Le blog de vassilia-x-stories
Jeudi
Le lendemain matin, je retrouvais les mêmes tronches dans la salle commune. Un type entre, je l’ai déjà vu celui-ci. une fois ici, mais aussi à la baraque de la secte. Clotilde l’appelle par son prénom, Pierre. Elle lui livre de la bouffe, du poulet et des patates, dans des Tupperware, devinais-je. L’homme passe une feuille à Clotilde qui l’enfouit dans la poche de son tablier.
L’homme reparti avec sa mule, Anne Marie suit Clotilde dans la cuisine.
– Montrez-moi ce papelard !
– Mais vous n’avez rien à faire ici, sortez de cette cuisine. Proteste Clotilde
– J’ai tous les droits, rétorque-t-elle en exhibant son insigne. Allez, montrez-moi ça !
– Mais enfin, c’est juste une liste de courses.
Anne Marie découvre la liste avec stupéfaction, il est question de sparadrap, de sérum physiologique et de Doliprane.
– Désolé, je pensais qu’il s’agissait d’autre chose… vous leur faites leurs courses alors ?
– Et alors, c’est défendu ?
– Non, non, mais vous savez à qui vous avez affaire, au moins ?
– Je suis commerçante, et la qualité première d’une commerçante c’est la discrétion.
– Et sinon, vous livrez quoi ?
– Essentiellement des paniers repas. Bon c’est fini l’interrogatoire, parce que j’ai du travail.
Et on va maintenant parler d’autres choses pour comprendre la suite de cette ténébreuse affaire.
Communiqué de presse. AFP.
Spectaculaire explosion d’un convoi militaire sur l’axe Béziers Aurillac.
Cette nuit un convoi militaire de trois véhicules lourds, transportant des explosifs dangereux a explosé accidentellement. Selon le responsable du convoi, l’explosion se serait produite dans le camion numéro 2, se propageant ensuite sur les camions 1 et 3, le command-car roulant cent mètres en avant n’a pas été touché. Les trois conducteurs et leurs copilotes ont été tués par l’explosion. La sécurité militaire est intervenue pour boucler le périmètre interdisant l’accès aux journalistes…
Rapport du lieutenant-colonel Bourget. Classé secret défense.
Cette nuit à 3 heures du matin, notre convoi a été victime d’un guet-apens. L’effet de surprise a été total, nous avons eu affaire à des professionnels aguerris, j’ai été maîtrisé, et menotté ainsi que mes compagnons. Les conducteurs des camions et leurs copilotes ont été invités à descendre sous la menace et obligé d’actionner les systèmes d’ouverture. Les caisses d’armes ont ensuite été transféré dans des camions banalisés. Le transfert effectué, les assaillants ont fait exploser nos camions et ont pris la direction de Rodez avec leur camion. J’ai pu ensuite prévenir la sécurité militaire. On ne déplore aucun blessé.
Annexe 1. Secret défense. Général Tauvron.
Analyse des menottes :
Aucune empreinte exploitable.
Compte rendu du traçage de la cargaison :
Les armes sont stockées dans une clairière près du village de Mombillac accessible par le lieu-dit, le chemin de la fouine.
Analyse des émissions de radio provenant de la clairière et de leur décodage :
La destination des armes sera communiquée à un élément extérieur non identifié, sa description n’ayant pu être décodée correctement.
Annexe 2 secret défense général Tauvron
Les dix militaires témoins du guet-apens doivent être briefés d’urgence, il leur est interdit de communiquer à qui que ce soit au sujet de cet événement.
Annexe 3 secret défense, général Tauvron
En collaboration secrète avec la sécurité du territoire deux agents sont missionnés afin de déterminer la destination des armes. L’affaire devra se faire avec discrétion et l’agent de liaison
devra être identifié.
Bien évidemment je ne fus au courant de tout cela que bien plus tard… comme vous vous en doutez bien.
Reprenons le fil du récit.
Avec Frédérique, nous avions envie aussi bien l’une que l’autre de nous rejouer la petite scène goudou de l’autre jour. Nous sommes donc allées près de l’étang, nous avons choisi un endroit où l’on ne pourrait (en principe) nous observer.
– Tu veux mon pipi, comme l’autre jour ? Me propose-t-elle.
– S’il est aussi bon que l’autre fois, je vais me régaler.
Je me couche dans l’herbe, Frédérique dégage son pantalon et son string et vise ma bouche. C’est délicieux et je me régale. Et miracle elle n’en met pas à côté.
Sa miction terminée, elle s’accroupit de telle façon que sa chatte soit en contact avec la bouche.
J’ai compris, la coquine souhaite que je la débarrasse des dernières gouttes d’urine. Ce n’est pas un problème, je lèche volontiers, j’adore le goût de sa chatte, elle commence à gémir, j’attaque son clito, madame jouit en hurlant dans un geyser de mouille.
Complètement excitée je retire mon pantalon à l’arrache. Pas besoin de lui faire un dessin, elle a compris, elle le demande de retirer mon haut, pas de problème.
Elle s’empare de mes nénés et les tripote ostensiblement le faisant durcir les tétons qu’elle suçote avec gourmandise.
Sa bouche redescend, la voilà qui me lèche la figue tandis que son doigt a trouvé mon trou du cul et s’y enfonce vicieusement.
Je suis aux anges, je sens mon plaisir monter inexorablement, je me lâche et jouis dans un spasme.
Un gris bisou pour conclure ces quelques minutes de douce folie.
On fait une petite pause, il me semble alors voir les branchages environnants bouger alors qu’il n’y a aucun vent. Une bestiole ? Drôle de bestiole, oui…
– William, sort de ton trou, tu es repéré.
Il se dévoile, tout penaud.
– Alors, c’était un coup monté ? Tançais-je Frédérique.
– Un peu, j’avoue.
– Et tu es fière de toi ?
– Non, mais est-ce si grave ?
– Non, ce n’est pas grave mais je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule. Salut, rentre bien !
Et je m’éloignais consciente d’avoir été un peu vache.
J’en ai marre de ce gîte et de tous ces personnages bizarres, demain je me barre, mais je voudrais néanmoins m’en aller avec un bon souvenir, alors j’indique à Marjorie que j’aimerais bien un massage à quatre mains à la fin de leur service.
Sinon seul l’inévitable Jacques et les deux soi-disant agents secrets sont présents dans la salle commune. Mais qu’est-ce qu’il fout ce Jacques ? Et le voilà qui s’avance vers moi… au secours…
– J’ai une proposition à vous faire.
– Ça ne m’intéresse pas.
– Attendez au moins que je vous dise, c’est une proposition rémunérée..
– Je vous remercie mais je n’ai pas de problème de trésorerie.
– En voilà une repartie originale, on me l’avait encore jamais fait.
– Vous vous en remettrez, maintenant fichez-moi la paix.
– Trois minutes, accordez-moi juste trois minutes…
– Pfff
J’ignore pourquoi je l’ai laissé parler, la curiosité sans doute, on ne se refait pas !.
– Je vais vous faire une confidence : je suis journaliste d’investigation, j’ai la présomption qu’il se passe ici quelque chose de pas très clair, impliquant sans doute des complicités au plus
haut niveau de l’état…
– Vous êtes mythomane à plein temps ou quoi ?
– Ces complicités, il faut les dévoiler…
– Abrégez, mon vieux, abrégez, vous me soulez…
– J’aurais besoin de votre témoignage.
Alors là j’éclate :
– Vous ne manquez décidément pas d’air, vous vous dégonflez comme une baudruche quand on vous demande de nous secourir, mais vous vous octroyer le droit d’écrire des trucs en pantouflant et en
écoutant les autres…
– Mais…
– Casse toi, tu me donnes envie de dégueuler et je t’interdis de m’adresser de nouveau la parole.
– Pétasse !
– Connard !
Les deux agents secrets ont été formés à écouter les conversations distantes en faisant abstraction des éventuels bruits de fonds, ils savent aussi lire sur les lèvres, ils ont donc entendu une partie de la conversation, surtout la fin. Ils ne comprennent que dalle, les pauvres chéris !.
– Mais qu’est-ce qu’il essaie de nous faire ?
– Il risque de devenir gênant !
– On le neutralise ?
– Faudra peut-être mais donnons-nous du temps.
Jacques est reparti bouder à sa table. Quel con, mais quel con !
Et sur ce je suis montée dans ma chambre et j’ai commandé un taxi pour le lendemain
A suivre