Dimanche 24 juin 2001 7 24 /06 /Juin /2001 13:11

Les tétons de la duchesse

par Lena Van Eyck

 

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Nous sommes en l'an de grâce 1594 à Paris ! Le bon Roi Henri IV règne sur la France. Celui que l'on surnomma " le Vert Galant " a laissé dans l'imagerie historique le souvenir d'un personnage joyeux, coléreux, bon vivant, fin gourmet et baiseur invétéré ! Il faut toujours nuancer les choses, dit-on ! Car contrairement à ce que l'on pense, le Roi n'était point si populaire, ou s'il l'était ce n'était qu'en Béarn et auprès des béarnais de Paris qu'il combla de faveurs. Le peuple qui aurait dû être satisfait de voir la paix rétablie, rouspétait que cette dernière ait été acquise au prix de trop importantes concessions faites aux Huguenots. Quant aux nobles, habitués depuis Henri II à une étiquette de cour très stricte, ils s'accommodaient assez mal, de ce personnage au comportement débridé. Sa légende vint après, et fut surtout assise par comparaison avec ses successeurs (parce qu'après ce ne fut guère terrible !)

 

Quand il s'installe au Louvre, c'est un véritable harem qu'il emmène, maîtresses, favorites, enfants illégitimes et toute la domesticité chargée de s'en occuper.

 

Des maîtresses il en eut ! Plus d'un millier croit-on savoir ! Mais certaines furent malgré tout favorites (comme le nom est bien choisi !)

 

Et justement, entrons au Louvre, dans l'alcôve royale, là où commence ce récit...

 

Chapitre 1 l'alcôve royale

 

Le Roi ne s'en laissait pas ! Incapable de fidélité, il avait néanmoins ses préférences. Et l'héroïne de ce récit cumulait trois qualités. La première celle d'être l'une des plus belles femmes de France et de Navarre. A 23 ans Gabrielle d'Estrées, Duchesse de Beaufort n'avait pas à rougir de son physique, d'une grandeur modeste, (mais à cette époque les gens étaient plus petits que nos jours) elle possédait une paire de seins de taille moyenne en forme de pommes au galbe parfait, terminé par de jolis petits tétons bruns et arrogants Elle n'en était pas peu fière. On lui prêtait aussi de fort jolies fesses, peut-être légèrement charnues, mais elle savait fort bien les cambrer et rendre fous ses amants. Sa peau était très blanche, sans défaut, très douce aussi. Mais si son corps flattait, c'est son visage qui attirait, sa chevelure brune, mais pas tout à fait, plutôt châtain très foncé s'accommodait de cette délicieuse frimousse aux yeux bleus, au petit nez mutin et au sourire coquin que quelques rares mais bien visibles très petites taches de rousseurs venaient renforcer.

 

Sa seconde qualité était sa curiosité érotique, elle s'enivrait pour la bagatelle avec une volupté toute volontaire. Elle avait maintenant, pensait-elle, fait le tour de toutes les fantaisies de son royal amant. Elle ne refusait pas grand-chose à priori, préférant essayer et dire après. Deux fois, il lui était néanmoins arrivé de dire non. Henri n'avait point insisté devant la fermeté soudaine de sa maîtresse. Elle avait osé refuser à son Roi, il ne lui en avait tenu aucune rigueur, et cela la remplissait de fierté.

 

Et puis surtout Gabrielle n'était point sotte, quel que soit le temps consacré au plaisir de l'amour, et parfois chez Henri cela durait plus que de raison, il fallait aussi gérer ces moments où il ne se passait charnellement rien. Gabrielle se montrait alors une femme cultivée, intelligente, et d'une gentillesse remarquable. Trop gentille diront d'aucun, cela la perdra ! (et d'ailleurs d'autres ont avancé... mais là n'est point notre sujet !)

 

Alors cette histoire, elle commence un jour ?

 

Bien sûr, qu'elle va commencer, mais il fallait bien planter le décor. Et puisque vous êtes décidément trop impatients nous allons la commencer en plein climax.

 

Le Roi et sa favorite sont sur le lit royal. Elle, en position de levrette, lui accélérant ses coups de boutoirs dans l'anus de Gabrielle.

 

- Cela vient, ma mie, cela vient !

- Venez mon sire, venez !

 

Le miroir posé devant elle permet à la duchesse de constater qu'effectivement la jouissance est enfin proche. Le sang afflue au cou et aux épaules royales. Sa majesté pousse un grognement de satisfaction, puis peine un peu à reprendre sa respiration. Il se surmène ces temps-ci. Quelques secondes, juste quelques secondes d'abattement, puis il reprend sa jovialité !

 

- Quel plaisir d'enculer le plus beau cul de la Terre ! 

 

Il est gentil le Roi, c'est naturel chez lui, mais là le ton est quelque peu inhabituel comme s'il s'apprêtait à lui demander quelque chose d'insolite.

 

- Ventre saint gris ! Toutes ces émotions m'ont donné grand soif !

 

Tout en parlant, il tire sur le cordon destiné à sonner les domestiques. Quelques secondes plus tard une jeune soubrette blonde apparaît, tout intimidée.

 

- Je ne me souviens pas de ta frimousse, la servante, qui es-tu donc ?

- On m'appelle Jeanne, sire, je remplace Henriette qui a une forte fièvre.

- Une forte fièvre, mais qu'on la soigne, pardi !

- Nous nous en occupons, sire !

 

Jeanne est en train de se demander ce qu'elle fait là, et bien malgré elle, se met à lorgner vers le pénis royal. Elle en est surprise. Elle le croyait aussi énorme que sa réputation, il est en fait parfaitement commun.

 

- Approche-toi, que je te vois mieux !

 

Peu rassurée la soubrette s'approche du lit. Le Roi la fait se retourner et sans ménagement lui trousse sa robe, dégageant ainsi ses petites fesses rebondies.

 

- Mais que voici un agréable fessier, qu'en penses-tu ? Gabrielle ?

- Je pense qu'il ne vaut pas le mien, mais il est aimable !

 

Le Roi ne peut s'empêcher d'administrer une claque royale sur les fesses de la servante !

 

- Aie !

- Ne me dis pas que je t'ai fait mal !

- Non, sire je ne dis rien ! Mais vous m'avez appelée ?

- Ah oui ! Nous avions soif, cours nous quérir du vin ! Et débarrasse-nous de celui-ci qui est sur cette table, il est décidément trop chaud.

 

- Vous êtes incorrigible, se moqua Gabrielle

 

- Ah ! Ma mie, l'heure n'est point de parler de mes défauts, je suis en ce moment en joie ! C'est vraiment grand plaisir que d'enculer le plus beau cul de la création !

 

- Décidément cela vous a marqué aujourd'hui, c'est la deuxième fois que vous me le dites !

- Je deviens vieux, je radote !

- A quarante et un ans, vous voilà vieux bien de bonne heure ? Répond Gabrielle en se moquant.

- Dites-moi, Gabrielle ?

- Oui, sire, je vous écoute !

- Attendons un instant

 

Oui, parce que voici Jeanne qui revient avec le vin.

 

- Sers-nous les coupes et laisse-les sur la table !

- Ce sera tout messire ?

- Non, j'aimerais bien revoir à nouveaux ces belles petites fesses !

 

La Jeanne se trousse à toute vitesse et dévoile de nouveau son blanc postérieur !

 

- C'est bien ! Tu es brave fille, laisse-nous à présent !

- Vous en mourriez d'envie ?

- Sans doute ! Mais c'est vrai que ton cul est plus beau que le sien !

- Merci !

- Dites-moi Gabrielle ?

- Je vous écoute toujours mon sire !

- N'avez-vous point une sœur ?

- Une sœur ? Mais j'en ai même plusieurs !

- Certes, mais je voulais parler de la Duchesse de Villards !

- Et que lui voulez-vous donc à cette duchesse ?

- Devinez donc ?

- Vous exagérez !

- Je sais !

- Et que vous a-t-on dit de particulier au sujet de ma sœur !

- Rien du tout !

- Mais alors pourquoi elle ?

- Mais parce que c'est votre sœur !

- Je ne pense pas qu'elle vous convienne, Sire, elle est rousse, une vraie rousse !

- Mais au contraire, voici qui me plait bien ! J'adore les rousses, elles ont une odeur extraordinaire, et ne dit-on pas qu'elles sont prédestinées à l'art de l'amour ?

- Que souhaitez-vous alors ?

- Que vous me l'ameniez !

- Et si je refusais ?

- Ce serait déjà fait !

 

Chapitre 2 avec sœurette

 

Gabrielle était restée une femme peu compliquée. Etre considérée comme la favorite par le Roi de France, grand amateur de filles devant l'éternel, suffisait à son bonheur. Certes, les avantages matériels qu'elle en retirait étaient loin d'être négligeables, mais ce n'est pas ce qui primait. Par contre et au contraire de certaines l'ayant précédée, elle n'avait aucune ambition politique et aucun goût ni pour les petits complots, ni pour les plus gros. Et puis elle aimait le Roi, enfin elle l'aimait bien, ce n'était point l'amour fou, mais bon...

 

Elle l'aimait pour son naturel, il n'était pas toujours comme certains en train de jouer un rôle, non c'était un homme, un vrai avec ses faiblesses, son sale caractère, son humour parfois spécial, et sa façon un peu gauche de prendre ses plaisirs.

 

Satisfaire le caprice du Roi, ne lui coûtait pas trop, d'abord parce que cela lui donnait prétexte à rendre visite à sa sœur qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps, et puis ce défi était amusant, il fallait à la fois satisfaire le désir royal et faire en sorte qu'une fois la chose consommée, la sœurette ne lui prenne pas une place qu'elle était bien décider à conserver.

 

Convaincre sa sœur ne devrait pas être trop difficile, l'obstacle viendrait plutôt du duc. Elle n'avait vu l'énergumène qu'une seule fois, lors de leur mariage et il lui avait fait l'effet d'un parfait imbécile.

 

- Gabrielle quelle surprise ?

 

Les 2 femmes s'étreignirent et s'embrassèrent. 

 

La duchesse de Villards n'aimant point le prénom que lui avaient donné ses parents se faisait appeler Catherine. Et là, justement Catherine prolongeait de façon inattendue cette fraternelle étreinte. Gabrielle ne se souvenait pas que leurs rapports fussent auparavant si intenses.

 

- Quel bon vent t'amène donc dans notre modeste demeure ?

- Modeste, modeste, n'exagérons rien, mais avant toute chose, je souhaite te parler en cachette du duc !

- Que de cachotteries ! Mais alors parle, le duc n'est point ici, sais-tu qu'il a permuté dans la marine et qu'en ce moment il vogue vers les Amériques ? Que Dieu le garde !

- La solitude ne te pèse donc pas ?

- Moins qu'à lui, je ne pense pas que l'on embarque des ribaudes sur les navires...

- Tu as conservé ton tempérament !

- Et oui, je souhaitais me calmer après mon mariage, mais les circonstances étant ce qu'elles sont !

- Le Roi apprécierait probablement un tel tempérament !

- Voilà qui me ravirait, surtout connaissant sa réputation, mais qui m'introduirait auprès de lui ? Tout de même pas toi ! Tu as une place à défendre !

- Et bien si ! Ce sera moi, car vois-tu, je suis justement venue pour cela !

- Ciel !

- Comme tu dis !

- Quelle curieuse idée tu as eu là ?

- Ce n'est pas mon idée, mais je ne la trouve point sotte !

- Ne prends-tu point un risque ?

- Pas du tout !

- Et qu'en sais-tu ?

 

Mais en disant cela Gabrielle n'était plus aussi sûre d'elle. Que le roi puisse tomber amoureux de sa cadette était peu probable mais non impossible, il était parfois si imprévisible ! Et puis, il y avait un autre risque auquel elle n'avait pas pensé jusqu'à présent, si les choses ne se passaient pas très bien, le roi ne lui en voudrait-il pas de ne pas avoir su préparer les choses ?

 

- Est-il si bon amant qu'on le murmure ?

- Je te répondrai, sœurette, mais dis-moi plutôt pour quelle raison tu me regardes d'aussi étrange façon ?

- Parce que j'essaie de t'imaginer dans les bras du roi, prenant votre plaisir ensemble !

 

Cette réponse inattendue de sa sœur qui continuait de la dévorer des yeux provoqua un curieux trouble chez Gabrielle. 

 

- J'espère simplement que ton imagination ne te déçoit pas !

- L'imagination déçoit rarement, elle est souvent là pour enjoliver les choses !

- Serais-tu en train de me dire que la réalité serait susceptible de te décevoir ?

- La réalité peut toujours décevoir, hélas, mais je ne demande qu'à être rassurée ! Tu es belle, Gabrielle !

 

Une curieuse excitation gagnait les deux femmes, mais elle n'était pas de même nature. Le désir tournait au torride chez Catherine, un désir subit, provoqué par cette perspective de rencontrer charnellement le roi, et cela après des semaines de semi-frustrations. Gabrielle, elle s'excitait de l'état de sa sœur et par jeu entra dans le sien.

 

- Mais toi aussi tu es belle, Catherine !

- Qu'en sais-tu ?

- Mais ce que je vois est charmant, et l'a toujours été, un visage aimable, des yeux de biches, une bouche faite pour le plaisir, dois-je continuer, Madame la duchesse ? Dit-elle se moquant.

- Il ne me déplairait point qu'effectivement tu continues cette très intéressante énumération !

- Il me faudra donc alors imaginer !

- Et pourquoi donc ? Puisque tu peux avoir devant tes yeux, la vérité, la vérité toute nue !

 

Gabrielle ne fit point de commentaire, mais répondis d'un large sourire. 

 

- Gabrielle !

- Oui ! Je ne me suis point envolée, sœurette, je suis toujours là !

- J'aimerais que tu continues ton commentaire, mais... en me regardant ! Réponds-moi franchement Gabrielle ! Souhaites-tu que je me déshabille devant toi ?

- Là tout de suite, ici ?

- Mais non idiote ! Allons donc dans ma chambre !

 

La duchesse de Beaufort suivit donc la duchesse de Villards dans ses appartements privés, et après avoir demandé à ses gens de ne point la déranger quel qu'en soit le prétexte, elle se déshabilla.

 

Gabrielle était troublée devant le spectacle de sa sœur dévêtue. Bien sûr, elle l'avait déjà vue, ou plutôt aperçue nue, mais sans que cela ne la préoccupe. Aujourd'hui, mission oblige, elle voyait sa sœur cadette tout à fait autrement. Elles avaient toutes deux un vague air de famille, mais un étranger n'aurait pu le deviner, leur taille et la pâleur de leur peau ainsi que leurs yeux étaient sans doute les seuls attributs qu'elles avaient de commun. Sinon Catherine était rousse, avec une peau de rousse, une odeur de rousse. Gabrielle sentit son entre-jambe la démanger en détaillant le petit hérisson rouquin de sa sœur. Ses seins étaient un peu plus gros que les siens, mais aussi fermes.

 

- Alors ces commentaires ?

- Des bras faits pour l'étreinte, une peau faite pour la caresse, mais tourne-toi donc que je puisse parler du reste !

 

La duchesse de Villards s'amusait de la situation et faisait virevolter son corps devant sa sœur en riant aux éclats.

 

- Alors ! Il est comment mon cul ?

- Il est bien, mais moins bien que le mien, répondit Gabrielle en plaisantant !

- Et bien montre, nous allons comparer nos nudités !

 

La situation devenait insolite, mais Gabrielle ne se démonta pas et entrepris de se déshabiller à son tour. 

 

- Viens donc devant ce miroir !

 

Gabrielle s'apprêtait à le faire, mais son regard fut soudain attiré par les tétons de Catherine. Quelque chose clochait. 

 

- Mais qu'as-tu fais de tes tétons ? Catherine ?

- Quoi, mes tétons ? Eh bien, ils se reposent, ils sont rentrés, et si tu veux les faire sortir, il faut les pincer !

- Alors pince-les-toi !

- Je préfère quand c'est une tierce personne qui me le fait, ils réagissent beaucoup mieux ! Répondit Catherine avec un large sourire.

- Tu veux que je te les pince ?

- Sinon tu ne les verras pas, je te dis cela, c'est pour satisfaire ta curiosité, tu avais l'air si embêté ! Se moqua Catherine

 

Décidément la duchesse de Villards jouait avec sa sœur et la dominait dans cette étrange négociation. La duchesse de Beaufort attrapa donc le téton ou plutôt l'endroit où il aurait dû se trouver, pinça et libéra le petit appendice de chair qui du coup se redressa tout fier de pouvoir enfin prendre l'air. Le second subit le même sort quelques secondes plus tard.

 

- Ca alors ! J'ignorais que les tétons pouvaient se comporter comme des colimaçons ?

- Je suis heureuse de savoir que je puis, moi aussi t'apprendre des choses. Mais ne les lâche point, sinon ils vont à nouveau rentrer.

- Je ne vais pas te les tenir jusqu'à la tombée de la nuit ?

- Et pourquoi pas ? Si tu savais le bien que ça me fait !

- Je m'en doute bien, mais nous sommes sœurs, l'aurais-tu oubliée ?

- Et alors ? A qui faisons-nous du mal ? 

- Ne serait-ce point un péché ?

 

Elle riait.

 

- Tu ne vas pas me dire que tu crois à ces boniments ? rétorqua Catherine

- Non, mais si ni les catholiques, ni les huguenots ne nous disent la vérité, qui nous dira ce que souhaite Dieu ?

- Il souhaite sûrement que les gens soient heureux, et peut-être que sa création le dépasse un peu. Et puis on s'en fiche, pince-moi plus fort.

- Comme ça !

- Encore plus fort !

 

Gabrielle pinçait à présent à qui mieux-mieux les pointes des seins de sa sœur qui se pâmait de plaisir. Puis ce fut instinctif. Gabrielle au plus profond de son trouble avança ses lèvres vers ceux de Catherine, et imprima un mouvement de succion sur sa lèvre supérieure. Catherine accepta le baiser, entrouvrit sa bouche laissant sa langue à la merci de la duchesse qui s'en empara. Puis ce fut folie, les deux femmes n'en finissaient pas de s'embrasser, L'aînée tenaillant toujours les tétons de sa cadette. Elles auraient été incapables de dire de quelle façon elles tombèrent enlacées sur le lit, toujours est-il qu'elles y tombèrent, et que toute favorite du Roi qu'elle était ce n'est point Gabrielle qui prit les initiatives mais bien Catherine, qui telle une diablesse se jeta sur la chatte de sa sœur afin de la lécher résolument. Subjuguée, Gabrielle se laissa faire, choisissant de laisser les événements la dépasser, la déborder. Son entrejambe ruisselait d'une coulée continue de mouille, tandis que son clito n'en pouvait mais, sous les assauts linguaux de Catherine. Quand la jouissance s'empara d'elle, tétanisant son corps elle la ressentit tellement forte qu'elle crut décoller du lit, aussi agrippa-t-elle de toutes ces forces les draps, ne les lâchant qu'au bout de plusieurs minutes et qu'après que sa sœur l'eut secouée de sa torpeur.

 

- Et moi ?

 

C'était bien là le moins qu'elle pouvait faire, rendre à sa sœur un plaisir si intense qu'aucun de ceux connus avec le Roi de France en personne ne pouvait égaler !

 

Chapitre 3 partie royale

 

- Alors tu n'as pas répondu à ma question ?

- Sur la réputation du Roi ?

- Oui !

- Oh ! Cette réputation est fort exagérée, c'est vrai qu'il ne pense qu'à la chose, il lui arrive de passer des journées à baiser, enchaînant femmes sur femmes, les unes après les autres ou plusieurs à la fois, il adore les femmes ! Mais il n'est point fougueux, il se fatigue vite, il a du mal à récupérer entre deux jouissances, et il paraît parfois complexé d'avoir un dard bien moyen !

- Mais alors comment fais-tu ?

- Ce n'est pas la bonne question, petite sotte ! J'aime être avec lui, il ne pense pas qu'à son propre plaisir, il sait caresser le corps d'une femme. Je l'ai vu une fois me donner une heure de son temps rien qu'en me titillant les seins, tandis que voulant jouir à tous prix, je m'efforçais de me masturber. Et quand n'y parvenant pas, je me mis à sangloter, il est venu me consoler ! Combien d'hommes sont capables de ça ?

- Je ne te savais pas si sentimentale !

- J'ai dû grandir !

- Tu as de la chance, seul un homme qui aime d'amour peut avoir cette tendresse.

- Il m'aime d'amour, et il aime les femmes !

- Ce serait donc compatible !

- Oui !

- Sais-tu ce que nous avons oublié ? demanda Catherine, changeant brusquement de sujet

- Oui de comparer nos culs, mais le Roi s'en chargera !

 

- Sire je vous présente ma sœur, la duchesse de Villards !

- Combien d'autres sœurs aussi charmantes avez-vous donc en réserve ?

- Aucune n'est aussi charmante que celle-ci, à part moi, bien entendue. Sur ce je vais vous laisser tous les deux faire une présentation... hum beaucoup plus approfondie !

- Mais pas du tout, répond le Roi, tu vas rester avec nous, faire l'amour avec deux sœurs aussi savoureuses est un plaisir dont j'ai les moyens de ne pas me priver.

 

Gabrielle était gênée de cette proposition, autant la petite folie incestueuse de l'autre jour ne lui importait que très peu, moralement parlant, autant partager un homme avec sa sœur lui semblait une incongruité.

 

- Sire je ne désire point rester !

- Je ne t'y oblige donc pas, nous nous reverrons ce soir, mais c'est une partie de mon plaisir qui disparaît !

- J'en suis sincèrement désolée !

- Reste donc, et si véritablement cette situation t'insupporte, alors tu te retireras, et je ne t'en tiendrais nulle rigueur !

- Merci, sire, faisons comme vous dites !

- Alors déshabillez-vous mes jolies, j'ai hâte de déguster la vue de vos attraits

 

Catherine semblait à la fois étonnée et ennuyée des soudaines réserves de sa sœur. Et tandis qu'elle finissait de se déshabiller, elle se dit qu'une touche de fantaisie décrisperait la situation :

 

- Sire me permettrez-vous d'exprimer une requête ?

- Ciel ! Dites-nous donc !

- Gabrielle et moi avons souhaité savoir laquelle avait le plus beau cul ? Pourriez-vous nous départager !

- Ah ! Voici une requête qui me plait bien ! Tournez-vous ! Hum... difficile à dire, la vue ne permet pas de trancher, voyons le toucher. 

 

Le Roi pelota de chaque main le postérieur des deux femmes d'un air dubitatif 

 

- Tout cela est fort doux ! Voyons l'odeur !

 

Le Roi fourra son nez entre les globes fessiers de Gabrielle

 

- Hum toujours aussi délicieux ! Voyons celui-ci ! Ah ! L'odeur en est différente, mais j'abstiendrais de designer un vainqueur. A moins que...

 

Le Roi tira le cordon afin d'appeler la servante

 

- Dites-nous, Jeanne, ces dames s'inquiètent de savoir laquelle des deux possède le plus beau cul. Qu'en pensez-vous ?

 

Henri aimait parfois provoquer des situations embarrassantes, mais la soubrette ne s'y laissa point prendre et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle désigna celui de Gabrielle !

 

- Vous rangez-vous à cet avis Sire ?

- Certes, vox populi, vox dei, nous aurions pu continuer. Vous pouvez vous retirer Jeanne. Le plus beau con, les plus beaux seins... Mais Catherine où avez-vous donc dissimulé vos tétons ?

 

Cette fois Catherine rougit, elle essaie de parler, mais se met à balbutier :

 

- Regardez sire, intervint Gabrielle en joignant le geste à la parole, il suffit de les amuser un peu, et les voilà qui sortent de leur nid !

- Ventre saint gris ! Quel est ce prodige ? Vous faites souvent cela à votre sœur ?

- A vrai dire, je ne le lui ai fait qu'une seule fois... 

- Mais plutôt que de les pincer, je vais plutôt leur offrir ma bouche !

 

Le Roi Henri suce alors le téton de la duchesse de Beaufort, tout en maintenant l'autre entre son pouce et son index. Du coup elle se pâme et récupère ses moyens un instant perdus. Gabrielle se met alors à genoux devant son Roi et introduit son dard dans sa bouche, puis commence à le pomper. C'est sa grande spécialité, elle aime la turlutte ! Elle aime avoir un sexe de mâle en bouche, ne se contentant pas de faire des va-et-vient primaires dans son palais, mais tantôt agaçant le méat d'un bout de langue agile, tantôt venant lécher les bourses poilues, tantôt venant embrasser la peau de la hampe.

 

- Foutre dieu que cette situation m'excite ! Sucez-moi donc toutes les deux !

 

C'est justement le genre de situation que Gabrielle voulait éviter, mais elle s'accroche, les voici toutes les deux à genoux, se repassant la queue royale. C'est alors que sans demander l'avis de quiconque, Catherine passera derrière le Roi Henri et s'accorda l'extrême permissivité consistant à faire feuille de rose au cul du monarque, lequel marquait des signes d'acquiescement intempestifs.

 

- Allez mets-toi sur ce lit que je te prenne par derrière.

 

Catherine se mit en levrette et le Roi la pénétra avec une certaine rudesse, pratiquant des coups de boutoirs tel que son corps venait à chaque fois frapper sur les fesses de la duchesse qui du coup avançait progressivement de quelques pouces. A ce rythme-là cet accouplement avait toutes les chances de se terminer cul par-dessus tête ! Gabrielle fit donc un rempart de son corps et se positionnant devant sa sœur lui donna son chaton à déguster ! Cette initiative assez surprenante, vu les dispositions d'esprits de Gabrielle il y a quelques instants, eut pour effet d'exciter le monarque qui recueillant la mouille dégoulinante des cuisses de Catherine, entreprit d'en déposer à l'entrée de son anus qu'il s'efforça de pénétrer ensuite. La taille du pénis royal et les habitudes de la duchesse firent que cette pénétration ne fut ni laborieuse ni douloureuse. Quelques allers et retours eurent raison de la jouissance royale. Henri comme à son habitude récupéra son souffle, il allait complimenter ensuite les deux femmes pour leur participation et leur bonne humeur quand il s'aperçut qu'elles continuaient... 

 

- Jeanne !

- Sa majesté m'a mandée ?

- Apporte-moi du vin !

- Oui sire, mais souvenez-vous, j'en ai déjà apporté tout à l'heure et vous ne l'avez point bu !

- C'est vrai ! Ou ai-je la tête ? Mais regarde donc ce que font ces deux cochonnes ?

- Hi ! Hi !

- Ça te fait rire toi ?

- Je ne sais que dire !

- Alors montre-moi tes fesses !

 

Chapitre 4 lendemain

 

- Peut être que dans mille ans, on se demandera qui était la plus belle femme de France sous le règne de notre roi Henri ? demandait ingénument Gabrielle d'Estrées à sa sœur la duchesse de Villards

- Ils ne pourront pas savoir que c'était moi ! répondit cette dernière

- Non, c'est moi puisque la servante nous a départagées !

- Bon ! Bon ! Je ne serais pas mauvaise perdante ! Après tout cela reste dans la famille !

- Sais-tu ce que m'a suggéré le Roi à ce propos ?

- Dis !

- De me faire tirer le portrait !

- Certes, mais on n'y verra point ton cul ?

- Si justement, il m'a appris que les plus grandes favorites se sont fait peindre en montrant leurs plus beaux attraits ! Ainsi Agnès Sorel qui fut la favorite de Charles le 7ème a été peinte avec un sein dépoitraillé. Et puis Diane de Poitiers qui fut la maîtresse de François 1er et d'Henri le deuxième a, elle fait mieux puisqu'il paraît que son portrait la dévoile entièrement nue !

- Comment faire mieux, alors ?

- Mieux, je ne sais point, mais pourquoi pas toutes les deux, les fesses à l'air ? Dit-elle amusée.

- Non pas les fesses, puisqu'il paraît que j'ai perdu !

- Je croyais que tu ne serais pas mauvaise perdante, mais bref ! Optons alors pour la poitrine !

- D'accord pour la poitrine !

 

Chapitre 5 le peintre

 

Le rendez-vous avec le peintre eu lieu quelques jours plus tard en l'hôtel de Villards dans le quartier du marais

 

- Comment t'appelles-tu ?

- Gaetano ! Madame !

- Et tu sais, à ce que l'on dit, fort bien dessiner et peindre ?

- Oui madame, je vais vous montrer quelques esquisses... 

- Je te crois sur parole, notre projet est un peu particulier, il faut que tu me peignes moi et ma sœur nues jusqu'à la ceinture ! Saurais-tu faire !

- Euh oui, j'ai déjà peint du nu, quoiqu'avec des femmes beaucoup moins belles que vous !

- Je ne te demande pas de nous flatter ! Comment comptes-tu faire ce travail ?

- Et bien, je vais vous faire poser, afin de faire un crayonné, et après je travaillerais seul en mon atelier. Et il nous faudra refaire une séance de pose pour les ultimes finitions.

- Très bien ! Je suppose que rien ne t'empêche de commencer tout de suite ?

- Je suis à vos ordres ! 

- Nous allons nous mettre en tenue d'Eve, ma sœur et moi !

 

Gabrielle et Catherine se déshabillèrent alors sous les yeux effarés de Gaetano qui n'en pouvait plus !

 

- Tu as vu la bosse que tu as dans ton pantalon, tu ne pourras jamais tenir un crayon dans un tel état ?

- Je suis désolé, je ne sais trop comment faire pour me calmer !

 

Elles ne répondirent pas, leurs rires moqueurs ayant couvert la réplique du peintre, et sans se soucier de la présence de ce dernier Catherine porta sa main sur le sein de sa sœur aimée, le caressant avec une infinie tendresse.

 

- J'ai rarement approché des femmes à la peau si douce !

- Et tu en as approché beaucoup ?

- Quelques-unes unes, les rapports sont tellement plus simples qu'avec les hommes !

- Tu exagère un peu, non ?

- Non, Gabrielle, certains hommes en te pénétrant de leur vit croient nous marquer d'un sceau de propriété. Cette idée me déplait !

- Caresse-moi donc l'autre sein !

- Et si tu t'occupais des miens ?

- Mais vos désirs sont des ordres, et regarde-moi ce petit téton qui est encore rentrée

- Mais tu sais comment procéder désormais !

- Et tu voudrais que je le fasse ?

- Mais, avec grand plaisir, madame la duchesse !

 

Gabrielle se saisit à nouveau des petits bourgeons roses de sa sœur afin qu'ils s'érigent. Contente du résultat, elle se redressa, contemplant les charmants petits bouts que l'humidité de sa salive avait rendus luisants, elle continua de les agacer avec le bout des doigts, offrant de nouveau ses propres seins à l'autre duchesse

 

- Et notre peintre !

- Il n'est guère pressé ! N'est-ce pas que vous n'êtes guère pressé gentil peintre ?

- Euh...

- Tu vois, il n'est pas pressé !

 

L'histoire ne dira pas s'il l'était, mais que son teint devenait de plus en plus sanguin et son sexe de plus en plus douloureux.

 

Catherine suçait à présent les tétons de la duchesse de Beaufort, passant de l'un à l'autre alternativement.

 

- Arrête ma sœur, je n'en puis plus !

- Alors embrassons-nous et nous reprendrons cette charmante conversation après la pose.

 

Une fois encore leurs lèvres s'unirent

 

- Bon, commençons, notre peintre doit être prêt !

 

- Je crains au contraire que le pauvre ne nous fasse une congestion, et nous n'avons point de médecine !

 

- Euh !

 

Le pauvre peintre ne pouvait plus rien articuler

 

- Va jusqu'à la fontaine, sous cette arche en sortant, t'y rincer le visage, puis reviens-nous prestement ! Ordonna Catherine de Villards

 

Et quand le peintre fut en chemin, elle rajouta.

 

- Cette fontaine est à l'abri des regards indiscrets, fais en bon usage, mais ne t'y attarde pas !

 

Et tandis que Gabrielle s'esclaffait. Le peintre se rinça la bouille en maugréant que ces femmes se moquaient de lui, et l'envoyaient carrément se soulager avec l'aide la veuve Poignet. Il se dit alors qu'il ne mangerait pas de ce pain-là, et qu'il aurait tout le temps ce soir de calmer ses ardeurs. A présent la pose pouvait commencer.

 

- Euh, madame, il y a un petit souci ! Dit-il soudain en s'adressant à Catherine !

- Ah, oui ? Et lequel ?

- Euh ! Il s'agit de vos tétons !

- Qu'est-ce qu'ils ont mes tétons ?

- Ils sont rentrés !

- Eh bien ! Tu n'as qu'à les peindre comme cela !

- Mais bien sûr que non ! Intervint Gabrielle ! Je vais m'en occuper

 

Alors Gabrielle une nouvelle fois fit ressortir les tétons de sa sœur, devant le peintre déconcerté qui finit par reprendre son crayonné. Au bout d'un quart d'heure il intervint de nouveau !

 

- Euh ! Le téton droit est à nouveau rentré !

 

Alors Gabrielle sans quitter la pose allongea le bras et vint ressortir et pincer ce téton décidément trop récalcitrant !

 

- C'est bon, vous pouvez enlever votre bras !

 

- Non pas question ! Tu vas nous peindre comme ça, pendant que j'agace le téton de ma sœur, si toutefois madame la Duchesse n'y voit pas d'inconvénient !

- Mais pas du tout, madame la duchesse !

 

 On ne connaît pas précisément la suite de l'histoire. Gaetano demanda une avance sur le travail. Cet argent lui permis de se soulager avec une ribaude, mais il en restait, il le bu, devint bavard, puis agressif. Le tableau changea de mains ! On ignore qui coloria l'œuvre qui fut retrouvé quelques semaines plus tard dans une taverne du quartier de la halle après que le guet eut dispersé une rixe. L'officier reconnaissant la duchesse de Beaufort le lui fit parvenir anonymement.

 

Evidemment cette histoire est de pure fiction ! Mais, le tableau existe bel et bien, peint par un anonyme de l'école de Fontainebleau en 1594. On peut le voir au Louvre. Il s'intitule tout simplement, " Gabrielle d'Estrées et sa sœur la duchesse de Villards" 

 

On y voit effectivement la première qui tout en maintenant sa pose pince coquinement le téton de sa sœur.

 

Il est également visible sur cette page.  

 

et-louvre01

 

(c) Léna Van Eyck - mars 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 24/06/2001

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 1er prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Mars 2001, ainsi que le 1er prix de la meilleure histoire érotique pour l'ensemble de l'année 2001

Par Léna Van Eyck - Publié dans : Léna Van Eyck
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