Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
2 – Orgie et Georgia par Chanette

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Thémes abordés : bisex féminine, feuille de rose, party, prostitution, uro

2 – Orgie et Georgia

Lundi 12 janvier

Je viens à peine d’arriver au studio que je reçois un coup de fil d’Alexis.

- Je peux monter vous voir cinq minutes ?
- Bien sûr, c’est pour une séance ?
- Non, mais j’ai un tout petit service à vous demander.

Et quelques instants plus tard, il me demandait ce qu’il attendait de moi.

- J’ai passé une partie de ma carrière à la brigade mondaine, je me suis fait quelques relations si vous voyez ce que je veux dire.
- Non, pas du tout, mais ça fait rien.
- Disons que mes coordonnées figurent dans pas mal de carnet d’adresses.
- Ah ?
- Et on fait encore appel à moi pour organiser quelques parties avec des filles…
- Ah, je vois !

En fait non je ne vois pas très bien.

- Il est de moins en moins facile de trouver des filles qui jouent le jeu…
- C’est à dire ?
- Qu’elles fassent correctement leur boulot.

J’ai compris.

- Et vous voudriez que je participe à une de vos prochaines sauteries ?
- En quelque sorte !

Me voilà coincée, je fais quoi ? Le mec m’a sortie d’un guêpier que je n’ai pas complètement saisi, d’ailleurs j’en profite pour lui demander :

- Au fait, j’ai voulu me renseigner sur le pays des deux zigotos de l’autre jour.

Je ne continue pas, attendant sa réaction.

- Et alors ? Finit-il par demander.
- Ben alors leur pays, il n’existe pas !
- Je peux pourtant vous assurer qu’il existe bel et bien.
- Et c’est où, ça, le Bunga ?
- Le Bunga, c’est quoi, ça le Bunga ?
- Ben, c’est ce que je vous demande ? C’est bien le pays des deux types de l’autre fois.
- Attendez, je n’ai jamais prononcé ce mot !
- Pourtant…
- Non, je suis formel !

C’est peut-être vrai après tout, par contre eux l’ont prononcé, j’en suis sûre et je le lui dis.

- Ce doit être un code qu’ils utilisent pour brouiller les pistes.
- Parce que le vrai pays, c’est quoi ?
- Vous savez, dans ce genre d’affaires pourries, moins on en sait, plus on est en sécurité.

Admettons !

- Bon alors pour ce petit service…
- Ce n’est pas trop mon truc…
- Oui, mais vous savez faire ?
- Bien sûr !

Pourquoi je réponds « Bien sûr ! » ? Oh l’idée…

- C’est quand votre truc
- Vendredi prochain, le 16, en soirée.
- Ah ben non, ce n’est pas possible, vendredi je suis prise.
- Il y a toujours moyen de se décommander.
- Ecoutez, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais ce que j’ai à faire ce soir-là, je ne peux pas le déplacer, c’est absolument IM-POS-SIBLE !
- Bon tant pis, n’en parlons plus !

Et le voilà qui tripote son smartphone. Je me demande ce qu’il fabrique.

- Mais que je suis con ! S’exclame-t-il. Je vous ai dit le vendredi 16 ?
- Oui !
- Je me suis planté, ce n’est pas vendredi, c’est le samedi, le samedi 17.

Il l’a fait exprès ou pas ? Je n’ai pas osé lui sortir un prétexte pour lui dire que je n’étais pas libre non plus ce soir-là ! C’eut été pourtant facile de m’inventer un déplacement familial, mais on ne pense pas toujours à tout. Et puis il a l’air d’y tenir à sa soirée, si je me défile pour celle-là, il y a fort à parier qu’il me sollicitera pour une autre. Alors autant en finir.

- Bon OK, mais j’y mets deux conditions :
- Je vous écoute :
- La première c’est que je veux l’adresse exacte de l’endroit où ça va se passer.
- Parce que ?
- Parce que je veux pouvoir la communiquer à mon mari.

La tronche qu’il fait !

- Vous… vous êtes mariée ?
- Oui et vous ?

Manifestement, il ne me croit pas, (pourtant c’est vrai, même s’il y a belle lurette que nous sommes séparés) mais en revanche, il est peut-être en train de se demander si je ne suis pas maquée.

- C’est idiot, que voulez-vous qu’il vous arrive ?
- C’est pour moi une règle de sécurité et elle n’est pas négociable. Et je me rendrais à cette adresse par mes propres moyens.
- Bon on fera avec ! Et l’autre condition ?
- Vous me demandez ça une fois, je ne me déroberai pas, mais il n’y aura pas de deuxième fois, d’accord ?
- Mais cela me parait évident, ma chère !

Samedi 17 janvier

A 17 heures, je reçois un SMS me précisant l’adresse, c’est avenue de Friedland, près de l’Etoile, plus rupin comme coin tu meurs. Anne-Gaëlle étant en déplacement, j’envoie un message à Carole en lui demandant de faire le nécessaire si elle n’a aucune nouvelle de moi avant demain midi.

Je sonne, un « Nestor » en gilet à rayures me toise.

- Je viens de la part de Monsieur Alexis.
- Entrez, je vais le chercher.

Il me laisse planté là ! Alexis se pointe, sourire commercial aux lèvres et m’entraîne dans une petite pièce :

- Ah Chanette, merci d’être venue !
- Je vous en avais fait la promesse.
- Quelques points de détails : choisissez-vous un autre pseudo pour cette soirée, question de sécurité. Par ailleurs, je ne souhaite pas que l’on sache que vous effectuez cette prestation à titre gracieux, ça ne regarde que nous.
- O.K., ce soir je m’appelle Jacqueline.
- Non, non, ça fait trop rétro !
- Jackie, alors !

Inutile de vous préciser que ces recommandations m’ont parue bien étranges !

Il me conduit dans une autre pièce qui fait ce soir office de vestiaire.

- Quand vous serez prête, vous irez dans la grande salle au fond, à gauche.

Une nana à moitié à poil est en train de se changer, moi je n’ai pas besoin de le faire, je suis déjà habillée en « pute » sous mon manteau dont je me débarrasse, j’ai juste mes escarpins à enfiler.

- Moi c’est Georgia, me dit la brunette.
- Jackie, me présentais-je.

Ces messieurs dames ont installé une psyché dans la pièce, ça me permet de ravaler mon maquillage.

- Je t’attends on va y aller ensemble, me dit la brunette.

Timide ? O.K., on y va ensemble.

Ils sont combien là-dedans ? Difficile à dire parce qu’il y aura pas mal d’allées et venues. Il y a quasiment autant de femmes que d’hommes. Je m’apercevrai par la suite que parmi ces dames, il y a un peu de tout, des professionnelles comme moi, mais aussi des nanas qui accompagnent leur mari ou leur amant, allez savoir ?

La partie semble tout juste commencée, il y a une sorte d’agglutinement au fond à droite, impossible de savoir ce qui s’y passe, mais je l’en fous un peu. Il y a un buffet, je n’ai pas faim, m’étant substancée avant de venir, mais boire un coup me fera du bien.

Mais notre arrivée a été remarquée, deux gros lards suintants se dirigent vers nous, un pour Georgia, l’autre pour moi.

Le mec me met carrément la main sur le nibard.

- Je peux me permettre ?

Une envie folle de lui expliquer que la « permission », c’est avant qu’on la demande, sinon ça s’appelle du « fait accompli », mais je sais pourquoi je suis là, alors je fais la gentille fifille.

- Vous avez ma permission, cher ami !

Donc me voilà déjà « en mains », (c’est le cas de le dire !), le mec me pelote de façon de plus en plus hardie, mes seins vont bientôt être à l’air et que voulez-vous que j’y fasse.

Je jette un coup d’œil à Georgia collé à l’autre gros lard comme un lardon autour d’une paupiette. Ils se roulent une pelle… Merde je n’avais pas pensé à ça ! Il faut embrasser aussi ! Il se trouve que je n’embrasse pas même pour de l’argent…mais ici la partie est gratuite.

Ça ne rate pas, le mec cherche ma bouche, je tourne la tête, il insiste, je me tords le cou en essayant d’échapper à ses lèvres. Ce con ne comprend rien, il insiste.

- Je n’embrasse pas !
- Tu te prends pour qui ?
- Je n’embrasse pas. C’est tout.

Il me lâche, furieux, il semble chercher quelqu’un.

Un flash ultra rapide ! Je sens l’incident tout proche. Je pourrais m’en foutre, mais présage que cela risque d’être une inextricable source de complication avec Alexis.

Alors, je fais la carpette, récupère mon gros lard :

- Reste avec moi, mon biquet, tu vas l’avoir ton bisou.

Pouah ! Le goût de vieux cendrier pourri qu’il trimbale dans sa bouche ! Nauséabond ! Il ne peut pas s’acheter un spray buccal, ce con ?

Il me prend la main et me la pose sur sa braguette, tout fier qu’il est de me faire savoir qu’il bande ! Je crois stratégique de me livrer à quelques tripotages manuels. Effectivement monsieur est enchanté, ravi. Je descends la fermeture éclair et m’en vais plonger au fond de son caleçon, mais voilà qu’il a un autre plan.

Il m’entraîne hors de la pièce, je comprends alors qu’il a souhaité suivre l’autre « gros lard », accompagnée de Georgia.

Ces deux gros machins doivent être entièrement synchronisés car c’est avec une simultanéité étonnante que les voilà qu’ils baissent pantalons et calfouettes et nous incitent à la sucette.

- Et la capote ? Objectais-je.
- Pas pour commencer !
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O.K. Alors ça va être service minimum, j’espère au moins qu’elle le sent pas le fromage. Bon ça va, c’est « moins pire » que ce que je croyais.

- Vous ne jouissez pas dans ma bouche, d’accord ?
- Tais-toi et suce !

Je me recule !

- Arrête de pleurnicher, c’est pas son truc, ‘est son droit ! Intervient son « collègue ».

Je reprends ma pipe, je m’applique mais je trouve que l’affaire a tendance à s’éterniser.

- Baise-moi ! Lui proposais-je en le regardant au fond des yeux.
- Attends !
- Baise-moi, j’ai envie !

O.K. En deux temps trois mouvements, me voilà en levrette sur l’un des deux canapés de la pièce. Un coup d’œil pour vérifier que le type s’est bien encapoté son bigoudi.

Et le voilà qui va et qui vient, à ce rythme-là, je me dis que ça ne va pas durer longtemps, mais ce n’est pas pour autant que la partie sera terminé. Mais le bonhomme a présumé de ses forces, le rythme ralentit, je remue un peu du croupion pour l’encourager, mais je n’ai pas l’impression que ça lui fasse grand-chose.

Il se retire, il n’a pas joui, je m’apprête à me relever…

- Reste comme ça !

Ah, bon ?

En fait les deux gros lards ont échangés leur partenaire, (changement d’herbage réjouit le pâturage.) C’est reparti pour un tour, et pendant qu’il me lime je vois du monde entrer dans la pièce. Oh ! Mais on va étouffer là-dedans ! Un type réussit à se faufiler de façon à me présenter sa bite au niveau de mon visage. Je gobe la chose sans conviction, la position n’étant pas trop pratique. Derrière, ça change encore de partenaire, mais le nouveau en veut après mon petit trou.

- Pas là !
- Juste pour essayer !
- Non !
- Oui, bon, ça va ! Tu vas pas faire ta pucelle !

Et le mec me force le trou ! J’aurais pu protester encore, me débattre, me révolter, je n’en ai rien fait, je suis devenu passive comme une chique molle, ne réalisant plus très bien tout ce qui m’arrivait, toutes ces bites, dans ma chatte, dans ma bouche, dans mon cul, tous ces bonhommes qui m’ont confondu avec une poupée gonflable, toutes ces bêtes en rut incapables ni d’un mot de gentillesse, ni d’une expression minimale de respect ni même d’un sourire. Je sais simplement que je ne laisserai pas cette chose impayée, je me vengerai, même si je ne sais encore comment.

Bien sûr, tous non pas été infects au même niveau, il y en avait même un qui était gentil, mais j’ai eu la détestable impression durant toute cette soirée de n’être qu’un trou (avec du poil autour).

Le hasard ou les circonstances ont fait que je me suis souvent retrouvée non loin de Georgia, lorsque nous avons eu la possibilité de le faire, nous nous sommes furtivement caressées, embrassées. Un zeste de douceur dans un monde de goujats.

On a essayé de me faire boire, j’ai pu esquiver voulant rester lucide jusqu’au bout.

Vers je ne sais quelle heure du matin, on a fait comprendre aux filles qu’elles pouvaient repartir. On se retrouve à quatre dans la pièce qui sert de vestiaire, j’ignore où sont les autres.

La main de Georgia tente d’attraper la mienne. C’est à quel sujet ? Je comprends quand même qu’elle veut me faire passer un papelard. Je le glisse discrètement dans mon sac à main. Et je quitte cette bande d’abrutis.

Maintenant il faut que je trouve un taxi.

- Alors la fête était bien ? Me lance le chauffeur, goguenard.
- Je n’ai pas envie de causer, d’accord ?
- Oh, là là !

Dimanche 18 janvier

J’ai envoyé un message à Carole pour lui dire que j’étais rentrée vivante, puis j’ai pris une longue douche avant de me coucher comme une masse.

Mauvais sommeil, rêves à la con…

Nouvelle douche, café fort, je prends mon portable et envoi un texto à Alexis, pas de grand discours, un seul mot : « Salaud ! ». Je ne sais pas si ça va servir à grand-chose mais qu’est-ce que ça fait du bien !

En recherchant je ne sais plus quoi dans mon sac à main, je retrouve le papelard roulé en boule que Georgia m’a fait passer :

« Appelle-moi vite, urgent 06 …… »

J’aurais dû l’appeler avant de me coucher, là il est peut-être un peu tôt, j’attendrais le début de l’après-midi.

A midi, je reçois un message sibyllin d’Alexis : « nous reparlerons de tout ça entre gens intelligents, bisous ». Quel con ! J’efface sans répondre.

J’appelle Georgia. Elle m’explique que ce qu’elle a à me dire est long et compliqué. Bref après quelques palabres on se retrouve dans un bistrot du Quartier Latin.

- C’est à propos d’Alexis ! Me dit-elle en préambule.

Tiens, c’est curieux, je m’en serais douté.

- Je t’écoute !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- Non, pas trop.
- T’as confiance en lui ?
- Non !
- Au moins c’est clair ! Bon voilà, je suis dans la merde et je cherche quelqu’un pour m’aider…
- Pourquoi moi ?
- Je vais tout t’expliquer. Il t’a recruté comment, toi, Alexis ?
- Euh, je vais te dire un truc, je vais être très franche : je suis venue pour t’écouter, pas pour te raconter mes histoires à moi, alors voyons d’abord ce que tu as à me dire.
- Je travaille en hôtel, mais la copine qui m’a dépanné m’avait prêté son studio pendant quinze jours.

Mais pourquoi les gens qui vous racontent un truc commencent toujours par le milieu quand ce n’est pas par la fin ?

- … Un type s’est pointé, reprend-elle, il avait rendez-vous, il m’a ouvert une mallette remplie de billets, je me demandais ce qui se passait… Il m’a alors parlé d’une opération destinée à compromettre un dirigeant africain… Pourquoi tu fais cette tête ?
- Continue, je te dirais.
- J’ai refusé, le ton a monté, j’ai pris peur, mais le type a fini par s’en aller, cinq minutes après Alexis m’appelait pour me demander s’il pouvait venir, je lui dis oui, et il me dit qu’il n’était pas loin et qu’il arrivait de suite. Une fois dans le studio, il m’explique qu’il a vu en bas deux blacks très énervés….
- Et c’est là qu’il te raconte qu’il fait partie des services secrets et qu’il se fait fort de te protéger.
- Je vois. Tu as vécu la même histoire ?
- Avec quelques variantes. Et après il t’a demandé de participer gratuitement à ses parties fines ?

Bien ! Je me doutais bien qu’il y avait un problème, mais pas une magouille de cette ampleur ! Je me livre à un rapide calcul. On doit lui donner une enveloppe pour ces soirées, vu le prix des escorts de luxe pour la nuit, il doit toucher autour de 20.000 euros, il ne paie pas les filles mais tout le reste : bouffe, boisson, service et faux frais. Ce qui lui fait un bénéfice net d’environ 18.000 euros. Pas mal comme salaire d’appoint !

- Et comment tu as compris que c’était une arnaque ?
- C’est une des filles qui m’a expliqué. Elle ne pouvait rien faire de son côté, mais elle voulait me mettre en garde.
- Tu ne l’as pas cru ?
- Si, mais Alexis me tient, il me menace de dévoiler mes activités à ma famille.
- Quel salaud ! Bon je te remercie de m’avoir prévenu. Il ne me menacera pas, je n’ai plus de famille.

Georgia ne me répond pas, elle me regarde bizarrement, elle a envie de me dire quelque chose, semble hésiter. Pourvu que…

- Tu ne peux rien faire pour moi ? Je veux dire qu’à deux on serait plus fortes.

Tout à fait ce que je craignais mais je ne vois pas bien ce que je peux faire pour elle.

- Ne serait-ce que pour me remercier de t’avoir prévenu ! Ajoute Georgia.

Elle se raccroche à ce qu’elle peut comme bouée de sauvetage. La pauvre, elle me fait pitié, mais il faut que je me raisonne, je ne suis pas Sainte Chanette et n’ai pas pour vocation de secourir toutes les filles en détresse de ce bas monde.

Elle a l’air désespérée, manifestement elle attendait autre chose de ma part.

- Je vais voir, je n’ai pas de solution, mais je vais réfléchir. On se rappelle.

Je suis bien consciente de la vacuité de ce genre de répartie.

- Bon, je vais y aller ! Me dit-elle. Tu vas par où ?

Je lui indique, ce n’est pas sa direction

- J’habite derrière la Gare de Lyon. Me précise-t-elle.
- Je crois qu’il y a un bus qui y va.
- Tu m’accompagnes ?
- C’est à dire, j’ai deux trois bricoles à faire…
- S’il te plaît ! Insiste-t-elle.

Bon je vais me dévouer.

Dans le bus on est debout et relativement serrées, pas moyen de parler. On arrive je ne sais plus où, on descend.

- Je t’offre un verre, juste cinq minutes.

Je l’aurais parié !

L’appartement est modeste mais bien tenu. Je ne pense pas qu’elle y reçoive ses clients, ce n’est pas agencé pour, trop de peluches et de photos de chats. Elle me propose un tas de trucs à boire, j’opte pour un verre d’eau minérale.

- Il y a longtemps que tu fais ce boulot ? Me demande-t-elle.
- On a dit qu’on ne parlerait pas de moi.
- Je demandais ça comme ça, sois sympa ne me jette pas…

Et voilà qu’elle se met à chialer.

- Calme-toi, si je peux t’aider, je t’aiderais, mais ça m’embête de me raconter ma vie, on ne se connait pas assez, tu peux comprendre ça ?
- Mais je te demande pas de me raconter ta vie.

Elle va se braquer ! Me dire qu’elle n’a pas besoin de moi… Faut quand même que j’essaie de calmer le jeu.

- Chut ! Ça fait quinze ans que je fais ça !
- Oui, je te demande pas ton âge, mais d’habitude Alexis choisit des filles dans les vingt ans.

J’avais aussi remarqué que je n’étais pas la plus jeune des filles pendant cette soirée ! Mais la chose ne m’a pas interpellé plus que ça.

- Quinze ans d’escorting ! T’es une vraie pro, alors ?
- Je ne fais pas d’escorting ou si j’en fais c’est de façon tout à fait exceptionnelle.
- Ah ! Comme les filles des rues alors ?
- Oui et non, je travaille en studio, je passe des annonces, mais j’ai une clientèle d’habitués. C’est un peu spécial, je fais de la domination.
- Ah ! Tes clients se sont des esclaves, alors ?
- Des soumis, je préfère !
- Et tu les attaches, tu les fouettes, tout ça ?
- Tout ça, je leur donne des ordres, je les sodomise, je leur pisse dessus… toute la panoplie quoi !
- Et ben dis donc ! Pas de sexe alors ?
- Laisse-moi un peu de mes petits secrets.

Elle s’est calmée, son visage s’est apaisé, un vrai visage d’ange.

- Tu sais, me dit-elle, quand on s’est un peu caressées et embrassées pendant la partie, qu’est-ce que ça m’a fait comme bien !

O.K. J’ai compris ! Mademoiselle a envie d’une partie de jambes en l’air entre filles. Je ne suis pas forcément contre, elle est mignonne, bien faite et son visage s’illumine quand elle daigne sourire, ce que je crains c’est l’après. Pourquoi les gens s’imaginent-ils qu’il suffit de passer par une partie de cul intime pour se sentir plus proches ? Mais après tout qu’importe, on n’a que le bon temps qu’on se donne, n’est-ce pas ?

Donc quand elle entreprend de me caresser la main de façon intempestive en me faisant des yeux langoureux, je la laisse faire, et quand elle approche ses lèvres des miennes je ne refuse pas son baiser et décide de prendre les choses en mains (si je peux me permettre cette expression)

- On reste là, ou on va dans ta chambre.
- On peut aller dans la chambre !

Alors on y va !

On se déshabille toutes les deux sans problème comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après tout on se connait déjà un peu.

- Je vais faire pipi avant ! Indiquais-je
- Moi aussi, c’est dans la salle de bain…

Je m’assois sur la cuvette, elle reste plantée là.
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- Ça t’embête si je te regarde ! Me demande-t-elle.
- Non pas du tout !
- Je suis un peu vicieuse.
- C’est pas du vice, c’est de la fantaisie.
- Un peu coquine, je voulais dire.
- Ça tombe bien, moi aussi.
- Ton pipi, tu me le fais boire ?

Quand je pense qu’il y en a à qui il faut des semaines, voire des mois pour avouer ce genre de penchants !

- Si tu veux !
- On fait comment ?
- Ben tu restes là, tu écartes les jambes, et je vais approcher ma petite bouche…
- Ta mignonne petite bouche !
- Ma mignonne petite bouche !

Je me concentre, je m’écarte la chatte !

- Oh ! Qu’elle est belle !
- Elle est petite !
- Elle est belle !
- Attention, ça va partir !

Georgia ouvre la bouche. Ayant l’habitude de la pratique, je sais en principe pisser par saccade, mais là c’était la grosse envie et la « pauvre » ne peut plus suivre. On en fout plein à côté on se marre.

Fini.je suppose qu’elle va me nettoyer la chatte, non elle est encore plus perverse que ça, elle approche ses lèvres des miennes (celles du haut) et sollicite un baiser alors qu’elle la bouche pleine de mon pipi. Je n’ai pas fait souvent ce genre de choses mais ça ne me dérange pas, j’accepte le baiser. Nous sommes des grosses cochonnes.

- Tu fais ça souvent ? Lui demandais-je.
- Y’avait longtemps ! Je faisais ça avec une copine avec qui j’étais tout le temps fourrée, c’est elle qui m’a briefé quand je me suis retrouvé dans la merde. Je l’ai perdu de vue, elle s’est mise en ménage avec un vieux plein de fric sur la Côte. Hum, qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
- J’ai bu du thé au jasmin ce matin, ce doit être pour ça !
- Tu veux la mienne ?

En fait, non pas trop, je n’ai rien contre, mais peut-être pas tout de suite… Cela dit ça à l’air de lui faire plaisir, je ne vais pas être vache.

- Oui, je veux bien !
- On va peut-être se mettre dans le carré à douche, sinon on va en mettre partout.

Je m’y accroupis, elle se met au-dessus de moi et commence à pisser, ça dégouline, c’est tout chaud, j’ouvre la bouche pour en avaler un peu, bizarre, son urine est très claire, ce doit être une adapte du « buvez, éliminez ! » en s’envoyant des litres entiers de flotte dans sa journée.

- On va se rincer propose-t-elle en actionnant la douche.

- On se douche sommairement, on se pelote un peu, pas trop, l’eau transforme le sens du toucher et la peau y perd sa douceur, pour qu’elle la retrouve il faut savonner… mais comme c’était juste un rinçage…

On se sèche et on s’en va au lit en trottinant comme des gamines au pensionnat. Nous voilà sur le lit, je lui caresse la cuisse, elle a une peau d’une douceur exceptionnelle. Cette cuisse m’attire, je la bise, ce qui fait rire Georgia.

- Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
- Ce n’est pas tous les jours qu’on m’embrasse les cuisses.

Je ne réponds pas, et continue de lui faire des bisous tout en pratiquant une ascension. Du milieu de la cuisse, j’atteins bientôt le haut, et sa chatte n’est ainsi plus très loin, juste à portée de langue. J’humecte ainsi la partie inférieure de son sexe, mais ne m’y attarde pas, inutile de hâter les choses.

Je me redresse, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout et colle ma bouche contre la sienne, elle s’abandonne à ce baiser, se renverse, je suis sur elle, c’est moi qui la domine, je sens qu’elle a envie que les choses se passent ainsi.

Ses tétons fripons et fripés m’attirent, je les humecte, je les gobe, ils se détendent et sont beaucoup mieux comme cela. Je ne déteste pas qu’on me fasse la même chose, je pourrais me contenter de lui dire, mais c’est tellement plus excitant de me bouger très légèrement afin de lui présenter le bout de mes seins au niveau de ses lèvres. On aurait dit qu’elle n’attendait que cela et se met à me les téter comme s’il allait en sortir du lait. Et après le téton droit, je lui offre le gauche, ne rendons pas les tétons jaloux !

Nouvelle séance d’embrassades et de caresses, ma main s’égare sur sa chatte, elle est trempée, la mienne aussi d’ailleurs. J’y glisse l’index et le majeur, les enfonce et les agite provoquant un insolite bruit de floc-floc. Une minute plus tard elle prenait son pied. Rapide la môme !

J’attends qu’elle reprenne son souffle et qu’elle s’occupe un peu de moi. Mais la voilà qui se lève et qui se met à farfouiller dans l’armoire dont elle extrait une boite à chaussures.

Elle ouvre sa boite à malice et en extrait fièrement un gode plutôt réaliste (je dis plutôt parce que j’ai mieux dans mon studio).

Qu’est-ce qu’elle espère faire avec ça, je n’en ai pas besoin, moi ce que je veux c’est qu’elle me lèche !

- Ça te dit ? Il est vibrant !

Et évidemment pour m’assurer qu’il est bien vibrant, et bien elle le fait… vibrer !

Les godes, ça n’a jamais été vraiment mon truc, c’est que je suis une vraie clitoridienne, moi.

Elle s’approche avec le machin. J’ai alors subitement une idée

- Attends, je me mets en levrette.

Et joignant le geste à la parole, je me positionne de façon provocante, le cul cambré, les fesses écartées avec les mains.

- Tu le veux dans ton cul ?

Miracle elle a tout compris.

- Vas-y encule-moi !

Mais Georgia fait sa petite préparation préalable, ce n’est pas une pro pour rien ! Une capote par-dessus le gode, et un peu de gel pour que ça glisse mieux… Et elle pose le gode… sur la table de nuit.

Quelque chose m’aurait-il échappé ? Mais non, mademoiselle veut s’occuper un peu de mon trou du cul avant de me pénétrer avec son objet manufacturé.

Je sens son bout de langue frétiller à l’entrée de mon trou du cul. C’est bon, c’est super, j’adore qu’on me lèche le petit trou. Je me laisse faire, je m’abandonne, elle fait cela très bien. Les doigts viennent à la rescousse, un, puis deux, ils vont, ils viennent, ils font comme chez eux, ça commence à être super bien cette affaire-là !

La conclusion fut assez rapide, les doigts quittent mon petit orifice, le gode entre, effectue plusieurs va-et-vient avant que Georgia le branche en vibreur. Et là c’est l’apothéose, je dois vibrer autant que le vibreur, je hurle, je me déchaine, je mouille comme une fontaine, je retombe comme une loque. Que ça fait du bien du jouir comme ça.

On s’enlace, on s’embrasse, nouveau moment de calme et de tendresse.

- Ça t’a fait du bien ? Demandais-je.
- Un bien énorme.

On se rhabille, on boit un jus de fruit et la conversation revient inéluctablement sur Alexis.

- Je suppose qu’il va nous recontacter prochainement. La première au courant prévient l’autre, on avisera à ce moment-là. Euh, je pense à un truc, s’il te propose une date, invente toi un truc, dis-lui que tu n’es pas libre ce jour-là !
- J’ai déjà joué cette carte-là, je ne pourrais pas le faire une autre fois.
- Parce que ?
- Une fois, je me suis inventé un enterrement en province. J’ai l’impression qu’il ne m’a pas cru, mais il a fait comme si. Il a accepté que je me défile, mais m’a prévenu que ce serait la seule et unique fois.
- Humm !

à suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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