Ce que tu voudras, je m'en fous !

 

Je m'attends au pire :

 

- On n'a pas rendez-vous avec Isabelle !

- Pardon ?

- Il y a au moins trois ans que je ne l'ai pas revue, et je ne sais pas ce qu'elle est devenue !

- ? ? ?

- Cela dit, je ne t'ai pas complètement menti, tu avais bien rendez-vous avec un travelo ce soir !

 

Je crois comprendre

 

- Toi ?

- Oui ! 

- Je n'ai pas du tout envie de repartir, Lisa, mais pourquoi cette fable ?

- Je voulais être sûre que les transsexuelles ne te rebutent pas, mais en même temps je n'osais pas te dire que j'en étais une, au cas où je serais revenu sur mes plans, tu n'en aurais jamais rien su ! Il faut me comprendre, tu crois que j'ai une vie marante ?

 

Elle me raconta brièvement son existence. Naturellement efféminé, son fantasme était né de bonne heure, concrétisé très vite, sa féminisation avait été rapide dès sa majorité. Mais après comment assumer ? Malgré ses diplômes comment se faire embaucher dans une boite quand on se prénomme Jérôme et qu'on fait un 90 C ? Les cabarets n'ont qu'un temps, restait la prostitution avec tous ses dangers. Elle avait eu la chance d'avoir un client qui était le patron d'un cabinet de consultant. Il s'était occupé de tout, l'avait embauché, et avait même obtenu un changement de prénom. Son prénom officiel était à présent Dominique, elle pouvait donc présenter sa carte d'identité sans problèmes. Son bienfaiteur était décédé peu de temps après d'un banal accident de la route. Elle était restée dans la boîte où nul ne pouvait deviner son véritable sexe. D'autant qu'elle avortait dans l'œuf toute tentative de drague. Elle dérogeait pour la première fois, avec moi à cette règle en élaborant ce plan un peu tordu.

 

- Viens t'asseoir à côté de moi !

 

Je le fais, nos regards s'échangent, nos visages se rapprochent, nos bouches se soudent, nos langues se battent, nos salives se mélangent. Ce magnifique baiser dure une éternité. Mais les éternités ont parfois une fin elles aussi. Nous reprenons un instant nos esprits. Lisa a alors ce geste étrange de relever son short découvrant ainsi ses belles cuisses galbées, que je caressais immédiatement, la douceur de sa peau liée à l'étrangeté de la situation commençait déjà à agir sur mon pénis. Elle se laissait faire, ne prenant aucune initiative pour l'instant hormis celle de me poser innocemment la main sur ma propre cuisse. Je n'avais plus aucune raison de me gêner, mais je ne souhaitais rien brusquer, très lentement, très délicatement je fis glisser sur son épaule la double bretelle droite de son caraco, découvrant un sein, il était joli ce sein, pas surdimensionné, mais rond et bien ferme. J'en caressais l'arrondi, tandis que mon érection entamait sa phase optimum, puis, je lui pris un téton entre le pouce et l'index et après quelques effleurements, je serrais.

 

- Plus fort !

 

Je serrais plus fort, puis fit tourner le téton dans mes doigts

 

- Les deux !

 

Je m'emparais du deuxième afin de lui faire subir le même traitement, je passais ensuite ma langue dessus, et lui donnait des grands coups de lèche, je le coinçais ensuite avec mes lèvres

 

- Continue comme ça, c'est bon !

 

Non seulement, je continuais, mais je me mis à la mordiller

 

- Tu me fais mal !

 

Je stoppais immédiatement.

 

- Excuses moi !

- Non continue, tu me fais mal, mais j'aime ça ! Je suis un peu maso des seins !

- Seulement des seins ?

- Non j'aime bien une petite fessée de temps en temps, mais ça ne va pas plus loin !

- Voici des perspectives fort intéressantes, je passais à l'autre téton et le mordillait, Lisa poussait des petits cris de plaisir.

- Tu me la donne ma fessée maintenant ? 

 

A ces mots elle retira son short, mais conserva sa petite culotte blanche, dommage car j'étais curieusement impatient -allez donc savoir pourquoi- de découvrir son pénis. Elle faisait donc durer le suspense ! Ce n'était pas bien grave, Je m'occupais un peu de ses fesses, je les caressais les pelotais, les léchais.

 

- Tapes !

 

Je lui administrais une fessée, à tour de bras, elle avait l'air d'apprécier

 

- Plus fort !

- Vraiment ?

- Si je te le dis !

 

Je tapais donc plus fort. Lisa gémissait d'approbation.

 

- Bon, ça va, ça commence à chauffer ! Mais c'était bien ! C'était une bonne fessée ! Et puis, je l'avais bien mérité rajouta-t-elle en rigolant.

 

- Ça c'est vrai !

 

Elle se retourna et m'offrit ses pointes de seins, apparemment elle souhaitait que je la mordille de nouveau, ce que je fis, je louchais cependant vers la bosse de sa petite culotte. J'étais attiré par cet endroit comme par un aimant. Alors pris d'une pulsion subite, j'y mis la main, Lisa se contenta de sourire. Je pelotais à travers le slip la bite du travelo. Pour moi c'était une première ! Il fallait maintenant que je voie à quoi ça ressemble ! Je sortis donc l'organe de son vêtement. Une belle bite noire, la texture de sa verge était - ce qui est très courant chez les noirs- beaucoup plus foncé que le reste du corps. Je trouvais très joli son gland marron clair, très lisse et presque brillant. Tout cela bandait cependant un peu mou, C'est donc presque instinctivement que je lui imprimais quelques mouvements de masturbation afin de lui donner une belle vigueur. Lisa se laissait aller à cette masturbation et se coucha à demi sur le canapé. Je continuais aussi de branler d'une main, tandis que l'autre s'occupait de malaxer ses testicules, et comme rien ne m'empêchait de m'occuper encore de ses seins, je ne me privais pas.

 

- Dis donc, toi, si tu te déshabillais, je pourrais peut-être m'occuper de toi !

 

Bien vu ! Je ne me suis jamais sans doute déshabillé aussi vite de ma vie.

 

- Ben dis donc ! Ça bande bien tout ça !

 

- C'est de ta faute 

 

- Viens, je vais te sucer !

 

Enfin ! Mon rêve se réalisait, me faire sucer par Lisa, même si cette Lisa n'était pas la femme qui m'avait fait fantasmer, mais quelle importance ? Vraiment quelle importance ? Je m'assis sur le canapé, elle prit ma bite en bouche, légèrement allongé sur moi, dans cette position je pouvais d'une main lui caresser la poitrine tandis que l'autre caressait cette bite dont décidément je n'arrivai pas à me lasser. Elle suçait divinement alternant des mouvements de fellation classique de va-et-vient buccaux avec des lapements de verges tout à fait émoustillants. Tout d'un coup elle cesse de me sucer, mais continue à me tenir la bite d'une main, elle me regarde, esquisse un grand sourire, semble hésiter un court instant et me demande :

 

- A toi de me sucer, maintenant !

 

Je ne sais pas si l'idée me serait venue à toute seule, je ne le saurais jamais, de toute façon. Mais quand elle me le demanda, cela me semblait aller tellement dans l'ordre logique des choses, que pas une seconde je n'envisageais ne serait-ce que l'ombre d'une hésitation. Je pris son gland dans ma bouche, ma première bite ! Le contact était délicieux et j'en fus agréablement surpris. J'essayais de me débrouiller le mieux possible, répétant les estes des fellations que l'on m'avait pratiqué.

 

- T'es super sympa ! Tu manques un peu d'expérience, mais ça va venir, je t'apprendrais tout cela !

- T'es gentille !

 

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Le propos avait le mérite de ne contenir aucune hypocrisie, ce qui est déjà bien, mais c'est le reste qui me faisait craquer, car par ses paroles, Lisa signifiait bien qu'il y ait d'autres suites à nos ébats.

 

- Allez ! Tu vas m'enculer maintenant !

- J'aime pas ce mot-là !

- Ah ? Moi ça ne me gêne pas, allez !

 

Et la voilà qui se lève et qui disparaît de la pièce !

 

- Ne t'inquiète pas ! Je reviens de suite !

 

Effectivement elle revint avec une boite de préservatifs. J'en enfilais un et après que Lisa se soit mise en levrette, je tentais d'attaquer son petit trou. Je crus qu'on allait vers une catastrophe, pour une raison que j'analyse toujours pas, je me mis à débander, ma bite au lieu de pénétrer plus avant dans l'anus se pliait.

 

- Je ne sais pas ce qui se passe, ce doit être la fatigue !

- Mais non gros couillon c'est l'émotion !

 

Elle se retourna me retira le condom et me goba à nouveau la bite quelques instants, elle reprit vite sa raideur de croisière, alors elle me recapotta, et s'allongea légèrement sur le côté.

 

- Allez ! On réessaie ! Et si ça rate, c'est pas grave, on a la nuit devant nous !

 

Miracle, cette fois ci l'introduction s'accomplit normalement. Ainsi sodomisé, j'activai mon pénis par des mouvements de va et vient, pendant plusieurs minutes

 

- Attend ! Tu vas m'enculer par-devant, c'est super excitant parce qu'on peut se regarder. 

 

Elle ramena ses jambes vers l'avant de son corps en les écartant, et je la pénétrais ainsi fasse à elle. Elle a parfaitement raison cette position me permettait de voir son visage, mais aussi sa poitrine si excitante et sa bite qui bizarrement était à moitié recouverte par ses couilles. Position excitante mais un peu fatigante !

 

- On va finir en levrette, mais ne jouis pas dans mon cul, ce ne serait pas sympa !

 

Je crus comprendre ce qu'elle voulait dire et après l'avoir travaillé quelques minutes dans cette position et sentant le plaisir venir, je me retirais, ôtais le préservatif et lui offrais mon sexe à sucer. Je ne fus pas long çà décharger, elle en avala pratiquement la totalité, les quelques gouttes restantes vinrent décorer son sein. 

 

C'est alors que je la vis s'enfiler à son tour un préservatif. Je m'apprêtais à lui dire " Non, pas tout le même jour ", mais elle me regardait maintenant avec des yeux coquins et un sourire qui éclairait son visage. Mon dieu comme elle était belle. Mon dieu comme elle était désirable.

 

- Tu veux bien ?

 

Alors, sans répondre, je me retournais et fit l'offrande de mes fesses à ma déesse.

 

© Jean-Sébastien Tiroir Avril 1996 - revu en 12/2000

 

 

Monsieur_tiroir@hotmail.com 

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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