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Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 2 – Anna et Nœud-Pap par Chanette
Jeudi 25 mai
Au restau ce fut la corvée, déjà ces endroits où les larbins virevoltent autour de vous comme une envolée de moineaux, m’agacent au plus haut point. Mais en plus Fédor se révéla sous son vrai jour : arrogant, bruyant, suffisant et, odieux avec le personnel au point que j’en étais gênée.
Il commence à parler politique et sort quelques énormités. J’essaie de détourner la conversation sur la peinture, je suis bien loin d’être une spécialiste mais je me rends compte qu’il raconte n’importe quoi. Ce citoyen est autant amateur d’art que moi sonneuse de cloches. Mon regard croise celui d’Anna afin de lui signifier mon incompréhension de la situation. Elle me répond d’une mimique étrange semblant vouloir dire que « tout va bien ». Je n’y comprends plus rien.
Je bois un coup de l’excellent vin millésimé que Fédor a commandé (on se console comme on peut) et m’enferme dans le silence.
Popov me reverse du vin. Je décide de ne plus y toucher, si ce gars-là veut me saouler il en restera pour ses frais !
Et le voilà qui se met à me poser des questions :
– Il y a longtemps que vous faire ce métier ?
– Ne le prenez pas mal, mais je refuse toujours de répondre à ce genre de questions
– 2 ans ? 5 ans ? 10 ans ?
– N’insistez pas !
Il se tourne vers Anna :
– Vous le savez, vous ?
Elle est gênée, Anna, gênée, mais gênée !
– C’est son petit secret ! balbutie-t-elle.
– Quand même, vous avez du vivre des situations difficiles ? Reprend Popov.
Je ne réponds pas ! Je sens qu’on va au clash. Anna ne sait plus où se foutre.
– Mais enfin je ne vois pas ce qu’il y a d’indiscret dans ma question ?
– Bon, on parle d’autre chose ? Soupirais-je.
– C’est juste que ça m’intéressait de savoir comment faisait une pute en France pour se protéger.
Je le sais que je suis une pute et je l’assume fort bien, ce que je n’admets pas c’est qu’on se serve de ce mot pour me mépriser. C’en est trop, je me lève, prends mon sac et récupère mon vestiaire. Anna me court après.
– Chanette, tu ne peux pas me faire ça !
– Merde !
Et je me casse !
Je prends le métro, très énervée, je pense d’abord à balancer un message à Anna pour lui demander de m’appeler, mais c’est évidemment inutile, il faudra bien qu’elle me rappelle, elle !
Elle ne le fit pas. Je supposais qu’elle faisait la gueule. Pas bien grave, ça lui passera.
Vendredi 26 mai
Je rentre à la maison après ma journée, une journée ordinaire avec des masos bien ordinaires. Je range les quelques courses que je viens d’effectuer et je me mets à poil pour prendre ma douche.
J’aime sentir l’eau couler sur mon corps, j’aime me frotter avec la mousse, j’aime aussi pisser en prenant ma douche… Bref, je suis bien, je me délasse, je me relaxe…
… Et voilà qu’on sonne :
C’est qui à cette heure-là ?
J’enfile un peignoir, me dirige vers la porte d’entrée et regarde dans l’œilleton.
Anna-Gaëlle ! Elle est gonflée, celle-ci, de se pointer sans prévenir ! A tous les coups, elle vient s’excuser !
J’ouvre.
– Je dérange ?
– J’étais sous la douche !
– Je peux entrer ?
– Sers-toi à boire et attends-moi, je me rince et j’arrive !
Quand je reviens, Anna est assise dans le salon, elle n’a pas retiré sa gabardine, et ne s’est pas servi à boire.
Bizarre, bizarre !
– Faut qu’on cause ! Commence-t-elle.
– C’est grave ?
– Plutôt, oui !
– Ben accouche !
– Tu te rends compte au moins que tu m’as mis dans une situation impossible.
– A cause de l’autre conard ?
– Ce n’est pas un connard !
Oh, mais c’est qu’elle va m’énerver !
– T’as vu comment il m’a parlé !
– Il ne parle pas bien le français, il a une autre culture…
– Tu sais où il peut se la mettre, sa culture ?
– Chanette, je suis à la veille de signer un contrat fabuleux avec ce mec ! Tu as failli tout faire foirer ! J’ai dû ramer comme une malade pour rattraper le coup.
– Et c’est pour me dire ça que tu viens me voir ?
– Entre autres, oui !
– T’es un peu gonflée, moi qui croyais que tu venais t’excuser !
– M’excuser de quoi ? Je ne t’ai rien fait, moi !
J’éclate !
– Ecoute-moi, tu vas rentrer chez toi prendre une bonne tisane et faire un gros dodo. Ce mec est en train de t’entortiller et toi tu ne vois rien venir !
– Demain matin, je pars à Londres, j’ai rendez-vous avec son avocat pour les contrats !
– Et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?
– Ben, je voudrais que tu me rendes un petit service !
– Si ça a un rapport avec ton Popov c’est même pas la peine d’y penser ! Sauf si je peux t’aider à t’en débarrasser, dans ce cas je ferais peut-être un effort.
Elle sort de son sac une belle enveloppe bien rembourrée et la pose sur la table.
– C’est pour toi !
– C’est quoi ?
– Du fric !
– Pourquoi faire ?
– Compte !
Ma curiosité m’a toujours joué des tours, Je ne compte pas vraiment mais quatre liasses de 50 euros, ça doit faire 20.000 euros, non ?
– Et faut tuer qui contre cette somme ?
– Tu le ferais ?
– Bien sûr que non !
– C’est bien plus soft que ça ! Tiens, ça c’est un billet d’avion pour Genève un aller simple demain matin. Pour le retour tu rentreras quand tu voudras !
– Et faudrait faire quoi ?
– Rencontrer un ami de Fédor et lui rendre son appareil photo
– Et puis ?
– C’est tout !
Il m’arrive sans doute parfois d’être naïve, mais là comme dit l’autre : « faut pas déconner ». C’est trop louche !
– Ecoute Anna, je ne sais pas dans quoi ce type t’embarque mais ça m’a l’air hyper dangereux ! Ce mec te manipule…
– Mais…
– Laisse-moi finir, et écoute-moi ! Tu rends l’argent à ce type et tu cesses de le voir !
– Faut que je t’explique mieux : je sais très bien que ce mec est un trafiquant, seulement son trafic il n’a rien d’illégal !
– Il trafique quoi ? Du camembert ?
– Non, des œuvres d’arts !
– Des faux tableaux ?
– Non, des vrais ! Je t’explique en gros. Il choisit un barbouilleur quelconque qui a un stock de toiles à vendre mais qui ne trouve pas d’acheteur. On lui envoie un « amateur éclairé » qui va lui acheter son stock, pas trop cher. Phase 2 : un critique soudoyé va faire un article dithyrambique sur le peintre dans une revue d’art. Phase 3 : On en revend deux ou trois à quelques gros collectionneurs à un prix raisonnable et on fait un peu de pub là-dessus : résultat la demande explose et la valeur des tableaux se multiplie par 100. C’est beau, c’est juteux et c’est légal !
J’avoue être troublée par cette trop belle démonstration :
– Ça te laisse sans voix, n’est-ce pas ?
– Hum.
– C’est ça l’art moderne, c’est du marketing ! Uniquement du marketing ! Le beau, le savoir-faire, le travail : ça n’a plus aucune importance ! Mondrian, Soulages, Pollack… Tu crois que c’est beau toi ?
– Je n’y connais pas grand-chose…
– On nous fait entrer dans la tête l’idée que c’est beau, mais ces mecs, sans les critiques de complaisance, ils ne seraient même pas foutus de vendre leur croûte à Montmartre !
– Pourtant…
– Même Manet, quand tu passes des mois aux beaux-arts à étudier l’anatomie et que tu tombes sur un Manet, tu te dis « c’est pas possible, ce gars-là, il a séché les cours » !
– Moi j’aime bien « Le déjeuner sur l’herbe »…
– Pfff ! Copié sur Raphaël !
– Hum… !
– Le discours sur l’art moderne finit par endormir tout le monde ! Si tu as le malheur de dire que tu n’aimes pas ça, tu vas passer pour un réac ou un ignare. On te sort des conneries du genre : « l’art moderne c’est comme l’anglais, ça s’apprend ». Les halls des multinationales sont encombrés de ces peintures à la mode, sinon, ça ne le fait pas, les bureaux des dirigeants, c’est kif-kif….
– Oui bon, admettons, et ton intérêt là-dedans c’est quoi ?
– Ben tu ne vois pas ?
– Pas trop, non !
– Ben, il est double ! Tu vois, Fédor, il a peut-être des défauts mais il a aussi des qualités, c’est un escroc, mais ça ne l’empêche pas d’aimer ce qui est beau ! Alors les peintres que j’ai exposé dans ma galerie, qui eux ont du talent, il peut m’aider à les promouvoir, ces gars-là vont pouvoir se faire du fric et moi aussi par la même occasion.
– Evidemment vu comme ça ! Mais ça n’explique pas pourquoi il m’offre un paquet de tunes juste pour livrer un appareil photo ?
– Mais tu ne comprends pas, pour ce mec l’argent ne compte pas, il est bordé de fric, au restaurant tu verrais ce qu’il claque en bouteilles de vin millésimé…
– Hum.
– Alors tu vas le faire ?
Mon esprit s’évade… Si je pouvais m’immiscer dans ce genre de combine, je pourrais gagner un paquet de fric. Non pas que j’en ai marre de faire la pute, mais si je peux gagner plus en travaillant moins…
Les choses ne se passent décidément jamais comme on croit qu’elles vont se passer. J’étais sur le point de passer un savon à Anna et non seulement je ne l’ai pas fait, mais me voici tentée d’embarquer pour une mission insolite.
– Quand même ! 20 000 euros pour un appareil photo ! Il a quoi de spécial ?
– Il l’a mis dans mon sac et j’ai oublié de lui rendre.
– Mais enfin, tu vas le revoir ce mec ! C’est vraiment si pressé que ça ?
– Faut croire !
– C’est pour l’appareil ou pour les photos qu’il y a dedans ?
– J’en sais rien, les photos je suppose ?
– Et personne lui a dit à ton petit génie que des photos ça pouvait s’envoyer par Internet ?
– C’est peut-être confidentiel, je sais pas moi, j’ai pas demandé. Tiens, ça c’est un téléphone tout simple et tout neuf, dans la liste de contact, il y a juste un nom : Eric, tu l’appelleras dès que tu auras atterri. Tu es censée t’appeler Rosalie. N’utilise que ce nom !
– On se croirait dans un mauvais roman d’espionnage !
Anna s’est ensuite fait chatte :
– T’es plus fâchée, alors fais-moi un bisou !
– Tout à l’heure !
Je comprends son petit jeu, elle rêve d’une réconciliation dans le plumard ! Mais je ne lui ferais pas ce plaisir, d’abord parce que je n’en ai pas envie et ensuite parce que ça lui fera les pieds. Je veux bien pardonner mais il ne faut jamais confondre pardon et oubli !
– Bon tu me laisses, j’ai à faire !
– Sûr ?
– N’insiste pas !
Mes lecteurs savent que je suis souvent curieuse comme une vielle chatte. Aussi dès qu’Anna eut débarrassé le plancher, je me précipitais vers le fameux appareil photo et l’actionnait en mode visionneuse.
Gloups ! Des photos d’orgies ! Des trucs pris dans une soirée « cul » avec au moins vingt personnes. Et bien sûr Fédor y est en vedette. On y voit Fédor en train de se faire fouetter par une amazone gigantesque, Fédor en train de se régaler d’une pluie dorée, Fédor en train de sucer des bites, Fédor en train de se faire sodomiser par un gode ceinture, mais aussi par une transsexuelle en robe vaporeuse.
Voilà qui m’interpelle ! Pour deux raisons :
La première c’est : qu’est-ce que ce type qui semble un habitué des soirées « cuirs et chaînes » est venu foutre chez moi, puisque ma prestation ne pouvait pas être du même niveau, ne serait-ce qu’en raison des effectifs requis ?
Moi, pas comprendre !
L’autre question est liée à la nature des photos, là où je pensais trouver des tableaux d’artistes, je trouve des photos de cul ! Et Popov veut les refiler à on ne se sait pas trop qui, demain matin à Genève !
Moi comprendre encore moins !
C’est un peu plus tard en mangeant ma salade que le puzzle se reconstitua !
Mais bien sûr ! Ces photos doivent être l’objet d’un chantage impliquant soit Popov soit l’un des autres personnages présents sur les photos. En fait ça doit être bien plus compliqué que ça, mais les détails je m’en fous.
Du coup ce qu’on me demande de faire me plais beaucoup moins… mais bon d’un autre côté je refile l’appareil à un type, je fais un tour dans Genève et je rentre à la maison.
Une petite voix me souffle alors que je peux prendre une petite précaution. Je copie le contenu de la carte SD sur mon ordinateur puis envoie ça dans un cloud où personne n’ira le chercher, précaution probablement inutile mais ça ne coûte pas cher.
Samedi 27 mai
J’ai donc accepté, j’ai planqué le fric (je ne vous dirais pas où !)
J’ai donné les clés à la voisine pour qu’elle s’occupe du chat et direction l’aéroport.
Le même jour
Depuis qu’Anna lui a refilé la carte de sa galerie, Nœud-Pap, n’en peut plus, Pourtant ce n’est pas spécialement son genre de femme, son genre de femme ce serait plutôt moi. Mais qu’une belle fille lui fasse une proposition à peine voilée comme celle-ci à son âge et voilà qu’il se sent comme un collégien à son premier rendez-vous d’amour.
Aujourd’hui, il s’est décidé et a demandé à son employée de garder le magasin. Le cœur battant, il entre dans la galerie, Anna est assise derrière son petit comptoir en train de lire on ne sait trop quoi.
– Bonjour !
– Bonjour répond Anna en levant à peine la tête.
– Euh, vous m’aviez donné votre carte ! Murmure Nœud-pap se demandant s’il ne va pas au râteau.
Anna relève la tête, découvre le bonhomme :
– Ah, c’est vous ?
– Je suis venu à tout hasard, je passais dans le coin ! Improvise-t-il.
Anna regarde le type, elle n’a vraiment pas envie de tirer un coup avec lui :
– Oui, je comprends, j’étais vraiment très excitée l’autre jour, mais bon c’était l’autre jour…
– Pas de soucis je jette un coup d’œil sur les toiles et je m’en vais.
– Je vous en prie.
Nœud-pap se fiche des toiles exposées comme de sa première branlette, mais tient à donner le change tout en ruminant sa déception.
« Si Chanette apprend que j’ai allumé son miché pour ensuite le jeter, elle va hurler, ce qui en soit n’est pas grave. En revanche si je lui fis perdre son client à cause de ça, c’est plus embêtant, ma fille t’as déconné, il va falloir assumer ! »
– Monsieur ?
– Oui ?
– C’est quoi votre prénom ?
– Marcel !
– Eh bien Marcel, tu vois cet escalier, là ? Tu descends, et je te rejoins dans une minute.
– Euh, je ne comprends pas !
– Si tu veux un câlin, il faut que je ferme le magasin !
Il n’en revient pas, Marcel, il se demande où est le piège, mais il descend l’escalier en colimaçon.
Anna le rejoint après avoir posé le traditionnel panneau « je reviens de suite ».
– Bon alors qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je ne change pas d’avis comme de chemise, et quand je promets quelque chose, je m’efforce de tenir mes promesses. Qu’est-ce qui te ferais plaisir ?
– Je ne sais pas, faite comme vous voulez… Euh vous voulez combien ?
– Ah ! Tu voudrais que je fasse la pute ? Donne-moi ce que tu donnes à Chanette, non, ça ne va pas, je ne pourrais pas te gâter autant… la moitié de ce que tu lui donnes. Mais attention comme je ne suis qu’une pute occasionnelle, ma façon de faire risque de te surprendre un peu. Bon allez sors tes sous et déshabille-toi, je vais m’occuper de toi.
– Oui maitresse !
– Ne m’appelle pas maîtresse, je n’aime pas trop ça, et puis il faut que je te dise un truc, je ne veux pas piquer les clients de Chanette, donc ce qu’on va faire, on le fait une fois, on ne le fera pas deux du moins pas ici, si on se retrouve chez Chanette ce sera différent. J’ai dit « à poil », esclave ! »
Comme dans un rêve Marcel se déshabille.
– Tu peux garder tes chaussettes, lui dit Anna en finissant de retirer ses vêtements. Je te plais ?
– Oui, vous êtes très belle !
– Evidemment je ne suis pas Chanette, c’est un autre genre !
– Vous êtes très belles toutes les deux !
Anna lui attrape les tétons et les tortille assez fortement.
– Oh ! oui, C’est bon !
– Dis-moi, ils sont énormes tes tétons !
– Ben, oui, à force de me les faire tripoter !
– T’es un petit cochon !
– Sans doute !
– Elle te fais faire quoi, Chanette ? Sucer des bites, te faire enculer ? C’est tout ?
– Elle me fouette, me pince, me fait boire son urine…
– Et t’as pas honte ? Demande-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Pas du tout ! Je suis bien dans ma peau et je ne fais de mal à personne ! Déclame-t-il.
Et sans crier gare, Anna approche sa bouche de celle de l’homme et lui roule une pelle magistrale. Il n’en revient pas. Déjà chez Chanette il avait trouvé l’acte exceptionnel, mais là c’est encore meilleur parce que plus long, plus sensuel. Et il bande, mais il bande comme il n’a jamais bandé depuis fort longtemps !
– Caresse-moi, j’adore les caresses ! Lui dit, Anna.
Il n’en revient pas ! Rarement on lui a demandé une chose pareille, mais il ne va pas se défiler, ses mains s’approche de la galériste et il fait ce que font tous les hommes qui sont invités à caresser une femme, il commence par les seins. Il pelote, il caresse de la main ou du bout des doigts, il n’ose pas embrasser.
Il y a dans le sous-sol de la galerie une petite banquette molletonnée, Anna indiqua à Marcel qu’elle allait s’y coucher et que la position serait ainsi plus pratique pour recevoir ses caresses.
Du coup Marcel s’en donna à cœur joie, caressant partout, mais finissant par s’intéresser au haut des cuisses et à la base du pubis, n’osant pas approcher de trop près la fente offerte et humide.
– Caresse-moi la chatte !
Des années qu’il n’avait pas fait ça, la peur de l’échec lui fit venir une boule d’angoisse qui le fit débander, mais comment se sortir d’une telle situation. Après avoir fait un peu n’importe quoi, il introduit deux doigts en virgule dans son intimité et se mit à les agiter, il fut surpris du bruit de floc-floc que son action provoquait.
Il fut encore surpris davantage quand Anna se mit à gémir, du coup il redoubla d’ardeur et se souvenant que le sexe féminin est doté d’un clitoris il s’en alla le titiller provoquant un violent orgasme de la dame dans un geyser de mouille
Lui Marcel Berton vient de faire jouir une femme avec ses petits doigts agiles, il n’en revient pas, il en a les larmes aux yeux.
Et il en revient encore moins quand pour la seconde fois de la journée, Anna vient lui rouler une gamelle.
– Tu m’as bien fais jouir ! A mon tour de m’occuper de toi, je n’ai pas de gode ici, pas de fouet, pas de pinces et pas de soumis avec une bonne bite, on va donc faire avec les moyens du bord. Tourne-toi, cambre-toi et écarte bien tes fesses, je vais te mettre un doigt dans le cul.
– Oui maîtresse !
– Et tu ne m’appelles pas maitresse !
– Comment dois-je vous appeler ?
– Par mon prénom
– … Anna…
– Ben oui, Anna !
Elle demande à l’homme de lui mouiller ses doigts, puis pénètre l’anus de l’homme avant de le pilonner en cadence.
– T’aimes ça, hein ?
– Oui !
– T’aimes qu’on t’encule ?
– Oui !
– Dis-le
– J’aime qu’on m’encule
– Et qu’on te fasse sucer des bites !
– Oui, aussi !
– Dis-le !
– J’aime sucer des bites !
– T’es trop marrant, toi ! Dit-elle en ressortant ses doigts de son trou.
– Nettoie !
Il hésite
– Si tu veux que je te les remette dans le cul, il faut que tu lèches !
Il l’a fait en fermant les yeux, Anna lui a encore branlé le cul quelques minutes, puis lui proposa sa pisse.
– Il y en aura pas beaucoup, mais ce sera assez pour une dégustation. Allonge-toi par terre et ne me touche pas ça va me déconcentrer.
Anna se baisse de façon à ce que sa vulve soit quasiment en contact avec la bouche de l’homme, elle ferme les yeux, se libère, un petit jet atterrit dans le gosier de Marcel Berton.
Anna se relève, l’homme aussi un peu emprunté, se demandant s’il rêve ou pas. Du revers de sa main, il s’essuie machinalement le menton ou de l’urine a dégouliné.
– Tu ne bouges pas, on va finir en beauté, je reviens vite, c’est l’affaire de cinq minutes, sois sage.
– Tu te rhabilles ?
– Ben, oui, je vais chercher des capotes à la pharmacie…
Et effectivement, cinq minutes plus tard elle revenait, se déshabilla de nouveau, se positionna en levrette sur le sol et demanda à Marcel de l’enculer.
– Non !
– Si !
Marcel s’encapota, il aurait bien léché ce magnifique œillet brun qui le narguait, mais il ne faut pas exagérer non plus, la fille l’avait comblé, alors il la pénétra relativement facilement puis se mit à limer.
Il la pilonna pendant cinq bonnes minutes aux termes desquelles il lâcha sa purée dans la capote.
– Essaie de continuer un peu ! Lui demanda Anna.
Pouvait-il faire autrement ?
L’affaire terminé, Marcel attendit manifestement qu’elle se jette dans ses bras, elle ne le fit que quand il comprit qu’il attendait ce geste.
– O.K. Je t’avais fait une promesse dans un moment de folie, j’ai tenu ma promesse et je ne regrette rien, tu es un brave bonhomme, mais maintenant on ferme la parenthèse.
– Pas de soucis ! Répondit Marcel avec beaucoup de dépit dans la voix.
– Au fait, il paraît que tu installes des salles de bains ? Lui dit-elle en remontant au rez-de-chaussée.
– Oui ! J’ai installé celle de Chanette…
– Donne-moi ton numéro, je t’appellerais pour que tu viennes me faire un devis.
– Voilà ma carte !
– OK- Bon je vais y aller !
Il espérait un petit bisou d’adieu, mais elle se contenta de lui serrer la main avec un grand sourire., mais cela ne l’empêcha pas de descendre la rue de Seine en sifflotant comme un pinson.
Le même jour mais ailleurs
Dumontel prend la parole dans la grande salle de réunion de Nogibor-France, une grosse boite d’enquêteurs privés.
– Bon un petit topo surtout pour les nouveaux. Notre organisation a été choisi par la compagnie d’assurance Conrad and Son afin de tenter d’élucider le mystère des derniers vols chez de gros diamantaires. C’est à la fois un honneur et un challenge. L’objectif est de coincer Podgorny, et surtout d’essayer de comprendre comment un mec dont les téléphones sont écoutés, les courriers et les mails lus, les ordinateurs surveillés et lui-même constamment filé, arrive à nous berner On est 16 autour de cette table, mais nous ne sommes pas complets, vous avez tous un binôme qui en ce moment est soit en filature, soit en planque. C’est dire que les moyens mis à notre disposition sont considérables. Depuis son arrivée à Paris. Fédor Podgorny a déjà rencontré 11 personnes sans compter une galeriste avec laquelle il est souvent fourré.
Sur ce coup-là, nous avons une obligation de résultat, on ne pourra pas mettre en place une telle organisation à chaque fois que ce connard sortira de Russie !
Officiellement la police se désintéresse de l’affaire, mais dans la pratique, elle nous offre une aide logistique. Notez tous le nom et le numéro du gars qui coordonne tout ça à la brigade criminelle… »
Le haut-parleur retentit :
– Cible 4 en mouvement dans un taxi, allure normale ! Je la suis.
Un peu plus tard
– Apparemment on se dirige vers Roissy.
Puis encore après :
– Elle a un vol pour Genève
– OK, on demande à la police de faire retarder le vol, le temps qu’une équipe se prépare à l’arrivée !
Et me voilà en route pour Genève, taxi jusqu’à Roissy, enregistrement, attente au terminal et on nous informe que le vol aura 55 minutes de retard, ça commence bien !
A suivre
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