Le blog de vassilia-x-stories
Sauvignon est propriétaire du Cabaret 27, un rade dans le 17eme qui à partir de 23 heures se mute en club échangiste. Didier Remiremont s’y rend vers 18 heures et demande à voir le patron.
Auparavant Remiremont s’est renseigné auprès de ses contacts discrets à la police. Il apprend que Sauvignon possède un casier judiciaire vierge et qu’il n’a jamais fait l’objet d’une quelconque enquête.
Le maître des lieux accueille le détective avec jovialité.
– Que puis-je pour votre service ?
– Je suis détective privé et j’enquête sur la disparition d’une jeune femme au cours d’une petite partie fine à Lacanau.
– Ciel ! Et qui puis-je ?
– Je voulais simplement savoir si vous aviez remarqué quelque chose d’anormal pendant cette soirée..
– Impossible !
– Pardon ?
– Je n’ai pas pu remarquer quoi que ce soit, j’ai fait mon petit speech et je suis parti, j’avais un rendez-vous à l’extérieur.
– Ah ?
– Ben oui.
– Mais la partie restait encadrée par quelqu’un ?
– Bien sûr ! Monsieur Lisieux est resté en permanence… il fallait bien quelqu’un pour fermer les portes après le départ des gens… et puis nous avions embauché un vigile sur place…
– Peut-être pourrais-je avoir leurs coordonnées afin de leur demander…
– A quoi bon ? Je veux bien vous les fournir, mais qu’est-ce qu’ils vont vous dire de plus ? S’il s’était passé quelque chose de bizarre, j’en aurait été informé. Votre disparue est probablement
partie conter fleurette avec son amoureux du moment…
– Et comme par hasard, son téléphone a cessé de fonctionner ?
– Ecoutez cher monsieur, on ne répond pas au téléphone quand on baise, voyons !
– Sauf qu’elle ne baise probablement pas en continue depuis sa disparition… et sauf qu’elle ne répond pas aux messages qu’on lui adresse…
– Oui évidemment, vu comme ça, c’est préoccupant… Elle est peut-être dans une zone où il n’y a pas de réseau.
– Depuis tout ce temps ?
– Ou alors elle l’a perdu ou cassé…
– Dans ce cas, elle se serait manifestée autrement d’une façon ou d’une autre…
– Oui, évidemment. Cela peut être grave en effet, et je ne demanderais pas mieux de vous aider, mais je ne vois vraiment pas comment ? Nous ne pouvons pas poster un vigile derrière chaque
personne, ce sont des adultes.
– Certes.
On s’est retrouvé au studio en fin d’après-midi. Karine, Tanya et Didier ainsi qu’Anna et Valentin.
– J’ai demandé à deux de mes enquêteurs d’interroger le responsable de la soirée et le vigile. Ça n’a rien donné. L’hypothèse d’un acte malveillant commis par un voyou me semble devoir être
privilégiée, ce qui ne va pas faciliter l’enquête… indique Didier Remiremont.
– Donc les organisateurs n’y seraient pour rien ? Intervins-je.
– On ne peut jurer de rien, mais à priori, on a aucun élément pour les incriminer. Ce que je propose c’est que chaque enquêteur nous fasse un compte-rendu détaillé de ce qu’on lui a raconté et on
verra si ça correspond à votre vécu.
C’est Tanya qui commence. Elle n’omet aucun détail et raconte sa rencontre avec Jérémy d’une voix tellement monocorde que je failli m’endormir.
– …Quand je lui ai demandé comment il avait eu vent de cet événement, il m’a répondu qu’il avait trouvé un flyer dans sa boîte aux lettres…
– C’est un mensonge ! M’écriais-je.
– Pardon ?
– Il y avait bien un flyer, mais en fait il en avait toute une pile au moins cinquante sur un coin de table.
– Donc ce type nous ment. Commente Remiremont.
Trop fort le mec !
– Et s’il nous ment sur ce point, il peut aussi bien nous mentir sur le reste. Reprend-il. Un mec qui possède un stock de flyers doit jouer un rôle clé dans cette organisation. On nous cache quelque chose, il faut revoir ce type et revoir aussi Sauvignon.
– Ah, au fait ajoute Karine à l’adresse d’Anna, cette Jackie m’a fait passer un message, elle ne serait apparemment pas fâchée de vous rencontrer de nouveau.
– Ah, oui ? Et pour quel motif ?
– A mon avis, elle est complétement nympho, mais qui sait, peut-être apprendrez-vous quelque chose…
Tout le monde a terminé son rapport. Il faut donc tout reprendre à zéro.
Sauvignon étant absent, Didier Remiremont décide de rendre visite à Jérémy en compagnie de Tanya.
– Encore vous ! Je n’ai plus rien à vous dire, je voudrais bien être tranquille !
Il va pour claquer la porte, mais le détective la bloque avec son pied. (classique !)
– Vous ne nous auriez pas raconté des mensonges, nous n’aurions pas été obligé de revenir.
– Je ne vous ai pas dit de mensonges…
Didier et Tanya sont entrés en force.
– Premier mensonge, ton flyer ne venait pas de ta boîte aux lettres. D’accord ?
– D’abord, je ne vous ai pas autorisé à me tutoyer, ensuite on me l’a refilé dans la rue, qu’est-ce que ça change ? S’agace le type.
– Et le mec dans la rue, il t’en a distribué cinquante ?
– Ah ! Et c’est ça que vous considérez comme un mensonge ?
Bizarrement, le gars paraît rassuré.
– C’en est un, non ?
– Si vous voulez, mais quelle importance ? Un gars distribuait des flyers, il avait l’air perdu et manifestement il ne connaissait pas la ville, il m’a demandé si je serais d’accord pour assurer
une partie de la distribution.
– Comme ça, gratuitement ?
– Bien sûr que non, il m’a filé la pièce…
Remiremont est sur le point de voir sa piste partir en sucette, mais il aime bien enfoncer des clous.
– Ce mec vous pouvez me le décrire ?
Et là son visage change soudain d’expression.
– Me rappelle plus.
– Grand, gros, jeune, vieux ?
– Je vous dis que je ne me rappelle plus.
– Allons, allons, il n’était pas transparent ce type ?
– Bon, foutez-moi la paix je ne veux pas d’ennuis, laissez-moi maintenant.
– Vous vous figurez que vous allez avoir des ennuis si vous me décrivez ce bonhomme ?
– Parfaitement ces gens-là sont dangereux, c’est un milieu de tueurs.
Imaginez la stupeur des deux détectives devant ces propos complètement inattendus !
– Il faut nous expliquer mieux, là !
– Vous voulez vraiment mettre ma vie en danger ?
– Mais pas du tout, nous sommes aussi là pour protéger les gens. Bluffe Didier
– Ah oui, et de quelle façon ?
– Ça va dépendre de ce que vous allez nous raconter.
Jérémy prend une profonde inspiration :
– Quand la partie a commencé, j’ai vu de la drogue circuler, c’est pour cela que je suis parti.
– Mais comme personne ne peut savoir pourquoi vous avez quitté les lieux, je ne vois pas bien ce que vous risquez ? Rétorque le détective.
– Bon, le mec des flyers c’est un grand maigre, c’est lui qui filtrait les entrées à la partie.
– O.k. rien d’autre ?
– Non.
– Et la fille qui a disparu, t’as rien à nous dire ?
– Pas grand-chose, balbutie le type.
– Pas grand-chose c’est mieux que rien du tout. Raconte-nous.
– Vous m’embarrassez.
– On est jamais venu, on ne se connait pas et notre source ce ne sera pas vous.
– J’ai simplement vu le grand maigre présenter cette jeune fille à l’orateur, ensuite ils sont allés ensemble je ne sais où, puis je vous dis je suis parti quand j’ai vu la drogue circuler.
– Eh ben, voilà.
La piste était donc Sauvignon qui mentait comme un arracheur de dents en prétendant ne rien savoir de Carole.
Une petite enquête auprès de quelques fonctionnaires bien placés permit à Remiremont de connaître son patrimoine immobilier, le type possédait outre son cabaret échangiste, deux appartements à Paris et trois maisons de campagne à Deauville, Megève et en Sologne. Et comme en ce moment il était absent de son cabaret, on imagine le pain sur la planche.
Mais six adresses, ça ne fait jamais que six enquêteurs ! Il suffit d’être patient.
Flashback
– Monsieur Sauvignon aimerait faire votre connaissance.
– Qui c’est celui-ci ?
– L’orateur.
– Ah ! Et que me veut-il donc ? Demande Carole.
– Vous saluer. Ça ne vous engage à rien.
– Alors allons-y.
C’est vrai qu’il est beau, Sauvignon, la quarantaine, cheveux bruns mi longs, regard de braise, sourire permanent, il émane de son personnage une sorte de douceur rassurante.
– Me ferez-vous l’honneur d’être ma partenaire ce soir ?
– Pourquoi pas ?
– Je ne vous fais pas peur ?
– Pas du tout.
– Je rêve déjà de vous déshabiller.
– Coquin !
– Un coquin qui aime bien les coquines. On va monter, je n’ai rien contre les exhibitions, mais l’intimité ce n’est pas mal non plus.
– C’est comme vous voulez.
– Au moins vous n’êtes pas compliquée, vous.
– Pas trop non.
La chambre est spartiate, sans doute celle-ci devait être occupée par un moniteur de colonie de vacances, un lit, une petite table, une unique chaise « bas de gamme », un petit placard avec un verre à moutarde, un cendrier et des cachets non identifiés et dans un coin un lavabo minuscule. Quant à la literie, il ne fallait pas être trop difficile, pourtant tout se passa fort bien :
– Vous possédez un corps de rêve.
– N’exagérons rien.
– Si, si vous auriez pu faire du cinéma.
– Du cinéma porno ?
– Ou du normal.
– Parce que le porno ce n’est pas normal ?
– Je n’ai pas dit ça.
– Alors ça va, je suppose que vous voulez voir mes nénés ?
– Vous supposez fort bien !
Carole enlève son haut, exhibant sa poitrine de rêve aux yeux concupiscents de Sauvignon.
– Pas mal, hein ! Il n’y a rien à jeter.
– Une merveille.
Et sans demander une quelconque permission, il se met à tripoter ses jolis globes.
– Vous allez me rendre fou…
– Allons, allons, ce ne sont que des nichons .
Il prend les bouts entre ses doigts et serre progressivement attendant la réaction de la fille.
Carole, loin de protester, se pâme de plaisir.
– Plus fort ! Gémit-elle
– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Un petit peu, un petit peu…
– Alors nous sommes faits pour nous rencontrer, je suis maître à mes heures.
– Et tu me ferais quoi ?
– Tout ce que tu aimes.
– Et ce que je n’aime pas ?
– Je ne te le ferais pas
– Voilà qui m’intéresse ! Donne-moi donc une petite fessée pour voir si tu es un bon maître.
– No problème, mets-toi en position que je te fasse rougir le cul
Carole s’exécute provoquant une nouvelle fois l’enthousiasme de son partenaire.
– T’as vraiment un cul à te faire de l’or !
– On me l’a déjà dit.
– Et ça ne te tente pas ?
– Ne pose donc pas de questions indiscrètes et occupe-toi de mes fesses.
Alors Sauvignon se mit à taper, Doucement d’abord puis de plus en plus fort, ne s’arrêtant que lorsque le joufflu vite au cramoisi.
– Hum, ça fait du bien, je suis trop excitée, tu ne peux pas savoir.
– Alors tu vas me sucer ma grosse bite.
– Oui, oui !
Il sort son engin déjà bandé se braguette.
Grosse ? Non ! Disons normale, peut-être légèrement supérieure à la moyenne mais sans exagération, Carole préférait, elle appréhende toujours les. bites trop grosses.-
– Tu aimes ça, sucer des bites ?
– J’adore …
– Non, dis-moi que tu es une suceuse de bites !
– Je suis une suceuse de bites.
– D’accord, on va voir comment tu te débrouilles.
Et elle se débrouille très bien, une fellation ce n’est pas juste sucer une bite comme on sucerait un eskimo glacé, et elle le sait très bien, faisant virevolter sa langue du gland jusqu’au couilles, puis pompant avec application. Elle lui mettrait bien un doigt dans le cul mais ne le fait pas pour deux raisons, la première c’est qu’elle n’est pas assez intime avec lui, la seconde c’est qu’elle ne souhaite pas que l’homme jouisse prématurément. C’est qu’elle a envie d’en profiter de son Appolon du Sud-ouest..
– Tu suces bien, t’est une bonne pute
!
– Si j’étais une bonne pute, je te demanderais bien 100 balles.
– C’est vrai, tu les veux ?
– Non je ne te demande rien, mais si veux me payer, je ne vais pas aller refuser.
– Si t’es sage, je te donnerais la pièce, mais pour le moment je vais t’enculer.
– Avec capote ?
– Bien sûr !
– D’accord, mais vas-y doucement !
– Pourquoi ? Tu as la trouille que je te fasse mal ?
– Parfois ça fait mal !
– Je croyais que tu aimais la douleur ?
– Il y a douleur et douleur !
– Ah, bon ? Allez en levrette, ma salope ! Je vais t’éclater la rondelle.
– T’es vraiment un poète, toi !
Sauvignon s’encapote, il a devant lui le cul de déesse de Carole, il est admiratif et lui pelote les fesses avec déchainement, il les embrasse aussi et vient humer le petit trou brun avant d’y porter sa langue fouineuse.
Ivre de désir il approche sa bite de la cible et entre d’un coup de rein violent.
– Doucement, doucement.
Il entre à fond et commence ses va-et-vient en tentant de se maîtriser. Ses coulissements dans le conduit anal ne tardent pas à faire monter le plaisir de Carole qui accélère sa respiration et qui pousse des petits cris.
Sauvignon ne peut plus tenir, il sait sa jouissance imminente, alors il accélère, faisant crier la fille. Il se retire et se débarrasse de la capote.
– Nettoie moi la bite !
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Non, c’est non !
– Tu n’aimes pas ça ?
– Je n’ai pas à me justifier… Et puis tu m’as bien baisé, tu devrais être content, qu’est-ce que ça va t’apporter de plus le fait que je te nettoie la bite ?
A ce moment -là Sauvignon parait contrarié, mais vraiment contrarié. Carole ne comprend pas
« Il n’y a vraiment pas de quoi en faire un plat ! »
Elle récupère ses vêtements.
– Ça donne soif tout ça, j’aurais dû prévoir du Champagne. Je vais boire un coup de flotte. Indique Sauvignon.
L’homme ouvre le petit placard, sort le verre, le remplis d’eau au lavabo, le bois…
– Il n’y a qu’un verre, j’aurais dû te servir en premier, je suis désolé.
– Pas grave !
Et Carole but à son tour son verre d’eau sans s’apercevoir que l’homme y avait glissé quelques gouttes d’une substance contenue dans sa chevalière.
« Et voilà le travail, dans une demi-heure, elle roupillera comme une marmotte. »
– Ça vous dirait une coupe de Champagne chez moi, je n’habite pas très loin ?
– Ah, bon ? Vous voulez remettre le couvert ?
– Vous êtes contre ?
– Ni pour ni contre en fait je ne sais pas trop !
– Chez moi, non seulement nous serons plus à l’aise, mais nous pourrons faire quelques fantaisies, puisque vous êtes un peu maso, je vous montrerais ma collection de joujoux, ils devraient vous
plaire…
– Je ne suis pas si maso que ça.
– Ça tombe bien, moi je n’ai rien d’un tortionnaire.
– Alors tout va bien. Wāh j’ai un peu sommeil.
– Le Champagne va arranger ça, on y va ?
Les deux amants finissent de se rhabiller.
– Je vais téléphoner aux copines, je ne voudrais pas qu’elles s’inquiètent… putain qu’est-ce que j’ai foutu de mon téléphone, il était dans mon sac…
Elle le renverse, évidemment il n’y est pas, regarde sous le lit, fait et refait tous les gestes que l’on fait quand on a perdu quelque chose. Tout cela en vain naturellement.
– On me l’a piqué, putain j’avais tout mon carnet d’adresses… et puis je fais comment pour prévenir les copines ?
– Mon téléphone est dans ma bagnole, je vais te le prêter.
Mais une fois installée dans la voiture, Carole s’endormait déjà.
A suivre