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Une soirée pas si tranquille... par Mathilda Stenberg
L'autre soir, j'étais seule chez moi. J'avais passé une petite soirée tranquille, en pyjama devant la télé, vous savez, l'une de ces soirées où il fait si bon de simplement paresser et perdre son temps. Le film que j'avais regardé venait de s'achever.
J'entamais donc la grande tournée des chaînes, histoire de voir s'il y avait encore quelque chose d'intéressant à cette heure tardive. Au hasard de mon jeu de télécommande, je tombai sur un de ces films dit érotiques. Je ne sais pas pourquoi mais contrairement à mon habitude, je n'avais pas envie de changer de chaîne. À l'écran, un jeune voyeur espionnait sa voisine très peu pudique... et en était visiblement excité. Mes pensées vagabondèrent un peu et je me figurais être cette fille, que l'on observait avec désir et envie. Cette idée provoqua une sensation de chaleur jusque dans mon sexe, comme un courant électrique parcourant mon corps fébrile.
Alors que mes pensées évoluaient, le film s'enchaîna sur une pause publicitaire. Un peu déçue, j'entrepris d'explorer les canaux brouillés d'où nous proviennent chaque soir des longs métrages beaucoup plus qu'érotiques. Chanceuse, je tombai sur un poste où l'image était presque parfaitement claire. À la vue de ces scènes explicites, mon excitation décupla. Sans que je m'en rende compte, ma main s'était égarée sous ma culotte et agaçait ma chatte déjà humide. Je tentais alors de modérer mon excitation. Rapidement, j'éteignis le téléviseur et me dirigeai vers la salle de bain. Là, je mouillai un gant de toilette que je pressai sur mon sexe. D'ordinaire ce petit manège tempérait mes ardeurs, mais cette fois, rien n'y fit.
D'un geste rageur je lançai le gant de toilette sur le comptoir et arrachais mes vêtements. L'image de mon corps dans le miroir, mes seins aux pointes dressées et mes fesses semblant appeler une caresse m'excita davantage. Je me dirigeai vers ma chambre et m'étendit, nue, sur mon lit.
Je m'imaginai être épiée. Au fur et à mesure que mes mains parcouraient mon corps, mon excitation grandissait.
Je me levais, me précipitais vers la salle de bain et m'emparais de la boite où je range mes pinces à linges, j'en choisi deux que je m'accrochais de suite sur la pointe de mes seins. La morsure du plastique me provoquait une douleur étrange, j'adore cette sensation. Dans ma tête je m'imaginais d'être à la merci d'un dominateur imaginaire. Il me demandait de boire ma pisse. Pourquoi pas ? Je pissais dans mon verre à dents, puis portais le verre rempli à mes lèvres, c'était de l'urine du soir, elle n'était pas trop forte, je bus tout cela cul sec.
Mais j'avais envie d'être encore plus cochonne, je retournais sur le lit et m'emparais du godemichet qui est dans le tiroir de la table de chevet, je le suçais un petit peu, m'imaginant qu'il s'agissait d'une bonne bite ! Mon dominateur imaginaire m'imposait maintenant de me l'enfoncer dans l'anus. Je le fit aller et venir, retardant le moment où je devrais le sortir et en constater l'état.
Je ressortis le gode, il était un peu sale, juste ce qu'il fallait de petites taches de merde. Je le reniflais, ça sentais un peu la merde. Alors d'un coup je me mis à le nettoyer de la langue m'imaginant là encore que je suçais une bite merdeuse qui sortait de mon trou du cul.
Je n'en pouvais plus, l'excitation était trop forte.
Je glissais deux doigts dans ma fente humide. De ces doigts, j'entrepris de titiller mon clitoris, ce petit bouton de plaisir saillant qui n'en demandait pas mieux.
Mon autre main continuait de parcourir les courbes de mes seins et de mes hanches, torturant au passage mes mamelons en agissant sur les pinces.
Tout en poursuivant mes caresses, je continuais de m'imaginer qu'un homme m'observait, excité par mes jeux si peu enfantins. Me croire ainsi observée venait combler mon petit côté exhibitionniste et poussa mon excitation à son comble. J'accélérais mes caresses et m'accordai une jouissance d'une puissance surprenante, étant donné que je m'étais débrouillée seule, comme une grande...
La force de ce plaisir me fit m'écraser sur mon lit, sans énergie. Je retirais les pinces et m'endormis presque aussitôt, tandis que je savourais les bons moments que je venais de me procurer...
Rewriting d'un texte de "Chandelle" déposé sur le site de Sophiexxx en 2000
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