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Professeur Martinov 11 – Professeur Martinov et la secte de l’étoile bleue 2 – Au coeur de la secte par Maud Anne Amaro
2 – Au cœur de la secte
Peggy
Gérald après avoir raccompagné ses visiteurs jusqu’à la grille, appela Peggy.
– Alors c’est la fin de nos ennuis, Monsieur ?
– La machination de Galoupier a failli réussir, quelle chance qu’on m’ait prévenu que ces deux pieds nickelés étaient en pleine enquête !
– La fille est très belle !
– Tu te la sauterais bien, hein ma salope !
– Oh, oui, je lui ferais plein de choses cochonnes.
– Penche-toi Peggy, je vais te mettre un doigt dans le cul.
– Mais, bien sûr, Monsieur.
Le doigt de Gérald humecté de sa salive s’introduit dans le fondement de Peggy et commença quelques allers et retours.
– Hum, c’est bon ce que vous me faites !
– Et il va ressortir comment mon doigt ?
– Ça je ne sais pas, Monsieur, ce sera la surprise.
– Tu sais que tu vas être punie, si tu m’as sali le doigt ?
– Bien sûr Monsieur, pas de problème !
– Alors voyons !
Gérald ressorti son doigt et l’examina, il était pollué, ce qui ne l’empêcha pas de le porter à sa bouche.
– Hum ! Ce que tu as dans le cul est délicieux !
– Je suis très fière que le goût de mon caca convienne à Monsieur.
– N’empêche que ton cul n’est pas propre !
– Je suis une cochonne, Monsieur. Punissez-moi comme il convient !
– A poil !
– Oui, monsieur !
Peggy se déshabilla, tandis que Gérald sortait sa queue de sa braguette.
– Oh, Monsieur bande joliment !
– Tu aimerais bien la sucer, hein ?
– Je crois malheureusement que je n’y aurais pas droit puisque je suis punie.
– Bien vu, oh, tourne-toi… ah, tu as encore des traces de la dernière fois, je ne vais pas pouvoir te fouetter, je ne tiens pas à t’abîmer.
– Des traces, quelles traces ? Répondit Peggy qui ne comprenait plus.
Peggy était profondément masochiste, et Gérald venait d’avoir l’idée, uniquement par jeu, de ne pas la faire fouetter,
– Si je te dis qu’il y a des traces, c’est qu’il a des traces, je sais encore ce que je dis !
– Oui, Monsieur, bien sûr Monsieur.
– Je vais donc faire fouetter quelqu’un d’autre. Tu vas me ramener Melissa, toute nue, en laisse et à quatre pattes. Demande aussi à Vincent de venir, tu lui demanderas de venir tout nu et tu t’arrangeras pour qu’il bande en arrivant ici.
Quelques minutes plus tard, Peggy revenait tenant en laisse une belle et plantureuse blackette. Vincent, une espèce de pâtre grec les suivait, exhibant fièrement une jolie bite bien dressée.
– Melissa, Peggy n’a pas été sage et comme j’ai décidé de ne pas la punir, c’est toi qui va être punie à sa place.
– Comme il vous plaira, Monsieur, je suis votre esclave soumise et obéissante.
– J’entends bien.
Il la contourna et ne put s’empêcher de caresser son magnifique fessier d’ébène puis d’y mettre un doigt, qu’il fit aller et venir quelques instants, avant de le porter à sa bouche.
Il se dirigea ensuite vers une petite commande murale, qu’il activa. Une double porte s’ouvrit alors : celle du donjon où se rendit le petit groupe.
– Vous deux, attachez Mélissa sur la croix de Saint-André, nous la fouetterons par devant.
Une fois attachée, Gérald s’approche d’elle, et la gifle, plusieurs fois.
– Nous t’écoutons, Melissa. Dis-nous pourquoi tu es là !
– Je vais être punie parce que je n’ai rien fait, c’est Peggy qui a fait des bêtises, et comme monsieur ne souhaite pas la punir, c’est moi qui vais subir la punition à sa place.
– Et qu’en penses-tu ?
– Que c’est profondément injuste, mais ça m’excite encore plus !
– Brave fille !
C’est alors que Vidia, la compagne de Gérald entra dans la salle. Les longs cheveux bruns et bouclés tombaient sur les épaules de cette grande femme à la peau couleur de caramel et au visage un peu typé, habillée d’une longue robe noire. Aussitôt, Peggy et Vincent, le pâtre grec, inclinèrent la tête en signe de soumission.
– Relevez-vous ! Je ne voudrais surtout pas interrompre cette petite fête improvisée. C’est nouveau de faire des petites séances à cette heure-ci ?
– Une envie subite ! Répondit Gérald.
– Je vois, et qu’a donc fait de si grave cette petite salope ? Demanda-t-elle en désignant Melissa.
– Rien !
– Comment ça rien ?
– Ben non : rien !
Vidia s’avança vers Melissa et pinça fortement les bouts de seins de la suppliciée consentante, lui arrachant un cri de douleur.
– Qu’est-ce qu’on dit ? Demanda Vidia, augmentant sa pression
– Merci madame, Aïe, aïe.
– Tu voulais la fouetter ?
– Vincent va s’en occuper.
– Humm, mais c’est qu’il bande joliment ce Vincent-là. Voyons voir ça de plus près, il faut absolument que j’y goûte ! Je perds la mémoire… Vincent, est-ce que je vous ai déjà sucé la bite ?
– Oui, madame !
– Il me semblait bien en effet, mais j’avais comme un doute !
Elle se pencha alors pour engloutir la queue de Vincent.
– Je ne voudrais rien dire, mais tu es en train de bouleverser tout mon protocole ! Intervint Gérald.
– Ech’chi grave ? Répondit l’intéressée sans lâcher sa proie.
– Non, ce n’est pas grave, tu peux sucer toutes les bites que tu veux, mais si tu pouvais attendre un peu.
– D’accord j’attendrai. Euh, je peux me mettre à poil, ça ne dérangera pas le protocole ?
– Non, ça ne dérangera pas ! Allez Vincent, cravache-la ! Tu lui marques les seins, le ventre et les cuisses. Des objections, Melissa ?
– Non, Monsieur, je suis prête.
Gérald fit signe à Vincent, qui choisit pour le premier coup de viser les cuisses. Le coup assez fort lui zébra les chairs, Melissa se contenta de se mordre les lèvres. Au cinquième ou au sixième coup, toujours porté au même endroit, elle poussa un petit cri tandis que des larmes se mirent à couler de ses yeux. Sur un signe de son maître, Vincent visa à présent le ventre en des coups plus mesurés, puis remonta vers les seins. Cette fois la fille hurla, mais ne demanda pas d’arrêter. Le bourreau continua, mais en espaçant la fréquence de ses coups.
– C’est bon, détachez-là ! Et couchez-la par terre, que ceux qui ont envie de pisser lui fassent dessus.
Peggy s’accroupit alors sur le visage de la jolie blackette, qui ouvrit sans problème la bouche pour recueillir le pipi de sa camarade. Puis ce fut au tour de Vidia de s’accroupir.
– Merci, madame, votre urine est délicieuse !
– Allez, vas te reposer, dit alors Gérald, Vincent, tu vas rester là. Que dirais-tu Vidia si nous sucions à deux cette jolie bite ?
– Ça me paraît pas mal comme apéritif !
Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà nos deux étranges personnages en train de sucer la jolie queue du « pâtre grec ». Ils jouent avec, tantôt la léchant, tantôt la suçant à tour de rôle.
– Je la verrais bien dans mon cul ! Décréta Gérald.
– Et bien, Vincent, vous êtes sourd, on vous demande d’enculer Monsieur, qu’attendez-vous ?
Gérald se met sur le dos, lève ses jambes, écarte ses fesses et attend.
– Tu lèches bien d’abord !
– Oui, Monsieur.
Vincent fit durer l’anulingus plusieurs minutes, tandis que Vidia, qui s’était assise se paluchait la minette avec frénésie. Puis il approcha sa bite du trou de Gérald et s’y enfonça gaillardement avant d’y coulisser joyeusement.
– Peggy, ne reste pas comme ça à ne rien faire, suce donc la bite de monsieur pendant qu’il se fait enculer.
– Avec grand plaisir, Madame !
Bientôt le sang afflua dans le corps de l’assaillant, qui ne put se retenir d’éjaculer. Il décula, se retrouvant un peu stupide avec sa bite maculée de sperme et d’autres petites choses.
Vidia se précipita alors vers la queue qui déjà débandait, et entreprit de la nettoyer avec gourmandise, tandis que Gérald se finissait à la main.
– Viens Peggy, je vais te jouir sur les seins !
– Avec grand plaisir, monsieur.
La blondinette en reçut plusieurs giclés, qu’elle étala sur sa poitrine. Vidia vint ensuite lécher tout ça en s’attardant comme il se doit sur ses tétons
Une petite rousse, chevelure abondante, visage finement ciselé et poitrine bien fournie osa enfin s’avancer :
– Madame et Monsieur sont servis ! Déclara-t-elle.
– Ça tombe bien, je meurs de faim, répondit Gérald, mais dis-moi, Honey (car elle s’appelait ainsi)… il y a un moment que tu es là, devant le donjon ?
– Une dizaine de minutes, Monsieur.
– Et tu as vu quoi ?
– J’ai vu Monsieur et Madame sucer la bite de Vincent, et après j’ai vu Vincent enculer Monsieur.
– Et ça t’a excitée ?
– Oui Monsieur, je le confesse !
– Tu devrais être punie pour ça !
– C’est comme il vous plaira, Monsieur !
– Bon ça va ! Coupa Vidia, je croyais que tu avais faim, allez, on va bouffer…
A table, Gérald mit au courant sa compagne de la visite de Martinov et de la proposition qu’il lui avait fait.
– Mais pourquoi les inviter à bouffer ?
– Sa collaboratrice, elle est canon, non ?
– Et alors, tu espères te l’envoyer devant son collègue.
– On peut toujours rêver. J’ignore quel est son comportement mais en ce qui concerne Martinov, j’ai un eu petit coup de fil de Claudette…
Le professeur Martinov et Béatrice
Martinov et Béatrice s’en allèrent déguster une assiette de moules-frites dans une brasserie locale.
– Quel cirque ! Commenta Martinov, c’est bien la dernière fois que je me laisse embarquer dans un truc pareil ! On n’aurait pas dû accepter l’argent de Vandenbrooke ! On disait à Galoupier que les deux zozos simulaient et on rentrait à Paris.
– On peut toujours faire comme ça et lui rendre son fric ! Répondit Béatrice, dubitative.
– C’est pas très correct… mais bon entre un maire dont on ignore tout, sauf les ragots, et le gourou d’une secte d’allumés… Ce n’est pas notre boulot de démêler tout ça ! Il faudrait vérifier ce que nous a dit Vandenbrooke : le tract, le procès, le fait de savoir si les deux zigotos ont vraiment approché la secte…
– Ce n’est pas notre boulot, mais on aimerait quand même savoir ! Conclut Béatrice.
– Ah, la curiosité féminine !
Louis Galoupier
Ce n’est donc pas avant le début de l’après-midi qu’ils annoncèrent leur venue à Galoupier, qui les reçut dans sa mairie.
– Ah ! Je vous croyais disparus… entama-t-il, je me proposais de vous payer le restaurant à midi mais je n’ai pas réussi à vous joindre.
Martinov négligea la réflexion et commença d’un ton docte, en pesant chaque mot.
– Les premiers tests que nous avons effectués auprès des deux cas de retombées en enfance, nous ont convaincus que nous sommes en présence d’un comportement inconnu et non simulé.
Le visage de Galoupier s’éclaira.
– Etes-vous prêts à soutenir cette thèse devant les journalistes.
– Non. Nous sommes chercheurs indépendants, mais ni la médecine, ni la biologie ne sont nos domaines. Je ne tiens pas à me faire ridiculiser si par la suite quelqu’un mettait effectivement à jour une supercherie. Répondit Martinov.
– Si vous acceptiez de nous dire quel est l’élément qui a emporté votre décision, la discussion serait plus simple.
– Nous ne pouvons pas, c’est secret professionnel.
Galoupier soupira. Ce qui était important c’était la conférence de presse, avec l’annonce qu’il n’y avait aucune supercherie dans ces retombées en enfance. Comment obliger Martinov…
– Vous a-t-on rapporté que les époux Malliez ainsi que Corentin Dufour avaient fait partie de la secte de l’étoile bleue, avant de s’en faire virer, parce ce que ce sont des gens honnêtes et qu’ils ne supportaient plus d’avoir été embrigadés dans un bordel où l’on ne trouve que des putes, des pédés et même des travelos ?
– Ah, non. On ne nous a pas rapporté ça, mais je ne vois pas…
Voilà donc une version bien différente que celle de Vandenbrooke, mais qui confirmait que les deux zigotos avaient effectivement fréquenté la secte.
– Vous ne voyez pas ? Mais ça veut dire que c’est une vengeance, pardi ! La secte se venge des honnêtes gens qui l’ont quittée, ça me paraît clair. Sinon nous aurions d’autres cas. Vous savez, le chef de la secte, c’est un ancien professeur de chimie. Ces gens-là, ils connaissent parfois des substances couvertes par le secret militaire… Bon alors d’accord, je convoque les journalistes pour 18 heures ?
– Non !
– Mais bon sang, je ne comprends plus rien, comment pouvez-vous douter avec la preuve que vous avez eue, Monsieur Martinov ?
– Vous ignorez qu’elle est cette preuve et encore une fois, elle est couverte par le secret professionnel.
– Arrêtez avec ça, Monsieur Martinov ! Je ne croyais pas nécessaire d’en arriver là, mais j’ai eu Karine Malliez au téléphone. Elle m’a raconté ce qui s’est passé dans sa chambre conjugale. Et croyez-moi, ce qu’elle a fait afin d’être certaine de ne pas être victime d’une supercherie, lui a coûté énormément. Elle m’avait parlé de ce projet insensé, je l’ai dissuadée de le réaliser. Elle n’a pas voulu m’écouter. Cette femme s’est sacrifiée pour faire éclater la vérité, c’est une sainte !
– Une sainte qui m’a bousillé ma braguette ! Marmonna Martinov.
– Pardon ?
– Rien !
Puis pris d’une inspiration subite, Martinov déclara :
– Bon on arrête de discuter, ça ne sert plus à rien. On ne rentre pas à Paris ce soir, on va coucher dans le coin, la nuit porte conseil. Convoquez si vous voulez une conférence de presse pour demain après-midi…
Galoupier se satisfit de cette proposition inespérée.
– Qui ment ? Galoupier, ça me parait évident : son histoire de Karine qui se serait « sacrifiée » pour faire réagir son mari, je n’y crois pas une seconde ! Elle m’a plus fait l’effet d’une nymphomane qu’autre chose… Déclara Martinov.
– Elle a peut-être pris une substance pour pouvoir le faire ?
– Avec des si… Tiens justement ! Si on retournait les voir ? Notre visite n’est pas annoncée, ils ne pourront pas se préparer.
Deuxièmes visites
Cette fois, c’est Béatrice qui irait chez les époux Malliez et Martinov chez la mère Dufour.
Martinov y alla au culot.
– Bonjour madame, c’est pour la mise à jour des données d’urbanisme.
– Pardon ?
– Oui, ça va être très rapide : je fais le tour de l’appartement, je vérifie juste les plinthes, j’en ai pour trois minutes.
– On aurait aimé être prévenus.
– Mais on vous a prévenu, chère madame, je peux entrer ?
Décontenancée, madame Dufour laissa entrer Martinov, qui fit le tour de l’appartement, fit semblant de s’intéresser aux plinthes, prit des notes imaginaires et au bout de quelques minutes entra finalement dans la chambre de Corentin, qui se mit à hurler.
– On ne peut pas me laisser jouer tranquille ?
Un drap était noué autour de ses épaules et figurait une cape, un autre autour de sa taille. Son visage était peinturluré à la façon des peintures de guerre des indiens du Far-West.
Martinov ne s’attendait pas à ça. Que Corentin ait eu le temps de se préparer après avoir entendu son coup de sonnette n’avait rien d’évident. Il était aussi possible que Galoupier ait prévenu ces zigotos d’une éventuelle seconde visite… Ou alors ce n’était pas de la simulation. Il quitta les lieux, décontenancé.
Béatrice sonne à la porte des Malliez. Karine est sortie depuis près d’une heure et Damien, qui vient de prendre une douche, tout propre sur lui et rasé de près est persuadé que c’est cette dernière qui revient. Il ouvre donc la porte et se retrouve donc nez à nez avec l’assistante du professeur Martinov. Il la dévisage ou plutôt il la déshabille du regard, tel le loup de Tex Avery.
– Bonjour, c’est pour les termites !
– Les termites ?
– On nous a signalé des termites dans l’immeuble, il faut que nous contrôlions tous les appartements…
– Entrez !
– Vous êtes Monsieur Malliez ?
– Oui ! C’est chez qui qu’il y a des termites ?
– A vrai dire, je n’en sais rien, on m’a simplement demandé de contrôler tout l’immeuble.
Béatrice entra. La télévision était allumée sur une retransmission sportive, sur une table basse près du canapé gisait le cadavre d’une petite bouteille de bière et le cendrier était plein. Elle fit semblant de s’intéresser à la frisette décorant le mur puis fit le tour de l’appartement : la chambre conjugale ne montrait rien d’anormal ni d’insolite, sinon la présence dans un coin d’une grosse caisse de plastique dans laquelle elle put apercevoir un empilement de petites voitures et de jouets divers.
L’attitude et les occupations de ce Monsieur ne montraient rien de puéril. Mais était-ce bien Damien Malliez ?
– Bon apparemment les termites ne sont pas montées jusqu’ici. Ah, il faut que je note le nom des occupants, vous êtes donc Monsieur Malliez, votre prénom ?
– Damien ! Répondit-il, je peux vous offrir un verre ?
D’un côté elle aurait aimé l’étudier davantage, mais d’un autre le temps jouait contre elle et son stratagème pouvait s’écrouler.
– Très vite alors !
– Jus de fruit, bière, eau gazeuse ? J’ai du coca !
– Eau gazeuse.
– Votre société emploie de fortes agréables personnes.
– Vous me flattez !
– Non vous êtes très belle !
– Vous n’êtes pas mal non plus, je dois dire ! Répondit Béatrice jouant avec le feu.
– Alors quand une femme et un homme se plaisent réciproquement, qu’est-ce qu’ils font ?
– En l’occurrence, rien du tout, je suis surbookée.
– Laissez-vous faire ! Dit-il en approchant son visage de celui de Béatrice.
Elle recula.
– Voyons, si votre femme rentrait.
– Elle n’est pas jalouse !
Béatrice recula encore et se retrouva coincée contre le mur. L’autre avançait. L’une des solutions était de se laisser faire, une autre de lui envoyer un coup de genou dans les couilles. Mais entre ces solutions extrêmes, il y a aussi la négociation.
– Monsieur Malliez, ce n’est parce que je vous ai dit que vous n’étiez pas mal que j’ai pour ça envie de m’envoyer en l’air avec vous. Alors je vous prie de reculer et de me laisser sortir.
– Juste un bisou ?
– Dois-je hurler ?
– Vous avez envie, vous mourrez d’envie !
– Vous prenez vos désirs pour des réalités.
– Peut-être, mais rassurez-vous, je n’ai pas l’intention d’abusez de vous…
– Ouf !
C’est à ce moment que la sonnette retentit. Damien ouvrit à Karine.
– Cette charmante personne venait pour vérifier s’il y a des termites ! Expliqua le mari.
Karine n’est pas du tout étonnée de voir son mari s’exprimer comme un adulte. Elle était donc partie prenante dans cette comédie.
– Les termites ! Ah, les termites, quelles sales bestioles ! Se moqua-t-elle, vous avez bien sûr une carte professionnelle ?
– Bien sûr, je l’ai montrée à votre mari, je vous laisse.
Elle se sauva, contente de s’être tiré des pattes de ce comédien libidineux.
Les époux Malliez
– Tu l’as vue sa carte professionnelle, toi ?
– Non, elle m’a embrouillée !
– J’espère que ce n’est pas l’enquêtrice de Paris.
– Mais non, après ce qu’on lui a joué, à l’autre, ils n’ont aucune raison de revenir.
– Elle t’a laissé un papier, un truc, quelque chose, la fille ?
– Rien du tout !
– Comment savoir ? Bon retourne jouer, on ne sait jamais…
Karine sort en trombe de chez elle, descend les escaliers quatre à quatre. La fille n’est partie que depuis moins d’une minute, elle ne doit pas être bien loin. Effectivement elle est là, sur le trottoir à droite. Elle rejoint une voiture, se met au volant, mais ne démarre pas, semblant attendre quelqu’un. Karine a les clés de sa propre voiture, elle s’y installe. Un homme rejoint le véhicule de Béatrice cinq minutes plus tard, c’est Martinov ! Le visage de Karine se décompose ! Elle regarde la voiture s’éloigner puis démarre à son tour, les suit jusqu’à la sortie de la ville, jusqu’à ce que Béatrice tourne à droite. Cette voie ne mène nulle part, sauf si on désire se rendre au « Pré au chêne », chez Vandenbrooke. Décomposée, elle rejoint son mari et lui dit :
– C’était bien l’enquêtrice ! Tu ne pouvais pas faire attention ? Tu es con, mais con ! Ce n’est pas possible d’être aussi con ! Galoupier va être furieux !
– Il faut lui dire tout de suite ! S’il l’apprend après, ce sera encore pire. Suggéra Damien. Fais lui une opération charme.
– Mais pour quoi faire ? Ça ne servira à rien. Les enquêteurs vont conclure qu’il y avait simulation. Tout le plan de Galoupier s’écroule.
– Suggère-lui de tout recommencer avec de nouveaux enquêteurs qu’on bernera… Le seul risque c’est si Vandenbrooke s’en mêle.
– Il va s’en mêler. J’ai un peu suivi la voiture des deux enquêteurs, ils allaient chez lui !
– Alors on est foutus !
– Et si on allait voir Vandenbrooke ?
– Après ce qu’on lui a fait, on va se faire jeter.
Ils s’en allèrent vaquer à leurs occupations respectives, l’avenir s’annonçait sombre. Galoupier et son secrétaire de mairie contournaient allègrement le code du travail en faisant signer à certains employés une lettre de démission non datée. Le chômage leur pendait au nez dans cette région déjà sinistrée.
Retrouvailles
Martinov et Béatrice s’échangèrent alors les résultats de leurs visites. Si celle de Béatrice dévoilait la supercherie de façon définitive… alors que ce passait-il alors avec Corentin Dufour ?
– J’en sais rien, j’en ai un peu marre. On va téléphoner à Vandenbrooke pour essayer de le voir en fin d’après-midi. Ça nous évitera son invitation à dîner… et ensuite on va rentrer.
La partie
– Je vous présente ma compagne Vidia.
– Enchantée.
Nos deux héros firent part au châtelain du Pré au chêne de leur entrevue avec Galoupier, de leurs dernières visites et de leurs conclusions, tandis que l’inévitable Peggy se chargeait des rafraichissements
– Bizarre pour le fils Dufour, très bizarre… il n’a pas été prévenu par Galoupier, dans ce cas les Malliez auraient été prévenus de leur côté. Vous dites qu’il avait des peintures de guerre, vous pourriez les décrire ?
– Deux barres parallèles au front, deux autres sur chaque joue.
– Toutes de la même couleur ?
– Si je me souviens bien, oui : des barres oranges.
– Peggy tu as entendu ? Tu te débrouilles pour te maquiller comme nous l’a expliqué monsieur, tu te mets un drap en cape et un autre à la ceinture. Je veux savoir en combien de temps on peut faire ça, il faut que tu chronomètres.
– Bien Monsieur !
Un petit temps mort s’écoula, au cours duquel le professeur Martinov lorgna sur la jolie Vidia et sa quarantaine éblouissante, en se remémorant les paroles du maire.
– Entre trente et quarante secondes, Monsieur.
– Il ne faut que ce temps-là ? S’étonna Gérald
– Si on a la peinture sous la main, oui ! répondit Peggy
– Je suppose cher professeur, qu’il s’est écoulé plus de quarante secondes entre votre coup de sonnette et votre entrée dans la chambre de Corentin ?
– Forcément ! Sauf que je n’ai pas eu l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui venait d’improviser, mais bon, j’avoue que votre explication est la plus plausible.
– Vous allez faire quoi, maintenant ?
– Rentrer. Nous téléphonerons demain à Galoupier pour lui expliquer que nous avons rencontré Damien Malliez et qu’il se comportait comme un adulte…
– Malheureux, ne faites pas ça ! Intervint Vidia.
Gérald sembla alors étonné de l’intervention de sa compagne.
– Et pourquoi donc ? Demanda-t-il
– Les époux Malliez travaillent à la mairie. Cette comédie leur a été imposée par le maire. S’il apprend ça, ils vont être licenciés.
– Et alors ? Ils n’avaient qu’à refuser cette comédie… Répondit Gérald.
– S’ils sont au chômage, ils n’auront aucune aide de la mairie, ils quitteront la région… Il y a assez de chômeurs comme ça dans le Nord !
– Et alors ?
– Et alors je n’ai aucune envie de voir s’éloigner les époux Malliez.
– Je croyais que tu ne les voyais plus ?
– Je ne les vois plus, mais justement j’ai envie de les revoir.
– Eh bien si Galoupier les met au chômage, on leur fera passer le message qu’ils sont toujours les bienvenus ici ! Et quand j’aurais gagné les prochaines élections, on les reprendra à la mairie !
– Ah ! Gérald ! Que je t’aime dans ces moments-là ! Dit-elle en se levant.
– Tu vas où ?
– Les voir et leur faire part de ta proposition.
– Il n’y a pas le feu !
– Si, ils doivent être angoissés, et puis je vais les inviter ici ce soir, puisque Monsieur Martinov et Mademoiselle ont décliné notre invitation.
Martinov et Béatrice, puisqu’on en parle écoutaient cet étrange échange avec amusement.
– Monsieur Martinov, reprit Gérald, la situation est en train d’évoluer à très grande vitesse. Vous vous rendez bien compte que si vous fournissez cette conclusion à Galoupier, il demandera à un autre de reprendre l’enquête… et on ne va jamais en finir.
– Mais Monsieur Vandenbrooke, la suite ne me regarde pas. J’avais pour mission de renseigner Galoupier, j’ai compris quelle conclusion il voulait entendre, mais je ne pourrai pas lui fournir. En ce qui vous concerne, vous m’avez payé pour avoir des renseignements complémentaires et c’est vrai que je ne vous en pas apporté beaucoup. Mais quoi qu’il en soit, pour nous cette affaire est terminée.
– J’entends bien. J’allais donc solliciter votre concours pour vous demander de rédiger une sorte de communiqué… Ce ne sera pas la peine, il y aura bien un communiqué mais il sera signé des époux Malliez. Donc je ne vous demande plus rien, nous sommes quittes. Que diriez-vous d’une coupe de champagne ?
– Je conduis ! Déclina Martinov.
– Alors une demi coupe !
Ils acceptèrent et l’affaire des zigotos retombés en enfance dévia en considérations météorologiques, avant que Gérald lâche :
– Mais je suis sûr que vous voudriez en savoir davantage sur notre communauté.
– Certes !
– La communauté ne se tient pas au manoir, mais dans le corps de ferme situé quatre cent mètres plus loin. Elle est autonome. Les personnes qui y participent font de l’élevage : des poulets, des lapins, des canards, des cochons aussi. Ils vendent tout ça sur les marchés mais pas ici, plus loin, vers Armentières. J’exige en contrepartie de l’hébergement gratuit que ces personnes soient à mon service. C’est mon côté un peu dominateur, mais je n’en abuse pas et personne ne s’en plaint.
– Et il n’y a jamais de problème ?
– Si hélas, et sur cet aspect, nous ne sommes pas au top, il y a en effet des frictions, des rivalités, des prises d’ascendance. Nous nous réunissons tous en séminaire tous les lundis et nous abordons beaucoup de thèmes sur la vie en société. La résolution des conflits y est souvent abordée, on progresse, mais la nature humaine étant ce qu’elle est…
Et sur ces entrefaites, le téléphone portable de Gérald se mit à résonner d’une étrange mélopée. Il répondit, en faisant comprendre à ses hôtes qu’il s’agissait de sa compagne. Il entrecoupa son interlocutrice de « Ah ? », de « Ah, bon »…puis « Et bien dépêchez-vous d’arriver », je fais passer le message au professeur Martinov ». En raccrochant il était hilare.
– Mais cher professeur, vous nous aviez caché la partie la plus intéressante de votre visite chez les Malliez…
– Qu’ont-ils été raconter à votre compagne ?
– Voyons, professeur… Et figurez-vous qu’apparemment Karine Malliez était tellement enchantée de vous avoir rencontré, qu’elle a insisté auprès de ma compagne pour que vous soyez des nôtres ce soir… Hé, c’est qu’elle a du tempérament cette petite !
Gérald jette un regard vers Béatrice, qui arbore un malicieux sourire, qui l’incite à enfoncer le clou.
– Allez professeur, on ne vit qu’une fois… On s’amuse bien chez les Vandenbrooke et l’ambiance reste bon enfant. Et puis vous n’allez tout de même pas refuser les avances d’une si belle femme ? Restez vous amuser avec nous !
– C’est que je ne suis pas seul et…
Il s’arrêta de parler. Peggy s’était lancée dans une opération charme envers Martinov en jouant des paupières et des lèvres. Elle s’aperçut que ce petit manège ne laissait pas non plus Béatrice indifférente, du coup elle n’eut plus d’yeux que pour elle.
– On reste un peu ? Lui demanda le professeur.
– Si, tu restes, je reste ! Minauda-t-elle.
– Alors on va peut-être rester !
– Je vous en remercie. Et vous Peggy, soyez sage.
– Je suis très sage, Monsieur. Je voulais simplement faire un bisou à Mademoiselle.
Et tout en parlant, Peggy approche ses lèvres de celles de Béatrice, qui comme sur un nuage accepte ce baiser d’abord assez chaste, puis entrouvre la bouche afin que la suite soit brûlante.
Néanmoins, Béatrice est toute rouge de confusion de s’être ainsi laissée aller dans le salon d’un inconnu.
– Excusez-moi, un moment de folie… Bredouille-t-elle.
– Peggy, si vous pouviez arrêter vos conneries, ça nous arrangerait, disparaissez un instant et revenez donc avec Honey.
Béatrice échange un regard fataliste, voulant sans doute par-là signifier que la partouze commençait décidément fort tôt, mais qu’après tout qu’importe. Le professeur prend tout de même la précaution de prendre une petite gélule de son produit miracle, le fameux « lapin dur ». On n’est jamais trop prudent !
– Voici donc Honey, je me demande toujours laquelle des deux est la plus belle ! Commente Gérald.
Il faut dire qu’elles sont adorables comme ça, l’une près de l’autre : la blonde Peggy et la rousse Honey, avec leur petite tenue de soubrette, petite robe noire (très) décolletée en carré au-dessus, évasée en dessous et n’allant pas plus bas que le haut des bas auto-fixants. Petite coiffe traditionnelle et escarpins complétaient ce charmant tableau. Martinov se demanda avec malice si ces demoiselles portaient culotte, et se dit qu’il aurait bientôt la réponse.
– Béatrice, (permettez-moi de vous appeler Béatrice), dois-je interdire à Peggy de vous approcher, ou au contraire dois-je lui suggérer d’être de nouveau très gentille avec vous ?
– Vous êtes décidemment très joueur, Monsieur Vandenbrooke !
– Je vous en prie, appelez-moi Gérald !
– Eh bien Gérald, c’est vous le maître de cérémonie, me semble-t-il, alors faites comme il vous plaira !
– Alors d’accord, elle sera gentille avec vous, mais peut-être que Monsieur le professeur Martinov aimerait de son côté mieux voir ce joli petit lot.
Martinov se contenta de sourire un peu bêtement, tout en opinant du chef.
– Honey, déshabille Peggy, s’il te plaît.
– Bien, monsieur.
Ce fut vite fait car à part la petite robe de soubrette, il n’y avait qu’un minuscule soutien-gorge-présentoir à seins qu’Honey alla ranger précautionneusement sur une chaise. Peggy resta immobile, se contentant de jeter des regards coquins à nos deux visiteurs. Honey se pencha alors vers la poitrine offerte et lui en lécha brièvement les tétons.
– Me permettez-vous une parenthèse afin que je puisse utiliser vos toilettes ? demanda alors Béatrice, qui n’avait pas pissé depuis un certain temps.
– Bien sûr ! Honey va vous accompagner. Si vous le désirez, elle pourra même vous essuyer…
Gérald dut remarquer le trouble dans le regard de Béatrice.
– J’espère que mes propos ne vous choquent pas ? Reprit ce dernier.
– Non, non, pas du tout.
– Seriez-vous adepte de ces jeux particuliers ?
– Adepte est un grand mot, disons que ce sont des choses qui ne me déplaisent pas et qui peuvent parfois m’amuser.
– Je comprends. Honey tu accompagneras donc Béatrice à la salle de bains. Elle aura le droit de te pisser dessus de la façon qu’il lui plaira.
En chemin, Béatrice dit à Honey :
– On va faire ça de façon classique !
– C’est comme vous voulez, mais pourquoi voulez-vous me priver de ce plaisir ? J’aime bien qu’on me pisse dessus, je trouve ça rigolo.
– Alors dans ce cas… Dis-moi, il y a longtemps que tu es là ?
– Bientôt deux ans !
– Et ça te plait ?
– Bien sûr que ça me plait, sinon, je ne resterais pas !
– Pendant deux ans tu es restée ici, tu n’es jamais sortie ?
– Mais on n’est pas prisonnières ! Déjà on sort pour faire les marchés, et si j’ai envie de faire un break, je préviens. Cet été, j’ai été faire un tour à Barcelone.
– Et Monsieur Gérald, il… il n’exagère pas des fois ?
– Monsieur Gérald, c’est un amour ! Il est d’une gentillesse et d’un respect ! Jouer avec lui est un plaisir ! T’en poses des drôles de questions, toi ! Répondit-elle en se déshabillant, puis en se couchant sur le carrelage de la salle de bains.
– Allez, vas-y arrose-moi avec ta bonne pisse, tu peux aussi m’en faire boire, j’adore ça.
Béatrice retira son pantalon et sa culotte, puis s’accroupit au-dessus du ventre de Honey. Malgré sa grosse envie, elle dut faire un effort de concentration pour pouvoir se lâcher et tandis que son jet doré tombait dru sur le corps de la petite soubrette, cette dernière opérait un savant mouvement de reptation de façon à se mouiller les seins avec l’urine ainsi offerte. Puis elle continua, offrant désormais son visage. Alors elle avala tout ce qu’elle put avec une gourmandise non feinte.
– Il n’y en a plus ?
– Attends, peut-être encore une petite goutte.
Béa se concentra à nouveau et finit par lâcher un petit filet supplémentaire, qui combla d’aise la jeune Honey.
– Je vais nettoyer, maintenant, assieds-toi sur le bidet.
C’est qu’elle savait se servir de sa langue, cette Honey là ! Car elle ne se limita pas à nettoyer les dernières gouttes d’urine, mais se mit à effectuer un léchage en règle de cette jolie chatte offerte. Tout cela fut malgré tout assez rapide, elle termina en agaçant quelques instants le clitoris, provoquant un raidissement de Béa, qui attendit une suite qui ne vint pas.
– Humm, j’adore lécher les chattes, les bites, les culs ! Dit-elle en se relevant
– Tu ne continues pas ?
– Il faut qu’on rejoigne les autres. Ne t’inquiètes pas, on va te gâter ! Je sens que ça va être chaud ce soir !
Béatrice se saisit de sa culotte et de son pantalon afin de les remettre.
– Je ne sais pas si c’est bien nécessaire… Lui fit remarquer Honey.
Certes elle avait raison, mais la perspective de se pointer la chatte à l’air devant ce Gérald qu’elle ne connaissait pas, ne lui disait rien qui vaille. Elle opta pour une solution intermédiaire : elle remit la culotte mais garda son pantalon sous le bras.
Dans le salon, un charmant spectacle les attendait : Gérald se faisait sucer la queue par Melissa, la blackette que les lecteurs ont déjà rencontrée un peu plus avant mais que Béatrice ne connaissait pas. Quant à la blonde Peggy, elle pompait la bite du professeur Martinov avec un entrain qui faisait plaisir à voir.
Gérald fit un imperceptible signe à Honey, qui rejoignit Peggy. Chanceux professeur ! Deux langues pour sa bite.
– Suce-moi le cul ! Ordonna Gérald à sa fellatrice.
Obéissante, elle fit alors glisser le pantalon de son gourou, le caleçon dut venir avec car personne ne le vit. Elle lui fit dégager les chevilles et, comme sa collègue tout à l’heure, alla poser délicatement le vêtement sur une chaise. Elle revint, s’accroupit, et écarta les globes fessiers de Gérald afin que sa langue puisse lui flatter le trou du cul. Dans cette position, le maître de maison affichait une jolie bite bien bandée et toute humide de salive.
Béatrice larguée, lorgnait cette bite qui n’était point laide. N’étant point idiote, elle se doutait de la suite mais avait décidé de ne pas prendre d’initiative. Gérald se mit à se branler en lui envoyant un sourire qui se voulait de connivence, et auquel elle répondit par réflexe.
– Si ça vous tente, mais seulement si ça vous tente… lui lança-t-il.
Il était bien évident pour Béatrice que Gérald en rêvait. Plus branchée sur les femmes que sur les hommes, cela ne l’empêchait pas d’apprécier de temps à autre une jolie queue. Et puis, se dit-elle, s’attirer les bonnes grâces du gourou lui permettrait sans doute d’être ensuite libre de s’amuser comme elle l’entendait. Martinov lui avait « piqué » Peggy et elle entendait bien la « récupérer » tout à l’heure !
Alors elle s’approcha de Gérald, lui mit la main sur sa bite en même temps qu’elle se passait vicieusement la langue sur les lèvres. Puis en le regardant dans les yeux, elle enleva successivement sa culotte, son haut et son soutien-gorge. Il approcha ses mains de ses seins. Elle se laissa faire, elles étaient douces et délicates comme des mains de femme. Ses doigts parvinrent jusqu’aux tétons, il les pressa mais sans forcer, attendant une réaction. Béatrice lui sourit, il serra alors plus fort.
– Tu aimes ?
– Oui !
Alors il les tira vers lui, déformant la chair, les tordit. Béatrice excitée depuis tout à l’heure, se mit à mouiller d’abondance.
– Je vais te sucer ! Dit-elle.
Il n’y a pas de raison, il la tutoie, elle fait de même ! Elle se met à genoux et d’un coup d’un seul introduit le gland luisant dans sa bouche, et le fait aller et venir en de savants coulissages, s’amusant ainsi à faire passer la couronne du gland de l’intérieur à l’extérieur de la bouche.
Gérald ne tient plus en place.
– Ne vas pas trop vite !
Elle n’en a cure, elle est en train de lui faire une pipe royale, celle-ci sera à son rythme.
– Et bien, on ne s’emmerde pas, ici !
C’est la voix de Vidia, la compagne de Gérald qui vient d’entrer, précédant Karine et Damien Malliez.
Béa s’arrête un moment, puis constatant que Honey et Peggy continuent de s’occuper du professeur comme si de rien n’était, elle reprend sa fellation.
– Je ne pensais pas que ce genre de choses arriverait si vite, commente Vidia, mais puisqu’il en est ainsi, je vous propose de nous joindre à cette bande d’obsédés.
Et sans autre préambule, la jolie Vidia entreprend de se déshabiller, dévoilant un corps que le temps n’a guère outragé. Les époux Malliez après s’être concertés du regard (mais pas trop longtemps) enlèvent leurs vêtements à leur tour.
Gérald se tétanise :
– Ça vient, ça vient, je vais jouiiiir !
Béa continue, y compris quand le jet de sperme se projette au fond de sa bouche. Elle ne stoppe que quand la jouissance de Gérald a pris fin.
– Vous êtes très douée ! La complimente-t-il.
– Disons que j’aime le travail bien fait !
Gerald vient alors saluer les époux Malliez. Karine se pointe fièrement devant Béatrice.
– Alors toi, tu nous as bien eus… mais je ne t’en veux pas… On s’embrasse ?
– Volontiers, mais ma bouche a encore le gout du sperme de ce monsieur !
– Raison de plus !
Les deux filles s’embrassent goulûment tandis que Martinov, trop occupé oublie les civilités.
– Bienvenue chez nous, il y a bien longtemps que vous n’étiez pas venus ici. La dernière fois, c’était avant votre mariage, c’est bien ça ? Déclare Gérald.
– Nous serions bien revenus, mais nous avions peur de nous faire rabrouer. Répond Damien.
– C’est vrai que le départ de Karine m’a peiné, mais que voulez-vous c’est la vie. Quel rôle vous a donc fait jouer Galoupier ?
– C’était tout simple : je devais simuler un type qui retombe en enfance à chaque fois qu’un journaliste ou un enquêteur se pointait. C’était rigolo et pas trop fatiguant. Je devais aussi éviter de sortir et je me déguisais pour le faire. Répondit Damien.
– Chapeau, vous avez même réussi à tromper le docteur !
– Le docteur ? Mais, je ne l’ai jamais vu ! Il est de mèche avec Galoupier ?
– Et je peux vous demander combien Galoupier vous a offert pour cette pitrerie ?
– Une enveloppe, disons une bonne prime… ça nous a permis d’éponger un peu nos dettes, mais c’est tout. Il nous a donné une seconde enveloppe quand ces messieurs-dames de Paris sont arrivés. Il souhaitait que Karine s’envoie l’enquêteur en ma présence… Ça ne m’a pas gêné, j’adore quand ma femme se fait sauter devant moi par un autre homme. La seule chose c’est que je ne pouvais pas me masturber…
– Bof ! Ça n’a été une corvée pour personne ! Coupa Karine en envoyant un petit bisou de connivence à l’attention du Professeur Martinov. En revanche, il nous a précisé à plusieurs reprises que si nous « déconions », notre emploi à la mairie pourrait être remis en cause.
– Quel salaud ! Il nous faut trouver le moyen de mettre un terme définitif à cette affaire. Vidia, peux-tu rédiger un projet de communiqué ? Quelque chose de très court qu’on enverra à la presse et par lequel les époux Malliez indiqueront qu’ils entendent mettre fin à la comédie qu’on leur a fait jouer !
– Tu ne vois pas que je suis à poil, non ?
– Et alors, ça ne t’empêche pas d’écrire !
Et tandis que Vidia se dirigeait vers un petit secrétaire en faisant onduler son magnifique fessier, Gerald Vandenbrooke changea complétement de conversation :
– Vous savez que vous avoir tous les deux devant moi, complétement nus, me trouble infiniment.
– En ce qui me concerne, je suis toute disposée à profiter de votre trouble, ça me rappellera des souvenirs ! Répondit Karine.
– Je crois qu’effectivement, je vais en profiter… et toi Damien, quelle jolie bite tu as !
– N’est-ce pas ? Je ne pense pas que vous ayez eu l’occasion de la goûter. Si cela vous tente, ne vous gênez surtout pas. J’ai les idées larges.
– Eh bien, justement, ça me tente ! Répondit-il en se baissant…
C’est alors que Vidia revint comme un cheveu sur la soupe :
– Voilà le communiqué : « Nous soussignons, Karine et Damien Malliez, déclarons mettre fin à la supercherie selon laquelle Damien serait retombé subitement en enfance. Nous n’entendons cependant pas dévoiler le nom de la personne qui est à l’origine de cette affaire. »
– Super ! Tu ajoutes les numéros de portable de ces messieurs dames : je pense que les journalistes voudront vérifier.
– Bon Damien, dès que vous aurez fourni votre numéro de portable à ma compagne, je pourrais commencer à vous sucer la bite ! Ah ! Laissez votre portable pas trop loin. Si ces messieurs désirent vous rencontrer, vous leur direz que vous êtes ici et vous pourrez les recevoir brièvement dans le petit bureau !
Et sur ces bonnes paroles, Gérald se baissa et se mit avec une rare gloutonnerie à lécher la très belle queue de Damien. Il faut dire que le châtelain du Pré au chêne ne se contente pas d’être un fin consommateur de jolies jeunes filles aux formes épanouies, mais qu’il est bisexuel et que la compagnie des beaux jeunes hommes le passionne ; dans ce cas, il est parfois actif mais plus souvent passif.
Et puis, il lui plait bien le Damien : les traits et le corps fins, pas un poil sur sa peau exceptionnellement douce… Alors pour l’instant il suce, s’emplissant la bouche de ce sexe magnifique qu’il s’acharne à faire coulisser entre ses lèvres, tout en le titillant de sa langue agile.
Martinov lui, est dégringolé sur la moquette, il est couché sur Peggy et ils se prodiguent un 69 (forcément mutuel) avec beaucoup de conviction. La position laisse le fondement du professeur très accessible et Honey, ne souhaitant pas rester inoccupée en profite pour y alterner les feuilles de roses et les doigtages de l’anus. Il est tout content notre vert professeur !
Karine s’est de nouveau approchée de Béatrice :
– Il était bien ton bisou tout à l’heure, je peux en avoir un autre ? Demande-t-elle
– Mais sans aucun problème. Dis donc tu as une chouette poitrine, toi !
– Et bien embrasse là !
Elle l’aurait sans doute fait de toute façon, mais puisqu’en plus Karine le souhaitait, Béatrice se fit un plaisir après quelques brèves caresses, de porter sa bouche sur ce gentil téton rose, qui se permettait de la narguer. Au bout de deux minutes, elle fit comme tout le monde, elle changea de sein (des fois que le contact y soit différent). Elles s’embrassèrent ensuite.
– Dommage que tu n’aies plus de sperme dans la bouche ! Remarqua Karine avec malice.
– Tu aimerais que j’aille t’en chercher ?
La réponse de Béa ne contenait aucun défi, mais Karine le prit comme tel :
– Chiche ! lui lança-t-elle.
La jeune chimiste aurait bien voulu relever ce défi insolite mais l’assemblée manquait d’hommes : Martinov étaient trop occupé avec ses deux filoutes, Gérald venait de jouir et s’activait comme un forcené sur la bite de Damien.
Vidia se rendit compte que Béa avait l’air de chercher quelque chose et s’approcha de cette dernière.
– Je peux peut-être t’aider ?
– Je sais pas, je cherchais une bite, mais je n’en vois pas de disponible.
– J’ai pourtant cru comprendre que tu ne t’intéressais pas qu’aux bites.
– Certes, mais cette jeune personne, répondit-elle en désignant Karine, m’a mise au défi de lui rapporter du sperme dans ma bouche.
– Je vais t’arranger ça, viens avec moi !
Béa suivit alors Vidia jusqu’en cuisine où Vincent, le pâtre grec et Melissa la petite antillaise s’affairaient à préparer le buffet.
– Alors ça avance ? demanda la maîtresse de maison.
– On termine, ce sera prêt dans 10 minutes, Madame. Répondit Vincent avec déférence.
– Baisse ton pantalon, je veux voir ta bite, et débrouille toi pour la faire bander.
Le ton était devenu sec, autoritaire.
– Bien Madame !
Malgré la présence de ces deux belles femmes complètement nues, Vincent bandait mou.
– Ben alors ? S’impatienta Vidia.
– Je suis désolé, madame !
– On va être obligé de te punir !
– C’est comme il vous plaira, madame !
– Encore heureux que je puisse faire comme il me plait. Suce le un peu, Melissa.
– Oui, madame !
Et pendant que Melissa usait de tout son savoir-faire pour tenter de faire bander Vincent, Vidia s’empara d’une cuillère en bois avec laquelle elle entreprit dans un premier temps de lui taper les fesses, puis ensuite de lui enfoncer l’extrémité du manche dans le trou du cul et faire ainsi aller et venir l’objet.
– Voyons voir ! Dit Vidia au bout de quelques minutes de ce traitement et en faisant se dégager Melissa.
– Il bande bien comme il faut maintenant, constata Béa.
– Humm, il peut encore faire mieux ! Tu vas enculer Melissa en fermant les yeux, tu n’as qu’à t’imaginer que tu es en train de baiser un beau jeune homme.
Melissa dégage le bas de sa tenue et se met en position sur le plan de travail. Vincent la pénètre facilement et entame des va-et-vient de plus en plus vigoureux.
– Surtout ne jouis pas ! Ton sperme c’est pour la bouche de Béatrice.
Vincent essaie de dire quelque chose mais les mots ne viennent pas de suite. Ses mouvements s’arrêtent : il a joui dans le cul de la blackette.
– Connard ! s’écrie Vidia en giflant le jeune homme sans brutalité excessive.
– Pardon Madame, je suis désolé, punissez-moi, je le mérite !
– Une punition ? Pour un bon à rien de ton espèce, ce serait perdre mon temps. File à la ferme et fais-toi remplacer ici. Je t’ai assez vu pour ce soir, connard !
Vincent se rhabille sommairement et quitte la cuisine sans un mot.
– Je suis désolée, mais tu as perdu ton pari, Béatrice. C’était quoi le gage ?
– Mais non, je ne l’ai pas perdu…
Alors la blonde s’accroupit, lève le visage et demande à Melissa de venir poser son anus sur sa bouche.
– Maintenant pousse, son sperme devrait sortir !
Béa recueillit ainsi la semence de Vincent. Elle fit un clin d’œil à Vidia et elles regagnèrent le salon.
L’ambiance y était chaude : Honey et Peggy avaient abandonné Martinov qui avait joui et qui récupérait ; elles s’occupaient maintenant de Karine. Allongée sur le sol, les yeux clos et la respiration haletante, elle supportait les allers et retours de deux godemichets qui lui limaient la chatte et l’anus en cadence.
Gérald lui se faisait enculer par Damien à quelques coudées du professeur.
– Ah, qu’est-ce qu’il fait ça bien ! commentait le maître des lieux. Dites-moi Martinov, je me suis laissé dire que vous n’étiez pas, vous non plus insensible à ce genre de plaisir.
– Vos amis sont décidemment bien bavards.
– Personne n’est parfait, mais si la bite de Damien vous tente, c’est bien volontiers que je vous la céderai quelques instants.
Le professeur devient troublé.
– Vous voulez bien, Damien ? Vous me reviendrez ensuite. Demande Gérald
Le Damien veut bien, se décapote et présente sa bite au professeur, qui se met à la sucer goulument.
– Vous avez un superbe engin ! Commente le professeur entre deux coups de langue.
– Merci pour le compliment… En ce qui vous concerne, vous sucez très bien. Vous devez avoir une longue expérience.
– Ben non, pas tant que ça ! Répond-il en engouffrant l’objet de sa convoitise dans sa bouche.
Gérald s’approche alors :
– Et si vous goutiez la mienne pendant que Damien vous prendra ?
– Bonne idée.
Le trio se met en place, le cul de Martinov est vite rempli de la bonne bite de Damien, qui va et qui vient. Quand à celle de Gérald, elle se met à regrossir dans la bouche du professeur, qui se régale aussi de ce côté-là.
Un cri ! Une série de cris ! C’est Karine Malliez qui jouit comme une damnée.
Béatrice attend un peu que celle-ci ait récupéré, puis s’approche
– J’ai une surprise pour toi ! Dit-elle en approchant ses lèvres.
– Humm ! Salope !
– Je sais, on est faites pour s’entendre.
Les deux jeunes femmes se roulent un patin d’enfer, tout en se pelotant hardiment. Pendant ce temps Vidia a entrepris de fesser sans raison apparente le cul de Peggy. Quant à Gérald et à Honey, ils viennent de s’échanger on ne sait quelle plaisanterie et rigolent comme des bossus.
Gérald quitte la bouche de Martinov pour aller s’occuper du cul de Damien. Tout ce petit monde roule à terre afin d’effectuer un curieux petit train d’où tout ce petit monde sort plutôt épuisé.
– Alors, mon cher professeur, c’était comment ? Demande Vidia s’approchant et en arborant un sourire carnassier.
– Pas mal du tout, pas mal du tout.
– C’est bon de se faire enculer, n’est-ce pas ?
– C’est un plaisir de fin gourmet, ma chère.
– Me permettez-vous de vous sucer la bite ?
– Mais elle est à votre disposition !
– Vous m’enculerez, après ?
– Avec grand plaisir !
Un claquement de mains : C’est Melissa :
Il y a deux messieurs qui attendent dans le petit bureau. Ils voudraient parler à Monsieur et à Madame Malliez.
Ces derniers comme prévu, se rhabillent en hâte. Ça casse un peu l’ambiance, d’autant que Melissa chuchote à présent quelque chose à l’oreille de Vidia, qui prend ensuite la parole.
– Mes amis, il est temps de passer à table. Nous pourrons évidemment reprendre tout ça après le dessert. La salle à manger est par là, vous n’êtes pas obligés de vous rhabiller : la pièce est très bien chauffée.
Le professeur est dépité, mais Vidia le rassure :
– Ne t’inquiètes pas, tu l’auras ta pipe !
Epilogues
Le lendemain, Galoupier cru devoir publier un communiqué précisant que « si la malédiction s’étant abattue sur la personne de Damien Malliez avait été levée par la secte de l’étoile bleue, c’était uniquement à fin de manipulation » et que, celle concernant Corentin Dufour perdurait, « preuve de la malfaisance de la secte… etc. »
Le professeur Martinov et Béatrice rentrèrent en Ile de France après avoir passé la nuit au Pré aux chênes, sans passer par la case Galoupier, à qui ils adressèrent un bref compte-rendu de mission. Le solde du règlement ne leur parvint jamais mais Gérald leur avaient glissé une enveloppe au moment de leur départ, qui compensait largement ce prévisible manque à gagner.
Gérald Vandenbrooke se débrouilla pour que Corentin Dufour puisse être examiné par des experts. Ceux-ci-confirmèrent, s’il en était besoin, la supercherie mais mirent en évidence que ce jeune homme cultivait un fantasme de régression enfantine. La mise en scène que lui avait proposée Galoupier lui permettait de vivre son fantasme, alors qu’il le croyait irréalisable. Dans son esprit son retour à l’enfance était donc irréversible et sa mère ne fit rien pour l’en décourager.
Aux élections municipales Galoupier se prit une gamelle, mais Vandenbrooke n’emporta pas la mairie, battu de quelques voix par un troisième larron.
Fin de l’épisode
Maud-Anne Amaro © mai 2011