Soubrette de charme

Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:40

Soubrette de Charme 4 – Mission spéciale pour Farida par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

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Ce chapitre 4 de « Soubrette de charme » peut se lire indépendamment des chapitres précédents…

 

Gabrielle est énervée, depuis quelques semaines, tous les mardis c’est la même chose… Ce jour-là, René son mari ne travaille pas l’après-midi, par contre c’est la seule demi-journée où Gabrielle est obligée d’être présente à la galerie d’art dont elle assure la gestion. Et ce jour-là la soubrette est de congé !

 

Mais aujourd’hui c’est le pompon, en rentrant en fin d’après-midi, elle constate que les verres et la bouteille de whisky ne sont pas rangés, que le cendrier est plein, mais le comble c’est qu’au milieu des mégots trônent trois (trois !) préservatifs usagés !

 

Certes le couple que forment Gabrielle et René est très libre et en même temps très complice, mais ce n’est pas une raison pour foutre le bordel !

 

Elle décide de chercher son mari, elle ne le trouve ni dans le jardin, ni dans son bureau, ni dans la piscine, ni dans la salle de home cinéma, il n’est nulle part… Elle va voir dans la chambre, il est là, il roupille en ronflant comme un moteur.

 

– René !

– Laisse-moi dormir ! Grommelle ce dernier.

– Ce n’est pas l’heure de roupiller, d’abord j’ai faim et si tu ne te lèves pas je ne vais pas t’attendre, ensuite je voudrais que tu m’expliques une fois pour toute ce que tu fabriques tous les mardis après-midi.

– Je ne vois pas de quoi tu parles !

– Non mais tu te fous de ma gueule ! On s’est toujours tout raconté….

– Tout, n’exagérons pas ! La coupe René.

– Bon alors tu fais quoi ?

– Rien !

– Comment ça rien ? Proteste Gabrielle. Tu veux que je te fasse bouffer les capotes que tu as laissées dans le cendrier ?

 

Soupir de René, qui manifestement avait envie d’être un peu tranquille.

 

– J’ai bien le droit de me branler !

– En préservatif ? Et de boire un coup dans trois verres différents !

– Bon, écoute : Un, je ne fais rien d’illégal, deux : Je te le dirais un jour et trois je n’ai pas envie de te le dire tout de suite !

– Et on peut savoir pourquoi ?

– Parce que ça m’excite de te faire des petites cachotteries, et que ça m’excite aussi de savoir que maintenant tu vas chercher à découvrir ce que je fabrique. C’est un jeu !

– Il suffit que je me débrouille pour être là mardi prochain, alors ?

– Ce n’est pas très fair-play !

– Alors je fais comment ?

– Tu trouveras bien !

– Et le bordel dans le salon, tu vas aller me le ranger tout de suite, je ne suis pas ta bonne…

– Bon, bon, je m’habille et je vais te ranger tout ça !

– Tu n’as pas besoin de te rhabiller, comme ça tu seras prêt pour la punition que tu vas recevoir !

 

René se lève, il a l’air assez fatigué, il va pour sortir de la chambre mais Gabrielle se ravise.

 

– René, reste donc ici !

– Tu ne veux plus que je fasse le ménage !

– Si, mais j’ai envie de te punir tout de suite. Allez fous toi sur le lit et redresse ton gros cul !

 

René obtempère il se met à genoux, le cul bien cambré et il attend !

– Pas trop fort quand même, je suis un peu crevé !

– Ce n’est pas mon problème !

 

Elle s’en va ouvrir un petit placard et commence par en extraire un joli martinet, et sans préliminaire lui en assène un coup sur les fesses.

 

– Aïe !

– Alors tu vas me le dire ce que tu fous le mardi après-midi ?

– Si tu crois que c’est comme, ça que tu vas trouver ! Aïe, Aïe, ne tapes pas trop fort quand même !

– Je ne tape pas fort ! Une punition ce n’est pas une caresse !

– Poil aux fesses !

– Idiot !

– Bon, écoute Gabrielle, arrête peut-être. Je n’ai pas trop envie de jouer… Aïe, Aïe !

– Tu vas la fermer, oui ? J’arrêterai quand je voudrais, pour l’instant ton cul il est encore tout blanc !

 

Elle mentait bien sûr effrontément, le postérieur de René non seulement devenait de plus en plus rouge mais commençait à se boursoufler par endroit sous les traces des cruelles lanières. Elle jugea opportun d’arrêter la flagellation, mais pas la punition.

 

– Reste en place, gros porc !

– Pourquoi gros ?

 

Gabrielle s’empare alors un gode ceinture avec lequel elle s’harnache !

 

– Ha ! Ha ! Tu vas voir ton cul !

– Mais Gabrielle, tu sais bien qu’il est trop gros ce truc !

– Alors pourquoi on le garde ? Moi je ne trouve pas qu’il soit trop gros, d’ailleurs il entre très bien dans mon cul, je ne vois pas pourquoi il ne rentrerait pas dans ton cul d’enculé !

– Bon, écoute on arrête, je vais faire le ménage, et tu me puniras une autre fois, d’accord ?

 

Sans l’écouter elle se positionna devant lui, lui présentant le gode face à son visage :

 

– Suce !

– Mais c’est débile !

– Suce ! Suce ma grosse bite

– C’est bien pour te faire plaisir !

– C’est bien aussi comme cela que je l’entends.

 

René suça alors le gode sans trop de conviction pendant quelques instants. Puis Gabrielle le contourna et vint pousser son anus avec le sex-toy.

 

– Arrête, s’il te plait !

– Silence quand je t’encule !

 

Elle fit plusieurs va-et-vient assez énergiques qui firent souffler bizarrement Monsieur René.

 

– Ecoute, Gabrielle, laisse-moi me reposer une heure et après tu pourras me faire ce que tu veux, OK ? Là j’ai vraiment un coup de barre !

 

La maîtresse des lieux n’insista pas ! Elle quitta la pièce en précisant à son époux qu’elle ne l’attendrait pas pour dîner. Cette interruption était bien dommage car toutes ces petites fantaisies avaient réveillé son excitation. Elle en serait quitte pour se masturber, c’était après tout l’un de ses passe-temps préféré.

 

—-

 

Comme dans toutes les vieilles demeures, l’agencement des pièces est parfois surprenant. Ainsi le salon jouxtait-il en un endroit une petite remise à double entrée, l’autre débouchant dans un couloir. Evidemment l’entrée côté salon, ne servait pas et à quoi aurait-elle pu bien servir d’ailleurs ? La porte n’en avait pas été condamnée pour autant mais c’était comme-ci, elle était encombrée de l’intérieur par des objets remisés, et de l’extérieur par un petit meuble encombré de bibelots « de luxe ». L’idée était là ! Gabrielle débarrassa l’accès à la porte du fond, fit venir un menuisier, qui sans poser de question y fixa un œilleton, dissimulé dans les arabesques du papier peint. Il lui suffisait maintenant de solliciter la complicité de Farida, leur jolie, coquine et si complice soubrette.

 

Farida

 

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Je commence à présent à avoir l’habitude de ces faux week-ends en milieu de semaine. Au début ça me faisait tout drôle, mais maintenant je m’organise. Je ne vois pas grand monde pendant ces deux jours, et le mercredi soir, il me tarde de revenir chez mes employeurs, mon attachement envers Gabrielle commence à devenir aussi troublant qu’envahissant.

 

A 8 heures 30, le jeudi matin, je rentre directement à l’office dans la grande propriété de mes patrons. Gabrielle m’accueille en me faisant la bise comme elle a l’habitude de le faire depuis plusieurs semaines.

 

– Bonjour Farida ? Alors tu t’es bien reposée ?

– Oui, ça m’a fait du bien, j’ai bien ronflé !

 

Gabrielle a les yeux qui pétillent, un petit sourire en coin, je commence à la connaître… Madame est excitée, et dans cinq minutes je vais me retrouver impliqué dans l’un de ses scénarios de domination plus ou moins débiles… Mais je m’en fous j’adore ça !

 

– Farida, ça te poserait un problème de décaler ton Mardi, la semaine prochaine ?

 

Ah ! Ben oui, ça me pose un problème, j’avais justement prévu un restau avec une vieille copine, le soir, mais bon à la limite je peux toujours m’arranger, je le lui dis.

 

– T’es sympa ! Je vais te confier une mission, viens avec moi, je vais t’expliquer !

– Tout de suite ? Vous ne voulez pas que je me change d’abord !

– Allez viens !

 

Je la suis dans la petite remise, c’est un endroit où je n’ai pratiquement jamais mis les pieds.

 

– Voilà, tu regardes dans ce truc-là et tu me dis si on voit bien !

– Ah ! Ben on voit tout le salon, je ne savais pas qu’il y avait ce truc-là !

– Bien sûr, je viens de le faire poser…

 

Et alors elle m’explique tout, le joyeux bordel le mardi après-midi, le jour où René est seul à la maison.

 

– Donc Mardi prochain, tu t’enfermes là-dedans, tu regardes tout et tu me raconteras ça le lendemain.

 

– Il faut que je décale mon mercredi aussi, alors ?!

– Mais non tu me raconteras ça le Jeudi ! Humm j’en suis déjà tout excitée.

– Ça j’avais remarqué !

– Oh ! Mais tu vas voir, tes fesses ! Tiens, vas donc m’attendre dans la chambre rouge et fous-toi à poil. Je te rejoins dans cinq minutes j’ai un coup de fil à donner !

 

Cette chambre rouge est une petite pièce, qui sert assez peu, mas patrons ayant l’habitude de pratiquer la domination où bon leur semble et dans la plus grande fantaisie. Il y a néanmoins dans cette pièce deux croix de Saint-André et un chevalet. Il y aussi pas mal de chaînes qui pendouillent du plafond. Une planche est occupée par toutes sortes d’objets très méchants, des martinets, des cravaches, des pinces, des tas de trucs pour fouetter, pincer, immobiliser et puis bien sûr quelques godes pour faire bonne mesure. Mais enfin n’allez pas croire non plus qu’il s’agit d’un donjon où alors il fait bien modeste.

 

Je me dessape, trouve judicieux de me mettre à genoux en attendant l’arrivée de Gabrielle… et je patiente.

 

Au bout de 10 minutes j’entends ses pas dans le couloir. Enfin ! C’est vrai que quand elle est au téléphone, c’est souvent une vraie pie.

 

Mais c’est que madame s’est changée, Madame fait aujourd’hui dans la grande mise en scène. Les talons sont vertigineux, on voit qu’elle n’a pas bien l’habitude, si elle bouge trop ses pieds, elle va se casser la figure ! Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire !

– C’est moi qui te fais rire ?

– Ne vous plaignez pas, Madame, quand vous me ferez pleurer, je m’en irais !

– Et qu’est ce qui te fait rire ?

– Votre tenue !

 

Je ne vous ai pas décrit le reste, alors voilà, en dessous de la ceinture, un collant résille, pas mal d’ailleurs qui lui gaine très bien ses jambes et ses fesses. Au-dessus de la ceinture un blouson de cuir noir maintenu juste légèrement fermé par une fermeture éclair, de telle façon qu’on puisse voir la naissance des seins. Le tout étant complété par des bracelets et un collier en cuir qui font très quincaillerie de sex-shop.

 

– Va me chercher le paddle, là-bas sur la planche !

 

Je m’exécute et reviens avec l’instrument de mon supplice.

 

– Je me mets comment ?

– Pour l’instant tu te mets derrière moi… non, non, reste à genoux !

 

En voilà une drôle de position pour se faire fesser ! Mais bien sûr il s’agissait d’un petit préliminaire comme parfois Gabrielle les adorait

 

– Ecarte mes fesses et lèche mon cul !

 

Je descends légèrement le collant qui me gêne et écarte ses jolies fesses, j’approche mon museau et m’apprête à lui lécher la rondelle, puisque c’est ce que madame désire, j’ai un petit mouvement de recul, l’endroit sans être « insalubre » n’est pas d’une totale netteté, quant à l’odeur, ce n’est pas vraiment celle d’un champ de lavande.

 

– C’est que…. Commençais-je cherchant mes mots

– C’est que quoi ! Tu fais ce que je t’ai dit de faire et tu ne rouspètes pas !

– C’est que j’ai connu l’endroit plus récuré, Madame !

– C’est à dire ?

– Il y a quelques traces de merde, Madame !

– Et alors, ce n’est pas la première fois, à ce que je sache ? Les autres fois, ça ne t’as pas gêné. Je me suis peut-être mal essuyée quand j’ai été chier tout à l’heure. Et bien tant mieux tu vas me servir de papier à cul ! Allez exécution, je veux sentir ta langue !

– Il y en a davantage que d’habitude.

– Bon si tu ne veux pas, on va laisser tomber.

– Je n’ai pas dit que je ne le ferais pas !

– Ben alors pourquoi tu discutes ? Lèche !

– Bien madame !

 

Je me rapprochais à nouveau afin de m’habituer à l’odeur décidément un peu forte, puis écartant les chairs au maximum afin de me rapprocher des endroits pollués. J’osais y approcher le bout de ma langue, sachant déjà que le goût n’avait rien d’abominable et léchait tout ça. Ce petit nettoyage étant effectué, je pointais ma langue contre l’anus afin de tenter de le pénétrer, Finalement ce n’est pas si désagréable à faire… on se fait tout un plat parfois de choses qui ne sont pas si terribles que ça ! Mais c’est vrai qu’à choisir je préfère tout de même lécher une chatte ou une bite.

 

– Hum tu me lèches bien, là ! J’adore me faire lécher la rondelle ! Tu aimes le goût de ma merde ?

– C’est spécial, mais ça va ! Répondis-je m’interrompant un instant.

 

Faudrait pas qu’elle me demande ça tous les jours, non plus !

 

– Bon, va t’installer sur le chevalet, j’ai envie de te rougir le cul.

 

Je n’avais pas encore expérimenté ce machin, une sorte de gros boudin de la largeur d’un corps humain et recouvert de skaï noir, tenant sur des pieds en V retourné. Des bracelets en cuir fixés aux pieds permettaient d’y attacher les poignets et les chevilles. Dans cette position le cul est particulièrement bien exposé au caprice de la dominatrice.

 

– Humm ! Voilà qui met bien en valeur ton gros cul de salope !

– Je n’ai pas un gros cul, madame !

– Si forcément, puisqu’il est plus gros que le mien, et puis arrête donc de parler…

 

Allongée sur cet engin, il n’est pas évident de tenir la tête droite, sauf à se fatiguer la mâchoire, il faut donc faire reposer le visage sur une joue. J’avais choisi la droite.

 

– Je t’interdis de tourner la tête ! M’ordonna Gabrielle qui passant à ma droite devint invisible à mes yeux.

 

Je ne vis donc pas arriver le premier coup qui me cingla les fesses.

 

– Aïe !

– Je t’ai demandé de te taire !

– Pas si fort !

– Je fais ce que je veux !

– Aïe ! Aïe !

 

Les règles des séances avaient été établi dès mon embauche, je pouvais toujours dire des « arrêtes ! » et des « stop », je pouvais toujours crier, protester, et même éventuellement pleurer, une seule chose pourrait faire cesser la séance, c’est le fait de prononcer le mot de sécurité qui était justement « sécurité » (pourquoi se casser la tête ? Or je n’en étais pas là, la douleur était limite mais supportable et Gabrielle le savait très bien, et puis on est maso ou on ne l’est pas… La situation ne me déplaisait donc pas !

 

– Aïe !

– Tu commences à avoir le cul bien rouge…

 

Je ne sais pas s’il était rouge, mais ça commençait à chauffer et à piquer sérieusement… Malgré tout, au fil des coups, la douleur se transcendait…

 

– Un dernier pour la route !

 

Instinctivement je sus qu’il serait plus violent que les autres, je préparais mes muscles, encaissait dans un râle, puis soufflait… Mais ma patronne perverse avait menti, ce n’était pas le dernier, et celui-ci arriva sans que je m’y attende.

 

– Salope ! Menteuse ! Criais-je par pure provocation.

– Tiens ! Celui-là c’est pour la salope !

– Non, Aïe !

– Et celui-là c’est pour la menteuse !

– Arffff !

 

J’attendis l’éventuel coup suivant, mais il ne vint pas et Gabrielle me détacha !

 

– Ben, tu n’es pas très sage quand on te punit, Farida !

– Pardon Madame !

– Pardon, pardon, et tu crois que je vais te pardonner comme ça ! Est-ce que tu te rends compte que tu as traité ta maîtresse de salope et de menteuse ?

– Punissez-moi Madame, si cela peut me faire pardonner.

– Je vais me gêner, mets tes mains derrière ton dos !

 

Elle me cracha alors au visage.

 

– Tiens petite pétasse !

 

Je ne bronchais pas !

 

– Qu’est-ce qu’on dit !

– Merci Madame !

 

Puis elle se mit à me gifler, quatre fois, deux fois par joue. Je m’efforçais de ne pas crier, mais ne pus m’empêcher de verser une larme.

 

– Tu ne vas pas te mettre à chialer ?

– Ça n’a aucune importance, continuer à me punir, si vous en avez envie !

– Je vais me gêner !

 

Elle me saisit alors mes tétons, les serra et les tordit. Une onde de plaisir me traversa alors le corps. Gabrielle s’en rendit compte :

 

– Mais c’est qu’elle mouille, ma petite pute ! Quand je pense que c’est toi qui oses me traiter de salope !

 

A nouveau, elle me cracha au visage et m’administra quatre gifles, et à nouveau des larmes coulèrent de mes yeux !

 

– Mais arrête ! Je n’aime pas quand tu pleures !

 

Je me suis essuyé machinalement. Gabrielle se débarrassa alors de son blouson, exhibant sa belle poitrine dont les tétons étaient érigés d’excitation, mais elle conserva son collant résille, elle me fit placer à genoux devant elle.

 

– Allez, ouvres ta bouche, j’ai envie de pisser. Approche-toi de ma chatte, voilà comme ça !

 

Après quelques secondes de concentration, elle libéra son pipi, j’avalais ce que je pouvais, laissant le reste dégouliner sur mon corps et sur ses cuisses…

 

– Putain qu’est-ce que je suis excitée ! S’écria-t-elle quand elle eut terminé. Dommage que je n’aie pas envie de chier, je t’aurais bien chier dessus.

 

Je ne réponds pas, elle va trop loin, là. Mais je n’ai pas peur, je sais que je peux toujours dire non.

 

– Tu aimerais ? Insiste-t-elle.

– Non Madame.

– Et si je décide de la faire, tu feras quoi ?

– Si je suis bien excitée, je me laisserais peut-être faire… je ne sais pas.

 

Elle ne relança pas, s’allongea sur le sol en plein milieu de la flaque d’urine et me demanda de venir la sucer en position de soixante-neuf. Au bout de trois minutes, ma langue furetant dans sa chatte trempée la fit jouir. Elle souffla un peu délaissant quelques instants mon sexe, Me tenant par les hanches, elle me demanda de ne pas bouger, puis recommença à me lécher ! Je laissais alors le plaisir m’envahir, et à l’orgasme intense et violent se superposait le bonheur psychologique de me faire faire ce genre de privauté par ma patronne adorée ! Une fois l’affaire consommée, et après que nous nous soyons relevées, j’approchais mon visage de Gabrielle, quémandant :

 

– Bisou ?

– Non tu, ne le mérites pas !

– Pourquoi, qu’est-ce que j’ai fait ?

– Je suis une salope et une menteuse !

 

C’est pas vrai, serait-elle vexée pour de vrai ? Ou alors elle continue de jouer !

 

– Je retire « menteuse »

– Hum…. T’es trop craquante, toi ! Finit-elle par me dire se jetant dans mes bras et offrant enfin sa bouche à ma langue.

 

Intermède : René

 

Revenons un peu en arrière, très exactement mercredi en fin de journée.

 

René rentre un peu avant 19 heures. Il cherche Gabrielle, mais ne la trouve pas. Sans doute se dit-il, aura-t-elle été à la galerie, il lui semblait pourtant que le mercredi l’accueil était effectué par une étudiante en arts. Il passa dans le salon, il avait un truc à finir de lire, il le ferait en musique, un papier traînant sur la table basse attire alors son attention. Machinalement, il y jette un coup d’œil : C’est une facture établie par un artisan menuisier. Il en lit l’objet « Pose d’un œilleton » ! Il ne comprend pas ! Pourquoi poser ce genre de truc ici ? La porte d’entrée étant vitrée, la chose n’a aucun sens. Curieux il décide de faire le tour de la maison et d’inspecter toutes les portes et tout ce qui peut y ressembler. C’est en contrôlant les chambres au premier étage que le déclic se fit. Il redescendit quatre à quatre les escaliers, gagna le couloir, ouvrit la petite remise. Il constata que le fond mitoyen avec le salon avait été dégagé… Quant à l’œilleton, il était bel et bien là… à environ un mètre du sol, ce qui permettrait à un observateur de regarder en restant à genoux ou même assis ! Il le teste, constate qu’il permet de scruter plus de la moitié du salon.

 

Restaient deux questions ! Gabrielle avait-elle laissé cette facture intentionnellement ou pas ? Et puis qui allait jouer les voyeurs : Gabrielle, Farida, une tierce personne ? Il décida alors qu’il serait extrêmement excitant de ne pas chercher à savoir avant… Par contre après… Il se surprit à ricaner tout seul.

 

Farida, jeudi suivant

 

Gabrielle est partie depuis ce matin. Comme Monsieur René est susceptible de rentrer à partir de 14 heures, je m’installe dans le salon et guette par la fenêtre l’arrivée de sa voiture. Je ne me suis pas habillée en soubrette pour cette journée. Pourquoi faire ? J’ai voulu faire pratique, aussi un pantalon et un pull-over conviendront très bien. Je déteste attendre et cette mission est débile, rien ne dit qu’il se passera quelque chose aujourd’hui. Mon patron va peut-être passer l’après-midi ailleurs ou alors il va rentrer et rien ne va se passer. Ces scénarios ne me disent trop rien, je n’ai pas trop envie que ma patronne me demande à nouveau de décaler mes jours libérés….

 

A 14 heures 30, la grille d’entrée s’ouvre ! Je me précipite alors dans le couloir et m’enferme dans la remise. Je m’assois, j’approche mon œil, l’éventuel spectacle va pouvoir commencer.

 

René entre, il est suivi par deux personnes : un homme, grand blond, assez beau gosse, en costume mais sans cravate, et une femme assez grande, vêtue d’une robe bleue plutôt classique. René fait asseoir ces messieurs dames. Je vois très bien ce qui se passe, l’œilleton est d’un modèle assez panoramique, par contre je n’entends pas grand-chose, ou alors il faut que je colle mon oreille contre la paroi, mais je ne peux pas regarder en même temps ! Donc tant pis pour le son !

 

René quitte un instant ses invités, puis revient avec une bouteille de champagne et des coupes. Il débouche, il sert… Les trois personnages trinquent. Pour l’instant rien de passionnant. Je perds à nouveau de vue René qui s’est dirigé vers l’endroit où est installée la chaîne hi-fi. Effectivement j’entends les échos d’une espèce de musique disco… Etonnant car voici qui nous change des programmes classiques qu’affectionne mon couple d’employeurs

 

C’est alors que la dame en bleue, se lève, se met à virevolter, puis à exécuter une sorte de danse assez déhanchée. René s’est rapproché du blondinet. Ils paraissent collés l’un contre l’autre tandis qu’ils s’échangent d’inaudibles commentaires

 

Ce n’est qu’après plus de cinq minutes que les choses commencèrent à se corser, la grande danseuse dézippe alors sa robe, la voici en sous-vêtement, elle à un soutien-gorge jaune pâle dissimulant à peine une poitrine plutôt bien fournie, la culotte et le porte-jarretelles sont assortis. Cette sculpturale créature est fort bien faite, elle continue à danser ainsi pendant encore cinq autres minutes. Puis après avoir retiré sa chaussure droite elle se défait d’un de ses bas, le faisant rouler très lentement sur de magnifiques jambes. Le second sera exécuté un peu plus vite et le porte jarretelle carrément expédié. Reste la culotte et le soutif ! Mais mademoiselle nous fait languir et se remet à danser encore cinq minutes. Elle se décide alors à enlever son soutien-gorge, enlevant d’abord les bretelles, défaisant l’agrafe, puis cachant tout ça dans ses mains, effectuant une pirouette, et finissant les mains vers le ciel. Puis vint le moment de la culotte… et de la surprise… Car la dame en bleu n’est pas vraiment une dame, elle arbora devant les deux messieurs ébahis, mais semble-t-il non surpris, une magnifique quéquette !

 

Vraiment superbe cette transsexuelle ! Je n’en n’avais vu qu’une seule jusqu’à présent quand je faisais du peep-show… Cette vision me trouble et instinctivement je porte ma main à mon entrecuisse qui commence à s’humidifier.

 

Elle se dandine devant les deux hommes, en leur présentant ses jolies fesses, et ces derniers ne se privent pas pour les peloter. Ça devient de plus en plus chaud, elle écarte maintenant à l’aide de ses mains ses globes fessiers, exhibant de façon obscène son trou du cul, mais quand René veut lui introduire un doigt dans l’anus, elle se recule en rigolant, s’éloigne un peu et continue de danser. Puis elle revient, une main sur le sexe afin de le protéger, mais la poitrine en avant, elle la met carrément sous le nez de René qui la caresse, puis la lèche mais juste l’espace d’un instant car la facétieuse transsexuelle se place à présent devant le blondinet tout ravi de pouvoir faire la même chose. La danseuse se redresse, puis pose simultanément les mains sur les braguettes des deux hommes sur lesquelles elle effectue quelques mouvements de va-et-vient du plat des doigts. Elle se recule à nouveau et cette fois ci se masturbe ! Quelle belle bite elle a, cette brésilienne ! Je suis vraiment au supplice dans ce cagibi en train de mater et de ne pouvoir rien faire d’autre…

 

Notre artiste s’approche à nouveau de la braguette de René, mais cette fois elle dézippe la fermeture éclair et en extrait sa verge bandée à bloc, elle la branle quelques instants, puis fait subir le même traitement au blondinet. J’ai maintenant trois jolies bites à mater, et tout ça n’a vraiment pas l’air d’être terminé…

 

La transsexuelle prend la main de René et l’emmène sur le sexe de son voisin avec qui elle fera la même chose, voilà donc les deux hommes en train de se branler mutuellement. Puis elle se met à genoux devant René et lui gobe le sexe. Le blondinet ne tient plus en place, il se lève, lui caresse les fesses, les lui embrasse, puis vient carrément lui lécher le trou du cul…

 

Un moment tout le monde se relève ! Que se passe-t-il ? Un break ? Ils vont boire un petit coup, sans doute, non ! René et son acolyte se débarrassent de leurs vêtements. Ils échangent quelques paroles, puis tous les trois dans le plus simple appareil quittent le salon !

 

Ben zut alors ! Ou bien, ils vont finir dans la chambre, ou alors faire des trucs un peu humides dans la salle de bain ! Et moi je fais quoi pendant ce temps-là ?

 

Mais je n’aurais pas eu à réfléchir longtemps, car voici que la porte du couloir de mon cagibi s’ouvre, je me retourne, je pousse un cri ! Le trio vient de faire irruption ! Mais comment ont-ils su ? J’essaie de dire quelque chose, mais aucun son ne franchit ma bouche.

 

– Suivez-nous Farida, nous allons régler ce petit problème immédiatement !

– Mais, monsieur, si je suis ici c’est parce qu’on me l’avait ordonné !

– Bon, tu ne vas pas rester là !

 

Oh là, là, si René commence à me tutoyer, c’est que ça va barder ! Je le suis. Que faire d’autre !

 

– Farida, je vais te présenter mes amis, mais avant tu vas te déshabiller.

– Bien, monsieur !

 

J’enlevais vite fait tout ce que j’avais, me demandant quelles turpitudes ce trio de pervers allaient m’infliger. René me présente la belle transsexuelle.

 

– Voici Georgina ! Présente-lui tes hommages !

 

Les hommages, quels hommages ? Je lui fais une petite révérence qui fait rire tout le monde. Et bien sûr je reçois une baffe !

 

– Je ne sais pas ce que je dois faire, Monsieur. Dites-moi !

– Tu vas aller embrasser le cul de Georgina, et fais ça bien, elle aime bien les langues bien profondes.

 

Moi, ce que je voudrais bien savoir, c’est comment ils ont pu me trouver, mais bon, chaque chose en son temps. La belle transsexuelle me tend son cul, me l’écarte, je plonge ma langue là-dedans, je furète quelques secondes, ça doit suffire, je pense ! C’est une première, c’est la première fois que je fais une feuille de rose à une trans, il faudra que je fasse un vœu ! Evidemment il a fallu que je fasse de même avec le blondinet, on me l’a présenté, il s’appelle Léopold, mais il parait qu’on peut l’appeler Léo ! Son cul est moins frais que celui de Georgina, mais je ne vais pas me mettre à réclamer.

 

– Ravissante notre petite bonne, vous ne trouvez pas ?

 

Et maintenant René qui fait l’article, je n’aime pas trop…

 

– Joli cul et une belle peau ! Commente Georgina.

– Bonne bouille aussi, et les seins sont pas mal non plus, félicitations mon cher René, vous avez du personnel très, comment dire très… bafouille Léo

– Très quoi ? Je vous trouble donc à ce point que vous ne trouviez pas vos mots.

 

Je ne sais pas si c’est le style théâtral de ma réponse ou uniquement le simple fait de leur avoir répondu, mais voilà les deux acolytes qui restent bouches bées. Ce n’est pas le cas de René qui a, lui, l’avantage de me connaître.

 

– Ne bouges pas on va s’occuper de toi, tu voulais regarder ce qu’on était en train de faire, tu vas pouvoir continuer, sans te cacher, mais attachée, et je t’interdis de la ramener, sinon on te bâillonne.

– Non, on ne me bâillonne pas, ça fait partie de nos conventions. Pour le reste vous pouvez me faire presque tout ce que vous voulez, j’ai été embauché pour ça et de toute façon j’aime ça !

– Jamais tu te tais ?

 

Et shlack, nouvelle gifle ! J’encaisse et je me tais, puisque c’est demandé « gentiment » !

 

– Je crois qu’elle a bien mérité une petite fessée préalable ! Qui veut s’octroyer ce plaisir ?

 

Léo est volontaire, il me fait alors coucher sur ses cuisses et commence à me taper sur le cul avec le plat de la main, s’il y a un truc qui ne me dérange pas c’est bien celui-là, évidement il faut que ce soit fait correctement, il tape il tape, ça chauffe, ça chauffe très fort et ça démange. Bientôt il s’arrête, ce petit délicat a dû attraper mal au bras. Mon patron ou Georgina prendra-t-il le relais ? Non, ils s’amusent de la couleur rouge de mon cul, puis je vois René sortir d’un grand sac une grande bâche en plastique qu’il étale sur le plancher ! Bizarre ! Il place ensuite une chaise en plein milieu, m’y fait asseoir et me ligote dessus avec de la belle corde bien blanche comme sur les images de bondage japonais. Il me pose ensuite une pince à linge sur chacun de mes tétons.

 

– Aïe !

 

Je n’aime pas trop, il y a une façon de faire ça et si Gabrielle excelle en la matière, René le fait beaucoup moins bien, il place toute la pression de la pince sur la partie la plus extrême possible, le premier contact est loin d’être désagréable mais posé trop longtemps, ça devient vite insupportable, il faut alors normalement les enlever, quitte à les remettre mais dans une position légèrement différente. On verra bien, si vraiment ça se passe mal, j’ai toujours le mot de sécurité, je ne m’en suis jamais servie, mais ces machins là c’est fait aussi pour servir. Mon patron reste avec deux pinces dans la main, il pensait sans doute m’en mettre sur les lèvres du vagin, mais il m’a attaché les jambes serrées, on ne peut pas penser à tout.

 

– Si vous voulez vous soulager, ne vous gênez pas… Farida sert aussi très bien de toilette… d’ailleurs je vais donner l’exemple.

 

S’il croit m’humilier avec ce genre de chose, c’est plutôt raté, moi, les jeux de pipi ont désormais tendance à m’amuser. Et je reçois sans broncher son jet sur ma poitrine. J’ouvre même la bouche mais il n’a pas l’air de comprendre le message. Les deux compères arrivent alors à la rescousse et me pissent dessus à leur tour. Georgina qui est plus grande me vise le visage mais pas Léo qui m’arrose à la façon d’un jardinier s’évertuant à n’oublier aucune parcelle de mon corps… Et qui c’est qui va nettoyer tout ce bordel quand ces zouaves seront partis, c’est Farida ! J’avais en fait prévu de quitter la maison dès ma surveillance terminée, mais je crois que je vais être obligé de réviser mes plans… ou alors je laisse le boulot à Gabrielle, après tout c’est de sa faute si on me pisse dessus, si elle ne m’avait pas confié cette mission débile on n’en serait pas là !

 

Léo chuchote quelque chose dans l’oreille de René qui a l’air de trouver ses propos très judicieux, les voici qui se dirigent vers ma chaise et qui tout doucement commencent à l’incliner ! Qu’est-ce qu’ils fabriquent ? En fait ils renversent le siège sur le côté, évidement attaché comme je suis, je ne risque pas de tomber, mais la position devient inconfortable, et malgré les cordes, le poids de mon corps entraîne mon flanc et mon visage vers le sol bâché trempé d’urine, me voici la joue dans la pisse. Charmant !

 

Les trois zigotos s’éloignent un petit peu, Georgina redevient alors le centre d’intérêt, ces messieurs la pelotent un peu partout, René la masturbe, Léo aussi, en fait tout le monde masturbe tout le monde, et puis mon patron se met à genoux, met la bite du transsexuel dans sa bouche et commence à la pomper. Léo se place à côté et réclame son dû, la queue passe alternativement d’une bouche gourmande à une autre. Que c’est excitant ces petites choses-là ! Ils font durer le plaisir… Voilà bien un bon quart d’heure que dure cette curieuse fellation à trois. Des vagues de douleur provoquées par la pression des pinces m’assaillent à intervalles plus ou moins réguliers, en fait ça me fait de plus en plus mal. Un moment je ne peux m’empêcher de crier et j’ai du mal à retenir mes larmes.

 

René m’a entendu, il s’approche, ce n’est pas le mauvais bougre, je le sais très bien.

 

– Qu’est-ce qu’elle nous fait ? Ça ne va pas Farida ?

– Pour l’instant ça va encore !

– Le mot de sécurité tu t’en rappelle ou pas ?

– Oui, mais ça devrait aller !

 

Je suis conne, qu’est-ce que je veux prouver, que je suis une véritable maso, que je sais encaisser et que j’y prends plaisir, oui ça doit être ça !

 

René se dirige vers le canapé et s’arc-boute dessus, il tend un tube de gel à Georgina et s’écarte le cul. Cette dernière se place alors un préservatif sur sa jolie bite bien bandée puis se présente à l’entrée de l’anus. Elle force à peine, ça rentre facilement… Quand je vous dis que mon patron est un enculé. La transsexuelle pénètre bien et commence à pilonner puis brusquement s’arrête, c’est alors que je comprends ce qui va se passer, Léo à son tour écarte les fesses de Georgina et se prépare à la sodomiser à son tour, lui aussi entre facilement, et entame ses va-et-vient, le trio parvient à se coordonner. Le spectacle est étonnant, un petit train, c’est cela ils jouent au petit train. C’est Léo qui se détache le premier, il a joui, retire sa capote et la fiche dans le cendrier ! Voilà une explication qui ravira Gabrielle ! Il s’en va ensuite souffler dans un fauteuil tandis que les deux autres continuent leur sodomie. Au bout d’une dizaine de minutes ils changent de position, René se couche sur le dos, et Georgina le pénètre devant lui. Léo s’approche et masturbe un peu le sexe de René qui ramollissait pas mal, puis le suce. ! Cinq minutes plus tard Georgina prit son plaisir en émettant un curieux grognement ! René éjacula quelques minutes après sous les efforts conjugués de la bouche de Léo et de la main de Georgina.

 

Tout le monde souffle, René entreprend de resservir le champagne et s’en va chercher une quatrième coupe ! Non ce n’est pas vrai je croyais l’affaire terminée et voilà qu’un quatrième larron va se pointer ! Mais ça ne va plus du tout cette affaire-là ! Et puis je commence à avoir sérieusement mal, j’ai dû présumer de mes capacités et je recommence à geindre !

 

René m’enlève mes pinces, il essaie de faire de son mieux, en supprimant la pression le plus rapidement possible, mais les choses ne sont pas si simples, la peau reste collée quelques dixièmes de secondes de trop et le sang essaie de se remettre à circuler, c’est horrible, je suis à moitié dans les vapes, il faudra que je lui dise qu’il fasse un tri dans ses pinces à linges ! A moins que je le fasse moi-même, un jour en cachette ! Il replace ensuite la chaise en position normale et me détache.

 

– Allez viens trinquer avec nous ! Tu l’as bien mérité !

 

Délicate attention, je n’ose pas lui demander comment il a fait pour savoir que j’étais dans le cagibi, je lui poserai la question quand je serais seule avec lui.

 

Je me pointe, je cherche d’abord à m’habiller, puis y renonce voyant que tout ce beau monde reste à poil. On trinque. Léo devient très réservé et ne bronche presque pas. Par contre Georgina semble soudain intarissable et se met à nous raconter un tas de trucs, notamment certaines anecdotes assez croustillantes de sa vie de transsexuelle parisienne. Elle m’amuse, et elle s’en aperçoit, mais j’ai du mal à suivre ses propos ou le français se mélange mal avec le portugais, pourtant un moment elle me demande mon avis sur ses seins. Un peu gênée, je me penche pour les lui embrasser, après tout c’est une réponse comme une autre. Elle se laisse faire, le contact n’est pas désagréable, mais je ne prolonge pas…

 

Finalement j’ai fait une partie du ménage. René ne voulait pas assurant qu’il s’en occuperait, mais je le connais, comme homme de maison, ce n’est pas terrible, il est toujours plein de bonne volonté mais quand il s’agit de passer au concret c’est autre chose. J’ai rincé et épongé la bâche et l’ai mise à sécher à la cave. Laisser faire ça à Gabrielle serait une source de questions et de complications ! Par contre j’ai laissé le cendrier et les verres…

 

Deux jours plus tard

 

Mes journées de congé passent trop vite, j’ai réfléchi toute cette journée à la façon dont j’allais faire mon rapport à Gabrielle, et là dans le train qui m’emmène de Paris jusqu’à cette petite ville pour bourgeois friqués, j’ai quand même plus ou moins décidé de ne pas parler de mon interception par René et ses deux invités. Gabrielle m’avait demandé de lui raconter ce que j’aurais vu ! Je lui raconterais donc ce que j’avais vu quelles que soient les conditions de mon observation. Par contre j’ai eu beau retourner le problème dans tous les sens je n’ai pas encore compris comment on avait découvert mon poste d’observation.

 

J’arrive, je rentre par l’office, ma patronne m’attendait, elle est nue comme un ver, elle est belle, elle m’embrasse.

 

– Ah Farida, je me demandais où tu étais passée ?

– Je suis désolé madame il y a des problèmes de train.

– Bon, je suis impatiente de t’écouter, rejoins-moi dans la salle de bain, je me suis fait couler un bain.

 

Elle disparaît, voilà un scénario que je connais bien, mais il a quelques variantes. Si je ne veux pas me faire éclabousser par ses fantaisies, j’ai intérêt à y aller aussi nue qu’elle, aussi je me déshabille dans la cuisine et pars la rejoindre. Elle est déjà dans la baignoire, seule sa tête émerge de la mousse, mais par jeu elle s’arrange pour que les pointes de ses seins tels que des minuscules gyroscopes de sous-marins viennent percer la surface des bulles. Voilà qui est bien troublant, mais il est vrai que beaucoup de choses me troublent.

 

– Viens, rentre dans la flotte et frotte-moi le dos !

 

Je m’exécute et attend son signal pour commencer mon récit.

 

– Alors Farida, tu me racontes !

– Oui madame !

– Alors c’est qui les invités de mon mari ?

– Un homme et une transsexuelle !

– Une transsexuelle ? Et ben ! Elle était comment, une belle j’espère !

– Oui pas mal, grande, de beaux seins, un beau visage !

– Et elle s’appelait comment ?

– Georgina !

 

Aïe, la boulette, vite me rattraper…

 

– Et comment tu le sais, le son passe à travers la porte mitoyenne ?

 

– Oui, si on met l’oreille contre la paroi, on entend pratiquement tout, le seul problème c’est qu’on ne peut pas entendre et voir en même temps.

 

Ouf !

 

– Elle avait une bonne queue ?

– Oui, une belle !

– Alors ils se sont fait quoi ?

– Ils se sont caressés, ils se sont sucés, ils se sont sodomisés…. Voulez-vous que je vous raconte tout ça dans l’ordre ?

– Décrit moi le travelo déjà !

– Je vous ai dit, très féminine, de longues cuisses, des belles jambes, les seins pas trop mal, mais ça faisait un peu refait quand même…

– Pas si beaux que les miens ! Me coupa alors Gabrielle avec un sourire coquin !

– Non ! Et puis le contact est curieux, ça manque de souplesse.

 

Oups ! Deuxième gaffe ! Et celle-là je ne pourrais pas la rattraper…

 

– Tu lui as touché les seins à travers la porte, Farida ? Se moque ma patronne.

– Non, ils m’ont découvert, je ne comprends pas comment, j’ai pourtant fait attention à ne pas faire de bruit, il n’y avait sans doute qu’une chance pour mille pour qu’il me découvre. C’est pas de bol !

– Ma pauvre Farida, et qu’est-ce qu’ils t’on fait….

 

Je lui racontais donc tout !

 

– Caresse-moi Farida, caresse-moi mon corps en même temps que tu me racontes, et prend ton temps, ne m’épargne aucun détail, on a le temps, fais durer le plaisir…

 

Ok, je sais faire ! Tout y passa alors, y compris des détails qui n’avaient sans doute aucune importance, et pendant ce temps-là mes mains glissaient doucement sur toutes les parties de son corps, balayant la mousse. Je massais légèrement ses épaules, lui palpait les bras, lui parcourait le dos, lui empaumait les seins. J’étais sans doute aussi excitée à raconter qu’elle à m’écouter.

 

– Tu racontes bien, Farida, tu devrais écrire tes mémoires…

– J’y pense, madame, j’y pense…

 

Elle sort alors de l’eau, pose ses fesses sur le rebord carrelé de la baignoire, et écarte les jambes.

 

– Je me suis retenue de pisser, Farida. Tout cela va être pour toi, régale-toi, et juste après je veux que tu me fourres avec ta langue, et que tu me caresse les nichons en même temps.

 

Voici un programme qui me convenait fort bien, j’approchais ma bouche de sa chatte et n’ai pas eu à attendre le jet doré qui m’emplit de suite le palais, j’en avalais de grandes gorgées, et laissait le reste colorer la mousse. C’est dans un état presque second tellement mes sens étaient à vif que je la léchais ensuite. Je mis une telle ardeur à lui pincer les tétons et un tel enthousiasme à lui titiller le clitoris que la jouissance de ma patronne ne tarda pas à jouir… aussi bruyamment que d’habitude.

 

C’était sans doute la première fois que j’étais excitée à un tel point. Ce fut aussi la première fois que j’osais demander – quoi que de façon fort indirecte – à ma patronne de s’occuper de moi !

 

– Madame…

– Oui Farida, tu as été très bien ! Je saurais te récompenser !

– Et je pourrais choisir ma récompense !

– Non ! Ce sera une surprise !

 

Alors je lui demandais carrément !

 

– Madame ne me laissez pas comme ça !

– Humm, adorable petite garce, vient donc m’embrasser et après je vais te mettre ma petite langue un peu plus bas….

 

Epilogue

 

Ce n’est que quelques semaines plus tard que Farida apprit comment René avait découvert la pose de l’œilleton. Mais bien que tout le monde s’en doute un peu, Gabrielle ne voulut jamais dire si la facture avait été laissée volontairement sur la table…

 

Helena et Boris (Janvier 2004)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:37

Soubrette de Charme 3 – Chronique d’une matinée chaude et humide par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

 

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Résumé des chapitres précédents : Farida est embauchée comme soubrette chez Gabrielle et René couple plutôt décontracté sexuellement, après quelques fantaisies et punitions, tout cela pratiquées dans une certaine bonne humeur, elle participe à sa façon à sa première réception qui donne lieu à des frasques bisexuelles aussi insolites que variées.

 

Reprenons !

 

La soirée s’est terminée presque classiquement, j’ai pu trouver dans le congélateur de quoi remplacer les saucisses manquantes. Curieusement si les hommes se sont rhabillés pour prendre le repas, les femmes sont restées les seins à l’air mais ont tenu à remettre leur culotte. Il y a décidemment des choses que j’ai du mal à comprendre.

 

Ma patronne eut la gentillesse de me proposer de venir prendre place à table, j’acceptais mais tout en restant discrète, il fallait bien faire le service… et après le café, les ébats sexuels reprirent mais mollement. Ce fut en fait de l’échangisme classique, Mon patron s’envoyant Carole, tandis que Gabrielle s’occupait de Guillaume notre invité qui avait du mal à rester lucide. Il m’avait pourtant promis de me faire « ma fête », j’y échappais donc sans que cela ne me prive de quoique ce soit.

 

Après cette journée folle, les choses se calmèrent et petit à petit je prenais dans cette maison, mes habitudes. J’avais mes mardi et mercredi de libre (parfois échangeable contre le dimanche… passons) mais j’avais la permission, si je le désirais, de rester sur place et même de profiter des commodités du lieu, piscine, billard, bibliothèque, home-cinéma… C’est dire si j’étais choyée, mais je n’en abusais pas, il fallait bien que je rentre chez moi relever le courrier et arroser les plantes vertes.

 

J’appris donc que Monsieur René était haut fonctionnaire, mais sans autre précision, quant à Madame, elle s’occupait de la gestion d’une galerie d’art rue de Seine, laquelle semblait bénéficier de jours et d’heures d’ouverture assez élastiques.

 

Mes journées de travail finissaient par se ressembler les unes les autres, le matin, je me levais avant tout le monde et après ma douche je m’habillais d’un jogging, pour filer en bicyclette à la boulangerie du « village » acheter du pain et des croissants, je m’habillais ensuite en soubrette, (ben, oui amis lecteurs, je ne vais pas faire les courses à vélo sans culotte…) et servais le petit déjeuner de ces messieurs dames, soit dans la salle à manger ou en cuisine s’ils étaient levés, soit au lit, puis je vaquais à mes occupations, il y en avait pas mal dans cette trop grande maison.

 

Comme cela me l’avait été indiqué, les sollicitations sexuelles de mes employeurs n’avaient rien de systématiques, et donc une dizaine de jours après ce début en fanfare, il ne s’était rien passé, si ce n’est quelques attouchements de familiarité.

 

Je reprenais donc mon service, ce jeudi, mon troisième jeudi déjà ! J’étais arrivé la veille au soir et après avoir salué mes employeurs, je restais dans ma chambre occupée à la lecture d’un bon roman fantastique.

 

Le ciel était ce matin-là d’un bleu magnifique et si la température était encore moyenne, l’absence d’humidité promettait un temps superbe pour la journée, voilà qui était une bonne nouvelle. Arrivé en cuisine je fus accueillie par Tougris, le chat domestique qui pris d’une crise d’affection se mis à ronronner en se frottant après mes jambes. Voilà une matinée qui décidemment commençait bien. A l’heure convenue, je servais Madame restée couchée dans sa chambre, puis Monsieur, encore en robe de chambre dans la salle à manger occupé à relire des notes.

 

– Ah ! Farida, bonjour, je commence un peu plus tard, ce matin, j’ai rendez-vous avec un tordu à La Défense, mettez le petit déjeuner au chaud, je n’ai pas encore pris ma douche.

– Ah, bon, vous ne préférez pas prendre votre petit déjeuner avant la douche ?

– Non, pas quand je suis levé !

– C’est comme Monsieur voudra.

– Et puis, je ne vais pas changer mes habitudes à mon âge ! Mais, je ne sais pas si c’est une idée, vous m’avez l’air en pleine forme, Farida, ce matin ?

– Je suis comme d’habitude ! Répondis-je, flairant déjà le traquenard.

 

Mon patron m’explique alors qu’il a quelques douleurs en ce moment et qu’il lui est parfois pénible de prendre sa douche tout seul. Il me demande donc de l’accompagner à la salle de bain…

 

Et voilà c’est parti !

 

Il quitte prestement sa robe de chambre sous laquelle il est entièrement nue, son sexe bandouille à moitié et il se le tripote quelques instants négligemment par pure et amusante provocation je suppose. Je n’ai jamais estimé qu’un homme fût un objet érotique, mais malgré son âge, René ne présente pas trop mal et n’a rien d’adipeux.

 

– Farida, vous allez vous éclaboussez si vous ne vous déshabillez pas !

 

Ben voyons ! Je vais mettre mes affaires dans une pièce à côté et reviens complètement à poil !

 

– Ben, voilà, tu sais que t’es pas mal, toi ?

– Merci Monsieur !

– Hum, tu m’excites !

– J’en suis content pour vous, Monsieur !

– Mais bon, je ne suis pas là pour faire des folies, il faut bien que je prenne ma douche…

 

Et le voici qui s’installe debout, dans la baignoire, qu’il règle la température de l’eau à la douchette, qu’il s’asperge le corps… évidemment comme il n’a pas fermé le rideau de douche je reçois plein de flotte sur moi, mais la chose était plus ou moins prévue. Il s’applique ensuite du shampooing sur ce qui lui reste de cheveux, puis je rigole, il recueille une noix de gel douche dans la paume de la main, mais semble hésiter à s’appliquer cette matière froide sur la peau. J’ai envie de l’encourager pour m’amuser mais je m’abstiens. Après un bref savonnage, il m’interpelle :

 

– Farida, vous allez me laver le cul, j’ai du mal à l’atteindre !

 

J’obtempère, il me semblait pourtant que l’endroit en question était d’une accessibilité plus facile que par exemple le milieu du dos, mais bon…

 

Je lui frotte le gant de toilettes sur les fesses.

 

– Ah : Farida, vous avez des mains de fée !

– Merci Monsieur !

– Euh, écartez bien mes fesses, il faut tout laver, n’est pas ?

– Je comprends monsieur, je vais tout laver.

 

Je fais comme il a dit et entreprend de lui laver le trou du cul puisqu’il faut appeler les choses par leur nom, ça commence à m’exciter assez cette affaire-là !

 

– Hum Farida, vous me faites bander !

 

Un coup d’œil dans le miroir. Je constate que c’est parfaitement exact. Monsieur exprime son désir de façon parfaitement vertical.

 

– Si tu pouvais me lécher un petit peu, ça serait rafraîchissant !

 

Je crois donc qu’il s’agit déjà de pratiquer une fellation sur ce joli membre qui semble ne demander que ça, et indique à mon patron qu’il faudrait pour cela qu’il se retourne afin que la chose soit faisable.

 

– Mais, non Farida, tu n’as rien compris, c’est le cul que je veux que tu me lèches !

– Oh pardon !

 

Voilà qui me passionne beaucoup moins, mais je m’apprête à exécuter l’ordre quand soudain je me ravise, certes l’endroit est propre (et pour cause je viens de participer à son nettoyage) mais…

 

– Ben alors qu’est-ce que tu attends ?

– C’est qu’il y a de la mousse !

– Et alors ? Ce n’est pas bon la mousse ?

– Ben, non, ce n’est pas terrible, terrible !

– Ils devraient inventer un truc, une mousse comestible, je ne sais pas, moi, un truc à la crème chantilly. Je ne comprends pas que personne n’ait encore pensé à ça ?

– Hi ! Hi !

– Bon, alors tu fais quoi ? S’impatiente René.

– Je peux toujours rincer, et aller chercher s’il n’y a pas une bombe de chantilly dans la cuisine.

– Un rinçage m’aurait suffi, mais finalement tu as une bonne idée, dépêche-toi d’y aller avant que je débande !

 

Et, hop, me voici partie toute nue vers la cuisine, où j’ouvre le réfrigérateur dans lequel je ne suis pas sûre de trouver l’article demandé, et je réfléchis déjà à un produit de substitution.

 

– Et bien Farida, qu’est-ce que tu fous à poil dans le frigo ?

– Euh, je cherche de la chantilly !

– Ah ! C’est pour le petit déjeuner de Monsieur ?

– Non, ce serait plutôt pour lui lécher le cul, Madame !

 

Je lui résume brièvement la situation.

 

– Tout le monde devient fou dans cette maison… Il ne doit plus y en avoir, prends donc un yaourt aux fruits, ça fera aussi bien l’affaire !

 

Je choisis un pot à la framboise, puisque c’est moi qui vais lécher, autant que ce soit dans mes goûts.

 

– Farida !

– Oui, madame !

– Tu sais que tu es mignonne, toi ?

– Décidemment c’est la journée, Monsieur me l’a déjà dit. Mais je vous remercie du compliment, Madame.

– Tu vas voir ce qui va t’arriver tout à l’heure toi… Me menace-t-elle alors.

 

Je me précipite de nouveau dans la salle de bain ou Monsieur René m’attend bien sagement.

 

– Je n’ai pas trouvé de chantilly, mais j’ai ramené du yaourt, ça ira !

– Ça ira, mais il faudra que tu veilles à ce qu’il y ait toujours de la chantilly à la maison sinon tu seras punie.

– Bien Monsieur ! Je vois que Monsieur n’a pas débandé. Elle est bien jolie la bite à Monsieur !

– Hé, je l’aime bien moi aussi. Répond-il en se la tapotant avec familiarité.

 

Je rince le cul de mon patron, je l’essuie, puis j’enduis du yaourt entre les globes fessiers, quand j’estime qu’il y en a assez, je me mets à lécher tout cela.

 

– Si vous pouviez vous baisser un petit peu et écartez les jambes, ce serait encore meilleur.

– Ah ! Bon ! Puisque ce sont les domestiques qui commandent à présent, allons-y !

 

Je sais très bien que le jeu ne consiste pas à enlever tout le yaourt étalé sur ces fesses, mais à prendre prétexte de ce léchage pour aller lui astiquer le petit trou. J’en approche ma langue, furette un peu sur la partie plissée avant de piquer à la sortie de l’anus, puis de forcer légèrement. Monsieur est aux anges.

 

– Hum, c’est bon, essaie de pénétrer un petit peu !

 

Je ne réponds pas, je n’ai qu’une langue, mais je fais ce que je peux et puis elle n’est pas extensible. L’affaire dure un certain temps, je m’enhardis à lui peloter les testicules par derrière, il se laisse faire, je pense alors savoir comment conclure l’affaire, dans quelques secondes je vais m’emparer de sa verge, je vais la masturber et peut-être la sucer. Mais non, René ne voyait pas les choses comme ça !

 

– Mets moi un doigt !

– Mais, Monsieur, ce n’est pas possible !

– Comment ça ce n’est pas possible ?

– Regardez mes mains, Monsieur

 

Et je lui montre mes beaux ongles ! Je ne vais quand même pas le griffer, ce pauvre petit trou du cul qui ne m’a rien fait !

 

– Bon, ben je ne vais pas t’obliger, mais je ne vois qu’une solution, c’est que tu le coupes !

– Ça m’embête un peu, vous ne voulez pas que je vous introduise autre chose, je ne sais pas, un manche de brosse à dents, c’est pas une bonne idée, non ?

 

Mon patron est un homme bizarre, mais attachant, il peut rester des heures entières sans sortir un mot, et brusquement se mettre à parler avec passion de n’importe quel sujet, c’est qu’il est cultivé l’animal, et il tient à le faire savoir. Aussi se lance-t-il dans une longue explication, me racontant qu’il aime observer les mains des femmes, et que quelques années plus tôt il se trouvait surpris de constater que certaines avaient des ongles longs sauf celui de l’index, qu’il croyait que cela était pour des raisons professionnelles, mais qu’il avait constaté à plusieurs reprises que ce n’était point-là l’unique raison.

 

– Et, oui Farida, quand je vois une femme avec l’ongle de l’index raccourci, je me dis, tiens c’est peut-être une coquine ? Réfléchis-y ! Mais en attendant prend donc la brosse à dents.

 

La façon dont René me parlait de ses fantaisies sans rien vouloir m’imposer me comblait. Ces gens-là étaient d’une correction et d’un respect exemplaire. Du coup, je voulu comme on dit « marquer le coup ».

 

– Qu’est ce tu fabriques, Farida ?

– Ben, je me coupe l’ongle, Monsieur !

– Mais je ne te l’ai pas demandé !

– Je sais bien, mais moi ça me plait de vous faire plaisir.

– Hum t’es merveilleuse, toi.

 

Du coup le voici qui se retourne et me gratifie d’un très bref bisou sur la bouche. Il est content le monsieur !

 

– Juste un petit coup de lime, et je suis à vous !

– Tu sais faire ? Demande-t-il et sans attendre ma réponse il me précise « Tu n’introduis pas le doigt tendu, tu pousses avec le plat du doigt comme si tu tapais sur un clavier »

 

Ben, oui, la technique ce n’est pas innée, je m’introduis là-dedans, lui fais quelques allers et retours.

 

– Je t’apprendrais à me le faire encore mieux, mais on n’est pas bien installé et je n’ai plus trop le temps.

 

Il se tourne à nouveau, il bande toujours autant.

 

– Allez fais-moi jouir !

 

Quelle est jolie cette quéquette ! Je la branlotte quelques instants, m’amusant à recouvrir puis à bien dégager le gland, puis j’approche ma bouche et du bout des lèvres j’astique le méat, tandis que mes lèvres se referment en « o » sur le gland à présent tout congestionné. Je lâche un moment la prise, me mouille les lèvres pour améliorer le contact et je reprends. Je reste ainsi sur l’extrémité de la verge, sans la faire pénétrer davantage dans ma bouche, tout en masturbant la hampe. René se laisse faire, d’une main il me caresse les cheveux, de l’autre il agace son téton, il pousse des petits gémissements de plaisirs entrecoupés de « oh, c’est bon » assez répétitifs. Il a la gentillesse de me prévenir que « ça vient » ! C’est vrai que des bites j’en ai vu des centaines mais je n’en ai pas sucé tant que ça !

 

Je commence un superbe final en lâchant cette fois mes doigts et en enfonçant la verge le plus profondément possible dans mon palais, puis en la faisant coulisser ainsi. Puis le déclic. S’il me prévient que son plaisir est proche ce n’est pas par gentillesse, et je me rappelle la première fellation que je lui ai faite. J’attends alors le soubresaut annonciateur de la jouissance, je dégage alors très vite la verge de ma bouche, l’attrape de ma main et dirige le sperme qui s’éjacule sur ma poitrine. C’est beau la technique, hein ?

 

– Bravo Farida ! Ça fait du bien !

– Merci Monsieur !

– Bon, je vais me rincer la quéquette et je vais m’habiller. Se croit-il obligé de préciser.

– Heu, il va falloir que je me rince aussi, je vais peut-être profiter de votre douchette, proposais-je !

– Autrement dit tu voudrais que je te douche ? Demande René.

– Oh, Monsieur, je n’ai pas dit cela, mais après tout pourquoi pas ?

– Bon, rentre dans la baignoire, on va s’occuper de toi !

 

Sur les conseils de mon patron, je m’y accroupis, il se rince alors un petit peu sa verge, puis le reste du corps, parce que ce n’était toujours pas fait, de l’eau me tombe sur mon corps mais sans me laver complètement du sperme qui s’y est déposé. C’est alors que je le vois pointer sa bite débandée vers moi. J’ai compris que la douche qu’il me proposait ne serait pas à l’eau. Je lui fais un joli sourire, lui faisant comprendre par là que j’ai tout compris et que j’accepte le cadeau. Et voilà que Monsieur me pisse dessus comme s’il n’avait pas pissé depuis trois semaines, il en fait pleuvoir partout, sur ma poitrine, sur mes cuisses, je me lèche les babines, lui signifiant pas là qu’un peu sur le visage ne me dérange guère. Du coup il me vise carrément la bouche et j’en avale une goulée, un peu trop vite, d’ailleurs manquant de m’étouffer, on rigole, il a fini.

 

– La pisse de Monsieur est délicieuse.

– Petite vicieuse !

– Oui monsieur.

– Quand je pense que tu n’aimais pas trop ça, avant !

– Monsieur et Madame m’ont bien dévergondée, je les en remercie.

 

Je me rince pour de vrai. On se sèche.

 

– Vas me chercher ma culotte, j’en ai mis une propre dans le couloir sur le petit meuble.

– Mais Monsieur, c’est une erreur, c’est une culotte à Madame, celle-ci

– Je sais bien, mais ça m’excite de partir parfois au travail avec des culottes de femme, je ne le fais pas systématiquement ce ne serait plus drôle ! Parfois, je me mets des bas aussi !

 

Des bas ! J’en reste baba !

 

Avec tout cela, je suis toute excitée, mais je me dis que la journée sera forcément fertile en événements

 

En allant faire réchauffer le petit déjeuner de Monsieur René je croisais de nouveau Gabrielle, ma patronne :

 

– Alors, elle était bonne la bite de mon mari, ce matin ? Demanda-t-elle d’un air égrillard.

– Délicieuse madame !

– Je parie que tu es toute excitée, non ?

– Ben, oui…

– Ça tombe bien, moi aussi… Au fait Farida, tu as une lessive de blanc à faire, tu en profiteras pour changer nos draps…

 

C’était tout Gabrielle, ça ! Capable presque dans la même phrase de passer de la bagatelle aux tâches ménagères.

 

Ainsi donc ma patronne ne travaillait pas ce matin, je m’attendais donc à ce qu’elle me tombe dessus à un moment où à un autre, mais jusqu’à 10 heures je ne voyais rien venir. Après tout elle était peut-être partie se calmer toute seule

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Les draps, une fois essorés, je les emportais dans une bassine afin de les pendre à l’extérieur. Pendre le linge, en voici une besogne nulle ! Comme si ces gens-là ne pouvaient pas se payer un sèche-linge ! Et que je te balance le drap sur la corde et que je te le mette en plis, et que je te lui fixe une pince et un autre pince, et on continue, passionnant je vous dis ! Je décide de faire un mini pause ayant une envie qui devient pressante.

 

– Farida !

– Oui ! Madame.

– Ou vas-tu ?

– Je reviens madame, un besoin urgent.

– Attends un peu…

 

Je me tournais vers ma patronne, elle s’était attifée un peu n’importe comment en cette chaude matinée, un short en jeans et un tee-shirt blanc. Elle n’avait pas mis, ce qui était exceptionnel chez elle, de soutien-gorge ce qui fait que ces tétons pointaient outrageusement sous le tissu. Hum… excitant tout ça !

 

– Dis donc Farida, au lieu de regarder mes nénés, tu ferais mieux de faire attention à ce que tu fais !

 

Ça y est les hostilités ont commencé. Je vais passer à la casserole, reste à savoir de quelle façon, mais je suis très joueuse, sinon je ne serais pas ici !

 

– Je fais de mon mieux, Madame ! Répondis-je, entrant dans son jeu !

– Ah, oui, en foutant toutes les pinces à linges par terre !

– Il y en a que deux ou trois, mais je vais les ramasser.

– Enlève moi tout ça, tout le haut ! Ordonna soudain Gabrielle, désignant mes vêtements.

– Tout le haut ?

– Allez, dépêche-toi !

 

Je regardais les alentours avec un peu d’inquiétude.

 

– Rassure-toi, personne de l’extérieur ne peut nous voir ici !

 

Bon, puisqu’elle le dit… Et me voici les nichons à l’air !

 

– Je vais t’apprendre, moi à être sage ! Non seulement tu suces la bite de mon mari, et tu reluques les seins de ta patronne, mais en plus tu fais tomber les pinces à linges par terre, non mais tu te rends compte ?

– Punissez-moi, madame ! Parvins-je à répondre en me retenant de ne pas éclater de rire.

– Te punir, on va s’en occuper de suite, déjà je t’interdis de pisser sans ma permission, et pour le reste…

 

Elle ne termina pas sa phrase. Je m’attendais à une gifle, ce ne fut pas cela ! Gabrielle avança ses deux mains vers mes seins, puis attrapa mes tétons entre le pouce et l’index, et serra !

 

– Aïe !

– Tais-toi, et supporte ! Dis-moi que c’est bon !

– C’est bon, Madame, aïe !

 

Elle serrait à présent encore plus fort en faisant un mouvement de torsion.

 

– Ça t’excite, hein ?

– Oui, Madame, aïe !

– Pourquoi tu râles alors !

– Ça fait un peu mal !

– Faudrait savoir ?

– Ça fait mal, mais j’aime bien !

 

Elle lâcha brusquement ces doigts, moi j’en aurais bien voulu encore de ses petites misères, mais elle avait un autre projet. Gabrielle ramassa deux pinces qui étaient à terre, les compara, déclara que finalement elles ne convenaient pas, puis en choisit deux identiques dans la corbeille où ils étaient déposés. Un peu d’appréhension quand même, certaines pinces ne font pas grande chose, mais d’autres font mal, et puis il y a la durée, certaines sont striées de petites excroissances qui à la longue blessent les chairs. Mais bon quand on est maso, il faut assumer. Je lui tendis donc fièrement ma poitrine, prête au supplice !

 

Et hop première pince ! Pas insupportable mais pas inoffensive non plus, il faudra voir à la longue. Après m’avoir placé la deuxième, ma maîtresse m’indiqua :

 

– Tu finis de le pendre le linge comme ça ! Quand tu auras fini, tu iras chercher le martinet dans le petit placard de la chambre et tu me rejoindras au bord de la piscine.

 

Pas idiot son truc ! Si je me dépêche de finir de pendre le linge pour écourter le temps où j’aurais à porter les pinces, je rapproche le moment où elle va me flanquer une fessée au martinet ! Et si je m’arrange au contraire pour retarder le châtiment les pinces vont me faire de plus en plus mal. Bien sûr, je pourrais tricher, mais d’une part elle s’en apercevrait et puis je n’en ai tout simplement pas envie.

 

Je décidais donc de faire « naturel », je terminerais mon étendage de linge et j’irais recevoir après ma fouetté promise ! Ce ne serait pas bien long de toute façon, l’affaire d’un quart d’heure au maximum. Les pinces commençaient à me faire assez mal, j’aurais bien aimé savoir comment elles étaient faites, je regardais dans le panier si par hasard il n’en restait pas une de la même série. Effectivement ces pinces plastiques étaient striées de petites barres lesquelles rentraient dans la peau creusant des sillons où le sang ne circulait plus. L’extraction serait sans doute douloureuse.

 

Elle ne m’avait pas indiqué quel martinet emprunter, il y en avait trois, j’essayais sans être sûre de rien de choisir celui qui ferait le moins mal… Comme quoi on a beau être maso… et je rejoins ma patronne au bord de la piscine.

 

Gabrielle était intégralement nue sur une chaise longue, elle lisait un bouquin tout en se faisant dorer au soleil ! Quel charmant spectacle !

 

– J’ai fini de pendre le linge, Madame, et je vous ai apporté le martinet.

– Putain qu’est qu’il fait chaud ! Répondit-elle, complètement hors sujet.

 

Et comme elle ne disait rien d’autre et que j’étais là comme un gourde je me crus obligée de rajouter :

 

– J’aimerais bien avoir l’autorisation d’enlever ces pinces, madame ! Et puis je commence à avoir très envie de faire pipi….

 

Du coup, Gabrielle sembla sortir de sa torpeur et me regarda :

 

– Tu es quand même vachement mignonne !

 

Ça doit faire la troisième fois depuis ce matin, mais bon… Puis elle reprit :

 

– Passe-moi ce martinet ! Lequel tu as pris ? Celui-ci, mais il est nul, tant pis on fera avec ! Bon, tu te tiens droite tu mets tes mains derrière le dos, je vais t’enlever tes pinces !

 

L’horreur ! L’horreur absolu, elle va m’enlever les pinces à coup de martinet !

 

– Non !

– Quoi, non ! Tu n’as pas confiance !

– Si, mais ça va être dur !

– Tu préfères que je t’attache les mains !

– Non, mais faites vite ! Je vais fermer les yeux !

 

J’attendis, on ne m’avait jamais fait ça, mais je connaissais l’exercice. Un coup cingla sur ma poitrine, la pince resta en place, je me mordis les lèvres. Deuxième coup !

 

– Aïe !

 

L’horreur ! La pince s’est déplacée libérant les chairs meurtries et permettant au sang de revenir les irriguer, mais se raccrochant quelques millimètres plus loin complètement de travers. Le troisième coup heureusement la fit tomber. Ouf ! La pince de l’autre téton tomba du premier coup !

 

– Aïe !

 

Finalement ça ne s’était pas trop mal passé, mais des larmes me coulaient sur les joues, des larmes que je ne pouvais sécher, Gabrielle m’ayant interdit de bouger mes mains de derrière mon dos.

 

– Ben ma bibiche ? Faut pas pleurer !

– Je ne pleure pas !

– Je vois bien que si !

– Allez viens m’embrasser, on joue, d’accord !

– D’accord, je ne me plains pas Madame !

– Alors viens m’embrasser !

 

Je m’attendais à un petit bisou de consolation, quelque chose de très affectueux, quoi… Au lieu de ça elle me roule carrément un patin. Elle est déchaînée, ses mains courent sur mon corps, me caressent les seins, me pétrissent les fesses, me taquinent la chatte. Je lui rends la pareille, tant que je peux. Et nos langues n’en peuvent plus de se lécher l’une contre l’autre, dégoulinant nos salives. Je suis excitée comme c’est pas possible mais cette envie de pisser commence à me prendre à la gorge. Je fais quoi, je lui redis que je ne vais pas tenir longtemps, ou alors je me pisse dessus ? Je me dégage de son étreinte.

 

– Madame, il faut que je fasse pipi ! Je ne tiens plus !

– Et si je te dis non !

– Je ne crois pas que je pourrais tenir longtemps

– Alors on va arranger, ça ! Me répond-elle.

 

Et sur ce, elle s’allonge sur le sol !

 

– Vas-y asperge moi !

 

C’est donc cela qu’elle voulait, elle ne va pas être déçue. Ça va être une vraie fontaine cette affaire-là !

 

– Place-toi au-dessus de moi, à la hauteur de ma chatte !

 

J’enlève ma petite jupe et j’y vais…. Même pas le petit laps de temps préliminaire habituel, non, ça dégringole tout de suite… Les grandes eaux, il pleut sur son ventre. Elle me demande de remonter vers ses seins.

 

– Vas-y ; fous m’en partout, j’adore ça !

 

Je lui asperge la poitrine, puis j’essaie d’anticiper ses désirs en avançant encore, je mouille son cou, j’avance toujours…

 

– Garde en un peu pour ma soif !

 

La cochonne ! Je vise son visage, elle ferme les yeux, mais ouvre une large bouche… Elle en reçoit une goulée complète, ça a dû descendre trop vite, voilà qu’elle tousse. Je m’en voudrais quand même de l’étouffer ! Je tente de stopper autant que je peux.

 

– Attends !

 

J’attends !

 

– Faut pas faire comme ça… accroupis toi, et colle-moi ta chatte sur la bouche, et essaie d’y aller par petites rasades.

 

J’aime quand on m’apprend des choses, je fais donc comme elle me dit, elle avale avec une conviction qui me laisse coi ! Mais la source finit par se tarir ! Elle se tortille, se caresse son corps mouillé d’urine.

 

– Ah ! Ce que j’aime ça, ce truc ! Répète-t-elle. « Tu en voudrais aussi ? »

– Oui, je veux bien !

– Mais je n’ai pas une grosse envie, je vais voir ce que je peux faire…

 

Elle me demande de m’allonger à mon tour et c’est elle qui vient me coller sa chatte sur la bouche ! Je ne vous dis pas la sensation. Je ne sais pas ce qui me prend, mais ça me fait soudain trop envie, je commence à lécher ce sexe offert !

 

– Non, tu ne bouges pas, ça va me déconcentrer !

 

Déception ! J’attends sagement, me délectant néanmoins de ce parfum si particulier… Elle me prévient que ça va venir… effectivement une goutte tombe, un petit filet… C’est bon ! J’avale ! Si ça continue je vais finir par me régaler avec ce truc, moi ! Plus rien ! J’attends de nouveau ! En voici encore un petit peu. Puis plus rien !

 

– Ça va c’était bon !

– Hum… délicieux…

 

Et sans attendre ses instructions, je me remets à lécher. Elle me laisse faire… Evidement c’est tout mouillé de pipi tout ça, mais ça ne me dérange pas du tout, je lape un peu partout. Je ne suis pas pressée… Et puis surprise, elle se lève… Elle se tourne alors, puis se replace à nouveau sur ma bouche, mais de l’autre côté ! Je réalise que ce changement de position va lui permettre de me rendre la politesse.

 

Effectivement nous voici parties toutes les deux dans un soixante-neuf grandiose ! Quel plaisir de lécher tout en se faisant lécher. Ses coups de langues m’électrisent. Avec toute l’excitation accumulée depuis ce matin je risque d’éclater d’un moment à l’autre. Mais elle fait durer le plaisir, se gardant bien de toucher au clitoris pour le moment. Ma langue continue à s’agiter et au goût salé de l’urine a succédé maintenant quelque chose d’autre, plus sucré, presque mielleux, je comprends qu’elle est en train de mouiller. Je décide de faire une petite pause, comme ça, j’ai envie, je redresse un peu mon visage et m’en vais coller mes lèvres sur son petit œillet brun. Elle ne proteste pas, mais je n’y reste pas, c’était juste une fantaisie en passant. Et puis ça y est… Gabrielle me lèche le clito. Je fais de même avec le sien. Je sens que nous allons jouir en même temps ou presque. Nos corps sont agités d’une frénésie inimaginable, on n’est plus sur terre, on ne sait plus bien où on est. C’est trop bon… J’éclate la première, me forçant tout de même à conserver le contact de ma langue, je la sens toute prête. Elle jouit à son tour. Je n’en peux plus, j’en pleurerais de joie !

 

Gabrielle alors telle une panthère se retourne une nouvelle fois et vient sur moi, pour m’embrasser et me prendre tendrement dans ses bras. On est bien, on est toutes mouillées de sueur, d’urine et de mouille, mais on est aussi inondées de bonheur.

 

Après quelques minutes, elle me propose de venir nous rafraîchir dans la piscine.

 

– Tu sais nager ?

– Oui !

– On dit « oui, madame ! » Me rétorque-t-elle en rigolant, puis elle me pousse dans le dos avec le plat de ses mains !

 

Et plouf me voici dans la flotte ! Elle vient m’y rejoindre quelques instants plus tard ! On s’amuse comme des gosses, on s’éclabousse, on s’attrape les jambes, on se fait des bisous tout mouillés.

 

J’ai vraiment bien fait de répondre à cette annonce, me dis-je in petto. Mais si l’événement qui suivit constitua ma première erreur, celle-ci eut pour effet de marquer à jamais la philosophie de ma vie, celle qui est encore la mienne aujourd’hui.

 

Mais, laissez-moi plutôt, vous raconter :

 

Nous étions à nous sécher, à nous reposer et à nous offrir aux rayons du soleil, quand un moment Gabrielle me demanda de lui passer de la crème solaire…

 

Je vous ferais grâce, chers lecteurs des détails de cette scène, qui fait un peu cliché dans les récits érotiques, n’empêche que cette petite fantaisie contribua à réveiller notre excitation à toutes les deux, et que la prestation d’abord purement utilitaire, était devenue caressante pour finir de façon complètement débridée. Mes mains s’étaient faites baladeuses, et le passage de la crème n’était plus qu’un prétexte. C’est alors que Gabrielle me fit cette étrange réflexion.

 

– Tu sais ce dont j’aurais envie en ce moment ? Farida

– Dites Madame !

– D’une bonne queue qui me limerait bien ! Oh que ça me ferait du bien !

 

Je me surpris à être un peu gênée par cette sortie inattendue, avant de me reprendre rapidement. Qu’allais-je imaginer ? Je ne pouvais en rien prétendre être ni la seule ni même la meilleure à calmer ses ardeurs, je n’étais d’une tocade, une soubrette de charme… et puis ça ne se passait pas si mal que ça…. N’empêche que… Bon, et puis de toute façon, je me demandais bien comment elle pourrait satisfaire, là tout de suite cette envie inopinée de quéquette !

 

Il se trouva alors que (coïncidence, prémonition, antémémoire ?) quelques minutes plus tard, le petit amplificateur résonna de la sonnerie de la grille d’entrée.

 

– Ben c’est quoi ? Se demanda Gabrielle ! Il est trop tôt pour la factrice ! Ah c’est vrai on est Jeudi, c’est l’entreprise de jardinage… Oh et mais en voilà une bonne idée…Farida, va enfiler une robe de chambre et va lui ouvrir, mais attends, on va faire un truc… fais-le patienter un peu.

 

Je me dirigeais vers l’interphone qui m’annonça effectivement la société « machin-truc » et je demandais à la personne de patienter cinq minutes.

 

– Non, tu vas voir, le jardinier qu’ils nous envoient, il est mignon comme tout, il s’appelle José, l’autre fois je l’ai dragué, il s’est laissé faire tout de suite, il m’a fait l’amour comme un dieu…

 

Elle m’énerve, elle m’énerve !

 

– Allume le, et dit lui que je suis là et que je meure d’envie de le revoir… Et puis tu sais ce qui serait vachement pervers, tu vas lui dire de venir me voir, de ne pas prononcer une parole mais de m’exhiber son zizi ! Allez file !

 

Vous parlez d’une mission stupide, comment je vais arranger ça moi ! Et puis l’allumer, avec une robe de chambre et mes cheveux pas vraiment secs, c’est d’un érotisme. J’actionne l’ouverture de la grille et vais l’accueillir à la sortie de sa camionnette.

 

– Bonjour !

 

Je découvre l’étalon ! Un type d’une trentaine d’année, peut-être un peu moins, pas mal, les cheveux coiffés très court, la peau mate, les yeux bleus, pas mal. Pas vraiment mon genre, mais pas mal ! Il me dévisage et à l’air vraiment surpris de mon accoutrement. Je fais un mouvement d’épaule afin d’accentuer l’échancrure de mon « vêtement ». Il a l’air de plus en plus ahuri !

 

– Bonjour ! Finit-il par dire

– Vous êtes José ?

– Non, je suis Monsieur (peu importe son nom, je ne l’ai pas noté) José s’est blessé, et je le remplace !

– Blessé ! Ce n’est pas grave au moins ?

– Non, mais il a quinze jours d’arrêt.

 

J’allais continuer la conversation mais je me rends compte que c’est inutile, le plan de Gabrielle s’écroule ! Quelque part ce n’est pas pour me déplaire.

 

– Bon je vais commencer par tondre tout ça ! Je partirais à 16 heures ! Il y aura quelqu’un pour m’ouvrir la grille ?

– Il y aura moi, vous sonnerez à l’office.

 

Je le laisse.

 

– Ben alors, il n’a pas voulu ? Me demande ma patronne

– Ce n’est pas José ! L’informais-je alors !

 

Elle eut alors ce réflexe de pudeur instinctive qui la fit prestement enfiler tee-shirt et le reste.

 

– Bon tant pis ! Je vais allez bouquiner dans le salon et écouter un peu de musique, je commence à avoir chaud. Tu nous prépareras quelque chose de rapide pour midi, on mangera toutes les deux !

 

Chic alors ! Voilà qui me faisait plaisir, j’étais donc dans son esprit plus qu’une soubrette, j’étais aussi un être humain qu’on pouvait avoir à sa table… Sentiment tout bête mais qui me remplissait d’aise. Dans ma petite tête je préparais déjà le déjeuner, il devait y avoir des nems au frigo, on ferait des nems, des nems avec du riz ! En, voilà une bonne idée !

 

Et puis, je ne sais pas pourquoi, ça m’est passé dans la tête, sans doute de savoir que Gabrielle était dans de si bonnes dispositions à mon égard, une idée perverse germa dans mon esprit !

 

– Et si j’allais l’allumer, le remplaçant de José ?

– Il est comment ?

– Pas mal !

– Essaie de faire une manœuvre d’approche, mais surtout n’insiste pas !

– Je crois que je saurais faire, Madame, j’ai quelque expérience en ce domaine, je vous raconterais !

– Ah, oui ! Et pourquoi tu ne me racontes pas tout de suite ?

– Heu, c’est un peu long, il faut que j’aille me changer !

 

Ben oui c’était tout bête, quand je travaillais au peep-show j’avais appris comment entre deux show déambuler entre les clients de l’établissement qui traînaient devant les vidéos et les magazines. Les regarder dans les yeux, fixer leur braguette, toujours sourire, se caresser les lèvres avec les doigts, mille et un petits trucs. « Tu ne voudrais pas une petite séance spéciale ? » Certains refusaient tout de suite, on avait consigne de ne pas trop insister, mais si le contact se faisait, on en rajoutait des couches. « Je vais te faire un truc super, parce que tu m’as l’air sympa, toi… » Ceux qui refusaient le faisaient soit parce qu’ils n’avaient pas d’argent, soit parce qu’ils connaissaient le truc : une branlette assistée pour le prix d’une passe, plus les risques de surenchères…. Mais souvent ça marchait ! La chair est faible et parfois les hommes sont bêtes.

 

Pourquoi ça ne marcherait pas avec le jardinier ? Pourquoi irait-il refuser ici, il n’y avait ni argent en jeu, ni piège ?

 

Le temps de me rhabiller en soubrette, d’en vérifier la profondeur du décolleté, de m’assurer que mon absence de culotte serait devinable en adoptant les positions qu’il faudrait… Ah, oui il me faudrait un prétexte ! Il fut vite trouvé, je m’emparais d’un panier, il me faudrait quelques brins de menthe pour accommoder les nems, il y en avait plein dans le petit carré sauvage du fond du jardin.

 

Je regarde où il travaille, il a l’air d’avoir du mal à faire démarrer sa tondeuse…

 

– Vous êtes courageux de travailler sous cette chaleur ! Attaquais-je.

– J’ai l’habitude !

 

La réponse est sèche, il ne semble pas avoir envie de bavarder, par contre il ne peut s’empêcher de reluquer ma tenue ! Le poisson est ferré !

 

– Je vais cueillir un peu de menthe, je fais des nems à midi, j’adore ça les nems, vous aimez ça vous ?

– Oui !

 

La réponse me parait bien diplomatique !

 

– Moi j’adore la bonne bouffe, c’est un des plaisirs de l’existence, non ? Vous aussi, je suis sûre ! Relançais-je.

– Ouais !

 

Quel enthousiasme ! Ça ne fait rien je fais comme si…

 

– Ça ne m’étonne pas, vous avez un visage à aimer les plaisirs de la vie, tous les plaisirs, je me trompe ?

– Pour l’instant je travaille ! Répond-il en s’efforçant de sourire.

– Oh ! je crois que j’ai une bestiole qui m’est rentrée dans mon décolleté ! Oh, la sale bête !

 

J’y glisse un doigt et sort un téton devant le visage cramoisi du jardinier !

 

– Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais laissez-moi travailler !

– Je ne suis pas méchante tu sais ! Je ne te plais pas ?

– Ecoutez, je vais vous dire un truc, je suis marié, j’adore ma femme et je ne la trompe pas, alors rhabillez-vous et foutez-moi la paix.

– Mais quel rapport, je ne veux aucun mal à ta femme ! Si on se donne un peu de plaisir elle ne le saura jamais.

– J’ai ce qu’il faut chez moi, pour la dernière fois, foutez-moi la paix !

– Laisse toi faire, tu ne regretteras pas !

– Mais bon sang, tu vas dégager, oui ! Sinon je vais le dire à ta patronne, elle est au courant ta patronne que tu fais la pute ?

 

J’allais lui demander ce qu’il avait contre les putes, j’allais lui dire que tout cela serait gratuit, j’allais lui dire… mais ma réplique resta dans ma gorge ! Je venais de me rendre compte que ça ne marcherait jamais. Et puis lui dire quoi sur ma patronne, lui répondre que oui, elle était au courant, était dans ces conditions la mettre dans une position difficile, et dire le contraire rendait la situation absurde. Alors de même qu’un animal qui se sait vaincu dans un combat, va conclure en essayant de surprendre son adversaire par un geste inattendu, dans un mouvement d’ultime défi je me dépoitraillais complètement !

 

– Regarde ce que tu rates !

– Salope !

 

La gifle qui s’en suivit ne me blessa pas physiquement, étant à moitié ratée, mais elle m’atteint psychologiquement. Je regardais le bonhomme incrédule, ne comprenant pas qu’il ait pu porter la main sur moi, me reculais, et finis par m’enfuir les larmes au bord des yeux.

 

Je tombais de haut ! Trop de choses dans ma pauvre tête ! Non le monde réel n’était pas celui des clients des sex-shops et des peep-show ! Oui, le challenge que je me faisais gloriole de remporter devant ma maîtresse en mettant en avant mon expérience (tu parles d’une expérience !) était un échec lamentable ! Oui le sexe était encore au 21ème siècle codifié par des rapports absurdes, et l’aborder de façon simple n’était qu’une source d’incompréhensions et de malentendus…. Et puis ce type et ses idées toutes faites, ses préjugés, je fondais en larmes ; tapais sur mon lit de colère avec mon poing. Faire quelque chose ! Prendre une décision, une décision de quoi ! Foutre le camp, pour quoi faire, mettre le jardinier à la porte ? De quel droit ! En parler à Gabrielle ! Trop tôt, beaucoup trop tôt !

 

Alors rien, ne rien faire, digérer l’incident, rester digne et continuer à travailler, comme si de rien n’était ! Montrer à ce type mon plus profond mépris ! Et puis on verrait bien, toute erreur peut servir si on sait en tirer les leçons !

 

Je m’arrangeais un peu, me remaquillais, réajustait ma tenue. Je venais de réaliser que j’avais oublié dans le jardin mon panier destiné à ramasser la menthe. Alors toute droite, toute fière je sortis le chercher, je le ramassais… Un coup d’œil au jardinier qui œuvrait un peu plus loin avec sa tondeuse…. Je ramassais les tiges de menthe, et m’apprêtais à passer devant lui avant de rentrer à l’office. Le bruit de la tondeuse avait cessé, il était planté, me regardait, il vint vers moi ! Dans un réflexe, j’ôtais mes escarpins, s’il devenait menaçant il me faudrait courir et arriver avant lui dans la maison en appellent Gabrielle à mon secours… mais pour l’instant je ne bougeais pas !

 

– Mademoiselle, je voudrais m’excuser ! Commençât-il !

– Hein ?

– Oui, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je regrette d’avoir levé la main sur vous.

– Bon, n’en parlons plus !

– Je… Je peux vous caresser ?

– Non !

– Mais tout à l’heure…

– Je sais, mais je n’aime pas les gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent !

 

Et sur ce, je pressais le pas pour rentrer, de nouveau décontenancée, je m’en voulais de ne pas l’avoir traité d’hypocrite, je suis comme ça je ne suis pas quelqu’un de méchant.

 

Trop d’émotion en une demi-heure ! Des larmes me reviennent, mais ce sont des larmes de rage. Cet incident a été une révélation, je sais maintenant que les gens ne vivent leur plaisir qu’à travers des pulsions qu’ils ne maîtrisent qu’à peine. Et tout cela parce que le sexe est soit sacralisé soit diabolisé. Alors que le sexe n’est que le sexe, alors que le sexe n’est qu’une forme de plaisir qui ne demande à personne d’en faire une activité à part ! Alors que le sexe devrait être une fête ! Moi cette fête du sexe, cette fête de la vie, je l’assumerais, on ne vit qu’une fois et pas très longtemps, on ne m’empêchera pas de faire ce que je veux avec ceux et celles qui le voudront et tant pis pour ceux que notre plaisir dérange !

 

Ah ! Mais !

 

– Ben alors Farida, il a eu un empêchement ton biquet ?

– Je me suis plantée grave !

 

Alors je lui racontais tout, ma drague foireuse, le retournement de veste du jardinier, mais aussi le peep-show, et puis le reste de ma vie…

 

J’aimais la façon qu’elle avait de m’écouter, ne m’interrompant que pour demander des précisions et non pas pour ramener sa science ou pour me narrer des contre-anecdotes. Du coup je regardais mieux son visage, sa peau satinée, ses belles lèvres magnifiquement ourlées, son nez joliment ciselé, ses fines oreilles, et puis d’autres petits trucs qu’on ne voit que chez les gens qui nous intéressent vraiment, ces petites ridelles aux coins des yeux, la fine peau de ses paupières, les petites rides aux commissures des lèvres, l’imperceptible duvet au-dessus de la lèvre supérieure… Ses lèvres… Je sais, je l’ai déjà dit :

 

– Débouche une bouteille de rosé, on va trinquer !

 

Je la maudis de rompre ainsi ce moment d’intimité qui me rapprochait d’elle !

 

– Tchin, Tchin !

– A la vôtre, Madame !

– Tu es belle, Farida quand tu me regardes comme ça !

 

La chair de poule tout d’un coup !

 

– C’est vrai madame ? Je voudrais vous dire… je voudrais vous dire…

– Ne pleure pas !

– Je ne peux pas le dire !

– Ça ne fait rien, j’ai compris !

 

On s’enlaça, le baiser fut profond, non il ne fallait pas prononcer le mot, le sexe et les sentiments n’ont pas à se mêler de façon systématique, mais quand deux êtres sont dans une telle communauté d’esprit et de pensée, quand leur complicité atteint ce paroxysme, en ce moment précis personne ne peut les atteindre…

 

Je finis par me dégager, il était inutile de se presser maintenant nous aurions à présent le temps de nous aimer…

 

– Attendez je vais sortir les nems, je les ai fait réchauffer longtemps au four traditionnel à petit feu, c’est bien meilleur qu’au micro-onde…

 

Fin de cet l’épisode ! Mais il y en aura d’autres !

 

Hélène Sevigsky – mai 2003

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:32

Soubrette de Charme 2 – Ce soir, choucroute par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

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Au cours du chapitre précédent nous avons fait connaissance avec Farida, et avons vécu avec elle sa première journée de soubrette chez Gabrielle et René, ses nouveaux patrons. Si la rencontre charnelle avec René a été extrêmement brève, celle avec Gabrielle a été très sulfureuse. René a invité pour ce soir un ami et souhaiterait afin de le distraire que Farida, serve le repas nu et les fesses marquées. Gabrielle qui primitivement ne devait pas être là (c’est le jour de son yoga) s’oppose dans un premier temps à ce projet, puis se ravise… mais sans en parler à son époux.

 

– Les hommes sont toujours trop directs, tu vois, Farida, servir à poil, ça veut dire qu’on découvre tout tout de suite, c’est nul ! Non on va faire autrement, je dois avoir une jupe ultra courte à te filer, quand tu te baisseras, on pourra voir tes fesses. Pour la suite on verra bien, tu pourrais par exemple servir le dessert les seins nus.

– C’est comme vous voulez, madame, répondit la petite soubrette.

– Tu ne dis pas à Monsieur que j’ai changé d’avis, et d’ailleurs je n’ai pas changé d’avis. On improvisera complètement, si le mec me branche pas, on ne fera rien du tout, ce sera une soirée choucroute point final et en ce qui me concerne je trouverai un prétexte pour me défiler.

 

Gabrielle lui explique ensuite que d’accord, elle aime bien le sexe, les hommes, la pluralité, mais que de toutes façons, c’est toujours elle qui choisit, et qu’elle n’acceptera jamais de se voir imposer quelqu’un, d’où sa réaction. Farida comprend bien ce point de vue, mais sa situation à elle est bien différente, elle est bien, obligé de se l’accepter l’inconnu, elle est aussi payée pour ça, et puis il y a toujours le petit côté maso d’accepter de pratiquer avec quelqu’un qu’on ne connaît pas. Reste le risque que les choses dégénèrent, mais la journée d’hier a rassuré sur ce point notre gentille soubrette.

 

C’est vers 17 heures que Gabrielle décida de donner quelques coups de martinets à sa soubrette.

 

– Farida, viens donc me voir !

– Oui, madame !

– Tu faisais quoi, là ?

– Je rangeais le linge que je viens de repasser, madame.

– Ah ! Intéressant, on va voir comment tu te débrouilles, avance, je te suis.

 

La petite bonne se mit donc à avancer, précédant sa patronne.

 

– Stop ! Ordonna soudainement cette dernière.

 

Elle demanda alors à la soubrette de retirer sa petite jupe, et comme il lui avait été fortement conseillé de ne pas porter de culotte, elle se retrouvait donc de ce fait, le cul à l’air…

 

– Maintenant continue à avancer ! Hum… qu’est-ce qu’il est beau ton cul !

– Merci, madame, il est là pour vous servir !

– Tu ne crois pas si bien dire, petite garce, et d’abord je voudrais quand on te demandera de marcher cul nul que tu dandines un petit peu des fesses, allez essaie !

– Comme cela, madame ?

– Oui comme cela ! Je vois que tu es douée. Et puis tu es en train de m’exciter avec ton gros cul de pétasse, tu n’as pas honte ?

– Je fais ce que vous me demandez madame ! Répondit Farida, amusée par le jeu.

 

Une fois parvenue dans la chambre, Gabrielle demanda à sa soubrette de se mettre à quatre pattes sur le lit !

 

– Voilà, comme ça ! Relève bien la croupe, écarte un peu les jambes, maintiens bien la position, hum… que c’est beau tout ça… Maintenant je vais te fouetter ! Et que je ne t’entende pas rouspéter ! Si je te fouette c’est que tu l’as sans doute mérité !

 

– C’est vrai que j’ai dû faire plein de bêtises, Madame, ça me fera du bien d’être punie !

– C’est ça ! Rigole, tu rigoleras moins dans cinq minutes quand tu auras le cul tout rouge ! Tiens regardes ce petit placard, quand je te demanderais d’aller chercher le martinet c’est là qu’il se trouve… On en a trois, je vais prendre celui-ci, je voudrais juste te marquer un tout petit peu pour faire plaisir à mon mari.

 

Farida jeta un coup d’œil dans cet étrange petit placard peu profond mais assez haut. Outre les martinets, il abritait plusieurs godes, des poids, des pinces, des menottes et d’autres objets insolites dont la destination lui échappait.

 

– Celui-là, on l’a acheté en sex-shop. Reprit Gabrielle. C’est hors de prix ces machins là, tout ça à cause de son manche, on peut s’en servir comme d’un gode, regarde, il a bien la forme d’un zizi !

– Hi ! Hi !

– Lèche-le au lieu de rigoler !

 

Farida entreprit donc de lécher le manche phallique du martinet, elle ferma les yeux pour essayer de se motiver, mais décidément ce n’était pas son truc, et puis ça lui rappelait ses séances de cabines spéciales de peep-show, ce qui n’était pas forcément un bon souvenir, il faudrait qu’elle en parle à sa maîtresse, mais… « hors-séance ».

 

– Ça n’a pas l’air de te passionner beaucoup, cette affaire-là ?

– Ça ne vaut pas une vraie ! Répondit la soubrette, histoire de dire quelque chose !

– Faut parfois se contenter de ce qu’on a… Bon allez rends-moi ça, cambre-toi bien, ça va chauffer !

– Allez-y madame, punissez-moi !

 

Sans répondre Gabrielle, leva le bras, ajusta le coup et la première fouettée vint cingler les jolies fesses rebondies de la soubrette qui étouffa un « aïe » de douleur. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits le second coup tomba, un peu plus fort !

 

– Aïe ! aïe ! aïe !

– Ça fait mal, hein ?

– Oui, mais j’aime ça ! Tapez pas trop fort quand même !

– Je fais ce que je veux ma petite salope !

 

Le troisième coup zébra lui aussi les fesses de la pauvrette qui du coup prenait une teinte joliment rougeaude, tandis que la peau se boursouflait sur les impacts des coups.

 

– Aïe, non, ça fait mal !

– Quoi, non ? Tu voudrais que j’arrête.

– Non, continuez, mais pas plus fort !

– Tu vas te taire un peu ?

– Pardon, madame !

– Ce n’est pas toi qui va m’apprendre à fouetter, non ? Rajouta Gabrielle en dégringolant le quatrième coup.

– Aïe ! Pardon Madame, punissez-moi comme vous l’entendez, je ne dirais plus rien !

 

Effectivement Farida se retint de crier quand les coups suivants tombèrent sur ces fesses déjà martyrisées, en fait ceux qui sont habitués à ces petits jeux savent qu’après les premiers coups la peau qui a considérablement élevé sa température encaisse mieux les coups, les rendant d’autant plus supportables que le soumis à tendance à transcender sa douleur en plaisir.

 

Par pur sadisme, ou tout simplement pour montrer qu’elle faisait ce qu’elle voulait, le dernier coup, le dixième, fut suivit d’un onzième absolument pas prévu et bien plus cinglant que les précédents.

 

– Relève-toi, c’est fini !

– Merci Madame, c’était bon !

– Mais tu as pleuré, je t’ai fait si mal que ça, ma bibiche ?

– Ce n’est pas grave, je crois que c’est une réaction purement physique !

– Il y a longtemps que tu n’avais pas pris une bonne fessée comme ça ?

– En fait, ce doit être ma première vraie fessée, sinon c’était dans mes fantasmes, où alors je me donnais des petits coups toute seule, mais ça n’a rien à voir…

 

Gabrielle était super excitée, elle hésita un moment à demander à sa soubrette de venir lui donner du plaisir, elle y renonça uniquement par sens pratique, Le dîner devait être prêt à l’heure, et il n’était pas question de se lancer dans des galipettes dont on ne pouvait jamais savoir quand elles se termineraient. Malgré tout, une étrange idée lui traversa l’esprit !

 

– Et le contraire tu as déjà fait ? Demanda-t-elle.

– Le contraire ?

– Oui… Fouetter quelqu’un !

– Non, pas vraiment !

– Et ça te dirait ?

– Pourquoi pas, j’aime bien essayer des trucs !

– Un jour quand on se connaîtra mieux, on inversera les rôles…

 

Une lueur de malice passa alors dans les yeux des deux femmes. Mais rapidement Gabrielle revint aux choses pratiques.

 

– Bon, il est temps de te mettre à préparer « la soupe ». Ne met rien sur tes fesses, dans une heure ils auront dérougi, il restera juste les zébrures qui persisteront un peu plus longtemps.

 

Gabrielle hésitait, la douche d’abord, ou une petite branlette solitaire préalable sur le lit ? Seule la crainte de s’endormir après et donc de ne pas être prête lui fit choisir la douche…

 

« Ça va me calmer ! »

 

Elle se déshabilla. Par réflexe elle observa son corps à travers le miroir qui lui renvoyait l’image d’une femme bien conservée, mais c’est vrai que les soins esthétiques et les séances d’U.V. n’y étaient pas pour rien.

 

« En profiter, en profiter… pendant que je suis encore présentable… Dans dix ans ce sera peut-être fini… »

 

L’eau coulait sur son corps, elle aimait cette sensation de mouillée, par réflexe (décidément la salle de bain lui en révélait beaucoup…) elle effleura la pointe d’un sein, et cela lui fit pousser un court soupir de plaisir. Elle se ressaisit, et continua à s’asperger le corps. Inexorablement l’envie d’uriner lui vint. Elle adorait alors avant de se lâcher, couper l’eau afin que seule sa pisse lui mouille les cuisses. Elle en recueillit quelques gouttes, quelle porta à sa bouche. Ses mains étant mouillées, elle ne goûta pas grand-chose, mais qu’importe, l’action valait aussi pour sa perversion psychologique.

 

« Je suis une salope ! Mais qu’est-ce que j’aime ça ! C’est peut-être pour ça que je suis si bien conservé ! »

 

La main avait repris la direction du sein, impossible de s’en empêcher… l’image de Farida envahit son esprit, l’image de son cul offert tout à l’heure sur le lit, ses fesses rebondies, son petit cul offert, quelle idiote de ne pas l’avoir léché… Elle le faisait maintenant dans son fantasme… alors elle régla la douchette de façon à obtenir le jet le plus fin possible et le dirigea vers sa chatte, en arrosant d’abord les coins et les recoins, pour finir par se concentrer sur son clitoris. Un coup dessus, un coup à côté… et on revient. La respiration se saccade. La chair frémis. Le cœur s’accélère. La bouche devient sèche. Ça vient, Ça va venir. Alors elle coupe l’eau, se colle le dos et les fesses sur le carrelage mural, et ses doigts s’empressent de finir le travail de l’eau. Elle jouit enfin.

 

Une heure plus tard…

 

René, son mari avait pris la précaution de ne pas trop s’engager auprès de son invité, lui ayant juste précisé que ce soir-là son épouse était absente et que la soubrette était parfois très délurée… Quand il rentra de son travail, Gabrielle le prévint :

 

– Ben, oui, les femmes ça changent toujours d’avis, tu ne savais pas, encore ? Donc comme la soubrette m’a l’air d’avoir d’excellentes dispositions je me suis dit qu’on pourrait peut-être faire ton petit scénario, mais en l’arrangeant un peu…

 

Elle lui expliqua et du coup il voulut juger sur place de l’état des fesses de notre coquine Farida…

 

– Non, non, tu la laisses travailler… quant à moi, je resterais ou je resterais pas, on verra bien !

 

René était dubitatif, l’imprévu, il n’était pas contre mais là, pour le coup il lui semblait impossible de deviner comment cette soirée allait se passer… S’il avait su… Mais n’anticipons pas !

 

Encore une heure plus tard !

 

Gabrielle s’est simplement vêtue d’une robe bleu clair laissant découvertes ses belles épaules bronzées. On sonne ! La grille s’est ouverte ! Une automobile franchit l’allée conduisant à l’entrée. Et Farida accueille les invités de son patron !

 

Les invitées ? Comment ça les invitées ? Monsieur n’attendait qu’une seule personne ! Se dit-elle !

 

Elle identifie le petit gros à moustache comme devant être Guillaume, mais qui est alors cette blonde, en tailleur rose bonbon ?

 

– Carole ! Ma secrétaire.

– Enchantée…

 

Les présentations se font dans une ambiance un peu bizarre où chacun se demande un petit peu ce qu’il se passe.

 

Parce que résumons-nous :

 

Guillaume ne pensait pas tomber sur l’épouse et prévoyait que la soirée serait entre hommes avec la présence de deux jeunes femmes à la cuisse légère, d’où la présence « surprise » de sa secrétaire. Justement la secrétaire, elle ne comprend plus non plus, son patron lui avait indiqué que la soirée serait peut-être un peu chaude, mais elle pensait trouver deux personnes, alors qu’il y en a trois. Gabrielle qui avant de se décider à rester ou pas attendait de voir comment était l’invité en a désormais deux devant-elle. René ne sait pas comment sa femme va réagir et parait goûter que fort modérément la présence de cette secrétaire surprise qui lui semble plus une source de complications qu’autre chose. Quant à Farida, elle se demande s’il aura assez de choucroute pour tout le monde…

 

Guillaume entraîne René un petit peu à part !

 

– Je ne comprends plus. Je croyais avoir compris que votre épouse ne serait présente ? Me voilà bien embêté surtout que j’ai cru bien faire en emmenant ma secrétaire.

– Mon épouse ne va peut-être pas rester, en fait, elle attend un coup de fil, mais ne vous inquiétez pas, elle est très libérée, je n’en parle pas trop parce que vous savez comment sont les gens… mais nous avons pratiqué et il nous arrive encore de pratiquer l’échangisme… Ne vous inquiétez pas… Mais ne prenez aucune initiative.

 

Ces paroles rassurent un peu Guillaume, mais René restait toujours aussi anxieux. Carole restait planté au milieu de la pièce, Gabrielle lui fait signe de s’asseoir.

 

En bonne maîtresse de maison, celle-ci prévient ensuite ses hôtes qu’elle va s’occuper d’eux tout de suite mais qu’auparavant elle a un petit « détail domestique » à régler avec son mari. Lequel mari est invité à passer en cuisine :

 

– C’est qui cette pétasse ? Attaque d’emblée Gabrielle

– Mais, je n’en sais rien, je ne savais même pas qu’il avait une secrétaire ! Répond René.

– Bien ! Tu tiens à garder de bonnes relations avec ce mec ou quoi ?

– Pourquoi tu demandes ça ?

– Parce que si tu ne me réponds pas « oui » je les vire tous les deux !

– Calme-toi Gabrielle ! Ecoute, on n’a qu’à faire comme tu le prévoyais, on va dire que tu as un contretemps et que tu es obligé de partir, ils ne demanderont pas de détails.

– C’est ça, vous allez partouzer tous les quatre, deux vieux cochons avec deux jeunes femmes. Quant à la « vieille » elle gêne… elle n’a qu’à aller faire un tour.

– Gabrielle, tu sais très bien que je ne suis pas comme ça !

– Alors, on fait quoi ?

– Et bien, reste là, ce sera une soirée choucroute et point final.

– La meilleure solution ce serait de les virer…

– Non, Gabrielle… Coupa René

– Bon, OK on va faire avec ! Ils ont l’air tout surpris de me voir ici, alors surpris pour surpris, ils vont se farcir ma présence jusqu’au bout et s’ils ne sont pas content, ils iront bouffer une choucroute ailleurs.

– Gabrielle, calme-toi

– Je suis très calme.

 

Calme, non elle ne l’est pas ! Son couple est très libre, et elle a tendance à croire son mari quand celui-ci explique qu’il n’était pas au courant de la venue de cette secrétaire… N’empêche que la position qui a failli être la sienne, celle de la gêneuse écartée, l’irrite profondément.

 

Elle a une envie irrésistible de « foutre le bordel », et puisque son mari veut apparemment ménager Guillaume, c’est la Carole qui va s’en prendre plein les gencives…

 

Alors se livre un dernier aparté avant que les hôtes et les invités puissent enfin se réunir, celui de Gabrielle et de Farida, la soubrette.

 

– Tu vas t’arranger pour que ces deux cornichons voient bien ton cul pendant que tu serviras l’apéro. Attention n’en fait pas trop non plus… Si la pétasse nous fait une crise, c’est pas grave, et surtout tu ne réponds à aucune provocation.

– Bien madame !

– Je compte sur toi ! Si tout se passe bien, tu auras peut-être une surprise.

 

Tout le monde est assis sur le luxueux canapé en L. Les deux femmes se sont installées sur une aile, les hommes sur l’autre. Farida attend le meilleur moment pour intervenir et pour l’instant s’occupe à modifier l’agencement des bouteilles et des verres, mais sans encore se pencher.

 

– Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez une secrétaire, une charmante secrétaire de surcroît ! Se croit obligé d’ânonner René histoire de meubler le silence.

 

Guillaume se demande si c’est du lard ou du cochon ? Pourquoi René le met-il dans l’embarras ? Il a beau chercher… justifier la présence de Carole ici aux yeux de Gabrielle lui paraît tout simplement impossible, il s’en sort par une pirouette.

 

– Je suis d’un naturel assez discret, vous savez, Carole est plus qu’une secrétaire, c’est une confidente, une complice. Après le divorce avec ma femme, heureusement qu’elle était là, elle m’a aidé à ne pas sombrer dans la mélancolie.

 

La Carole à ce compliment pique un fard qui a le don de bien amuser Gabrielle, laquelle voudrait bien lancer une vacherie, mais n’en trouve pas d’assez subtile pour l’instant, alors elle fait un petit signe de connivence à Farida, un signe à peine perceptible, mais la soubrette comprend le message !

 

– Madame désire boire quelque chose ? Demande cette dernière à l’attention de Carole.

– Ah ! J’ai un peu soif, un coca avec du gin, vous avez ça ?

– Mais bien sûr ! Et pour Monsieur…

– Un doigt de Porto.

 

Farida se retient de rire, venant de se remémorer une pauvre plaisanterie entendue quelque part : « Pour bien commencer une soirée, deux doigts de Porto, deux doigts de porno ! »

 

Les commandes sont prises et tandis que la conversation prend un tour banalement info routière et météorologique, Farida se positionne à l’angle du canapé, de façon à ce que les deux invités puissent la voir, se saisit de la bouteille de gin et se penche en avant, exhibant ainsi son joli postérieur sur lequel quelques belles zébrures lui servent de décoration ! Elle ne peut à ce moment-là voire la tête de Carole qui devient toute blanche, et qui essaie d’échanger des regards avec les autres afin de savoir dans quel traquenard elle est tombée. Quant à Guillaume, il est persuadé qu’il se doit de dire quelque chose mais il en est à chercher ses mots.

 

– Le service, est absolument, absolument, remarquable, je dois dire !

 

Du coup, il attrape son verre, le lève…

 

– Et bien à votre santé, et merci à notre hôte de nous réserver d’aussi belles surprises.

 

Tout le monde lève son verre, Carole implore le regard de Guillaume, il aurait été à côté, elle lui aura susurré quelque chose à l’oreille, oui, mais voilà, il n’est pas à côté !

 

Comme René et Gabrielle se taisent, Guillaume monopolise la parole, se disant qu’il se passera forcément quelque chose, une situation comme celle-ci n’ayant pas vocation à rester bloquée. Alors il s’adresse directement à Farida

 

– Mais dites-moi, si je comprends bien, vous n’avez pas été très sage ?

– Nous adorons punir les gens qui ne sont pas sages ! Intervient Gabrielle !

– Ah ! Répond Guillaume qui ne voit pas venir le trait

– Parce que vous, vous ne punissez pas votre secrétaire, quand elle n’est pas sage ?

– Ah, ben non, mais remarquez, chacun son truc ! Rétorque bêtement Guillaume tandis que Carole est prise d’un très bref rire nerveux.

– Parce que… poursuit Gabrielle, admettons qu’aujourd’hui votre secrétaire ait fait une bêtise, et que vous n’osiez pas la punir, et bien…

– Et bien ? Demande Guillaume se demandant bien pourquoi Gabrielle a laissé la fin de sa phrase en suspens.

– Et bien, nous pourrions nous en charger ! Non, non ne protestez pas, mais rassurez-vous nos punitions ne sont pas si terribles que ça, touchez donc le cul de notre soubrette, vous verrez qu’il est toujours aussi doux, trace de martinet ou pas !

 

Farida s’est à ces mots reculée de façon à être à portée de main de l’invité. Il n’en peut plus, Guillaume. Il est conscient d’avoir mis le nez dans un guêpier, mais il ne sait pas trop ce qu’il doit faire, ce qu’il doit dire et pour l’instant c’est d’instinct qu’il flatte la croupe de notre soubrette. Et c’est sans doute aussi d’instinct qu’il se met à bander comme un sapeur. C’est le moment qu’attendait Gabrielle.

 

– Cher Monsieur, je crains que vous mettiez votre secrétaire dans une situation un peu délicate !

– Pardon ?

 

Carole est mal à l’aise… mais vraiment mal à l’aise de chez mal à l’aise.

 

– Maintenant que vous avez peloté les fesses de Farida, la comparaison devient inévitable ! Reprend Gabrielle.

– Je ne compare pas, j’ai des goûts très éclectiques, et chaque type de femme à son propre charme ! Réponds Guillaume tout fier de ses propos et ne se rendant pas compte de l’arme qu’il offre à son interlocutrice.

– On compare toujours, même sans le vouloir, Et donc la peau de Carole aurait été plus douce, vous nous l’auriez dit ! Annonce Gabrielle en s’efforçant de le faire sur le ton de la plaisanterie.

 

Carole se retient, avec d’autres personnes elle serait sans doute partie en claquant la porte, mais là elle est avec son patron, se le mettre à dos serait pour elle une perte considérable. Mais se demande-t-elle, pourquoi reste-il, lui chez ses conards ? Elle essaie à nouveau de croiser son regard, mais Guillaume ne trouve rien d’autre à faire que de lorgner à nouveau sur le cul de Farida.

 

René cherche le moyen d’éviter la catastrophe tout en souhaitant ne pas affronter son épouse devant les deux autres. Il a alors une idée.

 

– Le mieux serait de faire un test en temps réel ! Intervient-il alors.

– Un test de quoi ? Demande Carole inquiète

– Il faudrait bien évidemment que vous soyez d’accord, mais pour comparer deux sujets, ne faut-il pas les avoir sous la main simultanément ? Précise-t-il.

– Sous la main ! J’aime bien l’expression ! Relève Guillaume qui pour l’instant doit être le seul parfaitement à son aise

– Non, mais je rêve, ou quoi, vous voulez que je vous montre mon cul ? Rouspète Carole.

– Oh ! Juste un petit peu ! Afin qu’on puisse le caresser ! Reprend René.

– Oui, ben désolé ! D’ailleurs je me sens un peu fatiguée…

 

Guillaume est tout sauf un imbécile, il vient de découvrir qu’en « lançant » Carole, il pourra sans doute aller plus loin avec Farida, il coupe alors sa secrétaire :

 

– Fais-le Carole, on s’amuse…

– Quoiiiiii ?

– Et puis ça me fera plaisir !

– Bon, c’est bien parce que tu me le demandes, mais faut pas que ça dure cent sept ans, hein ?

– Carole, on s’amuse, on ne fait que s’amuser.

 

Carole se lève et retire sa jupe.

 

– Voilà je vais baisser mon collant ! Comme ça ? Ça ira, j’espère !

– Non, tu le retires et tu retires la culotte aussi ! Répond Guillaume.

– Pas trop envie.

– S’il te plait !

– Ah, la la ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire…

 

Carole vient alors de réaliser que son patron souhaite qu’elle soit coopérative. Cela était prévu, ce qui ne l’était pas c’est la présence de cette bonne femme qui commençait à l’agacer sévère et ce qui ne l’était pas non plus c’était ces traces de coups sur les fesses de la servante. Elle décida alors que la meilleure politique à adopter serait de participer un maximum, de façon à pouvoir d’autant mieux refuser ce qui ne lui plairait pas. Quant à son cher patron, elle aurait une petite explication avec lui, le moment venu… Ça y est, Carole à le cul et la chatte à l’air, en haut elle a gardé sa veste de tailleur, cela lui donne un aspect complément insolite

 

– Bon alors maintenant vous allez me peloter le cul, c’est ça j’ai tout compris ! Lance-t-elle, complètement partie dans le jeu à présent.

 

Elle recule jusqu’à la place de René qui s’empresse de caresser son joli fessier, et même d’y déposer un chaste baiser. Carole a perdu, sa peau est moins douce que celle de Farida mais il ne le dira pas !

 

– C’est pas mal du tout ! Félicitation Guillaume ! Ressers-nous à boire Farida, tout cela nous a donné soif !

 

Et pendant que Farida remplit à nouveau les verres, Gabrielle lui murmure de continuer d’allumer Guillaume. Elle ne s’en prive pas et va se coller carrément sur ses genoux, puis entreprend de lui dénouer sa cravate.

 

– Alors ? Parvient-il malgré tout à demander.

– On va dire match nul ! Répond René. C’est un peu dommage, j’aime bien les matchs où il y a un résultat !

– On peut peut-être faire un autre test ? Propose alors Guillaume excité comme ce n’est pas permis.

– Auriez-vous une idée ?

– On pourrait leur demander de se mettre complètement à poil !

– C’est pas idiot mais comme elles sont très différentes on risque de ne pas les départager… non il faudrait quelque chose de plus hard…

 

C’est à ce moment-là que Farida souffle quelque chose dans l’oreille de Guillaume.

 

– Ah oui, bonne idée, si on faisait un concours de pipes, une minute chacune chronométré. Propose-t-il.

 

Et comme Carole allait protester, sans doute pour la forme, c’est Gabrielle qui intervint sur le ton de la plaisanterie :

 

– Et vous croyez que c’est correct de proposer un concours de fellation quand on est invité chez les gens ?

– Mais si ma proposition vous choque, je la retire immédiatement, chère madame ! Répondit Guillaume sur le même ton.

– N’en faites rien, mais je m’occuperais du chronomètre, alors proposa Gabrielle.

 

L’animosité de Gabrielle envers son invitée surprise s’est à présent un peu délayé, elle se dit que cette fille n’a pas l’air bien méchante. Quelque part elle aurait aimé qu’on la sollicite, elle aussi pour ce nouveau challenge où elle aurait facilement gagné vu son expérience, mais il faut croire que Guillaume n’osait pas. Sinon son intervention lui permettait de reprendre les rênes de la soirée. Elle savait aussi qu’elles ne seraient pas faciles à conserver.

 

– Bien, ces demoiselles vont se mettre à l’aise, et après on va commencer par ceux qu’elles connaissent déjà, Farida avec René et Carole avec Guillaume, puis au bout d’une minute, on permute.

– Mais qu’est-ce qui vous fait dire que Carole m’a déjà fait ça ? S’exclame Guillaume, hilare.

– Mon petit doigt !

– Voici un petit doigt qui m’a l’air fort intéressant, peut-être aurez-vous l’occasion de me le faire mieux connaître tout à l’heure ?

– Guillaume, vous êtes un petit cochon !

– Mais j’assume !

 

Les deux filles se mirent donc entièrement nue et l’assistance put découvrir la poitrine fort bien fournie quoiqu’un peu lourde de Carole, une bien belle fille décidément. Chacune rejoignit alors les verges connues.

 

Une minute de fellation ça passe trop vite, Gabrielle leur donna un peu plus de temps mais finit par sonner le changement de terrain, Mais les dés étaient pipés, Guillaume était tellement excité par la situation qu’il était carrément au bord de l’éjaculation, Farida était donc obligée de se contenter de petits jeux de langues assez espacés, alors que de l’autre côté Carole engloutissait la pine de René de toute la profondeur de ses joues.

 

Gabrielle dû prendre une décision : Laisser les fellations se continuer jusqu’à la jouissance de ces messieurs, passer à table et finir la soirée en improvisant, pourquoi pas ? Mais elle commençait à se lasser de son rôle d’observatrice et piaffait d’impatience de ne pas être, elle aussi de la fête. Aussi arrêta-t-elle le jeu !

 

– Je pense que Carole a gagné ! Proclama fort diplomatiquement la maîtresse de maison.

– C’est pas grave, je ferais mieux la prochaine fois ! Dit simplement Farida !

– J’ai gagné alors ? Demanda Carole attendant une confirmation.

– Vous partagez l’avis de votre épouse ? Interrogea Guillaume !

– Difficile à dire, mais félicitations, votre sexe est magnifique après ces petits amusements ! Répondit René

– Vous trouvez ?

– C’est très curieux, je ne suis pourtant pas attiré par les hommes, mais le spectacle d’une jolie bite m’a toujours fasciné !

– La votre n’est pas mal non plus ! Rétorqua Guillaume

– Si j’osais, je vous demanderais bien l’autorisation de la toucher quelques secondes, en fait je ne sais pas ce qui m’arrive, mais j’en meure d’envie !

– Mais je vous en prie, mon cher mais, touchez, touchez ! Vous savez il m’arrive parfois de m’amuser aussi avec des hommes, ça ne va pas bien loin, mais ce n’est pas désagréable et puis ça change ! Nous nous étions avoués que nous étions polymorphes, sans aller jusqu’aux détails…

 

Du coup René branle la bite de Guillaume !

 

– Me permettez-vous de la sucer !

– Vous avez toutes les permissions, à une seule condition…

– Dites ?

– Que je puisse encore profiter tout à l’heure de votre soubrette !

– Je ne pense pas que cela fasse de problème, mais il faudra néanmoins lui demander. En attendant, je vais me régaler de cette jolie bite !

 

Carole n’en revient pas ! Encore une chose qui n’était pas prévue !

 

– Ah ben ça alors ? Se met-elle à répéter, plus par stupéfaction que par désapprobation.

– Mais vous n’avez rien vu, Carole, dans cinq minutes nous allons invertir les rôles, c’est moi qui vais le sucer ! Et puis parti comme on est, je vais peut-être même me faire enculer ! Intervient Guillaume incapable de maîtriser son excitation.

– Mais c’est du délire ! Proclame la blonde essayant de prendre à témoin Gabrielle.

– Tu ne savais pas qu’il faisait ce genre de chose, ton patron ? Lui demande Gabrielle, mais toute agressivité a à présent disparue.

– C’est à dire il m’avait dit qu’il avait les idées larges, mais bon, du discours à la réalité, ce n’est pas pareil !

– Il y a longtemps que tu es « intime » avec lui !

– Non, quelques semaines.

– Raconte-moi !

– Raconte-moi quoi ?

– Raconte- moi toi !

– Bof, c’est pas très intéressant !

 

Gabrielle regarde Carole dans les yeux, elle lui caresse les cuisses, juste les cuisses, remontant sa main à quelques centimètres de l’entre jambe mais sans s’y aventurer.

– Raconte-moi ! Tu as même le droit d’inventer !

– Je ne sais pas inventer !

– Tu veux reboire un coup avant… Tiens, où est Farida ? Farida !

– Oui, madame !

– Ben tu avais disparu ?

– Non, madame, je mettais dans ces plis le pantalon de Monsieur Guillaume, sinon il va être tout chiffonné.

– Sers nous à boire, juste une petite goutte, on est pas là pour se soûler. Et puis reste là, Carole va nous raconter sa petite histoire…

– Bon, vous l’aurez voulu, et tant pis si ça vous choque !

– Allez raconte !

 

La petite histoire de Carole

 

Il était donc une fois, une jolie jeune fille qui après des études ratées, et voulant à sa majorité voler de ses propres ailes, rechercha un emploi, son C.V. ne l’aida pas beaucoup, son physique, si ! Et en attendant peut-être mieux elle se retrouva caissière (on doit dire hôtesse de caisse) dans un supermarché. Non seulement elle était bien jolie, mais elle était souriante et super cool, elle devint donc rapidement la coqueluche de nombreux mâles venues faire leurs courses du week-end. A ce point qu’avec certains d’entre-eux s’établirent de véritables relations de complicité.

 

Et puis un jour, il y eu un incident. Une mégère n’admettant pas que tout le monde ait le droit de se tromper se mit à insulter fort méchamment notre belle Carole qui avait confondu une batavia avec une scarole. A tel point que la pauvrette en eut les larmes aux yeux. Le client suivant habitué à cette caisse pris alors la défense de la caissière, envoya vertement promener la furie, en tentant de lui expliquer qu’une erreur était une erreur mais que cela ne justifiait absolument pas que l’on traita les gens comme des chiens, il en prit du coup pour son grade mais resta digne sous l’insulte. Carole le remercia, il s’en suivit un petit échange au cours duquel ce brave homme exprima son regret de ne pas pouvoir « payer un coup » à cette pauvre caissière afin de la réconforter. Ben, oui, on ne sort pas au bistrot d’en face pendant le travail, qu’allez-vous imaginer ? Mais sentant que le courant de sympathie persistait, il tenta sa chance :

 

– Si vous aviez 5 minutes, à la fin de votre journée, ça me ferait plaisir de prendre un pot avec vous, en tout bien tout honneur, évidemment.

 

Carole accepta. Cette rencontre lui apporterait un peu de gaîté, elle en avait bien besoin, car elle avait du mal à supporter les humeurs de quelques vielles peaux agressives. Et puis il n’y avait pas que ça ! Carole avait des gros soucis d’argent, elle s’était certes bâti un budget avant de se lancer toute seule dans sa vie, mais elle s’était plantée, avait minimisé les charges du studio, l’assurance de sa voiture et le prix de tous les impondérables. Résultat son compte en banque était rouge comme une tomate, et elle était obligée de restreindre ses dépenses sur à peu près tout. Voilà qui n’était pas une vie ! Et puis quelle solution, demander une autorisation de découvert à sa banque ou taper les copines (et puis quelles copines d’ailleurs ? Quand on a besoin d’argent elles disparaissent de façon incroyable) était reculer pour mieux sauter, restait donc à chercher d’hypothétiques autres sources de revenus…

 

Et c’est peut-être le moment de s’intéresser à ce que pense cette jeune fille, des garçons, de la sexualité et de toutes ces petites choses… Eh bien, figurez-vous que Carole aime le sexe (vous vous en seriez douté, hein ?) Elle adore quand elle en a l’occasion se caresser le corps, insister sur les zones qui lui donne du plaisir, se masturber jusqu’à la jouissance. Elle se dit curieuse de ces choses mais ne l’est pas tant que cela, mais si l’occasion lui est donnée d’essayer une nouveauté, alors pourquoi pas ?

 

C’est ainsi que si les godes quels que soient leurs orifices de destination ne l’ont pas passionné plus que ça, les pinces à linges sur les tétons les soirs de grande excitation, après tout pourquoi pas… Et les garçons ? A bien sûr le plaisir de toucher un sexe, de le lécher, de le sucer, de le sentir au fond d’elle, bien sûr, bien sûr, voilà qui est en principe bien plus jouissif que les séances solitaires, mais ce que n’arrivait pas à faire Carole, c’est cette espèce d’équation qui voudrait que lorsqu’on a bien joui avec quelqu’un il faudrait soit prendre un abonnement, soit faire au moins un bout de vie commune ensemble. Non Carole était bien trop soucieuse de sa liberté pour cela ! Elle ne liait donc pas le sexe aux sentiments de façon automatique et ne comprenait pas les gens qui le faisaient.

 

Pourtant on aurait tort d’en conclure que Carole était une fille facile. Pas trop farouche, certes, mais c’est elle qui choisissait, et elle avait une sainte horreur qu’on lui impose quoique ce soit, qu’il s’agisse de pratique ou de personne.

 

Revenons donc à cette rencontre dans le « bistrot d’en face ». Où après quelques badineries, l’inconnu se lançait timidement dans la phase deux de la drague, celle qui consiste à prolonger le tête-à-tête.

 

– Ecoutez, j’aimerais beaucoup prolonger cette conversation, je suis libre ce soir, accepteriez-vous que je vous emmène dans un petit restaurant…

 

Alors Carole qui avait une petite idée derrière la tête se lança, c’était l’occasion ou jamais… seule la première fois serait pénible se disait-elle.

 

– Et après le restaurant ce sera le dernier verre, et après le dernier verre ce sera quoi ?

– Vous me jugez mal !

– Non, c’est normal, c’est la nature, mais pourquoi tout ce cérémonial ?

– Cela fait partie du charme, non ? J’aurais simplement plaisir à être en votre compagnie. Alors ce restaurant ?

– Ecoutez, je vais sans doute vous décevoir terriblement, mais tant pis. Essayons d’être simples tous les deux, je vous plais, vous avez envie de faire l’amour avec moi, et moi, moi…

 

Quelques sanglots empêchèrent Carole de conclure.

 

– Que voulez-vous dire, parlez, cela vous fera du bien ! Intervint l’inconnu, se méprenant complètement.

– Et moi, j’ai besoin d’argent !

 

Ah ! La tronche du mec, le moment où tout se joue !

 

– Ah ! Bon ! Ecoutez je suis désolé… je ne paye pas pour ce genre de chose…

 

Il se rend compte quand même de la façon abrupte avec lequel il lui balance ça, mais c’est trop tard, Carole cette fois-ci sanglote pour de bon. Le mec est gêné quand même.

 

– Ne vous mettez pas dans des états pareils, allez venez, on va pas rester là, venez dans ma bagnole on va discuter…

 

Carole le suit, il fait ce qu’il peut pour la consoler, mais ne sait pas trop sur quel registre jouer. Les arguments moralistes « c’est un engrenage… le proxénétisme, la drogue, le vice… ne fonctionne pas » car ce sont les seuls auxquels elle répond de façon convaincue.

 

– C’est juste un échange de prestations, je ne vois pas où est le mal.

 

Le problème c’est que pour la consoler, l’homme s’est considérablement rapproché de Carole qui est maintenant pratiquement dans ses bras et que même si ces caresses sont très chastes elles n’en excitent pas moins notre bonhomme, qui se prend au jeu, devient hardi, oublie ses bonnes résolutions et se met à présent à peloter carrément la donzelle, qui malgré son état lacrymal n’en perd pas pour autant les pédales, et se laisse faire juste ce qu’il faut.

 

– Bon, on se calme ! Laisse-toi faire je vais prendre les choses en main.

 

Résigné, notre homme se laissa faire, elle avait prévu des préservatifs pour le jour où… mais n’en plaça un qu’à la fin de fellation qui se fit sur un membre bien propre sur lui. C’était la première fois qu’elle suçait une queue sans en être elle-même excité, mais elle s’efforça de le faire le mieux du monde. Ce n’est pas parce qu’on fait la pute, se disait-elle, qu’il faut saboter le travail !

 

L’homme soulagé mais embarrassé, chercha un billet qu’il tendit à la blondinette qui bien sûr ne le refusa pas, il se crut obligé de dire quelques mots.

 

– Tu es gentille, mais tu ne devrais pas continuer dans cette voie, c’est dangereux…

 

Il ne croyait pas si bien dire… Carole affina son petit manège, s’arrangea pour être à la fois plus discrète et plus explicite et proposait non plus une fellation mais un petit câlin avec finition buccale, cela faisait beaucoup plus branché et surtout très professionnel. La prestation se déroulait près d’un carrefour routier peu fréquenté, dans une contre allée discrète et bordée d’arbres. Elle avait ses clients réguliers, les soucis financiers disparaissaient, on lui faisait même des propositions plus sérieuses qu’elle refusait, l’un d’entre eux lui proposant même un poste de secrétaire… Secrétaire, pensez-vous donc ? Et les choses continuèrent quelques temps jusqu’au jour où une personne très courageuse la dénonça. Elle perdit son emploi de caissière sur-le-champ et décida de téléphoner à ce brave monsieur qui lui avait proposé un emploi. Voilà vous avez tout compris…

 

Il s’agissait d’un vrai poste, il ne lui était demandé aucune relation extra professionnelle. Guillaume l’entretenait en échange de ses galipettes, et un courant de complicité et de sympathie était passé entre les deux. Ils s’aimaient bien à leur façon…

 

Une fois ils avaient été tous les deux dans une boite échangiste de la rive gauche, cela n’avait pas été le grand enthousiasme, ce soir il s’agissait donc de sa deuxième « sortie sexuelle »

 

Retour chez Gabrielle et René

 

Gabrielle était surprise, agréablement surprise. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à la première impression. La pétasse blonde en tailleur rose était donc en fait une femme libre, intelligente, et sa décontraction par rapport au sexe n’empêchait pas son indépendance de principe.

 

Sur l’autre aile du canapé les deux hommes après s’être alternativement sucé la verge, étaient à présent emmêlés dans un soixante-neuf infernal, et tellement excités qu’ils n’avaient pas pris le soin de se déshabiller complètement

 

– Alors choquée ? Demanda Carole, ne sachant interpréter le silence pourtant tout sourire de Gabrielle.

– Non pas du tout, en fait j’ai envie de t’embrasser, mais je me réfléchissais à la façon de te le demander !

 

Carole n’a pas compris (où fait celle qui n’a pas compris) que ce gros bisou est en fait une invitation, alors bêtement elle lui tend sa joue ! Gabrielle y pose furtivement ses lèvres, puis de l’index lui caresse la joue tandis que simultanément pose son autre main s’égare négligemment sur son genou.

 

– Tu veux ? Demande simplement Gabrielle.

– Je ne sais pas. Dans ma tête je me dis que je n’ai rien contre les femmes, mais je n’ai eu qu’une seule occasion, c’était à la boite ou m’a emmené Guillaume, une nana qui voulait me peloter, je n’ai pas voulu, ça ne me disait rien.

– Je ne veux pas te forcer !

– J’apprécie ! Alors je veux bien que tu essayes, mais si je te dis d’arrêter, tu n’insistes pas, OK !

– Tu as le droit de me trouver trop vielle, on doit avoir vingt ans de différence.

– Ça on s’en fout, avec Guillaume ça ne me dérange pas.

– Tu veux me déshabiller ? Proposa alors Gabrielle.

 

La maîtresse de maison entraîna alors Carole de l’autre côté de la table basse. Les deux hommes avaient stoppé leur soixante-neuf. On ignorait s’ils avaient pris leurs pieds, ils étaient à présent assis et se masturbaient mutuellement en s’échangeant des propos que les deux femmes n’entendaient pas !

 

– Farida, donne donc un coup de main aux hommes, sinon ils vont rester entre eux toute la soirée.

– Bien madame !

 

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La soubrette se plaça alors à genoux devant les deux hommes et se saisit d’une queue dans chaque main qu’elle commença à masturber avec application.

 

Pendant ce temps Carole avait dézippé la fermeture éclair de la robe de son hôtesse qui apparaissait à présent simplement vêtue d’un ensemble culotte soutien-gorge en dentelle noire.

 

– Je t’enlève tout ?

– Ben, oui !

 

Elle dégrafa don le soutien-gorge, découvrit sa poitrine de taille moyenne mais de bonne tenue, dont les tétons s’érigeaient malicieusement au centre d’une aréole très brune.

 

– Caresse moi un petit peu !

 

Carole, se positionna derrière Gabrielle et lui passa les mains sur le dos, puis sur les flancs mais n’osait s’enhardir davantage.

 

– Ça va ma peau ? demande Gabrielle.

– Elle est douce !

 

Ses mains viennent à présent sur le ventre, elle hésite à faire plus hard, attendant en fait que ce soit son hôtesse qui lui demande. Mais nos deux branleurs sur le canapé sont attentifs au spectacle.

 

– Mes félicitations Gabrielle, je ne regretterai pas de vous avoir connu ! Lança Guillaume.

 

« Et tu n’as encore rien vu, connard ! » Pensa-t-elle. Mais elle craignait surtout qu’il intervienne d’une façon ou d’une autre dans le petit numéro qu’elle effectuait avec Carole. Il risquait tout simplement de tout faire rater. Que faire ? S’isoler était une faute de goût ! Alors improviser… une fois de plus.

 

– Retire-lui sa culotte ! Intervint de nouveau Guillaume.

 

Alors, Gabrielle, quittant sa position vint faire face au perturbateur !

 

– Ecoute ! Je te propose un marché ! Commença-t-elle réalisant que c’était là la première fois de la soirée qu’elle le tutoyait. Tu n’interviens pas pendant que je suis avec Carole… Et en échange, si tu as envie de me prendre tu pourras le faire, et le faire comme tu voudras, mais après, d’accord ?

– Mais je…

– Bon je considère que c’est d’accord, alors !

 

Et sans attendre davantage de réponse, elle partit se repositionner là d’où elle venait.

 

– Bon, nous en étions où ?

– Je te déshabillais !

– Oui, mais tu me caressais aussi !

– Tu veux que je continue !

– Oui j’aime bien tes mains !

 

Carole recommença le même parcours, le dos, les hanches, le ventre… Les seins !

 

– C’est la première fois !

– Tripote-moi les bouts.

– Comme ça ?

– Presque comme ça… entre le pouce et l’index

– Comme ça ? Répéta-t-elle.

– Un peu plus fort, tu apprends vite tu sais, allez viens devant moi

 

Carole hésita un instant, sachant bien ce que ce changement de position impliquait, mais après tout, elles s’étaient mises d’accord, si tout cela la gonflait de trop, on arrêterait.

 

– Je peux te caresser les seins, à mon tour ?

– Allez vas-y, mais ne les serre pas trop fort, je suis sensible

– Ça va !

– Oui, t’as les mains douces.

– Je peux les embrasser !

– Juste un peu, alors !

 

Gabrielle ne voulait pas brusquer la blonde en pleine initiation, elle embrassa les deux globes, l’un sur l’arrondi du sein, l’autre à cheval sur l’aréole.

 

– A toi ?

– Comme ça ?

– Plus près du téton !

– Tu vas vouloir que je les lèche ?

– J’aimerais bien, oui…

 

Alors Carole lécha les gros tétons de Gabrielle, se prenant au jeu, faisant rouler le petit organe sous sa langue, s’enhardissant à le mordiller légèrement !

 

– Hum, tu sais que tu as une bonne langue ?

– On me la déjà dit, mais jusqu’ici c’était des messieurs.

– Ils ont eu beaucoup de chance !

– En fait, je crois que c’est ça mon truc, j’aime donner du plaisir !

– Et tu aimerais m’en donner encore plus ?

– Ecoute, je crois que je n’ai rien contre, mais j’ai un peu la tête qui tourne, si on faisait une petite pause.

– D’accord, on va peut-être passer à table ? Je vais dire à Farida de … Mais regarde un peu ce qu’ils fabriquent ces trois-là !

 

Et, oui, Guillaume était en train de réaliser son fantasme, arcbouté sur le canapé, il recevait à présent les assauts sodomites de René tandis qu’il faisait minette à la soubrette en plein voyage extatique.

 

– On va attendre qu’ils finissent ! Constata Gabrielle.

– Alors d’accord ! Je t’enlève ta culotte !

 

Elle le fit, et demanda à son hôtesse de se coucher sur la moquette, cette dernière étonnée ne refusa point l’invitation et se positionna, ouvrant les cuisses et attendant.

 

– Je fais ce que je peux, si ça va pas tu me dis, je ne serais pas vexée !

– Fais comme tu le sens, et je te guiderais après ! Répondit Gabrielle.

 

Alors Carole se laissa aller, découvrant la chatte de sa partenaire, elle fut d’abord surprise de constater à quel point celle-ci ne ressemblait pas à la sienne, plus grande, les lèvres un peu plus développées et de couleur plus sombre, elle écarta les premières chairs, dévoilant la vulve, déjà le clitoris attendait impatient et raide, elle décida qu’elle s’en occuperait après ou alors quand son amante l’exigerais, pour l’instant sa langue s’habituait au goût de l’endroit, et elle se surprenait à apprécier, elle caressait de sa langue tout ce qu’elle pouvait en de grandes lapées avec le plat de la langue. Gabrielle avait du mal à rester en place son corps se soulevait et redescendait bizarrement. Carole changea alors ses caresses et c’est avec le bout de la langue qu’elle attaqua le clitoris. Tétanisé, sa maîtresse du moment ânonnait de vagues et violents « oui, oui » des « vas-y, vas-y » et des c’est bon, c’est trop bon », avant d’exploser sans retenue.

 

– Ça va ? S’enquit Carole !

– Tu apprends vite ? Et tu as trouvé ça comment ?

– Sucré !

 

« Décidément se dit Gabrielle, cette fille est surprenante ! »

 

– Tu voudrais que je te fasse pareil ?

– Pourquoi pas ?

 

Gabrielle suça à son tour la blonde, la jouissance fut assez longue à venir, mais fut si intense qu’enfin les deux femmes s’embrassèrent sur la bouche.

 

– Ma première femme, je m’en rappellerais toute ma vie !

– Tant mieux, j’aime rentrer dans les souvenirs des gens, répondit Gabrielle.

– C’était les circonstances, rien ne dit que je recommencerais avec une autre…

– Quand je pense que tout à l’heure je voulais te virer !

– Je sais !

– Tout le monde peut se tromper !

– Viens encore m’embrasser.

 

Pantelantes, elles restèrent plusieurs minutes dans les bras l’une de l’autre. Les jouissances consécutives du trio canapé les firent se lever de leur torpeur, mais tout doucement, sans se presser.

 

– Ils sont passés où ? Demanda Carole !

– Volatilisé ! En fait, ils doivent être dans la salle de bain, viens on va se rafraîchir aussi, on en a besoin.

 

Dans la salle de bain, un spectacle insolite les attendait, elles avaient, certes loupé le début de la séance, mais Carole faisait encore une découverte. Farida à genoux sur le carrelage, la bouche gourmande et les yeux égrillards levait le visage sur les deux hommes qui d’un puissant jet soulageait leur vessie sur elle. Et ce qui frappa surtout notre blonde c’est que tout cela se passait dans une absolue décontraction dans laquelle toute idée dégradante était manifestement exclue.

 

– J’aurais décidément tout vu ce soir !

 

Epilogue

 

Après que tout le monde se soit douché, bichonné, arrangé, il était temps pour Farida de servir. La choucroute était à présent réchauffée, elle l’apporta sur la table, elle avait comme lui avait demandé sa patronne remit sa jupe et son tablier mais avait laissé tout le haut « topless » ! La soirée n’était pas près de se terminer. C’est en revenant à l’office qu’elle s’aperçut qu’il manquait plusieurs saucisses. Ces cochons en avaient donc subtilisé pour s’en introduire les orifices. Elle n’aimait pas cela Farida, qu’on joue avec la bouffe. Ce n’était pas dramatique, il suffisait d’en faire bouillir d’autres, à condition qu’ils y en aient en stock. Et puis cela retarderait encore le service… elle décida donc d’en informer sa patronne…

 

… C’est alors qu’elle entendit un bruit de mastication. Dans un coin de la cuisine, Tougris, le chat de la maison était en train de se lécher les babines en dégustant ce qui restait des quelques saucisses qu’il avait chapardées !

 

– Madame, je suis désolée, mais pour la choucroute, il va falloir attendre un petit peu plus, c’est à cause de votre petit minou…

– Hein ?

 

Fin de l’épisode, et bientôt d’autres aventures de Farida, la soubrette

 

Boris Vasslan – avril 2003. Légèrement révisé en mars 2014

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:27

Soubrette de Charme 1 – Nouveaux patrons

par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

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J’ai toujours dit qu’il faudrait qu’un jour je couche mes souvenirs sur le papier. Mais écrire un livre c’est long et il faut trouver un éditeur, alors pourquoi pas en attendant, en publier ici les meilleures anecdotes.

 

Qui suis-je ? Je me prénomme Farida, ce qui vous laisse deviner que je ne suis donc pas d’origine norvégienne.

 

Je suis légèrement bisexuelle, entendez par-là qu’un contact féminin ne me dérange pas et va parfois jusqu’à me troubler. Je suis curieuse des choses du sexe, et adopte à son égard une attitude très décontractée. Cependant, je ne me considère ni nymphomane, ni obsédée (mais sur ce point j’ai peut-être tort). Par contre j’ai depuis l’enfance des petits côtés un peu masos. Par exemple j’aime bien me faire mal, me donner parfois des petites claques sur les fesses, m’amuser avec des élastiques, ou effleurer légèrement un massif d’orties quand je suis à la campagne… Et puis j’aime bien la domination, mais attention la domination pour jouer, celle ou après m’en avoir fait voir de toutes les couleurs on vient me consoler d’un tendre baiser.

 

Sinon j’ai des grands cheveux bruns, des yeux noirs, une poitrine que je trouve trop grosse (95 C) mais qui plait bien, et un gros popotin !

 

J’aurais bien poursuivi comme on dit des études, mais les circonstances de la vie en ont décidé autrement. Mariée trop tôt à un restaurateur oriental, je me lançais à fond dans ce métier auquel je ne connaissais rien, avant de réaliser que je connaissais encore moins ce mari que je finissais par laisser tomber pour voguer de mes propres ailes. Ayant fait de la danse et de l’expression corporelle, et ayant eu un jour l’idée lumineuse de le rajouter sur mon CV décidemment trop court, mes recherches d’emplois furent alors dirigées vers les milieux « artistiques », c’est comme cela que je me suis retrouvée (je vous le donne en mille !) … strip-teaseuse, puis modèle de peep-show.

 

Au début cela fait drôle de s’astiquer la chatte devant des mecs qui se masturbent, mais après on s’habitue ! On s’habitue à tout. J’en ai vu des gens, de toutes sortes, des timides, des dingues, des rigolos, des super sympas et même des salauds ! Parfois des types me proposaient une rencontre après ma journée ! J’ai fait comme beaucoup d’autres, refus systématiques et outrés au début. Et puis après… pourquoi ne pas refuser de l’argent si facile à gagner ?

 

Mais malgré tout, ce boulot me mettait globalement mal à l’aise. Je n’aimais pas que l’on m’oblige à considérer le client comme un imbécile ou comme un cochon de payant. Quand leur désir montait, je devais leur annoncer – par exemple – que je pouvais pratiquer une fellation !

 

– Une fellation ? Là tout de suite ?

– Oui mais c’est plus cher…

 

Et le type éberlué, de sortir quelques billets supplémentaires, pour finalement me voir sucer avec délectation… un vibromasseur. Je n’étais pas trop fière de moi dans ces moments-là et il me revenait en mémoire cette pensée de Cavanna : « Je n’ai rien contre les putes, à condition qu’elles fassent bien leur métier… » Ce n’était pas mon cas ! Et puisqu’on en parle ; du peep-show à la prostitution il n’y a qu’un pas et je pensais qu’il n’était pas impossible que je le franchisse un jour définitivement à la condition toutefois qu’on ne vienne pas m’expliquer tous les cinq minutes comment m’y prendre avec les clients…

 

Au moment où commence ce récit, j’avais changé de boite, celle-ci jouait d’une relative bonne réputation, et on ne demandait pas aux filles d’insister outre-mesure sur le baratin aux clients. Ici on faisait plutôt le choix de la fidélité et du métier plutôt que celui de l’arnaque.

 

Le type était là devant moi dans la cabine spéciale, deux fois que je lui demande de « se mettre à l’aise » Mais Non ! Il reste habillé, comme tétanisé ! Ça arrive !

 

– Est-ce que je peux vous voir après vos horaires ?

– Motif ?

J’ai un boulot à vous proposer…

– Photographe ?

– Non !

– Si c’est du cinéma X, j’ai déjà dit non une dizaine de fois !

– Il ne s’agit pas de cela, je ne peux pas vous en dire plus ici, ils ont peut-être branché les micros !

 

Comment pouvait-il connaître ce détail ?

 

– Je continue ma prestation ?

– Oui à cause les caméras !

 

Je retrouvais le type le soir dans un bistrot des alentours.

 

– Suite à une indiscrétion, j’ai trouvé cela !

 

Il me tendit une feuille de papier, en fait la photocopie d’un formulaire. Sa lecture était d’un haut niveau comique avec des questions du genre : « Pratique la sodomie ? » « Oui » « Non » ! Le oui était d’ailleurs coché ! Mais une autre ligne était intrigante, à la question : « Accepte les pratiques SM ? », il était coché « Oui », mais précisé en marge « Sous certaines conditions » … Bravo la vie privée !

 

– Vous vous trompez de personne, je n’ai jamais rempli ce papier !

– Je le sais très bien ! Ça a été renseigné durant un casting !

 

C’était donc cela ! Merci la discrétion et la confidentialité ! J’avais, c’est vrai, passé un casting l’an dernier ! Casting réussi, mais au dernier moment je m’étais dégonflée. Pas envie que les quelques parents que je fréquente encore me voient dans un DVD X en train de faire des pipes ! Je devins soudain agressive :

 

– Et alors ? Vous voulez me faire chanter ?

– Mais pas du tout ? En fait, je suis une agence !

– Ah ! Bon, vous êtes une agence ! Enchanté ! Bonjour Monsieur l’agence !

– Je vois que vous avez de l’humour, mais laissez-moi vous expliquez. Il y a une demande – de la part de gens qui ont les moyens – de femmes qui en plus d’exercer le métier pour lesquelles elles sont embauchées, doivent accepter un certain nombre d’obligations à caractère sexuelles…

– Pardon ? Rétorquais-je, tout cela me paraissant assez peu clair…

– Par exemple des secrétaires, prêtes à forcer le jeu sexuellement pour que l’entreprise en tire bénéfice…

– C’est du propre ! Répondis-je.

– Je n’en sais rien mais ça triple le salaire…

– Je n’ai aucune expérience de secrétaire…

– On demande aussi des serveuses dans des restaurants où dans des hôtels où un petit plus discret est offert à certains clients…

– Désolé, mais je n’ai pas besoin de proxénète…

 

Je me levais de mon siège, déjà furieuse d’avoir ainsi perdu mon temps !

 

– Attendez, juste un instant ! En ce qui vous concerne, il s’agit encore d’autre chose…

– Continuez c’est le soir des grandes découvertes… Répondis-je mais sans me rasseoir.

– Certains recherchent des bonnes à tout faire pour leur domicile… Des bonnes à tout faire dans tous les sens du terme.

– Vous vous foutez de ma gueule ?

– Non pas du tout !

– Et qu’est-ce que je viens foutre là-dedans, moi ?

– Et bien, il se trouve que vous correspondez physiquement au profil recherché par mes clients et que votre fiche de casting coïncide aussi avec ce qu’ils recherchent.

 

Bon, ce type m’énervait, histoire de temporiser, je lançais le trop classique :

 

– Vous me laissez réfléchir ?

– C’est évident ! Voici ma carte.

 

Ouf ! Je me crus débarrassée de l’importun, mais celui-ci m’avertit de son intention de passer le lendemain au peep-show pour recueillir ma réponse. Le mec allait être collant… Evidemment je pouvais toujours utiliser les services du videur de l’établissement, mais l’hypothèse d’une connivence ne pouvait être exclue…

 

– Bon finalement, c’est « Non » ! Et je vous prierais de ne plus insister…

– Vous avez tort !

– Foutez-moi la paix !

 

Et je quittais le bistrot, laissant le casse-pied payer les consommations.

 

Comme toujours en cas d’événement imprévu, des idées trottaient et revenaient dans ma tête, la première était que j’étais persuadée que l’individu ne lâcherait pas prise et que cela risquait de me poser des problèmes. La seconde c’est qu’il n’était pas question que je revienne sur ma décision et que j’accepte d’être « placée » par un intermédiaire sorti de je ne sais où ! Mais une troisième pensée était plus insidieuse. Si ce genre de demande existait, pourquoi ne pas en saisir l’opportunité… mais comment faire ?

 

Et puis, je voulais être absolument sûre de ce qu’on demandait. Je rappelais le mec de mon portable, sachant que par-là j’augmentais le risque qu’il devienne encore plus collant.

 

– Les prestations sexuelles, c’est quoi c’est baiser avec mes employeurs et leurs amis ?

– Eventuellement, mais leur jeu, ce serait aussi de jouer à vous punir quand ils décideront que vous n’avez pas été sage !

– Il y a des punitions que je ne suis pas sûre de supporter !

– C’est évident ! Faites un essai quelques jours ! Me permettez-vous de leur communiquer votre numéro de téléphone afin qu’ils puissent vous contacter ?

 

Je raccrochais de peur de me laisser convaincre. Mais en fait j’étais toujours aussi indécise.

 

Je ne sais quel diable m’incita à prendre un journal d’annonces gratuites en sortant de mon boulanger, ni quel autre me le fit feuilleter en grignotant mon repas… toujours est-il que noyé dans les offres d’emplois je trouvais approximativement ceci :

 

« Couple, très bon standing, cherche véritable soubrette motivée. Très bon niveau de rémunération. »

 

Et voilà ! Pourquoi donc allez s’emmerder avec des intermédiaires ?

 

– Allo, c’est pour l’annonce…

– Oui, je suppose que vous avez compris ce que nous recherchons exactement ? Me répondit une voix féminine.

– Je crois, oui !

– Mais j’aimerais l’entendre !

– Euh, je suppose que vous cherchez quelqu’un qui accomplisse les tâches ménagères mais qui en plus ne soit pas, ne soit pas… comment dire…

– Cherchez bien !

– …ne soit pas farouche…

– C’est cela ! Mais pas seulement.

– Ah ?

– Vous ne voyez pas ?

– Des petites punitions si je ne suis pas sage, peut-être ?

– Rassurez-vous, nous ne sommes pas des brutes, mais nous adorons jouer…

 

Mon interlocutrice voulut savoir s’il y avait en matière de sexe des choses qui me bloquaient et ne sachant pas trop quoi lui répondre, elle se fit plus explicite… Non, je n’avais rien contre les femmes, non je n’avais pas non plus de dégoût envers le pipi mais ne pouvais m’empêcher de trouver la question complètement surréaliste.

 

Elle me posa ensuite des questions sur mon âge, mon physique… (elle me demanda un selfie) et un rendez-vous préliminaire fut fixé dans une semaine, le temps que j’obtienne les résultats d’un certain petit test médical… Je m’attendais à des conditions farfelues pour ce premier contact, genre, venir sans culotte, ou alors habillée comme ceci, ou comme cela…

 

Même pas !

 

J’irais donc vêtue presque n’importe comment, pantalon et tee-shirt.

 

Ces braves gens habitent dans une des grandes banlieues huppées de la région parisienne.

 

– Je n’ai ni voiture ni vélo…

– Qu’à cela ne tienne, je vous rappelle dans 5 minutes, le temps de vous faire un itinéraire en bus.

 

Trop aimable

 

La femme doit avoir la quarantaine, lui un peu plus, il est chauve, rondouillard et binoclard, désespérément quelconque, ni attirant, ni repoussant, quelconque je vous dis ! Elle, par contre possède un certain charme, elle est grande, assez sculpturale, la peau bronzée probablement aux UV, les yeux bleus, les cheveux noirs relevés assez courts sur la tête, un joli sourie et beaucoup de distinction. Elle se présente, c’est donc Gabrielle Machin Chose et son conjoint c’est René Machin Chose. Elle me demande mon test, et – surprise -, me tend sans un mot les leurs, je vérifie la date, ils sont récents. Je suis favorablement impressionnée par cette marque de respect et de correction.

 

On pouvait à présent passer à autre chose, et après m’avoir précisé un certain nombre de points pratiques mais néanmoins indispensables comme par exemple mes honoraires (ben, oui !), mes horaires ainsi que ce qu’avaient l’habitude de pratiquer ces messieurs dames, ils me demandèrent de me mettre entièrement nue, ce que je fis, bien sûr. J’eus droit à une claque faussement décontractée de Monsieur sur les fesses et à une caresse fort négligée de Madame sur le sein qui me complimenta sur la douceur de ma peau et s’informa de mes mesures.

 

Ce fut tout, je fus invitée à me rhabiller et à me présenter le lendemain en début de matinée avec ma « valise ». L’entretien avait duré un quart d’heure ! Je regrettais que nous n’ayons pas fait un « bout d’essai » comme on dit au cinéma. Mais, bon, j’avais une période probatoire de huit jours et si vraiment il s’avérait que j’étais tombée sur des cinglés, je pourrais toujours tirer ma révérence.

 

D’ailleurs, à ce stade, je pouvais toujours reculer et leur poser un magnifique lapin pour le lendemain matin, mais je n’en avais nullement l’intention. Autant j’aurais refusé de faire du « secrétariat de charme » à moins qu’on appelle ça du  » public-relations de charme « , parce que je trouve assez lamentable que des contrats puissent se négocier en fonction de la qualité de la pipe de la fille engagée pour l’occasion, autant la fonction de soubrette de charme me paraît en revanche dénuée de toute hypocrisie. Ça ne fait de mal à personne et chacun y trouve son compte à condition toutefois que les employeurs fassent preuve d’un minimum de respect envers leurs employés, aussi masochistes et érotomanes fussent-ils !

 

Quelque temps plus tard, mais nous n’en parlerons pas dans ce chapitre, on m’expliqua qu’il arrivait à monsieur René de rentrer le soir avec des relations d’affaires, donc malgré mes résolutions premières, j’aidais donc avec mes moyens à moi, mon patron à signer quelques contrats. Comme quoi…

 

Il ne me restait qu’à régler mon départ du peep-show, quant aux plantes vertes, et bien, deux arrosages par semaine devraient leur suffire à se maintenir en forme…

 

Le lendemain, à l’arrivée, ma patronne (par convention, nous appellerons désormais mes employeurs par leur prénom… je ne vois pas pourquoi je me gênerais). Donc Gabrielle après m’avoir montré ma chambre me fit revêtir une tenue de soubrette. La tenue traditionnelle, petit bustier noir et jupette assortie, le tout recouvert du classique tablier blanc. Une petite coiffe blanche dans les cheveux. Des bas et porte-jarretelles complétaient la panoplie, à mon grand dam, n’étant pas spécialement fétichiste de ce genre d’accessoires. Enfin, il me fut précisé que le port de la culotte était particulièrement mal vu dans cette maison, sauf en certaines circonstances particulières (je l’aurais parié !)

 

Je devrais donc m’occuper de l’ensemble des tâches ménagères à l’exception toutefois de la cuisine « fine » que Gabrielle considérait comme son « domaine réservé ». Sinon, il fallait que je me farcisse le ménage, le repassage (berck !) les cuivres, l’argenterie, les vitres, les poussières, le rangement du linge, une partie des courses… j’en passe et je ne vais pas faire la gueule, je l’ai voulu et je serais bien payée !

 

– Au fait, Farida, nous avons oublié de vous dire, nous sommes particulièrement injustes et lorsque nous désirerons vous punir, cela n’aura pas forcément un rapport avec la qualité de votre travail !

 

Je bossais toute la journée, m’arrêtais juste une heure le midi pour prendre un encas et me reposer un peu dans ma chambre. Je guettais, j’attendais une fantaisie, quelque chose… Non ? Rien ! Il me tardait de passer aux choses sérieuses, non pas que j’étais pressée de goûter aux fantaisies annoncées, mais je voulais vérifier deux choses. D’une part si mes employeurs ne se conduisaient pas comme des brutes quand l’excitation les gagnait, et d’autre part s’ils étaient propres… Que voulez-vous on a des obsessions parfois…

 

Vers 17 heures, Monsieur René rentra.

 

– Tu rentres de bonne heure ! Lui fit remarquer son épouse

– J’étais à l’extérieur, je n’avais pas envie de revenir au bureau pour deux heures, et puis j’étais impatient de savoir comment s’était comporté notre nouvelle soubrette !

– La soubrette ? Elle est nulle, la soubrette !

 

Voilà qui fait toujours plaisir !

 

– Si elle est nulle, on a le choix, soit on la vire, soit on la corrige !

– Je crois qu’on va la corriger alors ! Suggéra Gabrielle !

– Bonne idée, en attendant, servez-nous un whisky dans le salon, Farida !

 

Servir du whisky ! Voici un acte tout simple qui effectué hors de chez soi peut devenir une source inextricable de complications.

 

– Euh ? Avec ou sans glaçons ? Osais-je demander.

– Tu as raison, elle est nulle ! Répondit René. Est-ce que nous avons une tête à prendre du whisky avec des glaçons ?

– Je le saurais pour la prochaine fois, excusez-moi, monsieur !

– Farida, sachez qu’on ne s’excuse jamais soi-même, on ne dit donc pas « excusez-moi » mais « je vous prie d’accepter mes excuses ».

– Je m’en souviendrais. Donc je vous prie d’accepter mes excuses.

 

Bon, les verres ? Moi quand je prends un whisky, je m’en fous du verre et mes invités aussi, mais là je suppose qu’il va falloir des verres adaptés. Je choisis donc deux verres assez hauts, ça devrait faire l’affaire. Et maintenant, le whisky ! Je regarde dans le petit (petit ?) bar, mais c’est qu’il y a cinq ou six marques différentes. Lequel dois-je servir ? Je servirais bien le plus cher ? Et d’abord, c’est lequel le plus cher ? J’en choisis un ! De toutes façons je suis persuadée que quel que soit mon choix, il me le sera reproché

 

Effectivement cela ne fit pas un pli !

 

– C’est quoi ces verres ? Demanda René avec un air faussement outré.

 

Ils commencent à m’énerver ces deux lascars, je veux bien m’amuser, mais ce petit jeu m’agace un peu :

 

– Je suis désolée, mais si personne ne m’explique ce qu’il faut faire, je risque de faire plein de bêtises !

– Mais c’est qu’elle serait insolente ! Répliqua ma patronne.

 

Je n’ai pas vu arriver la gifle, d’ailleurs plus symbolique qu’autre chose que m’a envoyée « à la volée », Gabrielle. Je n’ai pas protesté, cela aussi fait partie du jeu.

 

– Reste-là, et sers-nous ! M’ordonna René, ensuite on va s’occuper de toi !

– Je change les verres ?

– Oui, ceux qui sont sur la gauche.

 

Je sers, Monsieur René en avale une lampée.

 

– Mais qu’est-ce que tu nous as servi comme whisky ?

 

Celle-là, je l’attendais bien sûr !

 

– Celui avec une étiquette jaune !

– Ah ? Et qui s’appelle ?

– Je n’ai pas retenu le nom, je ne connaissais pas…

– Montre-moi !

 

J’ai donc dû aller chercher la bouteille et leur présenter.

 

– Et il ne t’est pas venu à l’esprit qu’il suffisait de nous demander quel whisky, nous souhaitions boire ?

– Elle n’a peut-être pas de langue ! Surenchérit Gabrielle

– On va vérifier ! Tire la langue, Farida !

 

Je tirais donc la langue quelques secondes.

 

– Non, maintiens-là sortie, on n’a pas bien vu ! Hum, elle est adorable cette petite langue, qu’en pense-tu Gabrielle ?

– J’ai hâte de la voir à l’œuvre dans mon trou du cul !

 

Cette première et inattendue vulgarité de la part de Gabrielle me fit rougir, allez donc savoir pourquoi ?

 

– Je crois qu’une bonne fessée lui ferait le plus grand bien ! Annonça René.

 

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Il ne me demanda pas de me déshabiller, mais de me coucher sur ses genoux. N’ayant pas de culotte, l’accès à mes fesses ne posait aucun problème. Je retenais mon souffle attendant la première fessée. L’épreuve n’était pas si innocente qu’elle en avait l’air. Elle me permettrait de répondre à la première de mes interrogations et si le personnage était une brute, je prendrais illico mes cliques et mes claques ! La fessée ne venait pas, et en lieu et place René me caressait les fesses, et sa main était fort agréable. De toute façon j’adore qu’on me caresse les fesses !

 

– Tu la pelotes ou tu la fesses ? Intervint soudain Gabrielle.

– Chaque chose en son temps, cette petite salope à la peau douce, tu ne peux pas savoir ! Tiens touche ! Dit-il, interpellant son épouse.

– Je sais, j’ai déjà testé la poitrine !

– Et alors, ça ne t’empêche pas de lui toucher les fesses ?

– Rien ne presse, mon ami, rien ne presse, il n’est pas de plus grand plaisir qu’un plaisir retardé, mais maintenant, j’aimerais que tu lui foutes cette fessée !

– Allons-y !

 

Le coup s’abattit assez fortement. Je l’encaissais sans crier. Le second suivit dans la foulée, puis ça n’arrêta pas. Les amateurs connaissent cette curieuse sensation. Elle n’a rien à voir avec une flagellation (et d’ailleurs, rien n’empêche d’apprécier les deux pratiques !). Une fessée ne cingle pas ! Il y a au départ une douleur réelle provoquée par l’impact du coup. Elle va diminuer pendant la séance surtout si on est capable de la sublimer. Une autre sensation va alors rapidement dominer, le cul ainsi stimulé va générer une réaction thermique très spectaculaire. Après une vingtaine de coups, le cul devient d’un très beau rouge/rose foncé tandis que l’épiderme se met à piquer. Cette seconde phase est évidemment la plus excitante.

 

Quand enfin René s’arrêta et me demanda de me relever, je vis que Gabrielle était allée chercher un miroir. Elle me fit ainsi constater l’ampleur des « dégâts ». Ce qu’elle ne percevait pas, par contre, c’était les « dégâts » occasionnée à ma chatte qui mouillait d’abondance ! René se leva, but une gorgée de whisky et proclama de la façon la plus naturelle du monde :

 

– Et maintenant, une bonne pipe !

 

Je me doutais un petit peu que celle dont il parlait n’était probablement pas en bois de bruyère et pensait que Monsieur allait maintenant extraire son membre viril de sa braguette. Eh bien, non, monsieur est un méticuleux, il ôta son pantalon, le mit précautionneusement dans ses plis sur un valet, puis se débarrassa de son slip. Il conserva sa chemise. Restait à savoir qui officierait la chose ? Ce fut moi ! Je l’aurais parié ! Voilà qui me permettra de connaître la réponse à ma deuxième angoisse. J’allais donc savoir si Monsieur était « propre sur lui ». La vue de son gland décalotté me rassura et quand je le pris en bouche, un goût d’urine relativement prononcé s’en dégageât, mais sans exagération, ce qui était après tout normal à cette heure de la journée.

 

J’aurais bien fignolé la chose mais René avait l’air pressé.

 

– Suce ! Suce bien ! Oui comme ça, c’est bon !

 

Son visage était rouge ! Il n’allait pas nous faire une crise d’apoplexie ?

 

Il me prévint quand il se sentit prêt à jouir. Je pris cela un instant pour de la délicatesse, pensant qu’il me laissait le choix de jouir dans ma bouche ou non… En fait ce n’était pas tout à fait cela !

 

– Retire-toi ! M’ordonna-t-il.

 

Il me précisa alors qu’il aimait « arroser ». Je reçus ainsi ses quelques giclés (le sperme de monsieur n’était pas très abondant) sur le visage. J’allais pour m’essuyer.

 

– Ne t’essuie pas, reste comme ça ! M’ordonna Gabrielle. Nettoie-lui la queue, avec ta langue, je ne veux pas qu’il reste une seule goutte de sperme.

 

Je m’exécutais, je n’ai jamais été trop amateur de sperme, mais je n’ai rien contre non plus, je procédais donc au nettoyage demandé en de savants coups de langue.

 

– C’est bien, elle a une vraie petite langue de salope ! Annonça René !

 

Il fallait donc prendre cela comme un compliment !

 

– Elle est comment la bite de mon mari ? Interrogea Gabrielle

 

Je m’étonnais de la question. Elle ne m’avait pas trop interrogé sur mes antécédents, elle ignorait donc que des bites, dans ma cabine de peep-show j’en avais vu plusieurs centaines, de toutes couleurs, de toutes formes et de toutes longueurs, des droites comme des obélisques, des courbées comme des cintres, des champignonneuses au gland boursouflé. J’étais sincère en qualifiant celle de mon patron de simplement jolie. Elle était en effet de taille moyenne, bien droite et au gland saillant.

 

– Puisque tu l’aimes, tu l’auras bientôt dans le cul !

– Mais ce sera avec grand plaisir, madame ! Répondis-je en improvisant une petite révérence.

 

Cela eu le don de faire rigoler Gabrielle qui s’approcha alors de moi, sans que je comprenne tout de suite ses intentions. Une fois son visage près du mien elle s’appliqua alors à lécher le sperme répandu par son mari. Manifestement elle était excitée comme une biche.

 

– Elle est cochonne ta maîtresse, hein ?

 

Qu’est-ce que vous voulez que je réponde ? Mais mon silence me fit recueillir une gifle, rien de trop fort, juste ce qu’il faut, assez excitant même à la limite dans cette ambiance de soumission domination.

 

– Merci madame !

– Je voulais te faire plaisir en te refilant un peu du sperme de mon mari ! Mais puisque tu n’es pas sage je garde tout pour moi !

 

Voilà qui ne me punissait pas trop, mais je me gardais bien de lui dire. René, quant à lui se rhabillait dans son coin.

 

– Tu ne restes pas pour la suite ? S’étonna Gabrielle.

– Non, j’ai quelques bricoles à régler avant d’aller à mon académie de billard, Je vais dans mon bureau, et puis tu me raconteras, ce sera bien plus excitant.

– Comme tu veux ! Consentit son épouse.

– D’ailleurs je vais te demander une faveur, Gabrielle !

– Une faveur ! Voilà autre chose, à présent ? Feint de s’étonner l’épouse perverse.

– Oui, je voudrais que demain soir notre soubrette fasse le service à poil, j’aimerais aussi qu’elle ait des pinces aux seins et le cul marqué !

– Pourquoi pas ? Sauf que tu oublies une chose, demain soir nous ne serons pas seuls. Nous avons un certain Guillaume à dîner ! Je ne sais d’ailleurs pas qui c’est celui-ci ?

– Ah, oui, c’est vrai ! Guillaume est un mec que j’ai rencontré dans une réunion, on a un peu sympathisé et comme je lui ai arrangé une affaire il m’a payé le restau. Il est inconsolable depuis que sa femme est partie, ça le distraira…

– Et moi, je passe pour quoi là-dedans ?

– Mais Gabrielle, demain tu ne vas pas à ta soirée yoga ?

– Ben, non l’animatrice est malade !

– Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit !

– J’ignorais que cela deviendrait important !

– Ça ne l’est pas Gabrielle, ça ne l’est pas ! On distraira notre ami avec une bonne choucroute, c’est beaucoup plus classique mais ce n’est pas mal non plus ! Allez, je vous laisse. Soyez sages toutes les deux !

 

Après ce dialogue complètement surréaliste, Gabrielle m’entraîne dans la salle de bain !

 

– Il pète les plombs mon pauvre mari, non seulement il rentre excité comme c’est pas permis, mais il éjacule en moins de cinq minutes et il nous sort un scénario de dingue pour demain ! Non mais, ça te dirait toi de servir à poil ?

– Si vous me le demandez, pourquoi pas ?

– Ah bon, tu serais d’accord ?

– Oui, si tout cela reste un jeu…

 

Du coup Gabrielle devint dubitative et passa soudain à autre chose !

 

– Bon je parle sérieusement, il y a plein de fouillis ici mais n’empêche qu’il y a une place pour chaque chose. Par exemple les sels de bains, c’est pas ici, c’est là, et la mousse à raser de monsieur c’est dans l’armoire de ce côté-là !

– Mais comment je vais faire pour me rappeler de tout ça !

– Tu prends des notes !

– Des notes ?

 

Je rêve, il faut prendre des notes pour être bonne à tout faire et soubrette de charme ! Je me retiens de rigoler nerveusement.

 

– Farida, je voudrais que tu te déshabilles !

– Oui, madame ! Complètement ?

– Complètement !

 

J’espérais simplement qu’elle n’allait pas à présent me fesser au martinet afin que je reste marqué jusqu’au lendemain, mais je me rassurais en me disant que pour l’instant ils en avaient abandonné l’idée.

 

– T’es pas mal foutue, tu sais ! Me dis alors ma patronne.

– Merci madame, mais je crois que j’ai quelques kilos en trop

– N’exagérons rien, tu es très bien comme ça !

 

Elle me passe la main sur les bras, prolonge sa caresse, elle me fout la chair de poule, ce n’est plus comme tout à l’heure pour jauger la marchandise ou pour faire le guignol devant son mari, non cette fois cette caresse est une promesse de sensualité ! Je crois diplomatique de le lui dire.

 

– J’aime bien le contact de vos mains !

– Hum… et tu n’as encore rien vu ! Maintenant on va faire un truc, tu vas me déshabiller mais sans te presser, pièce par pièce, je vais te guider… commence par dégrafer mon pantalon, tu vas le descendre tout doucement et m’embrasser les cuisses en même temps

 

Je m’exécute, et lui baisse son jean le plus lentement possible, attardant mes mains sur sa peau de satin et y posant mes lèvres avec délectation

 

– Le tee-shirt !

 

Je me demande si je dois le lui enlever en restant devant elle ou plutôt en me positionnant derrière, je choisis finalement cette dernière solution. Cela me permet de découvrir une belle chaîne de taille en or et va me permettre de lui embrasser le dos et les épaules, évidemment c’est moins joli que devant, mais je sais aussi que je ne perds rien pour attendre. Elle a d’ailleurs la peau du dos toute fraîche, je m’excite à ce petit jeu, c’est quand même assez nouveau. J’avais bien pratiqué un show lesbien au peep-show en remplacement mais ma partenaire n’était pas très motivée, sinon il fallait remonter à mon adolescence et à mes étranges culbutes dans lesquelles m’emmenaient mes cousines… ou à mes fantasmes. Mais là aujourd’hui j’étais super partante, sans doute tout simplement parce que les circonstances s’y prêtaient. C’est Gabrielle qui alors que je lui caressais ses belles épaules à la peau luisantes, m’intima l’ordre de passer de l’autre côté. A ma grande surprise, n’étant pas si bisexuelle que ça, la vue de son soutien-gorge, ou plutôt la vue de ce que cette fine dentelle beige cachait me provoqua un trouble que je ne cherchais même pas à maîtriser, et sans qu’on ne m’y autorise, me voici en train de bécoter le haut de ses seins et du sillon qui les sépare.

 

– Doucement, ne soit pas si pressée, embrasse-moi donc le ventre, allez, non pas comme ça, je veux sentir ta petite langue sur mon nombril !

 

Je m’efforçais au mieux de satisfaire cette étrange lubie !

 

– Hum ! Quelle langue tu as ! Je crois que dans cinq minutes, je vais me régaler, tu sais où tu vas me la mettre après ?

– Oui madame !

– Non, je veux l’entendre !

– Euh, dans votre sexe, je suppose !

– Parce que tu te figures que je vais t’autoriser à faire ça ? Me répond Gabrielle d’une voix qu’elle s’efforçait de paraître sèche.

 

J’ai donc dû faire une gaffe, je me surprends à être un peu déçue de me rendre compte que nous ne jouons pas d’égale à égale. On a parfois de ces illusions !

 

– Alors elle va aller où, cette belle petite langue ? Hein !

– Euh, ben…

 

Je ne suis pas folle, j’ai tout compris d’autant qu’elle me l’a déjà dit tout à l’heure mais, bêtement, j’ai du mal à formuler la réponse.

 

– Bon, rien ne vaut les travaux pratiques, retire-moi déjà cette culotte !

 

Je la retire et conformément aux règles du jeu, j’embrasse à pleines lèvres ses deux jolis globes fessiers !

 

– Bon t’écartes tout ça, et tu me lèches le trou !

 

Je fais ce qu’elle me demande, je m’approche de son petit œillet, il est d’ailleurs charmant, mais ça sent un peu fort, sans que ce soit non plus insupportable, mais bon, c’est un peu fort !

 

– Ben alors j’attends !

– Je vais le faire, mais euh…

– Quoi, euh, il y a un problème ? Il n’est pas propre ? J’ai pris une douche ce matin.

 

Elle a sans doute pris une douche mais elle a dû s’essuyer le cul avec un courant d’air

 

– C’est qu’il y a comme quelques petites traces…

– Ben voilà autre chose ! Et bien si elles sont petites tu fais comme si tu ne les avais pas vu, il y a peut-être une petite odeur, c’est normal, c’est un trou du cul, c’est pas une bouteille d’eau de toilette. Allez lèche, tu vas t’habituer…

– Je vais le faire madame…

– Et puis, tu sais…

– Oui ?

– C’est tellement pervers.

 

Sans doute ces dernières paroles me firent franchir le pas, mais je l’aurais franchi de toute façon, et me voici en train de lui léchouiller l’anus avec une conviction que je n’aurais pas cru possible quelques secondes auparavant. L’odeur ne me gêne plus, j’ai nettoyé les petites traces dans la foulée sans rencontrer de goût désagréable, cela m’a excité de faire ce geste et d’y trouver du plaisir. Comme dirait Gabrielle : « C’est tellement pervers. »

 

– Bon aller, passe de l’autre côté.

 

Je me redresse, et la contourne, mais je me plante encore une fois sur ces intentions

 

– Je ne t’ai pas dit de te relever !

 

Déception ! Moi qui pensais que la prochaine étape serait ses seins. Non… Madame conserve son soutien-gorge et veut apparemment que je la suce « devant », pourtant il y a cinq minutes, elle me faisait comprendre que cet endroit n’était pas pour moi… Mais bon elle a aussi le droit de changer d’idée ! J’approche donc ma bouche !

 

– Stop ! Tu ne bouges pas, ouvre la bouche et attends !

 

La salope ! Je comprends tout à présent, elle va me pisser dessus ! Je cherche mes mots, afin d’essayer de lui dire que je veux bien un tas de choses mais peut-être pas tout à la fois, qu’il faut me laisser le temps… Mais justement ce temps je ne l’ai pas, quelques gouttes tombent sur mon visage, et par instinct je ferme les yeux et la bouche.

 

– Ouvre tes yeux et regarde ce que je fais, sinon ce n’est pas drôle !

 

Elle ne me dit pas par contre d’ouvrir la bouche, le jet me tombe dessus, sur le coup, sur les seins, partout, c’est chaud, c’est amusant, c’est pervers, c’est d’ailleurs surtout ça, c’est pervers en diable !

 

– Ouvre un peu la bouche !

 

Je ne le fais pas, je ne veux pas ! Elle n’insiste pas, mais en recueille un peu de ses doigts et les dirige vers mes lèvres.

 

– Allez juste ça ! Tu m’as bien léché mon cul de salope, ça ne peut pas être pire !

 

Est-ce la crudité du propos qui me fait alors ouvrir les lèvres ? Je suce maintenant ses doigts, ne me contentant pas de les lécher mais je les suce à fond comme un petit chien qui récurerait un os.

 

– Tu y prends goût, on dirait ?

– Je suis une cochonne, j’aime bien essayer, mais parfois il faut que je me force un peu !

– Je vois ! Lèche donc mes cuisses, puisque tu aimes ça !

 

Ben oui, j’aime ça, j’aurais voulu en ce moment qu’elle essaie de me faire une petite goutte, directement de la source, mais il faut croire que son envie était tarie !

 

– J’aime ça faire des cochonneries !

– Ce ne sont pas des cochonneries, ce sont des jeux érotiques… mais remarque avec nous tu risques d’être servie. Et tu sais ce que tu vas faire pour l’instant ma petite cocotte ?

 

Ma petite cocotte, elle m’appelle ma petite cocotte !

 

– Dites, madame, je ferais de mon mieux !

– Ça justement ; tu as intérêt à faire de ton mieux parce que tu vois, tu vas te débrouiller pour me faire jouir.

 

A ce moment-là, Gabrielle se couche sur le carrelage non épongé de la salle de bain, autrement dit dans une mare d’urine et écarte les jambes, m’attendant !

 

– Allez, au boulot !

 

Je me mets à genoux devant elle, puis baisse ma tête afin de lui lécher son sexe encore odorant de sa miction, cette odeur finit par m’enivrer, moi aussi je voudrais bien jouir et tout en concentrant mes coups de langues sur son clitoris, je me tripote le mien, je m’efforce de synchroniser les mouvements, m’imaginant me sucer moi-même, calquant les changements de rythmes sur ceux de mon propre désir. Gabrielle a enfin retiré son soutien-gorge, mais je perçois à peine sa poitrine, tout à mon ouvrage. Elle par contre, se tortille les tétons en poussant des petits cris. Le problème c’est que j’ai tendance à me désynchroniser, la montée de son plaisir me semble aller plus vite chez elle que chez moi, alors tant pis, j’enlève ma main de mon sexe, et parcours son corps avec, caressant enfin la base de ses seins à défaut des autres parties non accessibles pour le moment. Les cris se font de plus en plus rapprochés, de plus en plus aigus, et soudain Gabrielle explose de plaisir en poussant un hurlement.

 

Puis soudain c’est l’accalmie, son corps retombe pantelant, elle est couverte de sueur, de mouille et de pisse, elle dégouline de partout. Qu’importe la douche est juste à côté ! Je me dis alors que le temps qu’elle reprenne ses esprits j’aurais peut-être le temps de me finir ! Et hop ma main revient à la fente départ, et j’essaie de m’astiquer le bouton en fermant les yeux. Mais quelque chose me bloque, ça m’énerve, je sens que je vais manquer de temps et que l’autre va inventer je ne sais trop quoi pour m’empêcher de parvenir à mes fins !

 

J’allais renoncer mais c’est encore les yeux fermés que je sentis une langue parcourir le bas de ma chatte ! Ferait-elle ça ? Irait-elle jusque-là ? Je retire ma main afin d’être sûre, la langue remonte, elle est à présent sur mon clitoris et elle s’active. Ma patronne est en train de me sucer, elle est en train de me rendre le plaisir que je lui ai donné ! Putain, mais je rêve ! Elle est formidable cette femme, je fonds de bonheur avant quelques instants plus tard de fondre de plaisir. Gabrielle me grimpe carrément dessus, m’enlace, m’embrasse, nous sommes bien, nous sommes très bien.

 

Epilogue

 

Nous sommes restées longtemps comme ça, jamais je n’aurais imaginé que cette première journée se finisse de cette façon, et d’ailleurs elle n’était pas terminée…

 

On a pris notre douche ensemble, la seule fantaisie étant alors le savonnage mutuel que nous nous sommes pratiquées, et puis Gabrielle m’a proposé que nous passions la soirée ensemble non pas comme maîtresse et soubrette mais comme des copines, on est allé à la cuisine, on s’est préparé ensemble une grosse salade avec des tas de trucs, et puis quand même…

 

– Tu sais ce que tu vas faire, Farida, tu vas descendre à la pâtisserie dans le village, elle est fermée à cette heure-là, mais je vais t’expliquer… tu nous ramèneras deux super gâteaux…

 

Impayable, la Gabrielle, j’étais un instant son égale, mais il fallait quand même que ce soit moi qui aille chercher des gâteaux, alors que j’en avais pas trop envie, mais bon, ce n’est pas grave, personne n’est parfait et moi non plus.

 

On a bouffé en tête à tête, on, a bu un peu de rosé, on a pipeletté comme des pies.

 

– Tu dois nous trouver bizarre, non ? Finit par demander Gabrielle.

– Non, enfin Monsieur je ne connais pas assez, mais vous, je sens bien que vous êtes humaine.

– Tu n’arrives pas à me tutoyer ?

– Ben non j’y arrive pas !

– Tu vois, c’est mon second mariage, le premier, bof, mais dans le second on a tout de suite tout orienté sexe, mais ça ne veut pas dire qu’on ne pense qu’à ça continuellement, en fait je crois qu’on est quand même un peu obsédé, mais il y a des fois où pendant plusieurs jours il ne se passera rien, je veux dire rien de sexuel, ou alors très peu de choses, et puis soudain ça éclatera, on fonctionne comme ça, faudra t’y faire.

– Je crois que ça devrait me convenir. Répondis-je avec le plus beau des mes sourires.

– Il n’y a pas que le sexe dans notre existence, tu pourras te servir de la piscine, de la salle de home cinéma, en fait on est content de trouver quelqu’un avec qui partager nos folies, mais ce n’est qu’un jeu, rappelle-le-nous si parfois on oublie…

– OK c’est noté !

– Au fait ce petit fantasme de mon mari pour demain soir, si on le faisait finalement ?

– C’est comme vous voulez madame, en ce qui me concerne je suis partante, je sais maintenant que je peux avoir confiance en vous !

– Viens donc m’embrasser, ma cocotte !

 

Fin de l’épisode, mais c’est évidemment à suivre…

 

Helena Sevigsky – avril 2003 – légèrement révisé en mars 2014 et en juillet 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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