Le blog de vassilia-x-stories
Tanya, la jolie blackette, enquêtrice auprès de Didier Remiremont, détective privé, entre au 17 boulevard Richard Lenoir, pas de prénom sur les boîtes aux lettres, pas grave, elle frappe à la première porte venue.
– Bonjour, je dois me tromper… je cherche Jérémy…
– Connais pas. Répond un épouvantail en bigoudis.
– J’ai sa photo, attendez…
– C’est l’abruti du quatrième.
« Parfois les gens sont charmants… »
Bref, elle le trouve. Le gars ouvre la porte, ses yeux se transforment tels ceux du loup de Tex Avery.
– Tanya Carnot, détective privée s’annonce cette dernière. Soyez sans crainte, on ne vous reproche rien, je souhaite juste vous poser deux ou trois questions en qualité de témoin.
– Témoin de quoi ?
– Justement, on va en parler, je peux entrer cinq minutes ?
– Oui, mais juste cinq minutes, après il faut que m’absente…
– Pas de souci !
Et voilà, Tanya est dans la place. Elle s’assoit sans qu’on ne l’ait invité et sort un carnet de notes vierge de sa sacoche.
– Voyons voir… Le 3 septembre dernier, vous avez participé à une petite sauterie…
Le visage de Jeremy devient violet…
– Mais de quel droit… je n’ai enfreint aucune loi, à ce je sache les partouzes ne sont pas encore interdites en France, on n’est pas en Iran ! S’étouffe le bonhomme. Foutez-moi le camp de chez moi !
Tanya qui s’attendait plus ou moins à une réaction de ce genre se fait chatte pour redresser le tir.
– Mais cher monsieur, je ne vous reproche rien du tout et confidences pour confidences, en ce qui me concerne, je ne crache pas sur ce genre d’activité. Mon souci est ailleurs. Une personne
présente à cette petite sauterie a carrément disparue de la circulation et nous interrogeons les participants afin de savoir s’ils ont remarqué quelque chose qui pourrait nous aider à la
retrouver.
– Mais j’en sais rien, moi… Elle est comment cette nana, d’abord ?
Tanya sort son smartphone.
– Elle est comme ça ! Pas mal, hein ?
– Oui, je l’ai aperçu, mais je n’ai rien remarqué de particulier. Vous me laissez maintenant ?
– Oui, oui je vais partir… Vous l’avez vu au début ou plus tard ?
– Au début.
– Elle était seule ?
– Me rappelle plus. Mais attendez, comment avez-vous fait pour remonter jusqu’à moi ?
– Ah ! Ce sont les petites ficelles du métier, cher monsieur. Je peux vous poser encore une ou deux questions ?
– Non, ça me fatigue et je ne vous apprendrais plus rien. On va en rester là !
– Ne soyez pas ronchon, je ne fais que mon métier.
– Je ne suis pas ronchon, mais je n’aime pas qu’on vienne fouiner dans ma vie privée.
– Je m’en voudrais de vous voir fâché. C’est dommage de se quitter comme ça, vous m’avez l’air d’une personne intéressante et je suis persuadée que vous avez encore plein de choses à me raconter.
Répond Tanya en portant sa main ostensiblement à l’endroit de son téton.
L’air de rien, Jérémy est flatté dans son égo et n’est pas insensible au geste de la blackette, mais reste sur ses gardes.
Stratégiquement, Tanya remet son carnet de notes dans sa sacoche.
– Bon je vais vous laisser… mais vous auriez pu m’offrir à boire. J’ai un peu soif…Tente Tanya
– Bière, eau gazeuse ?
– De l’eau. Mais dites-moi, entre nous, qu’est-ce qui vous a attiré dans cette sauterie ?
– Je voulais surtout me rincer l’œil. Je ne baise plus beaucoup, j’ai des problèmes cardiaques.
– Ce sont des choses qui arrivent. Et vous avez pu vous rincer l’œil ?
– Oui un peu, mais les nanas les plus jolies sont montées dans les chambres, alors je suis parti.
– Et Carole ?
– Carole ?
– La fille qui a disparu.
– Elle n’était plus là, j’ai pas fait attention…
– Bon on va en rester là …
Tanya s’aperçoit alors que l’homme la regarde autrement, qu’il veut dire quelque chose mais n’y parvient pas.
– Vous avez l’air très gentille. Balbutie-t-il.
– Bien sûr que je suis gentille !
– Vous savez, je vis tout seul, pas de famille, pas d’amis et en plus je ne bande presque plus sauf quand je prends du Viagra.
Tanya éprouva une sorte de compassion pour ce pauvre type.
– Est-ce ce que je peux faire quelque chose pour vous. ? Lui demanda-t-elle
– Je vous demanderais bien de rester un quart d’heure de plus, mais à quoi bon, nous allons parler de quoi ?
– Vos goûts, vos passions…
– Bof, je ne suis qu’un vieux cochon.
– Et qu’est-ce qui lui ferait plaisir à ce petit cochon.
– Vous savez, je sais me tenir et les bonnes manières m’interdisent de vous dire ce qui me ferait plaisir. Restons-en la, chère madame.
– Je ne serais pas choquée si vous étiez plus explicite. Je ne suis pas farouche, mais je ne fais pas ça gratuitement.
Tanya joue un coup de poker. S’il réagit mal ce sera tant pis, par contre s’il entre dans ce jeu, elle a la certitude d’en apprendre davantage sur les activités du bonhomme
– Pour 100 balles, on ferait quoi ? Parvient-il à demander en rougissant.
– Tout ce que vous voulez, dans la limite du raisonnable.
– Une pipe ?
– Oui, par exemple !
– On le fait ?
– Donnez-moi un peu de sous et on le fait !
– D’accord et je vais le mettre à l’aise.
Après avoir sorti la somme proposée de son portefeuille, le type se déshabille, conservant uniquement ses horribles chaussettes de flanelle noire.
– Vous ne vous déshabillez pas ? Demande-t-il.
– Si, si bien sûr.
Tanya se débarrasse lentement de ses vêtements faisant durer le plaisir. Elle garde le retrait du soutien-gorge pour la fin, un vieux truc de stripteaseuse.
– Vous avez une très belle poitrine.
– C’est gentil ! Tu peux la toucher, mais doucement.
Il ne se le fait pas dire deux fois et se met à malaxer les nénés de Tanya avec frénésie.
– On se calme, on se calme !
– Je peux les embrasser ?
– Juste un peu, je suis fragile.
– Les bouts aussi ?
– Ne soit pas trop gourmand, tu embrasses sans sucer.
Apparemment cela suffit à son bonheur, d’ailleurs il bande comme un cerf.
– Ben dis donc t’as l’air en forme ?
– Hélas, ça ne va pas durer
– Je vais mettre toute ta bite dans ma bouche, je vais t’étonner.
Tanya embouche le sexe de Jérémy et utilise tout son savoir-faire, cela fonctionne bien pendant plusieurs minutes avant que la quéquette se mette à débander.
C’est parfois capricieux, les biroutes !
Tanya connait le remède ou plutôt les remèdes car il y en a deux, le premier ce sont les tétons de l’homme qu’elle pince avec fermeté, ça rebande un peu, mais pas suffisamment. Reste le geste ultime, le geste magique : le doigt dans l’anus.
– Mais tu fais quoi ? Proteste-t-il mollement.
– Tss, tss laisse faire l’artiste !
Le doigt va et vient, la bite est de nouveau raide, Tanya pompe telle une forcenée. Jérémy n’en peut plus et décharge quelques gouttes de sperme en meuglant. La blackette recrache le sperme dans un kleenex.
– Ah ben toi alors ! S’exprime l’homme.
– Eh oui, j’ai pris des cours par correspondance. mais dis-moi, comment as-tu su que cette sauterie était organisée ?
– Bof, il y avait un flyer dans ma boîte aux lettres.
« Une boîte aux lettres à son nom dans une location de vacances ? Etonnant quand même ce qu’il me raconte ! »
– Et t’as fait quoi pendant la sauterie, à part te rincer l’œil.
– Je pensais trouver un partenaire. Mais personne ne voulait de moi.
– Un partenaire ?
– Ben oui, avec les femmes, je ne tente plus rien, j’ai tellement eu de râteaux que je pourrais ouvrir une jardinerie. Avec les hommes c’est plus facile, pourtant je ne suis pas pédé.
Tanya ne sait plus trop quoi lui demander.
« Je n’ai pas appris grand-chose de plus, il y a bien cette histoire de boîte aux lettres qui n’est pas claire mais je doute que ce soit important. J’ai donc fait la pute pour rien, enfin pas tout à fait pour rien, j’ai gagné 100 balles, je vais pouvoir m’acheter ce joli petit haut que j’ai vu en passant. »
A suivre