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7 rêves pour une femme par Cepaderefus – 3 – Travaux pratiques
Confidences
Une fois sortie de chez le psy, Marie rentre chez elle et attend le début de l’après-midi pour aller chez son amie. Bien qu’elle lui ait déjà tout raconté par téléphone, elle est impatiente d’en discuter à nouveau avec elle, d’autant plus que Nicole ne sait pas encore ce qui s’est passé chez le psy.
Il n’est que quatorze heures lorsque Marie sonne à la porte de Nicole. Elle a l’impression de revivre un de ses rêves. Pourtant tout est normal, elle porte une jupe et un chemisier, après vérification sa culotte et son soutien-gorge sont toujours présents. Son amie ouvre la porte, elle aussi est normalement habillée, dans une tenue assez proche de la sienne. Elle n’est pas à moitié déshabillée comme dans ses rêves. Tout ceci a l’air visiblement réel, ce qui la rassure. Nicole invite alors son amie à entrer.
– Tu m’as l’air pressée de me voir. Je me trompe ?
– Non, non, tu as raison. J’ai vraiment besoin d’en parler avec toi. Je me retiens de venir depuis ce matin.
– Suis-moi. Les enfants jouent en bas et dans le jardin, on va monter pour en discuter tranquillement.
Les deux femmes vont donc dans la chambre de Nicole et Simon. Marie s’assied dans un fauteuil tandis que son amie s’allonge sur le lit.
Nicole entame enfin la conversation.
– Alors ?
– Il est bizarre, ton patron.
– Je sais, mais il est très compétent.
– Vraiment ? Tu crois que ce qu’il m’a dit, c’est vrai ?
– Probablement, mais je ne sais pas ce qu’il t’a dit.
Marie commence alors le récit de sa matinée, détaillant point par point tout ce qui lui est arrivé. Une fois ceci terminé, Nicole reprend la parole, plutôt déconcertée.
– En effet, c’était grave. Mais si je comprends bien, je devrais participer à ton traitement…
– Comment cela ?
– Je suis dans tes rêves. Logiquement, tu devrais faire dans la réalité ce que tu as rêvé.
– Et laisser ton mari enculer le mien ?
– On n’a peut-être pas à aller jusque-là. Commençons par tes principaux fantasmes. Si j’ai bien suivi, c’est la nudité sous les vêtements et l’épilation du sexe.
– Exactement.
– Qu’en est-il réellement ? Tu n’as pas de culotte ?
Nicole se penche pour essayer de deviner ce qui se cache à l’entrejambe de son amie.
– Si, si, j’en ai une.
Marie écarte les jambes, dévoilant un tanga en dentelle noire que son amie peut entr’apercevoir. Ceci fait, elle reprend.
– Par contre…
– Oui ?
– Je m’épile le sexe.
– C’est vrai !!? Tu ne me l’avais jamais dit.
– On n’a jamais eu de conversation réellement très intime au niveau cul.
– En effet.
Un silence s’installe dans la pièce. Marie n’ose pas continuer à livrer ses pensées. Nicole s’en rend compte et décide d’aider son amie à se livrer.
– Mais encore ? J’ai l’impression que tu veux encore me dire quelque chose ?
– C’est vrai. Mais je n’ose pas.
– Vas-y, lance-toi !
– Je ne voudrais pas te choquer.
– Mais non. Ne t’inquiète pas. De toute façon, si mon patron a dit que c’était pour ton bien…
– Bon. Eh bien, voilà ! Je voudrais savoir ce qu’il en est pour toi.
– À quel sujet ?
– Les sous-vêtements et l’épilation.
– En effet, c’est une question difficile. Je vais te répondre simplement, je porte toujours des sous-vêtements et je ne me rase pas le sexe.
Marie a l’air déçue.
– Vraiment ? Pas du tout ?
– Je me fais le maillot quand même.
– C’est un minimum.
– Et toi, tu rases tout ?
– Ce n’est pas du rasage, mais de l’épilation électrique. C’est plus efficace, ça dure plus longtemps et je n’ai pratiquement pas de boutons. Et, en effet, je suis tout épilée.
– Même le pubis ?
– Complètement, je te dis.
– Et pourquoi tu l’as fait ?
– En fait, c’est Philippe qui le voulait. Au début, c’était pour faciliter le cunnilingus, sans les poils c’est bien plus agréable. Progressivement, on a enlevé de plus en plus de poils car la peau est plus douce et plus sensible aux environs du sexe, mais il faut débroussailler pour s’en rendre compte. Maintenant, je suis entièrement lisse et c’est comme cela que je préfère.
– Et Philippe aussi ?
– Non.
– Pourtant dans tes rêves, il est épilé.
– C’est vrai. Peut-être une envie refoulée. Et Simon ?
– Non plus.
– Je dois rêver que tout le monde est épilé parce que je le suis moi-même.
– Probablement.
À nouveau, le silence vient envahir la pièce. Mais cette fois-ci c’est Nicole qui n’ose pas parler. Marie reprend alors la parole.
– Tu veux me demander quelque chose ?
– Tu t’en es rendu compte ?
– Oui.
– En fait, je serais curieuse de voir ton sexe.
– Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, tu fais de même.
– D’accord.
Marie se lève et passe les mains sous sa jupe pour en retirer son tanga. Nicole fait de même et retire à son tour une jolie culotte en dentelle blanche. Ceci fait, les deux femmes, face à face, soulèvent leurs jupes, chacune dévoilant ainsi à l’autre son intimité cachée. Le sexe totalement imberbe de Marie ne cache absolument rien de son intimité, le haut de ses lèvres étant parfaitement visible. Pour ce qui est de Nicole, ce n’est pas la même chose, la touffe de poils bruns qui recouvre son pubis cache son sexe encore mieux qu’une culotte. Elles s’observent de longues secondes, silencieuses et immobiles. C’est finalement Nicole qui reprend la parole en premier.
– Troublant.
– L’épilation ?
– Oui. Je ne pensais pas que ça pourrait me faire un tel effet. Tu sais quoi ? Je voudrais bien savoir l’effet que ça fait.
– Tu veux te raser ?
– Non… Ce que je voudrais, c’est te toucher.
– Vraiment ?
– Oui.
Pendant que Marie retire sa jupe, Nicole laisse retomber la sienne. Elle se penche alors, approche sa main du pubis de son amie. Elle est nerveuse, ses doigts tremblent. Va-t-elle oser ? Quelques centimètres encore à parcourir, ses doigts n’ont jamais été aussi près du sexe de son amie. Elle finit enfin par atteindre le pubis rasé de Marie. Ses doigts commencent à le caresser, ressentant le plaisir qu’il y a à caresser une peau bien lisse. Ses doigts s’hasardent un peu plus bas et atteignent le haut des lèvres. Nicole n’ose pas aller plus loin, elle est déjà en sueur sous l’effet de l’émotion. Elle se relève et s’assied sur le lit, les jambes tremblantes, tandis que son amie, dans un état assez proche, fait de même.
Côte à côte sur le lit, les deux femmes reprennent leur souffle, cela dure de longues secondes. Nicole est la première à reprendre la parole, elle est impatiente de partager ses impressions.
– Eh bien, dis donc ! Je n’aurais jamais cru que ça pouvait me faire un tel effet!
– Moi non plus.
– Quelle drôle de sensation, c’est difficile à décrire.
– J’avais honte, mais j’étais aussi très excitée.
– Pareil, mais je crois que l’excitation était la plus forte. J’ai senti que je devenais toute humide.
Marie porte la main à son sexe avant de lui répondre.
– Incroyable, je suis toute mouillée.
Nicole fait de même.
– C’est aussi mon cas.
Des cris émanant du jardin parviennent jusqu’à la chambre en passant par la fenêtre entr’ouverte. Ce sont les enfants de Nicole qui appellent leur mère, elle se lève et s’adresse une dernière fois à son amie avant de quitter la chambre.
– Je vais voir ce qui se passe en bas. Allonge-toi si tu veux. Tu m’as l’air assez pâle.
– Je ne sais pas si c’est le manque de sommeil où ce que l’on vient de faire, mais c’est vrai que je ne me sens pas très bien.
– Repose-toi un peu. J’en aurai peut-être pour un certain temps.
Nicole a quitté la chambre. Marie, qui n’a pas eu le courage de remettre son tanga et sa jupe, s’est allongée sur le lit. Elle s’efforce de reprendre ses esprits et de se décontracter. Ça y est, la thérapie du psy a commencé à être appliquée. Il fait beau, l’air est chaud, il est agréable de rester allongée à ne rien faire.
Quelques instants plus tard, Nicole est de retour. Marie est plutôt surprise car son amie s’est entièrement déshabillée.
– Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Il faisait chaud, alors je me suis mise à l’aise.
– En effet, tu t’es vraiment mise à l’aise.
– À propos… J’ai bien aimé ton épilation… J’essaierais bien, moi aussi.
– Tu as un épilateur électrique ?
– Non, mais j’ai un rasoir et de la mousse.
– Ça ira, mais le poil repoussera plus vite.
– C’est juste pour essayer, mais j’ai peur de me couper, je n’ai pas l’habitude.
– Tu veux que je t’aide ?
– Je veux bien. Tu m’accompagnes à la salle de bains ?
Les deux femmes ressortent de la chambre et traversent le couloir en direction de la salle de bains. Nicole, complètement nue, est suivie de Marie qui ne porte plus que son chemisier. Nicole entre la première et se dirige vers un placard où elle prend une serviette ; elle va ensuite à un autre placard d’où elle sort un rasoir et de la mousse à raser. Elle pose le tout au bord de la baignoire et se retourne vers son amie.
– Bon. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
– Voyons… Assieds-toi au bord de la baignoire, ce sera plus pratique.
– D’accord.
Tandis que Nicole prend place à côté de la serviette, Marie fait couler de la mousse à raser dans le creux de sa main. Elle s’approche ensuite de son amie et commence à recouvrir sa toison pubienne. Le contraste entre les poils noirs et la mousse blanche est net, mais le blanc prend progressivement le dessus. Marie prend alors le rasoir en mains et commence son travail de débroussaillage. Les poils noirs disparaissent au fur et à mesure de l’avancement du travail. Simultanément, sa fente commence à apparaître. Marie lui fait bien écarter les jambes pour accéder aux moindres replis, et du coup le sexe de Nicole s’entrouvre sous les yeux de Marie qui parvient difficilement à cacher son excitation.
Par deux fois, Marie remet de la mousse pour affiner le rasage. À la fin, il n’y a plus de contraste entre le noir et le blanc, tous les poils ont disparu, la peau est à nu. Nicole enjambe alors la baignoire et se rince l’entrejambe à l’aide de la pomme de douche. Son sexe est devenu imberbe, plus aucun poil ne cache ses parties les plus intimes, et ce pour le plus grand plaisir de son amie qui ne peut s’empêcher de lui dévorer le sexe des yeux. Marie prend la serviette et se charge elle-même d’essuyer son amie, une façon très intime de la caresser. Elle repose ensuite la serviette et, sans un mot d’explication, se met à caresser le pubis de son amie puis, descendant vers le sexe, elle lui parcourt la fente de haut en bas. Bien qu’elle se laisse faire, car cela est très agréable, Nicole est néanmoins surprise de ce traitement.
– Qu’est-ce qui te prend ?
– Rien. Je vérifie si j’ai bien travaillé.
Ses doigts se font plus précis, elle commence même à en faire pénétrer un à l’intérieur de la fente de son amie, à la recherche de son clitoris. Toujours aussi surprise, Nicole ne peut s’empêcher d’être gagnée par le plaisir qui monte en elle.
– Attends. Pas ici. Allons plutôt dans la chambre.
Marie, qui entre temps a déboutonné son chemiser, le jette négligemment sur le fauteuil. Elle se retrouve alors totalement nue car elle ne portait pas de soutien-gorge. Les deux jeunes femmes se place d’abord à genoux devant l’une et l’autre. De cette façon, chacune peut explorer à loisir le sexe de son amie avec leur main. Les petites caresses du début se transforment rapidement en masturbation prononcée, chacune introduisant d’abord un doigt dans la chatte de sa partenaire, puis deux, puis trois. N’y tenant plus, Marie se couche sur le dos et Nicole monte sur Marie et les deux femmes se mettent à se lécher mutuellement le sexe sans retenue en 69. Les langues remplacent les doigts, parcourant les lèvres avec fébrilité, titillant le clitoris, s’insinuant au plus profond de l’intimité. Tout à coup, Marie ressent une présence, elle tourne la tête, un garçon et une fille sont sur le pas de la porte, les enfants de Nicole sont en train de les observer. Surprise et honteuse, elle tressaillit, pousse un cri et ouvre les yeux. Elle est seule dans le lit, plus personne à la porte, elle porte à nouveau son chemisier, elle vient de se réveiller. Tout ceci n’était qu’un rêve. Encore un rêve !
Nicole arrive quelques instants plus tard.
– Qu’est-ce qui t’arrive ? Je t’ai entendue crier.
– J’ai encore fait un rêve.
– C’était un cauchemar ?
– Non. C’était plutôt agréable. On était ensemble, je t’avais rasé le sexe et puis nous avons fait un 69 sur le lit.
– Et c’est pour ça que tu as crié ?
– J’ai rêvé que tes enfants nous avaient surpris.
– Ne t’inquiète pas, ils sont partis jouer avec les enfants de la voisine, c’est pour cela qu’ils m’appelaient.
– Bon… En tout cas, encore un drôle de rêve.
– Plutôt prémonitoire. J’avais justement l’intention de me raser le sexe.
Marie regarde le pubis de son amie, il a l’air largement moins fourni que tout à l’heure.
– Tu as déjà commencé ?
– J’ai enlevé le plus gros avec la tondeuse de Simon. Comme j’ai vu que tu dormais, j’ai préféré ne pas te réveiller. Mais je veux bien que tu m’aides pour le rasage.
Une fois dans la salle de bains, Nicole s’assied au bord de la baignoire. La serviette, la mousse à raser et le rasoir sont déjà sortis. Marie a l’impression d’avoir déjà vécu cette scène.
– C’est curieux, c’est presque comme dans mon rêve.
– Alors, fais comme dans ton rêve. C’est ce que mon patron t’a dit de faire.
– Tu es sûre ? Dans ce cas, il faut que je te lèche et que tu fasses de même.
– On verra bien jusqu’où on ira, mais on peut toujours commencer par le début.
– D’accord.
Marie reprend alors la bombe de mousse en main et en fait couler sur ses doigts. Elle étale ensuite la mousse sur la toison pubienne de son amie jusqu’à ce qu’elle ait recouvert tous les poils. Pendant cela, Nicole écarte les cuisses pour faciliter le travail de son amie. Ce faisant, elle lui dévoile encore plus profondément ses parties les plus intimes. Ses lèvres s’entrouvrent, dévoilant partiellement son clitoris et le reste de l’intérieur de sa fente. Troublée, Marie se ressaisit et prend le rasoir en main pour passer à la partie la plus importante, la suppression totale des poils pubiens de son amie.
Tout en maniant le rasoir, Marie demeure pensive.
– C’est troublant, cette impression de déjà-vu.
– Moi, c’est plutôt que tu me rases le sexe qui me trouble.
– Je comprends, j’avais aussi cette sensation dans mon rêve.
– À propos de tes rêves. Je suis descendue sans culotte tout à l’heure.
– Oui, et alors ?
– C’est très excitant. Évidemment les enfants ne se sont doutés de rien, la voisine non plus. Je sentais l’air passer sous ma jupe et me caresser le sexe. Jamais je n’avais ressenti cela jusqu’à présent.
– Et ça t’a plu ?
– Beaucoup. Je pense que je vais recommencer. La plote à l’air!!! Tu devrais essayer toi aussi. Je sais, je suis vulgaire quand je parle de cul!!!!
– Pourquoi pas…
Tout en discutant, Marie a fini de raser le sexe de son amie. Il est dorénavant aussi lisse que le sien, aussi lisse que dans son rêve. Va-t-elle aller plus loin et continuer à faire ce qu’elle a rêvé ?
– Voilà, ça y est. C’est fini.
Nicole porte la main à son sexe et commence par se caresser le pubis, puis les lèvres, elle s’introduit ensuite nonchalamment un doigt devant les yeux éberlués de son amie.
– C’est très agréable. Je sens que je vais aimer. Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es toute rouge.
– Je te fais remarquer que tu es en train de te masturber devant moi.
– Et alors, ce n’est pas ce qui s’est passé dans ton rêve ?
– Non, c’est moi qui te masturbais.
– Alors, fais-le.
– Ah non. Je ne veux pas. Je ne suis pas lesbienne!
– Ça rien à voir! C’est pour ton bien. Tu dois suivre ta thérapie.
– Pas ici. Retournons plutôt dans la chambre.
Arrivée dans la chambre, Marie retire son chemiser comme elle l’a déjà fait dans son rêve. La seule différence c’est que, cette fois-ci, elle porte un soutien-gorge qu’elle retire également. Une certaine appréhension la gagne.
– Tu es sûre que tes enfants ne risquent pas de débarquer sans prévenir ?
– Aucun risque, ils sont chez la voisine.
– Et ton mari, il ne risque pas de rentrer ?
– Pas à cette heure-ci.
– Tu penses que c’est nécessaire ?
– C’est fini d’angoisser ? Mon patron est un très bon psy. S’il t’a dit ça, c’est que c’est vrai.
– Mais je ne voudrais pas t’obliger à faire des choses que tu ne veux pas faire.
– Je ne me force pas. Si je le fais, c’est que j’en ai envie. Tu vas bientôt arrêter d’angoisser ? Relaxe-toi et allonge-toi.
Obéissant à son amie, Marie s’allonge sur le lit. Nicole se place à côté d’elle. Les deux femmes se regardent, Marie commence à se calmer. Nicole approche sa main du corps de son amie et commence à le caresser. Tremblante et hésitante, Marie fait de même. Sa main touche enfin la peau de son amie, puis ses seins et elle se met alors à parcourir son pubis rasé. Nicole écarte les jambes pour faciliter les caresses qu’elle reçoit. Marie fait de même, ce qui permet à son amie de laisser pénétrer le bout de ses doigts entre ses lèvres. Elle laisse Nicole enfoncer progressivement un de ses doigts plus profondément, puis un second. Tandis qu’elle est partie à la recherche du clitoris de son amie, cette dernière se décide enfin à découvrir l’intimité de sa partenaire de façon plus approfondie. Les deux femmes ont maintenant chacune deux doigts dans le sexe de l’autre.
Le temps s’écoule tranquillement. La chambre est calme, les enfants étant sortis il n’y a plus de bruits qui viennent du jardin. Les deux femmes peuvent profiter pleinement du temps présent en se masturbant mutuellement. Les mouvements se font plus rapides et plus profonds. De deux doigts, on passe à trois. La caresse du clitoris se fait plus insistante et précise. Les deux femmes ne cessent de laisser échapper des petits cris de jouissance. De leur main libre, elles se caressent le corps et les seins. La tension monte encore, les cris se font plus forts. Maintenant elles se caressent mutuellement les seins de leur main libre tout en continuant de se masturber de l’autre. Les bruits qui émanent de leurs sexes laissent deviner qu’elles sont complètement mouillées, d’ailleurs leurs mains ruissellent de leur jus intime. L’excitation est à son comble. Marie ne pense plus qu’à son plaisir et à celui de son amie. Par moments, des flashs fugaces lui rappellent brièvement des extraits de ses rêves passés et cela l’excite encore plus.
C’est trop, elle n’en peut plus, elle ne cesse de gémir et de crier, tant la sensation de jouissance traverse son corps de part et d’autre. Un dernier cri. Violent. Rauque. Brutal. La jouissance aura été totale. Elle gémit encore tandis que Nicole jouit à son tour. Elle non plus ne ménage pas ses cris de jouissance. Intenses. Bruts. Bestiaux. Ils emplissent la pièce. Heureusement, les enfants ne sont plus dans le jardin, ils auraient tout entendu.
Épuisées, les deux femmes restent allongées sur le lit de longues minutes, la main dans la main, le temps de reprendre leurs esprits et de retrouver leur souffle. Sortant de sa léthargie, Marie reprend la parole la première.
– Qu’est-ce que c’était bon !
– Extra. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joui ainsi.
– J’ai quand même un peu honte. On a eu des rapports lesbiens et j’ai trompé mon mari.
– C’était nécessaire pour ta thérapie. On n’a jamais fait qu’appliquer un traitement médical. Une masturbation mutuelle, c’est pas si pire !!
– Tu n’as pas l’impression d’en faire trop ?
– Pour une fois qu’un traitement est agréable et gratuit…
– Ça doit être ce que l’on appelle de la médecine douce…
– Pour sûr.
– Je pense que je vais en parler à Philippe.
– Alors je mettrai aussi Simon au courant, c’est mieux.
Alors qu’elles sont en train de se rhabiller, Nicole se tourne vers son amie.
– Je crois que je ne vais pas remettre de culotte.
– Vraiment ?
– Oui. C’était trop agréable. Tu n’as qu’à essayer.
– Je ne sais pas. Je ne me sens pas prête.
– Tu dois le faire, c’est pour ton traitement.
Dans le même temps, Nicole subtilise le tanga de son amie avant qu’elle ait eu le temps de l’enfiler.
– Comme ça, tu devras rentrer le cul nu.
– Rends-le-moi !
– Plus tard. Venez donc manger ce soir à la maison.
– Pourquoi ?
Tout en s’expliquant, Nicole raccompagne son amie jusqu’à la porte d’entrée.
– Pour suivre ton traitement. Je vais aller déposer les enfants chez la baby-sitter, nous serons tranquilles pour la soirée. Tu ne mets pas de sous-vêtements, je n’en mettrai pas non plus.
Alors qu’elle est en train de réajuster son soutien-gorge, Marie s’inquiète.
– Et le soutien-gorge ?
– Non plus. On ne met pas de soutien-gorge.
– Ce sont nos maris qui vont être surpris.
– Moi, je pense surtout qu’ils vont être excités.
– Bon. Si tu penses que c’est ce qu’il faut.
– J’en suis sûre.
– Alors, à ce soir.
– A ce soir.
Les deux amies se séparent. Sur le trajet du retour, Marie ne peut s’empêcher d’être perplexe. Que va-t-elle faire ? Jusqu’où cela va-t-il aller ? En tout cas, ce qui est certain, c’est que se balader dans la rue le cul à l’air, c’est très agréable. Le vent qui passe sous sa jupe lui caresse sans cesse les fesses et le sexe. Nicole avait raison, une fois de plus…
A suivre