Partager l'article ! A la recherche d’Edina Von Graz – 4: Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 4 – Indira l’intrigante par Nicolas ...
Je suis assis à côté d’une jolie fille à la peau foncée prénommée Leila qui élude la plupart de mes questions avec un sourire désarmant.
Je n’ai rien appris pendant ce repas (excellent) et n’ai pas trouvé le prétexte pour aborder le sujet qui me préoccupe à savoir s’ils ont entendu parler d’Edina Von Graz, mais je ne désespère pas.
Baboukar nous informe qu’on a mis des chambres individuelles à notre disposition afin que nous puissions nous reposer.
Ah, bon ? J’aurais voulu me concerter avec mes compagnons afin de savoir s’ils avaient appris quelque chose, on fera donc ça plus tard. C’est vrai qu’une petite sieste ne me fera pas de mal, mais après on fait quoi ?
On nous accompagne dans des chambres, apparemment il y en a beaucoup de libres
Ce n’est pas très spacieux mais c’est propre et confortable. Je m’allonge sur le lit quand voilà qu’on frappe à la porte, et sans que je ne l’autorise à entrer, une des soubrettes qui nous a servi pénètre dans le lieu.
– Je m’appelle Indira !
– Euh oui…
– Avez-vous besoin de quelque chose.
– Pas spécialement, je vous remercie.
– Je peux vous faire un petit massage relaxant, il paraît que je masse très bien.
C’est qu’elle a des arguments, la Indira, sa peau mate et veloutée, un visage d’ange encadré par des cheveux de jais et surtout une poitrine propre à damner un pape.
– Je peux aussi en profiter pour vous sucer la bite, il paraît que je suce très bien !
C’est ce qui s’appelle afficher la couleur ! Mais que voulez-vous la chair est faible, alors je me déshabille et la demoiselle en fait autant.
Indira s’assoit sur le rebord du lit, écarte ses jambes et paraît toute contente de m’exhiber sa chatte.
– Tu la trouves comment ma foufoune ?
– Adorable !
– Viens me la lécher.
Il est des invitations qui ne se refusent pas
– Hum, tu lèches top bien ! Tu aimes le goût de ma chatte ?
– Bien sûr !
– Elle sent peut-être un peu le pipi ?
– Ça ne me dérange pas !
– Tu aimes le goût du pipi ?
– Disons que c’est amusant.
– Mais tu es un petit cochon ! Tu aimerais que je te pisse quelques gouttes dans ta bouche ?
– Pourquoi pas ?
Indira se posa alors à califourchon au-dessus de ma bouche et après quelques secondes de concentration, libéra un petit filet. La quantité n’y était pas, par contre la qualité… Humm !
– C’est bon, hein ? Me nargue -t-elle
– Délicieux !
– Tu voudrais me lécher le cul ?
– Avec plaisir !
Ma langue s’approche du petit orifice, on ne peut pas dire que l’endroit sente la rose, mais cela ne me gêne pas outre mesure. Le goût est un peu âcre, elle a dû s’essuyer le cul avec un courant d’air.
Ma langue finit par fatiguer un petit peu, alors j’approche le doigt.
– Vas-y fous le moi dans le cul ! Me supplie-t-elle.
Puisque c’est demandé gentiment, je ne vais pas me gêner, mon index coulisse dans le conduit anal, je le fais glisser d’avant en arrière provoquant chez ma partenaire des jappements expressifs.
– Encule-moi, mon chéri, encule-moi !
Ben oui, c’est dans l’ordre des choses, non ? Ma bite bandée comme un arc entre dans son cul avec une facilité déconcertante et c’est parti pour une bonne sodomie en cadence.
– Oh, tu m’encules bien, c’est bon ! Dis-moi que je suis ta chienne, que je suis ta salope…
Si ça lui fait plaisir…
– Tiens salope ! Tiens morue ! T’aimes ça te faire défoncer la rondelle ?
– Oui, oui, encore !
J’essaie de me contrôler afin de faire durer le plaisir mais ce n’est guère évident, je sens ma jouissance monter. Je choisi de faire une pause et je décule.
– Hé, ne t’en va pas, reste dans mon cul !
– Attends, c’est juste un petit entracte !
– Oh ! Qu’elle est belle ta bite quand elle sort de mon cul !
Ah bon ?
Et sans crier gare, la voilà qui me la gobe, sans regarder l’état de la chose, et même qu’elle a l’air de se régaler.
Le souci, c’est qu’avec la fougue qu’elle met à me pomper, je ne vais pas pouvoir ternir longtemps… Et c’est exactement ce qui se passe, j’éclate dans sa bouche.
Elle en avale une partie et recrache l’autre en se l’étalant sur ses seins.
– Tu veux les lécher ?
Je suis toujours un peu démotivé après avoir joui, mais je veux pas refuser de lui faire plaisir. D’ailleurs elle n’a pas joui à fond…
Alors je lui demande de s’étaler sur la couchette, et je viens entre ses jambes lui butiner la chatte jusqu’à ce que mademoiselle monte au plafond.
Un vrai volcan cette nana, mais elle m’a fait jouir de façon fabuleuse ! Je pensais qu’elle allait me laisser me reposer, mais non la voilà qui se met à parler :
– Bon je vais être très directe : j’ai entendu quelques conversations, vous n’êtes pas ici par hasard…
– Pourtant si !
– Non, Arkon pense que votre panne est bidon…
– N’importe quoi !
– Non, vous cherchez quelque chose… ou quelqu’un …
Elle m’énerve, il me paraît évident qu’elle est missionnée pour me tirer les vers du nez. Un peu trop grosse, la ficelle !
– Ecoute ma grande, t’es mignonne comme un cœur mais pour l’instant j’ai envie de dormir, alors tu vas être gentille et me laisser roupiller.
– Bon, dans cinq minutes je disparais, mais juste une question, ça te dirait de faire une bonne action ?
– Quelle bonne action ?
– En bref, j’étais à bord du Glory7 quand il a été piraté, j’étais la dame de compagnie d’une bonne femme. Après l’attaque on a été dispatché, je me suis retrouvée ici. Mais je voudrais partir.
J’en ai un peu marre.
– Ah ? Et on te laissera partir ?
– Ben non, je sais trop de choses ! Mais j’ai un plan !
– Ah ?
– Et en échange, je peux te fournir ce que tu cherches.
– Je ne cherche rien !
– Pourquoi tu mens ?
– Bon tu me les lâches maintenant !
– T’es pas gentil ! Mais réfléchis quand-même !
La voilà enfin partie ! Réfléchir ? C’est vrai que tout cela demande réflexion, d’abord une certitude, notre « coup de la panne » ne les a pas trompés. Seconde chose, ils cachent quelque chose ici, à moins que ce soit carrément Edina Von Graz. Quant au baratin d’Indira, de deux choses l’une ou elle dit vrai ou elle bluffe, et je n’arrive pas à savoir qu’elle est la bonne version.
J’ai dû dormir une bonne heure et je dormirais sans doute encore si Indira n’était pas revenue pour me réveiller.
– Alors, tu as réfléchi ?
– Non, j’ai dormi !
– Je vais te conduire à la salle de repos
Je ne cherche pas trop à comprendre et suis la nana jusqu’à une grande salle dans laquelle mes compagnons sont d’ores et déjà installés
– Voilà il y a ici tout ce qu’il faut pour vous détendre. Des films, des jeux, des bouquins. Les toilettes sont dans le coin là-bas. On vous a mis quelques rafraîchissements dans le frigo.
La fille nous laisse, on se regarde tous bizarrement, il me paraît évident que nos hôtes vont nous surveiller et nous écouter.
J’écris un mot sur mon spacephone : « attention à nos paroles, ils nous écoutent sûrement, souriez ! » et je le fais passer à mes camarades en mimant l’attitude du gars qui leur en montre une bien bonne.
Cette précaution étant prise on peut parler de ce qui ne porte pas à conséquence.
– Il y a une nana qui est venue me masser, du moins c’était le prétexte, en fait on s’est envoyé en l’air.
– Moi aussi ! indique Dilos.
Nerren nous dit avoir éconduit une accorte personne qui ne le branchait pas, quant à ces dames, on ne leur a envoyé personne, sans doute n’ont-ils pas de jeunes hommes sexy à disposition.
N’empêche que j’aurais bien voulu savoir ce qui s’est passé avec Dilos, alors faute de pouvoir parler on s’échange du texte sur nos spacephones.
J’apprends donc qu’on a essayé à lui aussi de lui tirer les vers du nez. Mais contrairement à moi, sa partenaire ne sollicita aucun échange éventuel. Bizarre !
A l’étage du dessus Eugenia a réuni Arkon, Baboukar, Indira et Leila, la jeune fille qui a essayé de brancher Dilos
– Si je comprends bien, on n’en sait pas davantage, sinon vous me l’auriez déjà dit !
– Le type n’a pas arrêté de me dire qu’ils avaient une panne. Explique Leila.
– Pareil pour moi ! Ajoute Indira.
– On sait que c’est faux. Intervient Arkon.
– Bon, il ne faut se voiler la face, ces mecs sont des chasseurs de primes, ils me cherchent.
– Ben oui, reste à savoir comment ils t’ont localisé ?
– C’est en effet une question à laquelle il faudra répondre, mais la première chose à faire, c’est de débloquer la situation, quelqu’un a une idée ?
– On les flingue ! Propose Baboukar en toute simplicité.
– J’ai déjà dit « non ». Ils ont dû faire comme tout le monde, indiquer nos coordonnées quelque part, sur le mode « à ouvrir si on n’est pas revenu dans tant de jours », donc
ça ne règle rien au contraire.
Moment de silence, tout le monde réfléchit mais tout le monde semble sécher jusqu’à ce que Leila propose :
– On va leur dire que t’es morte et le problème sera réglé.
– Ben non, reprend Baboukar, je leur ai raconté qu’on était une communauté de reclus volontaires, sans évoquer ta présence, c’est pas trop compatible…
– C’est malin, rouspète Eugenia.
– Fallait bien justifier notre présence, si on sort ton baratin, ça nous caractérisera comme menteurs, ils ne goberont jamais ce truc !
– Bon, il ne reste qu’une option, reprit Eugenia, c’est le statuquo, on va leur dire qu’ils peuvent repartir, si comme je le pense, ils viennent pour moi, ils vont forcément tenter quelque chose
Arkon est venu nous voir, et nous a indiqué que le bricolage logiciel avait été plus rapide que prévu.
– Ça vaut bien une caisse de pinard, non ?
– Bien sûr !
– Je vous installe le logiciel demain matin et vous allez pouvoir repartir… Ce soir nous mangerons ensemble, ensuite vous pourrez vous reposer dans vos chambres.
– Et si on n’a pas sommeil on pourra venir ici regarder des vidéos ? Demandais-je.
– Bien sûr, vous êtes nos hôtes, vous n’êtes pas prisonniers.
Faux cul !
On fait comment maintenant ? il nous reste peu de temps pour tenter quelque chose, mais quoi ?
Nous avons attendu en rongeant notre frein et avons convenu qu’après le repas du soir, avant de gagner nos chambres, nous nous rendrons tous dans la salle commune afin de faire une partie de Cosmopoly-simulator.
Le repas fut d’excellente qualité, toujours du glochton mais préparé différemment. Bien sûr nous avons eu droit de nouveau aux questions insidieuses. Si celles de Baboukar purent être éludés facilement, celles d’Arkon autrement plus subtiles nous placèrent dans un certain embarras. Je m’en sortais (si l’on peut dire) par une pirouette :
– Vous savez, mon vieux, on ne fait pas toujours des choses bien légales, alors on s’est fixé une règle : on n’en parle jamais !
Ce mec m’énerve profondément, il est loin d’être idiot et sait qu’on cache quelque chose, alors pourquoi tout ce cinéma ?
On a attendu environ deux heures. J’ai indiqué à mes compagnons qu’ils devaient continuer à jouer.
– Et pendant ce temps-là je vais faire un tour dans les couloirs.
Je jette un coup d’œil, apparemment il n’y a personne en vue, je trouve ça un peu bizarre, ces mecs doivent être persuadés que nous n’allons rien trouver…
Un couloir circulaire court le long de la paroi intérieure du dôme, j’en fais le tour sans trouver quoi que ce soit de particulier, mais je compte les portes.
Un autre couloir, rectiligne celui-ci traverse le dôme dans sa diagonale en croisant un autre perpendiculaire en son centre. Moins de portes mais il est évident qu’une partie de la surface est dédié aux nécessaires installations techniques.
Certaines portes sont protégées par un digicode…
Un digicode ? Voilà qui n’est pas sans me poser questions ! Car enfin, de deux choses l’une : ou bien les types qui sont ici le sont à la régulière et ils ont récupéré les codes comme il se doit, y compris les procédures de reconnaissance faciale, sinon si ce sont des squatters, comment ont-ils fait ?
Mais c’est bien sûr !
Je pousse la porte, elle s’ouvre toute seule comme une grande et me retrouve dans une serre hydroponique !
Le digicode a été saboté, les résidents du dôme sont donc bien des squatters. Le contraire eut été étonnant !
Je n’ai rien à faire dans cette serre, assez jolie, je trouve, je ressors et continue de cheminer.
Autre porte avec digicode, un local technique dont je me fous complètement, troisième porte : un escalier montant, il y a donc un second étage… normal vu la structure du dôme.
J’emprunte donc cet escalier, j’avance un peu, une porte est carrément ouverte et je m’en approche.
– Entrez, jeune homme, je vous attendais !
Imaginez ma surprise car j’ai devant moi, devinez qui ? Edina Von Graz en personne. Je reste muet de stupéfaction.
– Alors on se balade ?
– Je, je…
– Arrêtez donc de bafouiller. Vous recherchez Edina Von Graz, manque de bol, elle n’existe plus. Moi je suis Eugenia Schiller et je me trouve très bien ici, si votre intention était de me
récupérer dans l’intention d’empocher une prime, ce n’est même plus la peine d’y penser !
Je m’attendais à tout mais pas à ça. Imaginez ma stupeur !
– Je ne comprends pas, balbutiais-je.
– Il n’y a rien à comprendre, et au risque de me répéter, je me trouve très bien ici. Je comprends votre déception, vous pensiez vous enrichir, ben c’est raté, et confidence pour confidence,
sachez que j’ai horreur des chasseurs de primes.
– Je ne suis pas un chasseur de primes.
– Vous êtes quoi, alors ? Ne me dites pas que vous êtes un flic, je ne vous croirais pas.
– Je ne suis pas un flic.
– Bon racontez-moi ce que vous voulez, je m’en fous. Là je suis un peu fatiguée, alors vous allez regagnez gentiment votre chambre. Demain il faudra qu’on cause, je veux savoir le nom du fils de
pute qui m’a localisé. Et par ailleurs je tiens à ce que m’a présence ici reste secrète. Si vous avez une idée à ce propos je suis preneuse, ça m’embêterait d’être obligée de vous tuer, ça fait
des saletés.
– Mais…
– Plus un mot, allez faire dodo.
C’est qui cette furie ?
Je reviens vers mes compagnons et leur fait part de ma rencontre avec Edina Von Graz.
– Plus la peine de prendre des précautions, j’ignore si on nous écoute, mais maintenant on peut s’en foutre. Précisais-je.
– Pour l’informateur, on peut balancer le nom, elle n’ira pas le chercher. Suggère Dyane.
– On va avoir un problème avec ce mec, il attend la moitié de la prime. Ajoute Dilos.
Bordel, je n’avais pas pensé à ça ! Une complication de plus parce que le souci de discrétion de la miss, je ne vois pas comment le traiter.
On est allé se coucher, pas évident de trouver le sommeil.
Au petit matin, c’est Indira qui vint me réveiller.
– Si je comprends bien Eugenia a changé ses plans, n’empêche que je désire toujours partir, qu’est-ce que je dois faire ?
– J’en sais rien, la situation devient compliquée, mais si j’ai la possibilité de t’emmener, je le ferais.
Voilà qui ne m’engage à rien, mais ma réponse était néanmoins sincère.
– Elle veut vous voir !
– Moi seulement ?
– Pour l’instant. Oui !
– J’aurais bien pris une douche et mangé un petit truc.
– Elle désire vous voir maintenant !insista-t-elle.
On y va, on y va !
A suivre
Derniers Commentaires