Marie-Paule Perez

Samedi 10 octobre 2009 6 10 /10 /Oct /2009 16:36

Hector et ses locataires

(fable moderne et érotique)

par Maire Paule Perez

 

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Il était une fois un homme né sous une bonne étoile et à qui tout souriait : Il se prénommait Hector, il était riche, propriétaire de plusieurs immeubles, de trois agences immobilières et de quelques restaurants et même d'un haras. L'argent ne comptait pas pour lui, mais cela ne l'empêchait pas de se montrer intraitable avec ceux qui avaient des difficultés à le payer. Il était beau et la cinquantaine n'avait rien entamé de son charme. Il multipliait les conquêtes féminines, quant à son épouse, toute heureuse de profiter de son argent, elle lui foutait une paix royale. Il était dominateur et préférait nettement les femmes soumises... Mais il ne dédaignait pas de temps à autres, d'aller voir du côté des hommes.

 

Intéressons-nous à présent à un couple de ses locataires : Florence et Laurent. Florence approche de la quarantaine, Laurent l'a désormais dépassé. Florence est une grande brune, légèrement charpenté, coiffée à la Lady Diana et arborant un adorable sourire ainsi qu'une poitrine généreuse. Divorcés chacun de leurs côtés, ils vivent maritalement et se sont connus dans l'entreprise où lui était ingénieur informatique de haut niveau, et elle secrétaire. La vie était belle, grand appartement, résidence secondaire, yacht, grandes tables, voyages, voitures...

 

Et puis le scénario classique, la boite qui se restructure et qui délocalise : ils refusent tous les deux de suivre, ils ont alors droit au discours devenu convenu sur les français qui ne veulent pas bouger de leurs coins, alors que les américains... Ce que nos ânes d'économistes ne comprendront jamais, c'est que la situation de Florence et de Laurent n'est en rien une exception, enfants uniques chacun de leur côté, ils ont des mères âgées dont la santé n'est pas terrible. Donc pour eux la province, ça veut dire abandonner les mamans aux bons soins de leurs voisins, ou les placer en maisons de retraite. Ils font alors la bêtise de démissionner au lieu de se faire licencier, pensant la solution plus apte à retrouver rapidement un emploi. Ce fut vite la désillusion : le secteur de l'informatique est bouché, les patrons préférant embaucher des jeunes, payés moins cher et plus malléables... quant au secrétariat... arrêtons de rêver. Alors ce fut l'intérim, le hasard des missions sous-payés et tout empira très vite. Ils furent obligés de restreindre leur train de vie. Ils ne purent continuer à honorer les prélèvements pour le remboursement de la résidence secondaire et du yacht et les biens hypothéqués furent vendus. Quelques mois plus tard ils vendirent leurs deux voitures, déménagèrent dans un appartement plus petit, puis rognèrent sur tous les budgets, les loisirs, la bouffe, l'habillement...

 

La même semaine, la machine à laver et le réfrigérateur rendirent l'âme, les réparateurs ne purent rien faire mais facturèrent un lourd déplacement. Ils firent alors la bêtise que l'on fait dans ces cas-là, ils contractèrent un crédit revolving pour renouveler les appareils. Du coup les voilà avec un peu d'argent devant eux, cela faisait longtemps... alors ils s'en vont à Deauville, casino, grand hôtel et restaurant haut de gamme plus quelques fringues et d'autres babioles, et hop le plafond du crédit est déjà atteint... et voilà nos deux tourtereaux déjà bien justes en budget obligés de rembourser tout ça sur 36 mois avec des intérêts monstrueux !

 

Il arriva donc un jour où il ne purent payer le loyer, ils temporisèrent auprès du propriétaire, se firent prêter de l'argent par des amis qu'ils eurent un mal fou à rembourser et qui déclarèrent forfait à la seconde sollicitation, c'est dans ces situations qu'on perd beaucoup "d'amis" ... Bref ce fut de plus en plus difficile et au moment où commence l'histoire, ils en sont à trois mensualités de retard.

 

Bien sûr, avec le physique qu'elle a, Florence pourrait facilement se trouver un autre compagnon, mais elle n'envisage aucunement cette éventualité. C'est qu'elle l'a dans la peau son Laurent

 

Ils passent leurs journées comme ils peuvent, évitant le piège de la boisson... dans l'attente d'un éventuel coup de fil d'une boite d'intérim. Souvent Laurent part en promenade, arpentant les rues de la capitale, économisant cigarettes et chewing-gum. Florence reste à la maison, plantée devant la télé ou relisant un bouquin. Heureusement il reste le sexe.

 

Du temps où tout allait bien, ils s'étaient bien amusés, conquis par l'ambiance du Cap d'Agde, mais déçus par celui des boites échangistes de Paris. Intéressé par le SM, ils sont tous les deux des fantasmes de soumission, pas facile de se faire des scénarios à deux dans ce cas-là, mais ils essaient, ils s'amusent, c'est du SM rigolard, mais après tout pourquoi pas ?

 

Florence s'est renseignée afin de savoir si elle ne pourrait trouver un débouché dans les métiers du sexe, mais répondant à une annonce qui demandait une strip-teaseuse, elle s'entendit répondre qu'elle était trop vieille. Cela l'a dégoûté, reste la prostitution, mais elle ne sait pas comment se lancer, la rue lui fait peur, et ils n'ont même plus d'ordinateur pour passer des annonces sur le Net !

 

Allez cette fois l'histoire commence.

 

Ce jour-là, ils regardent un DVD qu'ils ont déjà vu vingt fois, un film hollandais où une superbe fille pisse sur son soumis avant de le sodomiser avec un concombre, puis de le fouetter à tour de bras avec une branche de céleri. Laurent a sorti sa bite et se masturbe mollement. Florence s'évade à moitié, préférant les films où c'est la fille qui est soumise.

 

Aujourd'hui Hector exécute une visite de routine dans un de ses immeubles où on a réparé une colonne d'eau usée, il va voir si le travail a été fait correctement. Se souvenant qu'il a un couple de mauvais payeurs à cette adresse, il décide d'aller sonner à leur porte sachant que psychologiquement une visite est toujours plus marquante qu'un coup de fil.

 

Laurent sursaute, range son sexe, et éteint le DVD en catastrophe, puis va ouvrir :

 

- Bonjour, c'est vrai que nous nous sommes jamais rencontrés, mais figurez-vous que je suis votre propriétaire. Je peux entrer cinq minutes ?

- Oui balbutie Laurent qui devine bien la raison de sa présence ici, et qui cherche déjà ce qui va bien pouvoir lui répondre...

 

Hector entre, salue madame non sans flasher sur son étrange beauté...

 

- Vous savez pourquoi je suis là, je suppose ? Déclame Hector, très théâtral.

- Oui, mais comme je vous ai dit au téléphone on a de grosses difficultés...

- Ce n'est pas mon problème ! Je veux que vous m'indiquiez la date précise à laquelle vous allez me payez les loyers en retard.

- Donnez-nous encore un mois !

- Et dans un mois, il y aura une échéance de plus !

- Je sais !

- Bon, alors d'accord, si dans un mois, vous ne m'avez pas versé la totalité, je dis bien la totalité de ce que vous me devez, c'est la lettre d'expulsion.

 

Ça devait bien arriver un jour, mais Florence et Laurent deviennent pâles comme des linges.

 

- Evidemment, je me suis retourné vers les personnes qui s'étaient portés garantes, continue-t-il, mais ces braves gens se sont empressés de changer de banque, vous devriez mieux choisir vos amis ! Bon je vais me permettre de faire un rapide tour du propriétaire, après tout je suis chez moi, c'est pour voir combien on pourra tirer de vos meubles si on en arrive là un jour.

 

La télé est vieillotte, récupérée chez la mère de Florence qu'une cécité croissante l'empêche désormais de regarder, le lecteur de DVD est bas de gamme, mais le regard d'Hector est attiré par la jaquette du film qu'ils étaient en train de regarder. Au lieu de se montrer discret, il fait dans la provocation :

 

- Tiens, je ne le connais pas celui-là, je vous l'achète, 20 euros, ça va ?

 

Florence est au bord de la syncope mais Laurent trouve la force de répliquer :

 

- Laissez-nous nos affaires, s'il vous plaît.

 

Hector, sans rien dire continue sa tournée, puis va pour sortir.

 

- Bon, je ne me fais aucune illusion, dans un mois, vous ne m'aurez pas payé... Au fait, monsieur, j'aimerais vous parler mais en particulier, il s'agit de tout à fait autre chose.

- Bon, je vais à côté, dit alors Florence

- Non, il faut que vous descendiez avec moi, monsieur, rassurez-vous, ce sera l'affaire de cinq minutes. Mes hommages, chère Madame, j'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer dans des circonstances moins dramatiques.

 

Florence ne répondit rien et Laurent sans réfléchir, parce qu'assommé par la perspective de ce qui serait sans doute leur vie dans un mois, enfila des chaussures, passa un blouson et suivit son propriétaire.

 

- Je vous emmène au café ! Précisa Hector, une fois dans la rue.

 

Installé au bar, Hector attaqua en ces termes :

 

- J'ai une proposition à vous faire, mais je voudrais d'abord mettre les choses au point, j'ai horreur du chantage et je n'en fais jamais. Pour faire un chantage, il faut que le maître chanteur possède quelque chose de compromettant ou de précieux qu'il a en sa possession de façon malhonnête. Je n'ai rien, moi pour vous faire chanter. Ce que je vous propose c'est simplement une alternative ou une solution, appelez ça comme vous voulez !

- Si vous en veniez au fait !

- Si ma proposition vous choque, je vous remercie à l'avance de ne faire aucun scandale, nous en resterons là ! OK ?

- On pourrait peut-être savoir ?

- Promettez-moi d'abord de ne faire aucun scandale !

- Si vous voulez !

- C'est une promesse ?

- On va dire ça comme ça !

- Votre femme est charmante...

- Je vous vois venir !

- Une heure avec elle, et je passe l'éponge sur une mensualité complète !

- Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ?

- Tout à fait, j'ai laissé mon numéro de portable sur votre table basse. Je vous laisse en discuter avec Madame !

- Adieux conard ! Répondit Laurent en quittant les lieux.

- A très bientôt, j'espère, répondit Hector sans se démonter.

 

- Alors qu'est-ce qu'il te voulait ? Demanda Florence.

- Coucher avec toi ! Je l'ai envoyé chier !

- Et en échange de quoi, d'un délai ?

- Non d'une mensualité !

- Une mensualité entière ?

- C'est ce qu'il m'a dit…

- Et il aurait voulu que je couche combien de fois ?

- La conversation n'a pas été jusque-là.

- Rappelle-le et demande-lui ! Jusqu'à quatre fois pour une mensualité, je peux accepter.

- Pardon ?

- Et pour la mensualité suivante tu négocie un délai

- Ah bon, tu serais partante, alors ?

- Il n'est pas si mal, ce mec, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Faut mieux ça que de se retrouver SDF dans un mois !

- Tu me surprendras toujours !

- Tu le rappelles, tu mets les choses au point ! Exige simplement qu'il utilise des préservatifs. Et puis je veux pas qu'il me batte, ni qu'il m'attache.

- T'es vraiment une petite pute ! Lui dit-il, sans aucune agressivité.

- Embrasse-moi !

 

Finalement Laurent laissa sa compagne négocier avec Monsieur Hector et une demi-heure plus tard ce dernier était de retour :

 

- Voilà, je vous pose la quittance de juin ici, elle est acquittée ! Je me fais une toute petite toilette intime et on y va ?

 

Intime mais expresse, au bout d'à peine une minute, il était déjà revenu.

 

- On fait ça dans la chambre ? Proposa Florence

- Mais non, on est très bien là !

- Bon, je vous laisse, je vais à côté ! Intervint Laurent.

- Tss, tss, restez donc, vous profiterez du spectacle ! dit alors Hector.

 

Laurent se lève sans répondre :

 

- Je préfère aussi que tu restes, précise Florence qui à ce moment-là n'avait aucune intention "perverse" mais ne pensait qu'à sa sécurité.

 

Laurent compris le message et s'assit donc sur une chaise tandis que sa compagne sur les injonctions de son propriétaire se déshabillait.

 

- J'enlève tout ?

- Tout !

 

Une fois à poil, Hector est admiratif !

 

- Et bien c'est pas mal tout ça !

 

Il se met à la caresser avec frénésie sous les yeux ébahis de Laurent. Certes il l'a déjà vu se faire prendre par des inconnus, notamment au Cap d'Agde, mais là, la situation est particulière, il se surprend néanmoins à avoir un début d'érection. Le propriétaire approche alors sa bouche des seins de sa victime consentante :

 

- Je peux ? Lui demande-t-il

 

Elle est agréablement surprise qu'il ait la délicatesse de lui demander.

 

- Bien sur, vas-y suce mes gros nichons.

 

Ce volontarisme imprévu de la part de Florence fait bander encore davantage Laurent :

 

- Tu devrais te déshabiller, toi, tu serais plus à l'aise ! Lui lance Hector

 

Il hésite, mais la femme en remet une couche... en lui faisant un petit clin d'œil.

 

- Allez, Laurent met toi à poil !

 

Il le fait, et le proprio également, qui une fois nu comme un ver se met à lécher les pointes des seins de Florence en bandant comme un taureau.

 

- On se calme, on se calme ! Finit-elle par dire.

- T'as raison, mets-toi en levrette que je te mate un peu le cul...

- A vos ordres, cher monsieur ! Ironise-t-elle en prenant la pose.

- Tu te cambres un peu, comme ça oui...

 

Hector lui fourre carrément le nez sur l'anus et renifle comme une truie.

 

- Ben dis donc, ça sent pas la rose par ici !

- Fallait me laisser prendre une douche ! Répond-elle... mais je peux toujours en prendre une maintenant si vous le désirez !

- Mais pas du tout, les culs c'est comme ça que je les aime, quand ils ont une odeur, une bonne odeur de merde !

- Vous êtes un poète, Monsieur ! Rigole-t-elle.

 

Hector ne répond pas et se met à lui lécher le fion avec une gourmandise non dissimulée.

 

- Hum c'est bon, c'est quand même meilleur que les culs qui sentent la savonnette ! Bon à genoux maintenant !

- Ah ! C'est l'heure de la pipe ?

- Absolument, tu vas bien me sucer ma grosse queue, maintenant... Elle te plait j'espère, comment tu la trouves ma grosse queue ?

- Pas mal, franchement pas mal, voyons voir que je la décalotte, oh, joli gland, je crois que je vais me régaler...

- Suce, salope, au lieu de discuter !

 

Florence à un mouvement de recul :

 

- Ecoutez, on a accepté votre proposition, vous pouvez me faire ce que vous voulez ou presque, mais si vous pouviez éviter de m'insulter, ça m'arrangerait.

 

Hector est surpris de cette réaction mais il ne manque pas de répartie :

 

- Je n'ai pas l'intention de vous faire ce que j'ai envie sans que vous ne soyez d'accord, je ne suis pas là pour abuser de la situation mais pour en profiter, ce qui n'est pas la même chose... Et puis je ne vous insulte pas, si je vous tutoie et si je dis des gros mots, c'est par jeu... uniquement par jeu... maintenant on peut aussi tout arrêter, vous serez dédommagée mais ça ne fera pas le compte...

- Alors si c'est un jeu, jouons ! Conclue Florence.

- Je peux te traiter de salope alors ?

- Bien sûr, je suis ta salope... et je vais te sucer ta grosse bite, c'est ça que tu veux... mon salaud... finit-elle, avec un joli clin d'œil.

- Je crois qu'on est fait pour s'entendre ! Allez suce !

- On y va !

 

Florence engloutit la bite de son propriétaire dans sa bouche, avant d'entamer une fellation en règle... Voilà un bout de temps qu'elle n'avait pas sucé d'autre sexe que celui de son compagnon, elle se demande ce qu'elle doit faire, l'exciter à mort pour en terminer au plus vite avec cette "séance imposée" ou le chauffer pour qu'il en ait pour son argent et surtout pour qu'il ait envie de recommencer afin de faire diminuer leur dette... En attendant de trouver la réponse elle s'applique serrant ses lèvres contre la couronne, glissant sa langue sur le frein et sur le méat, redescendant en de longues coulées jusqu'à la racine des testicules qu'elle agace de ses mains.

 

Laurent bande tellement que ça en devient douloureux.

 

- T'as vu comme elle me suce bien ta putain ! C'est une bonne bouffeuse de bite, et elle aime ça ! Hein que tu aimes ça, ma salope !

- Bien sûr que j'aime ça mais je suis obligée de m'interrompre pour répondre, je ne peux pas parler la bouche pleine.

 

Florence se repose un peu la mâchoire et branlotte un peu le bel engin de son propriétaire... lequel interpelle de nouveau Laurent.

 

- Alors ça te plait le spectacle ? Tu bandes bien mon cochon, ça t'excite d'être cocu ?

 

Laurent ne répond pas.

 

- Et ma bite comment tu la trouves, ma bite ? Elle te plait ? T'aimerais peut-être bien la sucer, toi aussi ?

- Faut peut-être pas exagérer ! Balbutie l'intéressé.

- C'est dommage que ton mari n'aime pas les bites, je lui aurais bien fait goûter la mienne ! Reprend Hector.

- Mais si, il aime ça ! Répond Florence !

 

Laurent ne comprend pas pourquoi sa compagne entre à fond dans ce jeu... Oui, il lui est arrivé de le faire un peu, un tout petit peu pendant une partouze au Cap... Ça lui a plu et depuis il n'a jamais eu l'occasion... mais il aurait préféré que cette occasion ne soit pas celle que lui donne aujourd'hui son proprio... N'empêche qu'il bande à cette idée et que quand Hector s'avance vers lui la bite tendue, il n'hésite pas une seconde à la prendre en bouche.

 

- Hummn mais c'est qu'il suce bien ce pédé ! Tu avais raison.

 

Florence s'est approchée !

 

- Vas-y suce la bien sa bonne bite ! Attends, redonne la moi un peu.

 

Le propriétaire est surpris de la façon dont Florence participe… Sa bite passe alternativement entre la bouche de Laurent et celle de son épouse. Il sent le plaisir monter et se dégage.

 

- On va dans la chambre pour le final propose la femme ?

 

Hector ne répond pas, il semble hésiter, puis demande à Laurent de lui montrer ses fesses qu'il se met à peloter avec avidité.

 

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- Joli cul ! J'y foutrais bien ma bite ! Madame, me permettez-vous d'enculer votre mari ?

- Et si vous demandiez à l'intéressé ! Intervient Florence.

- Lui demander, quoi ? Il en meurt d'envie ! Rétorque le proprio.

- Mais pas du tout ! Proteste Laurent.

- Si, si, il a raison, intervient la femme, dès fois je lui mets un petit gode dans son trou, il adore ça, ça le fait tortiller… Combien de fois, je lui ai dit qu'il faudrait qu'il essaie une vraie bite… Allez Laurent, mets-toi bien en levrette, le monsieur va te faire ça gentiment.

- OK, mais si je vous dis d'arrêter, vous arrêtez !

- Mais oui, allez…

 

Hector après avoir enfilé la protection d'usage, se place derrière Laurent et quémande l'entrée.

 

- Allez, pousse, ne te contracte pas, fais comme quand ta femme te fous un gode dans ton cul de pédé.

 

Après deux ou trois essais, ça rentre, et le proprio se met à pratiquer des allers et retours de plus en plus rapides et de plus en plus sauvages à ce point que Laurent à un peu de mal à maintenir sa position.

 

- C'est bon, Laurent ? Lui demande sa compagne.

- Ça peut aller ! Répond-il, n'osant avouer qu'il trouve la chose plutôt agréable.

 

Hector finit par jouir. Il se rhabille sans un mot. Florence s'est passé une robe de chambre, Laurent est resté à poil.

 

- Z'avez pas un verre d'eau ! Finit par demander le proprio.

- Ce sera de l'eau du robinet.

- Pas grave ! Bon j'ai tenu parole, mais il faut que je vous parle de la suite.

- La suite ? Quelle suite ?

- Ben le mois prochain, vous n'aurez pas plus d'argent ?

- Ben…

- Ben non ! Parce que là je vous ai fait une fleur, une petite orgie de trois quart d'heure pour le prix d'un loyer, c'est super généreux de ma part… vous comprenez ?

- Pas bien, non ! Répond Florence.

- On peut continuer à trouver des arrangements… par exemple si je passais toutes les semaines, ça serait pas mal… oui ça serait pas mal, on va faire ça : je vais passer toutes les semaines… on va dire une petite séance ça fait un quart de loyer, d'accord ? Mais faut quand même chercher du travail, parce que je peux aussi me lasser de vous, vous comprenez ?

- Oui, oui, on comprend… passez nous un coup de fil avant de venir qu'on s'organise.

- Pas de problème, bonne fin de journée, Messieurs dames et à très bientôt !

 

Une fois partie, Florence se tourne vers Laurent, un peu inquiète de la façon dont celui-ci risque de gérer "l'après".

 

- Bon ce n'était pas si méchant que ça… et puis on n'est pas à la rue… commence-t-elle.

- Tu n'étais peut-être pas obligée de te montrer si participative ! Lui reproche-t-il.

- Je l'ai fait sciemment, pour lui donner l'envie de recommencer.

- Oui, mais ce n'était peut-être pas la peine de m'impliquer comme tu l'as fait...

- Ben si justement, parce que déjà c'est son fantasme au mec et comme je viens de te le dire, il fallait lui donner l'envie de revenir, et puis si je l'ai fait c'est que je savais que pour toi ce ne serait pas une corvée. Et puis c'est aussi une question de principe, je ne vois pas pourquoi j'aurais été la seule à faire la pute !

- T'as réponse à tout !

- J'ai pas raison ?

- Si peut-être, mais là tu vois, j'ai un peu mal au cul ! Répond Laurent.

- Mon pauvre biquet, il t'a fait mal ?

- Non, pas trop, ça m'a fait aussi du bien, mais disons qu'il s'est un peu énervé… et puis je n'ai pas joui, moi !

- Ben moi non plus, allez viens sur le plumard, on va s'arranger ça…

 

Environ une semaine plus tard… une fin d'après-midi vers 18 heures

 

Le portable de Florence sonne.

 

- Ah, votre portable n'est pas encore coupé ? Ricane la voix au téléphone.

- A qui ais-je l'honneur ?

- C'est votre propriétaire. Est-ce que vous êtes chez vous tous les deux.

- Euh, oui….

- Bon je passe dans 5 minutes avec ma femme, c'est pour vérifier les canalisations !

 

- Pourquoi, il faudrait qu'on soit là tous les deux, pour une vérification de canalisations ? S'étonne Hervé devant Florence.

- Parce que c'est un prétexte, à mon avis, on va encore passer à la casserole… mais bon si on peut gagner un bout de mensualité…

- Tu dis n'importe quoi, il est avec sa femme…

- Qui te dis que c'est sa femme, c'est peut-être une copine, il a peut-être envie d'une partie à quatre.

 

On sonne.

 

Anne-Marie a mal vieillie, les liftings, l'esthéticienne et le coiffeur ont sans doute fait ce qu'ils pouvaient, mais que peut-on, faire contre un visage revêche ? Le corps, lui semble convenir.

 

- Mon épouse, Anne-Marie. Dira simplement Hervé, puis se tournant vers cette dernière :

 

- C'est la pute et le pédé dont je t'ai parlé…

 

Le ton est volontairement humiliant, Florence éclate.

 

- Dis donc connard, ce n'est pas parce que tu nous as baisé comme un porc la dernière fois qu'il faut te croire obligé de nous humilier devant ta rombière. Vous êtes venu regarder les canalisations, alors dépêchez-vous parce qu'une fois que vous allez êtes partis, il faudra qu'on désinfecte !

 

Anne-Marie n'en revient pas d'un tel déluge verbal, elle se tourne sans rien dire vers son mari, le visage empreint d'incompréhension.

 

- Elle est belle quand elle est en colère, non ? Commente simplement ce dernier.

 

Hervé s'en va alors regarder sous l'évier, puis sous le lavabo, il n'a rien vérifié du tout, ce n'était qu'un prétexte… il revient.

 

- Tout à l'air correct… bon on vous laisse, au fait vous en êtes où dans le loyer ?

- Vous devez le savoir mieux que nous, c'est vous qui tenez les comptes, non ? Réplique Florence.

- Je peux encore vous faire sauter une part de mensualité, j'ai comme une petite envie… et faire ça avec mon épouse devrait être amusant.

- Si c'est pour nous traiter comme vous l'avez fait tout à l'heure, ce n'est même pas la peine d'y penser.

- Tout à l'heure je plaisantais, mais vous ne comprendrez jamais mon humour… mais bon d'accord je vais m'efforcer de ménager votre susceptibilité. Si vous voulez bien vous déshabillez… tous les deux.

 

Laurent et Florence se regardent, hésitent. Florence soupire un coup, défait son jean, puis enlève le reste. Laurent l'imite conservant uniquement ses chaussettes.

 

- Approchez-vous tous les deux ! Demande Anne-Marie.

 

Cette dernière commence par se pencher vers la bite de Laurent et commence à la sucer, pendant que Hervé pelote à qui-mieux-mieux les seins de Florence.

 

- Hé, doucement ce n'est pas de la pâte à modeler !

- Bon, ce ne doit pas être votre jour, je vous laisse entre les mains de mon épouse, moi je vais m'occuper de votre mari !

 

Effectivement, Hervé se mit à sodomiser directement Laurent pendant que Florence devait subir les mains baladeuses de sa bourgeoise. Celle-ci tint à prodiguer un cunnilingus à sa locataire qui abrégea la chose en simulant un orgasme aussi bien que l'aurait fait une actrice de film X.

 

La foi suivante, Hervé revint avec trois hommes qu'il présenta comme étant ses amis. Cette fois-là ce fut Florence seule qui paya de sa personne dans une interminable partouze, où Laurent se contenta de regarder sans excitation particulière. Il supposa que son propriétaire n'avait pas eu envie de dévoiler sa bisexualité devant ses amis.

 

Il y eu encore d'autres séances avec Hervé seul, avec sa femme, avec des copains… à ce point que bientôt le retard de loyer finit par être presque résorbé.

 

- Ouf ! Soupira Florence.

- Oui, mais on arrive en fin de mois, on s'en sortira jamais.

- Faut voir le bon côté des choses, on pourrait aussi bien être à la rue, en ce moment…

 

On sonne !

 

- Merde ! Ce n'est pas encore le propriétaire bougonne Florence.

 

Ben, non ce n'était pas le propriétaire, c'était le facteur… une lettre recommandée provenant d'un notaire à Lyon.

 

Fébrile, Laurent ouvre la lettre, il a du mal à comprendre, les notaires n'écrivent jamais comme tout le monde, mais il est question d'une convocation à Lyon au sujet de l'héritage d'une très lointaine cousine qui vient de décéder.

 

- Tu ne crois pas que je vais aller à Lyon pour aller récupérer une vieille commode et de l'argenterie invendable…

- Fais voir… à mon avis tu devrais y aller… Dit-elle en parcourant en vitesse les annexes au courrier.

- Avec quels sous ?

 

Il y alla sans billet de train et se chopa une amende dans le TGV. La cousine était propriétaire de trois immeubles de rapport dans le vieux Lyon, elle avait un compte en banque conséquent, quelques actions bien placées, sans compter les bijoux, les tableaux, les meubles de styles et autres fantaisies. Impôts et frais de notaire déduits, Laurent devenait rentier à l'aise… Une chance inespérée.

 

Quelques semaines plus tard :

 

Hervé frappe à la porte, on le fait entrer, il a la surprise de voir l'appartement envahi de cartons.

 

- Ah, je vous trouve enfin, vous aviez disparus ?

- On a pris quelques jours de bon temps !

- Vous avez gagné au Loto ?

- Hé, hé !

- Et là, vous partez, si je comprends bien ? Mais vous allez aller où ?

- Ça ne vous regarde pas !

- Admettons ! N'empêche que vous me devez encore un loyer.

- Je sais, c'est là dans l'enveloppe.

 

Incrédule, Hervé compte les billets, il ne comprend plus.

 

- Je suis sûre que vous êtes déçu de devoir dire adieu à vos pitreries sexuelles. Lui dit Florence.

- Je m'en remettrais !

- On s'en fait une dernière ? Propose Florence !

 

Alors là, il comprend de moins en moins.

 

- Je ne vais pas dire non !

- Mais il y a une condition !

- Oui ?

- C'est que cette fois c'est moi et Laurent qui allons décider de la façon dont ça va se passer.

- Je rêve !

- Alors d'accord ou pas ?

- Allons-y je suis très joueur !

- Alors foutez-vous à poil et attendez-moi, je reviens.

 

Quelques minutes plus tard, Florence entièrement nue réapparaissait harnachée d'un magnifique gode ceinture très réaliste.

 

- Et voilà, conard, met toi en levrette ! Et écarte bien tes fesses. Depuis le temps que je rêvais d'enculer mon propriétaire…

- Avec grand plaisir ! Répondit ce dernier, beau joueur, en adoptant la position demandée.

 

FIN

 

© Marie Paule Perez - Octobre 2009

 

  Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

Ce récit a eu l'honneur d'être élu Prix spécial bisex pour 2009 

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Jeudi 10 juin 2004 4 10 /06 /Juin /2004 13:23

Pauline et le trottoir

Fantasmes de femmes - Fantasmes interdits 

par Marie-Paule Perez

 

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Je remercie Sonia K. pour ses précieux conseils sans lesquels cette nouvelle n'aurait pu être.

 

Et ça y est, ça me reprend… Il y a combien de temps que je trimballe ce fantasme récurent ? Rapide calcul je vais avoir trente-cinq ans, donc ça doit faire vingt ans ! Vingt ans ! Comme le temps passe, putain ! Putain c'est d'ailleurs le cas de le dire, car c'est cela mon fantasme. Il n'est pas resté figé, il a connu des variantes… mais il est toujours là…

 

Intervention de l'auteur : Non, non, je ne vais pas vous faire le coup du récit vérité, de toute façon toute histoire vraie est forcément arrangée, et toute fiction contient des éléments de vérité… Mais sachez tout de même que l'histoire que je vais vous conter rn'est point le fruit de mon imagination. Elle me fut relatée lors d'une soirée qui avait commencé dans une ambiance assez chaude, par un jeu assez croquignolet où les personnes que le sort désignait, se devaient de raconter un souvenir érotique.

 

On reprend donc le récit…

 

Que dire de moi, Pauline, blonde décolorée, un visage qui plait, des formes qui n'ont rien d'exceptionnelles, mais qui existent et puisqu'il paraît que c'est mon truc, des jolies jambes… Par contre, je ne suis pas très grande. Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir et puis, c'est juste pour que vous ayez une idée du personnage, parce que ce qui vous intéressent pour le moment ce n'est pas tellement de savoir comment je suis, mais de savoir ce que je fais !

 

Et, bien je vais vous décrire tout cela, j'ai la chatte toute poisseuse, et ma main droite n'arrête de la frotter, que pour se glisser de temps à autre à l'entrée de l'anus. Juste à l'entrée, j'irais plus loin sans doute tout à l'heure. Je ne peux concevoir une séance de masturbation sans me toucher le trou du cul, c'est d'ailleurs en ce qui me concerne plus psychologique qu'autre chose, mais il me semble que toucher cette partie de mon intimité participe à transgresser un interdit encore puissant. De l'autre main je me caresse les seins, les bouts habituellement recroquevillés aux sommets de leurs mamelons sont à présent fièrement sortis, je me les pince aussi fort que je peux, regrettant simplement que je ne parvienne jamais seule à obtenir le même effet que quand cette "caresse" m'est prodiguée par une tierce mimine. Je suis à fond dans mon fantasme, un type aux traits indéfinis est monté avec moi après m'avoir demandé le traditionnel "c'est combien ?" En chambre, il me demande de me dévêtir pièce par pièce, lui reste habillé et s'assoit sur une chaise, pendant que je lui dévoile mes charmes. Je commence à enlever mon corsage blanc, déjà largement ouvert, et lui dévoile mon torse paré simplement d'un soutien-gorge de fine dentelle rouge, puis, je retire ma jupe, je le regarde fièrement pour mieux l'exciter et lui demande de se branler sa bite devant moi, il le fait très lentement afin de ne pas compromettre la fin de la séance. Je dégrafe à présent de mon porte-jarretelles, enlève avec une lenteur toute calculée mes bas résilles et lui fait admirer mes belles jambes ! Je l'interpelle, lui demande de me dire si elles sont belles, il me répond oui, il ne va pas dire le contraire, mais le but de l'opération est ailleurs, je lui demande de me les caresser, il se lève alors, je n'ai plus que ma culotte à enlever.

 

Bref retour à la réalité, le fantasme plus le travail de mes doigts ont fait leur œuvre, je mouille de plus en plus. Alors par pur réflexe, j'intervertis mes mains, la droite toute mouillée va venir caresser mes tétons érigés, et l'autre plonge vers sexe, puis après l'avoir juste humidifier se dirige vers mon anus, que cette fois ci je pénètre de mon index en lui faisant effectuer quelques mouvement de va-et-vient. A nouveau j'échange mes mains, je n'en peux plus…

 

Dans mon fantasme le client est maintenant nu comme un ver et me pénètre sauvagement alors que bizarrement j'ai de nouveau enfilé mes bas résilles sur mes jambes et même remis mes chaussures…

 

Je frotte mon clitoris de mes doigts glissants, j'imagine le "client" en train de jouir comme un cerf en rut et je m'éclate, mon corps fait un arc de cercle au-dessus des draps avant de retomber, pantelant, épuisé, mouillé, mais satisfait.

 

Je reste un instant vautré dans mon jus. Cette masturbation m'a fait du bien, mais je reste avec mes problèmes. Quels problèmes ? Attendez, je ne peux pas vous parler de tout à la fois ! Et bien figurez-vous que mon mec, après presque dix ans de vie commune n'a rien trouvé mieux que de me larguer pour aller vivre avec ma meilleure (ex) copine. Classique et désespéramment banal, me direz-vous, mais ça fait mal.

 

Après avoir eu la haine, après avoir pleuré, je me suis remise, et j'ai essayé de trouver quels seraient les côtés positifs de la situation…, sortir en boite ? Trop vielle ? Draguez, me faire draguer ? Mais comment ? Pourquoi pas Internet ? Alors j'ai chatté ? Mais quelle perte de temps, la moitié des mecs présents sont là uniquement pour l'excitation du moment, d'abord personne ne croit que vous êtes une femme, alors il faut donner de la voix, et puis après c'est le contraire, c'est la meute, l'indémêlable meute ! Mais pour ce qui est d'obtenir un rendez-vous sérieux, ça devient assez compliqué. J'en ai eu un quand même, mais quand je l'ai aperçu au bistrot avec le journal l'équipe (quotidien sportif français à grand tirage et au contenu incompréhensible pour les non initiées) roulée dans la main gauche, je me suis enfuie lâchement.

 

J'ai donc changé de tactique, à défaut de trouver l'amant de mes rêves, l'Internet m'aidera peut-être à trouver la bonne méthode pour le dégotter. Du coup quand on dépasse le stade "tu baises, tu suces ?" les chats peuvent devenir intéressants… Et si les considérations "bateau" sont légions d'autres savent manifestement parler pour dire quelque chose… Et alors que je demandais comment réellement me faire draguer sans tomber sur un beauf primaire… un type me répondit que la question était peut-être mal posée et qu'au lieu de partir dans l'inconnu…

 

- Je suppose que tu as des fantasmes ?

- Oui !

- Des fantasmes sur des pratiques ou sur des situations.

- Sur une situation ! Répondis-je presque instinctivement.

- Essaie donc de la concrétiser ?

 

Je restais comme deux ronds de flanc devant mon ordinateur, incapable de répondre…

 

- Tu es devenu muette, dis-moi ce que c'est ton fantasme et je vais essayer de t'aider !

 

Ben, non je ne lui dirais pas que mon fantasme c'était de jouer la pute ! Et ne sachant plus comment continuer cette conversation, je coupais, dubitative.

 

Tu parles que je vais concrétiser cela, je ne suis pas folle tout de même ! Ce que je me demande c'est pourquoi il me poursuit depuis ma première adolescence ? Sans doute parce que pour moi le sexe n'a jamais été quelque chose de spécial, le sexe n'est ni sale, ni diabolique, ni divin, mais terriblement banal, et quand j'ai demandé à mes parents au nom de quoi il fallait absolument que je me cache la zézette, que je me cache pour aller faire pipi, et que je ne devais pas essayer de regarder les zézettes des autres petites filles et encore moins les zizis des petits garçons, ben je n'ai tout simplement pas compris pourquoi ! Et je ne le comprends toujours pas ! Je n'ai jamais compris non plus pourquoi l'amour devait être exclusif, l'amour physique lié à l'amour tout court, et uniquement orienté vers les gens du sexe opposé.

 

Le sexe c'est bien, et parfois c'est même super, mais ses activités non pas à être rangées dans des catégories à part…

 

Sans doute est-ce pour cela que quand j'ai appris l'existence de la prostitution, non seulement cela ne m'a pas choqué mais ce milieu m'a alors fasciné !

 

Le corps n'est pas une marchandise disent les biens pensants de tous bords ! Pas d'accord, dans le monde marchand qui est le nôtre (et comment pourrait-il être autre que marchand ?) Tout le monde le vend son corps ! Il fait quoi d'après vous le gros costaud à l'entrée du super marché : Il loue ses muscles et sa force à une société de gardiennage, et l'ingénieur informatique passionné de simulation de vol et qui travaille pour une société de consulting, il vend bien les capacités de son cerveau. Et à ce que je sache tout le monde trouve cela normal, alors pourquoi s'offusque-t-on tant quand au lieu de muscles, au lieu d'idées, il s'agit de sexe ? Et puis il y a un autre principe c'est celui de la liberté de faire ce qu'on veut de son propre corps, y compris de se prostituer.

 

Oui, mais les maquereaux ? Ah ! L'argument massue, celui auquel on ne peut rien répondre, peut-être que les proxénètes ne sont pas tous des salauds, il y en a sans doute qui sont gentils avec leurs filles ? Mais je ne creusais pas trop le sujet… me contentant de rêver d'une prostitution libre et volontaire… jusqu'au jour où j'appris que ça existait ! Voilà qui réconciliait ma morale avec mon fantasme !

 

Ce n'était qu'un fantasme, pourtant j'en extériorisais les aspects que je croyais liés à la fonction. J'aimais le genre "pute" mais sans exagération, c'est pour cela sans doute que je me décolorais en blonde, adorait les rouges aux lèvres et les vernis à ongles rouge cerise, ainsi que les sous-vêtements froufroutants.

 

Concrétiser ce fantasme ? Je me surprenais à évoluer dans ma réflexion. Après la première période de refus net et instinctif, un petit mais alors un tout petit " pourquoi pas ? " Et puis le glissement vers le " si je le fais, je fais comment ? " Et là ce fut le bide, je ne me sentais pas assez " engagé pour passer une annonce ", allez draguer un mec dans un bar me semblait d'un parfait farfelu... Laisse tomber, Pauline...

 

Et puis l'idée me vint comme ça un beau matin ! Si j'allais voir ? Juste voir ! Pourquoi faire ? Pour rien, pour voir ! Me répondis-je en me mentant à moi-même. Je m'habillais alors très simplement, ne souhaitant pas me faire remarquer, et me contentais d'un jeans et d'un tee-shirt discret...

 

C'est la première fois que j'arpentais cette rue chaude, on n'y vient pas par hasard, à part les filles, les sex shops et quelques grossistes en prêt-à-porter il n'y a rien à voir.

 

Mais les filles justement... Elles n'étaient pas vraiment comme je l'avais imaginé, peu d'entre-elles arboraient des tenues provocantes, la tendance allait sinon du sexy mais sage, petite jupe et décolleté tout ce qu'il faut de suggestif, jusqu'à des tenues qui ne pouvaient faire deviner les activités de celles qui les portaient, des jeans, des pantalons en toile, des tailleurs...

 

Je fis toute la rue, puis quand il n'y eut plus rien à voir, je m'aperçus que cette curieuse ambiance m'excitait presque, alors je la refis dans l'autre sens ! Cinglée, j'étais cinglée, je n'allais pas refaire le chemin une troisième fois ? Si mais cette fois ci, je souhaitais aller plus loin, il me fallait trouver un prétexte pour discuter avec l'une d'entre elles ! Mais que trouver ?

 

Je me payais une halte dans un bistrot ou derrière un diabolo menthe j'essayais d'échafauder des scénarios qui tiennent un peu la route, l'une des solutions qui me tentaient était carrément de payer une passe, et une fois dans la chambre, j'aurais payé mais on se serait contenté de discuter, mais est-ce que ça se fait, ce genre de truc ?

 

Et au bout d'une demi-heure de réflexion j'hésitais entre le " casse-toi Pauline " ou le grand jeu consistant à demander à une de ces dames comment on fait pour le devenir à son tour !

 

Restait à mettre au point les formes, plus facile à dire qu'à faire, il ne s'agissait pas de débouler avec mes gros sabots " bonjour madame la pute ? Moi aussi je peux jouer au même jeu que vous... " Et puis à trouver celle que j'oserais aborder...

 

Et c'est parti pour refaire la rue, pas évident, je vais un peu dans les rues adjacentes que j'avais négligé et où les tenues sont légèrement plus osées, Je cherche une fille qui est seule, si je me fais rembarrer, je n'ai pas envie de me faire humilier devant quinze nénettes. Il faut aussi que son visage transpire une certaine gentillesse ou disons une certaine disponibilité... Pas évident !

 

Pourquoi pas cette fille qui doit approcher la quarantaine, en blouson de cuir et mini-jupe, le visage est doux encadré par de beaux cheveux auburn.

 

Pas de bol, un mec l'approche, je crois que je vais être bonne pour continuer mes recherches, mais non, l'importun s'en va importuner une autre péripatéticienne et me laisse donc le champ libre :

 

- Excusez-moi de vous déranger !

 

Sourire poli de la fille qui doit s'attendre à une demande de chemin !

 

- Vous allez sans doute me trouver bizarre mais j'aimerai que quelqu'un m'indique comment faire si je veux pratiquer le même métier que le vôtre ?

 

J'ai dit ça dans un souffle et je suis rouge comme une tomate !

 

- Hein ?

- Vous souhaitez que je répète ?

 

(En serais-je seulement capable ?)

 

- Non, mais vous êtes sérieuse ?

- Oui !

- Je ne peux pas vous expliquer ça, comme ça sur le trottoir en cinq minutes, mais sérieusement vous y pensez vraiment ?

 

Ça ne fera que deux fois qu'elle me demande si je suis sérieuse. Mais elle ne m'envoie pas balader, c'est déjà ça, je me raccroche aux branches...

 

- Si nous pouvions en discuter un quart d'heure...

- Après mon travail, alors...

- Euh, si vous voulez, je vous paie le prix d'une passe et on en discute tout de suite !

- Décidément j'aurais tout vu dans ce métier !

- Euh, vous acceptez ?

- Viens, dit-elle !

 

Je la suis, je n'en reviens pas que la chose ait été si facile ! On traverse la rue, je me demande où est son studio mais c'est vers le café qu'on se dirige, je suis un peu déçue, j'aurais aimé m'imprégner de l'ambiance d'un studio de passe.

 

Alors, on a discuté.

 

- Pourquoi tu veux faire ça ? (et hop pour le tutoiement)

- C'est un fantasme...

 

Je lui explique tout, elle me regarde dubitative.

 

- Je suppose que pour vous... que pour toi aussi c'était pareil ? concluais-je

- Non, j'avais des ennuis d'argent, ça m'a dépanné et puis, je suis restée.

 

Oups ! Je découvre beaucoup de choses aujourd'hui, mon fantasme va-t-il résister à toutes ces démythifications ?

 

Elle me dit son prénom, Sylvie, elle me raconte, les clients... leurs fantasmes, leur comportement...

 

- Tu te figures que ce ne sont que des pipes et des levrettes, ben non, certains vont te demander de les fouetter, d'autres de les sodomiser, d'autre de leur pisser dessus !

- Ah !

- Ben, oui ce qui fait que certaines craquent, pour faire ce métier il faut aimer le sexe, mais sous toutes ces formes, il faut aimer jouer, et le premier jeu c'est de dominer ton client, il faut lui faire comprendre que c'est toi qui mène le jeu quel que soit l'argent qu'il te donne. C'est essentiel, une pute n'est pas une femme soumise, c'est une femme qui loue librement son corps, mais en garde la possession, Je peux refuser un client, je peux aussi le foutre à la porte s'il me prend la tête, je peux aussi refuser une pratique !

- Tu refuses quoi ?
- En fait pas grand chose, je dis aux clients que je ne fais pas de sodo, mais parfois j'en fais quand même, je refuse aussi de me faire attacher...
- Même si c'est un client que tu connais bien ?
- Oui, parce que personne n'est à l'abri d'un coup de folie, on ne connait jamais complètement les gens.

Et puis elle me parle des mauvais côtés du métier, les clients agressifs, comment dédramatiser, les clients collants avec qui il faut user de diplomatie, les rivalités entre filles, les insultes de groupe de jeunes qui arpente la rue pour se moquer des professionnelles, les problèmes bassement matériels, le refus des crédits pour les voitures, la difficulté à trouver un logement, un logement pas un studio de passe... le prix des chambres, la sécurité... et puis l'engrenage du métier, l'habitude de l'argent facile, la peur que quelqu'un nous reconnaisse, le grand vide quand il faut raconter sa vie à ceux qui ne savent pas...

 

- Et concrètement si je voulais commencer ?

- Je peux te prêter ma chambre pour quelques passes, ça se fait, normalement tu me devrais un petit quelque chose là-dessus mais on verra ça plus tard !

- Ah, oui au fait ça fait une demi-heure qu'on cause, je te dois combien ?

- Laisse tomber !

- Il n'y a pas de raison !

- Laisse tomber, considère que c'est un service, j'ai répondu à tes questions, je t'ai mis en garde, tu ne me dois rien !

 

J'étais assez gênée, allait donc venir le moment du rendez-vous réel, du grand saut, j'aurais encore toute la soirée et toute la nuit pour éventuellement y renoncer.

 

- Il y a un truc qui m'a intéressé dans tes fantasmes Reprit Sylvie. C'est quand tu m'as dit que tu fantasmais sur les interdits, en fait, tu transgresses !

- Oui c'est un peu ça !

- Et sur les pratiques marginales, tu transgresses aussi !

- A peine, il m'est arrivé de me foutre une carotte dans le cul, mais bon !

- Et les femmes !

- Les femmes ?

- Tu n'as jamais fantasmé sur les femmes !

- Non, enfin si, un peu, parfois dans mes fantasmes de... pute, excuse-moi du terme il y a une autre femme, mais c'est parce que le client l'a demandé.

- Elle est comment la femme ?

- Blonde !

- Dommage qu'elle ne soit pas auburn !

 

Je comprends l'allusion ! Ben voilà autre chose ! Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire.

 

- Tu n'as jamais croisé une femme, en te disant celle-là je me l'enverrais bien !

 

Elle m'énerve avec ses questions, pourquoi n'est-elle pas plus directe ? Au moins ce serait clair ! Mais alors que je souhaitais l'éloigner du sujet, je préfère, faire l'intéressante en voulant l'étonner :

 

- J'ai fait mieux que ça, je m'en suis déjà envoyé une !

- Il y a longtemps ?

 

Pas folle la nana, elle s'arrange pour me faire raconter le truc, de vieux démons que je croyais calmés vont ressurgir, mais je me prends au jeu, je raconte.

 

- Assez, oui j'étais jeune et en vacances chez de la famille à la campagne. On était toute une bande et ça flirtait pas mal, il y avait dans le village une très belle jeune fille avec une belle prestance, la chevelure de feu comme on dit et je m'étonnais qu'elle fasse bande à part, comme je m'en étonnais auprès de mes camarades, j'ai eu alors droit comme toute réponse "Ne t'y frotte pas, c'est une gouine". Déjà je n'ai pas aimé la réponse, je n'aime tout ce qui ressemble à de l'exclusion. Alors par esprit de contradiction j'ai été l'aborder…

- Carrément !

- Oui je lui ai glissé un papier dans les mains quand elle est sortie de la boulangerie, je lui disais que je voulais la rencontrer à la sortie du village et qu'elle n'avait rien à craindre.

- Elle est venue ?

- Oui, sa réaction m'a fait rire, elle était sur le qui-vive, elle m'a dit "si c'est un guet-apens, je te préviens qu'il y a mon frère dans la voiture derrière avec une carabine… " Je l'ai rassuré, je lui ai dit que j'étais profondément choquée de la façon dont les gens la considéraient et que si elle le voulait bien, je pouvais lui offrir mon amitié pour les quinze jours qui me restait à être ici !

- Et alors ?

- Le lendemain on a été se promener en pleine campagne, on s'est arrêté dans un sous-bois, on a discuté, elle m'a mis en garde, m'a demandé si j'étais consciente de prendre un risque. Je lui ai répondu que je savais très bien ce que je faisais, trente secondes après on s'embrassait, trois minutes après on se tripotait les seins et on a quitté le coin qu'après une heure de galipettes.

- Vous avez fait quoi ?

- Tu veux vraiment des précisions !

- Je les imagine, mais j'aimerais bien les entendre.

- On s'est masturbé réciproquement, et après on s'est mis en soixante-neuf et on s'est sucé, ça a duré une éternité, c'était trop bon, c'était la première fois que quelqu'un d'autre me faisait jouir. J'ai cru alors que j'avais trouvé ma voie.

- Il n'y a pas eu de suite ?

- Non, le lendemain elle ne pouvait pas, le surlendemain elle avait un empêchement, le jour d'après c'était autre chose, bref elle me fuyait. Je me suis arrangée pour qu'on se voie juste cinq minutes. Alors elle m'a dit que j'étais la reine des connes et que je ne comprenais rien, et devant mon insistance elle m'a presque crié qu'elle était tombée amoureuse de moi, et que sachant que cela ne mènerait nulle part, elle préférait arrêter tout de suite. Je n'ai pas su quoi répondre.

- Pourquoi tu pleures ?

- Je ne pleure pas ! Mais pourquoi tu me fais raconter ça, aussi ?

- Si tu me l'as raconté c'est que tu avais envie de le faire ! Et tu n'as jamais eu d'autres expériences.

- Non j'ai passé les derniers jours de vacances en boudant tout le monde, quelques temps après j'ai fait la connaissance d'un garçon qui me faisait rire, il était sympa, s'occupait bien de moi, et m'a fait oublier ma rouquine, quant aux lesbiennes, et bien elles ont après cela disparues de mes fantasmes… enfin presque.

 

Sylvie me sourit, j'ai l'impression complètement idiote que l'ai excité avec mon histoire à trois euros

 

- Et tu n'as jamais eu l'occasion de recommencer !

- Non, mais je n'ai pas cherché…

- Et l'envie ?

- L'envie ?

- L'envie de recommencer ?

- Non, enfin, si, enfin je ne sais pas !

- Tu ne serais pas contre, quoi ?

- Il faudrait des circonstances, il faudrait que la fille me plaise…

- Et que tu plaises à la fille ?

- Aussi oui !

 

A nouveau, un sourire éclaira le visage Sylvie, c'est incroyable comme un simple sourire peut changer le visage d'une femme ! Elle prit ensuite une profonde inspiration

 

- Ouais… Tu sais ce que j'aurais dû faire avec toi, c'est t'emmener en chambre, me faire payer et te dire maintenant on fait l'amour et après on discutera si tu veux ! Tu aurais fait quoi ?

- J'en sais rien, je me serais peut-être sauvée en courant, tout dépend de la façon dont tu y serais prise !

- T'es pressée ?

- J'ai tout mon temps !

- Allez suis-moi, je t'embarque !

 

Je ne réfléchis même pas, je la suis comme si la chose allait de soi, on monte un escalier assez sinistre et on pénètre dans ce qui ressemble plus à une chambre de bonne qu'à un studio. Il y a sur une planche une véritable collection de godes de toutes tailles, des instruments de flagellation sont accrochés au mur, il y a des menottes, des pinces.

 

- Il faut vraiment que je me procure tout ce fourbi ?

- Mais non, c'est la collection de la fille de nuit, la plupart des objets ont été offert par des clients

- Mais, je voulais te demander…

- Rien du tout ! Me coupe Sylvie. Tu vas me payer la passe, tu vas t'occuper de moi, et après on rediscutera peut-être !

- Euh, c'est combien !

- C'est 50 euros, mais si tu rajoute un billet je serais encore plus gentille.

 

Je suis subjuguée, Sylvie sans s'occuper de moi plus que ça est en train de se déshabiller et se retrouve bientôt complètement nue ! Et non, elle ne garde ni ses bas, d'ailleurs elle n'en n'avait pas, ni ses chaussures… elle est nue comme un ver. Elle n'est pas mal, une jolie peau un peu cuivrée qui lui fait de belles épaules, les seins sont moyens avec de gros tétons bruns, les jambes bien galbées, bref un beau brin de fille, bien conservée. Elle fait quelque pas, ramasse l'argent que j'avais posé sur une petite table et m'interpelle :

 

- Ben alors, qu'est-ce que tu attends, déshabille-toi !

 

C'est complètement surréaliste, je suis là dans la chambre d'une prostituée rencontrée une heure avant en train de me déshabiller et je m'apprête à faire l'amour avec elle ? Ça y est, je suis nue, Sylvie me dévore des yeux, elle vient à ma rencontre et sans préavis se met à me sucer les seins, je me laisse faire, elle passe d'un téton à l'autre et me pelote les fesses en même temps ! Ce petit jeu dure cinq bonnes minutes, puis ma complice s'arrête brusquement, se jette sur le lit, se met sur le dos et écarte ses jambes !

 

- Viens t'occuper de moi !

 

Bon j'arrive, je la caresse, sa peau est douce et m'attarde un peu sur ses seins, je les goutte, drôle d'impression que le contact de ses bourgeons turgescents, mais ça m'excite, ça m'excite…

 

- Viens me lécher !

 

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Je me positionne entre ses jambes écartées, et m'approche, elle est rasée de façon assez curieuse, les poils pubiens forment un léger triangle brun, par contre la vulve est imberbe de même que le départ des cuisses. Ou bien elle se rase tous les matins ou alors c'est de l'épilation laser ! Je n'ai jamais vu de sexe féminin depuis ma petite fantaisie avec ma camarade de vacance. Les grandes lèvres semblent gonflées d'excitation et sont luisantes de mouille. Sylvie serait donc réellement excitée, et de savoir que c'est moi qui lui provoque un tel état me remplit de satisfaction ! J'écarte un peu tout ça, c'est d'un très joli rose foncé. J'ai soudain envie d'y goûter. Ça tombe bien c'est justement ce qu'elle souhaitait, j'embrasse un peu ces chairs délicates du bout de mes lèvres, puis soudan prise d'une frénésie incontrôlée ma langue s'agite, balaie, tournoie, lape, s'enivre de ce curieux mélange sucré salé. Sylvie râle de plaisir, je voulais prolonger le plaisir, mais manifestement je la sens prête, dois-je attaquer à présent le clitoris, lui demander me semble incongru, alors je commence, si cela ne lui convient pas, elle me le fera savoir... Ça doit lui convenir puisque les râles se rapprochent, je fais de mon mieux actionnant mon petit bout de langue sur ce curieux zizi miniaturisé, elle continue de mouiller de façon impressionnante, et je comprends maintenant le rôle de la serviette posée préalablement sur le dessus de lit. Je la sens soudain se raidir, et la voilà qui hurle ! Elle n'est pas bien, elle va alerter la maison ! Ça ne rate pas on frappe à la porte !

 

- C'est quoi ? questionne Sylvie

- Tout va bien Sylvie ? Demande une voix féminine.

- Ça baigne ! Répond cette dernière sans rire !

 

Elle se lève !

 

- Ben, dis donc, ça fait du bien ! Clame-t-elle !

 

Je ne sais pas trop quoi lui dire, et mon propre plaisir alors, elle pourrait me rendre la politesse, je ne comprends même pas qu'elle n'y pense pas, à moins qu'elle ait une idée derrière la tête... Une question me taraude pourtant l'esprit :

 

- Tu jouis comme ça souvent ?

- Quand je me lâche seulement ! Répondis Sylvie sibylline.

- Mais avec les clients !

- Il est exceptionnel que l'on jouisse avec les clients, non pas par blocage ou je ne sais quoi de psychologique mais tout simplement parce que les conditions ne sont pas réunies pour que ça se fasse. Mais il y a des exceptions, j'avais un client qui me suçait divinement, il est parti en province, je ne vois plus...

- Son truc c'était de te faire jouir ?

- Ben oui comme fantaisie on peut trouver pire, non ? Les premières fois, je faisais semblant, il ne s'y prenait pas trop bien, alors je l'ai guidé, je lui ai appris à le faire... et il était fou de joie quand je l'ai revue, et tu sais pourquoi il était fou de joie ?

- Dis ?

- Parce que il pouvait maintenant faire jouir sa femme !

- C'est dingue !

- Comme tu dis, et ça n'empêche pas toute une bande d'abruti de proférer les pires conneries sur les putes et leurs clients !

 

Sylvie s'assoit sur le bidet et entreprend de se laver ses parties intimes. Un bidet, quel horreur, ça existe encore ces machins-là ?

 

- Il y a de tout chez les clients, le premier tri c'est en bas, sur le trottoir, c'est ça d'ailleurs l'avantage du trottoir c'est qu'on peut trier. Tu refuses poliment tu dis "ça ne m'intéresse pas" tu détournes la tête, et tu ne lui réponds surtout plus... En chambre c'est plus difficile, mais si le mec à une propreté douteuse ou s'il est bourré et que tu ne t'en étais pas aperçu, tu lui rends le fric et tu le vires... ce n'est pas toujours évident...

- Je n'en avais pas imaginé toutes ces complications !

- Que veux-tu c'est un métier, ça s'apprend, et le meilleur apprentissage, c'est le terrain ! Jamais je ne t'encouragerais à le faire, je veux que ce soit clair, on est dans un système qui nous marginalise, c'est parfois un fardeau à porter, il n'y a pas que l'argent dans la vie !

- Alors pourquoi tu restes ?

- Parce que j'y suis bien, j'ai une bonne clientèle de base, des mecs avec qui je sais exactement ce qu'ils veulent, et puis il se crée des liens, des complicités, il m'arrive d'aller au restau avec certains, et même en chambre on parle de tout, on papote, en fait ils ne viennent pas chercher que du sexe... La plupart viennent pour assouvir des fantasmes que leur femme leur interdit. Si tu savais combien de bonnes femmes refusent encore de faire des pipes à leurs maris ! Mais d'autres viennent tout simplement parce que je crois que l'homme est fait pour avoir plusieurs femmes, alors au lieu de s'embarrasser d'une maîtresse ils viennent nous trouver !

 

Sylvie commença à se rhabiller !

 

- Tiens je te rends ton fric, c'était juste pour le fun !

 

Je sautais sur l'occasion :

 

- Garde-le et fais-moi jouir !

- Non, je te dois un panard, tu l'auras, mais pas aujourd'hui et celui que je vais t'offrir je te garantis que tu ne regretteras pas, mais pas aujourd'hui !

- Dis-moi pourquoi ?

- Parce que c'est moi qui décide, c'est toujours la pute qui décide, il faut apprendre à dire non, c'est la première chose ! N'accepte jamais des actes sans préservatifs, n'accepte pas que l'on t'attache, n'accepte pas deux mecs à la fois sauf si tu les connais, refuse les scénarios qui te débectent, pareil pour les pratiques... et surtout ne te fais jamais embrasser sur la bouche !

- C'est une tradition ?

- C'est plus que ça, c'est l'affirmation que tu fais ce que tu veux, uniquement ce que tu veux, et que même si le mec te paye un pont d'or tu n'es jamais à vendre, on te loue pour des services, c'est tout et tu n'as même pas à te justifier, non c'est non !

- Tu ne l'as jamais fait alors

- Si mais ça à une signification profonde, ce geste n'appartient pas à la prostitution, cela signifie simplement que les rapports seront désormais différents, que tu changes de statut, ce n'est plus la pute que le mec vient voir, mais la "pute qui embrasse ", c'est une situation exceptionnelle, mais qui peut être dangereuse, tomber amoureux de son client ne mène nulle part, du moins la plupart du temps. Tu peux aller avec un client jusqu'à une énorme complicité, jusqu'à de l'amitié, mais ne va pas au-delà !

 

Tout en parlant, Sylvie est en train de ramasser des affaires et les entasser dans un sac de sport.

 

- C'est pour ça que je te dis non aujourd'hui pour que tu t'en souviennes toujours ! Tu dois savoir dire non, fermement, définitivement.

- Tu as fini ta journée ?

- Ouais, normalement je finis dans une demi-heure mais j'ai la flemme de redescendre.

- Tu montes souvent avec des femmes !

- Jamais !

- Jamais ?

- C'est extrêmement rare qu'une femme nous aborde pour une passe, une fois par contre j'ai monté un couple.

- Il n'y a pas de femmes prostituées pour les femmes ?

- Bien sûr que si, c'est même une spécialité, ça s'appelle les michettes, mais simplement ça ne se passe pas sur le trottoir, ça se passe dans des clubs, par petites annonces ou par Internet... Bon on descend ensemble ?

 

On descend l'escalier, on croise une de ses collègues suivi de son client...

 

- Je vais par-là, toi aussi ?

- Oui ! Je t'ai fait perdre de l'argent, ça me contrarie un peu.

- C'est pas bien grave, tu sais parfois le matin, je décide ne pas venir tout simplement parce qu'il ne fait pas beau, ou parce que je me sens fatiguée ou tout simplement parce que je n'ai pas envie, alors on ne va pas chipoter pour une demi-heure et puis ça m'aura permis de te connaître, ça donne du piment à l'existence...

 

On a été jusqu'au métro, on s'est fait un bisou, elle m'a refilé son numéro de portable

 

- Réfléchis bien ! M'a-t-elle redit

 

Et voilà... Me revoilà toute seule avec ma conscience ! J'ai découvert un milieu que je caricaturais, je pense que le fantasme n'y survivra pas, alors à quoi bon concrétiser ? Mais le fait d'avoir fait jouir une fille me donne de nouvelles perspectives.

 

J'ai bien dormi cette nuit-là ! J'ai mis mon réveil pour être prête au cas où, mais ma décision est pratiquement prise, je n'irais pas m'embarquer là-dedans et la chatte de Sylvie restera un merveilleux souvenir

 

On souffle un peu !

 

Et c'est là chers lecteurs que l'on s'aperçoit que la littérature est aussi très pute, pace que je fais exactement ce que je veux avec le lecteur !

 

Par exemple :

 

Hypothèse 1 : J'arrête le récit à ce stade, la fin est ouverte, le lecteur la finira dans sa tête ou il ne la finira pas

 

Hypothèse 2 : On, vous fait le coup d'un an après, elle retrouve Sylvie par hasard dans Paris, bisous, bisous, retrouvailles, elles se sautent et se mettent en ménage, quant à Pauline elle se prostitue ou elle ne se prostitue pas, c'est selon l'humeur de l'auteur.

 

J'espère vous avoir intéressé. Bisous partout.

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme premier prix du meilleur récit lesbos pour l'année 2004

 

 

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Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Mardi 10 juin 2003 2 10 /06 /Juin /2003 12:50

Les doux bras de tante Linda

Fantasmes de femmes - Fantasmes interdits 1

 

Mat Stamp

 

Cette monotonie ferroviaire

Me colle au derrière !


Rassurez-vous, je ne vais vous faire de la rime, du moins pas aujourd'hui.


Le train à grande vitesse emmène mes fesses vers la douceur angevine, l'ennui me gagne et je baille, bruyamment, telle une grenouille en ouvrant une large bouche. Regards outrés, choqués de mes compagnons de voyage, auquel je réponds d'un sourire de mépris. Le genre de geste qui ne sert à rien mais qui défoule. Faut dire que ça fait une demi-heure qu'il m'emmerde le lascar d'en face à me reluquer comme si j'étais une page de magasine ! 


A ce stade, il est d'après ce que j'ai lu çà et là dans les nouvelles z'érotiques, de tradition de se présenter. Alors respectons les (bonnes) traditions, et présentons-nous :


Bonjour, messieurs dames, moi c'est Armande (on ne rigole pas, s'il vous plait !), et je suis une grande perche de près d'un mètre 80, et comme j'ai trop de seins et trop de fesses, je ne passe pas inaperçue, c'est d'ailleurs mon gros problème, j'aimerais parfois me faire toute petite et qu'on me foute la paix. Et puis, voyez-vous, c'est viscéral, je n'aime pas les hommes, je n'aime pas les bites, je m'aime pas les saucisses, je n'aime pas les bananes et je n'aime pas les godes non plus, je suis anti phallus. 


Ce n'est pas de ma faute, c'est comme ça et il faut faire avec ! Ma psy m'a fait raconter mon enfance pour essayer de trouver d'où vient cette singulière phobie. Et là comme ça, allongée sur le divan je lui ai raconté qu'un jour j'étais entrée dans la chambre de ma mère qui m'élevait seule. Elle était couchée entièrement nue sur le lit et se faisait pénétrer par un type sensé être venu effectuer des travaux. Le mec avait un sexe démesuré, je ne voyais que ça. J'ai été me cacher, j'avais honte pour ma mère, et je me suis jurée de ne jamais me retrouver dans la même situation. Et quand on m'a expliqué plus tard, comment on faisait les enfants, je décidais que puisque c'était comme ça, ben j'en n'aurais pas, ou alors j'en adopterais un… Non, mais ça va pas non ?


Alors quand je voulus faire partager le plaisir de mes premières pulsions sexuelles, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers les filles !


Alors l'autre en face, comment lui dire qu'il peut me reluquer tant qu'il veut, il ne pourra rien se passer ?


Si encore c'était le premier, mais ça en devient presque une habitude, seulement il y a des nuances, il y en a qui regardent discrètement et qui n'insistent pas et puis il a y les ventouses, un coup je matte, un coup je ne matte plus et un autre coup je matte encore.


J'ai pourtant essayé des tas de trucs : Changer ma coiffure pour une coupe ultra courte ! Complètement contre-productif. Des lunettes horribles, même résultat, alors j'ai eu l'idée de m'épingler un petit pin's que j'ai acheté à la gay-pride et qui représente le drapeau arc en ciel des gays et des lesbiennes. Je prends d'ailleurs la précaution sans doute inutile de l'enlever dès que je suis en activité commerciale. Mais je t'en fiche, les gens n'en connaissent pas la signification ! Une fois il y en a un qui m'a demandé quel pays ça représentait, je lui ai répondu : " Le Burgondiche ", il semblait tout content de ma réponse, l'ignare ! Par contre, certaines savaient l'interpréter ce petit drapeau, et cela m'a permis de faire quelques rencontres, certaines fort sympathiques, d'autres plus " pots de colles ", mais, bon c'est la vie… J'arrive ainsi de temps en temps à m'amuser avec une femme de rencontre durant une nuit de déplacement et cela suffit à ma libido !


Oui, parce que je ne vous ai pas dit ce que je faisais, je suis commerciale, ça a des avantages, ça me laisse une certaine liberté et c'est bien payé. Ça a des inconvénients, au début les déplacements m'amusaient, j'allais découvrir la France entière à l'œil... Mais on en a vite marre des villes de provinces sans rien à y faire, des hôtels tristes, sans parler des repas d'affaires quasi obligatoires et qui la plupart du temps me prennent la tête et me font prendre du poids… Et puis je suis toujours en tailleur, mais bon, on s'habitue à tout…


Et le mec qui continue de me reluquer, bon, à la limite je sais être tolérante et admettre que je puisse attirer les regards, mais il y a des limites quand même, ça ne devient gênant. Je le regarde avec un air mauvais, et le voilà qui replonge dans son journal économique. Je me suis toujours demandé ce que ces mecs trouvaient à ce genre de presse. Ils savent par cœur le nom des patrons des grosses boites mais ne savent pas faire la différence entre un tilleul et un platane ! C'est ça la nouvelle culture ?


Et soudain, je le regarde dans les yeux. Il ne s'y attendait pas du tout, esquisse un vague sourire, cherche manifestement quelque chose à dire, mais je suis plus rapide, tout en me levant de mon siège, je lui lance :


- Je vais aux toilettes, vous me rejoignez ?


Le mec ouvre des yeux comme des hublots ! Il y a peu de chances qu'il me suive, et s'il a l'audace de le faire, je saurais m'en débarrasser. Très vite j'observe ce qu'il se passe, les personnes assises à nos côtés arborent un masque de désapprobation, il ne bouge pas, je décide de porter l'estocade.


- Allez, venez, je ne prends pas trop cher !


J'ai été tranquille le restant du parcours, l'inconnu plongeât d'abord son nez dans sa lecture avant de se décider de terminer le voyage au bar restauration.


Le haut-parleur à la gentillesse de nous prévenir que le TGV va arriver dans 10 minutes à Angers. Et hop tout le monde commence à se lever ! Des dingues, A Paris vous avez 10 minutes de métro, et les gens cherchent à s'asseoir, ici plus que 10 minutes de trajet et ils sont déjà debout ! Désespérant, les gens, je vous dis.


On doit venir me chercher à la gare, une voiture beige dont on m'a communiqué l'immatriculation. Je la trouve assez facilement, Je salue le type qui se présente...


- Nous attendons aussi Monsieur Marcillac, il ne devrait pas tarder, il était dans le même train que vous... Ah le voilà ! 


Je me retourne, et me retrouve nez à nez avec... mon voisin de train ! Je ne sais pas qui est le plus gêné de nous deux mais la situation est cocasse. On se sert la main comme si de rien n'était.... L'angevin nous fait alors signe de pénétrer dans l'automobile. Mais mon obsédé ferroviaire objecte :


- Il y a un petit préalable à régler, je vous propose de régler ça au café du coin !


Je ne cherche pas trop à comprendre, non seulement il va me falloir composer avec ce mec, mais il semblerait que son rôle soit loin d'être négligeable. On s'assied et avant même que le serveur vienne commander, il attaque.


- Dans quelques semaines la société Farinor. sera complètement réorganisée et nous l'aurons intégré dans notre propre organigramme. C'est pour cela que les négociations avec votre groupe ne pouvaient se faire sans moi.

- Je comprends bien ! Rétorquais-je. Mais pourquoi avez-vous parlé de préalable ?

- Pour ne pas vous faire perdre votre temps, un train repart pour Paris dans 20 minutes, vous avez juste le temps de le prendre ?

- Pardon ?

- Nous nous sommes renseignés sur votre société, et nous n'avons pas convenance à travailler avec vous...


Le salaud, il se venge !


- Mais vous auriez pu nous le dire avant, cela m'aurait économisé un déplacement !

- J'en suis désolé, mais les derniers éléments ne nous sont parvenus que très récemment.

- C'est votre dernier mot !

- Au revoir madame !

- Je vous fais remarquer que vous m'avez invité à boire l'apéritif, vous me direz au revoir quand je l'aurais bu !


L'abruti se lève ! Et dégage sans un mot ! L'angevin balbutie quelques mots d'excuses auxquels je ne réponds que par un sourire figé et je reste là, seule sur ma chaise, réalisant à présent que je viens de me planter sur un contrat colossal ! Il faudra que j'arrange le coup auprès de ma hiérarchie, je saurais faire... Le serveur se pointe, me demande ce que je veux, il est bien temps...


Moi qui avais prévu de profiter de mon passage à Angers pour rendre visite dans la soirée à ma vieille tante Linda que je n'ai pas vue depuis une éternité. Enfin quand je dis vieille, c'est relatif, je ne sais pas exactement mais elle ne doit pas encore avoir soixante ans. Elle vit seule depuis son divorce, et mes cousins sont "casés". Elle est professeur d'histoire-géographie....


Me décommander ? Non ! Mais comment tuer le temps, bouffer un sandwich, un peu de shopping, la visite du château du roi René, et toujours cette humiliation qui me trotte dans la tête et dont je n'arrive pas à me débarrasser. J'ai beau dire que je m'en fous, que ce sont les autres qui sont cons, ben non, ça me gâche ma journée.


A la fin de cette première partie, le lecteur sera sans doute déçu que le sexe ne si soit pas encore exprimé, mais au moins cela vous aura permis de me connaître, ainsi si plus loin dans le récit, il se trouve que l'auteur choisisse de me faire déshabiller, puis caresser et même embrasser sur toutes les surfaces de mon corps, ces actes n'en seront que moins anonymes... 


Et c'est donc passablement énervée que je me présentais devant cette petite maison bourgeoise qu'une minuscule courette séparait d'une petite grille. Je fais retentir une vieille sonnette dans le crépuscule, tandis qu'au loin les premiers tonnerres d'un orage grondent et menacent.


- Armande, c'est donc toi ? Comme tu as changée !

- Tu trouves ? En bien ou en mal ?

- Tu es devenue un de ces beaux brins de filles !

- Toi par contre Tantine, tu n'as pas changé.

- Tu parles, j'essaie de conserver la forme, mais je vieillis, je m'empâte, viens t'installer dans le salon on va prendre un apéritif et on va bavarder un peu, le dîner n'est pas tout à fait prêt...


Je m'installe dans le divan de la tantine, c'est vrai qu'elle est bien conservée, un peu forte, mais elle présente bien et cette petite robe en imprimée légèrement décolletée qui lui dégage bien ses belles épaules lustrées lui va à ravir. Le visage malicieux et calme est resté lisse. La coiffure brune est discrète. Elle me fait choisir un apéro, me le verse, je me surprends à plonger les yeux dans son décolleté, mais me reprend aussitôt. On trinque. Tchin, tchin et la conversation commence dans les banalités coutumières des rencontres familiales espacées. Et après quelques questions sur la santé, le boulot, les vacances….


- Sinon, toujours célibataire, Armande ?

- Ben oui !

- Pourtant tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver !

- C'est que je suis très exigeante, Tantine ! Et toi tu vis donc toute seule, maintenant ?

- Oui, ça me convient très bien. J'ai un ami qui vient me voir de temps en temps, il est gentil, mais je n'ai pas l'intention de vivre avec, de toute façon, il est marié... Mais mets-toi donc à l'aise, enlève ta veste, tu vas crever de chaud...


C'est alors qu'elle aperçut le pin's. Je n'avais pas pris la précaution de le retirer, pensant que chez ma tante cela ne servirait à rien.


- Tiens c'est quoi ce pin's, c'est un drapeau ? 

- C'est un drapeau ! Confirmais-je.

- C'est un pays d'Afrique, attends, laisse-moi deviner, euh, la République Centrafricaine c'est ça, non ?

- Ce n'est pas le drapeau d'un pays, Tantine, tu vas peut-être trouver ça choquant mais c'est celui des gays et des lesbiennes, je le porte un peu par solidarité, parce que j'estime que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps.


J'ai lancé cela d'une traite estimant qu'une enseignante devrait normalement avoir l'ouverture d'esprit nécessaire pour comprendre ce genre de chose. La Tata ouvre des yeux aussi ronds que ceux d'un goujon, me détaille bizarrement, j'espère ne pas l'avoir froissée, les quelques secondes de silence en ce moment me paraissent interminables.


- Je suis bien d'accord avec toi ! Finit-elle par dire !


Ouf !


- Tu es gentille, Tantine, ça me rassure !

- Tu me l'offres ? Ça me ferait plaisir de porter ça ? Ça me permettrait de provoquer quelques rombières qui m'énervent…

- C'est à dire, c'aurait été avec plaisir, mais, c'est un cadeau.

- Un cadeau ?

- Oui, une fille !

- Une fille ?


Oh la la, je m'enferre !


- Oui, une copine !

- Tu sais si tu as des tendances "comme ça" tu peux me le dire, je ne serais pas choquée


J'aime bien le terme " des tendances comme ça " !


- Bon alors, autant être franche, tu as deviné ! Confessais-je.

- Et bien c'est très bien ! C'est presque dommage que je sois ta tante et que je sois si vieille...

- Tu n'es pas vieille… Répliquais-je d'instinct sans bien mesurer les conséquences éventuelles d'une telle réponse.


Elle ne relança pas, me laissant dans un état bien bizarre, tandis qu'elle s'en allait vérifier l'avancé de la préparation du dîner.


Nous avons mangé tranquillement, sans autres allusions de type sexuel. Ma tante m'avait branché sur le cinéma et comme cela m'intéressait, la conversation filait bon train, quant aux plats, ils étaient savoureux, tout cela était arrosé d'un petit rosé dont nous n'avions absolument pas abusé mais qui me rendait un peu gaie.


- Je vais t'aider à débarrasser !

- Non laisse, vas te reposer dans le canapé, on boira un café ou un thé ensemble…


Je me lève malgré tout quasi spontanément et vint embrasser ma tante sur la joue, pour la remercier de ce délicieux repas. Gros bisous sur la joue et en même temps de façon plus ou moins inconsciente ma main traîne sur le gras du bras, c'est doux, velouté, frais, agréable.


- Humm, continue à me caresser les bras, ça me fait un bien fou !

- Comme ça ? Tantine ?

- Humm, oui comme ça !


Voilà qui est très troublant, j'hésite à m'arrêter tout en sachant que continuer peut nous entraîner sans doute trop loin. Mais c'est ma tante qui joue de l'avantage de la situation :


- Quelles mains tu as ! Les femmes que tu as rencontrées ont dû être comblées par des caresses pareilles !

- Tantine, tu vas me faire rougir !


Pendant que je la caresse, elle a insensiblement écarté ses cuisses, dégageant ainsi ses genoux bronzés, je les reluque et elle s'en aperçoit.


- J'aime bien aussi sur les genoux, juste un petit peu !


Elle n'est pas folle, elle ne me demande pas de le faire, mais moi non plus ! Alors sans hésiter je place chacune de mes mains sur ses genoux et je les masse de mes paumes. Puis elles s'aventurent, vont sur les côtés, descendent un peu sur l'arrière des mollets, histoire de donner le change, puis remontent derrière la cuisse, là où la chair est déjà plus sensible. Je la regarde, elle se mord les lèvres. J'ai conscience de me laisser entraîner à l'aveuglette dans une drôle d'aventure. Je ne suis pas sûre de savoir m'arrêter. Qu'elle le fasse, elle, si je ça va trop loin !


Elle le fait !


- Merci Armande, il faut que je débarrasse maintenant.


Je la laisse faire. Du coup, je suis un peu dépitée, pas tant de l'interruption de l'action que de du fait de ne pas trop savoir ce qu'elle pense réellement de tout ça !


Je m'installe dans le canapé tandis que ma tante fait des allers et retours avec la vaisselle, elle paraît tout sourire, ça me rassure un peu.


- Café ou thé ?

- Du thé !


Elle revient cinq minutes après avec la théière bouillante et deux tasses.


- Il faut que je te dise deux trucs, Armande !


Aïe, déjà un truc, ça fout l'angoisse, alors deux je ne vous dis pas !


- Il m'est arrivé un jour un drôle de truc, j'avais invité un collègue à dîner parce qu'il m'avait rendu quelques petits services, on a bien mangé, bien bu ! Et à la fin du repas il m'a dragué, je me suis laissé faire, en fait il m'a sauté comme on dit vulgairement. J'étais pleinement consentante, il n'y avait donc aucun problème. Mais j'ai fait l'erreur de le relancer quelques jours après. C'est alors qu'il m'a dit qu'il regrettait... Ça à la rigueur, il avait le droit, mais il m'a rajouté que ce qui c'était passé, c'était à cause de la boisson, à la limite il me reprochait de l'avoir fait boire... alors qu'en fait on n'avait pas bu grand-chose, pas plus que nous deux ce soir !


Elle appuya volontairement sur la dernière partie de la phrase. Malgré tout le message n'était pas très clair, je tentais malgré tout de recadrer tout ça :


- Tu sais Tantine, je ne suis jamais dans un état où l'alcool me ferait faire n'importe quoi ! Si je vois qu'un verre de trop risque de me saouler, je ne le bois pas.

- C'est très bien, ma petite Armande, donc si tu m'as peloté les cuisses, l'alcool n'y est donc pour rien ? Me fit-elle préciser en conservant son plus beau sourire.

- Pour rien du tout, Tantine, et si tu souhaites que je recommence, je veux bien le faire, et si tu ne souhaites rien du tout, et bien ce n'est pas un problème non plus, ça va comme ça ?

- Alors je veux bien que tu recommences ! Conclue-t-elle.


Elle vint s'asseoir près de moi sur le canapé et se mit légèrement de côté, je lui replaçais les mains sur les genoux, exactement comme tout à l'heure, mais sans m'enhardir, du moins pour le moment car il se trouve que j'ai une excellente mémoire, et je rafraîchissais du coup celle de mon aînée.


- Tu ne m'avais pas dit que tu devais me dire deux trucs ?

- Si, mais l'autre, je peux te le dire pendant que tu me masse, ce n'est pas incompatible !


Alors dans ce cas...


- L'inceste, ça te cause ? Me demande-t-elle à brûle pourpoint !


La question est tellement inattendue, que j'en oublie mon massage.


- Je crois que l'inceste c'est un tas de choses bien différentes ! Répliquais-je !


Je ne voyais pas trop où elle voulait en venir, si caresser les cuisses de sa tante, c'est de l'inceste, alors ben je fais de l'inceste, et ça ne me traumatise pas plus que ça !


- Quand on demande aux gens pourquoi l'inceste est un interdit, qu'est-ce qu'ils répondent, en principe ?

- Je sais pas trop, s'il y des mineurs, ce peut être assez grave...

- Non, non je parle bien de l'inceste entre adultes !

- Que ça va faire des enfants idiots !

- Oui, justement elle n'est pas mal, celle-ci ? On admet maintenant parfaitement de dissocier l'acte d'amour et la procréation. Donc pourquoi interdire l'inceste protégé ? Ça n'a aucun sens ! D'autres invoquent des raisons liées à la préservation de la hiérarchie familiale, mais de fait cette hiérarchie n'existe plus vraiment entre adultes, cet argument n'est pas bon non plus.

- Y a-t-il une réponse au moins ?

- Oui, et elle effarante, c'est Claude Lévi-Strauss qui l'a trouvé et écoute bien : L'origine de l'inceste, c'est l'interdiction pour les proches et particulièrement pour la famille "biologique" de convoiter les femmes, ces dernières étant des "objets" potentiels d'échange ! (note de l'auteure : voir de C.L.S. : "les structures élémentaires de la parenté"

- Hein !

- Et oui, les féministes qui hurlent contre l'inceste feraient mieux de se souvenir que justement cet interdit était destiné à n'en faire que des objets que l'on échangeait...

- On en apprend des choses avec toi Tantine !


Et j'allais reprendre mon massage des genoux quand soudainement elle se lève et sert le thé sans rien dire. Elle a à présent évacué tous les problèmes qui pourraient nous empêcher d'aller plus loin, alors pourquoi ne le fait-elle pas ? Cela dit, si elle ne veut pas, je ne vais pas en faire une maladie non plus, le jeu m'amuse, mais bon...


- Qu'est-ce qu'on fait ? Demande Tantine !

- C'est comme tu veux ? Veux-tu que je reprenne mes caresses ?

- En fait j'en sais rien !

- On dirait que tu as peur de quelque chose !

- C'est un peu ça !

- Ben dis-moi ?

- Armande, on a vingt ans de différence !


Ah ! C'était donc ça ! Je vais la provoquez la tantine !


- Et alors, justement c'est ça qui m'excite !

- T'es sérieuse ? Demande-t-elle un peu surprise.

- Tu voudrais que je t'aide ?

- M'aider comment ?

- Disons que je peux te dominer, ce serait peut-être plus facile !

- Pourquoi pas ! Tu ferais ça ?

- Si je te le dis ! Juste une question : au niveau des mots je peux me lâcher, ou tu préfères que je ne parle pas trop !

- Lâche-toi !


Elle a l'air ravie, moi aussi d'ailleurs, ça va chauffer... mais en attendant je déguste cet excellent thé...


- Hum, c'est du thé au jasmin !

- C'est celui que je préfère !

- Tu as raison c'est celui qui donne le meilleur goût à l'urine ! Déclarais-je sur un ton aussi docte que provocateur.

- Hein ? 

- Et d'ailleurs tout à l'heure je te regarderais pisser !

- Armande !

- Tu ne veux plus jouer, Tantine ?

- Si mais... et puis ne m'appelle plus Tantine, Linda ce serait aussi bien, non ?

- Déshabilles-toi ! Ça me plait de continuer de t'appeler Tantine pour l'instant, ça m'excite !

- Si je veux arrêter, je fais comment ?

- Et bien tu me dis que tu veux arrêter, où est le problème ? 

- Il n'y a pas de problème... Euh, je me déshabille alors ?

- Et que ça saute !


Je n'ai pas l'intention d'être "vache" avec elle, ce que je cherche c'est à l'aider. Elle enlève sa robe, mais je sens bien que quelque chose cloche dans son regard que je sens hésitant. Elle souhaite ce contact entre nous, mais semble aussi le redouter. Je réalise qu'elle a probablement plus envie de me voir à poil que de se déshabiller elle-même et qu'il n'était sans doute même pas dans ses intentions de le faire.


- T'inquiètes pas, je vais me déshabiller aussi, Tantine, dès que tu auras fini.


Elle reste là devant moi, elle sait qu'il est encore temps de reculer, après, une fois le soutif retiré, un pas sera franchi. Je la regarde, le soutien-gorge est joli, délicatement choisi, bleu vif en fines dentelles, par contre la culotte c'est un peu n'importe quoi... sinon, elle n'a pas à se plaindre, le ventre est peut-être un peu abîmé mais sans que cela apparaisse comme dramatique.


- Allez Tantine !


Dernière indécision. 


- Tu étais d'accord pour que je te donne des ordres, et tu m'as même dit que je pouvais me lâcher…

- Vas-y ! Coupa la Tantine. Ça va m'encourager !

- Alors tu le retires ton soutif ! Vielle salope, morue !


J'en avais des palpitations de sortir une telle énormité, je parlais à ma tante tout de même, je venais de réaliser que cette coprolalie censée lui venir en aide m'était sans doute plus utile à moi qu'à elle. D'abord ce mot-là n'avait dans ce contexte rien d'insultant, ni d'humiliant, mais contribuait à nous faire jouer un rôle à toutes les deux, le rôle de femmes libres qui se gaussent de la morale bourgeoise. Linda ne bronchât pas, et me faisant face défit ses bretelles.


- Non pas comme ça !

- Comment alors ?

- Comme une stripteaseuse !

- J'avoue mon incompétence !

- Alors tu remets les bretelles, tu me tournes le dos, tu dégrafes, tu ne me montres que ton dos pendant une minute, puis tu te tournes et seulement à ce moment-là tu enlèves les bonnets et tu me montres tes gros nichons !


Elle fit donc comme indiqué, m'exhibant à présent deux jolis seins un peu lourds mais d'assez bonnes tenues, terminées par de gros tétons très sombres s'érigeant coquinement au centre de leurs aréoles brunes.


- Alors ils te plaisent mes nichons ? Mes nichons de... salope ! Me nargua-t-elle en entrant complétement dans le jeu

- Tu vas voir ce que je vais en faire !

- J'en meure déjà d'impatience !

- On a le temps, Linda, on a le temps ! Bon, on va passer à autre chose, dis donc ta culotte, pas terrible la culotte, tu n'aurais pas pu l'assortir au soutien-gorge, non ?

- Si tu veux je vais la changer ? Propose-t-elle, rigolarde.

- Non, on va faire avec, ne l'enlève pas, tu vas pisser dedans, oh, juste deux trois gouttes, histoire de la mouiller...

- Armande, ça ne va pas ?


Je remarque qu'elle ne me demande pas de m'arrêter, et puis elle n'a pas l'air si outrée que ça !


- Pisse ! Salope !

- Mon Dieu, qu'est-ce que tu me fais faire ?


Je croyais qu'elle allait se mettre à discutailler, mais non, elle ferme les yeux, se concentre, tout va bien. Une petite tache finit par apparaître, elle grossit à vue d'œil, bientôt tout le devant est trempé !


- Bravo, Tantine, tu es une bonne pisseuse, maintenant file moi cette culotte. !


Linda retire sa culotte sans cérémonie, me la tends, je remarque que ma tante s'est fait une coupe maillot, elle doit fréquenter assidûment les piscines ou les bases de loisirs... Moi qui préfère les femmes plutôt poilues, pas de bol, on ne peut pas tout avoir ! Je prends la culotte dans ma main, je regarde ma tante dans le blanc des yeux, puis je porte la culotte à mon nez, et en renifle les effluves !


- T'es vraiment allumée grave ! Tient-elle à me faire savoir !


Mais je pense encore une fois qu'elle est plus surprise que choquée, alors j'enfonce le clou, approche la culotte de mes lèvres, et très lentement, très sensuellement j'en lèche quelques centimètres carrés de tissu !


- Délicieux ! Tout à l'heure tu me pisseras dans la bouche !

- Et c'est toi qui me traitais de salope...

- On est aussi salope l'une que l'autre, allez vient me déshabiller !


Elle ne se le fait pas dire deux fois, j'avais à peine eu le temps de lui dire qu'elle était déjà là ! Pas de cérémonial, elle déboutonne mon chemisier avec une fébrilité qu'elle ne cherche même pas à dissimuler. Elle me prend à pleines mains mes seins à travers la toile du soutien-gorge, ne peut s'empêcher de déposer un, puis plusieurs baisers sur la chair qui en dépasse. Elle file derrière moi, mon excitation à ce moment-là devient assez ingérable, j'ai la gorge sèche, la respiration saccadée, l'entre jambe moite... Linda défait l'attache du sous-vêtement, l'envoie valser et tout en restant derrière moi m'empaume mes deux seins. Je me laisse faire, je m'abandonne, je ferme les yeux. Et tandis que je fais moi-même tomber à mes pieds ma jupe, ma tante me roule le bout de mes seins entre ses doigts. 


- Plus fort !

- Ah ! Tiens ? Tu aimes ça, tu vas voir...


Bien sûr que j'aime ça, elle me pince fort, à la limite elle me fait mal, mais je m'en fous, je suis un peu maso parfois. Mais quelque chose de bizarre se passe. J'essaie de me dégager, j'ai à ce moment précis une envie folle de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, mais elle ne semble pas comprendre mes intentions et se contente de continuer à serrer de toutes les forces de ses doigts. Je vais craquer, moi !


- Attends ! Dis-je.

- Attend quoi ?


Mais elle a desserré ses doigts, je fais volte-face !


- Tantine !

- Armande !

- Je t'aime, Tantine !


Je ne sais pas ce qu'elle allait me répondre, mais je me baisse afin d'être à sa hauteur et nos bouches se sont collées, et nos langues se rencontrent comme si nous n'attendions que ça depuis le début de la soirée. Loin de refuser mon baiser, elle y met toute sa fougue. Je suis merveilleusement bien en ce moment, j'en ai les larmes aux yeux, je ne veux pas qu'elle me voit chialer. Mais ce n'est pas évident, car si ça continue ça va se terminer en crise nerveuse cette affaire-là ! Et cette excitation qui ne se calme pas ! Trop de chose à la fois, je suis en pleine surcharge mentale ! Je me dégage, porte les mains à mes yeux, m'écroule sur le canapé, et pleure comme une madeleine.


- Armande qu'est ce qui se passe ?


Linda court vers la salle de bain, elle revient aussitôt avec un gant mouillé qu'elle m'applique sur le visage !


- Laisse-moi faire, ça va te faire du bien !


Bien sûr que je me laisse faire ! Je me demande si je ne suis pas en train de péter les plombs !


- Pardon, Tantine, pardon, je ne voulais pas !

- Attends, calme toi Armande, tu ne voulais pas quoi ? On a été trop loin, c'est aussi de ma faute, je t'ai un peu entraîné, non ? Mais tout cela n'a que l'importance que l'on veut bien lui donner !


Et en plus la Tantine qui est à côté de la plaque !


- Mais, non Tantine, ce n'est pas à cause de ça ! Viens, viens là que je te caresse encore !

- J'ai du mal à te suivre, Armande !

- Je m'en veux de t'avoir traité de salope, je n'aurais pas dû, je n'aurais pas... et bouhhh


Et c'est reparti pour les grandes eaux !


- Arrête ! Ce n'est qu'un jeu ! Tu essaies simplement de trouver une raison à tes larmes, c'est un phénomène classique, et en fait il n'y en a pas de raison, il y a une accumulation de choses, et comme on n'est pas prêts à assimiler tout en même temps, on craque !

- C'est vrai tu me veux pas ?

- Je peux m'occuper de tes seins ? Rétorque-t-elle pour toute réponse.

- Bien sûr !


Elle me parle de mes seins, mais pour l'instant sa main se balade sur mes cuisses et remonte vers ma petite culotte, la paume de sa main est désormais devant ma vulve juste séparée par un bout de tissu, un bout de tissu plus très sec !


- Et ben dis donc, tu es dans un drôle d'état ! Commente Tantine


Elle s'en va, me dit qu'elle revient, ça m'amuse de la voir cavaler à poil dans son salon, la voici qui rapplique avec une grande serviette éponge ! Voilà qui me fait de nouveau sourire, elle a le sens pratique la Tantine !


- Allez, on va pas salir le canapé ! Me dit-elle en me faisant passer la serviette sous mes fesses.

Linda0603.jpg


Elle me fait glisser légèrement afin que je me présente allongée, puis me caresse les seins !


- Quelle belle poitrine ! Je peux encore les serrer

- Bien sûr !

- Mais avant, retire donc ta culotte !


Je m'exécute, la fais glisser jusqu'à mes pieds. Linda se penche alors et m'embrasse tendrement le pubis, mais sans insister. Puis remonte vers ma poitrine. Elle hésite entre me tortiller mes pointes, ce doit être son petit côté sadique, mais elle sait aussi maintenant que j'aime ça, et l'envie de m'en triturer le globe entier et d'en sentir la peau sous sa main, alors elle alterne un peu tout ça ! Je me laisse faire, me contentant de passer la main sur ce qui m'est accessible, les épaules, le haut du dos, les bras.... Mais ma vulve coule, commet lui dire que maintenant j'aimerais bien prendre mon pied, quitte à continuer après... Et puis je comprends, elle sait très bien ce qui m'arrive, sinon elle ne serait pas partie chercher une serviette, alors, si elle ne m'aide pas, c'est parce qu'elle veut que je lui demande... la salope ! (Tiens ça me reprend !) Le problème c'est que je n'ose pas ! Ah, si ce n'était pas ma tante... Oui, je sais, je sais... Je ne peux plus tenir, une main se dirige maintenant vers mon sexe, je vais me masturber pendant qu'elle joue avec mes seins, c'est assez spécial, mais après tout pourquoi pas ?


- Qu'est-ce que tu fais ? Me demande-t-elle alors malicieusement.

- Ben tu vois, je m'excite le minou !

- Tu ne préfères pas que je m'en occupe ?

- Si !

- Et, bien demande le moi Armande !


Qu'est-ce je vous disais ? Et puis soudain le déclic !


- Dis donc, Tantine, tu es sûre que tu n'inverses pas les rôles, j'avais cru comprendre que c'était moi qui donnais les ordres !

- Ah, bon, le jeu continue ? Alors d'accord, je suis tout ouïe

- Occupe-toi de mon minou !

- Tu n'as pas oublié quelque chose ?

- Occupe-toi de mon minou, salope !

- On joue, Armande, n'oublie jamais que l'on joue... mais en attendant, écarte les cuisses !

- Je te préviens quand je pars, ça fait du bruit !

- Tu fais bien de me prévenir, je vais prendre mes précautions.


J'aurais mieux fait de me taire, la voici qui se lève, je me demande ce qu'elle fabrique, en fait elle allume la radio, sélectionne une fréquence diffusant du jazz, monte le son et revient, contente de son petit numéro !


- Le sexe, c'est comme la bouffe ! Précise Linda, on regarde d'abord, on salive, on a envie, et après on déguste !

- Bon appétit !


Ma tante dépose d'abord un tendre bisou sur ma vulve suivi de plusieurs autres, elle tente de commencer à la jouer chaste, mais l'endroit est mouillé et la tante excitée, alors la langue prend le relais des lèvres et lèche toutes les chairs de mon sexe. Déjà je me prépare, trop d'excitation retenue, mais je veux aussi qu'elle profite de mon goût, j'essaie de me contrôler, je crois deviner qu'elle sait que ma jouissance est imminente, alors elle se concentre sur mon clitoris, pas longtemps, voici que j'explose, mon corps a dû se soulever de plusieurs centimètres tant le plaisir fut fulgurant. Puis je retombe comme une chiffe molle. Je tends les bras, je l'implore, je veux enlacer ma tante Linda. Mais elle m'a précédé, déjà elle est dans mes bras. Je suis bien terriblement bien, nos regards se croisent, des larmes coulent sur le visage de ma tante, elle sait que je les ai vu, elle me sourit. Ma tante pleure de bonheur et moi je ne sais plus où je suis. Elle est heureuse de m'avoir fait jouir... et son plaisir à elle alors ? Je porte ma main à son sexe, elle se laisse faire, j'entreprends une masturbation en aveugle qui ne me parait pas trop efficace, alors je me dégage et à mon tour glisse mon visage entre ses cuisses. Ça pour mouiller elle mouille, mais par contre elle n'a pas l'air de venir bien vite, je m'applique, je m'acharne, j'y mets toute ma passion. Il ne manque, que cela que pour notre bonheur atteigne ce soir la plénitude.


- Laisse, je bloque !


Je ne l'écoute pas, elle se triture le bout des seins, je réalise que fait par moi cette action serait bien plus efficace, je lance mes mains en avant, atteint ses tétons, les pinces aussi fort que je peux. Enfin elle réagit, j'essaie de coordonner le mouvement de ma langue avec ceux de mes doigts. La respiration de Linda devient haletante, c'est bon signe, je continue, son corps commence à vibrer, sa voix à couiner.


- Jouis, jouis pour moi Tantine !


J'aurais dû lui parler plus tôt, c'est ma voix qui a tout déclenché, elle est moins démonstrative que moi mais tout aussi abattue un moment par le choc de l'orgasme. Enfin à nouveau nous nous enlaçons, nos visages se rapprochent et nos langues chargées de nos liquides intimes se mélangent en un combat d'amour jusqu'à plus soif !


Mes mains caressent ses fesses, c'est doux, c'est frais, c'est agréable, et insensiblement elles se rapprochent du petit trou. Je mouille un doigt et le promène sur sa rosette.


- Enfonce-le si tu veux !


Je le fais, je l'agite pendant quelques minutes, lui provoquant des râles de plaisir. Je le ressors, le lèche.


- T'es dégueulasse ! Me dit Linda, faussement choquée.

- Non, j'aime bien le goût ! Au fait tu m'avais fait une promesse tout à l'heure !

- Ah ! Ça m'a échappé !

- Tu devais me pisser dessus !

- Je ne t'ai rien promis !

- T'es sûre ? Moi j'aimerai bien que tu le fasses.


On est allé dans la salle de bain, je me suis couché sur le sol et lui ai demandé de s'accroupir au-dessus de ma bouche. Elle n'avait pas grand-chose à m'offrir, c'était néanmoins délicieux.


- Je suis désolée, je n'avais pas une grosse envie.

- Mais, c'est pas grave !

- Par contre j'ai envie de caca tu veux regarder ?


J'ai failli me dégonfler, mais je l'ai regarder déféquer, je n'ai pas été plus loin.


Plus tard apaisées, mais non repues du contact de nos corps, nous sommes restées enlacées dans un long élan de tendresse qui finit par alourdir nos paupières.


Un bruit sourd, la porte fenêtre qui s'ouvre, le vent qui s'engouffre, l'orage, nous nous réveillons dans la nuit qu'illumine un instant la zébrure d'un éclair. Panique ! Qu'est-ce que je fais ici ? Puis ça me revient. Tante Linda. Nos caresses, nos folles caresses. La voix de ma tante.


- Tu parles toute seule ?

- Je n'ai rien dit !

- Si ! Tu parlais de caresses, mais je n'ai bien pas compris la suite...

- Je devais te dire que j'avais peur de l'orage, et que pour me rassurer je voulais que tu me caresses…


FIN


Marie-Paule Perez © juin 2003, revue et corrigé en 2019

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  Marie_paule_perez@hotmail.fr</a>

PS :

Contrairement à d'autres récits qui clament leur authenticité, je précise que celui-ci est de pure fiction. Et si j'ai mis beaucoup de moi-même dans le personnage d'Armande, je ne suis pas Armande


Ce texte a obtenu le 3ème prix Vassilia du "meilleur récit publié sur notre site en 2003

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 3ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour l'année 2003

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Mercredi 9 octobre 2002 3 09 /10 /Oct /2002 23:25

La fille du bourgmestre de Sonogourad

par Marie-Paule Perez

 

Solo

 

 Prologue

 

La planète Balducci est la deuxième planète du système gravitant autour de Tau Ceti à une douzaine d'années-lumière de la Terre. Elle fut nommée ainsi en souvenir de la terrienne qui fut la première à en fouler le sol !

 

Vingt couples avaient embarqué afin d'y fonder la première colonie terrienne. Ils s'étaient engagés chacun à faire au moins quatre enfants, condition qui seule permettrait de verser un pactole à leurs familles restées sur la Terre.

 

Il avait été prévu que chaque décennie un vaisseau en provenance de la planète mère, apporterait ici sa cargaison de matériel high-tech, ainsi que des colons rompus aux technologies les plus modernes afin de maintenir la colonie à un certain niveau.

 

Au fil des années, les arrivées de vaisseaux terriens s'espacèrent. Des incidents avec les nouveaux colons se multiplièrent. Mais l'implantation croissait et à l'époque où commence ce récit, soit 200 ans après le débarquement, la planète comptait fièrement 250 000 habitants répartis en une dizaine de villes et quelques communautés agricoles. Le système politique variait assez d'une ville à l'autre mais dans tous les cas les bourgmestres dirigeaient les villes, que ce soit de façon autoritaire ou avec l'aide de conseils plus ou moins potiches. Quant au poste d'administrateur central prévu pour régenter tout ce petit monde, il n'existait plus. Parfois les bourgmestres se rencontraient de façons plus ou moins formelles… Des rivalités éclataient, des alliances se faisaient, des contre-alliances les défaisaient. Les terriens n'avaient donc pu s'empêcher d'importer l'injustice, l'intolérance, la guerre et la bêtise…

 

Chapitre 1 - Kalya

 

Je me nomme Kalya, je suis blonde, aux yeux bleus, après deux siècles de métissage, il ne devrait pas rester de blonds, mais il paraît que mes gènes ont été trafiqués, peut-être est-ce pour cela que parfois j'ai des idées bizarres. Je suis plutôt petite, mais assez proportionnée, ma peau est très pâle, mes seins moyens et mes fesses charnues. J'ai 21 ans (en équivalences terriennes) il me reste donc un an pour faire mon premier gosse, sinon, je serais dans un premier temps privée de revenus, et dans un deuxième temps, je serais hospitalisée de force comme déviante et on m'inséminera. Ils me font rire, je n'ai rien demandé moi, et pas à être là, en tous les cas, mais il faudra bien que je me plie à cette loi devenue stupide… si je veux qu'on me foute la paix !

 

Je travaille au central de communication, celui-ci est situé dans la plus grande ville de la colonie, à Ferkédoz. Toutes les communications passent par-là, le travail de maintenance y est donc prioritaire. Et trois équipes de jour se relaient afin de tester tout cela, et éventuellement de réparer ce qui doit l'être. Le dernier quart, celui de la nuit, n'a pour vocation que de surveiller. Et pour ce faire une seule personne suffit, s'il y a un problème, une alerte ou je ne sais quoi, je dois prévenir selon le cas des techniciens qui se déplaceront plus ou moins vite. Voilà qui ne m'occupe pas à plein temps… C'est pour cela qu'on me laisse aussi tout un travail assez ingrat, mettre en carton les appareils non urgent à réparer, les ressortir quand ils reviennent de la réparation, faire en sorte que le local soit propre et même alimenter l'appareil à boisson. Enfin, je fais tout cela en musique, je ne me plains pas, il y a plus malheureuse que moi. Ah… j'oubliais… parmi tous les appareils, il y en a un dans une petite pièce qui est un peu spécial, c'est celui qui permet de communiquer avec la Terre. Enfin, quand on dit communication, c'est un grand mot, il faut plus de douze ans pour acheminer un message. Les autorités ont décidé de ne plus rien demander à la Terre, mais on maintient la liaison, au cas où… Et vous savez comment et qui la maintient la liaison, je vous le donne en mille ?

 

Et bien c'est moi, une fois par nuit, je branche le truc et je dis " test du jour, ici Kalya, salut les terriens ! " et parfois je brode, je raconte des conneries… je dois aussi contrôler si on a reçu des messages dans l'autre sens… Mais non, la ligne paraît muette…

 

Il pleuvait ce soir sur Ferkédoz, et c'est recouverte d'un grand imperméable à large capuche que j'arrivais au central vers 25 h 20, (heure locale), je salue mon chef et les employés du quart précédent qui ne sont pas encore partis.

 

- Ah ! Kalya, tu vas avoir une stagiaire avec toi pendant quelques jours ! M'annonce le chef.

- Une stagiaire, qu'est-ce que tu veux que je lui montre d'intéressant ?

- Tu la baratineras, tu gonfleras ton rôle ! Mais surtout tu fais gaffe à ne pas raconter de connerie, la fille en question c'est la fille du bourgmestre de Sonogourad,

 

Sonogourad est la seconde ville de la colonie et ses rapports avec notre cité de Ferkédoz ont toujours été bons. Le chef m'explique aussi qu'elle fera ça dans le cadre d'une formation de terrain et qu'elle poursuivait des études de gestion.

 

- Et pourquoi elle ne fait pas son stage avec un quart de jour ?

- Elle le fera après, mais quand je lui ai décrit l'organisation du travail elle a semblé intriguée par l'existence d'un quart de nuit, alors elle m'a dit qu'elle voulait commencer par-là ! Tu vois, il n'y a pas de mystère !

 

Et sur ce, mon responsable me laissa seule ! C'est environ un quart d'heure plus tard que l'on sonna au sas de sécurité. Ma stagiaire s'annonça, je la fis entrer. Elle se nommait Voltura. Elle avait 20 ans (en équivalences terriennes), 1 m 75 et 55 kilos, cheveux très bruns mi-court, la peau plutôt foncée, les traits réguliers et des yeux pétillants noirs, de belles formes bien mises en valeur.

 

Le contact n'est pas évident ! Comment dire à quelqu'un qu'on va lui monter le travail alors qu'il n'y a pas grand-chose à faire, mais je lui fais visiter les lieux. Elle paraît gênée, pose des questions bizarres, s'intéresse aux appareils, veut savoir comment marche ceci, comment marche cela et paraît déçue de mon incompétence en la matière. 

 

- En fait, tu ne sais pas trop à quoi ça sert tout ça ?

- Si, mais en gros.

- Et il n'y a pas des appareils plus… comment dire… plus sensibles que les autres ?

- Plus sensible ?

- Des curiosités quoi ?

- Pas vraiment, mais je peux te montrer radio casserole si tu veux ?

- Radio casserole ? C'est quoi ?

 

Je lui montre la petite pièce ou est l'appareil permettant de communiquer avec la Terre 

 

- Je suppose que tu ne l'as jamais vu fonctionner ?

- Mais bien sûr que si, c'est même moi qui le fait fonctionner, mais on verra ça tout à l'heure, ce n'est pas encore le moment !

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?

 

Elle me fait des yeux gros comme des ballons ! Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si étonnant ?

 

- Tu veux dire que le machin pour communiquer avec la Terre, c'est ça ?

- Ben oui !

- Et c'est toi qui le teste ?

- Ben oui, c'est moi qui récolte tous les boulots les plus ringards ! Bon on s'occupera de ça plus tard, pour l'instant j'ai trois cartons à déballer, parfois je reste des semaines sans rien recevoir, et cette semaine ça n'arrête pas, tous les trucs en panne reviennent en même temps…

 

Ainsi, je lui explique ou plutôt je commente mon travail ! Elle semble plus intéressée que tout à l'heure, entre deux on parle un peu de tout et de rien. J'apprends qu'elle a un copain depuis deux ans et qu'elle habite avec lui, mais qu'elle ne le gardera peut-être pas. Je la trouve pas mal ouverte, (si j'ose dire) surtout côté sexe ! Elle me raconte que la première fois qu'elle aurait baisée, ce serait avec trois gars, mais quand voulant relancer la conversation, j'essaie d'obtenir des détails, son récit devient confus… Je trouve ça curieux…Manifestement, elle affabule… j'ai horreur des mythomanes, et je détourne la conversation.

 

- Bon, parlons d'autre chose, j'ai un peu mal au dos ce soir !

- Quel rapport !

- Aucun ! Répondis-je en riant. Mais faut que le boulot avance, et j'en ai un peu marre de soulever des paquets trop lourds.

- Mais pourquoi c'est toi qui fais ça ? Et les robots élévateurs !

- Tu parles ! Il y en a la moitié de cassé !

- T'es conne, t'es jeune, il faut pas continuer, tu vas te démolir le dos !

- Je prends des médicaments !

- Tu y crois toi, aux médicaments ? C'est un massage qu'il te faudrait !

- Ouais, je sais mais faudrait que je trouve quelqu'un !

- Je vais te dire un truc ! Je sais très bien faire les massages !

 

J'ai l'impression, mais ce n'est qu'une impression, qu'en disant cela une lueur s'est allumée dans son regard ! Se trouverait-il que la fille du bourgmestre de Sonogourad ait des penchants pour les femmes ? Lui aurait-on a elle aussi tripatouillé les gènes ? Elle se croit obligé de reformuler sa question :

 

- Si, si je fais ça très bien, on m'a déjà dit que j'étais douée !

- Non ?

- Si !

- Pourquoi, pas, ça me ferait du bien. Tu n'as qu'à passer chez moi demain matin ! 

- Euh ! Ça m'embête un peu ! J'ai mon copain qui m'attend.

 

Elle me fait un sourire de chatte et rajoute :

 

- Si ça te tente, je peux te le faire maintenant.

 

Son copain ? Quel copain ? Il serait donc venu de Sonogourad avec elle ? Il ne travaille pas alors ? Ça me paraît curieux cette histoire ? Son massage je n'ai rien contre, mais décidément cette fille est trop bizarre. Je tourne ça en farce et lui dit qu'on pourra toujours faire ça un peu plus tard… 

 

La nuit passe, elle ne me reparle plus de massage. Je n'ai plus grand chose à lui montrer sauf à trois heures quand j'envoie le signal de maintenance à la Terre. Son attention redevient toute professionnelle 

 

" C'est quoi ce bouton, et l'écran du dessus, il sert à quoi, et s'ils répondent, on le sait comment et patati et patata… " Ça n'arrête pas,

 

- Bon je lance mon message ! 5 4 3 2 1 0 Ici Balducci, c'est Kalya qui vous parle, il tombe des cordes ce soir sur Ferkédoz et j'ai avec moi une stagiaire, elle s'appelle…

 

Et soudain telle une furie, Voltura me coupe la parole et continue à ma place

 

- Elle s'appelle Claudine et elle vous fait un gros bisou ! Terminé !

 

Je coupe !

 

- Qu'est ce qui t'arrive !

- Je tiens à mon anonymat !

 

Bizarre cette nana !

 

Rentré chez moi vers 7 heures je ne savais pas trop pourquoi j'étais si excitée, j'ai fait l'amour comme une sauvage avec Lucien, mon compagnon qui ne comprenait pas cet accès de sexe furieux. Du sexe sauvage, c'était bien l'expression, sans tendresse, en fait j'étais ailleurs et ce n'est que quand la jouissance a monté que j'ai compris que j'avais vraiment envie de Voltura !

 

Vers 16 heures, le téléphone sonne, mon copain décroche et m'annonce que c'est pour moi, il me dit que c'est une fille, et qu'il ne reconnaît pas la voix ! 

 

- Salut c'est Voltura, excuse-moi de te déranger… Je voulais juste te dire que j'ai beaucoup apprécié de travailler avec toi hier soir ! Mon copain vient de partir dans l'ouest pour quelques jours pour son travail. J'ai horreur de dîner toute seule, alors si tu en est d'accord je te paie le restau ?

 

Ça c'est la meilleure, où a-t-elle trouvé mon numéro ? Je ne le publie pas et je ne lui ai pas donné ! Mais c'est vrai qu'avec un papa bourgmestre… Je réfléchis assez vite, d'un côté il y a un coup à tenter, de l'autre elle va me casser les pieds pendant tout le repas avec des histoires à dormir debout. Mais la première raison l'emporte… Vous l'auriez parié ?

 

- Je ne suis pas bien réveillé et j'allais prendre une douche, mais pourquoi pas ?

 

Je raccroche. Lucien paraît soudain furieux !

 

- On ne mange pas ensemble, si je comprends bien ?

- Ben non !

- J'aimerais des explications !

- Je t'expliquerais quand je reviendrais !

- Non, mais c'est nouveau !

- Je ne sais pas ce qui est nouveau, mais toi tu retardes, je suis une femme libre, figure-toi que je suis invitée au resto par la fille du bourgmestre de Sonogourad. Des relations comme ça, ça se cultive et peut-être qu'elle pourra m'obtenir un poste plus intéressant que d'aller faire le zouave chez les blaireaux du centre de communication.

- Et tu crois que quand nous serons mariés, je vais te laisser faire des sorties comme ça ?

- Justement on n'est pas mariée, et je crois qu'on n'est pas près de l'être !

- T'es sûr qu'elle est seule ta nana ? Ce ne serait pas à une partouze que tu irais ? Depuis le temps que ça te trotte dans la tête ?

- Bon écoute pépère, tu me les lâches ! 

 

Mais l'autre ne se contrôlait plus, j'esquivais la gifle, m'enfermait dans la salle de bain, pris une douche express, filait m'habiller un peu n'importe comment et me précipitais dehors.

 

Je ruminais en attendant l'heure du rendez-vous ! La rupture avec Lucien devenait inévitable, un mec qui porte la main sur moi et qui pique des crises de jalousie maladives alors que nous n'avons pas de lien réel, inutile de deviner quelle serait sa conduite dans quelques mois si je faisais l'erreur de me marier… Mais bon, j'en avais quand même gros sur la patate, quelque part j'avais eu la faiblesse d'aimer ce type… peut-être pourrais-je trouver une solution, rester copains sans vivre ensemble, pourquoi pas ?

 

Nous avions rendez-vous avec Voltura à " La vraie nouille Terrienne ", Nous sommes arrivées quasiment en même temps. Elle portait un petit haut noir serré qui mettais en valeur sa merveilleuse poitrine et laissant voir le bas ventre et son joli petit nombril. On s'assoit à une table et on commande un pichet de vin violet et deux assiettes de spaghettis à l'ancienne. On jase, on mange, on boit et on s'amuse… J'essaie de lui cacher ma mésaventure de tout à l'heure, ça ne la regarde pas. Je sens le sourire de Voltura me fixer de façon de plus en plus explicite. On parle de nos goûts, en film, en musique, et elle me dit qu'elle a de la musique terrienne chez elle, du Mozart et du Duke Ellington. Et qu'elle en a apporté à l'auberge ou elle dort. Je ne connais pas Mozart, mais Duke Ellington ça me dit quelque chose. 

 

- Si tu veux, je peux te faire écouter du Mozart, tu verras c'est très beau, c'est très... comment dire, c'est terrien quoi ?

- Alors d'accord !

 

Rendu à la chambre de son auberge (du grand luxe !), Elle me fait asseoir dans le canapé, elle branche Mozart ! Je suis effarée, c'est quoi cette musique de dingue ? Mais au bout de cinq minutes je commence à apprécier. Elle me demande, coquine :

 

- Tu le veux ton massage ?

- Bien sûr que je le veux !" 

 

Je sais maintenant que j'attendais ce moment depuis la première seconde où je l'avais vu. Je voulais qu'elle mette ses mains partout sur mon corps, j'étais prête à me donner entièrement à elle. 

 

- Enlève juste le haut, et étends toi sur le canapé, je vais me tourner pendant que tu te déshabilles !

 

Cette touche de pudeur me parut incongrue, mais je fis avec. Elle me fit un massage au niveau du dos, en mettant de la pression avec ses mains dans les endroits les plus sensibles. J'étais donc allongée et Voltura assise à califourchon sur mes fesses. Ses mains, oh mon dieu ses mains ! Le massage me faisait un bien fou, tout mon dos chauffait et je me sentais apaisée, bien, cool, ravie… mais aussi pas mal excitée… J'en étais à me demander comment gérer la suite, quand soudain, elle me demanda :

 

- Tourne-toi maintenant !

 

Sans réfléchir une minute je me retournais, mais plus par jeu que par pudeur, au dernier moment j'eus le réflexe de me cacher le bout de mes seins avec mes mains. Et puis ça c'est fait naturellement, dans la foulée, nos yeux se sont fixés, nos bouches se sont collées et nos langues se sont entremêlées. On s'est embrassé et caressé une quinzaine de minutes et lorsque j'ai essayé de lui enlever son haut elle m'a dit :

 

- Non, je suis folle, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, oublions tout cela on en parle plus, d'accord ?

 

La douche froide ! Que répondre sinon faire comme elle disait ! Frustrant ce truc ! Je m'en souviendrais du père Mozart !

 

Chapitre 2 : Ergemont

 

Revenons huit jours en arrière ! Nous sommes à Sonogourad. Tau Ceti, le soleil local resplendit de ses millions de feu ! La journée va être magnifique. Ergemont, bourgmestre de la ville croise sa fille Voltura dans l'entrée de sa riche propriété !

 

- Voltura, j'ai besoin que tu m'accompagnes !

- Où ça, je n'ai pas trop le temps !

- J'ai des choses assez graves à te dire, Voltura !

 

Cette dernière emboîta le pas de son père et il se rendirent jusqu'à la lisière de la ville, là ils gravirent une colline de verdure, puis s'assirent dans l'herbe grasse.

 

- Voltura, notre colonie est en train de régresser, on ne construit plus rien comme avant, on ne sait plus rien réparer, et quand je dis plus rien ce n'est plus rien, il n'y même plus moyen de trouver un parapluie.

- Hi ! Hi ! Hi !

- Ouais ! Ça c'est drôle, ce qui l'est moins, c'est que le rendement des exploitations agricoles ne va plus du tout, les récoltes seront mauvaises, elles seront mauvaises partout, l'abattage des bêtes se fait en dépit du bon sens. Cette année ça ira encore, mais si la situation ne s'arrange pas, on va carrément vers une situation de famine. Il faudrait complètement repenser la distribution alimentaire en se basant sur la pêche et sur les produits de la mer par exemple, mais pour les villes loin des côtes ça va être l'enfer !

- Tu n'exagères pas un peu !

- Non, les machines à moissonner fonctionnent de plus en plus mal, il nous faut quinze personnes là où il en fallait deux, et on manque d'expérience et d'outils. On va manquer de main d'œuvre dans tous les domaines, on ne sait plus construire correctement et suffisamment, il n'y a plus assez de bras pour tout ce qu'il y aurait à faire.

- Mais pourquoi tu me parle de ça à moi… ?

- Attends, tu sais ce qui se passe dans ces cas ? Ben chacun va essayer de piquer les récoltes et les produits du voisin, ça s'appelle la guerre et ce ne sera pas joli, déjà il y a trente ans on s'est chamaillé pour des conneries, mais il n'y avait pas d'enjeu économique, là ce sera pire ! Ce sera l'horreur absolue !

- Mes vos réunions de bourgmestres ?

- La dernière n'a servi à rien ! Tout le monde s'engueule, le pouvoir les aveugle, et la seule décision qui a été prise c'est de ne plus jamais faire appel à la Terre ! Alors que c'est pourtant la seule solution !

- Parce que ?

- Parce qu'eux seuls peuvent nous emmener des techniciens qui savent réparer les machines, et puis des machines nouvelles aussi ! Et c'est là que j'ai besoin de toi !

- Mais pourquoi moi ?

- J'ai appris que la machine qui est en relation avec le satellite qui envoie les messages à la Terre n'était gardée la nuit que par une fille, juste une fille, on va prétexter un stage pour que tu puisses l'approcher. Et tu te débrouilleras pour envoyer un message qu'il te faudra apprendre par cœur. Méfie-toi, d'après son dossier c'est une déviante sexuelle potentielle !

- C'est quoi une déviante sexuelle potentielle ?

- C'est une femme qui a un comportement sexuel un peu comme les horreurs que tu écris et que j'ai trouvé dans ta table de chevet !

- Ho !

 

A ces mots, Voltura faillit se trouver mal ! 

 

- Mais malgré cela, Voltura tu es ma fille et tu es la seule personne en qui je puisse avoir entière confiance !

 

Voltura mit ensuite deux jours à apprendre un texte dans une langue bizarre qui s'appelait le latin.

 

Chapitre 3 - Kalya (suite et fin)

 

Je me suis rhabillée, je n'ai rien tenté d'autre. On a bavardé en attendant l'heure de se rendre au central de communication pour travailler. Vers trois heures, Voltura a eu une drôle d'idée !

 

- Ça t'embêterait si c'était moi qui enverrais le message de maintenance de cette nuit !

- Ben, non ça fait partie de la formation, je suppose !

- J'ai préparé une petite poésie érotique, c'est dans une veille langue terrienne, ça s'appelait du latin, ça pose un problème ?

- Mais non, tu peux leur envoyer tous les délires que tu veux !

 

J'ai eu l'impression de lui offrir alors le plus beau cadeau du monde… Je vous dis, cette fille n'est pas nette !

 

Je me rends chez moi en sortant du boulot, enfin quand je dis chez moi, je devrais dire chez Lucien, il faudra que je pense sérieusement à me trouver un studio pour moi toute seule, comme une conne j'ai rendu celui que je possédais avant ! Je monte les deux étages… et là… Grosse surprise ! Sur le palier deux gros sacs remplis de mes affaires et un petit mot de celui qui est à présent mon ex, et m'expliquant qu'il en avait marre de vivre avec une caractérielle parano ! J'ai chialé, je suis allé dormir chez une copine qui m'a bien précisé qu'elle pouvait m'héberger une nuit mais pas plus…

 

Bref je suis arrivée au boulot avec quatre valises, deux à la main et deux sous les yeux !

 

J'explique à Voltura ! 

 

- Tant que je suis là, je peux t'héberger, et si tu veux, je peux trouver le moyen de prolonger ce stage, je vais m'arranger avec papa !

 

Chic fille !

 

Le quart s'est passé normalement, sauf que j'y suis allé de ma crise de larmes et qu'elle a su me consoler. Cette fille a un côté électrique, rien que le bout de ses doigts sur mes joues ça me fait des trucs pas possibles… Elle n'a pas renouvelé ses pitreries à propos de la machine de communication avec la Terre, c'était donc une tocade.

 

Le travail terminé, on a fait monter par l'aubergiste un bon petit truc, de grosses côtelettes de zoglast arrosé d'un petit cidre de fomzec. Comme la fois dernière on s'est assis sur le canapé, et on s'est mis à jacter, toujours au son de Mozart Elle me regarde bizarrement, je suis sûre qu'elle a envie mais qu'elle n'ose pas parce que ça ne se fait pas !

 

"Les hommes ne doivent pas vivre ensemble, les femmes non plus car leur union et stérile, or nous avons besoin que chaque colon nous donne quatre enfants pour que la planète survive, l'homosexualité est donc un crime contre la communauté et ceux qui seront surpris en tant que tel seront soignés de gré ou de force ! ". Combien de fois avait-elle entendu cette antienne ?

 

- Voltura, je voudrais te dire quelque chose !

- Pourquoi veut-tu ma permission ?

- Parce que c'est sérieux !

- Alors non !

 

Merde, je n'avais pas choisi la bonne tactique, tant pis, les tactiques c'est comme les culottes, c'est fait pour en changer.

 

- Tant pis, tu vas m'écouter juste une minute, et après je me tais, et tu pourras même me virer si tu veux !

- Non !

- Voltura, suppose qu'on fasse des bêtises toutes les deux, personne n'en saura rien, il n'y aura pas de suite, et on pourra même faire nos quatre gosses chacune de notre côté !

- Salope ! Pourquoi me tentes-tu ?

 

Mais c'est avec le sourire qu'elle me fit cette réponse ! J'ai pris ça pour un début d'acquiescement, alors j'ai commencé par lui passer la main dans les cheveux, je lui ai caressé le corps, les cuisses, le dos, le ventre, les seins. Tout cela par-dessus ses vêtements. Elle s'est d'abord laisser faire, passive, puis elle s'est mise à me flatter les fesses, me disant qu'elle les aimait car elles étaient bien faites… Elle me demande si j'aimerais qu'elle se déshabille ? Ça me paraît une excellente idée ! On ne va tout de même pas rester habillées, non ? Elle commence à se déhancher de façon provocante, passe ses mains dans ses cheveux, se prend les seins avec les deux mains, tout ça en me fixant dans les yeux. Elle enlève son pantalon, laissant apparaître une culotte noire qui sans doute se voulait sexy. Elle enleva également son haut, dévoilant un joli soutif en dentelle. Décidément on savait encore broder de nos jours sur la planète Balducci.

 

Elle me demande alors de lui dégrafer son soutien-gorge, juste le dégrafer, pas l'enlever. Je le fais, ses seins sont donc toujours cachés. Elle me dit 

 

- Tu veux les voir hein ?

 

J'attendais que ça, je commençais à mouiller comme ce n'est pas permis. Elle maintenait les bretelles avec ses mains et me narguais. Elle me demanda d'enlever mon haut et mon pantalon si je voulais les voir. Ce que je fis sans tarder. L'humidité de mon entre-jambe ne séchait pas, bien au contraire. Elle me demanda de fermer mes yeux, ce que je fis. Elle enleva alors enfin son soutif et me plaqua ses deux seins sur les yeux !

 

Ils étaient plus gros que je me l'imaginais, très fermes, avec quelques très légères petites taches dans le sillon qui se constellait de gouttelettes de sueur. Ses bouts durcissaient au contact de ma peau. Elle frottait ses seins sur mon visage, je sorti alors ma langue que je passais sur ses mamelons. Elle était assise sur moi et sentait l'odeur de chaleur de ma chatte. Je caressais ses seins avec mes deux mains et avec ma langue, ses tétons étaient durs et assez gros, je les mordillais avec mes dents et mes lèvres. Hum, que c'est bon ! Elle aimait ça, avait ses deux mains sur ma nuque et me tirait les cheveux. 

 

Je la renversai sur le dos et promena ma langue partout sur son corps. Je lui léchai le ventre, le nombril, les cuisses et arrivais à sa petite culotte. Elle était déjà humide, alors que je n'avais rien fait encore, je lui enlevai délicatement et découvris une magnifique chatte rasée depuis peu. Je passai ma langue tout autour de sa vulve et introduit délicatement un doigt à l'intérieur. Elle poussa un cri de plaisir. 

 

Voltura15.jpg

 

J'ai mangé sa chatte pendant de longs moments. Une chatte, qui goûtait bon et dont j'aimais l'odeur un peu forte. Elle s'approcha de mon propre sexe, le palpa par-dessus la culotte, puis fit glisser cette dernière. 

 

- Quelle touffe ! Tu ne te rase jamais ?

- Non pourquoi ?

- Je croyais que toutes les filles se rasaient !

- Il a oublié de te dire plein de chose ton père ! Rigolais-je ! Tu as envie de me lécher ?

 

Et j'écartais mes lèvres pour lui exhiber mon petit trésor tout rose ! Elle s'approcha ! Timidement elle m'embrasa le pubis, juste le pubis !

 

- Je dois être folle, combien de fois j'ai pensé à ce truc dans mes fantasmes, mais jamais je n'aurais pensé que je le réaliserais.

- Vas-y ! Voltura, vis-le ton fantasme !

 

Cette fois, elle se jeta littéralement sur ma chatte et se mit à me l'aspirer !

 

- Tu la trouves comment ? Lui demandais-je

- C'est divin !

- Je voulais dire le goût !

- Ça sent un peu le pipi, mais ça va !

- Ça te gène le pipi ?

- Non ! Répondit-elle tout en continuant à me brouter le minou

- Je peux te faire quelques gouttes si tu veux ?

- Tu es folle ! Répondit-elle alors se reculant brusquement !

- Ça se fait ! Mais je ne veux pas te brusquer, ne parlons plus de ça et continue ce que tu étais en train de faire.

- Non, je veux que tu m'apprennes tout ce que tu sais ! Je veux tout connaître ce soir, même si je n'aurais jamais l'occasion de m'en resservir !

 

Je crus malgré tout diplomatique de surseoir à mes penchants uro. Je lui demandais de se retourner je n'avais pas encore eu l'occasion d'admirer ses fesses, elles étaient simplement superbes, d'une cambrure parfaite, je les caressais, les malaxait, et lui donnais une petite claque pour rire, suivie aussitôt d'une seconde, peut-être un peu plus forte…

 

- Aïe !

- Je t'ai fait mal ?

- Pourquoi tu me claques les fesses !

- Tu n'aimes pas !

- Je ne sais pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, j'ai tout à apprendre.

 

Je serais donc son initiatrice, cela devenait dangereux, une petite folie, personne n'en saurait rien, une liaison durable, c'était autre chose… mais bon… Je lui demandais de se mettre tête bêche afin que nous puissions continuer de nous donner du plaisir mutuellement en position de soixante-neuf... Voltura faisait ce qu'elle pouvait mais ne se débrouillait pas si mal ! Je me délectais du goût de sa chatte, puis me concentrais sur son clitoris, il était assez gros, et je le cognais de ma langue provoquant de petits râles de plaisir de ma partenaire ! Elle finit par jouir en faisant un raffut du diable !

 

- Putain que c'était bon ! Me dit-elle en m'offrant le plus merveilleux des sourires.

- Fais-moi jouir à ton tour !

- Je vais peut-être être maladroite ?

- Faut bien commencer un jour, pour l'instant c'est pas si mal, allez en piste.

 

Je dus la guider un peu, mais à peine " plus haut, plus vite, moins vite, plus fort " je sentis le plaisir venir, je contractais mes muscles laissant venir l'onde de jouissance et j'éclatais. Son visage rayonnant s'approcha su mien et nous nous sommes embrassées longtemps.

 

- Hum !

 

Un raclement de gorge ! Un autre ! Des hommes !

 

On n'a jamais su comment ils étaient entrés, ni qui les avait appelés ! Les flics ! 

 

- Rapport contre nature ! Rhabillez-vous et on vous embarque !

- Attendez ça ne va pas se passer comme ça, je suis la fille de …

- De qui !

- Du père Noël

 

Je compris plus tard, qu'elle ne voulait pas que le scandale retombe sur son père. On nous embarqua. Le jugement en flagrant délit nous conduisit tout droit en prison, séparément bien sûr et en attendant qu'un hôpital psychiatrique ait de la place pour nous recevoir. C'est l'avocat de Voltura qui prévint son père. Elle fut alors libérée et exigea ensuite ma propre libération….

 

Elle vint m'accueillir à ma sortie de prison, elle était en voiture, et celle-ci paraissait chargée à bloc !

 

- Allez, monte !

- Voltura ? C'est toi qui m'as fait libérer ?

- Oui, on se casse !

- On se casse où ?

- Kalya, ça te dirait de vivre avec moi ?

- Quoi ?

- Réponds-moi, je t'en prie !

- Oh, que oui, Voltura, mais tu sais bien que c'est impossible !

- Rien n'est impossible quand on s'aime ! On va faire 2000 kilomètres vers le Nord, les conditions de vie ne sont pas terribles, il fait froid, il n'y a pas grand-chose comme infra structure, faudra faire beaucoup de choses nous-même mais on sera libre !

- On ne survivra pas, Voltura !

- On ne sera pas seul, il y a déjà du monde, ça s'appelle la cité des exclus, ils sont 300 ou 400 là-dedans ! On y va !

- Jamais entendu parler de ce truc !

- Ils ne vont pas le crier sur les toits !

- Mais ils peuvent démolir tout ça, faire une expédition punitive !

- Pas tant que mon père sera bourgmestre !

- Et le jour où il ne sera plus ?

- Alors on ira encore plus loin ! Tu m'aime Kalya !

- Je t'aime Voltura !

- En route !

 

FIN

 

Marie-Paule Perez - 10/2002

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

Publié simultanément sur les sites de Vassilia et de Revebebe en octobre 2002

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Octobre 2002

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Dimanche 9 juin 2002 7 09 /06 /Juin /2002 14:35

Sonia n'est pas venue

par Marie-Paule Perez

 

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Ben non, Sonia n'est pas venue… car si elle était venue, cette aventure, je ne l'aurais sans doute point vécue… mais commençons par le commencement !

 

Je me prénomme Marie-Paule, et je suis mariée avec Etienne. J'ai trente-trois ans, mon mari trente-sept, tout va bien, merci… Le temps des bonheurs intenses et des souvenirs inoubliables est un peu derrière nous. Mais on s'entend bien malgré tout. Sur le plan sexuel c'est un peu pareil, mais je ne me plains pas, enfin pas trop… Il m'arrive d'aller voir ailleurs, je suppose qu'il en fait autant… Bof, tant qu'on prend du plaisir sans casser notre vie de couple qu'est-ce que ça peut foutre après tout ?

 

Et puis suite à un concours de circonstances, (mais ce n'est pas le sujet de l'histoire) j'ai fait la connaissance d'une femme, d'une femme très douce, ce jour-là j'ai découvert quelque chose, et du coup mes petits écarts en ont été transformés

 

Et justement ce jour-là, j'attendais Sonia dans un café en sirotant un vichy fraise et en me projetant déjà dans ma tête mon petit cinéma charnel quand cette salope m'appela pour se décommander. Je rentrais alors à la maison dépitée, contrarié, furieuse et…

 

Evidemment arrivé à la maison, ce con d'ascenseur (qu'est ce qui est plus con qu'un ascenseur ? Je vous le demande bien, surtout quand il est en panne ?) était justement… en panne. J'habite au cinquième et je fume. Ce qui fait que j'arrivais en haut épuisée, le souffle coupé. J'en veux à la terre entière, à ses habitants, son pape et ses curés !

 

En plus j'ai envie de pisser, je m'énerve, je m'énerve, je mets un temps fou à trouver mes clés dans ce putain de sac à main à la con (qu'est-ce qu'est plus con qu'un sac à main quand on cherche quelque chose dedans, je vous le demande ?) Je finis par rentrer

 

Et go to the private chiotte ! Je pisse, je pisse, je n'arrête pas de pisser ! D'ailleurs j'adore ça pisser, c'est l'un de mes trucs, ça quand je suis à poil le matin, avant de prendre ma douche, j'adore me pisser sur les cuisses, c'est chaud, c'est rigolo, c'est excitant… ou alors le soir, quelques gouttes, justes les dernières, comme ça dans la culotte, et hop on la remet, ça mouille la foufoune, c'est super comme effet !

 

Mais "vlatipa" que j'entends comme des gloussements de plaisir qui semblent provenir de la chambre, je n'avais pas fait de bruit pour rentrer. Mon salopard de mari profite du fait que j'ai rendez-vous avec une nana pour s'envoyer en l'air avec une gonzesse ! Quel toupet ! Il est vrai qu'en y réfléchissant un peu, je suis un peu mal placée pour lui faire de la morale… Mais quand même ça m'énerve ! Et puis d'abord il n'a qu'à faire ça ailleurs, pas sous notre toit quand même ! Il y a des choses qui ne se font pas ! Na !

 

Mais comme je suis curieuse comme un pot de chambre, je décide de regarder à quoi ressemble la pétasse que Monsieur est en train de s'envoyer. Délicatement, très délicatement, j'entrebâille la porte et…

 

Putain, le choc !

 

J'ai dû me tromper, ce n'est pas possible !

 

Je regarde une nouvelle fois !

 

Ben non, je ne me suis ni trompée ni gourée !

 

Mon connard de mari est en train de faire des trucs avec un mec !

 

Je dois être encore plus blanche qu'un navet de compétition dans un concours agricole !

 

Bon, j'en étais déjà à me demander comment gérer tout cela ! La meilleure solution serait sans doute de foutre le camp sur la pointe des ripatons et de ne revenir au domicile conjugal, désormais souillé du péché de Sodome et Gomorrhe, quelques heures plus tard, comme si de rien n'était ! Mais poussée par je ne sais quelle curiosité malsaine, je regarde à nouveau ! Un type genre blondinet efféminé est en train de sucer goulûment la bite de mon Etienne de mari qui vu sa bobine épanouie a l'air de trouver l'action complètement à son goût ! Le salaud !

 

Ah ! Je me vois bien pipelotter le soir "Alors chéri, tu as passé une bonne après-midi ?" "Bof, j'ai regardé la télé !" Qu'il va me répondre ! Menteur, Pervers ! Enculé ! Tiens, en parlant d'enculé, j'espère au moins qu'ils ne vont pas aller jusqu'à…

 

Tiens ! Juste un dernier coup d'œil !

 

Je distingue cette fois mieux la scène, Etienne est sur le lit, l'inconnu le suce assez bruyamment avec de gros floc-floc, il est à quatre pattes, les fesses dans ma direction, légèrement cambrés, de bien jolies fesses bien lisses et glabres ! "Des jolies fesses", j'ai dit ! Je deviens folle !

 

Et puis tout c'est passé très vite, je sens comme quelque chose qui me gêne dans la gorge, bon dieu il ne faut pas que je tousse, j'essaie de lutter, j'aurais dû partir, mais je reste là, paralysée ! Ne pas tousser ! Ne pas tousser ! Je tousse ! Les deux mecs qui me regardent surpris ! Etienne est tout rouge, l'autre est tout blanc, moi, je ne sais pas, verte peut-être !

 

Le réflexe débile, Etienne tire le drap sur lui, comme si je ne connaissais pas sa nudité par cœur !

 

Enfin vous voyez la situation !

 

Tout pouvait arriver !

 

Je serais éternellement reconnaissant à Etienne d'avoir d'un éclair de génie débloqué une situation qui pouvait tourner en n'importe quoi, crise conjugale, bagarre, que sais-je encore…

 

Il n'eut alors que cette courte phrase :

 

- Marie-Paule, c'est super que tu sois là ! Viens nous sucer !

 

J'aurais pu, moi aussi réagir tout autrement, mais non ! Dans un état second, j'avançais vers le lit, comme la femelle du zombi et je m'approchais de la bite de l'inconnu.

 

- C'est Ghislain, je l'ai rencontré… euh… par hasard !

- Enchanté !

 

Il me tend la main, je la lui serre ! Comme présentation insolite, ce n'est pas mal quand même ! Je serre la main d'un type à poil qui bande comme un cerf et que je m'apprête à sucer ! Quelle est jolie cette biroute ! Bien droite, la peau un peu sombre, le gland bien brillant, d'une longueur standard, on va dire ! J'en ai quand même pas vu tant que ça dans ma vie !

 

Ça y est ma langue est au travail ! Je lui asticote le gland à ce biquet ! Je suce un mec qui vient de sucer mon mari ! Ça m'excite, ça m'excite de faire des trucs aussi pervers ! Mon mari s'approche de moi et me fait des petits bisous affectueux sur la joue ! Pas très pratique quand on suce ! Et puis qu'est-ce qui lui prend ? Il a quelque chose à se faire pardonner ou quoi ? Peut-être quand même, alors j'arrête un moment ma fellation et j'embrase Etienne goulûment, faisant circuler ma langue dans sa bouche avec toute la souplesse dont je peux être parfois capable !

 

Me voici en train d'embrasser mon mari avec le goût de la pine d'un autre homme dans ma bouche ! Je vous dis, on est en pleine perversion !

 

Finalement Etienne me lâche, je reprends ma pipe, mais cette fois j'y vais carrément, je coulisse le membre de mes lèvres humides, j'adore faire ça, mais il y a un inconvénient, ça fait baver… et il se trouve que je suis encore intégralement habillée, même pas légèrement débraillée, non personne n'a touché à mes vêtements. Ben oui, quand on est dans la réalité, les choses ne se passent pas forcément dans l'ordre logique…

 

Je me recule pour me déshabiller. Ça a l'air d'intéresser Ghislain, qui me regarde comme si j'étais Claudia Chou-fleur ! J'en suis pourtant assez loin même si comme on dit " je plais "

 

Etienne interrompt la contemplation de son acolyte et lui fait se replacer à quatre pattes, il passe alors derrière lui ! Et… Mais qu'est-ce qu'il fabrique l'Etienne… Ben, non, je ne rêve pas, il est en train de lui sucer la rondelle ! Mon Dieu ! Mais ce n'est pas possible, il faut que je voie ça de plus près ! Je me dépêche de terminer mon déshabillage et je ne prends même pas le temps de ranger convenablement mes sous-vêtements que j'envoie bouler et choir sur la moquette !

 

Et puis je décide de me rapprocher du lieu de l'action. Mon Etienne est en train effectivement de jouer de la langue et de lubrifier l'anus de Monsieur Ghislain qui a l'air de trouver la caresse fort stimulante, ils ne sont pas nets, ces mecs. Ça m'excite, ça m'excite, je m'approche :

 

- Je peux aussi ?

 

Il faut toujours demander avant de faire les choses ! Etienne comme à regret à la galanterie de me laisser la place, je lèche à mon tour ! Et me voilà en train de laper le trou du cul d'un homosexuel ! Curieuse après-midi, normalement je devrais à cette heure-là lécher la foufoune de Sonia, je vous dis la destinée c'est bizarre des fois. Et puis, j'ai envie d'improviser, après tout ils m'ont invité, ce n'est pas pour rester passive, ce trou qui me tend les doigts, c'est le cas de le dire est trop tentant, j'approche l'index, je le rentre, je le bouge et je le bouge encore et monsieur est aux anges !

 

- Attends ! Intervient Etienne !

 

Qu'est qu'il a lui ? Il a peut-être une idée pour la suite, mais qu'il ait la délicatesse de me laisser un peu faire ce que j'ai envie !

 

- Voilà, je vais me mettre tout à côté de lui et tu vas nous doigter tous les deux en même temps !

 

En voilà une idée qu'elle est bonne ! Etienne se place à la gauche de Ghislain, je m'aperçois qu'il n'a pas le cul vraiment sec, il a dû se le faire sucer par son copain avant que j'interfère dans leurs ébats. Et comme il le souhaitait j'ai maintenant un index dans chaque trou du cul et je fais des petits va-et-vient avec tout ce petit monde !

 

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- Ça vous plait que je vous encule avec mes doigts, bandes de pédés !

- Hum c'est bon ! Répond Ghislain !

- Grsfjsfklgjdmh ! Surenchérit Etienne dans une langue inconnue.

 

Après quelques instants de ce régime, les deux hommes s'allongent de nouveau sur le lit et se livrent à une masturbation mutuelle, je voudrais bien me rendre utile et m'amuse à agacer les tétons de ces messieurs, en principe ça plait toujours, et puis j'embrasse mon mari, l'autre je n'ai pas trop envie !

 

Etienne se redresse un moment puis plonge sa bouche vers le sexe de Ghislain ! On a beau avoir les idées larges, voir son mari en train de sucer une quéquette, ça fait drôle, et quand je dis que ça fait drôle c'est peut-être un peu curieux psychologiquement parlant mais en ce qui concerne l'excitomètre, c'est d'une efficacité surprenante, je suis en train de dégouliner de la chatte comme cela m'est rarement arrivée.

 

Mais voilà que Ghislain est en train de préparer un préservatif, il s'en capuchonne la biroute… Il ne va pas… quand même… J'aurais plutôt vu le contraire ! Ben non ce n'est pas le contraire. ! Etienne est à quatre pattes, il s'écarte le trou du cul de ses mains et attend que Ghislain l'encule ! Et ça va se passer devant mes yeux écarquillés à cinquante centimètres de moi.

 

Ghislain s'approche, enfin c'est plutôt sa bite qui s'approche, la pénétration a été relativement rapide, moins d'une minute, et les voilà partis dans des va-et-vient infernaux ! Etienne râle son plaisir comme un malade, je suis toujours autant excitée, mais personne ne s'occupe de moi ! Je me faufile par-devant et essaye de sucer la bite de mon mari pendant qu'il se fait besogner, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et vu l'instabilité de la position ou mon manque d'expérience, j'y renonce et me pose dans un coin du lit, me masturbant en regardant la scène.

 

Soudain Ghislain pousse un cri, il a joui, il se retire, et s'écroule sur le plumard (sur notre plumard ! Qui c'est qui va avoir tous les draps à changer ?) Etienne se retourne et comme un malade se met à se branler tout seul pour finir par éjaculer sur le torse de son… amant (ben oui, il faut bien employer le mot)

 

Etienne m'aperçoit enfin, semble sortir de son rêve et réalise que moi je suis un peu larguée dans toute cette affaire !

 

- Tu veux qu'on te fasse jouir, chérie ?

- Hé !

- Tu veux que Ghislain le fasse !

- Je préférerais que ça soit toi !

- Je pourrais toujours le faire après, il en meurt d'envie, n'est-ce pas Ghislain ?

- Ce sera un plaisir ! Répond-il. Et je réalise que je n'avais pas encore entendu le son de sa voix.

 

Toujours est-il que je me retrouve allongée, les cuisses écartées et la langue de Ghislain dans mon sexe en train de la balader sur mon clito, c'est qu'il lèche bien l'animal, je mouille, je mouille, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme, je pars, je hurle… à ce point que Ghislain s'inquiète auprès d'Etienne de savoir si tout va bien !

 

- Non elle jouit toujours très fort ! Tu l'as bien sucé ! Bravo !

- Vous êtes très chouette tous les deux, si vous voulez, je vous paie le restaurant tout à l'heure ! Propose alors Ghislain.

- Une autre fois, pourquoi pas ? Ce sera avec plaisir, mais pour le moment nous voulons rester un peu tous les deux ! A moins que… qu'en penses-tu chérie ? Me demande Etienne !

- Je suis d'accord avec toi, Etienne, je t'aime, tu sais !

- Alors je vous laisse… en amoureux…

 

Je fis alors un petit signe d'amitié de la main à Ghislain voulant lui signifier par-là que ce genre d'adieux suffirait, puis je repris la position sur le lit, les jambes écartées !

 

- Allez viens, Etienne, c'est à ton tour de me sucer !

 

© Marie-Paule Perez

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

 

 (juin 2002)

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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