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Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 9 – Tanya, une belle cochonne.
D’ordinaire je ne réponds pas aux communications, je laisse les gens déposer un message et éventuellement je rappelle, mais étant donné la situation…
Adam-Claude me propose un rendez-vous, je suis un peu inquiet n’ayant pas encore de nouvelles de Didier.
– A 17 heures, mais ce n’est pas sûr, je t’enverrais un texto pour confirmer.
Au domicile de Gilles Brunet alias Adam-Claude; celui-ci se tourne vers Didier Remiremont :
– Et qu’est-ce que je vais faire pendant une heure avec Chanette ?
– Ça mon vieux, vous verrez ensemble. Dès que vous avez du nouveau vous m’appelez, voici ma carte, et Tanya va vous donner la sienne.
Remiremont m’a fait un compte-rendu de sa descente chez Adam-Claude. Malgré le fait qu’il se veuille rassurant, je reste malgré tout assez angoissée.
– Ne t’inquiètes pas, on va sécuriser ton studio, Tanya t’expliquera tout ça. Je vais faire en sorte que ce cirque ne dépasse pas une dizaine de jours, pendant ce temps-là je te conseille de dormir ailleurs que chez toi ! T’as une adresse ?
– Oui, je vais voir si ma copine est libre.
– Fais le maintenant qu’on soit sûrs.
J’appelle Anne-Gaëlle, ma grande copine de toujours. Evidemment ça ne répond pas. Mademoiselle ne répond que quand ça lui chante… Je laisse un message.
– Sinon, il y a l’hôtel. Me suggère Didier
– Mais mon chat ?
– Il y a toujours une solution à tout…
– J’ai d’autres copines, on va attendre…
Je n’ai aucun client à 16 heures, A 16 heures 30, Tanya vient me voir, c’est elle qui va assurer ma sécurité.
« Assurer ma sécurité » ! Je rêve !
Tanya n’est pas une inconnue pour moi, Je l’ai connue au cours d’une aventure rocambolesque (voir Chanette 20 – La clé). Il lui arrive parfois d’accompagner Didier son patron quand il vient se faire une petite séance.
Elle m’explique comment ça va se passer.
– Dès qu’il arrive, il sera fouillé au corps, ça ne sert à rien car il ne va pas te buter devant un témoin et il ne va pas non plus buter deux personnes, mais c’est pour lui montrer qu’on ne rigole pas !
– Et ensuite ?
– Ça dépend de toi… et de lui. Vous allez faire du sexe ?
– Ce n’est pas un soumis, ça ne l’intéresse pas, il ferait bien du « classique » mais c’est moi qui ne veut pas.
– Vous allez faire quoi ? Un scrabble ?
– Je ne me rappelle plus comment on y joue…
– Quoiqu’il en soit, je serais toujours prêt à intervenir, si vous voulez un moment intime, je serais dans la cuisine avec l’ordinateur portable ? Les caméras posées par Didier sont toujours là ?
– Je n’y ai pas touché.
A 18 heures, le gigolo arrive, c’est Tanya qui ouvre.
– Les mains contre le mur, monsieur Brunet, c’est juste une formalité.
La tronche qu’il tire ! Elle lui palpe les poches, le slip, tout ce qui peut contenir une arme ou en faire office.
– OK, c’est bon, je vous laisserais en tête à tête si vous le désirez, il suffira de me demander…
Je sors de mon coin :
– Hello !
– Bonjour ! Euh, je vais commencer par vous payer, 300 euros ça ira ?
– Ça ira.
– Je crois qu’il faut qu’on se cause ! Commence-t-il
– Excellente idée.
– Bon ! Je me suis trouvé malgré moi mêlé à une affaire qui sent le roussis.
– Je ne vous le fais pas dire !
– Mon objectif c’est donc de me dégager de cette affaire le plus tôt possible. Monsieur Remiremont me disait qu’une dizaine de jours pour faire semblant d’atteindre la première phase serait bien.
– On ferait donc encore deux fausses séances la semaine prochaine ?
– Oui, par exemple et ensuite je dirais à « Moustache »…
– « Moustache » ?
– Le ministre !
– Ah !
– Je lui dirais que vous êtes tombée amoureuse de moi. Mais là faut qu’on répète, faut que ce soit plausible.
– Mais je n’ai rien à répéter, ce n’est pas moi qui aurait affaire à Moustache ! C’est à vous de jouer un rôle ! Cela dit je veux bien vous aider à le travailler, avec deux rendez-vous la semaine prochaine ça devrait le faire.
– O.K. On fait comme ça !
– Ce qui m’inquiètes, moi, c’est ce qu’il va vous demander ensuite ! Vous n’avez aucune idée ?
– Il m’a juste dit qu’il faudrait vous soutirez des renseignements.
Des renseignements ? Mais quel point commun ai-je avec ce ministre à la noix ? Sinon le fait que son épouse est aussi ma cliente… A moins que Brunet ait réussi à cacher son véritable jeu auprès de Remiremont.
J’aimerais bien être une semaine plus vieille, j’en ai marre de ce ministre dérangé.
Ensuite on en est venu à parler de nos activités, entre putes les éléments de conversations ne manquent pas même si nous respectons tous les deux les mêmes codes de silence, pas question de citer, même de façon allusive le nom d’un client.
C’est moi qui mène la conversation, et qui le fait parler, je sais très bien faire ça. Je cherche la petite phrase, le lapsus, qui trahirait quelque chose, mais ça ne vient pas et j’ai la surprise de découvrir un mec ouvert et assez intelligent quoi que plus ou moins instable. Il me parle par exemple avec beaucoup de respect d’une de ses clientes dont il tait évidemment le nom qui lui a fait découvrir l’œuvre de Gustave Flaubert. Ou d’une autre dont il parle avec humour et qu’il a cessé de rencontrer car elle le gavait de petits gâteaux à chaque fois qu’ils se rencontraient.
Ça le faire rire de se remémorer cette anecdote, c’est la première fois que je le vois rire. Nos relations vont peut-être se détendre.
Mais l’heure passe, nous convenons de deux rendez-vous la semaine prochaine : Lundi à 11 heures et jeudi à 11 heures également. De cette façon, vendredi je serais fixée.
Tanya vérifie par la fenêtre si le bonhomme quitte bien les lieux.
– Apparemment il est parti ! T’as fini ta journée ? Me demande Tanya.
– Oui, je me change et j’y vais.
– Tu vas dormir où ?
– Chez moi !
– Pas très prudent, imagine qu’il soit un tueur, s’il sait où tu habites, il peut très bien t’attendre en bas de chez toi, soit ce soir, soit demain matin !
– C’est gentil de me rassurer !
– Tu ne peux vraiment pas aller ailleurs ?
Je rappelle Anna-Gaëlle, toujours pas de réponse, je laisse un nouveau message, mais je n’y crois plus trop.
– Et toi tu ne peux pas m’héberger ? Demandais-je à Tanya à tout hasard
– Hélas non, et ne me demande pas pourquoi, j’ai le droit d’avoir mes petits secrets.
Bon ce n’est pas compliqué à comprendre, elle habite avec Didier. Ces braves gens sont bien gentils de m’aider mais ils fixent leur limites. Je n’irais pas les blâmer pour ça !
– Ce soir je t’emmène chez toi en moto, j’ai un casque passager, avec ça tu seras méconnaissable, et demain matin, je viens te rechercher, tu me diras à quelle heure…
– Non demain c’est samedi, je ne bosse pas !
– T’auras des courses à faire ?
– Deux trois bricoles…
– Je te les ferais, il vaut mieux que tu ne sortes pas de chez toi. Et puis il faudrait que tu trouves une solution pour la semaine prochaine.
– C’est d’un gai !
– C’est l’affaire d’une semaine ma poulette.
Elle m’a donc conduit jusqu’en en bas de chez moi.
– Garde le casque, c’est un bon camouflage. On se téléphone pour demain.
– Tu veux monter boire un coup ? Demandais-je par politesse.
– Pourquoi pas ?
J’ai envie d’un truc fort, je nous sers des vodkas. Je ne suis pas folle, si elle a accepté de monter, c’est qu’elle a envie de me sauter. Au studio, elle me dévorait des yeux… Je ne suis pas contre, mais pour le moment je ne suis pas encore vraiment déstressée.
– Tu crois vraiment que ce type peut être un tueur ? Lui demandais-je.
– Mon sentiment c’est que ce n’est pas sa mission actuelle, mais c’est la suite qui m’inquiètes.
– Parce que ?
– Il ne s’en tirera pas forcément facilement. Suppose par exemple que le ministre lui dise un tuc du genre, si elle te répond ça, tu fais ceci, si elle te répond ça, tu fais cela.
– Et c’est quoi le ceci-cela ?
– Ça peut être n’importe quoi, mais c’est à ce moment-là qu’on peut intervenir. Tout se passera bien, tu verras.
– Mais vous saurez forcément ce que lui demandera le ministre ?
– Oui, on va continuer à lui mettre la pression et lui foutre la trouille !
– Bon, attendons !
– Et si tu me faisais un bisou ? Minaude-t-elle
Tu parles d’un bisou, en fait ce fut un patin bien baveux ! Mais je n’étais pas contre.
– Toi, tu as envie de me sauter ? Lui fis-je remarquer ?
– Ah, bon ? Ça se voit tant que ça ?
– Ben oui !
– Hum, j’ai envie de te lécher l’abricot !
– D’accord, mais faut que je pisse avant, j’ai une grosse envie !
– Chic alors !
– Tu veux boire ma pisse ?
– Bien sûr !
On s’est déshabillé en vitesse. Elle est vraiment mignonne cette Tanya. Une belle blackette, les cheveux défrisés, une poitrine superbe avec des pointes très sombres et très dures, une magnifique peau veloutée et chocolatée. Hum ! Elle m’excite de trop.
Elle s’est assise dans le carré à douche et attend que je l’asperge, bouche ouverte.
Mais je ne vise pas le visage en premier, mon jet atterrit sur ses jolis seins qui ainsi mouillés sont encore plus jolis. Puis je remonte et cette fois lui donne à boire. Elle est ravie, trempée mais ravie !
– T’as pas envie, toi ? Lui demandais-je.
– Si, si, mais tourne-toi, j’ai envie de de peloter les fesses.
Ce n’est pas un problème, je lui offre mon verso et elle se met à me peloter le cul, puis à le tapoter. Je me laisse faire, voilà qui me change, d’habitude c’est moi qui fesse !
Evidemment, comme je l’aurais parié, sa langue vient butiner mon trou du cul, puis ses doigts s’en approchent avec la ferme intention d’y pénétrer. Je me laisse faire bien sûr, j’adore ça. Elle me laboure bien, je crois bien qu’elle y a mis deux doigts.
Elle finit par les ressortir, la fatigue sans doute, toujours est-il que ses doigts sont maintenant légèrement pollués. Elle s’en fout, elle lèche, une vraie cochonne !
– Humm, c’est bon ! Se croit-elle obligé de commenter.
– Tu ne serais pas un peu scato, toi ?
– Non ! Enfin, si ! Disons que j’ai mes périodes ! Mais pourquoi cette question, ça te tente ?
– J’en sais rien, je n’ai pas tabou, mais bon…
– T’en a déjà fait ?
– De la scato ? Oui ! Figure-toi que j’ai une cliente qui aime bien que je lui chie dessus…
– T’as des clientes, toi ?
– C’est très rare, mais ça arrive !
– Et tu l’as fait ?
– Eh oui !
– Tu fais souvent de la scato dans ton job ?
– Disons que ça m’arrive…
– Tu sais que j’ai peut-être une grosse envie, ça te dirais de me voir chier ?
– En voilà une idée !
– Ben quoi, moi ça m’amuserait de chier devant toi ! Tu ne trouves pas ça amusant toi ?
– Je ne sais pas trop ! On peut toujours essayer, mais ne viens pas te plaindre si je me sauve en courant !
– Je crois que je vais faire un gros boudin ! En fait j’aime bien m’exhiber !
– Vas-y !
– Viens plus près !
– Quel intérêt ?
– Tu verras mieux !
Elle est complètement givrée, mais allez savoir pourquoi, je m’approche. Je suis maintenant à cinquante centimètres d’elle. Son anus baille, une petite crotte apparaît puis grossit. Je ne parviens pas à savoir si je suis révulsé ou fasciné. Son caca dégringole dans la cuvette dans un bruit d’éclaboussure. Ma chatte est toute mouillée, je suis dans un état second. Elle me demande si je veux lui lécher le cul. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je me suis précipitée, ma langue sur son trou du cul, j’ai léché comme dans un rêve.
Je ne sais plus où j’en suis, on se roule un patin, on se caresse, on se pelote, on s’embrasse, je lui aspire ses gros tétons, je supplie Tanya de me faire jouir, j’écarte les cuisses, elle vient me butiner en me tiraillant mes bouts de seins, je crois que je n’ai jamais joui aussi vite.
– Salope ! Qu’est-ce que tu m’as fait faire ?
Ça la fait rire !
A son tour elle s’est écarté les cuisses en me faisant signe de venir lui lécher l’abricot. Je n’allais pas lui refuser ça ! Sa chatte est toute mouillée, mélange de sucs intimes et d’urine non essuyée, odeur un peu forte, mais ce n’est pas pour me déplaire.
On a pris une douche ensemble en rigolant comme des bossues. Adorable nana !
Tanya m’a laissé en me confirmant qu’elle reviendrait demain me faire des courses.
A suivre
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