Le blog de vassilia-x-stories
Petit flash-back
Candice ne sait trop où aller, elle consulte la liste de ses contacts et décide que ses amies habitent décidément trop près… Dans la liste il y a Damien !
Ah, Damien ! Un amour de vacances, beau comme un pâtre grec .Il lui avait dit qu’ils pourraient se revoir… et tout ça… il lui avait communiqué son numéro de portable et son adresse parisienne. Et puis on sait ce que sont les amours de vacances, loin des yeux loin du cœur, ils ne n’étaient jamais rappelés.
Alors elle l’appela, une fois, deux fois, trois fois…
« Il ne répond jamais ce con ! Il a peut-être changé de numéro, je vais me pointer à Paris; on verra bien . »
A Paris, Damien lui ouvrit la porte en faisant une gueule longue de six pieds.
– Ah ! Candice, quelle surprise… tu passais par-là ?
– En fait je suis en galère, je me suis sauvé de chez mes parents et je ne sais pas où aller.
– Ah ben c’est que je ne peux pas t’héberger, je vis avec une copine…
– J’ai compris, salut !
– Attends, attends… j’ai peut-être une idée… entre une seconde et assis-toi.
Le Damien prend son téléphone, s’isole dans son coin cuisine puis revient
– Voilà, j’ai un copain qui peut t’héberger, je ne pense pas que ce soit ton genre, il n’est pas trop gâté par la nature, mais il est gentil et intelligent.
– Il y aura une contrepartie ?
– Ça, tu verras avec lui !
Effectivement Thibault n’a rien d’un play-boy, boutonneux et binoclard… tout à fait le profil du pauvre gars qui se fait sans cesse harceler pour les lâches des cours de récréation.
« Bizarre que Damien m’ait envoyé chez ce gars-là, ça cache peut-être quelque chose ! »
– Vous pourriez m’héberger disons pendant un mois, le temps de me retourner.
– Oui c’est possible.
– Je vous paierais un loyer, j’ai quelques économies sur mon compte…
– Non, non ce n’est pas la peine !
– Tu ne vas pas m’héberger gratuitement !?
– Ben si !
– C’est un bon copain à toi, Damien ?
– Pas vraiment non !
– Ah, bon et pourquoi il m’a envoyé chez toi ?
– Tu ne devines pas ?
– Ben non ?
– On en reparlera quand on se connaître un peu mieux.
– Ah bon ! Y’a pas de piège au moins ?
– Si, mais le piège c’est pour moi, pas pour toi.
– Ecoute mon grand, faut que tu m’expliques mieux, parce que les affaires louche, j’ai eu ma dose, alors soit tu m’expliques soit je me casse ailleurs.
– Il y a des choses qui sont difficiles à dire.
– T’as peur de quoi ?
– Bon, je me lance. Toi t’es une belle fille, moi je suis moche et puceau. Cet enfoiré de Damien t’a envoyé ici pour se moquer de moi, il veut savoir comment je vais me débrouiller avec un canon
à la maison. Voilà !
Je ne le savais pas si con, le Damien… c’est vrai que pendant les flirts de vacances on a tendance à se montrer sous son meilleur jour. Le pire ne vient qu’après.
– Peut-être que si tu ne restais pas ça serait mieux pour moi ?
– Et si on le piégeait le Damien ?
– Comment ça ?
– J’ai un petit tatouage dans un endroit très intime, Damien est au courant bien sûr, mais si tu le prenais en photo tu pourrais raconter qu’on a couché ensemble.
– C’est peut-être une idée, t’es sympas toi ! Mais si on fait ça tu vas passer pour une salope !
– Alors ça c’est le cadet de mes soucis. Alors on fait comme ça ?
– Oui !
Candice jaugea l’homme, de faible constitution, il ne semblait présenter aucun danger potentiel, Elle savait néanmoins que ce genre de personne pouvait avoir des réactions imprévisibles, elle jeta un regard circulaire dans la pièce et repéra une petite sculpture en bronze d’une laideur absolue représentant un chien couché, cela ferait l’affaire, le cas échéant.
– On va faire ça tout de suite. Proposa-t-elle.
– Tout de suite ? S’étonne Thibault.
– Ce sera fait. Prends ton téléphone pour la photo.
Et devant les yeux subjugués du jeune homme, Candice baisse son pantalon puis son string laissant apparaitre un joli papillon juste au-dessus de l’anus.
– Oh là là ! c’est vraiment très beau !
– N’est-ce pas ?
– Je suis troublé, comprend-le
– C’est normal, prends la photo.
Il le fait mais ne peut dissimuler l’érection qui déforme son pantalon, et il rougit comme un coquelicot.
– Ne soit pas gêné, c’est normal que tu sois excité.
– T’es trop gentille.
– T’en sais rien, tu ne me connais pas.
– Je suis dans un drôle d’état maintenant, remonte ton pantalon s’il te plaît.
Candice éprouva comme une sorte de pitié pour ce type.
– Si tu ressens le besoin de te masturber, ne te gêne pas pour moi.
– Hein ?
– Ne fais pas ton timide, tu as parfaitement compris.
– Non, non…
– Tu en meurs d’envie, si tu veux j’enlève le haut, j’ai des beaux nénés, tu sais ?
– Tu vas me les montrer ?
– Ben oui, puisque je te le propose !
– Alors d’accord
Candice enleva son petit haut puis son soutien-gorge, sans faire durer la chose, on n’est pas au strip-tease !
Thibault, le visage congestionné a sorti sa bite et commence à se palucher.
– Je ne peux pas toucher. Juste un peu ? Si tu refuses je ne t’en voudrais pas.
– Tu deviens gourmand !
– N’en parlons plus.
– Allez juste un peu…
– Oh, merci !
– Juste un peu, hein, sois raisonnable.
Alors Thibault fait ce que font tous les bonhommes en pareilles circonstances, ses mains se posent directement sur les seins et les malaxe, les yeux hagards. Puis estimant qu’il a un peu dépassé le « juste un peu », il se recule.
Candice a ressenti un plaisir trouble et indéfinissable sous les caresses du jeune homme.
« C’est sans doute la première fois que mec caresse les seins d’une fille. Je lui ai offert un souvenir, il s’en souviendra toute sa vie »
– Non, continue, j’aime trop les caresses.
Il n’en revient pas, Thibault, mais il ne se dérobe pas, il caresse, il pelote…
– Je peux les embrasser ?
– Vas-y, mais doucement.
Le contact de la langue de Thibaut sur les jolis tétons de Candice la met en émoi, contre toute attente, elle mouille comme un sous-marin qui fuit.
– Tu veux me baiser ?
– Hein ?
– Profite en, c’est mon jour de bonté
– C’est que…
– C’est que quoi ? Ah oui, t’as pas de capotes ?
– Ben non,
– T’as eu des relations dernièrement ?
– Non, je suis puceau.
– Et les putes, ça ne t’a jamais branché ?
– J’ose pas, peur qu’elles se foutent de moi.
– Elles ne sont pas là pour se foutent de leurs clients, beaucoup sont très gentilles.
– Qu’est-ce que tu en sais ?
– J’ai une copine qui fait ce job, ou plutôt la sœur d’une copine, c’est intéressant de l’écouter parler. Donc pas de capotes, et comme je n’ai pas envie que tu me fasses un bébé, il reste la
voie de derrière.
– La voie de derrière ? Reprend Thibault, incrédule.
– Ben quoi ? Tu ne veux pas m’enculer ?
– Je rêve !
– Mais non, tu ne rêves pas ! T’as de l’huile d’olives, on va lubrifier un peu ?
– J’ai de l’huile d’arachides.
– Ça fera l’affaire, va chercher !
Candice se lubrifia elle-même le trou du cul puis invita le jeune homme à la sodomiser.
Raide comme un bout de bois, il la pénétra d’un seul coup d’un seul, et commença à s’agiter comme un beau diable faisant miauler Candice de plaisir
L’affaire ne dura pas bien longtemps, trop d’excitation retenue fit que Thibault éjacula (trop) rapidement dans les entrailles de la fille
Il ressortit une bite gluante de sperme et de matière fécale que Candice pris un plaisir pervers à bien nettoyer de sa petite bouche gourmande.
– Oh, tu es une drôle de fille !
– J’espère que tu as apprécié.
– Bien sûr mais je peux te demander pourquoi tu as fait ça, je ne suis qu’un laideron.
– N’exagérons rien, je vais être très franche, tu n’as rien d’un playboy, mais avec un petit relookage, tu serais déjà mieux, déjà il faudrait changer de lunettes et de coiffure…
– Bof. Mais ça ne répond pas à la question.
En fait Candice ne le savait pas trop, un enchainement de circonstances où se sont mêlés comme une sorte de pitié et une certaine perversion. Bien sûr, il n’était pas question de lui dire ça, elle lui fit alors une réponse très terre à terre.
– Disons que c’est ma façon à moi de payer mon hébergement.
– Je ne t’aurais rien demandé.
– Je sais mais je n’aime pas être redevable. Cela dit, il faut que les choses soient claires, on recommencera peut-être, mais ce sera toujours à mon initiative, uniquement à mon initiative,
d’accord.
– Oui, Candice !
Brigitte téléphone à l’un de ses enquêteurs parisiens.
– Butman, tu notes, j’ai un téléphone d’une fille, elle s’appelle Candice Brougnard, je la géolocalise rue Saint-Martin, il faut que tu me la trouves, quand ce sera fait, tu te débrouilles pour me la passer au téléphone. Je te résume l’affaire en deux mots.
Les choses se précipitent… un enquêteur a suivi l’abbé Michel toute une journée afin de récupérer les adresses de ses « patientes »
Brigitte téléphone à la mère Brougnard.
– Votre fille va bien je l’ai eu au téléphone, elle est à Paris mais elle ne souhaite pas vous parler.
– Et comment je peux savoir si vous dites vrai ?
– Les détectives privés ne mentent pas, nous avons un code de déontologie.
– Je vous paierai le solde de ce que je vous dois si vous m’apportez une preuve concrète.
– Bien, madame !
« J’aurais dû attendre avant de téléphoner à cette cinglée »
Car en réalité, elle n’avait toujours pas contacté Candice,
L’enquêteur lui eut tôt fait de la repérer et sonna chez Thibault.
– Alfred Butman détective privé, je désirerais m’entretenir avec mademoiselle Brougnard
Thibault hésite sur la conduite à tenir, mais Candice qui a entendu se pointe.
– C’est moi ! C’est quoi le problème ?
– Rassurez-vous, on ne vous veut aucun mal, ce serait plutôt le contraire…
– C’est cela vous allez me raconter que vous êtes un ange gardien, et d’abord comment m’avez-vous localisé ?
– Nous sommes très fort. En fait nous menons une enquête à charge contre un escroc qui se fait appeler l’abbé Michel.
– Et c’est qui votre client ?
– Un collectif de victimes. Nous souhaitons l’élargir et étayer le dossier.
– Vous voulez que je vous parle de l’abbé Michel ?
– C’est le but de ma visite, mais comme je connais pas le dossier à fond, je vais téléphoner à ma responsale et vous la passer.
– Bonjour Candice, je m’appelle Brigitte et nous enquêtons sur les agissements de l’abbé Michel. Donc si vous pouviez m’en parler.
– Il a essayé de me violer, c’était d’après lui un exorcisme de haut niveau.
– Et qu’elle a été votre réaction.
– Je l’ai planté avec une lampe de chevet…
Bref, elle raconte toute l’histoire ?
– O.K. j’ai enregistré tout ça, c’est du lourd et je vous en remercie. Autre chose, j’ai votre mère comme cliente, évidemment je n’ai pas à lui dire où vous êtes, vous êtes majeure et libre
d’aller et venir ou bon vous semble.
– Encore heureux !
– Le souci c’est que quand je lui explique que vous êtes en bonne santé, elle me demande une preuve.
– Qu’elle aille se faire sauter !
– Je pense que vous allez vous en foutre, mais si je ne lui apporte pas cette preuve, je ne serais pas payée.
– Ce sont les risques du métier !
– Je pensais à un simple selfie avec votre téléphone affichant la date du jour..
– Bon, c’est bien parce que c’est vous !
La mère Brougnard fut bien obligée d’accepter (de mauvaise grâce) la preuve que lui apportait Brigitte, et de la payer en conséquence.
– Je suppose qu’aucun détective privé ne m’indiquera où elle se trouve ?
– Aucun de ceux qui font honnêtement leur métier, mais sinon, il y a toujours des brebis galeuses… mais ils sont très chers.
– Je suis désespérée.
– Faut pas ! Imaginez que vous ayez l’adresse, vous allez faire quoi ? Y aller ? Et qu’est-ce qui va se passer ? Votre fille va vous jeter et vous serez encore plus malheureuse qu’avant.
– Snif, sniff
– Vous voulez un kleenex ?
Cette affaire étant réglée, Brigitte Silverberg put passer à la suite de son plan.
Munie des adresses où se rendait l’abbé Michel, elle commença sa tournée.
Ce jour-là l’abbé débuta ses visites chez une certaine Zoé Larue.
Brigitte qui le suivait depuis qu’il avait quitté son domicile attendit qu’il en terminé avec sa patiente puis sonna à la porte d’entrée
– Brigitte Silverberg, détective privée ! S’annonça-t-elle en exhibant sa carte professionnelle.
– Et c’est à quel sujet ? Lui répond la mère Larue
– Mon cabinet est mandaté par un collectif de familles pour enquêter au sujet de l’abbé Michel…
– L’abbé Michel ? Mais il est très bien cet homme-là, qu’est-ce qu’on lui reproche ?
– En deux mots, il organise une espèce de challenge où il demande à des jeunes filles de simuler un envoûtement, puis il se propose sous une autre identité de les exorciser moyennant finances
évidemment…
– Je n’en crois pas un mot.
– Même si je vous apporte des preuves.
– Pfff
– Je peux entrer pour vous les montrer, ça ne durera que cinq minutes.
– Des minutes de coiffeurs ? Restons-en là !
– Alors d’accord je vais vous laisser mais lisez au moins ça :
Brigitte lui tend alors la photocopie de l’analyse du laboratoire effectué sur les rejets buccaux de Pétula.
– C’est quoi ?
– Ben lisez !
– Ben oui je sais lire mais je ne comprends pas…
– C’est ce que recrache votre fille quand elle simule ses crises, si vous ne me croyez pas, je vous suggère de faire faire vous-même une analyse.
Du coup madame Larue devient dubitative.
– Zoé simulerait alors ? Mais dans quel but ?
– Oui, madame ! Elle simule et tout ça pour gagner un challenge débile !
– La petite salope… et donc l’abbé Michel ?
– Il fait son cinéma et il empoche les sous… il n’est pas donné, n’est-ce pas ?
– Pas trop non ! Mais entrez j’ai envie d’en savoir davantage. Je vous sers un café ou autre chose ?
– Je veux bien un café.
Quand Madame Larue revient avec le café fumant, Brigitte raconte de nouveau ce qu’elle sait et cette fois son interlocutrice est attentive.
– Je ne cesse pas de m’étonner qu’aucun parent ne se soit aperçu de la supercherie, comment cela s’est-il passé chez vous ?
– Un jour, nous étions à table et Zoé mise à cracher des saloperies et à proférer des trucs incompréhensibles. On a pensé à une crise de paludisme ou quelque chose dans le genre mais elle n’avait
pas de fièvre. Avec mon amie, on l’a emmené aux urgences. Quatre heures on a attendu, vous vous rendez compte : quatre heures ! Ils l’ont examiné sans rien trouver. Ils lui ont fait une prise de
sang, on a attendu les résultats, elle n’y avait rien. Ils ont conclu à une crise passagère et nous ont prescrit des examens complémentaires. On ne les a pas fait…
– Parce que ?
Parce que laissons parler Fernande Larue….
A suivre