Le blog de vassilia-x-stories
Samedi 3 février
Nous avons donc rendez-vous dans les locaux du journal. C’est samedi, il n’y a pas grand monde dans les bureaux mais madame la directrice travaille six jours sur sept.
Poignée de main très professionnelle de Delphine Lebœuf qui nous fait assoir sur un banc dans le couloir.
– On attend Cédric Bornerave ! Nous précise la dame.
Qui c’est celui-là ? Janice m’explique…
Le Cédric finit par arriver, drôle de look, genre efféminé extraverti, pantalon super moulant, tunique rose et cheveux décolorés en jaune citron.
Delphine Leboeuf nous fait entrer dans son bureau, et cette fois elle m’embrasse assez chaleureusement.
– Enchantée de vous rencontrer, j’espère que nous allons pourvoir nous accorder… Bon on commence. Cédric tu en es où ?
– La biographie de Beauregard est exacte, du moins à 90 %…
– Et en quoi est-elle inexacte ! Le coupe Delphine.
– Je vais y venir… Le gars a fait des études brillantes, doctorat en littérature française et en philosophie… je passe. Il obtient un poste de maître de conférences à la Sorbonne… je passe.
D’après mes recherches, son nom apparait pour la première fois dans la presse il y a quatre ans, il est invité sur un plateau de télé, on ignore pourquoi, mais il se fait remarquer, on le
réinvite… Ce sont des apparitions discrètes pendant un an avant qu’il devienne médiatisé. Il quitte l’enseignement, écrit des bouquins, des biographies d’écrivains et quelques essais
philosophiques et se fait engager comme éditorialiste chez « Lire encore ».
– C’est pas vraiment passionnant ton truc ! Lui dit Delphine. Si tu passais au reste…
Un avis que je partage entièrement.
– J’allais y venir ! Reprend Cédric. Dans ses premières interventions à prétention philosophiques, il se met dans la peau d’un père de famille, il déclare ici qu’il a trois enfants, et six mois
plus tard, il n’en a plus que deux…
– Un décès ? Suggère Janice.
– Pas du tout ! En fait il est célibataire et il l’a toujours été selon le rapport du détective privé ! Intervient Delphine, en griffonnant la feuille qui est devant elle. C’est quoi ce cirque ?
Et sinon ?
– Sinon, rien, j’ai regardé pendant trois jours autour de chez lui, pas de visites, pas de sorties… Mais je suis allé fouiner à la bibliothèque nationale…
– Pour trouver quoi ?
– Les photocopies des journaux en question avec les dates de parution…
– Super ! Se délecte Delphine
Puis ce fut mon tour de raconter ma propre histoire, et avec tous les détails, je ne vais quand même pas prendre de gants avec un tel salopard ! Toutefois je me suis gardée d’employer des mots trop crus.
– Donc, c’est un homosexuel refoulé ! Me dit Delphine.
– Oui, on peut sans doute dire ça comme ça !
– Bon j’ai griffonné une trame d’article en vous écoutant, il est évident qu’on ne va pas parler de son homosexualité, ni du fait qu’il fréquente les…
– Vous pouvez dire les putes, ça ne me vexera pas .
– Je n’avais de toute façon pas l’intention de vous blesser, vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire… Non il nous faut un article qui ne fasse pas ordre moral et qui soit
juridiquement inattaquable, et ça je sais faire. On pourrait pondre un truc comme ça, je vais vous lire :
« Guillaume Beauregard est formidable, il donne son avis sur tout et se croit compétent dans tous les domaines, pourtant les mathématiques ne sont pas son fort, puisque le bonhomme n’est apparemment pas capable de compter correctement le nombre de ses enfants, avouer que c’est gênant pour un philosophe ! Et s’il n’y avait que ça, non Beauregard se prend pour un faiseur de roi et vient de décréter qu’une relation rencontrée cinq minutes on ne sait où, serait le nouveau Victor Hugo. »
– Bien torché ! La complimente Janice !
– Ben oui, c’est un métier ! C’est juste une esquisse, tu me délayeras tout ça, Janice. Et vous, vous en pensez quoi ?
– Il va nous faire une crise, le Beauregard ! Répondis-je.
– J’espère bien !
– Moi je trouve que c’est vache, c’est trop facile de démolir un mec de cette façon ! Intervient Cédric Bornerave.
– Tu vas le défendre, maintenant ? S’exaspère Delphine.
– Non, mais on aurait pu faire plus subtil.
– Bon c’est gentil de nous donner ton avis, maintenant si tu peux nous laisser…
– C’est ça je ne suis bon qu’à aller fouiller dans les bibliothèques, si vous n’en avez rien à foutre de mon avis, je ne dirais plus rien, j’en ai marre d’être la dernière roue du carrosse.
– Vas te calmer mon biquet, ça ne sert à rien de s’énerver comme ça !
Et l’homme quitta les lieux en maugréant.
– Bien, madame Chanette, je vous remercie de vous être déplacée, il n’y plus qu’à attendre les réactions.
– Je n’ai t’ai pas raconté que Chanette m’avait offert une séance de massage. Intervient Janice
– Ah, parce que… Ben vas-y raconte…
– J’ignorais qu’elle faisait aussi un peu de domination, sinon je me serais volontiers laissé faire.
– Parce que ce que je te fais, ça ne te suffit pas ? lui demande Delphine. T’as de la chance que je ne sois pas jalouse.
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner.
– Et comment faudrait-il raisonner ? Se gausse Delphine
– Tu peux aimer fréquenter un bon restaurant et puis un jour tu peux avoir envie de changer comme ça pour voir !
– Quelle impertinence ! Commente Delphine ne me prenant à témoin.
Je comprends qu’on est dans les prémisses d’un jeu de rôle… et comme je suis très joueuse, j’entre dans le jeu d’autant que tout le monde semble d’accord.
– Qu’est-ce qu’on pourrait bien lui faire pour lui apprendre la politesse ? Reprend Delphine.
– Une petite fessée à cul nu, ce pourrait être un bon commencement. Suggérais-je.
Suggestion approuvée. Janice se défait de son pantalon et de sa culotte et s’arcboute contre le bureau de sa supérieure hiérarchique, le cul bien cambré.
– A vous l’honneur, madame Chanette, et n’ayez pas peur de frapper, Janice est une vraie maso, même si elle n’a pas son diplôme.
Et allons-y ! Un coup sur la fesse droite, un coup sur la fesse gauche, j’adore son joli postérieur et ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien ! »
– A quatre mains, ce ne serait pas mal non plus ! suggère Janice qui commence à avoir les fesses aussi rouges que des tomates émotives.
Et allons-y, là où il y a de le gêne, il n’y a pas de plaisir ! Seulement il m’arrive deux choses, la première c’est que cette petite plaisanterie commence à me faire sérieusement mal aux mains. Alors bien sûr on pourrait remplacer les mains par un objet contondant. J’aperçois d’ailleurs une belle règle plate en verre sur le bureau de madame la rédac’chef qui pourrait faire parfaitement l’affaire, sauf que l’objectif n’est tout de même pas de lui mettre le cul en sang !
L’autre chose est bien plus triviale, je ne m’imaginais pas que cette petite fantaisie m’exciterait autant. Je suis en train de mouiller comme une éponge. Et suis en train de me demander si je ne vais pas me jeter sur son petit trou du cul, que je trouve si mignon et si attirant. Ce n’est quand même pas la Delphine qui va m’en empêcher ?
Les choses se sont toutefois déroulées différemment..
– Ça t’excite tout ça, non ? M’apostrophe Delphine.
– On le serait à moins !
– Et tu n’as pas honte ?
– Non !
– Tu devrais pourtant !
Ah ! O.K. je viens de comprendre, Delphine, veut continuer le jeu de rôle, mais en me dominant bien entendu.
Alors là deux mots d’explications : Je suis dominatrice de profession mais aussi par nature, j’aime à voir des hommes ramper à mes pieds, les humilier, les faire souffrir. Et tout cela n’est pour moi qu’un jeu érotique qu’il soit pratiqué dans le cadre professionnel ou privé.
Je ne me suis que fort rarement, fait dominer par un homme même quand je fréquentais les clubs dédiés à ce genre de pratique. Avec les femmes c’est différent, il m’est arrivé avec Anna-Gaëlle d’échanger nos rôles, mais tout ça se terminait pas un franche rigolade même si nous avions l’une et l’autre les fesses en feu. J’ai eu aussi quelques expériences de soumise, question de circonstances, quelques souvenirs amusants, d’autres moins.
Alors, maintenant je fais quoi ? Je simule une grosse migraine ou je me laisse faire ?
Ce sont les paroles de Janice qui ont fait pencher la balance.
– Laisse-toi faire, elle ne va pas te tuer, et après tu pourras me lécher le cul.
Evidemment, vu comme ça !
Alors à mon tour, j’ai retiré mon pantalon et ma culotte et j’ai offert mon cul aux paumes de Delphine.
– Vas-y mollo, c’est mon instrument de travail ! Lui indiquais-je, après avoir encaissée le premier coup un peu violent.
– Ma pauvre bibiche ! Fait-elle semblant de me plaindre. Allez encore quatre et demain tu n’auras plus rien.
Elle tape fort cette conne !
– Retourne-toi, on va changer de jeu.
Si elle veut me fouetter devant, je vais déguerpir en courant, mais on en est pas là.
– Tu vas te mettre complètement à poil ! M’ordonne-t-elle.
– Et en quel honneur ?
– En l’honneur que je suis la maitresse et toi tu n’es qu’une esclave.
– Si je connaissais les règles, ce serait plus pratique.
– Laisse-toi faire, tu ne le regretteras pas ! Intervient Janice une nouvelle fois
Qu’est-ce qu’elle en sait si je ne vais pas le regretter ? D’abord ?
N’empêche que l’argument a porté et que l’instant d’après j’étais à poil devant la redac’chef.
– Whah, les nichons ! S’exclame la mature.
– Qu’est-ce qu’ils ont mes nichons ? Demandais-je innocemment.
– Sont très beaux.
– Je ne me plains pas, mais il y a mieux.
– Il y toujours mieux…
– Tu veux que je te dise quelque chose ? Tentais-je.
– Les esclaves, ça cause pas !
– Tant pis !
– C’était important ?
– Non c’était de la curiosité !
– Une esclave c’est pas fait pour être curieuse, c’est fait pour souffrir et être humiliée.
– Oui mais moi je ne suis pas une esclave ordinaire.
– Et parce que pourquoi ?
– Laisse tomber !
Je vois bien que je l’ai déstabilisé, elle en est maintenant au point de se demander de quelle façon elle va me laisser poser ma question sans perdre la face. Il n’y a pourtant pas de quoi s’affoler, mais il faut croire que la madame à un sens spécial de l’amour propre.
Et la voilà qui m’attrape les tétons et commence à les tortiller. Il y a trente-six façon de faire ça. Ça peut aller de l’effleurement jusqu’à des torsions très douloureuses, même si la douleur, ça peut éventuellement se sublimer.
– T’aimes ?
– Pour l’instant ça va !
Elle augmente légèrement la pression, ça reste supportable, mis faudrait pas non plus qu’elle fasse plus fort.
– Et toi, t’aimes qu’on te fasse ce genre de choses ? Demandais-je à brule-pourpoint.
– Si on te demandes, tu diras que tu n’en sais rien.
– Alors on arrête !
– Sérieux ?
– Ben oui !
– C’est dommage ! Me susurre Janice.
– Tant pis !
Tu voulais me demander quoi ? Intervient Delphine.
– J’aurais aimé voir tes nichons !
– Ce n’était que ça ?
– Ben oui !
– Ben fallait le dire !
– Tu ne m’en n’a pas laisser la possibilité.
– Et maintenant, ça te ferais plaisir de les voir ?
– Oui !
Et sans davantage de parlote, voilà la mature qui enlève son haut. C’est impressionnant, c’est volumineux, ça tient bien, c’est joli et les tétons très bruns sont charmants. Je lécherais bien tout ça, mais je risque de me faire jeter…
Et puis après tout, qui ne risque rien, n’a rien.
– Je les embrasserais volontiers !
– Ce sera une faveur exceptionnelle !
Tu parles, elle doit dire ça à tout le monde.
Alors, je me jette sur ces fruits offerts comme la pauvreté sur le monde, j’embrasse d’abord les globes puis m’approche stratégiquement du téton
– Je peux !
– Vas-y
Je gobe ces jolis tétons érigés à la texture si particulière. Je mouille comme une soupe et de façon quasi spontanée nos visages se sont rapprochés et on s’est longtemps embrassées profondément et goulument comme deux vielles goudous.
Delphine a ôté ses derniers vêtements à la diable, on s’est roulé par terre sur la moquette du bureau. Je n’ai pas vu arriver Janice, elle aussi toute nue. Et voilà que nous formons un triangle dont je ne sais s’il est isocèle ou équatorial, mais question excitation il se pose là.
On ne sait plus où donner de la bouche et des mains, C’est la valse des seins, des chattes et des culs, mais toute cette mêlée, qui vous me le concéderez est bien plus érotique que celles des rugbymen, m’a permis de retrouver le cul divin de Janice que je lèche avec gourmandise, que je doigte avec vigueur. Je serais en revanche bien en peine de dire laquelle de ces deux diablesses m’a fait jouir avec une rare intensité
A suivre