Le blog de vassilia-x-stories
Mardi 25 mai
Louise m’a appelé la veille pour me dire qu’elle viendra ce matin de bonne heure. Je sais donc ce que je dois faire. Mais j’ai l’idée de faire d’une pierre deux coups. Réaliser le fantasme le plus secret de la bourgeoise me permettrait de gagner pas mal de sous-sous. Pourquoi me gênerais-je puisque pour elle l’argent ne semble pas compter ?
Je demande à Anne-Gaëlle de me rendre service en m’attendant en bas du studio au café du coin avec le chien. Evidemment je lui ai fait part de mes intentions.
Louise est à l’heure, elle est toujours à l’heure. On se fait la bise, elle sort son enveloppe et la pose sur le guéridon..
– Non, non, on verra ça tout à l’heure, tu auras peut-être une surprise, mais c’est une surprise à supplément !
– C’est quoi ?
– Je ne vais pas te le dire, puisque c’est une surprise. Alors maintenant tu te mets à poil et je ne veux plus t’entendre, espèce de vieille morue !
La voilà toute nue ! Procédure habituelle, collier de chien, laisse, quelques crachats pour faire bonne figure et je l’emmène dans le donjon au milieu duquel j’ai tendu une bâche en plastique.
– Allonge-toi ! J’ai une grosse envie, je me retiens depuis ce matin.
Depuis le temps qu’elle souhait que l’on recommence ce genre de choses… une expression de félicité repeint son visage ! J’aurais tout vu dans ma vie, moi !
Je m’accroupis au-dessus de son visage, lui montrant mon cul, si elle proteste je me décalerais un peu, mais elle ne bronche pas.
Je commence par pisser, voilà qui n’est pas nouveau dans nos séances, mais il fallait bien que le fasse. Puis je pousse. Je sens mon caca qui sort du cul et qui lui dégringole dessus. Ça a été assez vite, en principe, une défécation ça ne dure pas trois heures !
Je me relève et contemple le tableau. Son visage est tout pollué et elle semble empruntée, se demandant comment se débarrasser de tout ça !
– Tu te nettoieras tout à l’heure, pour l’instant tu vas me nettoyer le cul avec ta langue !
Je me remet en position et la laisse me lécher, voici une sensation bien agréable, ce soit être la première fois qu’on me fait ça, du moins dans ce genre de circonstances.
– Oh, merci Chanette, quel beau cadeau ! J’en avais tellement envie !
– Vas te rincer, la surprise va arriver ! Mais ne t’essuie pas la foufoune, si tu mouilles ce sera tant mieux.
Je demande à Anna de monter avec le clébard. J’ouvre !
La tronche de Louise.
– Je présente Anna, une copine et le chien c’est Surcouf, un chien très vicieux n’est-ce pas Anna ?
– Très, très vicieux ! Bonjour madame.
– Euh, enchantée !
– Tu sais ce qui va se passer ? Demandais-je à ma soumise.
– Euh, oui !
– Ecartez-bien les cuisses et essayez de l’attirer ! Lui dit Anna.
– Euh, viens Surcouf, viens mon chien, viens que je te caresse. Dit-elle d’une voix un peu chevrotante
– Mets ta main sur ta chatte, imbibe-la avec ton jus, puis tends la vers lui ! Explique Anna qui a toujours eu le tutoiement facile.
Le chien se pointe en remuant la queue à grande vitesse. Suivant les conseils d’Anna, Louise rapproche sa main de son intimité. Surcouf a compris et vient lécher la cramouille de la bourgeoise. Laquelle se pâme de plaisir.
– Et maintenant tu vas lui sucer la bite ! Ordonne Anna qui s’est improvisée maîtresse de cérémonie.
– J’ai jamais fait !
– On ne te demande pas de nous raconter ta vie, poufiasse ! Je vais commencer et tu vas me rejoindre.
Et là je vois ma copine préférée coucher le chien sur le flanc et lui tripoter sa bite, jusqu’à ce qu’un fourreau rougeâtre en émerge. Elle met tout ça dans sa bouche avant de la confier à Louise qui a l’air de planer complètement en léchant l’organe, les yeux clos.me demande ce que ça peut bien faire de sucer la bite d’un chien, j’ai failli les rejoindre mais je ne l’ai pas fait, j’aurais bien une autre occasion.
– Et maintenant dit Anna en se relevant, le chien va te prendre.
– Je ne sais pas si je suis prête à aller jusque-là !
– Ben dis donc, Chanette, elle exagère ta soumise, on lui apporte un beau cadeau et elle fait sa difficile.
– Ce n’est pas ça… balbutie Louise qui en fait ne sait pas trop quoi dire.
C’est quoi ces atermoiements, elle m’avait pourtant confié qu’elle rêvait de faire ça…Mais c’est vrai qu’entre les fantasmes et la réalité…
– Peut-être quelques coups de cravache pour la motiver ? suggère Anna
– Non, madame n’aime pas trop la douleur.
– Quelle chochotte !
Et je me souviens soudain que l’ors de la dernière séance…
Alors je prends le risque de gifler Louise.
– Louise, tu vas arrêter de faire ta jeune fille et tu vas te faire sauter par le chien.
– Oui, maîtresse !
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se faire obéir !
Louise s’est mise en levrette, Anna a ganté les pattes avant de Surcouf et la belle bourgeoise se fait limer en cadence. Louise est rouge de confusion, elle ferme les yeux, fait s’échapper son esprit, pas longtemps, les coups de butoir du labrador la font rapidement réagie, elle la voilà qui jappe de plaisir.
– Oh oui, c’est bon ! C’est trop bon ! Aaaaah !
– Si on essayait l’autre trou ? Suggère Anna.
– Pourquoi pas ?
– T’as entendu la bourgeoise, maintenant le chien va t’enculer.
Elle ne répond pas, Anna se débrouille pour rectifier la position afin que le chien la pénètre par l’anus.
– Aaaaah ! Arrêtez, non continuez !
Bien sûr qu’il continue, la scène a quelque chose de fascinante… Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.
Voilà Anna qui se déshabille à l’arrache, elle se met en levrette juste à côté de Louise et se débrouille pour que chien vienne la couvrir, laissant par là-même la bourgeoise le cul grand ouvert.
Ça n’a pas duré bien longtemps, Anna s’est fait limer quelques minutes, puis le chien s’étant déboité, elle le couche sur le flanc.
– Viens, pétasse, on va le sucer à fond.
Complètement déchaînées, Louise et Anna sucent et lèchent le sexe de Surcouf qui émet en continue une incroyable quantité de foutre que les deux femmes gardent en bouche.
C’est fini, le chien part s’assoupir dans un coin, les deux nanas se roulent un patin.
Louise me regarde, ses yeux semblent respirer l’extase.
– Je suis vraiment une salope.. me faire monter par un chien… Voilà une expérience que je ne pourrais pas raconter à grand monde. Me confie-t-elle
– Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Me dit Anna, je suis un peu sortie de mon rôle.
– Ne t’inquiètes pas ma bibiche.
– Je n’ai pas davantage d’argent sur moi, mais la prochaine fois qu’on se verra… Ajoute Louise
– Pas de problème.
J’ai ensuite profité du passage aux toilettes d’Anna pour brancher Louise :
– Tu sais, j’aimerais bien qu’un jour on aille au restaurant toutes les deux… en copines !
– Pourquoi pas ? Quand tu veux ? Répond Louise Manet-Carrier.
– Demain ?
– Pourquoi pas ce soir ?
Ben oui, pourquoi pas ?
Et au restau, j’ai attaqué d’emblée, si je vais dans le mur ce n’est pas si grave, Louise est de toutes façons moins accros qu’auparavant à nos séances, l’excitation de la découverte n’est plus là, je l’ai surprise la dernière fois, mais je ne pourrais pas la surprendre à chaque fois. En revanche des liens de sympathie ont fini par se créer. Mais la sympathie ne rend pas accro ! Elle finira par se lasser et ne plus venir me voir, je le sais, c’est la vie alors si je la brusque, ça ne fera qu’avancer les choses, je m’en remettrai.
– Je n’osais pas t’en parler, parce que ça peut-être gênant mais ton mari, il continue de me harceler. Ça devient pénible !
– Il t’as fait quoi ?
– Il m’a d’abord envoyé un détective privé, un toquard visqueux, qui voulait savoir si j’avais des caméras. Il s’y est pris comme un manche et a fini par me demander l’autorisation de tester la
présence de caméras…
– Ça se teste ?
– Faut croire ! Evidemment il est reparti bredouille, mais ça m’a énervé, je pensais qu’il me ficherait la paix… Penses-tu ! Tu sais ce qu’il a fait, il m’a envoyé un faux client, un espèce de
playboy qui devait me tirer les vers du nez sur l’oreiller..
– Non ?
– Si ! Manque de pot, déjà ce n’était pas mon genre de mec et ensuite, ton mari a oublié de lui dire que je ne faisais que de la domination, du coup le mec a été complètement déstabilisé… et
mauvais comédien en plus, j’ai fait ce qu’il fallait pour qu’il me lâche le morceau…
– Mais comment tu as su que c’était mon mari qui te l’envoyait
– Son objectif était de savoir si j’avais déjà utilisé des caméras. Je sais bien qu’il y a parfois des coïncidences, mais là c’est un peu gros.
Louise se prend la tête dans les mains, elle semble méditer.
– Là comme ça, je ne vois pas bien comment l’empêcher de continuer ce genre de connerie, faut que je réfléchisse.
– Il a toujours été comme ça ton mari ?
– Disons qu’il a toujours eu un côté un peu bizarre.
– Vous êtes ensemble depuis longtemps ?
– Bientôt quatre ans. Je ne vais pas te raconter ma vie mais j’ai fait un peu de cinéma, Lilou Vanier, ça ne te dit rien évidemment !
– Non !
– Tu chercheras sur Internet, il y a trois ou quatre photos, j’ai fait un peu de cinoche étant jeune, pas des grands rôles, puis un diplomate s’est intéressé à moi, on s’est marié, j’ai pas mal
bourlingué à travers le monde, puis je suis tombée sur un émir, j’ai divorcé, le gars était amoureux fou de moi, il m’a légué tout son fric, puis il est mort. Et un jour à un cocktail, je suis
tombé sur Paulo…
– Paulo ?
– Oui Charles-Paul, en fait il s’appelle Paul, Charles c’est son deuxième prénom mais Charles-Paul, ça fait classe sur une carte de visite. C’est comme Manet-Carrier. Carrier c’est moi, Lui il
s’appelle Manet, mais c’est même pas son vrai nom, c’est celui de sa mère. Tu sais ce que c’est son vrai nom, je vais te faire rire ?
– Dis !
– Tocquard !
Je me marre, mais ça devient Intéressant !
– J’en étais où ?
– Tu as rencontré Paul.
– Oui ! Et ça a été le coup de foudre. Faut dire qu’il est tellement beau ! Alors je me suis laissé draguer, on a couché et on s’est marié. J’ai eu un moment de lucidité, et j’ai exigé que l’on
établisse un contrat de mariage. Il n’a fait aucune objection et j’ai trouvé ça magnifique.
– Et les bizarreries ?
– Tu sais personne n’est parfait, je ne le suis pas et lui non plus. Les premiers temps il était aux petits soins pour moi, puis j’ai compris que c’était un cavaleur invétéré. Mais je ne voulais
pas le perdre. Alors je lui a proposé un deal, je lui ai dit qu’il pouvait coucher avec qui il voulait, mais que je ne voulais pas qu’il me quitte et que je me réservais le droit d’être aussi
infidèle que lui. Il a été d’accord tout de suite.
– Mais avec toi il est comment ?
– Après cette mise au point on a essayé de sauver les apparences, de vivre quand même comme un couple classique, mais les rapports sexuels se sont espacés, et maintenant il n’y en a plus du tout.
On vit l’un à côté de l’autre, je ne m’occupe pas de ses affaires, il n’est pas censé s’occuper des miennes, je ne lis pas son courrier et il ne lit pas le mien. Un drôle de couple, tu vois !
– Tu n’as pas eu envie de le quitter..
– Non, je l’aime de trop, malgré ses défauts. Tu sais il lui arrive de me battre, je m’en fous, je le laisse faire et je pardonne… du moins la plupart du temps. Mais je ne parle que de moi, si tu
me parlais de ta vie à ton tour ?
Et merde ! Ça commençais pourtant bien, mais là je vais être obligé de me laisser aller aux confidences. Quand on joue un jeu il faut bien y jouer complétement. Alors je lui ai raconté un bout de ma vie, comme je suis entrée dans la prostitution, sur l’air de « Pute un jour, pute toujours », de mes premières passes tarifées sur la côte d’Azur en compagnie de Clara (voir Chanette à St Tropez). Je lui raconte des tas d’anecdotes, c’est qu’en vingt ans de tapin, j’en ai des bonnes à raconter, et encore je ne lui dis pas tout ! Mais ça l’intéresse, le courant passe bien, on rigole, elle picole pas mal. Mais je finis par reprendre la main :
– Il faisait quoi ton mari avant d’être ministre ?
– Ii était assistant parlementaire.
– Ah ! C’est un métier ça ?
– Il paraît ! S’amuse-t-elle. Et avant il était directeur financier chez les pâtes Buitoni, mais la boite s’est délocalisée, il a été licencié.
– Beau comme il est, il doit avoir des tas d’amis…
– Penses-tu, ses amis, s’il en a, je ne les vois jamais, surtout depuis qu’on a établi de nouvelles bases. On ne reçoit pratiquement personne, idem pour les invitations, de toutes façons, il n’a
jamais aimé les mondanités, on ne fait que l’obligatoire, quand on est ministre on ne peut pas tout refuser.
– Mais c’est vrai qu’il est beau, qu’est-ce que ça devait être quand il était jeune.
– T’as une photo de lui ? S’étonne d’elle.
– Oui, sur un dépliant du ministère…
– T’as eu ça comment ?
Je suis donc obligé de lui expliquer, ce qui va encore me détourner de ma série de questions insidieuses
– Le copain de la secrétaire de ton mari est venu me voir pour me proposer ses services. Comme j’étais sceptique, il m’a apporté ce dépliant
– Ses services ? Mais comment il a su…
– Une indiscrétion. Ton mari t’a fait suivre par son homme de main qui m’a donc localisé et quand il a fait son rapport la secrétaire à tout entendu.
– Quelle salade !
– Donc le copain de la secrétaire m’a dit que si le ministre manigançait quelque chose à mon encontre, il pourrait le savoir… enfin bref…
– Tu devrais te méfier de ces gens-là !
– Oh, je suis sur mes gardes ! Je disais ton mari, il devait être canon quand il était plus jeune…
– J’en sais rien, j’ai pas de photos !
– Ah bon ?
– Oui ! Il lui est arrivé un truc horrible, il me l’a raconté une fois en me disant qu’il était normal que je le sache, mais qu’il ne voulait plus jamais qu’on en parle…
Oh que ça devient intéressant !
– T’as pas le droit d’en parler, alors ?
– Il fêtait son trentième anniversaire dans son pavillon, il avait invité ses parents, ses deux sœurs et leur maris, les gosses aussi. Et tout à brulé. Il n’est rien resté de la baraque et ils
sont tous morts. Après un événement comme ça on peut comprendre qu’il soit un peu bizarre de temps en temps !
– Mais lui, il s’en est sorti comment ?
– Il n’était pas là quand l’incendie s’est déclaré.
– Il n’était pas présent chez lui le jour de son anniversaire ?
– Je m’explique mal, il devait aller chercher sa grand-mère à la gare de Montmorency, mais son train avait du retard, il a poireauté et quand il l’a récupéré la maison était en feu… Et la
tragédie ne s’arrête pas là !
– Ah !
– La grand-mère n’a pas supporté le choc, elle a fait une crise cardiaque dans la foulée.
– Eh bien !
– Oui, on parle d’autre chose ?
O.K. Je ne vais pas continuer à l’asticoter, ça risquerait de paraître louche à la longue. J’ai appris plein de chose, j’espère que Remiremont va pouvoir creuser tout ça.
Mercredi 26 mai
Avant d’entamer ma journée, j’ai rendez-vous au café du coin avec mon détective préféré.
– On nage dans le brouillard ! Commence Didier Remiremont. Pas de Manet-Carrier dans les anciens élèves du Lycée Henri IV. Idem pour HEC…
– Pas étonnant, il ne s’appelle pas Manet-Carrier, mais Paul Tocquard
– Non !
– Si !
– Bon, je vais reprendre mes vérifs… Sinon Tanya a commencé à faire le tour des grosses boites d’agro-alimentaire, évidemment elle n’a rien trouvé, elle va recommencer avec son autre
identité…
– Il travaillait chez Buitoni comme directeur commercial.
– Super, on va avancer ! Tas appris autre chose ?
– Oui, son pavillon a brulé le jour de son anniversaire et toute sa famille a succombé.
– Et il en a réchappé par miracle ?
Je lui raconte.
– Ça sent la fable !
– Un peu, oui !
– Je te rappelle dès que j’ai du nouveau, mais maintenant il va falloir que je me débrouille tout seul, on va laisser la Louise tranquille, tu la questionneras que si on est bloqué…
Et le soir il m’informait par téléphone de ses investigations :
– De mieux en mieux : Aucun Paul Tocquard chez les anciens élèves du Lycée Henri IV. Idem pour HEC… et tu ne sais pas la meilleure ?
– Ben non !
– Le ministre a aujourd’hui 40 ans. La société Buitoni France n’existe plus depuis 1998. Je me demande comment il pouvait être directeur financier ou fondé de pouvoir à 18 ans !. Et ce n’est pas
fini…
– L’incendie n’existe pas ?
– Bingo, aucun incendie de cette gravité à cette date-là, ni dans les quinze jours précédents, ni dans les quinze jours suivants. De plus il est inconnu à Montmorency, à moins qu’il ne soit que
locataire… mais ce n’est sans doute pas la peine que je vérifie, ce mec ment sur toute la ligne.
– T’es bloqué alors ?
– Oui, mais je trouverais, je n’aime pas rester sur un échec. Pour le moment je n’ai pas d’idée, mais ça viendra. Je te laisse ! Bonne soirée !
A suivre