Le blog de vassilia-x-stories
On a donc décidé de tenter de rechercher le dénommé Razoff, mais aussi Kinsky, le biologiste et Hayron l’architecte
Avec Nerren, nous avons endossé nos réacteurs dorsaux et avons longé les berges du lac. Le détecteur s’est mis à sonner indiquant la présence d’or. On est descendu, on a affiné le signal, trouvé la chevalière en or de Razoff, Son cadavre complètement « nettoyé » par les crabes trainait dix mètres plus loin . Mauvaise pioche ! Si le gars avait un abri, je ne vois pas comment on pourrait le trouver, sauf s’il y a laissé du métal quelque part.
On continue à avancer, le détecteur bipe de nouveau, on redescend, on trouve un bracelet vierge de toute indication, je le ramasse, il est joli, mais on ne trouve personne à côté.
Plus rien sur la berge, on a dû faire 20 kilomètres, dix d’un côté, dix de l’autre. Bien sûr ils peuvent être plus loin mais on ne va pas sillonner toute la planète non plus !
– On se fourvoie, me dit Nerren, personne ne peut s’abriter sur ces berges, les mecs ont dû se planquer dans la montagne et faire des aller et retour pour s’approvisionner.
O. K. on va vers les montagnes. Tout de même quel spectacle ! Des roches très noires, probablement du granit, certaines sont recouvertes de ce qui ressemble à du lichen. Le cosmos regorge de beautés insoupçonnées . On est pas là pour faire du tourisme mais on, quand c’est beau, on a le droit d’apprécier, non ?
Et le détecteur se décida à bipper de nouveau. On localise le signal, c’est une grotte à flanc de montagne.
On sort nos flingues et nos torches et on entre à la façon d’un méchant commando d’envahisseurs.
– Salut ! Nous dit le bonhomme, pas plus étonné que ça de voir débouler du monde.
– Euh Bonjour ! Ajas Stoffer, capitaine de vaisseau et voici Nerren Petrov, mon navigateur.
– Vous êtes réel ou vous êtes dans mon rêve ?
– Non, on est réel…
– On ne peut jamais être sûr.
Je détaille le bonhomme, il est complètement à poil et on lui voit les os, il n’a pas dû se laver depuis un bout de temps, sa barbiche est encombrée de saloperies diverses et variées.
– Vous n’avez pas l’air en forme ! Lui dis-je histoire de lancer la conversation.
– Ça pourrait être pire !
– Vous êtes…
– Je ne suis plus rien du tout.
– Oui mais avant ?
– Avant j’étais le professeur Kinsky.
– Et votre spécialité ?
– La biologie, monsieur, j’étais biologiste, j’ai étudié à l’université de…
– Oui, en parlera tout à l’heure…
– J’ai plein de diplôme, mais vus vous en foutez, c’est ça ?
– Non pas du tout, mais chaque chose en son temps. Et votre compagnon ?
– Il est mort !
– Il est mort comment ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Vous voulez qu’on vous rapatrie ?
– Non ! Je suis bien là !
– Vous êtes sûr ? Vous n’avez pas envie de retrouver la civilisation, de bien bouffer, de boire un coup, de rencontrer du monde…
– Je ne sais pas…
– Vous ne nous avez pas entendu atterrir.
– Mes oreilles sont fatiguées et quand le vent souffle on entend pas grand-chose. Vous m’avez trouvé comment ?
– Détecteur de métaux !
– Bien sûr ! Vous auriez pu m’apporter quelque chose à manger.
Ben oui, on y a même pas pensé !
– On est venu en réacteurs dorsaux, on reviendra avec une barge…
– C’est quand même la moindre des choses que d’apporter à manger aux naufragés ! Insiste l’ermite.
– On va vous apporter ça d’ici une heure ou deux…
– Et de l’alcool, vous avez de l’alcool ?
– Vous en aurez, mais juste une question, vous êtes au courant pour les boitiers gris.
– Les boitiers ? Au courant de quoi ?
– Vous savez ce que c’est ?
– Non !
– Vous étiez présent quand Calloch les a découvert ?
– Qu’est-ce qu’il est devenu Calloch ?
– Il est mort ! Mais vous n’avez pas répondu.
– Bien sûr que j’étais là, ce n’est pas Calloch qui les a découvert c’est nous trois, je ne vois pas pourquoi cet illuminé s’attribue cette découverte !
– Il n’y avait que les boitiers ? Rien d’autre ?
– Rien du tout !
– On pensait qu’il pouvait s’agir d’enregistrements mais dans ce cas ils auraient laissé un lecteur…
– N’importe quoi ! C’est peut-être des enregistrements comme vous dites, mais ça peut être aussi plein d’autres choses, un phare de télécommunication interstellaire, un outil de protection, une
arme défensive. Que sais-je encore, on ne le saura jamais. Et puis d’abord je m’en tape !
– Vous avez essayé de les ouvrir !
– Ça ne s’ouvre pas, ce ne sont pas des boites de sardines ! Je vais vous dire : on ne sait pas ce que c’est mais je peux vous dire comment ça marche
Qu’est-ce qu’il va nous sortir ?
– Et ça marche comment ?
– Admettons que ce soit des enregistrements, vous allez me dire : il n’y pas de lecteur, donc ce ne sont pas des enregistrements ! Erreur ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner. Il faut
assembler les boitiers d’une certaine façon et c’est cet assemblage qui deviendra le lecteur et qui diffusera par exemple un hologramme. Même chose pour les autres hypothèses. Seulement reste à
savoir comment faire l’assemblage !.
– En effet ! Confirmais-je
– En se contentant de placer les boitiers bout à bout comme des dominos, vous savez combien ça fait de possibilités différentes ?
– Ma foi non !
– Des milliards de milliards ! Autrement dit on ne trouvera jamais §
– Et à priori, vous pensez que ces boitiers représentent un danger potentiel.
– Comment voulez-vous que je vous réponde, mais on ne peut pas en écarter l’hypothèse.
– Bon on va revenir avec un peu de bouffe…
– Et de l’alcool, hein ! N’oubliez pas l’alcool !
Bon au moins les choses sont claires. Nous sommes rentrés et après une courte pause, on est reparti, en barge cette fois…
On a chargé les boitiers dans des sacs que nous avons lestés avec des pierres, puis nous avons survolé l’eau et y avons jeté tout ça. Une petite appréhension, je me demandais secrètement si nous n’allions pas provoquer une explosion… Mais non, le lac les a engloutis. On n’est pas près de les retrouver !
Puis on est retourné voir Kinsky. Il avait réfléchi et changé d’avis. Il souhaitait maintenant se faire rapatrier. Je l’aurais parié.
– Oui mais avant j’aimerais savoir : vous rapatriez qui au juste ? Demande-t-il.
– Pourquoi cette question ?
– Pour ma sécurité !
– Je ne comprends pas !
– Vous rapatriez les putes, aussi ?
– Nous rapatrions des naufragés. Vous avez peur de quoi au juste ?
– Ces bonnes femmes ont dû vous raconter n’importe quoi…
– Et bien racontez-nous votre version des faits, on vous écoute.
Le récit du professeur Kinsky
Nous étions en attente sur Targon, une planète fréquentée par des capitaines indépendants dont pas mal de forbans. Nos indicateurs avaient réussi à faire remonter une information selon laquelle une planète recélait des ruines percusseuses. Nous avions aussi récupéré ses cordonnées.
Le chef de mission a alors contacté un capitaine marchand et l’a payé pour nous emmener sur place, moi et mes deux collègues ainsi qu’un commando de militaires.
Pour des raisons inconnues le vaisseau a fait une escale technique sur Glusvura.
Sitôt repartis, une violente bagarre a éclaté à bord., en fait le capitaine voulait se débarrasser des militaires, il y a eu des morts et du commando militaire ne sont restés que deux hommes qui se sont ralliés. On s’est aperçu alors que le vaisseau transportait toute une bande de putes, elles étaient douze.
On a compris que plus tard ce qui s’était passé, les putains avaient acheté un bordel en autogestion sur je ne sais quelle planète et souhaitaient s’y faire conduire. Evidemment les intentions du capitaine étaient tout autres, il avait accepté d’embarquer les filles afin de pouvoir les vendre à un bordel pourri sur une planète minière.
Ce qu’ignorait le capitaine, c’est qu’après l’escale la navigation avait été bridée par les militaires, le vaisseau ne pouvait pas se diriger ailleurs que vers sa destination prévue.
On est arrivé ici, on s’est posé sans chercher et sans encombre, les détecteurs ayant très bien fonctionné.
A cette époque, Calloch avait des couilles, avec la complicité de deux membres de l’équipage, les deux rescapés du groupe de militaires, une partie des putes et moi-même bien sûr, on a maîtrisé le capitaine et ses lieutenants.
Nous les avons enfermés, et on est tous descendu, même les putes parce qu’on était subjugué par le spectacle que nous offrait la bâtisse rouge. Il y avait assez de combinaisons pour tout le monde.
Mais, apparemment le capitaine a réussi à se libérer, on a entendu les réacteurs du vaisseau, puis une explosion, et c’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous étions naufragés.
On n’avait descendu pratiquement aucun matériel, on était complètement démuni, nos combinaisons ne nous protégeraient plus, il a vite fallu s’en débarrasser, mais heureusement il n’y avait rien de toxique.
Calloch a réussi à nous organiser, on est allé presque naturellement vers la montagne où il nous avait semblé apercevoir des grottes. On pouvait donc s’y abriter, ensuite on a trouvé une source d’eau potable, pour la bouffe, il fallait aller au bord du lac ramasser des crabes, il y avait aussi quelques poissons, dont un gros dont on pouvait utiliser la peau.
On était donc sept hommes, et douze femmes. La cohabitation se passait assez bien au début jusqu’à ce que suite à une histoire de cul, un des mercenaires poignarde mortellement l’une des putes.
C’est à ce moment-là que Calloch a pris définitivement l’ascendance sur le groupe, il s’est proclamé le guide des survivants et sa première décision a été de condamner le meurtrier et de l’exécuter lui-même à coups de couteau. Couic !
Ça a jeté un froid
Avec la complicité des deux militaires et du mercenaire restant, il a insaturé la vulgivaguibilité des femmes, c’est-à-dire qu’elles devaient être à notre disposition quand nous le souhaitions et que tous les comportements qui ressemblaient à de la vie en couple, générateurs d’après lui de conflits potentiels devaient être bannis !
Parallèlement nous avons exploré la bâtisse rouge, nous avons trouvé les boitiers et les filles nous ont aidés à les transporter dans la grotte où restait Calloch. On a fait attention de les laisser dans le même ordre que lorsque nous les avons trouvés
Calloch au fil des jours devenait de plus en plus fou, il avait réussi à dresser les crabes, qui fonctionnaient un peu à la manière des colonies d’abeilles ou de fourmis avec une espèce de conscience collective. Ça lui a monté à la tête. Il nous réunissait et nous faisait subir des discours interminables, quand ça le prenait il punissait les filles avec la complicité des autres hommes. Donc un jour avec mon collègue, l’architecte Hayron, on en a eu marre, on est parti.
On a eu du mal à s’organiser, il n’était pas facile à vivre et plutôt feignant, on arrêtait pas de s’engueuler, un jour il s’est sauvé, il est mort.
Je me suis débrouillé comme j’ai pu, j’ai fabriqué une outre pour pouvoir garder de l’eau, je faisais des aller-retours tous les jours au bord du lac pour ramasser des crabes, vous croyez que c’est une vie, vous ?
Fin du récit du professeur Kinsky
– Votre version ne diffère pas beaucoup de celle d’Elvira, je dirais plutôt qu’elle la complète. Mais dites-moi vous, personnellement vous vous comportiez comment avec les filles ?
– Je ne suis pas un saint !
Bon, j’ai compris, inutile d’insister, mais maintenant il va falloir gérer.
On embarque le gus. Une fois dans le vaisseau, on est pressé de questions. Elvira et ses copines ne font pas partie du comité d’accueil, elles doivent être dans leurs cabines.
– Non ! me dit Dilos ! Elles n’arrêtent pas de faire la queue devant la douche, elles en avaient besoin.
Je rêve, on leur a filé des tee-shirt avant de les envoyer se doucher ! N’importe quoi !
– .C’est qui lui ?
– C’était le biologiste, on va le consigner dans une cabine
– Y’en a plus de libre !
– Qu’on le conduise à l’infirmerie en attendant… maintenant écoute pépère…
– Appelez-moi professeur si ça ne vous dérange pas.
– Je suis seul maître à bord, et si vous n’êtes pas content, je vous ouvre le sas. Maintenant écoute-moi, on va te trouver une cabine tu y seras enfermé, on t’apportera tes repas et tu auras
droit à une douche de temps en temps, tu pues le chacal !
Je trouve Elvira.
– Il faut que je t’informe de deux choses, la première c’est qu’on a retrouvé Kinsky, il nous a demandé de le rapatrier, déontologiquement je peux difficilement refuser.
– Hummm !
– Il était comment avec vous ?
– Ce n’était pas le pire, mais il n’a jamais pris notre défense, et il savait être aussi infect que les autres.
– OK, j’espère que sa présence ne va pas provoquer des problèmes ! De toute façon, il effectuera le voyage enfermé dans sa cabine ! Deuxième chose, il m’a raconté sa version des faits.
– Oui, et alors ?
– J’ignore s’il dit la vérité mais d’après lui, vous n’êtes pas vraiment une troupe de danseuses…
– Attends…
– Laisse-moi finir ! Dans le cas où il ne nous aurait pas menti, sache que ça n’a aucune importance, je n’ai rien contre les prostituées et je n’ai nullement l’intention de vous refiler à un
marchand d’esclaves.
– T’es un chou ! Me répondit-elle avec le plus beau de ses sourires.
Après toutes ces péripéties on a enfin pu faire un peu de tourisme en deux groupes. Cette fois on est entré, on est allé dans les étages, on avait quand même pris les armes et on restait groupés, précaution devenue sans doute inutile, mais sait-on jamais !
La chose peut paraître paradoxale parce qu’il n’y a finalement pas grand-chose à voir, que des murs rouges et lisses, mais penser que des créatures en ont foulé le sol il y a peut-être cent mille années a quelque chose de terriblement fascinant. On a tous fait des petits films sur nos spacephones… des films qu’on ne pourra montrer à personne…
« Des films qu’on ne pourra montrer à personne ! »
Cette pensée m’a obsédé pendant des heures. Au retour du second groupe, je réunissais tout l’équipage.
– Bon, je suis désolé, mais les films que nous avons pris dans le bâtiment rouge, il va falloir les détruire.
– Ça va pas non ? Proteste Nadget.
– Imaginez qu’on vous vole votre spacephone ou qu’on vous le pirate. On va bien s’apercevoir qu’il s’agit de ruines pas banales. A partir de là une filière ça se remonte… Et on va se trouver avec
deux catégories d’emmerdeurs, l’armée et la secte de l’autre andouille…
– Ecoute, répond Nadget, il n’y a pas le feu, on peut réfléchir et on prendra une décision définitive et collective avant d’atterrir sur Vargala.
Tout le monde semble d’accord avec ça, j’ai failli objecter que si on était obligé de faire une escale forcée quelque part… mais je m’en voudrais de passer pour un emmerdeur.
– De toute façon, intervint Nerren, il est de notre intérêt à tous de ne jamais évoquer ce voyage.
– Garder un secret à plus d’une vingtaine de personne, c’est tout simplement impossible, il faut limiter les risques, c’est tout.
– Et comment on va empêcher les filles d’en parler, cette aventure a dû les traumatiser et c’est bien normal, comment on peut faire pour les empêcher de raconter tout ça à n’importe qui un soir
de déprime ?
– On peut leur demander de ne pas le faire, mais comme tu dis, elles sont onze… Et puis il y a le biologiste…
– Et si on les hypnotisait ? Intervient Dyane.
– Hein ?
– Il faut transformer l’image de la bâtisse par celle d’une bombement natif dans leur cerveau. La version sera, « des imbéciles ont cru qu’il s’agissait de ruines percusseuses alors que ce
n’était qu’un surélèvement naturel… »
– Je vais creuser ça ! Mais comment obliger Levkovich à faire ça, on n’a plus aucun moyen de pression ?
J’emmène Dyane et Nerren avec moi, on entre chez le toubib.
– Il n’hypnotisera plus personne ! Me dit Dyane me montrant le corps de Levkovich pendu avec sa ceinture.
Très en colère je donne des instructions pour qu’on libère sa cabine.
– On se débarrassera du corps quand on sera dans l’espace.
Les autres nous attendaient dans le mess, je leur annonce la nouvelle.
– Tu sais ce qu’on va faire ? Suggère Dilos, une fois sur Vargala, on consigne les nanas dans leur cabines, on trouve un hypnotiseur sur place qu’on ramène dans le vaisseau.
– Et pour que ça marche, on va être obligé de lui raconter toute l’histoire ! Tu t’égares Dilos.
– J’ai pris des cours d’hypnose ! Nous annonce alors Gundula à la surprise générale.
– Et tu saurais faire ?
– Je peux toujours essayer.
– Mais tu vas t’y prendre comment ?
– Je ne sais pas, on peut toujours leur dire que vu les circonstances, on est un peu obligé de leur faire un check-up médical… enfin quelque chose dans le genre.
Nous avons décidé de faire ça après le décollage. Sitôt dans l’espace on s’est débarrassé du cadavre de Levkovich, j’ai filmé la chose, c’est Marcia qui va être contente ! On a ensuite enfermé le biologiste dans la cabine ainsi libérée.
J’ai fait répéter à Gundula ce qu’elle devrait dire, et on toque dans la première cabine des filles occupée par Tallulah et deux autres. On leur explique qu’on va faire un rapide contrôle médical.
– C’est juste une précaution, qui veut commencer ?
Les trois nanas se regardent, et c’est Tallulah, la jolie blackette qui s’y colle.
On l’accompagne à l’infirmerie, Gundula commence par lui poser des questions bateaux…
– Des troubles du sommeil, des angoisses, des cauchemars… ?
– Non, j’ai du mal à réaliser qu’on s’en est sorties, mais bon ça va…
– Je vais vous faire un fond de l’œil, vous allez me regarder droit dans les yeux !
– Comme ça ?
– Oui, ne quittez pas mon regard, comptez jusqu’à dix avec moi. 1, 2, 3…écoutez moi bien, la bâtisse rouge n’a jamais existé, ce n’était pas une bâtisse, juste une formation géologique, d’accord
?
– Oui.
– Calloch était fou, il voyait des précurseurs partout et collectionnait des carapaces de crabes dans son abri.
– Oui !
– Quand vous aller vous réveiller ces deux souvenirs seront une évidence.
– Oui
– Réveillez-vous.
– Oh, je ne sais pas ce que vous m’avez fait, j’ai cru m’endormir.
– Ah bon ?
– J’ai chaud !
– C’est pas grave, je vais vous libérer, vous êtes en bonne santé, vous allez pouvoir prendre une douche..
– C’est déjà fait ! J’ai une question mademoiselle : Vous aimez les femmes ? Demande Tallulah
– Pardon ?
– Je vous demandais si vous aimiez les femmes, parce que moi j’aime bien, mais j’aime bien les hommes aussi.
Qu’est ce qui se passe ? Un effet secondaire de cette courte séance d’hypnose, dont on ne sait pas encore si elle a fonctionné ? Toujours est-il que Gundula et moi-même nous restons bouche bée.
– Si je vous dis que j’ai envie de sexe, ça vous choque ? Reprend la blackette.
– Non pas du tout ! Répondis-je.
– On pourrait peut-être maintenant, non ?
– Euh…
– Si vous ne voulez pas, c’est pas grave, je me débrouillerais avec les copines, mais c’est quand même dommage, vous ne savez pas ce que vous perdez ! Je suis une pro !.
Et la voilà qui retire son tee-shirt exhibant une paire de seins à damner un saint.
Je ne comprends pas son attitude, mais entrer dans son jeu n’a rien d’une perspective désagréable.
Et l’instant d’après mes mains caressaient ses doux seins.
– A trois ce serait aussi bien ! Ajoute-t-elle.
Alors Gundula s’approche à son tour
Tallulah se caresse ses jolis seins couleur de chocolat à croquer et en tiraille les extrémités.
– Caressez-moi, j’adore qu’on me caresse.
J’avais compris mais puisqu’elle se plait à le répéter… La jolie blackette s’abandonne sous nos mains cajoleuses. Nous avons chacun notre sein, le droit pour Gundula, le gauche pour moi et je me complets à faire durcir l’impertinent téton en l’enroulant de ma langue.
– Ça vous excite, hein, de me lécher les nichons ? Nous nargue-t-elle
– Oui, oui ! Répondis-je avec enthousiasme.
– Et toi ? Demande-t-elle à Gundula
– T’as la peau si douce…
– Tu veux que je te suce, beau capitaine ?
Tu parles d’un beau capitaine ! Elle en fait de trop la fifille ! Cela dit la suggestion m’intéresse, et je me débarrasse prestement de mon pantalon et de mon caleçon.
Et hop ! C’est magique ! Flexion des genoux; Tallulah s’accroupit, Ouverture de la bouche, Approche et c’est parti.
Putain, comment elle me suce ! Elle a gagné un championnat de tailleuse de pipe ou quoi ? Elle joue diaboliquement d’une langue qu’on croirait montée sur piles tout en me massant les couilles de ses longues mains.
– Ne vas pas trop vite !
– Hé hien fonfff.
Rien compris, mais c’est vrai que ce n’est pas facile de parler avec une bite dans la bouche ! Mademoiselle n’est donc pas du genre à faire des apartés pendant la turlutte.
Je n’ai plus qu’à me laisser faire, j’essaie de retarder mon plaisir en employant un vieux truc idiot : je pense qu’un vilain serpent est en train de m’avaler la bite.
Gundula s’est approchée de Tallulah et lui fait comprendre que ce serait sympa si elle partageait la bite qu’elle est ne train de sucer., mais cette dernière lui fait comprendre par geste qu’il va lui falloir attendre un peu.
Dépitée, la petite infirmière, passe derrière moi et m’introduit un doigt dans le cul ! Il ne manquait plus que ça ! Non pas que je n’aime pas ça, bien au contraire, mais moi qui voulait retarder le moment de ma jouissance, voilà une pratique qui devrait au contraire précipiter les choses.
Ça monte, ça monte, je ne peux plus me retenir, je lâche tout la bouche de la blackette, qui se redresse, me nargue avec un air de défi, elle ouvre la bouche me montrant le sperme qu’elle n’a pas avalé et se le fait dégouliner sur le menton, puis en recueille un peu qu’elle s’étale vicieusement sur les tétons !
Gundula et moi la regardons subjugué par l’érotisme que dégage cette diablesse..
Elle fait signe à l’infirmière de s’approcher, celle-ci le fait sans comprendre, l’instant d’après les deux femmes de roulaient une galoche parfumé au sperme.
Je crois alors ce coup de folie terminé, mais tandis que je m’essuie le zizi, assis sur mon tabouret, Tallulah a proprement déculotté Gundula, laquelle est maintenant couchée sur la bannette, en train de se faire lécher l’abricot.
Joli spectacle, j’ai toujours apprécié le tableau charmant de deux belles femmes qui font l’amour. Et le fait que la scène se joue en black and white y ajoute un piment tout à fait appréciable.
Du coup je me tripote la zigounette, et je mets tout nu. J’adore être nu ! Et si les conditions le permettent peut-être pourrais-je faire remonter mon étendard d’ici une dizaine de minutes.
Autant Tallulah a été rapide avec moi, autant prend-elle son temps avec Gundula. Après lui voir léché la chatte pour bien affirmer ses intentions, elle lui a fait retirer son haut afin de s’occuper de ses seins. L’autre se pâme. Quand je pense que dans je l’ai connu sur Vargala elle me racontait qu’elle n’avait eu que très peu d’aventures féminines. Mademoiselle s’est bien rattrapée depuis !
Après cette petite mise ne bouche, les deux diablesses se retrouvent quasiment spontanément tête-bêche ou en soixante-neuf comme aiment à le dire les mathématiciens pervers.
Ça se gamahuche, ça se fout les doigts dans le trou du cul et ce n’est guère silencieux. Elle finissent par jouir en gueulant comme des louves en chaleur.
Et voilà que l’on frappe à la porte.
– C’est qui ?
– Nerren ? Tout va bien ?
– Tout va très bien ! A tout à l’heure !
Un peu casse-couilles celui-ci !
Gundula parait épuisée, Moi, je rebande pas trop mal. Quant à Tallulah complètement infatigable, la voilà qui se dirige vers moi, et sans crier gare se met à me pincer les tétons, du coup ma bite ne tarde pas à devenir bien dure.
Et que croyez-vous qu’elle fit ensuite, jaugeant ma vigueur à son gout, elle vint s’empaler dessus par son petit trou avant d’entamer une chevauchée à rendre jalouses les Walkyries
Evidemment, ayant joui auparavant, je fus cette fois un peu plus long à venir, mais le plaisir n’en fut que plus intense. Et en ce qui la concerne, l’humidité de ses cuisses démontrait bien qu’elle en simulait pas.
– Mais qu’est-ce que tu fais ? Lui demandais-je soudain en voyant cette humidité se transformer en ruissellement.
– Euh, je pisse, je n’ai pas pu me retenir, excusez-moi, ce sont des choses qui arrivent !
– Ne t’excuse pas, j’adore ce genre de chose ! Répondis-je en approchant ma langue de ces cuisses humides.
Un régal !
Mais l’endurance à ses limites et c’est à moitié groggy qu’elle se rhabilla.
à suivre