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Martinov 24 – L’énigme du hangar – 11 – Chez Brigitte par Maud-Anne Amaro
zoo

 

Lundi

C’est Béatrice qui fait les présentations. Curieusement (pourquoi curieusement ?) Brigitte Silverberg semble ravie de la présence de Florentine. Les deux femmes qui ne s’étaient jamais rencontrées s’embrassent comme s’ils étaient de vieilles copines. Puis tout le monde s’assoit tandis que l’hôtesse verse les apéritifs dans les verres.

– Alors expliquez-nous tout ça ? Propose Gérard.
– Donc au départ, un dénommé Renaud Piérac vient me voir, une sombre histoire d’autorisation d’accès dans un hangar, en fait il veut le nom du propriétaire. Jusque-là ça parait facile sauf que le gars a déjà essayé de se renseigner et que son hangar a été vendu plusieurs fois de suite pour aboutir dans un dédale de société off-shore au Panama.
– On connait, j’ai moi-même enquêté là-dessus ! Intervient Gérard. Effectivement à partir d’un moment on n’y comprend plus rien…
– Vous avez enquêté là-dessus ?
– Tu nous as envoyé l’affaire, et comme ça dépasse nos compétences, nous avons demandé à Gérard de regarder… Précise Béatrice
– Ah ! Le monde est petit. Donc j’ai dit au client que je voulais bien prendre le volet français de l’affaire, mais pour le reste je lui ai donné l’adresse de Martinov. J’ai un peu fouiné, j’ai trouvé l’acheteur…Un dénommé Mattson, je suppose que vous l’aviez trouvé aussi ?
– Non, nous n’avons pas eu le temps d’aller jusque-là, parce que figurez-vous que Béatrice a été enlevé…
– Quoi ?
– Oui ! Et il a fallu s’organiser en conséquence. On vous racontera, mais continuez.
– Les choses se sont mal passées chez Mattson, j’ai été bousculée par son garde du corps. Du coup j’ai changé d’optique, je me suis dit que puisque je ne trouverais rien, j’allais me recentrer sur les moyens de me venger de ce salopard.
– Attendez ! Intervient Gérard en se tournant vers Béatrice, ce Mattson ce ne serait pas le mec dont s’est servi Olivia pour racheter le hangar ?
– Il y a des chances, oui ? Répond la jeune chimiste.
– Mais de quoi vous parlez ? Demande Brigitte, c’est qui Olivia ?
– On vous dira tout, mais continuez votre récit, mais autant vous prévenir de suite on est en plein sac de nœuds !
– Je me suis procuré tout ce que j’ai pu sur la ribambelle de société gérées par Mattson et ses acolytes, et là j’ai eu de la chance, en fouinant je suis tombée sur un trafic de tableaux superbement organisé.

Et Brigitte explique à ses hôtes ses investigations.

– La fumisterie n’est pas obligatoirement un délit ! Indique Gérard. En fait ils ont trouvé un truc pour faire de l’argent facile…
– Mais cette pratique devrait s’essouffler, le nombre d’acheteurs potentiels n’est pas infini ! Fait remarquer Florentine..
– Il n’est pas infini mais la demande reste forte, il y a de par le monde des très gros collectionneurs qui ne savent plus quoi faire de leur fric, ils achètent tout. En France un milliardaire s’enorgueillit de posséder plus de 10.000 œuvres.
– Mais ce n’est pas illégal !
– Si on veut creuser, on peut trouver des choses, il y a échange d’argent, paiement des intermédiaires, toute une partie des transactions doit être camouflée, et là on se retrouve avec les sociétés off-shore. Il n’est pas interdit de penser que conjointement à ce blanchiment, il doit y avoir le bénéfice d’autres pratiques douteuses. Mais je vois dis pas l’enquête, non seulement c’est long et hasardeux, mais en face il y a la mafia panaméenne.
– Donc ? Lui demande Brigitte.
– Donc : laissez tomber !
– Dommage, j’aurais tellement souhaité me venger de Mattson.
– S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir, je peux peut-être faire quelque chose, j’ai une carte magique…
– Et vous pensez à quoi ?
– Il y a mille façons de démoraliser un connard…
– Je saurais vous récompenser !

Et c’est à cet instant que la conversation fut interrompue par le carillon de la porte d’entrée.

– Monsieur René, qu’est-ce qui vous amène ? Je suis occupée. Et qu’est-ce qu’il a votre chien ? Il me parait bien excité !

Les lecteurs assidus des aventures de professeur Martinov auront deviné que ce René-là est le gardien de l’immeuble de Brigitte. Celui-là même qui a récupéré un jour un chien Husky, apparemment perdu, mais avec lequel Béatrice et Brigitte se sont un peu amusées. (voir chapitres 17 et 22)

Le chien tire sur sa laisse, Monsieur René ne peut le retenir et la bestiole déboule dans le salon, reconnait l’odeur de Béatrice et vient la renifler.

– Bon voilà autre chose ! Se désole Brigitte, mais vous veniez pour quoi, Monsieur René ?
– J’ai peut-être fait une bêtise, j’ai vu passer la dame blonde et je me suis dit… enfin vous m’avez compris.
– Oui, bon, ben, je ne vous ai pas autorisé à prendre de telles initiatives, allez récupérer votre chien et laissez-nous !

Du coup René pénètre dans le salon et essaie de récupérer son chien. Brigitte tente d’aider le bonhomme mais le chien se met à grogner.

– Bon, on ne va pas s’en sortir, on vous garde le chien le temps qu’il se calme et on vous rappellera pour venir le chercher. Finit-elle par dire.

René s’en va, le chien, lui, revient renifler Béatrice.

– Ben dis donc, il a l’air de t’aimer ce chien, tu le connaissais ? Lui demande Florentine.
– Oui, je l’ai déjà vu… deux fois.
– Et il est toujours aussi collant ?
– Il est collant, mais gentil.
– Ah, oui ! Comment il s’appelle ?

Personne ne sait comment il s’appelle, ce sera donc simplement « le chien »

Florentine l’appelle !

– Viens mon gros toutou, viens voir tata Floflo !
– Faites attention ! Prévient Brigitte, il est parfois un peu vicieux !

Béatrice se lève de son siège, laissant le chien se diriger vers Florentine qui lui caresse le dos.

– Ben alors mon gros toutou, c’est vrai ça que t’es vicieux ?

Pour toute réponse, le chien pose son mufle entre les cuisses de la belle mature et se met à lécher le pantalon au niveau de l’entrejambe.

– Mais veux-tu arrêter, vilain toutou ! Il t’a fait ça aussi, Béatrice ?
– Même pire, mais disons que ça m’a amusé !
– Tu lui as touché son zizi ?
– Ben oui !
– Et vous avez fait ça toutes les deux ?
– Oui, et on a bien rigolé ! Répond Brigitte.
– J’aimerais bien voir ça !
– Vous n’avez jamais fait ?
– Non mais je sais que ça se fait, et puis j’ai vu quelques petites vidéos sur Internet, j’avoue que c’est assez excitant.
– Monsieur Gérard ! Y voyez-vous un inconvénient ?
– Mais pas du tout !
– Alors mettez-vous à l’aise, Florentine, vous allez pouvoir tester la langue du chien sur votre intimité d’accord ?
– Si j’ai bien compris, je dois donc me mettre la chatte à l’air ?
– Ce n’est qu’une suggestion…
– La seule chose qui m’embête, c’est que je vais être la seule à m’exhiber.
– Mais non, vous ne serez pas la seule !

Et tout en parlant, Brigitte se débarrasse de son pantalon et de sa petite culotte.

– Hum, elle est bien jolie cette petite culotte ! Lui dit Florentine. Je peux la voir ?
– Oui, mais elle est un peu sale !
– Est-ce si grave ?
– Tenez !

Florentine hume la culotte !

– J’adore cette odeur !
– Alors pourquoi ne pas aller directement à la source ? Léchez-moi donc le cul !
– Mais avec grand plaisir.

La belle mature lèche l’œillet brun offert à sa concupiscence.

– Hum, votre trou du cul est délicieux, Brigitte !
– Régalez-vous ma chère, régalez-vous !
– Puis-je me permettre un doigt ?
– Même deux si vous voulez !

Et complètement dans son trip, Florentine mouille deux doigts et les enfonce dans le troufignon de la détective privée. Elle lui pilonne le cul, la faisant miauler d’aise.

Au bout d’un moment, elle ressort ses doigts, des doigts pas très propres ce qui ne l’empêche pas de les lécher.

– Je vois que vous appréciez le jus de mon cul !
– Quand je suis très excitée, je peux faire des choses très cochonnes.
– Alors peut-être que tout à l’heure je pourrais vous surprendre, mais nous nous égarons, qu’est-ce qu’il nous fait le chien ?

Eh bien en ce moment le chien, il ne fait pas grand-chose, il est revenu aux pieds de Béatrice et s’est à moitié endormi.

Brigitte se badigeonne la main avec sa mouille, puis réveille le chien, lui fait sentir sa main et l’entraine ainsi jusqu’à l’entre cuisse de Florentine.

– Vas-y mon gros toutou, lèche bien la chatte de cette salope ! Vous permettez que je vous traite de salope ?
– Bien évidemment ! Et d’ailleurs c’est vrai je suis une salope, mais si je ne me trompe vous en êtes une autre !
– Absolument ! Confirme Brigitte.
– Et quand une salope rencontre une autre salope, elles font quoi ?
– Oh ! Elles peuvent faire des tas de choses, S’embrasser pour commencer.

Ce qu’elles firent ! Un baiser profond et baveux accompagné de mains baladeuses.

Et après ces échanges de politesse, Brigitte s’empressa de bien exciter le chien qui sortit sa bite de son fourreau.

– Venez près de moi, Florentine, ce sera plus pratique.

Les deux femmes sont à présent affalées sur la moquette, Brigitte se met à sucer le pénis du chien, puis invite Florentine à l’imiter, ce qu’elle fait sans hésitation, du coup Béatrice qui veut sa part, les rejoint dans leur délire.

Martinov2411

Ils sont donc trois à s’occuper du chien, ou plutôt de sa bite qui projette en permanence du liquide préséminal.

– Il faut aller jusqu’au bout, maintenant ! Dit Brigitte à Florentine.
– Quel bout ?
– Faites-vous prendre comme une chienne.
– Je ne sais pas si je suis prête pour ça !
– Si vous ne le faites pas, vous regretterez de ne pas l’avoir fait.
– Est-ce si grave ?
– Non mais j’ai un autre argument !
– J’écoute !
– Vous m’avez bien dit que vous étiez une salope !
– Oui !
– Eh bien lorsqu’on est salope, on n’hésite pas à se faire couvrir par un chien.
– C’est toi la salope, mais tu as raison, je ne vais pas me dégonfler. Dis-moi comment me mettre.
– Tu te mets en levrette, je vais protéger les pattes avant du chien pour ne pas qu’il te griffe !
– En voilà une délicate attention !
– N’est-ce pas ?

Florentine se met en position, Brigitte guide le chien qui saute sur sa « femelle » et se met s’agiter en cadence.

– Whaah, c’est trop bon, c’est vrai que je suis une salope !

Pendant ce temps-là, Béatrice qui se sent un peu larguée est allé extraire la bite de Gérard de sa braguette et la suce avec gourmandise.

Par précaution, Brigitte fait cesser le coït

– C’est dommage ! Proteste Florentine.
– S’il jouit dans cette position tu risques de rester collé pendant plusieurs minutes.

Pas si grave, Florentine reprend la bite du chien dans la bouche et cette fois jusqu’à son abondante éjaculation.

Evidemment après cette petite fantaisie les deux femmes sont excitées comme des puces.

Florentine pensait que Brigitte allait la solliciter, mais c’est vers Gérard que cette dernière se dirige.

– Cher ami, puisque vous êtes mon invité, vous allez avoir le privilège de me baiser !
– Mais avec grand plaisir, excuse-moi Béatrice, mais je ne peux refuser.
– Je t’en prie, répond la belle chimiste qui du coup fait signe à Florentine de venir la rejoindre.

Les deux femmes se plotent de conserve avant d’entamer un soixante-neuf, Gérard encule Brigitte, le chien roupille. Tout va bien !

Fin de la partouze ? Pas tout à fait puisque Brigitte se sent comme une envie de faire pipi et le fait savoir à tout le monde. L’envie devait être contagieuse puisque toutes ces dames se bousculent pour être dans la salle de bain, dans laquelle tout le monde pisse sur tout le monde dans la plus folle des décontractions.

Brigitte veut encore pisser et pousse tant et si bien que son anus mal refermé après la sodomie que lui a prodiguée Gérard laisse sortir un petit étron. Voilà qui faire rire Florentine qui pas gênée pour deux sous ramasse l’impertinente crotte et la lèche comme elle l’aurait fait d’un Rocher Suchard.

– Votre merde est délicieuse, Brigitte !
– Salope !
– Trainée !
– Poufiasse !

Et après ces insultes proférées sur le ton de la plaisanterie les deux femmes s’étreignent une fois encore.

– Je me demande si je ne vais pas refaire une petite crotte ! Dit Brigitte.
– Chiez-moi dans la bouche, Brigitte !
– Sérieuse ?
– Oui !

Les deux femmes se mettent en position, Florentine couchée la bouche ouverte, Brigitte le cul au-dessus d’elle et poussant.

Ce fut rapide, un gros boudin sort à grande vitesse de l’anus de la détective privée et vient polluer le joli visage de Florentine, laquelle se débarrassa de l’encombrant présent en rigolant comme une bossue.

– Il faudra que nous nous échangions nos coordonnées ! Dit Florentine.
– J’allais vous proposer la même chose !

Après ces moments de pure folie, il fallut bien que tout ce petit monde se calme.

Gérard renouvelle son offre d’aider Brigitte à se venger de Mattson et précise qu’il fera ça à sa manière.

Et c’est ainsi que Gérard Petit-Couture n’a jamais été proposer ses œuvres aux galeristes de la Rive Gauche.

Mattson

Gérard Petit-Couture et Florentine frappent au domicile de Carl Mattson, Gérard exhibe sa carte de la DGSE.

– Mais enfin, c’est pourquoi ?
– Vous n’allez pas tardez à le savoir ! Répond Gérard en braquant Mattson et son barbichu. Tout va bien se passer, vous allez vous déshabiller, vous avez le droit de conserver votre slip, on a vu assez d’horreur pendant la guerre.
– C’est inadmissible ! Rouspète Mattson.
– Vous vous déshabillez immédiatement sinon je vois ici et là quelques objets de collections qui ne résisteront pas aux balles.
– Mais dans quel pays sommes-nous ? Grommelle Mattson en commençant à se déshabiller.
– Bon maintenant, en voiture !
– Comment ça en voiture ?
– Oui, en voiture mais avant ma collègue va vous menotter.
– Mais nos vêtements ?
– Pas besoin !

Une heure et quart plus tard, en pleine forêt de Rambouillet, sur la départementale 150, Mattson et son barbichu furent priés de descendre de voiture.

Gérard les prit en photos.

– C’est pour Brigitte ! Précisa-t-il à sa compagne.

Le couple retourna ensuite à l’appartement de Mattson, commirent un carnage, embarquèrent quelques jolis bibelots, et surtout planquèrent un sac de farine tamisée dans un emballage neutre et transparent, sous l’évier.

Et pour parachever le tout, un coup de fil anonyme et rapide à la brigade des stups :

– Il y a une cache de cocaïne, les occupants sont en fuite. on a été dérangé on n’a pas eu le temps de fouiller partout.

On imagine aisément la suite, les deux bonhommes choqués et humiliés cheminant en caleçon jusqu’au poste de gendarmerie du patelin le plus proche. En les raccompagnant chez eux les hommes en képi constatent qu’une équipe des stups est déjà sur les lieux finissant de mettre la maison sans dessus dessous pour ne trouver finalement qu’un inoffensif paquet de farine.

– Mais putain, c’est quoi ce bordel ? Vocifère Mattson.
– On nous a dit que vous cachiez de la drogue ! Répond le fonctionnaire de police.
– C’est ça ! Une simple dénonciation et vous venez foutre le bordel chez les gens.
– Ce n’est pas une simple dénonciation ! Répondit le policier avec suffisance.

Une réponse bateau sans aucun fondement mais permettant de clouer le bec à l’interlocuteur.

L’équipe des stups partit laissant le relais aux hommes du commissariat du quartier.

– Vous allez porter plainte ?
– Je suis bien obligé, pour les assurances…
– Vous vous connaissiez des ennemis ?
– Quand on est dans les affaires, on se fait toujours des ennemis et même parfois des ennemis inconnus.
– On va faire des relevés d’empreintes.
– Vous fatiguez pas, ils avaient des gants. Bon vous en avez encore pour longtemps, parce que moi j’aimerais prendre une douche et aller me coucher.
– Mais monsieur, nous sommes là pour vous aider, si vous le prenez sur ce ton, ça ne va pas arranger vos affaires, croyez le bien.
– J’en ai marre, mais marre !

Et Mattson se mit alors à sangloter comme un gosse.

Nous avons au cours de ce récit croisé un certain nombre de personnages. Certains ont été abandonné, tout simplement parce que leur rôle dans cette affaire avait cessé d’être important. Cependant le lecteur aimerait sans doute savoir ce qui leur est arrivé. Normal un lecteur, c’est curieux !

Ferdinand

Ferdinand Caroulet s’angoisse, non pas à cause du tracas provoqué par le vol de son téléphone et la perte d’une partie des coordonnées de ses contacts, mais il espère secrètement avoir eu affaire à un petit voleur, juste un petit voleur, parce que dans le cas contraire…

« Si c’est un mec qui surveille mes activités, je suis mal ». Il faut que je joigne Decousin de toute urgence… »

Et comme il n’a plus ses coordonnées, il prend sa voiture, direction Longchamp en s’assurant que personne ne le suit.

– Ah ! Monsieur Ferdinand, j’ai essayé de vous appeler mais je me suis rendu compte qu’on avait volé votre téléphone.
– M’appeler ? Mais tu sais bien qu’on ne doit jamais s’appeler sauf en cas d’urgence.

Decousin se rend compte de sa gaffe.

– Disons que je me suis fait piéger !
– Raconte !
– Un type m’a appelé, il m’a dit qu’il connaissait plein de choses sur moi, surement un flic, alors il m’a demandé d’arrêter ce qu’on fait !
– C’est tout, il ne t’a rien demandé d’autre ?
– Non.
– Tu te fous de ma gueule ou tu veux trois baffes ?
– En fait il cherchait des renseignements sur vous.
– Et tu lui as dit quoi ?
– Rien ! Qu’est-ce que vous voulez que je lui dise ?
– Donc si tu ne mens pas, ça veut dire que le gars est reparti bredouille, donc il reviendra à la charge. Evidemment tu ne sais pas comment le joindre.
– Non !
– Ben moi je le sais, il a mon téléphone. Donc tu vas l’appeler et lui proposer un rancard.
– Je préférerai qu’on arrête tout !
– Tu sais où tu peux te les foutre, tes préférences ?
– Euh…
– On va l’attirer dans un endroit où il ne risque rien, par exemple au restaurant, et à la sortie on s’en occupe.
– Je ne fais pas ça !
– Si ! Tu vas lui expliquer que je fais dans la drogue et que tu vas servir d’intermédiaire dans une transaction.
– Je ne sais pas si c’est une bonne idée.
– Allez on fait une répétition, parle-moi comme si tu l’avais au bout du fil.

Pas évident Decousin n’est pas très bon comédien.

Le téléphone de Monsieur Ferdinand n’arrête pas de sonner dans la poche de Gérard Petit-Couture.

– Ferdinand ?
– Monsieur Ferdinand est très occupé en ce moment, il m’a confié son téléphone pour gérer les urgences. C’est pourquoi ?
– Rien d’important, je rappellerai…

En fait, ils se méfient tous ! Tous les voyous ne sont pas systématiquement des imbéciles !

Et puis…

– Allo ! C’est Decousin, j’ai comme un remord, je ne vous ai pas tout dit.
– Et bien je t’écoute !
– Faudrait qu’on se voie, je ne peux pas parler de ça au téléphone.
– Pourquoi tu as peur que la police t’écoute ? Tu aurais oublié qui je suis.
– Non, mais c’est compliqué…
– Je sais écouter les communications compliqués.
– Bon je vous rappelle !

Decousin se tourne vers Ferdinand avec un air désolé.

– Ça ne marche pas, il se méfie…
– Laisse tomber, passe-moi ton téléphone.

– Allo ! C’est Monsieur Ferdinand. Bon on va arrêter de tourner autour du pot, si vous voulez me voir vous savez où je me tiens. Je ne refuse jamais le dialogue. Salut !
– Je fais quoi ? S’inquiète Decousin.
– Rien, tu ne fais rien.

Gérard jeta le téléphone portable de Ferdinand à l’égout après avoir récupéré sa carte SIM, on n’est jamais trop prudent. Mais rencontrer Ferdinand Caroulet n’avait plus maintenant plus aucun intérêt

A suivre

Sam 25 jun 2022 Aucun commentaire