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Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 8 – Vicky et Mariette par Maud-Anne Amaro

 

stamp lesbos douche

A Briançon, Vicky et Mariette ont fait les poches d’un bonhomme et après s’être acheté des petits hauts, un tee-shirt pour Vicky et un débardeur à fines bretelles pour Mariette, ceci afin d’être un peu présentables, ont pu se payer un bon déjeuner.

 

– Tu vas faire quoi à Paris ? Demande Mariette.

– Ché pas et toi ?

– Ché pas non plus.

– C’est cool d’avoir des projets ! Se gausse Vicky.

– Je connais bien un squat, mais j’en ai un peu marre de ces mecs, entre ceux qui sont camés du matin au soir, des musiciens qui se croient géniaux et qui nous font chier, les plans foireux…

– Faudrait se trouver des mecs qu’ont du fric.

– En se relookant, ça pourrait le faire. Consent Mariette

– Finalement on n’était pas si mal à la ferme… si Caribou n’avait pas déconné…

– Si on y retournait ? Caribou a dû se barrer je ne sais pas où. On serait bien toutes les deux ?

– Et on va faire quoi ?

– Comme avant et puis je pense à un truc, avec l’argent qu’on a tiré au mec, on pourrait s’acheter une chèvre, on vendrait des fromages !

– Oh oui ! Une belle petite biquette ! Allez on repart dans l’autre sens !

 

Les gendarmes avaient posé un ruban « entrée interdite » devant la ferme et avaient oublié de le retirer. Les deux filles s’en chargèrent et se réinstallèrent.

 

– Demain, j’irais acheter la chèvre

– Et aujourd’hui on fait quoi ?

– Un câlin ?

 

Ah ! On a oublié de vous décrire ces deux coquines.

 

Parcours semblables, études ratées après le bac, rencontres d’après manifs avec des marginaux, squats, fumette, puis Vicky s’acoquina avec Louison, et Mariette avec Georges avant que ces deux-là finissent par ne plus se supporter

 

Alors Vicky est une grande bringue aux longs cheveux frisotants avec un joli nez un peu pointu, Elle se teint en blonde mais elle aurait présentement besoin de se refaire les racines, Mariette possède une bonne épaisseur de cheveux châtains qui lui tombent sur les épaules, de bonne joues et rigole souvent. Ce ne sont pas des canons, mais néanmoins de jolies filles.

 

– Tu veux me lécher les nénés ? Lui demande Mariette.

– C’est une idée ! Répond-elle en lui caressant les bras. Comment tu fais pour avoir la peau aussi douce, moi j’aimerais bien avoir la peau douce comme ça.

– J’en sais rien, mais je veux bien un bisou !

 

Les deux filles s’embrassent plus coquinement que passionnément, puis les mains de Vicky se font baladeuses, elle n’a aucun mal à sortir les seins du débardeur trop ample de Mariette.

 

Vicky les plote juste un peu avant de quémander un autre baiser sur la bouche, puis décide de dépoitrailler complètement sa camarade. Elle fait durer le plaisir et passe derrière elle afin de lui faire un faux massage des épaules pendant quelques instants.

 

Puis elle revient devant et cette fois attaque le téton droit avec sa langue

 

– Ah, tes bouts de sein, je les adore ! Ils sont déjà tout dur !

 

Mariette se pâme et rigole de bon cœur.

 

Vicky bien excitée se met torse nue à son tour, puis revenant vers Mariette recommence à lui exciter les seins, tandis que sa main descend furtivement vers son pantalon dont elle a défait l’ouverture.

 

Finalement elle lui retire complètement son pantalon. L’autre s’amuse en se laissant complètement dominer par sa camarade, elle se met sur le dos et lève une jambe en l’air, Vicky lui attrape et vient lui lécher le mollet, puis la cuisse avant de lui tripoter la chatte à travers sa culotte rouge.

 

Elle finit par écarter la culotte et dévoile le petit minou dont elle libère les lèvres avant de faire travailler ses doigts. Elle lui enlève ce bout de tissus qui la gêne et c’est cette fois ses lèvres et sa langue qui entrent en action. Mariette s’abandonne, se caresse, se pince les bouts de seins tandis que sa camarade lèche et lèche encore. Mariette commence à haleter, son plaisir s’approche, elle braille, se redresse un peu et accepte évidemment le baiser que Vicky lui propose.

 

Puis maintenant qu’elles sont toutes deux entièrement nues, c’est Vicky qui invite son amie à venir butiner entre ses cuisses. Malgré que Mariette soit moins pratiquante des plaisir saphiques, elle s’acquitte de cette tâche avec fantaisie écartant les grandes lèvres de ses doigts pour mieux lécher.

 

Coquinement, alors que ses doigts se sont recouverts de mouille, elle les fait lécher à sa camarade. Voilà qui tombe bien, elle adore le jus de chatte !

 

Vicky jouit à son tour et ce sont de nouveau des caresses et des embrassades.

 

– Je reviens, dit-elle à sa camarade.

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Elle avait laissé dans son « coin » une petite collection de godes. Elle en tend un, un rouge un peu fluo, à sa camarade et le lui fait sucer, avant de faire de même, puis de l’introduire dans la chatte ouverte de sa partenaire.

 

Le petit jeu dure jusqu’à ce que Mariette jouisse pour la deuxième fois.

 

– Tu vas m’épuiser ! Dit cette dernière.

– Mais non, tiens on va essayer un truc…

 

Elle se « mélangent » alors les jambes de façon à ce que leur chattes puissent se frotter l’une contre l’autre.

 

Après cette petite fantaisie Mariette se met en levrette en relevant sa croupe.

 

– Humm tu voudrais quoi ?

– Je le laisse deviner !

 

Vicky vient alors lui butiner l’anus, s’efforçant de faire entrer sa langue.

 

– Il sent trop bon, ton trou du cul !

– Tu parles, il aurais fallu que je prenne une douche.

– Moi je l’aime bien comme ça, j’aime bien les odeurs naturelles.

– Et bien régale toi ! T’as qu’à m’enfoncer le gode si tu veux, comme ça tu pourras le lécher après !

– Oh, mais, c’est une excellente idée ça !

 

Et sitôt dit, sitôt fait, le gode lui pilonne le cul à une folle cadence et Mariette qui ne compte plus ses orgasmes vient d’en avoir encore un.

 

Vicky sort le gode et le lèche.

 

– Cochonne !

– J’ai pas regardé !

– Embrasse-moi encore !

 

Le baiser est si baveux que de la salive dégouline sur les mentons des deux coquines.

 

– A ton tour de t’occuper de mon petit cul ! Propose Vicky en adoptant une pose obscène, croupion relevé, jambes écartées, tous ses trésors visibles et accessibles.

– C’est le paradis que tu me montres là !

– Non c’est l’enfer ! C’est tout chaud !

 

Vicky mouille son doigt et l’enfonce dans l’anus de sa partenaire.

 

– Oh, la salope, elle m’encule avec le doigt… Oh, oui, bouge-le bien, encore, encore…

 

Vicky ressort son doigt, le lèche ainsi que celui d’à côté et c’est maintenant deux doigts qui s’agitent dans le fondement de la petite sauvageonne. Celle-ci en même temps se frotte le clito avec frénésie et ne tarde pas à gémir son plaisir.

 

– Putain ça fait du bien ! Faut que je pisse maintenant. J’ai bien envie de te pisser dans la bouche. Indique Mariette avec un œil coquin.

– T’es vraiment complètement dépravée !

– Y’a un problème ?

– Non, ma salope, vas-y remplis-moi la bouche de ta bonne pisse. Répondit Vicky en se mettant en position de réceptrice.

 

Le liquide dorée ne tarda pas à envahir son palais, elle en avala une bonne rasade avec gourmandise, le reste dégoulinant sur sa jolie poitrine.

 

De nouveau les deux coquines s’étreignirent, mélangeant leurs corps et leurs langues.

 

Caribou se réveille au pied d’un arbre avec un gros mal de tête. On dit que la nuit porte conseil, mais ce sont de curieux conseils que cette nuit-là lui a prodigué, deux obsessions l’habite : d’abord se venger de cette pétasse de Dorothée, ensuite voir si l’écroulement de l’échafaudage de la grotte a suffi à décourager ceux qui voulait l’exploiter.

 

– Mais comment faire tout ça ?

 

Revenu brièvement en direction de la ferme, il a aperçu d’assez loin le ruban de sécurité de la gendarmerie.

 

– Donc ils sont venus, mais ils n’ont pas insisté, normalement ils auraient dû faire une battue ils ne l’ont pas fait, pourquoi ? Mystère ! Comment me renseigner ? Rémy peut-être ?.

 

Rémy l’a vu arriver de loin et l’attend avec un gourdin à la .main. Caribou hésite à avancer, il sait qu’en cas de bagarre il n’aura pas le dessus.

 

– Je veux juste causer !

– Ben moi je cause pas.

– Je cherche Dorothée.

 

Rémy ramasse une grosse pierre et vise les jambes de Caribou qui a juste le temps de s’écarter.

 

– Arrête tes conneries, je veux juste discuter

 

Une seconde pierre lui fit comprendre que le dialogue sera impossible. Il n’insista pas.

 

Ne sachant trop que faire, il décida d’aller traîner à Glandville, il ne risquait rien, en principe personne ne possédait son signalement.

 

Il chemina donc dans le bourg sous un soleil de plomb en évitant de se faire remarquer.

 

Quelle ne fût pas sa surprise de voir, sur la terrasse d’une propriété, assise sur un transat en train de fumer une cigarette, Dorothée entourée de deux jeunes femmes dont une blackette très BCBG.

 

– Qu’est-ce qu’elle fout là ? Et c’est qui ces pétasses ? Je ne les ai jamais vues nulle part.

 

Et puis l’explication devient toute simple, la plaque d’immatriculation de la voiture stationnée devant indique Paris.

 

– Des touristes, mais ce n’est pas vraiment la saison, et ça n’explique pas ce que fout Dorothée avec eux ?

 

Caribou craint de se faire repérer dans ce bourg où tout le monde connait tout le monde. Se souvenant qu’il avait dans son sac à dos, une paire de jumelles, il s’éloigne et choisit un poste d’observation discret.

 

– Je vais attendre que quelqu’un sorte, et j’irais aux renseignements.

 

Au bout d’un certain temps il aperçoit deux silhouettes se dirigeant vers le gîte, il chausse ses jumelles :

 

– Georges ? Mais qu’est-ce qu’il fout là lui aussi ? Et qui c’est le vieux con qui est avec lui ? Je me demande si ce n’est pas un coup monté ? Dorothée et Georges doivent être de mèche ! Les salopards !

 

Il décide de rester en planque pour le moment, et si ça ne donne rien, il se dit qu’il utilisera la force sans d’ailleurs savoir trop comment.

 

Le professeur Martinov épuisé par sa balade et ce qui s’en suivit, s’en va prendre une douche.

 

– J’irais après ! Indique Georges

 

A l’intérieur tout le monde somnole : Beatrice, Solène, Dorothée, Isabelle et Justin.

 

Pour Georges l’occasion est trop belle, il fouille les sacs et les gilets qui sont à sa portée et se retrouve très vite avec une belle collection de portefeuilles, il n’a plus qu’à prendre la poudre d’escampette.

 

Il se dirige à pas de loup vers la sortie sans remarquer la jambe de Dorothée qui lui crochète le pied, il tente en vain de se rattraper et dégringole de tout son long.

 

– Tu rends les portefeuilles et tu te casses, connard !

– Tu défends les bourges, maintenant ?

– T’as bien été content qu’ils te donnent à bouffer, non ? C’est comme ça que tu les remercie ?

– J’en ai rien à foutre de leur charité, un bourge reste toujours un bourge.

– C’est ça, tous les pauvres sont gentils, tous les autres sont des méchants, faut arrêter de lire Brecht et Picsou-Magasine.

 

Le bruit de leur dispute a réveillé tout le monde, ils comprennent de suite ce qui se passe.

 

– Toi le petit con, si t’es pas dehors dans trente secondes, t’as mon poing dans la gueule ! Le menace Justin

– Essaie un peu, bourgeois dégénéré.

 

Mais sitôt ces paroles prononcées il se précipite vers la porte.

 

– Pas si vite ! Hurle Beatrice en lui barrant le passage. Vide tes poches,

 

Il restait un portefeuille qu’il envoie valser par terre.

 

– Maintenant, dehors et qu’on te croise plus dans le secteur !

– Un jour vous n’exploiterez plus personne, le prolétariat vaincra.

– C’est ça, on lui dira !

 

Georges parti, Dorothée tombe en larmes. On lui demande ce qu’elle a mais elle ne répond pas. Ces braves gens attendent donc que la crise se termine.

 

Et sur ce le professeur Martinov sort de sa douche ceint d’une serviette de bain.

 

– J’ai comme entendu du bruit…

– C’est Georges qui a essayé de nous faire les poches, on l’a viré.

– Ça alors ! il m’avait pourtant semblé fort correct, ce jeune homme. Un peu bourrin, mais correct.

 

Tout le monde le regarde sans comprendre.

 

– Ouin ! Gémit Dorothée tout ça c’est de ma faute, je vais partir, je vais vous laisser.

– Comment ça c’est de ta faute ? Demande Solène.

– C’est moi qui ait insisté pour le recueillir je ne pensais pas qu’il oserait faire une chose pareille !

– Personne ne te demande de partir. Dit Justin jouant les grands seigneurs.

– Vaudrait quand même mieux que je parte non ?

– Quelqu’un veut qu’elle parte ? Demande Justin à la cantonade

 

Personne n’exprima un tel souhait.

 

– Alors tu restes !

 

A suivre

Dim 8 aoû 2021 Aucun commentaire