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Martinov 25 – Les agents secrets – 2 – Les manigances d’Olga par Maud-Anne Amaro
Bombe

Odette Morvan a la rage ! L’absence de Blotz-Henri devait lui permettre de reconstituer le fameux mélange B107, mais l’un des composants était enfermé dans le coffre à combinaison de son patron.

« Du peroxyde de bloztanium ! Où est-ce qu’on trouve ce truc ? »

Elle cherche sur Internet qui ne connait pas ce produit.

« Bon j’ai compris, il a dû trouver une molécule « exotique » en faisant des mélanges bizarres. Il faudra que j’attende l’occasion de pouvoir fouiller dans son coffre. »

Elle est quand même dépitée, et puis elle a soudain une idée.

« Ça va être le parcours du combattant, mais ça ne coute rien d’essayer ! »

– Allo ! Bonjour, je suis Odette Morvan, chargée de recherche au CNRS (oh la menteuse !) J’ai ici la composition d’un produit qui devrait intéresser la Défense Nationale.
– Ne quittez pas !

Et après avoir été baladée d’interlocuteur en interlocuteur, le dernier lui lance l’inespéré :

– Vous pourriez passer quand ?
– Demain.
– Venez à 10 heures, vous demanderez le colonel Billard.

Mercredi 4 septembre.

Odette a indiqué à son patron qu’elle avait une démarche administrative urgente.

– Et c’est quoi exactement ?
– Non, mais dites-donc, je ne vais vous raconter ma vie !

Au ministère on lui confisque sa carte d’identité, on lui fournit un badge visiteur et on la conduit chez la personne avec qui elle a rendez-vous

– Asseyez-vous, je vous présente le lieutenant Malesherbes qui va assister à l’entretien. Et je vous écoute.
– Il s’agit d’un produit qui pour le moment n’en est qu’au stade expérimental, et…
– Décrivez-nous ses effets !
– La personne gazée par le produit retombe carrément en enfance pendant environ un quart d’heure. Ses réactions sont alors celles d’un enfant. J’ai expérimenté accidentellement ce produit sur ma personne. Le collègue qui travaille avec moi m’a surpris en pleine crise de puérilisme, il a tout noté sur le rapport que j’ai là….
– Faites voir…

Le colonel parcourt le document d’un air intéressé.

– Et ça, c’est la liste des composants…

Il se tourne vers le lieutenant Malesherbes.

– Faites le nécessaire pour que l’on reconstitue ce gaz.
– Attendez il y a un problème, ce composant-là : peroxyde de blotzanium, je ne sais pas ce que c’est. Précise Odette.
– Mais vous savez où le trouver ?
– Il est dans le coffre-fort de mon collègue.
– Et vous n’y avez pas accès ?
– Ben, non, il est un peu spécial mon collègue.
– Eh bien donnez-moi les coordonnées de ce collègue.
– C’est-à-dire, je ne voudrais pas…
– Rassurez-vous, il n’en saura rien…
– Daniel Blotz-Henri, porte 412.
– C’est très bien ! Pour l’expérimentation seriez-vous volontaire pour une seconde fois ?
– Pourquoi pas ?
– Et en échange vous voudriez quoi, de l’argent, une médaille, un service ?
– J’avoue être un peu vénale.
– 500 euros ?
– Pourquoi pas ?

Elle avait néanmoins espéré davantage.

– On se revoit pour l’expérimentation. Je vous téléphonerais.
– C’est que je ne peux pas me déplacer comme ça…
– On s’arrangera, il reste le soir, le samedi…

Une fois sortie le colonel Billard lança à son aide de camp.

– C’est probablement bidon, mais on ne sait jamais. Vous vous occupez de tout ?
– A vos ordres mon colonel !

Une fois sorti, Malesherbes vérifia si l’enregistrement de la conversation qu’il avait réalisé en cachette sur son stylo espion était audible, puis s’empressa de joindre une mystérieuse correspondante.

– Olga, c’est Désiré ! Tu peux parler ?
– C’est important ?
– Je ne peux pas savoir d’avance, mais ça se pourrait bien.
– Endroit habituel à 18 heures.

Olga Boulganine est une jolie femme, grande blonde, yeux bleus, beaucoup de classe, elle est chargée de mission à l’ambassade de Russie. Olga Boulganine est évidemment un pseudo…

– Vous êtes de plus en plus jolie, Olga !
– Ne me regardez pas comme ça ! Vous l’aurez votre récompense… si toutefois ce que vous m’apportez le mérite.
– Voilà, j’ai tout enregistré sur mon stylo espion, je vais le brancher sur ma tablette, ça dure un petit quart d’heure.

Olga plaça sur ses oreilles les écouteurs que lui tendait Désiré et écouta l’enregistrement tout en griffonnant quelques notes.

– Bon ça peut être éventuellement intéressant, mais il y a deux problèmes : si l’effet de ce produit ne dure que 15 minutes faut que je voie avec mes supérieurs si ça peut servir à quelque chose. Maintenant il faudrait qu’on sache si ce monsieur Blotz-Henri à l’intention de poursuivre ses expériences et notamment d’accroitre la durée d’infantilisation. Tout cela votre bonne femme n’en parle pas.
– Nous allons la recontacter…
– Oui, j’ai entendu, mais j’aimerais bien ne pas perdre de temps d’autant qu’il y a un autre problème de taille. Ce peroxyde de blotzanium, on fait comment pour se le procurer ?
– Je peux m’arranger pour faire ouvrir le coffre discrètement.
– Eh bien faites-le !
– Pas de récompense alors ?
– Il n’est de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé, lieutenant, mettez-vous au boulot.

Ibrahim est agent d’entretien au CNRS, mais c’est aussi une taupe du ministère de la Défense. Il est assez rare qu’on fasse appel à ses services, mais il exécute ce qu’on lui demande sans poser aucune question, c’est souvent des ouvertures de tiroirs ou de placards, des photocopies diverses et variés, le tout effectué après la journée de travail de ces messieurs-dames. Aujourd’hui c’est plus compliqué, il s’agit d’un coffre ! Il n’a rien de sophistiqué, mais ça reste un coffre avec une combinaison. Il essaie des combinaisons basiques : 1234, 1111, sans résultat.

« Je ne sais pas faire, je ne suis pas magicien… »

Il examine le bureau de Blotz-Henri, dont les tiroirs sont fermés à clé, ça c’est facile, il a dans ses poches quelques clés qui ouvrent toutes ces petites serrures.

Dans le premier tiroir, il trouve un petit répertoire à spirales.il l’ouvre à la page « C », un chiffre est indiqué : 1515. Il se précipite vers le coffre, ça ne fonctionne pas !

« Merde ! A l’envers, peut-être 5151 ! »

Bingo ! Le coffre s’ouvre.

Un tas de truc là-dedans : des flacons dont certains sont étiquetés avec un logo signifiant leur dangerosité, des boites, des sachets, mais pas grand-chose d’explicite car la plupart ne sont identifiés que par un numéro.

« Le carnet ! »

Ibrahim feuillète tout, recherchant l’indication du blotzanium, mais ne trouve rien. Il fouille un peu partout sans succès. Alors il referme les tiroirs et prend plusieurs photos de l’intérieur du coffre avant de le refermer à son tour. Il prend aussi la photo de toutes les pages du répertoire

Il appelle le lieutenant Malesherbes avec un téléphone « sécurisé » et lui fait part de l’échec de sa mission.

– Mais t’es vraiment con, il fallait procéder par élimination.
– Comment ça ?
– Laisse-moi faire ! Envoie-moi toutes les photos,

Malesherbes imprime tout ça, puis il marie les indications du répertoire avec les indications des flacons. 8826 n°2, 784 n°7…

Il pensait qu’au bout du compte, il trouverait un numéro de flacon non répertorié, or tout était répertorié !

– J’ai compris ! Son blotzanium est un nom fantaisiste, il est stocké et répertorié sous un autre nom ! On fait comment maintenant ?

Jeudi 5 septembre

Malesherbes a donné rendez-vous à midi à Odette Morvan.

– Voilà, vous allez avoir du boulot ! Voici la liste de ce qu’il a dans le coffre, pour chaque produit on a un numéro de flacon ou de contenant qui correspond à un produit. Les noms des produits semblent être en code. En fouillant dans les affaires de Blotz-Henri vous pourriez sans doute éliminer tout ce qui ne peut pas être du blotzanium ?
– Je peux toujours essayer ! Mais j’ai une autre information qui peut vous intéresser.
– Je suis tout ouïe

Et Odette relate au lieutenant la démarche de Blotz-Henri chez le professeur Martinov.

– Génial ! Vous avez les coordonnées de ce type ?
– Bien sûr !
– O.K. je vous laisse ! Mais essayez tout de même de faire comme je vous ai demandé.
– Mais vous allez faire quoi ?
– Chut !

Et deux minutes plus tard, il téléphonait à Olga.

– Faut qu’on se voie d’urgence, j’espère qu’il n’est pas trop tard !

Et à 15 Heures Olga sonnait à l’adresse du professeur Martinov.

C’est Béatrice qui ouvre, au grand dam de la russe qui voit ainsi ses plans contrariés.

– Je voudrais m’entretenir avec le professeur Martinov.
– Vous n’avez pas rendez-vous ? S’informe Béa subjuguée par l’étrange beauté de la visiteuse.
– Non, mais c’est urgent, important et personnel.
– Entrez, je vais l’appeler.

Martinov se demande d’où sort cette apparition, fait assoir la femme dans le salon, tandis que Béatrice se retire diplomatiquement.

– Je suis heureux de faire votre connaissance, commence Olga.
– Ah ? Et qu’est-ce qui vous amène ?
– C’est un peu délicat ! Dit-elle en croisant ses jambes, dévoilant le haut de ses cuisses.
– Euh, vous ne vous êtes pas présentée, si je ne m’amuse.
– Olga Boulganine, chargé de mission au CNRS.

« Ah tiens, ce doit être la loi des séries ! » Se dit le professeur.

– Oui, continua la femme, l’un de mes collègues vous a sollicité récemment au sujet d’un pulvérisateur vintage.
– Mais comment pouvez-vous être au courant ?
– Ce monsieur, Blotz-Henri, est un peu dérangé, il parle à tout le monde, on le laisse tranquille parce qu’en fait c’est un chercheur génial. Le problème c’est qu’il fait parfois des expériences qui peuvent être dangereuses, alors on le surveille un peu.
– Ah ? Et qu’est-ce que vous attendez de moi ?
– Voilà ! Le dispositif que vous allez lui fournir est destiné à projeter un gaz aux propriétés enivrantes du moins c’est ce que nous supposons. Nous sommes en possession de la composition de tous les gaz constituant son produit… sauf un…
– Et vous voudriez que je prélève un échantillon de son produit…
– Bravo !
– Je risque de vous décevoir, chère madame. D’une part je ne voyais pas les choses comme ça, il n’entrait pas dans mes intentions de procéder à un essai en réel. Son machin, je vais le remplir d’air ambiant, lui montrer comment on le recharge et il fera ça tout seul comme un grand hors de mes locaux…
– Ecoutez…
– Attendez, et d’autre part, cette affaire me semblant peu claire, je viens à l’instant de prendre la décision de ne pas honorer ce contrat. Donc voilà, je suis désolé mais je ne peux rien pour vous…

Martinov cru alors que la belle russe allait insister, mais elle ne travaillait pas de cette façon :

– Bien, eh bien je vais vous laisser, je comprends votre position, merci de m’avoir laissé m’exprimer, vous avez beaucoup de classe, monsieur Martinov !

Il en rougit, le professeur ! C’était un peu le but de l’opération. Du coup Martinov est peiné car il comprend que ce canon va disparaître de sa vue dans un petit instant.

Mais c’est mal connaître Olga…

– Me permettriez-vous d’abuser de votre hospitalité juste quelques instants ? Rassurez-vous nous n’allons pas reparler de mon collègue.
– Je vous écoute.
– En fait j’ai peu soif, si vous aviez un verre d’eau.

Les règles de la bienséance font que quand quelqu’un demande un verre d’eau, il est d’usage de lui proposer mieux que ça.

– J’ai du jus de fruit, sinon je peux aussi vous faire un café…
– Je ne voudrais pas abuser, mais un café serait très bien.

D’autant qu’un café ça se boit lentement… Pas folle la guêpe !

Le professeur se lève pour aller demander à Béatrice de préparer deux cafés.

– Tu seras gentille de nous les apporter !
– Ben voyons ! C’est qui cette nana ?
– Je te raconterai…

Béatrice faillit lui dire alors : « fais attention de ne pas te laisser manipuler ». Mais elle n’en fit rien sachant que ce genre de conseil ne servait pas à grand-chose.

Quand elle servit le café, la bride de conversation qu’elle entendit se révéla d’une banalité exaspérante. Le regard des deux femmes se croisa un court moment, pas assez pour que la jeune chimiste ait le temps de cacher son trouble.

« On dirait que je lui fais de l’effet ! » Se dit Olga. « Ça peut être intéressant, mais faisons les choses dans l’ordre. »

– Mais, demanda la russe, à brûle-pourpoint, votre activité, c’est de bricoler des inventions ?
– Je fais un peu de tout, je répare des trucs, j’améliore des gadgets…
– Et vous-même, vous avez inventé des choses ?
– Oui, avec Beatrice on a travaillé sur un produit qui devait augmenter la fertilité des lapins. En fait, ce qu’on a trouvé, c’est un aphrodisiaque, on ne l’a pas fait breveter, c’est trop compliqué mais ça se vend en sex-shop et ça marche bien ! (Voir Professeur Martinov et le lapin dur)
– Un aphrodisiaque ! Mais pour l’expérimentation ?
– Béatrice et moi nous nous sommes dévoués ! C’était pour la science ! Ajoute-t-il malicieusement.
– Vous savez que vous êtes passionnant à écouter…
– Allons, allons…
– Si, si, je n’ai pas souvent l’occasion de rencontrer des gens comme vous !
– N’exagérons rien !
– J’aimerais vous faire une proposition un peu cavalière…

Et tout en disant ça elle déboutonne un bouton de son chemisier lassant apparaître l’échancrure d’un joli soutien-gorge en dentelle bleu-gris.

« J’ai compris son jeu, elle va me proposer de coucher avec moi, tout ça pour que j’accepte d’intervenir dans cette histoire de Fly-tox ! Ça va être dur de résister, mais j’ai confiance ! »

– Une proposition dites-vous ?
– Oui, j’aimerais vous inviter au restaurant. Ce sera d’ailleurs une fausse invitation, j’ai une carte bancaire professionnelle, c’est le CNRS qui paie !

Il ne s’attendait pas du tout à cela, le professeur Martinov.

– Je suppose que vous connaissez un bon restau dans le coin, réservez-nous une table pour 19 h 30, je passerais vous prendre. A tout à l’heure, cher professeur.
– Mais je ne vous ai pas dit « oui » !
– Vous n’allez pas me faire l’affront de vous défiler, vous êtes un gentleman !

Et Olga s’en va laissant le professeur sans voix.

Evidemment Béatrice vient aux nouvelles.

– C’est à propos du dossier « Fly-tox », elle m’a raconté une salade très confuse, en fait elle voulait que je double Blotz-Henri. Je lui ai répondu que les trucs louches, j’en avais ma claque et que je laissais tomber carrément ce dossier. Elle n’a pas insisté. Sinon on a parlé d’autre chose et elle m’a invité au restaurant avec sa carte professionnelle.
– T’as accepté ?
– Ben, oui, elle est charmante.
– Moi, je serais toi, je me méfierais…
– Ne t’inquiètes donc pas !

Et à l’heure convenue, Olga conduisait le professeur Martinov au « Papillon Bleu »

Tout se passait bien, Olga faisait parler Martinov qui n’était pas avare de ses anecdotes qu’il savait narrer avec humour et volubilité.

Incidemment elle lui posait des questions « indiscrètes » :

– Vous êtes célibataire, alors ?
– Oui, mais je ne souhaite pas raconter ma vie.
– Vous avez de la famille quand même ?
– Non, il doit bien me rester quelques cousins-cousines, mais je ne les ai jamais fréquentés.
– Des amis, des copines ?
– Je suis un sauvage, mais je ne suis pas puceau.

Olga attendait le moment propice pour attaquer, l’anecdote de l’invention du « lapin dur » lui fournissait une occasion toute trouvée.

Ils attendaient le dessert, la bouteille de rosé était bien descendue…

– Dites-moi, votre « lapin dur », c’est uniquement pour les hommes ?
– Non c’est mixte !
– Et il n’y a pas d’effets secondaires ?
– Si, mais on fait avec !
– C’est quoi ?
– Ça donne soif, très soif, alors on boit et quand on boit ben on élimine…

Voilà qui fait rire aux éclats notre aventurière russe.

– Mais vous dites que vous l’avez expérimenté avec votre collaboratrice…
– On ne pouvait pas faire autrement, gérer des volontaires n’était pas trop évident…
– Mais, c’est sans doute indiscret, mais vous êtes allés jusqu’au bout ?
– Quand on expérimente, il faut le faire complètement.
– Mais dites-moi : Vous semblez donc quelqu’un de très décontracté en ce qui concerne le sexe ?
– On peut dire ça comme ça !
– J’adore !
– Vous adorez quoi ?
– Les gens comme vous ! Ah, le dessert, je vais prendre une glace…

Le professeur l’imita, ils ne prirent pas de café, Olga paya discrètement avec une carte professionnelle, ça allait être le moment des adieux.

– J’ai un peu trop bu pour conduire ! Dit alors Olga, il y a un hôtel là-bas… à moins que vous me proposiez un plan B ?
– Je n’aurais qu’un canapé à vous offrir…
– Mais ce sera très bien ! Je vais conduire tout doucement jusque chez vous.

La suite devient, vous l’aurez compris, chers lecteurs, inéluctable !

– C’est ce canapé-là, je suppose ?
– Oui, je vais vous descendre une couverture.
– C’est gentil. Dites-moi, vous dormez dans un grand lit ou dans un petit lit ?
– Un grand !
– Et si nous le partagions, je ne ronfle pas.

Le professeur s’abstint de lui dire que lui, il ronflait.

– Euh, il faudrait changer les draps, mais pourquoi pas ?

Ils montèrent dans la chambre, Martinov s’apprêtait à refaire le lit, mais Olga lui évita cette peine.

– Vos draps ne sont pas sales… Je vais me déshabiller, j’espère que je ne vais pas choquer votre pudeur.
– Non, non, je sais me tenir.
– Cela dit, ça ne me dérange pas qu’on me regarde !

Et sans attendre plus longtemps, Olga se tourne et se déshabille complètement. Offrant la vue de son magnifique fessier aux yeux concupiscents du professeur.

Il est là, scotché, tel le loup de Tex Avery, il bande sous son slip qu’il n’ose pas retirer.

Et voilà qu’Olga se retourne tout sourire, exhibant une paire de seins à damner un saint.

– Eh bien, professeur, on dirait que je vous fais de l’effet !
– Que voulez-vous, je suis un homme.
– Enlevez donc ce slip, vous serez plus à l’aise.
– C’est que…
– C’est que quoi, nous sommes adultes, et si nous avons envie de nous donner du bon temps, pourquoi hésiter ?
– Je n’ai rien d’un playboy…
– Bien sûr que non, mais j’adore baiser avec les papys, chacun ses fantasmes, non ?
– Humm
– Je fréquente souvent le sauna des Cigognes, vous connaissez ?
– Non…
– L’autre fois, je me suis enfermée dans une cabine avec trois papys, deux m’ont pris en double et j’ai sucé le troisième, c’était assez fabuleux… Je vous donnerais l’adresse, je fais souvent des bonnes rencontres, il y a un habitué que j’aime bien, il me baise devant sa femme…

Olga avait le don pour inventer des histoires et les raconter avec un aplomb incroyable. D’ailleurs le sauna de Cigognes n’existe pas, mais quelle importance ?

– Donc je peux vous caresser ?
– Mais ne vous gênez surtout pas !

Alors que fait, ce bon professeur Martinov ? Comme 90 % des mâles, dès qu’il est assez proche de sa jolie partenaire, il lui porte ses mains sur les seins, les caresse, les malaxe, après avoir demandé la permission de les embrasser, se met à sucer les tétons, (l’un après l’autre, parce que les deux en même temps, c’est un peu compliqué).

Martinov1502
Olga reste passive un moment, puis vient mettre sa main sur la bite professorale après l’avoir sorti de son caleçon

– Humm, j’aime toucher une bonne bite, c’est si doux, si excitant !

Elle branlotte un peu la bistouquette de Martinov, sa bouche s’approche, elle gobe ce membre bien tendu, l’imprègne de sa salive, puis donne des petits coups de langue sur le gland. Le professeur se pâme.

De sa main Olga lui flatte les valseuses, puis le doigt chemine sur le périnée, s’arrête au niveau de l’anus, exerce une légère pression… en fait elle attend la réaction de l’homme.

Pas de protestation, alors elle mouille son doigt, revient d’où il était parti et l’enfonce doucement.

– Ouiii !
– T’aimes ça, petit cochon !
– Oui, c’est bon !

Martinov demanderait bien à sa partenaire d’introduire un second doigt, mais il n’ose pas ! Allez savoir pourquoi ?

N’empêche qu’il apprécie cette privauté.et qu’il pousse des « oh » et des « ah ».

– Ben dit donc pépère, ça te fait de l’effet, on dirait !
– J’aime bien !
– T’as déjà essayé avec un gode ?
– Oui !
– Petit cochon ! Et tu aimes ?
– Ben oui !
– Tu serais pas à moitié pédé, mon papy ? Demande-t-elle en minaudant.
– Non ! Se défend-il
– Tss, tss, tous les hommes le sont un peu. Je t’imagine bien tout seul dans ton fauteuil, complètement nu avec un gode dans le cul en train de te branler devant une revue porno gay !
– C’est pas vraiment mes fantasmes, et d’abord je n’ai pas de revues porno.
– Pourquoi ? C’est sale ?
– La question n’est pas là, maintenant avec Internet, plus besoin d’acheter des revues !
– Je comprends mieux et tu regardes quoi ?
– Tu m’embêtes un peu avec tes questions.
– J’aime bien connaitre les fantasmes des mecs, c’est souvent surprenant ou inattendu et moi ça m’excite !

Du coup le professeur, se dit qu’il n’avait aucune raison de faire de la fausse pudeur et se laissa aller aux confidences.

– J’aime bien les trucs un peu bisexuels, quand il y a deux hommes qui font des trucs ensemble en compagnie d’une femme.
– Oh, le cochon ! Et en vrai, tu l’as déjà fait ?
– Ça m’est arrivé !
– Oh, mais c’est super, ça, viens que je t’embrasse.

Et de façon totalement inattendue, Olga vient rouler un patin au professeur qui n’en demandait pas tant mais qui est aux anges. On le serait à moins.

– Et dis-moi, la fille qui travaille avec toi, elle est au courant ?
– Oui, pourquoi ?
– Je demandais ça comme ça !

En fait, Olga en faisant parler le professeur tentait de trouver quelque chose, pas vraiment matière à chantage, mais au moins quelque chose qui fasse « pression ». Mais rien ne venait, il lui faudrait se contenter de faire confiance à sa seule personne…

– Et ça tu aimes ? Lui demande Olga en lui serrant les tétons…. Non, non ne répond pas, je vois bien que tu aimes, t’es vraiment un petit cochon, j’ai bien envie de te donner une fessée. Tu veux ?
– Pas trop fort alors !
– Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas te démolir, mais une fessée, c’est quand même une fessée… allez tourne-toi.

Le professeur n’est pas spécialement porté sur les pratiques sadomasos, mais parfois l’excitation fait accepter des choses…

Et voilà Olga qui tape du plat des mains, le postérieur de Martinov, elle n’est pas spécialement douce dans l’exercice de cette pratique… Ça amuse un peu le professeur mais ça ne l’excite pas,

– Finalement j’aime pas trop ça, Déclare-t-il en se dégageant.
– Oh, mais tu débandes ! Remarqua la belle intrigante. Je vais arranger ça…

Elle reprend la bite en bouche, la fait bien rebander…

– Ça te dirait de m’enculer ?
– Ma foi, puisque c’est proposé gentiment.
– T’as des capotes ?
– Oui, toujours !
– C’est qu’il est prévenant, ce petit cochon.

La belle se met en position, le pétard cambré, de ses mains elle écarte ses joies fessières laissant apparaître son bel anus brun.

– Oh que c’est beau ! S’exclame le professeur.
– Alors embrasse-le, embrasse mon trou.

Et après s’être régalé de ce petit trou, l’instant d’après Martinov sodomisait la belle en cadence. Elle avait prévu de simuler son plaisir, mais probablement excitée par la situation elle n’eut pas besoin et connut un véritable orgasme, ce qui rendit tout fier notre brave professeur, lequel accéléra la cadence.

– Ne jouit pas dans mon cul, je veux que tu m’arroses.

Pas si évident lorsqu’on est entrainé par son propre plaisir. L’homme prend néanmoins sur lui, se dégage, retire sa capote et se retrouve la bite contre le visage de la brune, quelques mouvements de branlette et il envoie son jus qui lui atterrit un peu sur le menton, un peu sur le nez et pas mal sur les joues.

La séance se conclut par un grand éclat de rire.

– Je vais me faire un brin de toilette et un petit pipi.
– Je peux regarder ? Demande Martinov.
– Tu veux me regarder pisser ?
– Si ça ne te gêne pas !
– Mais t’es vraiment un petit cochon !
– Tu ne veux pas ?
– Ça ne me dérange pas !

La belle s’installa de façon à ce que le professeur puisse regarder l’urine jaillir de sa source. Un spectacle dont il ne lassait guère.

– T’aurais dû me le demander avant, je t’aurais pissé dessus.
– Humm
– Demain matin peut-être.

Et sur cette dernière fantaisie, ils allèrent se coucher, Martinov en pyjama, Olga complètement nue.

A suivre

Ven 16 jun 2023 Aucun commentaire