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Martinov 26 – Les sculptures incas – 12 – Gérard et Florentine mènent l’enquête par Maud-Anne Amaro
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Samedi 6 mars

Gérard s’est débrouillé pour obtenir un rendez-vous avec José Gourmet en se faisant passer pour un journaliste (en bon agent secret, il avait conservé toute une collection de fausses cartes…)

Auparavant, il s’était quelque peu renseigné sur le personnage. Sa bibliographie officielle le présentait comme un élève brillant sorti major de sa promotion à l’Université catholique de Lyon. Il avait publié un premier ouvrage conspirationniste dénonçant les « mensonges de la NASA » avant de se spécialiser dans la rétro-ufologie (la recherche de traces de visites d’extraterrestres dans les textes et peintures anciennes).

La réalité était bien différente, élève intelligent mais paresseux, il fut incapable de décrocher un quelconque diplôme, à la fin de sa scolarité, il travailla comme coursier pour un boite de publicité. Fréquentant les forums d’astronautique, il se fit remarquer par ses prises de position provocatrices dans lesquelles il expliquait qua la conquête de la Lune s’était déroulée… en studio ! Tout le monde lui tomba dessus à bras raccourcis, mais le buzz était créé, à tel point qu’un éditeur de seconde zone sentant la bonne affaire lui proposa de reprendre ses thèses dans un ouvrage qui obtient un certain succès et fut même traduit en espagnol. Depuis il fait effectivement dans la rétro-ufologie avec une mauvaise foi évidente, allant jusqu’à confondre les chapeaux de cardinaux avec des soucoupes volantes.

José Gourmet reçoit Gérard dans son appartement de la rue d’Avron dans le 20ème arrondissement.

Col roulé beige, lunettes de myopes, visage de chien battu, l’homme n’a rien de charismatique.

– En fait, commence Gérard, je prépare un article sur les auteurs qui s’intéressent à ce que vous appelez la rétro-ufologie. J’ai découvert qu’il y a toute une littérature là-dessus, je ne peux pas rencontrer tout le monde j’ai donc dressé une petite liste. Vous voulez la voir ?
– Avec plaisir !

Gourmet examine la liste avec une expression entendue.

– Laurensot ! Vous devriez l’enlever, ce n’est pas très sérieux.
– Je l’ai choisi car vous êtes dédicataire de son dernier bouquin…
– Je sais, il a eu la courtoisie de me demander si ça me posait problème, j’ai répondu un peu rapidement que ça ne me dérangeait pas, un peu de pub, c’est toujours bon à prendre. Mais je le regrette, ce mec-là est un faussaire.
– Ah !
– Oui, il venu me trouver avant qu’il écrive ce bouquin, il m’a parlé évasivement de statuettes antiques, mais nous avons surtout échangé sur mon propre travail. J’ai compris qu’il cherchait une sorte de caution d’autorité, c’est de bonne guerre…
– Mais excusez-moi de vous couper, mais vous dites qu’il s’agit d’un faussaire !
– Je me reprends, n’écrivez pas cela dans votre journal, cependant vous pouvez dire deux choses : Moi quand je parle tout le long d’un chapitre de la Madone de Mainardi et de sa soucoupe volante, je n’invente rien du tout, il suffit de se rendre à Florence pour l’admirer et tout est comme ça dans mes bouquins, je ne parle que d’œuvres que l’on peut contempler dans des musées ou des églises. Vous comprenez ?
– Vous voulez dire qu’en ce qui concerne Laurensot, on ne peut pas retrouver les originaux dont il parle ?
– C’est tout à fait ça, j’ai fait l’expérience avec l’une de ses statuettes, j’ai fait un scan de la photo et j’ai effectué une recherche sur Google… Des occurrences il y en a ! Que des sites de charlatans qui ne vérifient rien du tout et qui se copient les uns les autres. Mais aucune occurrence sur les sites archéologiques ou historiques ! Bizarre non ?
– En effet !
– Donc ignorez ce mec, finalement il fait du tort à nos idées. A vouloir trop prouver on ne prouve rien. Je le soupçonne donc, n’écrivez pas cela de cette façon, de fabriquer des fausses preuves.

« Putain ! se dit Gérard, ce mec m’ouvre un boulevard ! »

– Vous savez que vous venez de me donner une idée ! Lui dit Gérard. Je vais orienter mon article autrement, genre, ceux qui posent les bonnes questions et ceux qui racontent n’importe quoi.
– Ne soyez pas si affirmatif !
– Vous avez raison, je n’affirmerai que ce que je verrais de mes propres yeux, et pour cela il faut que je le rencontre, Mais je crains un peu qu’il ne me fasse faux bon, ma secrétaire l’a appelé pour obtenir un rendez-vous, il joue les débordés ! Inventa-t-il.
– C’est une posture classique, il se fait désirer !
– Probablement, ce qui serait bien c’est qu’il ne soit pas sur ses gardes, qu’il se crée un climat de confiance…
– Je peux vous faire un petit mot d’introduction, en vous recommandant de moi, il ne se méfiera pas.

« Putain ! je ne suis pas venu pour rien »

Et Gourmet rédigea un petit mot.

« J’ai reçu monsieur Radiguet (c’est le nom indiqué sur la fausse carte de presse) et nous avons eu en entretien fort cordial au sujet mes publications, il souhaite maintenant vous posez quelques questions au sujet de vos propres ouvrages. Recevez-le cordialement, il est tout à fait acquit à notre cause. Bien cordialement… »

Et pour la vraisemblance, Gérard resta encore une petite heure en compagnie de Gourmet, lequel tout content d’avoir un auditoire lui débita quelques-unes de ses certitudes d’un ton suffisant.

– Allo ! Monsieur Camille Laurensot, je suis Didier Radiguet, journaliste indépendant…
– Désolé, je ne reçois personne…
– J’ai une lettre de recommandation de votre ami José Gourmet…
– Ah, ça change tout ! Vous voudriez me rencontrer quand ?
– Tout dépend de vos disponibilités. Cet après-midi ?
– Oui cet après-midi, je suis libre.
– Alors le temps d’arriver, disons 15 heures, je viendrais avec ma secrétaire.

Comme l’avait fait Sophia avant eux, le couple Petit-Couture constate l’état peu engageant de la demeure des Laurensot. Le ménage vient d’être fait mais il a manifestement été bâclé, il reste de la poussière… et puis cette odeur de renfermée persistante…

« Ils n’ouvrent jamais leur fenêtre, ces mecs ? »

– Monsieur Gourmet vous transmet ses amitiés ! Commence Gérard.
– Ah ! José ! Il faudra absolument que je lui téléphone ! Répond Camille Laurensot. C’est quelqu’un de vraiment passionnant.
– Je suis bien d’accord, il m’a longuement parlé de la Thébaïde d’Uccello …
– Ah oui ! Quand je pense qu’une cohorte d’imbéciles a prétendu que la soucoupe serait un chapeau de cardinal ! Non mais, quand même, vous imaginez un grand peintre qui a ses entrées chez les gens d’église, dessiner un chapeau de cardinal laissé par terre, on prend les gens pour des imbéciles !
– Que voulez-vous tous ces sceptiques sont incurables ! Répondit Gérard fort hypocritement. Mais donc vous votre centre d’intérêt ce serait plutôt les statuettes ?
– Tout à fait !
– Il y a un truc qui m’a tout de même intrigué, vous parlez longuement de la statuette de Cotacachi, je n’ai pas trouvé trace de l’original sur Google, mais j’ai peut-être mal cherché…
– L’original est en ma possession, vous désirez le voir !
– Ça me plairait bien, oui,

Laurensot les précède jusqu’à une petite pièce aveugle et poussiéreuse, sur une table, enfermé dans un parallélépipède de verre trône la statuette du présumé cosmonaute. Une autre à côté renferme une autre statuette.

– Voilà c’est ma collection personnelle, juste deux statuettes.
– Intéressant !
– J’en ai d’autres mais leur authenticité est douteuse.

Un des trucs récurant utilisés spontanément par les mythomanes est de mélanger des choses exactes (ici le fait de dire que l’authenticité des statuettes est douteuse) avec des affabulations.

– Et vous les avez acquis en quelles circonstances ? Dans votre livre vous parlez d’un vieux dignitaire incas…
– Oui…
– Ce n’est pas très clair, cette personne vous a fait confiance… comme ça spontanément ?
– Vous savez dans les bouquins on ne peut pas tout écrire, je veux bien vous raconter mais il ne faudra pas l’écrire non plus.
– Faites-moi confiance !
– Disons qu’au départ, j’ai eu de la chance, j’étais à Quito et je regardais les statuettes, des trucs pour touristes et bêtement j’ai demandé si on pouvait en trouver d’authentiques, le gars m’a répondu que ça pouvait se trouver mais que c’était très cher… Bref il m’a conduit chez un collègue qui lui-même m’a présenté à un troisième. Finalement je me suis retrouvé en face d’un vieillard. Il m’a dit : « je peux vous donner l’une de mes statuettes gratuitement en échange d’un service ». Et là il m’a fait boire un truc qui m’a envoyé dans les vapes !
– Une drogue ?
– Il ne m’a pas dit ! Mais j’ai eu ce que j’ai pris pour des hallucinations avant de comprendre qu’il s’agissait de révélations. Je vous avouerais n’avoir pas tout compris, Mais en gros, les Nosrog, des extraterrestres translucides sont présents sur la Terre, ils ne sont pas hostiles mais ne souhaitent pas se dévoiler publiquement. Ils ont besoin de « centre de communications ». J’ignore combien il y en a, ni à quoi ça sert, mais ils en ont besoin régulièrement. Pour cela il leur faut un accès libre dans un espace où ils ne risquent pas d’être repérés. Il m’a demandé si je connaissais un tel endroit en Europe, parce que le site où ils œuvraient n’était plus utilisable… J’ai tout de suite pensé au Clos des Merisiers, une fermette tenue par un vieux gâteux solitaire. Le vieil Incas m’a simplement indiqué qu’il faudrait présenter brièvement la statuette au propriétaire du clos afin de le conditionner. Je l’ai donc eu gratuitement. Une bonne affaire non ?
– En effet ! Et il est toujours en activité ce vieux monsieur,
– Non, il est parti en maison de retraite et il a vendu, je ne sais plus trop où ça en est…

« Oh le menteur ! »

– Et il s’est bien vendu votre bouquin ?
– J’en ai écrit trois ! Je ne me plains pas avec les droits d’auteurs, l’argent rentre et je peux faire vivre mes deux frères sans soucis.

Là encore Laurensot mentait. Gérard s’était renseigné. Ce genre de bouquins se vendait dans les boutiques ésotériques et par correspondance, l’effet de nouveauté fonctionnait les premiers mois, puis le bouquin tombait dans l’oubli fautes de nouveaux acheteurs en nombre. En conséquence les droits d’auteurs n’avaient rien de mirobolants.

Or les Laurensot vivaient bien, Camille dépensait une partie de l’argent au bordel clandestin du coin une fois par semaine. Et puis les trois frères n’hésitaient pas à faire profiter la municipalité de leur générosité, ils avaient ainsi financé une partie de la rénovation de l’école. Avec quel argent ?

– Vous vendez aussi des reproductions de statuettes ?
– Oui, ça nous fait un appoint, on vend par correspondance et aussi sur les vide-greniers du coin…

« Ce n’est pas avec des moulures en plâtre qu’on finance la rénovation d’une école ! » Se dit Gérard, de plus en plus perplexe…

– Vos reproductions, c’est du moulage classique ?
– Oui, du plâtre à modeler, en deux parties que l’on rassemble, suite on peint et on vernit
– Vous avez donc un atelier pour faire ça ?
– Evidemment ! Répond Camille, surpris de la question.
– Et on pourrait le voir ? Ça m’intéresserait.
– Non, non, je suis désolé pas de visite d’atelier !
– Pas grave, je demandais juste ça comme ça !

En fait Gérard est embarrassé, les règles de la courtoisie lui interdisent d’insister ou de demander la raison de ce refus inattendu. Et puis il ne faudrait pas que Laurensot devienne méfiant…

Il continue donc son pseudo interview en posant des questions anodines.

Le téléphone de Camille sonne,

– Excusez-moi, oui allô bonjour monsieur le maire, oui… je peux passer dans une demi-heure. Oui c’est ça, à tout de suite, monsieur le maire !
– C’était monsieur le maire ! Se croit-il obligé de commenter en raccrochant… des fois qu’on n’aurait pas compris.

Le couple Petit-Couture profite de l’occasion pour prendre congé.

– Je fais un saut à la mairie, le maire souhaite me rencontrer ! Indique-t-il à l’intention de ses frères.
– Faut qu’on saute faire un tour à Alençon acheter deux ou trois bricoles ! Lui répond Petit Louis

Une fois l’extérieur, Florentine fait part à son compagnon de son incompréhension.

– Il y a quelque chose de pas clair dans leur atelier, pourquoi tu n’as pas sorti ta carte de la DGSE à ce moment-là…
– Il y a peut-être quelque chose qu’il ne veut pas montrer mais ce n’est pas forcément en rapport avec leurs activités occultes. Imagine que j’y sois allé en force et que je sois tombé sur collection de poupées gonflables ou sur un donjon pour sadomasochiste ! On ferait comment après ?
– Hum… et maintenant, on va faire quoi ?
– On va attendre qu’ils soient tous barrés et on va visiter l’atelier !
– Eh ben oui bien sûr !

Le maire fait assoir Camille Laurensot et se compose un air grave.

– J’ai eu le brigadier de la gendarmerie au téléphone. Il m’a raconté une drôle d’histoire…
– Ah bon ?
– Il y a une cinglée qu’est venue signaler une prétendue agression.
– Une agression ?
– Oui, et ce qui est embêtant, c’est que cette personne a raconté que les agresseurs seraient les frères Laurensot.

Camille ne peut s’empêcher de piquer son fard, le maire s’en aperçoit.

– C’est quoi ce délire ? Bredouille-t-il.
– Je n’en sais rien, les gendarmes l’ont envoyé promener, cette personne est en accointance avec les nouveaux propriétaires du Clos de Merisiers qui se sont déjà fait remarquer par leurs conduites irresponsables.
– Ah !
– Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé réellement et peut-être qu’il ne s’est rien passé, mais j’aimerais que tu rappelles à tes frères que la loi et l’ordre sont assurés ici par la gendarmerie et que je ne saurais admettre des actes privés de vendetta.
– C’est une accusation ?
– Mais pas du tout, mais j’aimerais que tu fasses un petit rappel à tes frères. Je ne veux pas d’embrouilles dans ma commune ! Voilà on n’en parle plus, ne fais pas la gueule ! Allez viens, je t’invite à boire un coup…

Florentine et Gérard après avoir garé leur voiture dans un endroit discret, revinrent à pied près du pavillon des Laurensot et se dissimulèrent derrière les arbres en attendant que tout le monde ait quitté les lieux.

Lorsque ce fut fait, ils entrèrent. Vous pensez bien que pour un ancien agent secret crocheter une serrure n’est qu’un jeu d’enfant.

Ils trouvent facilement l’atelier au sous-sol. Gérard jette un premier coup d’œil après avoir allumé la lumière.

– A priori pas de trucs sexuels, pas de cadavres non plus, je sens qu’on va trouver… Se réjouit-il.

Il y a deux containers en plastique de moyenne capacités, mais ce sont les statuettes qui attirent l’intention du couple. Sur une table des moulures de plâtre à l’état brut, sur une autre, les statuettes sont recomposées et vernies.

Florentine en prend une, la soupèse…

– Ça me parait bien lourd !
– Casse-là !

Boum !

La statuette se brise en plusieurs morceaux laissant découvrir en son sein un sachet de plastique blanc. Florentine le perce et le renifle.

– De la cocaïne !
– On dirait bien ! Confirme Gérard en reniflant à son tour. Allez, on se tire d’ici, on a trouvé ce qu’on cherchait… attends on va ramasser la casse…
– Et le sachet ?
– On se le garde !

Ils repartent en prenant bien soin de reverrouiller les portes.

Leur voiture redémarre, c’est Florentine qui conduit, Gérard passe un coup de fil à la brigade des stups :

– …Des petites statuettes creuses en plâtre vernis… à l’intérieur il y a des sachets de cocaïne… je vous donne les coordonnées …
– Mais vous êtes qui ?
– Gérard !
– Gérard comment ?
– Peu importe mais je connais très bien l’inspecteur Suchet…
– OK, on va demander à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour…
– Je soupçonne les gendarmes du coin de ne pas être tout blancs dans cette affaire, diligentez plutôt la gendarmerie d’Alençon.

Et d’une manière tout à fait inattendue, Gérard stoppa son automobile sur le bas-côté de la route.

– Tu nous fait quoi, là ? Demande Florentine
– Je ne sais ce qui m’arrive j’ai une de ces triques.
– Et ça t’empêche de conduire ?
– Non mais je ne peux pas rester comme ça ! Ce doit être la cocaïne que j’ai respirée
– Ah bon ? Je vais en profiter pou aire un petit pipi, ça t’intéresse ?

Gérard ne répondit pas mais se posta devant Florentine quand elle baissa son pantalon et dégagea sa culotte afin de libérer sa vessie. Il porta se main sur le jet avant de la lécher.

– Cochon ! Lui dit-elle
– On ne se refait pas… Touche moi la braguette, tu vas voir comme c’est dur !

Florentine se crut donc obligé de vérifier les dires de son compagnon en lui tâtant l’entre-jambe

– Oh, là là !
– Ben quoi tu ne me croyais pas ?
– Si, si, attends je vais la dégager

Florentine sortit la bite de son compagnon, bandée comme un bout de bois, le gland violacé.

– Viens t’assoir dans la voiture, je vais te faire un pipe d’enfer

Puis sans hésiter une seconde Flo porta cette belle chose en bouche et commença à la sucer dans les règles de l’art.

– Oh, c’est trop bon ! Mais j’ai envie de t’enculer !
– C’est pas pratique… avec le volant…
– On va se mettre à l’arrière.

Gérard range sa bite sans refermer sa braguette, sort de la voiture puis entre à l’arrière, Florentine la suit.

Martinov2612Gérard sort à nouveau son chibre droit comme un « I ». Florentine n’a plus qu’à s’y empaler dessus et à jouer la chevauchée des Walkyries.

– Y’a quelqu’un qui nous mate ! Dit soudain Gérard.

Effectivement un voyeur à quelques mètres de la voiture s’en fout plein la vue en s’astiquant le poireau.

– Ouvre la vitre ! Dit Gérard à sa compagne, puis s’adressant à l’importun : »Tu veux que ma femme te suce ou tu préfères que je t’encule ? »

Le type ne demanda pas son reste et s’enfuit dans les fourrés.

– Quel con ? Tu l’aurais sucé ?
– S’il avait la bite propre… Je referme la vitre.

Et la chevauchée continua jusqu’à leur jouissance. Et plutôt que de pendre un kleenex pour s’essuyer la bite, ce fut la bouche gourmande de Florentine qui la débarrassa du sperme (et d’autre chose aussi)

Eh oui chers lecteurs, un petit peu d’amour conjugal, ça change.

A suivre

Sam 27 jan 2024 Aucun commentaire