Le blog de vassilia-x-stories
Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 7 – Balade montagnarde par Maud-Anne Amaro
Samedi 18 avril
Le lendemain matin Dorothée s’en alla chercher de quoi faire un bon petit-déjeuner pour ces messieurs-dames. C’est alors qu’elle tomba nez à nez sur Georges.
– Qu’est-ce que tu fous là, toi ?
– Je galère, j’ai passé la nuit dans une grange. je suis parti de la Ferme après m’être engueulé avec les filles, je les ai croisés ici l’autre jour, elles partaient pour Paris. Ah, tu savais que Louison était mort ?
– Mort comment ?
– Tombé dans un précipice !
– Comment il a pu faire ça ?
– Je sais pas, il était peut-être bourré.
– Et Caribou ? Et Rémy ?
– J’en sais rien. Et toi, tu fais quoi ? Tu t’es relookée ? T’as trouvé du boulot ?
– Je suis avec les gens qui étaient dans la grotte, ce sont des gros bourges mais ils sont sympas.
– Y’a pas de bourges sympas ! Anonna Georges d’un ton péremptoire
– Ben si !
– Et tu fais la boniche ?
– Et alors ?
– Alors, c’est pas vraiment tes idées.
– J’ai pas de comptes à te rendre.
– Te fâches pas !
– Je ne me fâche pas ! Tu sais ce que c’est mon idée en ce moment ? C’est de me venger de Caribou et de Rémy. Avec leurs conneries ils ont failli laisser mourir six personnes et on aurait été complices, je trouve ça dégueulasse.
– Je suis un peu d’accord avec toi, c’est pour ça que t’es partie ? Demande Georges
– Même pas ! Cet enfoir? de Caribou m’a fait une crise parce que j’ai refusé de sucer la bite de Rémy…
Petit arrangement avec la vérité, puisque l’état du sexe de Rémy n’avait été que la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, mais est-ce si important ?
– T’étais d’accord…
– D’ accord pour sucer une bite propre mais pas une bite qui pue le chacal ! Ce mec, Caribou, a une mentalité de maquereau. A la limite, je veux bien faire la pute pour la cause, mais faut que ce soit moi qui décide
– Tu me donnes un bout de pain ?
– Non, je vais faire mieux que ça, je vais te présenter aux bourges, tu vas pouvoir bouffer, et en échange tu vas m’aider à retrouver les deux salopards.
– Mais je ne veux pas avoir affaire avec ces gens-là.
– Tu veux bouffer ou pas ? Alors suis-moi et fais-moi confiance !
Rentrée au gite, Dorothée présente Georges au petit groupe :
– Lui c’est Georges il est parti de la ferme parce qu’il n’était pas d’accord avec ce qui vous est arrivé…
Isabelle est horrifiée de voir apparaître ce jeune homme, sale, puant, hirsute et en haillons
– Oui, bon, mais on n’est pas l’Armée du Salut. On ne va pas accueillir tout le monde, non plus, prenez de quoi déjeuner et laissez-nous, on peut même pousser la bonté jusqu’à vous permettre de prendre une douche vous en avez sacrement besoin.
– Eh bien merci de cet accueil chaleureux, moi je me casse ! Répondit Georges, se drapant dans sa dignité
– Juste une minute. Reprend Dorothée. Soyez humaine, Isabelle. Georges est en galère, vous pourriez l’héberger juste pour la journée, ensuite il partira. En échange, il peut vous faire découvrir les beautés de la région, il connait tous les coins comme sa poche…
– Bon, bon, consent Isabelle, mais d’abord : à la douche !
Après avoir pris son petit déjeuner, le professeur Martinov exprima son désir d’aller faire un tour, Georges, maintenant tout propre et revêtu de fringues prêtes par Justin se proposa de l’accompagner.
– Euh, personne d’autre ? demanda le professeur.
Ben non, toutes des dames étaient soit occupées soit fatiguées, Martinov en fut dépité, cheminer avec cet individu ne lui disait rien que vaille. Et puis il a beau avoir des penchants bisexuels, c’est quand même avec les femmes qu’il est le plus à l’aise.
– Si vous pouviez en profiter pour passer à la ferme regarder s’il y a encore du monde, et par la même occasion voir si Rémy est toujours dans sa cabane… Suggéra Dorothée
– Je préférerais voir du paysage !.Rétorqua le professeur
– Tu vas en voir pépère, tu vas en voir ! Répondit Georges
Martinov ne s’offusqua pas de ce brusque accès de familiarité, il en avait vu d’autres !
La ferme était vide et tous les sacs à dos avaient disparus. Quant à Rémy, ils l’aperçurent en train de nourrir ses poules, mais ne l’approchèrent pas. Ils pénétrèrent ensuite dans une côte boisée où les arbustes laissèrent bientôt la place aux fougères et à la bruyère
– Je vais pisser ! Déclara soudain Georges en plein milieu du chemin.
Il se met sur le côté, mais ne se cache pas quand il sort son attirail. Martinov se demande si c’est de la fanfaronnade ou quoi ?
N’empêche qu’il est fasciné par cette belle bite.
« Elle doit être superbe quand il bande ! »
– Tu regardes ma bite ?
– Tu ne te caches pas, alors je regarde.
– Elle te plait ?
– Elle est belle !
– T’aimes bien les bites ?
– J’aime bien ce qui est beau !
– T’es pédé ?
– Non et toi ? Répond Martinov du tac au tac.
– Moi j’aime bien tout le monde !
Et tout en parlant, le Georges qui a terminé de faire pipi, se branle doucement avec provocation, faisant ainsi grossir son engin.
– Tu veux toucher ?
Un moment le professeur se demande si le jeune homme n’est pas en train de lui tendre il ne sait quel piège. Que se passerait-il en cas d’affrontement ? Certes Georges n’a rien d’un athlète, mais il a l’avantage de la jeunesse. Pourtant son attitude semble dénuée de toute agressivité…
Alors il touche, juste une petite caresse qui devient vite une esquisse de masturbation. La bite est désormais en taille optimale, bien droite, le gland arrogant.
– Tu veux me sucer ?
« Position idéale s’il veut ne foutre un coup sur la tête ! » Se dit le professeur avant de rectifier : « Non il ne peut pas me faire ça si j’ai sa bite dans la bouche ! »
Alors Martinov exerce ses talents de fellateur de la langue et des lèvres. C’est que depuis le temps qu’il en suce, il est devenu expert.
Il se régale et il bande.
– Tu suces trop bien, pépère ! Tu dois être un sacré pervers !
Le professeur ne répond pas, ne se considérant nullement comme pervers et continue sa turlutte. Un goutte de préjouissance salée vient perler sur le méat.
– Tu veux que je t’encule ?
– Pourquoi pas !
Martinov a toujours une capote de prête dans son portefeuille, il la tend au jeune homme qui semble embarrassé.
– Mets-la-moi, je n’ai pas l’habitude !
Et la chose étant faite, Le professeur n’a plus qu’à baisser le pantalon et le caleçon, se retourner et laisser Georges lui pénétrer le trou de balle.
« Ce gars-là m’encule beaucoup moins bien que Justin
Ses manières sont dignes d’un vil bourrin
Se dit-il en lui-même et en alexandrin »
Georges avait joui en grognant, il se reculotta après avoir jeté sa capote dans la nature (en voilà un geste peu écolo !) sans s’essuyer et sans demander à Martinov si la prestation l’avais satisfait.
Ils cheminèrent encore un peu avant de prendre le chemin du retour.
– Rémy est dans sa cabane, mais à la ferme, il n’y a plus personne, résuma simplement Georges en rentrant au gite.
– Bon on va voir ce qu’on peut faire, j’ai envie d’aller voir. Dit Dorothée.
– Allez voir quoi ? T’as pas de plan !.
– On improvisera.
– T’as le droit d’essayer mais j’y crois pas. Moi j’y vais pas !
C’est donc Solène et Beatrice qui accompagnèrent Dorothée jusqu’à la cabane de Rémy.
L’accueil fut hostile.
– Tu veux quoi, toi la pute ?
– Je sais pas, te cracher à la gueule par exemple ! Répondit Dorothée
– Et pourquoi ? C’est pas moi qui a tué Louison !
– Mais de quoi tu parles ?
– Il a voulu me faire tomber, je me suis défendu et c’est Louison qu’est tombé.
Dorothée a vraiment l’air de tomber du placard.
– T’es en train de me dire que Louison a essayé de te balancer dans le vide ?
– Ben oui, il m’a dit qu’un mec de la grotte était arrivé à descendre et qu’il était tombé dans le vide, j’ai voulu aller voir. J’ai pas vu de mort, mais Louison a essayé de me balancer, on s’est un peu bousculé et il est parti dans le précipice.
– Mais pourquoi, il aurait essayé de te tuer ?
– Y voulait pas que je parle de Caribou aux gendarmes, mais moi j’m’en fous, j’ai tout dit aux gendarmes, que Caribou m’avait baisé et que toi tu étais la reine des salopes.
– Connard ! Ne put s’empêcher de lui lancer Dorothée .
– Mais ils t’ont laissé en liberté ? Demande Solène.
– Ben oui,
– Tu leur a dit quoi pour Louison ?
– On n’en a même pas parlé.
– ?
Dorothée demande alors à ses compagnes de s’éloigner de la cabane..
– Ça change tout ! Dit-elle. Rémy est un pauvre petit con, à la limite ce n’est pas de sa faute, on s’en occupera plus tard. Mais pour Caribou, c’est terrible, Louison n’aurait jamais essayé de tuer Rémy sans l’accord de Caribou. C’est pire que ce que je croyais, ce mec devient fou, il a carrément commandité un meurtre.
– C’est le travail de la police, maintenant, intervint Solène.
– Et on va leur dire quoi ? On a juste le témoignage de Rémy, et ils ont l’air de le prendre pour un simple d’esprit, c’est pas tout à fait faux d’ailleurs.
– Bon admettons reprit Béatrice, ton Caribou on le cherche, déjà ça ne va pas être de la tarte, mais si on le trouve on fait quoi ?
– Au minimum, on le force à signer des aveux et on le balance aux gendarmes, mais on peut sans doute trouver mieux.
– Bon ben on va rentrer réfléchir.
Elles demandèrent néanmoins à Rémy si ce dernier avait une idée à propos de l’endroit où Caribou pouvait se trouver, mais évidemment il n’en savait rien.
A suivre