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Au cochon d’Asie par Jean-Sébastien Tiroir
Au cochon d’Asie
La semaine passée, ce vieux farceur de Jacquot
Me tint à peu près ce très étrange propos
» – Au quartier chinois, rends-toi « Au cochon d’Asie »
Un samedi, le soir vers onze heures et demi
Et sur le menu spécial tu commanderas
Le numéro soixante-neuf, c’est juste en bas
Et tu auras une surprise, si tu es réglo ! »
Blague facile ! Je n’en pense pas un traitre mot
Mais aimant les nems et beau joueur que je suis
Je me rends d’un pas nonchalant à l’endroit dit
Les serveuses chinoises sont toutes Alice ou Suzie
La mienne est accorte, sourit et s’appelle Lucie
Donc, je commande et elle m’apporte tranquilou
Riz cantonnais et bœuf aux pousses de bambous
Je déguste, c’est très bon mais trop épicé
A la fin du repas, Lucie vient me trouver
Et me propose gentiment un petit saké
Probablement l’aventure s’est terminée
Sauf qu’elle me dit prodiguer aussi des massages
Pour les gentils messieurs qui ne sont pas trop sages
Ma foi, pourquoi pas ? Ça me fera aucun mal
Me voilà tout nu dans la petite arrière-salle
Lucie me masse le dos, les épaules, c’est bien bon
Néanmoins, je commence à trouver le temps long
Subitement, elle vient s’occuper de mes fesses
Sa main se fraye un chemin, oh la bougresse !
Et viens me tâter mes roubignoles poilues
Je bande joliment et je frétille du cul
La main se fait plus audacieuse et vient vite
En l’instant me branler légèrement ma bite
Tandis qu’un doigt s’enfonce dans mon trou de balle
Et son savoir-faire me semble magistral
Pour continuer, le pourboire il faut donner
Il ne fallait pas rêver, je glisse un billet
La voici nue, d’un gode-ceinture, elle s’empare
L’approche doucement de mon cul et démarre
Et me pilonne vaillamment le fondement
Le temps a passé : « – Retourne toi maintenant ! »
Et me finit à la main, elle se concentre
Faisant gicler mon sperme épais sur mon ventre
Elle m’a fait un bisou, offert un autre saké
M’avouant qu’elle aimait embrasser les enculés…
Jean-Sébastien Tiroir
Au cas où un vrai restau porterait ce nom,
Qu’il me pardonne, je ne suis qu’écrivaillon !
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