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Professeur Martinov 14 – Professeur Martinov et le trésor des Ourlettes 1 – Le parchemin d’Odile par Maud-Anne Amaro
1 – Le parchemin d’Odile
Jeudi 24 mai
Le printemps est enfin arrivé et il fait tellement chaud que le vieux professeur Martinov s’est résolu à rester en chemise ouverte.
– Pourquoi t’as pas mis une chemisette ? Lui demande Béatrice, sa blonde et jeune collaboratrice.
– J’en ai pas !
– Je t’en achèterai une ou deux ! Tu veux ?
– T’es une vraie mère poule pour moi.
Martinov ne se lassait pas de la regarder. Elle s’était habillée d’un petit short en jeans « à ras la moule » et d’un débardeur vieux rose lui moulant la poitrine et mettant en valeur ses jolies épaules dorées.
On sonne, c’est le facteur. Béatrice va ouvrir à un charmant jeune homme et revient avec un paquet.
– C’est quoi ?
– Je sais pas, ça vient de Besançon, ce doit être l’usine !
Béatrice fait allusion à l’usine fabriquant le « lapin dur », aphrodisiaque qu’ils découvrirent ensemble au cours de leur première rocambolesque aventure (voir cet épisode)
Le paquet contenait un flacon entamé du produit, accompagné d’une courte lettre.
…On nous a fait suivre la réclamation d’un utilisateur mécontent (le produit n’aurait eu aucun effet sur lui) et le flacon incriminé. Il s’agit bien d’un flacon manufacturé dans notre usine (comme le prouve le mouchard de l’étiquette). Nous avons procédé à quelques tests qui n’ont révélé aucune différence avec le contenu des autres flacons. Nous restons en attente de vos éventuelles observations et/ou instructions…
– Bizarre ! S’exclama le professeur.
– Non, c’est parfaitement possible, le « lapin dur » décuple l’existant. Si la personne n’a aucune pulsion sexuelle, il peut toujours en prendre trois litres, ça ne lui fera rien du tout. Zéro multiplié par trente, ça fait toujours zéro.
– On va répondre en ce sens, alors ?
– Oui, et proposer de rembourser le client, à moins que l’usine ait mal fait ses vérifications. Voyons voir…
Elle déboucha le flacon, le huma.
– Odeur normale !
Elle s’en fit tomber quelques gouttes sur la main et s’apprêta à les lécher !
– Tu es folle ?
– Qu’est-ce que je risque ? Si le produit a été éventé, il me fera rien et s’il est intact, je vais juste « nymphomaniser » pendant une heure.
– Mais si le produit avait été trafiqué, empoisonné ?
Trop tard ! Béa a déjà léché les gouttes !
– Ne soit pas parano, tu vois je ne suis pas morte !
Béatrice et Martinov formaient un couple atypique, ils n’étaient absolument pas dans une relation amant-maitresse, mais ils leur arrivaient de temps à autre de s’envoyer en l’air en toute décontraction. Et là justement, le professeur se serait bien offert une petite distraction.
Si le produit n’était pas éventé, il lui suffirait d’attendre…
Un quart d’heure plus tard, Béa avait le rouge aux joues.
– J’ai bien l’impression que le produit n’a pas été éventé. Fais attention à ta bite, mon petit professeur, je ne vais pas tarder à te sauter dessus !
– Ce ne sera pas une corvée !
– Prends donc quelques gouttes, nous serons à égalité.
– Bonne idée, mais je vais les prendre dans un flacon à moi !
– Trouillard !
– Non, juste prudent ! Répond-il en quittant la pièce quelques instants.
A son retour, Béatrice ne faisait plus d’efforts pour se retenir. Elle se débarrassa à la hâte de tous ses vêtements et se mit à se masturber énergiquement, tout en se titillant les tétons avec énergie.
– Mets-toi à poil ! Demande-t-elle à Martinov. Oh, c’est trop bon, ce que je me fais, Oh ! Ooooh !
Déjà un orgasme ?
– Ça fait du bien ! Commente-t-elle en reprenant de plus belle sa gestuelle masturbatoire.
Elle est en sueur et ses cuisses sont trempées.
– Ça donne trop soif, cette saloperie de produit, va me chercher à boire et en revenant je veux que tu me baises !
Martinov ne tarde pas à revenir avec une grande bouteille d’eau, puis il se déshabille. Béatrice hésite : boire ou baiser ? Elle attrape la bouteille et engloutit une quantité impressionnante de liquide.
L’homme et la femme se rapprochent jusqu’à se coller l’un à l’autre. La bite du professeur est bandée comme un gourdin. Ils se roulent un patin (ce qu’ils ne font pratiquement jamais d’habitude, mais là, c’est le produit…) Martinov se demande quel serait le meilleur endroit pour la suite et opte pour la grande table au milieu du laboratoire. Il pousse sur le côté tout ce qui y traine, puis renverse la jeune femme, et après avoir eu le réflexe de s’encapoter, la pénètre et commence à la besogner comme un damné.
Dring !
– Qui c’est ce con qui sonne ? Continue, ne t’arrête pas !
– Merde ! S’exclama le professeur qui pourtant n’était guère grossier. On avait un rendez-vous !
– On s’en fout, continue !
Mais Martinov, moins sous l’effet du « lapin dur » que sa collaboratrice, conservait assez de lucidité pour faire passer ses activités professionnelles avant la gaudriole. Il se dégagea et dissimula sa nudité sous une blouse blanche.
– Tu ne vas pas me laisser comme ça ?
– Bien obligé, monte dans ma chambre, je te rejoindrai tout à l’heure, après le rendez-vous !
– Mwais… répondit-elle peu convaincue, mais en quittant néanmoins les lieux.
Martinov avait oublié d’envisager que son visiteur serait une femme et qui plus est : une fort belle femme.
« Ça va être compliqué ! » se dit-il
– Bonjour, je suis Odile San Poncho, je vous ai apporté l’objet. Se présenta la femme, une vraie rousse aux cheveux bouclés et à la poitrine imposante bien mise en valeur dans un joli décolleté. De plus, son sourire était craquant, ce qui ne gâchait rien, bien au contraire.
Tandis que le professeur s’épongeait le front, elle sort d’un sac en plastique des pièces détachées d’une lunette de marine en laiton. Le machin est complètement démantibulé, l’optique est incomplète. Martinov est dubitatif.
Mais voilà que Béatrice, qui aurait dû être dans la chambre, les rejoint dans le petit bureau après s’être passée, elle aussi, une blouse blanche.
« Ça va être encore plus compliqué ! » se dit Martinov.
– Ce n’est pas réparable ? S’inquiète la petite dame.
– Si peut-être, je vais regarder ça et vous envoyer un devis. Vous avez trouvé ça où ?
– J’ai acheté une baraque dans l’Aveyron, il y avait des vieux objets en pagaille. Il y en a que je vais vendre, d’autres que j’ai jetés, d’autres que je vais garder. Mais j’ai eu un coup de cœur pour cette lunette astrologique. Les morceaux étaient enveloppés dans un vieux journal daté de 1925. Et comme je suis passionnée d’astrologie…
« Encore une qui confond l’astronomie et l’astrologie ! » se désola le professeur.
– Ce n’est pas une lunette astrologique, d’ailleurs ça n’existe pas, mais ce n’est pas non plus une lunette astronomique, en fait c’est une lunette de marine !
– Ah ! Je ne pourrai pas regarder les étoiles avec, alors ?
– Si, mais disons que ce n’est pas fait pour ça !
– Ah ! Ça ne fait rien, faites-moi un devis quand même !
– Pas de problème, je vous téléphone demain.
– D’accord, mais dites-moi, vous ne me reconnaissez pas ? Mon visage ne vous dit rien ?
Du coup, Martinov et Béatrice dévisagent avec davantage d’attention leur interlocutrice : taille moyenne, joli sourire et yeux malicieux, un visage agréable. Quant à la poitrine, le moins que l’on puisse dire c’est que le doux sillon inter-mammaire que laissait apparaître son décolleté en V, ne laissait pas indifférent, vous vous en doutez bien, le vert professeur. Mais qui était-ce ? Mystère ?
– Je ne vois pas ! S’excusa le professeur.
– Marion Desvignes, ça ne vous dit rien ?
– Euh, non !
– « Plus belle la prairie, la saison 1 », c’est moi qui tenait le rôle de Lucette.
– Je ne regarde pas trop la télé ! S’excusa Martinov.
– Si, si, je me souviens maintenant, je regardais ça avec ma mère. Intervint Béatrice.
– Mais, je me suis fait virer, officiellement parce que j’avais posé à poil dans Pour magazine, mais en fait c’était une vengeance.
« Quel besoin a-t-elle de nous raconter sa vie ? Se demanda Martinov. Sans doute une incorrigible bavarde, un brin narcissique ! »
– Ce sont des choses qui arrivent ! Répondit-il, pensant mettre fin à ces digressions.
– Quand même quelle hypocrisie ! Dans ce milieu tout le monde couche avec tout le monde, si vous faites votre mijaurée vous n’vous en sortez pas. Alors j’ai fait comme les copines, mais avec Grospierre, j’ai refusé, du coup on m’a virée.
– Grospierre, c’est le producteur ? Demanda Béatrice qui s’en foutait complètement et qui n’avait qu’une hâte : voir cette nana partir afin de reprendre le cours de ses croustilleries avec le professeur…
– LA productrice, Stella Grospierre !
– Ah, je comprends !
– Oh, ce n’est parce que c’est une femme, vous savez j’ai les idées larges, mais celle-là, elle est moche, elle est con, elle est méchante, je la déteste. Et en plus elle sent mauvais de la bouche !
Cet aveu de ses tendances bisexuelles interpelle Béatrice qui, par jeu se met à lancer des sourires explicites à la visiteuse, laquelle répond dans le même registre. Alors Béa griffonne un petit mot au professeur :
« Laisse-nous seules 5 minutes »
– Excusez-moi, je reviens de suite ! Dit-il, jouant le jeu en quittant la pièce.
« Béatrice ne va quand même pas oser faire ça ? »
Ben si !
Les deux femmes se sourient :
– Vous êtes mignonne à croquer, en d’autres circonstances, je vous aurais volontiers fait un gros bisou, lui lance Béatrice.
– Ne vous retenez pas, je suis sûre que ce sera très agréable.
Et c’est ainsi que les deux femmes se mirent à se rouler un patin d’enfer. En même temps Odile caressait les bras nus de Béatrice, laquelle ne tarda pas à lui tripoter les seins.
– J’adore qu’on me caresse la poitrine ! Lui confia Odile.
Encouragée, Béatrice passa sa main sous son petit haut pour la peloter de plus près, puis le remonta carrément, cherchant à libérer les seins du soutien-gorge.
– Arrête ! Protesta Odile, si Monsieur Martinov revient.
– Et bien, soit tu lui diras de s’en aller et il n’insistera pas, ou bien tu lui diras de rester, il est assez coquin !
Il n’est pas bien loin, Martinov, il se tient juste derrière la porte entrebâillée et se masturbe comme un malade en regardant les deux coquines s’en donner à cœur joie !
– Vous êtes rigolos tous les deux ! Et vous vous conduisez comme ça avec tous vos clients ? Demande Odile.
– Mais pas du tout !
– Je ne comprends pas… Ah oui vas-y, pince-moi les seins, c’est trop bon !
– On t’expliquera, mais après !
– Je voudrais quand même savoir ce que j’ai de spécial ?
– Tu n’es pas en cause !
– Ah ?
Béatrice se dégage un moment et se débarrasse de sa blouse. Odile est effarée !
– Tu étais à poil sous ta blouse ?
– Oui, pourquoi ?
– Je sais pas, tu es mignonne !
– Occupe-toi de moi !
Odile n’a rien contre et se met à lécher les petits bouts de seins de Béatrice, tandis que sa main se dirige vers l’entrecuisse mouillée comme une soupe, afin de le tripoter avec application. Béatrice gémit sous l’assaut et ne tarde pas à hurler de jouissance.
– Ben dis donc, tu pars au quart de tour, toi ? Fait remarquer Odile.
– Oui, mais j’ai soif ! Répond Béa en sifflant le reste de la bouteille d’eau minérale. Professeur, on va manquer d’eau !
– Je m’en occupe répond Martinov après avoir reculé tactiquement de plusieurs mètres.
Pour lui cette demande est une aubaine qui pourrait lui permettre de rentrer dans le jeu. Il retourne au laboratoire prendre la bouteille d’eau entamée avant de rejoindre les deux femmes toujours enlacées. Son sexe bandé fait une curieuse bosse sous sa blouse, ce que ne manque pas de remarquer Odile.
– Et bien, monsieur le professeur, vous m’avez l’air en forme ! S’exclame-t-elle.
– Ça m’arrive parfois !
– On peut voir ?
– Allez-y, je n’ai rien à vous cacher.
Odile a donc tôt fait de déboutonner la blouse du professeur. Sa bite bandée à bloc semble la narguer !
– Elle est trop jolie ! Constate-t-elle en lui imprimant quelques mouvements masturbatoires.
– Serait-ce trop vous demander, chère demoiselle, de vous mettre à l’aise ?
– Ah ! Ah ! Vous voulez me voir à poil, vous êtes vraiment des gros cochons tous les deux ! Commenta t’elle en se dénudant à l’arrache.
La situation devient alors un moment confuse, Martinov se penche sur les seins d’Odile et commence à lui lécher le téton droit, du coup l’autre a droit à la langue de Béatrice. La rousse n’a rien contre ces caresses habilement prodiguées et qui l’excitent de façon fort efficace, mais n’empêche, elle aimerait bien sucer la bite de Martinov, ce qui est pour l’instant techniquement impossible. Mais après tout il suffit de demander.
– Humm, j’ai envie de te sucer ta bonne bite ! Tu veux ?
– Une petite seconde ! Temporise le professeur qui n’en finit pas de se régaler avec ce petit bout de téton.
– Humm, j’adore sucer des bonnes bites ! Une fois au cours d’une partie j’en ai sucé treize différentes, et encore je me suis arrêtée à treize parce qu’il paraît que ça porte bonheur !
– Et les chattes tu aimes aussi ? Demande alors Béatrice.
– Bien sûr ! Les chattes, les trous du cul aussi !
Craignant que cet échange de propos détourne Odile de ses intentions premières, le professeur quitta à regret le gros nichon pour présenter sa bite à la belle, qui après un bref coup d’œil évaluatif la goba comme il se doit !
Il faut dire qu’elle était douée, la rouquine ! Ce qu’elle mettait en œuvre n’avait rien à voir avec ces fellations qui ne sont que des masturbations avec les lèvres, non là tout travaillait : la langue, l’intérieur des joues, le bout des doigts et toutes les surfaces étaient sollicitées, le gland et le méat, de la pointe de la langue, la verge balayée de bas en haut puis de haut en bas, les couilles gobées comme des litchis. Et voilà qu’en plus un doigt fureteur venait titiller l’entrée de trou du cul de notre vert professeur. Celui-là se rapprocha de plus en plus et finit par s’enfoncer. Trop de plaisirs prodigués avec tant de talents firent que Martinov se mit à jouir subrepticement sans avoir eu le temps ni de se retirer ni de prévenir sa charmante pompeuse.
– Paraît que c’est bon pour le teint ! Commenta-t-elle, en avalant tout ça !
– A mon tour ! Décida Béatrice qui piaffait d’impatience.
– Mais après, vous vous occuperez de moi ?
– Bien sûr, ma toute belle ! Allez viens m’envoyer au ciel !
– Whah ! Mais t’es trempée ! J’ai jamais vu quelqu’un qui mouillait autant.
Et Odile se mit à lécher ce qui dégoulinait des cuisses de Béatrice. Voilà une attention tout à fait sympathique, seulement Béatrice aurait souhaité que ces choses se passent légèrement plus en haut !
Il suffit parfois d’être un peu patient. Cette langue ne pouvait que remonter et c’est ce qu’elle finit par faire, pénétrant dans le sublime fouillis des lèvres intimes et en aspirant les sucs avec concupiscence.
Le clitoris de Béatrice décapuchonné et bandé fut bientôt la cible d’Odile, qui s’apprêtait à démontrer qu’en cette matière, le talent ne lui manquait pas. Elle fut alors surprise et quelque peu décontenancée quand au bout de moins de vingt secondes de jeu de langue, sa partenaire explosa son plaisir bruyamment dans un geyser de mouille.
– Ça alors ! S’exclama Odile, stupéfaite en s’essuyant les yeux.
Elle en avait pourtant vu d’autres !
– Oh ! Je ne peux plus me retenir ! S’écria soudain Béatrice, se mettant à pisser en cascade.
Odile qui n’avait pas bougé en fut aspergée.
– Oh ! Je suis désolée !
– Ce n’est pas grave ! Disons que ça surprend. Répondit la jolie rousse. Un jour, il y a un type qui m’a demandé s’il pouvait me pisser dessus, ça m’a amusée. Je n’ai pas beaucoup de tabous, voyez-vous ! Bon, vous vous occupez un peu de moi, tous les deux, maintenant ?
– Je suis à votre disposition, chère madame !
– Alors, enculez-moi, cher monsieur.
– Avec grand plaisir !
Martinov et Béa s’attendaient alors à ce que la belle se mît en levrette, offrant son joli petit postérieur aux mâles assauts. Non, elle grimpa sur la table, s’y coucha sur le dos, les jambes dans le vide, avant de les relever par-dessus elle.
– Je suis prête ! Indiqua-t-elle simplement.
Alors Martinov, de nouveau en rut, s’encapota et lui pénétra le troufignon de sa pine avant de la faire aller et venir en cadence soutenue.
– Je fais quoi, moi ? Demanda Béa.
– Excite-moi la foufoune !
En se plaçant sur le côté, elle put le faire. Sollicitée par devant et par derrière, Odile se mit à gémir, à japper, à hurler avant que la jouissance ne lui provoque une série de spasmes humides qui l’envoyèrent plusieurs longues secondes au paradis terrestre.
Martinov et Béatrice sont épuisés et finissent la bouteille d’eau.
– Ben et moi ?
– Je vais vous en chercher une autre, bien fraîche, proposa le professeur. Si vous voulez, vous pouvez même prendre une douche !
Elle le fit, mais s’étonna que personne ne vienne la rejoindre.
Odile s’est rhabillée, remaquillée. L’effet du produit s’était à présent dissipé en ce qui concerne Béatrice et s’estompait chez Martinov.
Nos trois protagonistes reprirent leur place dans leurs fauteuils respectifs.
– Nous étions mon assistante et moi, sous l’effet d’un puissant stimulant sexuel, cela pour expliquer notre attitude un peu… particulière ! Mais je suppose que cette demi-heure de folie à laquelle vous avez participé de bonne grâce, vous laissera un agréable souvenir !
– Oui, oui, mais je me demandais si vous étiez toujours comme ça ?
– Et non, sauf quand les circonstances s’y prêtent, bien entendu ! Bon alors pour cette lunette, on fait comme on a dit, je vous envoie un devis !
– D’accord, ah, il y avait aussi un vieux bout de papier avec les pièces de la lunette, je vais vous montrer…
Il s’agissait en fait d’une étroite bande d’environ un centimètre de haut sur sept de long. Le professeur dut prendre une loupe pour lire ce qu’il y avait dessus.
« Va aux Ourlettes, à dix lieues de Rodez. 841 pieds au nord à partir de la corniche et 295 à l’ouest »
– Une espèce de message secret, il devait être coincé dans la lunette ! Annonça le professeur. Ce peut être n’importe quoi, un rendez-vous galant, un duel, un traquenard…
– Et si c’était un trésor ? Demanda Odile.
– Ben voyons, comme dans le Secret de la Licorne ? S’amusa Martinov.
– Ben, oui pourquoi pas ?
– Vous savez, ce papier a probablement plus de 200 ans. S’il y a avait un trésor, il a sûrement été déterré depuis longtemps… Et puis en 200 ans, il peut s’en passer des choses. A cet endroit, il y a peut-être un lotissement, un terrain de golf, une autoroute.
– Vous me prendriez combien pour faire des recherches ? Je veux dire déjà essayez de localiser cet endroit.
– Juste pour localiser ? Je vous fais ça gratuitement, je vous tiens au courant.
– Vous êtes un chou, professeur ! Permettez que je vous bise ?
Et elle lui roula un patin !
Plus tard dans l’après-midi, Martinov entreprit quelques recherches : une partie des renseignements cadastraux sont aujourd’hui disponibles sur Internet. Il existait effectivement un domaine des Ourlettes dans le département de l’Aveyron. Une grande propriété dont le plan était disponible. La photo satellite obtenue sur l’ordinateur ne permettait pas de localiser la fameuse corniche, par ailleurs le cadastre ne donne aucun renseignement sur les propriétaires des lieux. Si Odile souhaitait en savoir davantage, elle devrait se rendre sur place.
Vendredi 25 mai
Odile a sollicité un nouveau rendez-vous. Martinov et Béatrice se doutent bien évidemment de quoi il va être question. Ils sont a priori d’accord pour refuser de participer à cette trop aléatoire chasse au trésor.
– Vous voulez combien ? Insista la visiteuse.
– Ce n’est pas une question de prix ! Tout a un coût et il est bien évident qu’à partir d’une certaine somme, nous ne saurions refuser, mais nous ne sommes pas non plus des escrocs : il y a 90 chances sur 100 qu’il n’y ait pas plus de trésor que de beurre en broche. Nous ne voulons pas vous faire perdre votre argent.
– Il reste une chance sur dix. Je suis très joueuse, et quand on est dans cette fourchette de probabilités, j’ai tendance à foncer.
– Nous sommes désolés, répéta Martinov.
– Bon alors je vous fais une dernière offre : on va là-bas tous les trois, je ne vous paye rien du tout, mais on partagera les faux frais. Et si on trouve un trésor, ce sera la moitié pour vous, la moitié pour moi !
– Ah ! Dit simplement Béatrice, surprise de cette proposition.
A ce moment-là, Odile sait qu’elle a gagné, Martinov et Béatrice ne sont plus au diapason.
– Et puis, bon reprend-elle, huit jours au grand air dans l’Aveyron, ça ne peut que vous faire du bien, d’autant que vous serez en ma compagnie.
– On réfléchit, on vous rappelle ! Répondit Béatrice avant que Martinov n’ait pu prononcer un mot.
Bref, Béa réussit à convaincre le professeur. Il leur restait des affaires en cours à régler, le départ fut fixé au lundi 4 juin.
Lundi 4 Juin
Ils avaient pris la veille le train Gare d’Austerlitz en fin d’après-midi, emportant avec eux un détecteur de métaux. Le voyage fut sans histoire, Odile passant son temps à dormir. Arrivés à minuit quarante et après une sage nuit à l’hôtel dans trois chambres distinctes, ils se levèrent vers 8 heures, louèrent une voiture et firent l’achat de pelles et de pioches avant de se diriger vers Laisignac, le village le plus proche du domaine des Ourlettes.
Sur place, le GPS se mit à boguer. Pas de pancarte, pas moyen de savoir où se trouve ce domaine.
– On va essayer de se renseigner en buvant un coup.
Ils entrent dans un troquet qui fait aussi épicerie, journaux et tabac. Les consommateurs les dévisagent sans aucune discrétion. Ils s’assoient.
– Touristes ? Demande la patronne. Après avoir pris leur commande.
– Non, on fait un rallye, répond Béatrice, on s’est un peu perdus, il n’y a pas un domaine, un château ou quelque chose comme ça dans le coin ?
– Un château ? Il y a le château des Ourlettes. Vous espérez y entrer ?
– Oui, pourquoi pas ?
– Vous les connaissez, les gens du château ?
– Non !
– Alors vous perdez votre temps ! Ils ne laissent entrer personne. Quand ils se sont installés, monsieur le Maire a voulu leur faire une visite de politesse, ils ne lui ont même pas ouvert. Vous vous rendez compte ?
– Faut vraiment être malpoli ! Ajouta ce qui devait être un habitué du lieu.
– Sont pas d’ici, c’est des parigots ! Ajouta un autre avec tout le mépris qu’il était capable d’exprimer.
– Parigots, têtes de veaux ! Eructa un individu avec un sourire idiot…
– Ah, ce ne sera plus jamais comme avant du temps de Monsieur le vicomte ! Reprit la patronne. Lui c’était un homme bien, il a beaucoup donné pour le village, et puis on le voyait tous les dimanches à la messe avec sa petite famille, il avait toujours un petit mot gentil pour tout le monde !
Voici des renseignements qui n’étaient guère encourageants. Martinov eut alors une idée : Pourquoi ne pas rechercher la complicité de ce vicomte pour tenter d’investir les lieux.
– Et ce vicomte, qu’est-ce qu’il est devenu ?
– Mort, avec sa femme, un accident à 500 mètres d’ici, percuté par devant par un camion. Les gosses s’en sont tirés, ils ont eu de la chance ! C’était il a…(il fit un effort de mémoire)… Six, non sept ans, déjà… comme le temps passe !
– Ah, et les gosses, qu’est-ce qu’ils sont devenus ?
– On n’sait pas ! Parait qu’ils vivent toujours au château, enfin c’est c’qu’on dit !
– Vous pouvez nous indiquer la direction ?
– Vous n’entrerez pas ! Vous pensez bien que si notre maire n’a pas pu entrer…
– On va juste prendre des photos ! Coupa sèchement Martinov.
– Troisième à droite après le cimetière… finit par indiquer quelqu’un.
La patronne s’éloigna. Tous les regards convergeaient désormais vers le trio.
– On se dépêche de boire et on s’en va d’ici ! Chuchota Béatrice.
– On va aller voir sur place, faut pas gober tout ce que les gens racontent ! Proposa Béatrice, une fois sortie de l’établissement. Avec un peu de chance, les gens du château ne sont peut-être pas là en semaine, si c’est le cas on va se débrouillera pour entrer.
– Par effraction ?
– Tout de suite les grands mots !
– Mais ça doit être plein d’alarmes !
– Dans le château, mais pas dehors !
– A l’entrée peut-être ?
– On verra bien !
Le domaine était situé au sommet d’une éminence, sa grille était vétuste, aucune plaque n’était visible, et ni sonnette ni clochette ne permettait aux visiteurs de signaler leur présence.
– Y’a peut-être une autre entrée ? Suggéra Odile.
– O.K. On va essayer de faire le tour.
Ils longèrent le haut mur d’enceinte sur la gauche, se trouvent rapidement bloqués. Dans l’autre sens, ils eurent plus de chance en découvrant une porte apparemment blindée munie d’un interphone. Il y a trois panneaux sur la porte, le premier précise que le domaine et sous « alarme électronique », le second qu’il convient de faire attention aux chiens méchants (au pluriel !)… Quant au troisième, il précisait : « L’interphone n’est mis en fonction que lorsque nous attendons de la visite, dans le cas contraire, il est donc inutile d’insister. »
– Charmant accueil ! On fait quoi ?
A ce moment Martinov remarque au sol une feuille de papier protégée par une pochette de plastique transparent. Machinalement, il la ramasse et la lit : « Pour l’annonce, c’est bien ici, entretiens de 10 à 12 heures »
– L’annonce, quelle annonce ?
– Ah, ça ?
– Ça ne date peut-être pas d’aujourd’hui !
– Ça n’a pas l’air bien vieux pourtant, ce doit être le vent qui l’a détaché, ils n’auraient pas abandonné ce truc par terre !
– Bon écoutez, suggéra Béatrice, on va y aller au flan, l’important c’est d’être dans la place, après on improvisera. Juste un détail : on ne sait pas ce que c’est que cette annonce, mais ça m’étonnerait qu’ils recherchent un homme de ton âge, alors on va y aller toutes les deux, et toi tu vas nous attendre dans la voiture. Il est quelle heure ?
– 11 heures et demi !
– OK, c’est bon ! On va attendre que tu te sois éloigné, il y a peut-être une caméra.
– On croise les doigts, je sonne ! Avertit Béatrice quelques minutes plus tard.
– C’est pour l’annonce ? Répond une voix féminine.
– Oui !
– J’arrive !
Une petite brune un peu typée ne tarde pas à ouvrir la porte. Elle dévisage les visiteuses avec insistance.
– Bonjour ! Je suppose que vous avez compris que le travail proposé était un peu spécial ? Annonce-t-elle.
– Oui, bien sûr ! Répond Béatrice du tac au tac, tout en se demandant bien ce que pouvait bien être cet étrange emploi.
– On ne peut pas se permettre de tout indiquer sur l’annonce, on reste évasif, la plupart comprennent, mais pas tout le monde… Ajoute-t-elle. Bon, avant de vous accompagner pour l’entretien, deux choses, la première c’est qu’on va vous demander de vous mettre à poil. Au cas où ça vous poserait problème je préfère vous prévenir de suite, ça nous fera gagnera du temps à vous comme à nous.
Béatrice et Odile se regardent assez effarées.
– Alors, ça vous pose un problème ou pas ?
– De nous mettre à poil ? Non, non pas du tout ! Répond Odile.
– Vous répondez aussi pour mademoiselle, si je comprends bien, vous vous connaissez ?
– Oui !
– Le deuxième chose, c’est que vu les habitudes de la maison, il faut mieux être un peu à voile et à vapeur, je veux dire que quand madame ou mademoiselle vous solliciteront, il faudra éviter de jouer les effarouchées.
De nouveau, Béatrice et Odile se regardent, mais pas longtemps, car elles se retiennent d’éclater de rire.
– Non, ça va, on est un peu bisexuelles toutes les deux ! Précise Odile.
– Je m’en doutais, vous m’avez l’air de sacrées coquines. Allez, suivez-moi, je vous emmène. Si vous faites l’affaire, vous ne serez pas déçues, c’est bien payé et les patrons sont plutôt sympas. Moi, je serais bien restée, mais disons que j’ai d’autres obligations…
– Ils sont où les chiens méchants ? Demanda Béatrice, en chemin, étonnée de ne pas les apercevoir.
– Morts de vieillesse !
Vu de près, le château n’a pas trop bonne allure, un bon ravalement ne serait pas du luxe. Les marches du perron sont abîmées et à moitié envahies par la végétation. Béatrice en profite pour repérer la fameuse corniche dont il est question sur le mystérieux bout de papier. Elle est à gauche quand on regarde le château.
A l’intérieur, les trois femmes empruntent un bel escalier qui aurait bien besoin d’un tapis neuf.
Etrange ambiance car le lieu est riche, les tableaux sur les murs sont d’excellente facture, les lustres sont de vraies pièces de collection et puis il y a les bibelots, les petits bronzes, les assiettes anciennes… A côté de cela, les peintures des plafonds sont lézardées, celles des murs s’écaillent, la tapisserie est passée, quant au ménage le moins qu’on puisse dire c’est qu’il manque d’application.
La soubrette les fait entrer dans un petit bureau.
– Prenez les fauteuils, je vais prévenir Monsieur et Madame.
Les maîtres du lieu ont la quarantaine. Ils se font appeler par leur prénom précédé de Monsieur ou Madame, c’est donc Monsieur Armand et Madame Delphine, un peu comme au restaurant ou comme chez le coiffeur.
Armand est en polo de sport de marque, très élégant, brun, petite moustache, lunettes. Delphine est une grande bringue bronzée en robe imprimée décolletée, brune, les cheveux mi- longs retombant sur les épaules, son beau visage ovale éclairé de jolis yeux bleus et ponctué d’un nez finement découpé.
– Vous êtes donc… Commence Madame Delphine.
– Béatrice et mon amie, Odile.
– Ah ! Je ne me souviens pas avoir vu ces prénoms sur les C.V. Répondit-elle en trifouillant une petite liasse de feuilles.
– C’est pourtant nous ! Ajouta Béatrice au culot.
– Je n’en doute pas, mais je devrais avoir vos C.V. Qu’est-ce que j’ai bien pu en faire ? Je suis un peu étourdie par moment ! Bon c’est pas grave, vous êtes là, c’est le principal. Vous savez sans doute qu’il n’y a qu’un poste à pourvoir, nous ne prendrons que la meilleure candidate.
– Bien sûr ! Répondit Béa, mais à vrai dire…
– Bon la base du poste c’est du classique, Reprit Madame Delphine lui coupant la parole, cuisine, ménage, linge… Pas de problème ?
– C’est à dire…, commença Béa qui se demandait quand et comment sortir de ce quiproquo.
Mais encore une fois Madame Delphine l’empêcha de continuer.
– Pour le salaire, c’est le tarif syndical, mais chaque demi-heure de prestation spéciale vous rapportera 100 euros, minimum.
– Euh, en fait… Commença Odile.
– Moi, ça me convient très bien : La coupa Béatrice qui venait à l’instant d’avoir une idée et qui balança un coup de pied discret à sa camarade.
– Et vous mademoiselle ?
– Ah ! Moi aussi !
– Je vais vous demander de vous déshabiller !
Béatrice fit signe à Odile que tout allait bien et les deux femmes se débarrassèrent de leurs vêtements.
– On enlève tout ? Demanda Odile.
– Oui, s’il vous plaît !
Les deux filles étaient maintenant nues comme des grenouilles, un peu gênées tout de même : Béatrice se demandant si tout cet investissement humain aurait un retour et Odile perplexe, qui avait hâte de comprendre où voulait en venir sa complice.
– C’est très bien tout ça ! Jugea Monsieur Armand. Tournez-vous un petit peu et après vous allez pouvoir vous rhabiller.
Et pendant qu’elles le faisaient, le châtelain et sa châtelaine tenaient conciliabule mezzo voce.
– Nous revenons de suite, finit par dire Monsieur Armand.
– C’est quoi ton plan ? Put enfin demander Odile.
– L’une d’entre nous va se faire embaucher, elle sera dans la place. La nuit on pourra agir ensemble, et dès qu’on aura trouvé ce qu’on cherche on disparaît !
– Et avant il va falloir partouzer avec ces deux andouilles ?
– Et alors ? Tu ne vas pas me dire que ça te gêne ! Ils n’ont rien de repoussant et puis je te signale qu’il y a peut-être un trésor au bout !
– Je croyais qu’il n’y avait que 10% de chances de trouver un trésor ?
– Ce n’est plus 10%, c’est bien plus, le domaine ne semble pas avoir été chamboulé, si personne n’est passé avant nous, l’affaire est dans le sac.
– J’aimerais autant que ce ne soit pas moi qui sois embauchée !
– Et bien, si c’est toi, tu te désisteras ! Ce n’est pas un problème, je prendrai la place.
– Ce n’est pas le plan initial, pourquoi on ne leur explique pas carrément pour le trésor ?
– Pour deux raisons, la première c’est que rien ne les oblige à collaborer, l’autre c’est qu’en faisant comme on a dit, on peut faire ça en douce et on partagera juste en trois.
– En deux !
– Oui, en deux !
Et voilà nos deux châtelains qui reviennent, très souriants.
– Pas facile de vous départager ! Commence Madame Delphine. Nous n’étions pas d’accord tous les deux, alors bien sûr, nous aurions pu tirer au sort ! Mais vous avez vu l’état de la baraque ? Nous avons pourtant condamné toute une aile, mais ce qui reste à entretenir reste considérable, c’est trop pour une seule personne ! On a donc pris la décision de vous embaucher toutes les deux.
Du coup, Odile ne sait plus quoi dire.
– Vous voudriez commencez quand ?
– Le plus tôt possible !
– Demain ? Après-demain ? Lundi.
– Demain !
– Alors d’accord, demain 9 heures, on va vous laisser avec Sylvie pour régler les détails pratiques.
Béatrice et Odile eurent donc droit à un briefing : les tâches à accomplir, les usages, les priorités et les interdits.
– Je suppose que vous avez compris que c’est un peu la famille tuyau de poêle, ici ! Vous serez sollicitées fréquemment. C’est quelquefois rigolo, mais ça peut aussi être parfois pénible. Rappelez-vous alors de deux choses essentielles : la première c’est que vous avez le droit dire non. Monsieur Armand et Madame Delphine sont des gens respectueux et compréhensifs, la tante Georgette également, les jeunes c’est un peu plus compliqué !
– Les jeunes ?
– Oui, les neveux, Baptiste et Honorine, ils sont un peu chiants. Monsieur et Madame les ont recueillis après la mort de leurs parents, il y a sept ans. Ils sont majeurs aujourd’hui et poursuivent leurs études, enfin ils essaient. Je vais chercher vos tenues, ne bougez pas, je reviens.
– Nos tenues ?
Sylvie revint avec deux costumes de soubrettes.
– Essayez ça ! Les tailles devraient aller, sinon je les ferai reprendre.
La tenue se composait d’une minijupe noire, d’un chemisier blanc qui, précisa Sylvie, se portait déboutonné jusqu’à la naissance des seins, d’une petite coiffe blanche et d’un porte-jarretelles.
Regard exaspéré d’Odile en direction de Béatrice, qui semble vouloir dire « faut vraiment qu’on porte ces machins-là ! ». Petite mimique de Béa en guise de réponse pouvant s’interpréter comme un « ben oui » résigné.
– Voyons voir, c’est un tout petit peu trop grand, j’irai le faire reprendre en allant à Rodez tout à l’heure, ils me le feront tout de suite. Commente Sylvie en vérifiant la tenue de Béatrice. Dis donc t’as un cul d’enfer, toi ! Je peux toucher ?
– C’est déjà fait, non ?
– Je peux toucher encore ?
– Est-ce que ça fait partie de mes obligations ?
– Euh, non !
– Alors, laissez mes fesses tranquilles !
– Vous avez tort, j’ai les mains très douces, n’est-ce pas, Mademoiselle ? Reprit-elle en portant sa main sur le cul d’Odile.
– Faut pas vous gêner, faites comme chez vous ! Lui lança cette dernière.
– Ne dit-on pas que là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Répondit Sylvie en accentuant son pelotage.
– Humm, vous pouvez continuer, j’adore qu’on me pelote les fesses !
Voilà le genre de propos qu’il ne faut pas tenir à Sylvie, qui encouragée de la sorte se met à pétrir le fessier de la rousse comme s’il s’agissait de pâte à modeler. Un doigt s’égare près du trou du cul sans susciter de réaction hostile, alors il s’enfonce dans l’étroit conduit et se livre à une série de va-et-vient rapides.
– Arrête ! Tu exagères ! Lui dit Odile
Mais cette injonction manque tellement de conviction que Sylvie n’en tient absolument pas compte et enfonce un deuxième doigt. Odile tente une nouvelle fausse protestation.
– Mais après je vais être toute excitée !
– Parce que là, tu ne l’es pas encore ?
– Si ! Si !
Alors Sylvie retire ses doigts et recule de quelques pas.
– C’est malin ! Tu me laisses comme ça ? Proteste Odile.
– Oui, j’ai du travail, il faut qu’on finisse l’essayage et après il faut que m’occupe de la bouffe de ces messieurs dames.
– Ça ne fait pas d’allumer sans éteindre !
– Jolie formule ! Demande donc à ta mijaurée de te finir !
Béatrice voit rouge :
– C’est moi la mijaurée ?
– Qui veux-tu que ce soit d’autre ?
– Je vous interdis de me tutoyer !
– Tu sais que tu es belle quand tu es en colère ! Répondit Sylvie en s’approchant de Béatrice.
– Allons, allons, vous n’allez pas vous engueuler ! Tente de temporiser Odile.
Moment de tension, l’adrénaline monte chez Béatrice. Sylvie s’avance vers elle.
– Bon, excuse-moi, on fait la paix ?
Béa qui n’a pas envie de se mettre dans une situation qui mettrait en danger son plan, se résout à approuver d’un petit signe de tête.
– Bisou, alors ? Propose la soubrette.
Béatrice n’a pas le temps de répondre que l’autre est déjà sur sa bouche. Elle ne se défend pas, se résigne, puis finit par trouver la chose agréable en cessant d’être passive. Et quand Sylvie lui met la main sur les fesses, elle ne bronche plus. Elle ne bronche pas non plus quand son doigt lui pénètre l’anus.
– T’as vraiment de la suite dans les idées, toi !
– Vous voulez qu’on s’amuse un peu ? Minaude alors Sylvie.
– Je croyais que tu avais du travail ? Se moqua Béa.
– Mais quand j’expliquerai aux patrons la cause de mon retard, ils ne me diront rien ! Bon on se met à poil ?
Et joignant le geste à la parole, elle se déshabilla. Sylvie n’était plus toute jeune mais se tenait fort bien. En tout cas sa poitrine plut à Odile, qui s’empressa de lui sucer le téton. Béatrice plus excitée qu’elle ne voulait bien se le dire, vint s’occuper du téton laissé libre, puis, juste retour des choses se mit à lui peloter le cul tandis qu’Odile lui roulait un patin.
Sylvie invita les deux coquines à s’asseoir sur le bord du lit, chacune d’un côté. Cette position stratégique lui permet de se faire embrasser alternativement, de peloter et de se faire peloter en permanence. Les mains vont partout, les seins, bien sûr, puis descendent plus bas et s’immiscent dans les chattes.
Sylvie se couche, offrant son sexe à lécher à Odile, qui se jette dessus avec avidité. Quant à Béatrice elle se positionne au-dessus du visage de Sylvie et lui offre son minou à déguster.
Béatrice ne s’attendait pas à jouir la première, que voulez-vous, le sexe a ses mystères ! Du coup elle décrocha du trio permettant ainsi aux deux autres de se mettre en soixante-neuf et de se gamahucher jusqu’au plaisir qu’elles prirent quasiment de concert…
– Et bien, c’était long ! Rouspéta le professeur quand les filles le rejoignirent. Racontez-moi !
– On a du faire un strip-tease, essayer des tenues de « servantes du château », et partouzer avec la bonne ! Alors évidemment tout ça, ça prend du temps ! Répondit Odile !
– Pardon ?
– Le pire c’est que c’est vrai ! Reprit Béatrice. Mais le plan a changé, on va t’expliquer…
Elle lui précisa également où se trouvait cette fameuse corniche d’où partaient les mesures conduisant au présumé trésor.
– D’accord, je vous attendrai devant l’entrée demain, à partir de 23 heures, mais pour l’instant, on va aller manger, j’ai une faim de loup, on ne va pas retourner à Laisignac, ces gens-là nous prennent pour des zombies, il y a un patelin sur la gauche…
Mardi 5 Juin
Elles arrivèrent donc à 9 heures, chacune avec une petite valise.
– Voilà, commença Madame Delphine, je vous présente nos neveux, Baptiste et Honorine…
Si les prénoms portaient à sourire, le look de deux jeunes gens ne manquait pas de surprendre. Baptiste était frisé comme un pâtre grec, plutôt beau garçon, il était affublé d’un corsage à fleur qui n’avait rien de masculin, (même pas le boutonnage). Honorine était tout de noir vêtue, coiffée et maquillée à la punk, le visage envahi de piercings d’un esthétisme douteux. Ils avaient l’air tous les deux de venir juste de se réveiller et bâillaient comme des carpes.
– Mon beau-frère et son épouse sont décédés il y a sept ans, un terrible accident. Nous avons recueilli les enfants, qui sont grands maintenant. Nous avons hérité de ce château, mais nous ne le garderons sans doute pas, c’est beaucoup trop cher à entretenir. Tout se dégrade et pourtant nous avons condamné toute une aile. Quant au terrain, nous avons engagé un jardinier, mais le pauvre, il a juste le temps de s’occuper des rosiers qui sont autour du bâtiment, sinon, il est sans cesse occupé à bricoler, à réparer, à rafistoler. D’ailleurs le voici, je vous présente Fulbert.
Fulbert est un grand black, peu protocolaire, il embrasse les deux femmes.
– Ah ! Il manque tante Georgette ! Où est-elle passée ?
– Blizzard n’est pas là non plus, c’est bizarre ! Ajouta Baptiste en bâillant, ce qui fit pousser de rire Honorine.
– Sylvie est partie en ville, elle nous quittera demain matin, nous la regretterons, n’est-ce pas Armand ? Reprend Madame Delphine.
– Ah ! Ça oui, cette femme suçait comme une déesse. Je compte sur vous deux pour me la faire oublier.
– Cet obsédé rêve déjà de vous sauter ! Il ne perd pas de temps, mais chaque chose en son temps, venez, je vous montre votre chambre….
Honorine a flashé sur Odile, mais apparemment la réciproque n’est pas vraie, la rousse a évité son regard et elle la sent agacée. Pourtant l’occasion est trop belle. Une fois les soubrettes montées se changer, elle entraîne son frère dans sa chambre, qui proteste.
– Je vais retourner me coucher, je n’ai pas fini ma nuit !
– Fallait pas te lever !
– Faut jamais contrarier Tonton et Tata quand ils nous demandent quelque chose ! Et puis tu vois, ils sont sympas, ils ne nous ont pas demandé de rester.
– Ils ont bien vu qu’on était crevés !
– Bon alors qu’est-ce que tu veux me dire ? S’impatienta Baptiste.
– C’est elle, une rousse flamboyante aux yeux bleus et pleine de taches de rousseur, exactement la description comme dans le vieux texte !
– Tu crois toujours à ces conneries ?
– Ce ne sont pas des conneries ! Proteste Honorine avec force.
– Y’a quand même un léger problème : dans ton texte, ils disent qu’il faut qu’elle soit vierge !
– C’est juste une question d’interprétation !
– Non ? Sans blague ? Tu comptes faire quoi ? La persuader de se faire faire une hyménoplastie ? Se moqua Baptiste.
– N’importe quoi ! Il ne s’agit pas d’une vierge au sens propre, mais de quelqu’un qui soit vierge d’une pratique sexuelle en particulier, par exemple qui n’a jamais couché avec une femme, qui ne s’est jamais fait sodomiser, qui n’a jamais joué avec un gode !
– Et ben, je te souhaite bien du plaisir ! Avec l’oncle Armand et tante Delphine qui vont s’occuper d’elle, il ne va plus lui rester grand-chose d’inédit à faire !
– Je trouverai bien quelque chose ! Je ferai ça demain matin !
– Et pourquoi demain matin ?
– Parce que le matin, nos facultés intellectuelles sont plus développés ! Précisa Honorine en baillant.
– Ah ? Et qu’est-ce que je viens faire là-dedans, moi ?
– Si tu pouvais l’amadouer, préparer le terrain !
– Et en échange, j’ai quoi ?
– Une petite pipe ? Proposa-t-elle.
– Ce n’est pas ce que tu fais de mieux !
– Ce n’est pas l’avis, de l’oncle Armand, il me dit toujours que je suce très bien.
– Oh, tu sais ce que dis l’oncle Armand…
– Quand il t’encule, t’es bien content de le trouver ! Bon assez parlé, tourne-toi, je vais te foutre un gode dans le cul, ça va te motiver pour me rendre le service que je t’ai demandé !
Baptiste re retourna et offrit ses jolies fesses à sa sœur qui s’harnachant d’un gode-ceinture vint lui pilonner le trou du cul avec application.
La chambre où Delphine conduisit Béatrice et Odile, située au deuxième étage était un peu étroite avec ses deux lits rapprochés, mais retapissé récemment et bien éclairée.
– Je voulais faire ouvrir une autre chambre de bonne, mais j’aurais honte de vous loger là-dedans tellement c’est délabré. J’ai donc demandé à Fulbert de mettre un second lit dans celle-ci. Si vous préférez des chambres séparées, vous me direz !
– Ça nous conviendra très bien !
– Vous avez une douche et les toilettes au fond du couloir. Les commodités du premier étage nous sont reversées. Vos tenues sont prêtes, enfilez-les et rejoignez-nous en bas.
– Il est encore temps de tout laisser tomber ! Confia Odile, une fois Madame Delphine sortie de la chambrette.
– Toi tu me fais rire, tu joues les vierges effarouchées, mais dès qu’on te met la main au cul, tu deviens une vraie nympho !
– J’ai vraiment pas envie de me farcir les mômes…
– Ce ne sont pas des mômes !
– Je sais, mais le garçon a l’air d’une tapette et la fille a l’air givrée avec toute sa quincaillerie.
– Qu’est-ce que tu as contre les tapettes ? Et si c’en est une, on ne risque pas grand-chose. C’est dommage d’ailleurs, moi il me plaît plutôt bien ! Mais bon, je vais essayer d’arranger ça, on nous a bien précisé qu’on avait le droit de dire non !
– Oui, par contre, le grand black, tu crois qu’il en a une grosse ?
– Je crois qu’on ne va pas tarder à le savoir ! Allez, on descend.
Monsieur Armand les accueille avec emphase.
– Tenez mesdemoiselles, nous vous avons servi une coupe de champagne en guise de bienvenue, trinquons
– Tchin !
– Allons droit au but, j’ai très envie de vous faire commencer votre séjour ici par un petit extra. Je vous ai préparé une enveloppe pour chacune, elles sont à votre disposition sur le petit meuble près de la porte, vous les prendrez tout à l’heure. Ah, les enfants sont partis, que voulez-vous, ils préfèrent écouter leur musique que de jouer avec nous !
Petit échange de sourires entre Béatrice et Odile, que cette situation arrange bien.
– Pas d’objections, mesdemoiselles ?
– Pas pour le moment ! précise Béatrice.
– C’est bien, vous êtes adorables. Eh bien, ne nous gênons plus, je vais vous proposer un truc amusant en guise de préambule. Fulbert, tu nous fais une trempette ?
– Bien Monsieur, répond le grand black qui, sans autre forme de procès retire son pantalon et son caleçon exhibant une jolie bite de bonne taille.
Et tandis que les yeux d’Odile commencent à pétiller de concupiscence, Fulbert se trempe la bite dans le champagne. Madame Delphine s’approche alors et la lui lèche quelques instants.
– Il est délicieux ! Conclut-elle.
Mais nos deux coquines n’étaient pas au bout de leurs surprises, car elles voient maintenant monsieur Armand, qui après que Fulbert ait retrempé sa queue dans le champagne, venir la sucer à son tour et visiblement s’en régaler.
– Mesdemoiselles, c’est à vous ! Indique-t-il ensuite. Ensemble ou l’une après l’autre, c’est comme vous le sentez !
Odile n’hésite pas une seconde et entraînant Béatrice par la main, s’approche de la bite qui s’est raidie depuis tout à l’heure et la lèche de son champagne.
– Laissez-en pour votre petite camarade ! Intervient Monsieur Armand afin de la faire cesser.
« Quand faut y aller, faut y aller ! » se dit Béatrice, mais ce ne fut pas une corvée, cette petite léchouille champagnisée n’ayant rien de désagréable.
– On va tous se déshabiller ! Précisa alors Monsieur Armand en retirant son pantalon, tandis que Madame Delphine faisait glisser sa robe dévoilant une superbe plastique.
– Pile, la blonde est pour moi ! Proposa la maîtresse des lieux tout en jetant une pièce ! Et oui, c’est pile ! Viens par ici ma belle, tu vas me donner du plaisir ! Ordonna-t-elle à Béatrice.
Cette dernière s’approcha donc. Delphine était une très belle femme et cette séance partouzarde ne serait donc pas une corvée. Elle ne refusa donc pas, bien au contraire, la bouche de son hôtesse, qui quémandait un baiser profond.
Et pendant ce temps-là, Monsieur Armand et Fulbert s’étaient assis l’un à côté de l’autre, et Odile allait d’une bite à l’autre, branlant et suçant avec beaucoup d’application…
Delphine avait entrepris de caresser Béatrice sous toutes les coutures. Ses mains d’abord douces et attentives ne tardèrent pas à changer de registre au contact des jolies fesses de la jeune chimiste. Elle les pressa comme s’il s’agissait de pâte sablée, puis s’octroya la permission de taper dessus, d’abord des petites tapes de rien du tout, puis voyant qu’aucune protestation ne se manifestait, des coups plus rudes. Béatrice décida alors de faire dans l’impertinence.
– Je ne pense pas avoir encore fait quelque chose qui mérite une fessée !
– Quand je donne la fessée, je ne me demande jamais si elle est méritée ou pas, je la donne parce que j’ai envie de la donner !
– Mais qui vous dit que j’ai envie de la recevoir ?
– Mon petit doigt ! Et d’ailleurs tu vas le sucer !
Béatrice s’amusa à sucer le doigt offert comme s’il s’était agi d’une micro-bite.
– Et où avez-vous l’intention de me le mettre ce doigt ? Dans ma chatte ou bien dans mon cul ?
– Tu en poses des questions ! Répondit Delphine, alors que son doigt enduit de salive pénétrait dans l’œillet de Béa. Et si tu me faisais la même chose ? reprit-elle tout en continuant à lui ramoner le trou du cul.
– Un doigt dans le cul ?
– Non deux !
Qu’à cela ne tienne ! Et voici donc nos deux coquines en plein doigtage de troufignon. Et que ça leur plait et que ça leur fait pousser des gémissements de plaisir.
Quelqu’un se racle la gorge. C’est une femme mature, très mature même, au moins 60 ans, mais belle prestance, les cheveux argentés coiffés avec recherche, une belle robe bleue assez moulante, de beaux restes comme il est coutume de dire ! Elle tient en laisse un labrador blanc à l’air placide.
– C’est quoi ce bordel ? Interrogea-t-elle.
– Ce n’est pas un bordel, c’est un pot de bienvenue ! Répondit Delphine.
– Pour souhaiter la bienvenue à qui ? On ne me tient au courant de rien dans cette maison !
– Ce n’est pas qu’on ne vous tient pas au courant, c’est que vous n’entendez pas la moitié de ce qu’on vous raconte et que vous oubliez l’autre moitié. On en a parlé hier soir à table, mais ça n’a pas eu l’air de vous intéresser.
– C’est ça, faite-moi passer pour une sénile ! Je peux regarder ou je suis indésirable ?
– Vous n’avez pas votre chien à sortir ?
– Il peut très bien sortir tout seul !
– Alors foutez le dehors et fermez la porte pour ne pas qu’il revienne. Je n’ai pas envie que votre chien libidineux vienne emmerder ces jeunes femmes.
– Pff, on voit bien que vous n’aimez pas les bêtes, vous !
Béatrice repensa avec amusement à l’expérience qu’elle avait vécu à Troyes, il y avait quelques temps (voir Professeur Martinov et la soucoupe volante). Ce chien-là lui ressemblait.
Une fois le labrador sorti, Georgette s’approcha de Delphine et de Béatrice :
– Je peux caresser cette demoiselle ?
– C’est à elle qu’il faut le demander ! Répondit sèchement Delphine.
– Toujours aussi aimable, vous ! Je peux Mademoiselle ?
– Euh, pas tout de suite ! Répondit Béa quelque peu gênée.
Georgette poussa un soupir d’agacement et s’en alla se planter devant le trio du fonds où Odile continuait de sucer alternativement les queues de Fulbert et d’Armand.
– Ça m’a l’air d’être une bonne suceuse, celle-ci ! Dit Georgette, histoire de démarrer la conversation. Fulbert dont le sexe était en ce moment dans la bouche d’Odile, fit un signe approbateur poing fermé et pouce levé.
Puis Odile changea de bite. Georgette en profita pour s’agenouiller devant Fulbert et reprendre sa fellation là où elle en était restée. Ce dernier en fut contrarié, non pas parce que Georgette suçait mal (elle était, bien au contraire, fort douée) mais parce qu’il l’avait pratiqué tant de fois qu’il la connaissait par cœur.
Odile aussi était déçue, cette belle bite noire ne la laissant pas indifférente.
Delphine et Béatrice s’excitaient de plus en plus et quand la première offrit ses lèvres à sa partenaire, celle-ci ne se déroba pas appréciant le doux contact de cette bouche débordant de sensualité.
– Tu vas me lécher la chatte ! Dit ensuite Delphine.
Etait-ce un ordre ? Une simple suggestion ? La simple affirmation d’une inéluctable suite ? Peu importe, Béatrice fut aussitôt entre ses cuisses avec sa langue comme instrument du plaisir.
Les lèvres étaient gonflées, mouillées d’abondance et Béatrice se régalait de tout ça, gardant le clitoris outrageusement érigé pour le dessert. Elle attendit plus de cinq minutes (ou plus, ou moins, allez savoir ? Le temps perd ses mesures en de telles circonstances !) avant de le faire. Le résultat fut fulgurant : au bout d’une dizaine de coups de langues, le plaisir montait déjà. Le corps qui se tétanise, le cri qu’on ne peut étouffer, les vapes, puis le retour sur terre, le corps repu et ruisselant de sueur.
– Merci, c’était bien, dit simplement Delphine qui se lève pour aller se remplir une coupe de champagne.
Béatrice, la regarde incrédule d’être ainsi laissée en plan.
– Vous en voulez peut-être une coupe ? (retour au vouvoiement) A moins que vous préfériez un jus de fruit.
Ce que Béatrice traduit par « Maintenant qu’on s’est bien amusées, il y a du boulot, c’est peut-être plus le moment de siroter de l’alcool ». Charmant !
– Non merci j’ai pas soif ! Dois-je commencer mon service ?
– Attendez que ces trois-là aient fini !
« Ces trois-là » c’est le trio du fond.
– Et maintenant : sandwich ! déclara Armand.
Surprise par cette déclaration intempestive et incongrue, Odile lâcha la friandise qu’elle suçait et Fulbert en profita pour se dégager de la bouche de Georgette
Quelques instants plus tard, Odile, les jambes relevées se faisait pénétrer hardiment par Armand, tandis que lui-même subissait les assauts sodomites de Fulbert. Curieux petit train, apparemment très bien synchronisé, les deux hommes paraissant avoir une grande habitude de « voyager » de concert.
Georgette regarde un peu, puis sans doute blasée, va ouvrir à son chien qui gratte à la porte, avant de remonter avec lui dans sa chambre.
Le joyeux trio commence à émettre des bruits divers et variés, ils jouissent non pas simultanément, mais les uns après les autres. Odile n’a pas poussé ses cris habituels, peut-être a-t-elle simulé ? Le petit train s’est décroché.
Armand fait un sourire niais à Odile.
– N’oubliez pas votre enveloppe !
On nage en plein romantisme.
Les hommes se rhabillent, Odile et Béatrice en font autant.
– Je vous laisse débarrasser tout le bazar ! Ensuite vous ferez comme vous a indiqué Sylvie. Bon courage ! Dit simplement Delphine avant de quitter la pièce, toujours à poil en tortillant du cul.
Un fort joli cul, soit dit en passant !
– Allez viens, lui dit Béa, on va prendre une douche…
– Et ton enveloppe !
– Ah ! C’est vrai !
Elles la prirent ensemble (la douche, pas l’enveloppe)
– Ça aurait pu être très bien ! Il a fallu qu’elle me plante après qu’elle ait pris son pied !
– Et moi donc ! J’ai fait semblant de jouir, j’étouffais à moitié avec le poids de ces deux zigotos. Et puis bon, je m’amusais bien avec la bite du black, il a fallu que cette vieille salope vienne me la piquer ! Ça ne se fait pas ! Bon c’est pas grave, t’as ouvert ton enveloppe ?
– Non !
– Tu devrais, sur ce point-là, ils n’ont pas été vaches !
– Ouais, on est des putes, une pute ça ne jouit pas, ça se paye ! Lança Béatrice avec dépit.
– Faut pas voir les choses comme ça ! Plus ils seront méprisants moins on regrettera de leur avoir piqué leur trésor !
– Pas mal vu !
– Je t’embrasserais bien les seins, ça me calmerait ! Proposa Odile.
– Ça ne me fera rien !
– On peut toujours essayer !
– Essaye, si tu veux !
Odile se mit alors à lécher les tétons de Béatrice avec gourmandise. Cette dernière d’abord peu réceptive, finit par se laisser aller et sentit bientôt des frissons l’envahir !
– Salope ! lui dit gentiment Béa !
– Parfaitement, salope et pute, et fière d’être tout ça !
– Lèche au lieu de causer !
– Slurp
– Humm, tu m’excites bien, tu me fais mouiller !
– Voyons voir ! Répondit-elle en exécutant une flexion lui permettant de porter son visage à hauteur de la chatte de la blonde et se mettre à la lécher.
Tout en broutant le minou de sa copine, sa main s’occupait de sa propre foufoune qui ne tarda pas à devenir aussi humide que celle de sa partenaire.
Et bientôt, ce fut une compétition : qui du doigt ou de la langue parviendrait à ses fins le premier. Ce fut le doigt ! Odile poussa un cri et celui-ci n’était vraiment pas simulé. Le temps de reprendre ses esprits trente secondes et la langue repart. Envoyant cette fois Béatrice jouir au ciel.
Odile se relève et embrasse goulument sa complice sur la bouche. Les deux femmes se caressent, elles sont bien ensemble.
– Baisse-toi, je vais te donner quelque chose ! Dit Béatrice.
– Je crois savoir, répondit Odile en s’exécutant de bonne grâce.
Alors Béa lui pissa sur le visage en rigolant comme une baleine.
– Quand on a envie, on a envie ! Commenta-t-elle.
Odile se prêta au jeu, mais n’avala rien. Pas cette fois, elle n’était pas encore prête pour ce stade !
Après la douche elles tirèrent à pile ou face afin de se répartir les tâches que Sylvie leur avait listées. Béatrice irait donc en cuisine pendant qu’Odile s’occuperait du reste, et c’est qu’il y en avait du reste !
à suivre…