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Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 9 – L’enlèvement de Béatrice par Maud-Anne Amaro

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Un peu plus tard, dès qu’elle en eut l’occasion Dorothée entreprit Justin.

 

– Je voulais te remercier…

– Me remercier de quoi ?

– De m’avoir soutenu quand j’ai dit que j’allais partir.

– Laisse tomber !

– Non, t’es gentil, vous êtes tous gentils… des gentils coquins.

– Crois-tu ?

– Tu sais, j’ai bien aimé quand tu as fait des trucs avec ce Monsieur Martinov. C’était marrant.

– Je dois être un peu obsédé, en fait j’aime bien le sexe, surtout quand ça se passe dans la bonne humeur.

– Et moi, comment tu me trouves ? Je veux dire si tu avais l’occasion de baiser avec moi tu le ferais ?

– C’est une proposition ou quoi ?

– Non, c’est juste une question !

– Eh bien ma foi, pourquoi pas ? Je veux dire, ce serait avec plaisir.

– On le fait ?

– Quand tu veux !

– Maintenant !

– Euh, je vais faire pipi d’abord…

– Je peux t’accompagner, j’adore voir un mec en train de pisser !

 

Justin est un peu surpris, mais ça ne le dérange pas, il se débraguette et sort une bite rendue à moitié bandée par la situation..

 

– Ah ! Je suis contente de la voir de près !

– T’es marrante toi !

 

Dorothée approche sa main et caresse un peu la chose.

 

– Si tu me fais bander, je ne vais pouvoir pisser !

– Mais si ! Dégage donc tes couilles, se sera plus esthétique.!

– Tout ce que tu veux, mais faut que je pisse.

– Vas-y je regarde !

 

Justin du se concentrer et fermer les yeux pour débloquer son sphincter vésical. Et pourtant il avait une grosse envie…

 

Quand le jet fusa enfin, il ouvrit les yeux. Manifestement Dorothée se régalait de la vision de la scène, à tel point qu’un moment elle introduit un doigt dans la trajectoire du pipi et le suça avec gourmandise.

 

– Petite cochonne ! Lui dit-il sans méchanceté aucune.

– T’as fini ?

– Ben oui !

 

La bouche de Dorothée se précipita alors sur la bite de Justin, se délectant des dernières gouttes d’urine imprégnant le gland.

 

– On a va où ? Demanda-t-elle

– Dans ma chambre, Isabelle ne doit pas y être…

 

Sur place ils se déshabillèrent prestement. Manifestement Dorothée avait l’intention de mener la barque, et elle se jeta sur la queue de Justin.

 

– Hum ! Elle est bonne ta bite ! J’adore sucer des bites, c’est tellement bon…

 

« Si elle me suçait au lieu de me raconter sa vie… »

 

Mais elle le fit, et fort bien, elle savait fort bien se servir de ses lèvres et de sa langue. Et pendant ce temps Justin lui pelotait sa jolie poitrine.

 

– Ne jouis pas comme ça, j’aimerais bien qu’on baise !

– Euh, c’est que je ne sais plus où j’ai foutu les capotes !

– C’est moi qu’est la boite ! Répondit Dorothée en chantonnant.

– T’avais tout prévu !

– Hé, hé ! Tu sais il y a un truc qui me plairait bien, c’est d’être prise en sandwich…

– T’aimerais que j’aille chercher Martinov ?

– Tu crois qu’il voudra bien ?

– Je vais lui demander ! Proposa Justin

 

Comme on s’en doute le professeur n’eut pas le cœur à refuser une telle invitation.

 

– Coucou professeur, c’est gentil de venir nous rejoindre ! C’est comment ton petit nom ?

– André !

– Je peux t’appeler Dédé ?

– Et moi je peux t’appeler Dodo ?

– Si tu veux, met toi à poil.

– On y va !

– Bon je vais te sucer un peu ta bonne bite, assis toi, tu seras mieux, euh Justin on peut peut-être le sucer à deux.

– Mais certainement !

 

Pensez que notre vert professeur est aux anges, il préfère sucer qu’être sucé, mais il faudrait être un vrai pisse-vinaigre pour ne pas apprécier le ballet infernal de ses deux langues coquines. Et puis il a les nénés de la belle à portée de main, pensez bien qu’il en profite et qu’il lèche avec avidité ses jolis tétons durcis par le désir..

 

– Bon on se met en position ! Propose Dorothée au bout d’un petit moment en expliquant au professeur de qu’elle souhaite.

– Oui mais on fait comment.

– Toi Dédé tu te couches sur le dos, je viens m’empaler sur toi en me penchant, et de cette façon Justin peut m’enculer.

– Alors on y va !

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Evidement tout est question de coordination, mais après quelques ratés, le trio trouva le bon rythme, à ce point que Dorothée se mit à jouir avec fracas.

 

Du coup Justin se retira sans avoir joui ,et la petite rousse se dégagea de l’étreinte de Martinov.

 

Allez venez les mecs, retires vos capotes, je vais vous sucer tous les deux en même temps.

 

Dorothée demande aux deux hommes se placer face à face de façon à leurs bites se touchent par le bout en position horizontale (tout le monde suit ?) La fille peut ainsi en prendre une dans chaque main, la branler, puis faire venir sa langue en simultanée sur les glands.

 

Justin part le premier, une partie de son sperme reste dans la bouche de la suceuse, l’autre a dégringolé sur ses seins. Elle étale un peu tout ça comme s’il s’agissait d’une crème de beauté, puis entreprend de terminer le professeur en y allant de vigoureux va-et-vient entre ses lèvres et en agrémentant la prestation d’un doigt dans le troufignon.

 

Elle en avale un peu, recrache le reste, prend ses affaires sous le bras et quitte la chambre.

 

– Merci les garçons, vous avez été très bien !

 

Martinov et Justin se regardent.

 

– Quel numéro ! Dit le premier.

– Elle est adorable ! Ajoute le second. C’était juste un peu rapide, j’aurais bien continué.

– Si veux m’enculer, je me laisse faire !

– Ça me parait une excellente idée, met toi en levrette, je vais m’occuper de ton cul !

 

Le professeur se met en position, Justin vient alors lui lécher la rondelle avant d’introduire un doigt qu’il fait aller et venir en cadence. , puis après avoir recouvert son sexe de la petite protection obligatoire il s’enfonce jusqu’à la garde dans l’anus du sexagénaire.

 

– Humpf !

– Pardon ?

– Oh ! Tu m’encules bien, c’est trop bon !

 

Justin lima son partenaire pendant de longues minutes, mais ne parvint pas à jouir, il continua néanmoins prodiguant des spasmes de plaisir chez notre vert professeur.

 

– Il finit par déculer, retira la capote et offrit sa bite à la bouche de Martinov, qui vous le pensez bien, ne la refusa pas ! Et il suça tant et si bien que bientôt son palais se remplit se sperme.

 

Les deux hommes s’embrassèrent sur la bouche.

 

– On est braiment deux gros cochons ! Commenta Justin.

– Mais on n’a même pas honte.

 

Caribou voit Georges sortir du gîte. Celui-ci se dirige prestement vers la sortie du bourg.

 

« Je vais essayer de faire du stop, maintenant que j’ai des habits propres, ça devrait le faire sinon j’irais à pied jusqu’à Briançon, ça mettra le temps que ça prendra. »

 

Caribou hésite puis décide de le rattraper

 

– Salut !

– Qu’est-ce que tu fous là, toi ?

– On peut causer ?

– Non ! Grogne Georges

– Juste une seconde.

– Merde !

– Pourquoi cette agressivité, je ne t’ai rien fait.

– Fous-moi la paix.

– C’est qui les bourges qui ont recueilli Dorothée ?

– Si on te demande…

– Dis-moi juste ça et après je ne te calcule plus.

– Merde !

– Tu t’acoquines avec les bourges, maintenant ! Bravo !

– Je n’m’accoquine pas, il m’ont pris pour un clodo, ils ont fait leur acte de charité, mais c’est des putains de bourges.

– Mais c’est qui ?

– Comme si tu l’savais pas, c’est les mecs de la grotte de l’Ours, ceux que t’as failli tuer avec tes conneries.

 

Et sur ces brèves paroles Georges tourne le dos à son ancien camarade et file sa route.

 

Caribou resta un moment interdit.

 

– Mais alors que fait Dorothée avec ces connards ?

 

Il ne trouva pas de réponse mais en savait néanmoins assez pour tenter d’envisager quelque chose. Fatigué, il reprit le chemin de la ferme des Closets.

 

– Tiens, les gendarmes ont retiré le ruban, une bonne nouvelle ! Se dit-il.

 

Et en entrant il tombe nez à nez sur Vicky et Mariette.

 

– Tu n’es pas le bienvenu ! Lui dit Mariette, ouvrant ainsi les hostilités.

– C’est quoi cette agressivité, je suis chez moi ici !

– Ça n’a jamais été chez toi, c’est un squat.

– Je reprends ma place c’est tout. Et d’abord qu’est-ce que vous foutez la ? Vous avez des remords ou quoi ?

– Tu dégages, on veut plus de toi ici.

 

Enervé, Caribou posa son sac à dos à terre, fouilla à l’intérieur et en sortit un pistolet avec lequel il menaça les deux jeunes femmes.

 

– T’as un flingue maintenant ? Tu ne vas tout de même pas nous tirer dessus ? S’affole Mariette.

– J’en ai marre que tout le monde me rejette, maintenant vous allez vous asseoir et m’écouter gentiment.

 

Vicky se demanda si elle était capable de le désarmer, elle y renonça, l’homme était pour l’instant trop loin d’elles rendant l’action périlleuse. Elle se dit qu’elles auraient d’autres occasions…

 

– Je vous informe que les gens de la grotte sont à Glandville, ils n’ont donc pas renoncé à leur projet débile. De plus ils ont récupéré Dorothée et Georges. Georges s’est enfui, mais apparemment Dorothée est toujours avec eux…

– Et qu’est-ce que tu veux que ça nous foute ? Rétorqua Vicky.

– Ça veut dire qu’il faut reprendre notre projet.

– Quel projet ?

– Empêcher les bourges d’exploiter la grotte.

– C’était pas notre projet, c’était une idée à toi.

– Vous étiez d’accord, non ?

– Disons qu’on n’était pas contre, sauf que t’as trop déconné.

– Mais merde, qu’est-ce que vous avez tous avec ça ? Y’avait du monde dans la grotte, et alors, c’était pas prévu et de toute façon ils n’en sont pas morts.

– Et Louison, il est mort comment ? Hurle Vicky

– Il a glissé.

– Ben voyons !

– Bon, vous allez la fermer un petit peu, soit vous collaborez gentiment, soit je vais vous faire collaborer avec mon flingue.

– Va chier ! Répond Vicky avec un sens aigu de la poésie.

 

A ce moment Mariette balance un coup de pied discret à sa camarade, avant de déclarer :

 

– O.K. On collabore. Explique-nous ce que tu comptes faire.

– On attend que quelqu’un sorte du gite des bourgeois, on le kidnappe, on le prend en otage, et on le rend à deux conditions. D’abord ils nous restituent Dorothée, ensuite, on leur demande dynamiter la grotte.

– Et sinon ?

– Sinon on commence par couper un doigt à l’otage.

– Mais t’es complètement malade ! Ne peut s’empêcher d’hurler Vicky.

 

Du coup, elle reçoit un nouveau coup de pied de la part de Mariette

 

– Je crois que c’est un bon plan ! Commente simplement cette dernière.

– O.K. on n’a plus qu’à mettre en application, en attendant je vais pisser, ne faites pas de bêtises.

– Tu joues à quoi ? Demande Vicky à sa camarade .

– Je rentre dans son jeu, son plan est débile, mais l’important, c’est qu’il finisse par baisser sa garde. Au pire il finira par dormir, à ce moment-là on lui piquera son flingue et on le vire.

 

Caribou revient un large sourire aux lèvres.

 

– Ah, ça fait du bien de pisser un coup. Bon, on ne va pas perdre de temps, on va y aller.

– On va aller où ?

– Ben faire ce qu’on a dit, on va kidnapper un bourgeois.

– Ça peut pas attendre demain ?

– Non, il faut battre le fer quand il est chaud.

 

Les deux femmes se regardent furtivement, leur plan s’accommodant mal avec cette précipitation imprévue, mais Mariette a de la ressource.

 

– T’inquiètes pas, je viens d’avoir une idée, on obéit à Caribou et à mon signal on renverse la situation ! Parvient-elle à souffler à sa camarade.

 

Le trio redescend sur Glandville, se met en place au poste d’observation utilisé par Caribou dans la matinée puis attend.

 

Au bout d’une heure Beatrice s’aperçoit que Dorothée s’est trompée de marque en achetant les cigarettes, elle sort donc pour en acheter d’autres.

 

Le trio se précipite à toutes jambes.

 

– On l’empêche ? Demande Vicky

– Mais non, elle va nous aider, à trois contre un, il est foutu… chuchote Mariette.

 

Beatrice chemine tranquillement profitant du beau soleil et du ciel bleu. Quand soudain, elle est entourée par trois individus. Elle pense au coup classique des détrousseurs de passants tout en s’étonnant de les voir agir en ce lieu, quand elle sent le canon d’une arme à feu lui chatouiller l’estomac.

 

– C’est un enlèvement, bouge pas, ne crie pas et tout se passera bien.

– Mais arrêtez, vous vous trompez de personne ! Je n’ai pas d’argent.

– Ta gueule poufiasse. Répond Mariette en lui balançant une gifle. Et maintenant tu avances !

 

Beatrice est alors entraînée sous la menace vers un petit chemin passant derrière le bourg. Puis le petit groupe prend la direction de la ferme des Closets.

 

Mariette et Vicky lui tiennent chacune un poignet, Caribou suit derrière avec son flingue à la main.

 

Vicky regarde sans cesse sa camarade guettant une initiative qui se fait attendre.

 

« Il suffirait qu’il passe devant ! » Se dit Mariette.

 

Elle a alors l’idée de piler.

 

– Oh, on avance ! Rouspète Caribou.

– Une seconde, j’ai une crampe.

– Souffle un coup, ça va passer.

– Tiens l’otage, juste une seconde.

 

Caribou n’a pas vu venir le piège, une manchette sur le poignet lui fait lâcher son arme. Beatrice par réflexe cherche à s’enfuir et tente de se dégager de l’étreinte de Vicky.

 

– Aide-nous à le maîtriser, on est avec toi.

 

Un coup de pied de Mariette a envoyé l’arme dans les fourrés. Perdant tout sens des priorités, Caribou se jette sur la jeune femme. Vicky qui a lâché le poignet de Beatrice vient à la rescousse. L’homme est immobilisé.

 

– Il faut lui ligoter les poignets, dit cette dernière.

– Avec quoi ? Il n’a même pas emporté de cordes, ce connard.

– Ton débardeur !

– Ça va pas le faire. Objecte Mariette

– Du moment que ça tient un petit moment, ça fera l’affaire.

– Pourquoi tu ne prends pas le tien de tee-shirt. ? Il est plus solide.

– J’ai rien en dessous !

– Et alors, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

– T’as raison.

 

Du coup Vicky enlève son haut dévoilant sa jolie poitrine. Puis tente de ligoter les poignets de Caribou.

 

– Il aurait fallu mouiller, ce serai plus efficace. Commente Mariette.

– Je mouille avec quoi ?

– Je ne sais pas, moi ? Pisse dessus !

– C’est pas idiot, je vais pisser ! précise-t-elle à Beatrice, tu te tournes ou tu tournes pas, c’est comme tu veux !

 

Beatrice est hébétée, ne réalisant pas ce qui se passe et a d’autres pensées en ce moment que de se demander si elle doit ou non se retourner.

 

Ainsi imbibé d’urine, le tee-shirt de Vicky constituait un lien tout à fait acceptable.

 

– On en fait quoi, maintenant, ? Demande Vicky.

– Attends, je vais essayer de récupérer le flingue

 

Le pistolet fût retrouvé assez facilement

 

– Qu’est-ce qu’on va en faire ? Demande Vicky.

– On va le jeter là où il ne pourra pas le récupérer.

– Bande de salopes ! S’écrie Caribou qui retrouve un peu de sa superbe.

 

Mariette lui pince le nez, l’obligeant à ouvrir la bouche, puis lui fourre un mouchoir en papier afin de l’empêcher de parler.

 

– J’ai une idée. Dit Vicky en commençant par enlever les chaussures de l’homme, puis en lui retirant pantalon et calfouette.

 

Pour le tee-shirt impossible à retirer par les bras en raison de ses poignets attachés, elle se contente donc de le déchirer.

 

– On va jeter tout ça, à poil, sans godasse et les mains attachées, il va ramer pour s’en sortir.

– Bien fait pour sa gueule !

– Et inutile de revenir à la ferme pour récupérer ton sac à dos, on va se faire un plaisir de foutre tout ça dans un précipice.

– Fouffff

 

Beatrice est toujours dans son coin, se demandant si elle n’est pas en train de vivre un cauchemar.

 

– Bon, on va rentrer, toi la belle bourgeoise, on te doit une explication.

– Je peux récupérer mon sac à main ?

– Ben il est là .

– Alors, c’est quoi ce cirque ?

– On va t’expliquer mais on ne va pas rester ici, on ne sait jamais… accompagne nous à la ferme c’est pas très loin.

– Euh, je ne sais pas, vous m’expliquerez en marchant ?

– On va essayer.

 

Oui mais essayez, vous, d’entreprendre une explication quand il faut emprunter un chemin caillouteux où on est obligé d’avancer en file indienne ?

 

– C’est Caribou… tente Vicky

– Caribou ?

– Oui, on ne va pas y arriver, on arrive à la ferme dans cinq minutes.

 

A suivre

Dim 8 aoû 2021 Aucun commentaire