Le blog de vassilia-x-stories
Mercredi 3 mars
Le lendemain matin Béatrice n’arrivait pas à se lever, c’est Martinov qui dû la sortir du lit.
– Il est 9 heures, faut peut-être qu’on y aille ! Grogna-t-il.
– Bon, je prends une douche et j’arrive.
Vingt minutes plus tard, elle était prête.
– On se prend un café avant de partir ? Proposa-t-elle.
– Moi, c’est déjà fait…
– Bon tant pis, on y va, je ne sais pas trop ce qu’on va pouvoir trouver de plus, enfin on verra bien…
20 minutes plus tard ils étaient rendus à Vertgland.
– Pourquoi tu t’arrêtes ? Demanda Martinov.
Comme dans beaucoup d’hameaux, l’activité commerciale se concentre en un seul endroit qui fait à la fois buvette, boulangerie, épicerie, bureau de tabac, journaux…
– J’ai absolument besoin d’un café, sinon je vais m’endormir ! Répondit-elle.
Ils entrent dans l’établissement, il y a, installée sur une table une femme en train de tapoter sur son ordinateur portable, elle est de profil et ne voit pas les nouveaux arrivants. Mais Béatrice la reconnait.
– Il se passe quelque chose de bizarre, attends-moi dans la voiture. Dit-elle au professeur.
– Mais…
– Fais-moi confiance ! Je te rejoins vite.
Béatrice s’approche de la femme :
– Bonjour Sophia !
– Ciel ! Mais que faites-vous ici ?
– La même chose que vous je suppose !
– Ça m’étonnerait… mais asseyez-vous une seconde, je crois bien qu’on est sur la même affaire, non ?
– Il y a de grandes chances ! Répond Béa
– Donc fatalement tôt ou tard, on va chacune de notre côté découvrir ce que fait l’autre, alors je vous propose de jouer cartes sur table, ça nous fera gagner du temps à toutes les deux. D’accord
?
– D’accord ! Qui commence ?
Question embarrassante puisqu’aucune ne veut se dévoiler la première, alors elles décident de tirer à pile ou face, et le sort désigna Sophia.
– Je suis l’avocate de Régis Mangel… Commença Sophia
– C’est qui celui-là ?
– Un retraité, il avait pris une option sur un corps de ferme et était dans l’attente d’un prêt bancaire, mais l’agence immobilière a donné la préférence à un tiers… Alors il conteste, c’est de
bonne guerre !
– Je peux savoir de quel corps de ferme il s’agit ? Demanda Béatrice qui s’en doute quand même un petit peu
– Le clos des Oliviers.
– Ce serait pas le Clos de Merisiers, plutôt ?
– Oui c’est ça ! Le dossier de Mangel est indéfendable, il n’y a jamais eu d’engagement écrit, l’agence a le droit de choisir son acheteur. Mangel prétend que l’opération n’a pu se faire qu’avec
un dessous de table, il a surement raison, mais ce sont des choses qui se font et on ne pourra jamais rien prouver, j’ai essayé de lui expliquer que son dossier est pourri, mais il ne veut pas en
démordre. Il est un peu psychorigide, le mec ! Voilà c’est tout, à toi de jouer !
– Moi et mon collègue nous avons été engagé par les époux Chamoulet…
– C’est qui ?
– Les nouveaux propriétaires du Clos de Merisiers, ils voulaient qu’on les aide à éclaircir une sombre histoire des bas-reliefs représentant des extra-terrestres…
Et Béa lui raconte le reste de l’histoire, le cahier « oublié » dans la commode, la visite de la diseuse de bonne aventure, la descente au fond du puit, et le bas-relief qui change de place…
– Mangel a donc décidé d’emmerder les nouveaux propriétaires, il s’est bien gardé de me parler de ça ! Constate Sophia. Mais bon, rien ne l’obligeait à me le dire, et puis il ne va pas s’en
vanter non plus ! Reste à savoir ce qu’il espère avec ce genre de conneries ?
– C’est ce que je vais essayer de découvrir, puisque c’est notre mission !
– Eh bien, je te souhaite du bien du courage. Tu comptes faire comment ?
– J’avoue que je n’ai pas trop d’idées pour le moment, faut que j’arrive à discuter avec ce type, pour cela faut qu’il accepte de me recevoir… faut que je réfléchisse. Il me faudrait un
prétexte…
– Tu veux un tuyau ?
– Dis toujours !
– Un après-midi sur deux il reçoit la visite d’une kiné, il souffre du dos. Pointe-toi chez lui en fin de matinée…
– J’ai compris, tu me donnes l’adresse !
– C’est pas gratuit !
– Pardon ?
– Tout bien réfléchi, je ne serais pas contre une séance comme hier ! On se voit ce soir à l’hôtel ?
– T’es un peu gonflé, mais ce sera avec grand plaisir, ma chère !
Béatrice se hâta de rejoindre Martinov qui rongeait son frein dans la voiture.
– Ça y est, j’ai le nom du mec qui fait joujou avec les bas-reliefs !
– Comment tu as fait ?
– Je suis très forte !
Elle lui expliqua.
Mais l’esprit d’escalier fit son chemin et la petite chimiste commençait à ne plus bien comprendre.
Un mec qui souffre du dos, qui nous fait un roulé-boulé sous la clôture, qui descend dans un puit et qui remontre avec un bas-relief sous le bras, ça ne tient pas debout… A moins qu’il ait un complice… Quant à la diseuse de bonne aventure, c’est aussi sa complice….
– La mission est terminée alors ?
– Pas tout à fait, il nous faut savoir ce qu’il a derrière la tête en faisant ça !
– Et tu vas faire comment !
– Je vais jouer de mes charmes, mais je ne vais pas y aller comme ça, je vais demander à Fanny de me prêter des fringues un peu sexy.
Au clos de Merisiers, Béatrice cherche Fanny et la trouve à l’arrière de la maison, complètement nue en train de prendre un bain de soleil dans un transat.
– Euh, excuse-moi…
– Qu’est-ce que tu veux ma belle ?
– J’ai besoin que tu me rendes un petit service…
– Ah, oui, quoi donc ?
– On a trouvé l’abruti qui joue avec les bas-reliefs, maintenant faut que je découvre pourquoi il fait ça !
– Bof ! Quelle affaire, quand il en aura marre de faire ses conneries, il s’arrêtera.
– Oui bien sûr, mais Monsieur Chamoulet nous a payé…
– Ouai, bien sûr, et tu voudrais quoi ?
– Je vais essayer d’embobiner le type, mais il me faudrait des fringues sexy, tu pourrais m’en prêter ?
– Pas de problème, viens je vais te montrer ce que j’ai !
Et la voilà qui se lève sans se recouvrir, Béatrice la suit ne pouvant faire autrement que de zieuter ses jolies fesses.
– Tout le monde me dit que j’ai un gros cul ? T’en penses quoi toi ?
– Il est mignon ton cul, c’est l’essentiel.
– Ah ? Tu le trouves mignon ! Mais mignon comment ? Tu irais jusqu’à l’embrasser ?
– Pourquoi pas ?
– T’es un peu goudou ?
– Un petit peu, à mes heures.
Elles entrent dans la chambre d’amis qu’elle partage avec Gino.
– On doit nous livrer une armoire et une commode, mais ils n’ont pas l’air pressés, nos fringues sont encore dans les cartons… Déshabille-toi je vais te sortir des trucs.
Béatrice se débarrasse de ses vêtements, suscitant l’admiration de Fanny !
– Dis donc, toi t’es vachement bien gaulée !
– Je ne me plains pas.
– Eventuellement ça te dirait une petite séance de caresses ?
– Des petites caresses ou des grosses caresses ?
– Ce sera selon tes désirs !
– Ce sera avec plaisir, mais pas tout de suite, il faut que je puisse aller chez ce mec avant midi.
– Tu ne le regretteras pas, je suis très vicieuse, j’aime plein de trucs.
– Ça tombe bien moi aussi, mais pour l’instant sois gentille, propose-moi des fringues.
– Juste un bisou, alors !
Fanny se colle contre Béa, les deux femmes d’échangent un long baiser baveux. La main de Fanny se permet d’aller tripoter la chatte de notre gentille chimiste
– Humm, c’est tout mouillé là-dedans…
– Oui, mais là, je n’ai pas trop le temps, mais c’est promis cet après-midi on se fera des trucs…
– J’ai hâte de te brouter la chatte !
– Je ne me défilerais pas, c’est promis ! Alors tu me proposes quoi comme fringues ?
Fanny lui présenta un bel ensemble culotte et soutien-gorge violet, et une petite robe noire à fines bretelles, très décolleté.
– Si le gars est fétichiste, il te faudrait aussi des bas avec porte-jarretelles et puis aussi des escarpins.
Béatrice sortit de la chambre pour aller se regarder dans le miroir de la salle de bain.
– T’es canon comme ça, tu fais un peu pute de luxe, mais ça plait aux mecs !
– Super mais je ne vais pas me pointer comme ça à sa porte, si tu avais un impair un peu classique… Ah, il me faudrait aussi des capotes…
Et c’est ainsi attifé que Béatrice sonna au domicile de Régis Mangel.
« Elle est super, sa baraque, quelle idée de vouloir acheter un corps de ferme beaucoup moins joli ! »
Mangel est presque chauve, grassouillet et myope, vêtue d’un tee-shirt de footballeur, bleu marine barré de rouge avec un gros numéro. Pas sexy pour un rond le monsieur !
« Bon, c’est clair que ce n’est pas ce mec-là qui nous a fait un roulé-boulé sous la clôture ! Il fait travailler des complices, mais qu’importe, c’est lui l’instigateur, et il faut que je sache ce qu’il a derrière la tête. »
– Bonjour, je suis la kiné remplaçante… S’annonce crânement Béatrice.
– Suzy a un problème ?
– Un petit souci familial, on m’a dit !
– J’espère que ce n’est pas trop grave, entrez…
Béatrice retire son imper qu’elle dépose sur un dossier de chaise. Mangel exorbite ses yeux à la manière du loup de Tex Avery.
– Oui j’ai été prévenue au dernier moment, je n’ai pas eu le temps de me changer ! Annonce Béa le plus sérieusement du monde.
– Ah ?
– Oui, je suis intérimaire, je suis kiné diplômée mais je fais aussi des massages un peu érotiques.
– Ah ?
– Oui, si ça vous intéresse, on peut s’arranger.
– Vous m’embarrassez !
– On n’a que le bon temps qu’on se donne, la vie est courte… Et puis je peux vous faire un prix !
– Combien ?
Mangel estima que ce n’était pas bien cher et conduisit Béatrice dans sa chambre au trônait une table de massage quasiment neuve.
– Je suppose que Suzy a laissé des huiles de massages ?
– Oui c’est en-dessous là… Bon, puisque c’est un massage érotique, je n’ai pas besoin de me cacher le sexe !
– En effet !
– Vous restez habillée ? Demande-t-il.
– C’est comme vous le sentez ! Est-ce que Suzy a laissé une blouse.
– Je ne crois pas, non !
– C’est dommage, c’est très érotique de masser quelqu’un avec une blouse ouverte et rien en dessous.
– Ah, oui c’est dommage !
– Alors je vais me mettre en sous-vêtements, je vais commencer le massage comme ça et j’enlèverais tout quelques minutes plus tard, d’accord ?
Il est d’accord ! Il se couche sur le dos et ça commence. Des massages, Béatrice en a pratiqué beaucoup depuis qu’elle travaille avec le professeur Martinov, des hommes, des femmes… Mais, pour ce qui est de celui-ci, il n’a rien pour inspirer l’érotisme… Mais bon, elle n’est pas là pour ça, le but c’est de le satisfaire et de le mettre en confiance.
Elle commence par masser la nuque et les épaules comme dans un massage traditionnel, mais très vite ses mains descendent sur les fesses, les triture, les malaxe et en écarte les globes. Les doigts s’approchent stratégiquement de l’anus maintenant bien visible.
– T’aimerais que je t’enfonce un doigt ?
– Ah non !
– Tant pis, tu sais : beaucoup d’hommes aiment ça ?
– Non, non !
– O.K. je n’insiste pas !
– On peut peut-être essayer juste un petit peu ! Suggère-t-il.
« Je trouve qu’il a changé d’avis bien vite ! »
Béatrice mouille son doigt et l’introduit dans le fondement de l’homme.
– Alors ça te plait ?
– C’est pas désagréable !
– Je continue ?
– Oui, oui !
– J’aurais dû apporter un gode, ça aurait été encore mieux !
– Ah, oui ?
Placée comme elle est, Béatrice ne peut pas voir Mangel rougir, car en fait de gode, il en possède un et prend parfois plaisir à se l’enfoncer dans le cul.
– Continue, continue ! Supplie l’homme.
Il est à deux doigts de lui avouer qu’il possède un gode dans son tiroir de chevet, mais il ne fait pas, ce n’est pas le genre de bonhomme à étaler ses fantasmes.
– Quand je travaillais en institut, j’étais devenue une vraie spécialiste des godes dans le cul. Inventa Béatrice.
– Raconte, raconte.
– Oui je vais te raconter, tourne-toi !
Mangel se met sur le dos exhibant une bite bien raide. Comme elle le lui avait promis, elle dégrafe son soutien-gorge et retire sa culotte.
– Tu es très belle ! Je peux toucher ?
– Juste un peu !
Le type n’exagère pas et se contente de caresser les jolis nichons de Béa. Son érection devient impressionnante.
– Humm, quelle jolie quéquette ! Dit-elle en y passant délicatement la main.
– Tu voulais me raconter…
– Oui, on avait un truc, quand on voyait que le client appréciait, on balançait une petite phrase du genre « C’est bien les godes, mais ça ne vaut pas une vraie bite ».
– Et alors ? Demande l’homme d’une voix fébrile.
– Eh bien, ça dépendait des mecs, certains ne répondaient pas, d’autres se demandaient pourquoi je sortais ça, et si je voyais que le mec accrochait, je lui expliquais que certains clients se
faisaient sodomiser.
– Ah ben dis-donc !
– Ça t’aurait plu ?
– Je ne sais pas !
– Tu ne dis pas « non » en tous cas. Tu sais moi ça m’excitait de voir deux hommes qui s’enculent, une bonne bite qui entre complètement dans le cul, c’est génial, non ?
– Dans le cul d’une femme, c’est pas mal non plus ! Répond-il.
– Oui, bien sûr, mais il manque le petit côté tabou !
Béatrice a alors approché son visage de sa bite, puis l’a englouti dans sa bouche.
– Ah, c’est bon, c’est bon… Tu me suces bien.
« Pourvu qu’il ne lui prenne pas l’envie de me baiser ! » S’inquiète Béatrice.
Aussi met-elle toute son ardeur dans cette fellation, Elle suce fermement, serrant les couilles de sa main.
– Je peux te baiser ? Demande-t-il dans un souffle.
« Merde, comment refuser ? »
– C’est un peu plus cher…
– J’m’en tape !
– Bouge pas, je vais chercher une capote.
Après s’être protégée, Béatrice s’empale sur la bite de l’homme et entame une énergique série de montées/descentes
Mangel est proche de la jouissance, son sang afflue au visage. Il jouit dans un râle.
– Alors ça t’a plus, mon biquet !
– Oui, c’était bien, tu es très gentille !
– Bien sûr que je suis gentille, mais maintenant toi aussi tu vas être gentil et me parler du Clos des Merisiers.
– Mais comment tu peux être au courant ?
– Ne panique pas, c’est tout simple, le directeur de l’agende d’Alençon est un client à moi, il est embêté parce qu’il a appris que tu voulais porter plainte contre lui.
– Mais…
– Laisse-moi finir, il m’a donc payé pour que j’essaie de te convaincre de ne pas porter plainte.
– Mais…
– On se calme ! Je n’ai aucunement l’intention de faire ça, d’ailleurs je ne sais pas faire. Je dirais simplement que tu n’as rien voulu entendre et point barre, affaire terminée.
– Ah bon ? Il ne risque pas de revenir à la charge ?
– Non, je sais comment il fonctionne, il a joué une carte, ça n’a pas marché, il n’en a pas d’autres, mais dis-moi : pourquoi aller acheter le Clos de Merisiers alors que c’est tout mignon chez
toi ?
– Je voulais réaliser une opération immobilière, rénover le clos et le louer ou le revendre !
– Ah bon ! Et tu tiens particulièrement à ce corps de ferme en particulier ?
– Pas du tout, on peut en trouver ailleurs et pas trop loin… Si je porte plainte, c’est pas pour récupérer le Clos, maintenant ça va être impossible, mais pour emmerder ces salauds d’agents
immobiliers qui gagnent des fortunes à rien foutre !
– Je vais me rafraichir un peu dans la salle de bain, tu me sers un truc à boire ?
– Tu veux quoi ? Un whisky ?
– Non, je conduis !
– Un coca.
A suivre