Le blog de vassilia-x-stories
Apéritifs avec Véronique par Eddy
Pour Helena, évidemment
Si vous avez l’habitude de lire des histoires érotiques, vous devez avoir lu ce fantasme archi rabâché du type qui n’a qu’une idée en tête, voir sa femme se faire prendre par un autre homme ! Ne pratiquant pas ce fantasme (rassurez-vous, j’en ai d’autres) ni en tant que mari, ni même en tant qu’amant occasionnel, j’avais même tendance à croire que de telles fantaisies n’existaient que sur le papier. Jusqu’à ce jour où…
Mais avant un peu de présentation, je m’appelle Eric, bientôt la quarantaine, je travaille dans les bureaux d’une grande boite. Je ne me plains pas trop, il y a pire que moi. Je suis d’un naturel peu liant, étant assez marginal et supportant mal la beauferie omniprésente. Pourtant ces derniers mois, je me suis surpris à sympathiser avec un type qui venait de province, il ne connaissait évidemment personne et je me suis découvert pas mal d’affinité avec lui sur pas mal de sujets (loisirs, politique, boulot…). Bref, un gars sympa, très mesuré et intelligent. Il y a un peu plus d’un an, il a eu un problème d’ordinateur dont il n’arrivait pas à se dépêtrer, il m’a demandé de passer voir. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Véronique, son épouse, une blonde à lunettes et cheveux courts, très souriante, mais aussi très réservée.
Au bout de deux ans de présence de Daniel dans notre équipe, sa réserve de » nouveau » s’était estompé, et son naturel avait repris le dessus, le gars s’était révélé être un joyeux obsédé sexuel et fier de l’être (un peu comme moi), et c’est maintenant très souvent qu’on parlait de cul. Il avait d’ailleurs en la matière une bonne mentalité, il nous arrivait d’évoquer les fantasmes plus ou moins insolites que pouvaient avoir les gens. Lui-même ouvert s’étonnait cependant de la libéralité de mes idées. Je concluais souvent la discussion d’un :
– Tu sais, j’ai les idées larges !
C’était devenu notre mot, je le répétais sans arrêt et il s’en amusait.
J’ai revu une fois sa femme en vitesse, elle venait manger avec lui un midi, j’ai juste échangé deux ou trois mots avec elle, très souriante, très à l’aise. C’est quelques jours après j’ai eu droit à ces étranges confidences :
– Le truc de ma femme, ce serait de faire l’amour avec deux mecs ! Moi je ne suis pas contre, mais avec qui faire ça ? Pas avec des amis ou des copains qui viennent tout le temps à la maison, ça changerait complètement nos rapports… pas avec des voisins non plus, tu n’imagines pas…
J’étais à mille lieues de penser qu’il s’agissait d’un appel du pied !
– Ça ne te brancherait pas ? Toi ?
J’ai dû bafouiller je ne sais trop quoi sous l’effet de la surprise, et comprenant mon trouble, il s’est empressé de parler d’autre chose tout en me disant qu’on en reparlerait.
Après l’avoir quitté, je m’en suis voulu de m’être fait déstabiliser ainsi, et je me demandais s’il oserait de nouveau évoquer le sujet. En fait ça n’a pas traîné, et cette fois je lui ai donné mon accord.
– Je savais bien que tu accepterais !
– Tu sais bien que j’ai les idées larges ! Répondis-je, reprenant mon leitmotiv en plaisantant
Encore à ce moment-là, je n’avais pas l’impression que le fantasme de son épouse se concrétiserait. Pourquoi moi ? Ce mec connaît un tas de gens et je n’ai rien d’un play-boy. Si j’arrive à m’affirmer auprès des femmes c’est parce que j’ai compris très vite dès le collège que pour compenser un physique ou je partais battu, il me fallait d’autres arguments, les faire rire, et surtout les écouter… Je lui demande. Il me répond qu’elle me trouve sympa !
– Comment peut-elle dire cela ? Je ne l’ai aperçue que deux fois et en coup de vent !
– Mais je lui parle souvent de toi…
Le rendez-vous n’a pas traîné non plus ! Le jeudi suivant après notre journée, nous avons pris le train ensemble et arrivé à sa gare de destination il téléphone de son portable pour vérifier s’il elle est toujours d’accord. Elle l’est. Il me dit qu’il était un peu inquiet parce que quelques tentatives d’échangismes n’ont pas pu se faire au dernier moment.
Bref, on arrive ! Véronique nous ouvre, je lui tends la main mais elle m’embrasse. Elle est en jean et pull-over blanc, et toujours ce sourire… Elle nous fait rentrer dans le salon dans lequel elle a préparé une petite table basse avec des bouteilles d’apéritif et les petits amuse-gueules qui vont avec. Elle nous sert. Je ne sais pas pourquoi, je remarque alors que la bouteille de martini porte sur son étiquette une grosse tache noire, on remarque parfois des choses sans importance. On échange quelques banalités, je me demande comment va se dérouler la chose et soudain alors que nous étions en pleine conversation, la voici qui retire son pull-over. En dessous il n’y a que son soutien-gorge et il est très transparent. Je n’en crois pas mes yeux !
– Autant se mettre à l’aise tout de suite ! Dira-elle ?
La suite s’est passée très vite, trop vite !
Daniel se lève s’approche de sa femme, dégrafe sa braguette et sort sa queue, il m’invite à en faire autant, et on s’approche de Véronique, qui elle reste assise. Elle gobe la bite de son mari et masturbe la mienne, puis la suce également, elle s’amuse à passer de l’une à l’autre. Mon collègue, littéralement fou d’excitation ne tarde pas à décharger dans sa bouche. Elle avale tout, puis s’occupe de moi, je suis un peu plus long à venir, mais elle fait cela très bien. Je n’ose pas prendre trop d’initiatives, et me contente de lui caresser distraitement les épaules et les avants bras. Je suis surpris par l’extrême douceur de sa peau. A mon tour j’éjacule dans son palais, toutefois elle n’avalera pas mon sperme, le recrachant dans un kleenex. J’en prends un à mon tour afin de m’essuyer, assez satisfait de la façon dont commençait cette rencontre.
– Ben voilà, c’était mon fantasme, je suis toute contente de l’avoir réalisé ! Nous déclara-t-elle avec un large sourire.
Et sur ce, elle remet son pull-over, je réalise à ce moment que je n’ai même pas vu ses seins ! Je suis sur le cul, il n’y a donc pas de suite ? Mon collègue a l’air un peu embêté.
– Je vous remercie encore de m’avoir aidé à concrétiser ce truc. J’ignore si nous reverrons, s’il y aura une suite, je ne vous demande que deux choses, c’est d’abord la plus grande discrétion, Daniel m’a bien dit que nous pouvions compter sur vous, et puis vous allez me promettre de ne vous livrer à aucune initiative qui vous permettrait de me revoir que ce soit seule ou avec mon mari. Vous êtes d’accord ?
J’étais un peu saoulé par ce déluge de paroles et par la façon dont l’affaire se concluait, mais au moins ça avait le mérite d’être clair !
– Bon d’accord, pas de problèmes !
– Daniel va vous raccompagner à la Gare ! Bisous ?
Voici une façon très élégante de me foutre à la porte. J’embrasse gentiment Véronique, et au prétexte que marcher me fera du bien, je refuse l’accompagnement. Cette partouse éclair m’a laissé un goût d’amertume dans la bouche.
Le lendemain, mon Daniel était un peu gêné :
– Elle s’est bloquée, elle ne souhaitait pas de pénétration, mais ça va la travailler, il y aura une suite…
Ce fut sa seule allusion, il se fit très distant les jours suivants, il ne m’évitait pas, certes non, mais il jouait les débordés, me faisant comprendre que totalement pris par son travail, il n’avait aucun moment pour s’en dégager. Cette situation n’est pas claire et quelque part j’en souffrais. Si j’avais commis chez eux une bourde involontaire, qu’on me le dise, bon dieu, au lieu de me laisser mariner comme ça ! Combien de fois me suis-je passé le film des événements de cette fin d’après-midi ? Non décidément je ne voyais pas ce que j’avais pu faire de travers. J’ai voulu lui demander, j’en attendais l’occasion, elle ne s’est jamais présentée.
Et puis le temps a passé, le temps arrange beaucoup de choses. Petit à petit Daniel revint le joyeux compagnon d’avant cette soirée bizarre. Pour ma part je m’efforçais de ne pas trahir le serment prêté à son épouse et n’abordais jamais le sujet. Cela devenait comme si cet acte n’avait finalement jamais existé !
Et puis un jour…
Je suis dans le bureau de Daniel, nous avons plusieurs petites questions professionnelles à régler et tout cela se passe comme d’habitude très bien. Le téléphone sonne. Il répond ! Je ne me rappelle plus si c’était un emmerdeur ou si c’était tout simplement une affaire compliquée, toujours est-il que ça dure, ça dure ! A ce point que j’entreprends de m’en aller, quitte à revenir un peu plus tard. Mais Daniel me fait signe qu’il en a presque terminé, je reste assis et prend mon mal en patience, la communication continue et soudain on rentre dans le bureau, je me retourne et me retrouve face à face avec Véronique !
Je ne sais plus trop ou me foutre, je balbutie un vague bonjour et m’apprête à partir pour de bon :
– Bonjour Eric, tu vas bien !
Et elle me tend sa joue, on s’embrasse ! Elle m’a appelé par mon prénom, elle me tutoie, elle me fait la bise. Elle n’aurait pas fait cela à quelqu’un qui aurait commis une grosse bêtise ! Du coup me voici rassuré et donc le plus heureux des hommes. Mais bon, je ne vais pas rester là ! Mais j’ai à peine franchi la porte du bureau que Daniel qui a terminé sa communication me rappelle !
– Reviens, j’ai fini !
– Non je reviendrais cet après-midi !
– Non, on se débarrasse de ces trucs !
Bon, je réintègre son bureau, et tout en jetant un coup d’œil au restant des dossiers que je lui ai présenté, il me dit :
– J’avais oublié de te dire que je mange au restau avec Véronique ce midi !
– Tu n’as qu’à descendre avec nous ! Propose alors cette dernière. On te paie l’apéro !
– Non, merci c’est gentil, mais je vais vous laisser en tête-à-tête !
– Tu sais les petites bouffes en tête-à-tête, on connaît, on fait ça tous les soirs ! Si on t’invite ce n’est pas par politesse, c’est de bon cœur !
Alors allons-y ! Je remets l’analyse de la situation à plus tard, on boit l’apéro, et puis tant qu’on y est, ils me proposent de partager leur table. Je croyais qu’ils voulaient fêter une occasion. En fait, il ne s’agit pas de ça, Véronique qui travaille dans un tout autre quartier est venu porter des papiers dont son mari avait besoin en urgence pour organiser leurs vacances. La bouffe sur place n’a donc qu’une fonction bassement utilitaire. Le repas se passe très bien, on parle de choses et d’autres, on n’a même pas besoin d’éviter les sujets qui fâchent étant en accord dans beaucoup de domaine. Par contre aucune allusion sexuelle et pour ma part je me garde bien d’en faire. J’ai rarement été aussi sage, même après un apéro et deux verres de côtes du Rhône !
On en est au café ! Véronique se racle la gorge comme pour attirer mon attention et me regarde :
– Tu sais Daniel me parle souvent de toi !
– Ah ?
– Heureusement que tu es là pour le distraire un peu !
Me voici donc réduit au rôle de boute en train attitré du mari ! Pas bien grave !
– C’est vrai qu’on s’entend bien !
Qu’est-ce que vous voulez que je dise d’autre ?
– Dis-moi, Eric, tu es marié ?
Pourquoi cette question, avec l’autre qui lui raconte tout, elle doit bien le savoir que je suis marié !
– Oui !
– Je peux te poser une question embarrassante !
Je ne vais pas dire » non « , mais je n’en mène pas large, à tous les coups elle va aborder la pipe de l’autre mois !
– Oui, bien sûr !
– Si c’est ta femme qui avait fait une fellation à Daniel, tu l’aurais accepté, toi !
Putain, la question est encore pire que ce que je craignais. Je n’ai qu’une solution pour m’en sortir : jouer la carte de la franchise
– Moi, oui !
– Pourquoi tu dis » moi » oui ?
– Parce que c’est mon opinion à moi !
– Et elle !
– Je n’en sais rien, je n’en sais rien du tout, j’ai tendance à dire non, mais je ne suis sûr de rien !
– T’as une photo de ta femme sur toi ?
C’est tout oui ? Elle va me foutre la paix cette pétasse ! Je ne suis pas venu bouffer pour subir un interrogatoire ! Je lui présente une photo, je n’en ai qu’une dans mon portefeuille et elle date de plusieurs années.
– Elle est mignonne ! C’est quoi son prénom ?
– C’est Karine !
– Elle t’a déjà trompée ?
– Pas que je sache !
– Ça te ferait quoi ?
– Dans une vie de couple, il peut se passer beaucoup de choses, et puis on n’est pas obligé de chercher à tout savoir !
– Tu vois, je t’avais bien dit qu’il avait les idées larges, intervint Daniel !
Mais je ne relevais pas cette interruption. J’étais plutôt inquiet de la suite. Parce que maintenant elle va me demander quoi, son numéro de portable ?
– Daniel ?
– Oui !
Je commence à me sentir pas très bien !
– La promesse que tu m’as fait l’autre fois, ça tient toujours, d’accord ? Aucune allusion !
– Ben, oui !
– Donc c’était juste une parenthèse, je voulais savoir, et maintenant on parle d’autre chose.
Ouf ! Ça va mieux, on parle effectivement d’autre chose, on se sépare, elle me fait un gros bisou sur la joue. Par contre c’est Daniel qui n’a pas l’air dans son assiette ! Je ne les pensais pas si compliqués ces deux-là !
Je me suis remis à bosser depuis un quart d’heure, le téléphone sonne.
– Allô, c’est Daniel, tu as cinq minutes ?
– Là, tout de suite ?
– Oui, si tu peux !
Je me déplace dans son bureau, je m’installe dans le fauteuil visiteur, il se lève et ferme la porte ! C’est un geste complètement inhabituel et pas vraiment dans la culture de l’entreprise ! Je suis un peu inquiet :
– Faut que je t’avoue un truc !
– C’est grave !
– J’espère que non !
– Vas-y !
– L’autre fois je t’ai dit que le truc de ma femme, c’était de faire l’amour avec deux mecs…
– Ça m’embête qu’on parle de ça, j’ai fait une promesse à ta femme !
– Mais je ne te demande pas de m’en parler ! C’est moi qui t’en parle !
– Bon !
– Bon, ben alors, je vais te dire un truc, il y longtemps que je l’avais sur la patate, mais ça n’arrivait pas à sortir, mais avec le numéro de Véro à midi, je ne peux plus garder ça pour moi !
Qu’est-ce qu’il va me sortir ?
– Je t’écoute !
– Je t’ai baratiné en disant cela ! Ce n’est pas vraiment son truc !
– Pardon ?
– Par contre c’est le mien ! J’ai mis des mois à lui faire accepter, lui demander qu’elle le fasse pour me faire plaisir ! A chaque fois elle refusait, tous les arguments y sont passés, pas les amis, pas les voisins, pas ceci, pas cela. Tu étais le candidat idéal. Elle ne pouvait plus opposer d’argument d’ordre pratique. De ce côté-là c’était gagné, restait l’aspect psychologique, je lui ai fait le grand jeu. Toute la journée j’ai cru qu’elle refuserait, elle a accepté. Je lui ai même raconté que tu n’avais accepté que parce que c’était un fantasme à elle, et elle a bien voulu rentrer dans le jeu.
Je regarde Eric, il a presque les larmes aux yeux, ça fait drôle !
– Elle s’est lancée dans le truc, j’étais fier de la voir si volontariste, alors elle nous a sucé, elle t’a sucé, et puis pouf, tout cela est retombé comme un soufflé.
– Je sais !
– Non tu ne sais pas, elle t’a jeté, elle ne voulait pas que tu sois là au moment de la crise de larmes
– Mon dieu !
– Et depuis notre couple ne va plus très bien, elle considère que je l’ai arnaqué dans cette affaire !
Tout se bouscule dans ma tête, je comprends mieux les choses à présent
– Si je peux faire quelque chose pour t’aider ?
Je demande ça comme ça par pure politesse, je ne vois pas en quoi je pourrais l’aider !
– Ouais peut-être, mais ouvre la porte les gens vont se poser des questions !
– C’est un peu tôt, tu as une drôle de tête, les gens on s’en fout, on dira qu’on était sur un projet confidentiel !
– Tu m’as dit un jour que ta femme avait déjà eu des rapports avec une autre femme ! C’est vrai de vrai cette histoire ?
C’est ce qui s’appelle passer du coq à l’âne ! Pourquoi cette question ?
– Bien sûr que c’est vrai, mais c’était, il y a longtemps !
– Quoique tu ne peux pas savoir vraiment ?
– Bien sûr que je le sais, j’étais dans la pièce à côté !
– Non, ce n’est pas ça que je veux dire ! Mais tu ne peux pas savoir si elle ne l’a pas fait récemment !
– Je crois qu’elle me l’aurait dit, mais je peux me tromper !
– Et ça lui dirait !
– Je ne pense pas qu’elle cherche. Il faudrait une occasion et puis ça dépend de la fille, je suppose !
Je le vois alors farfouiller dans son portefeuille, il en sort une photo que je ne distingue pas et la pose à l’envers sur le bureau :
– Samedi, vous êtes libre ?
– Oui, il me semble !
– On vous invite à bouffer, il ne se passera peut-être rien, mais glisse-lui que ma femme ne dirait pas non, et tu lui montreras ça !
Il me tend alors la photo, c’est Véronique, une photo récente, une photo de plage, elle sort de l’eau en maillot deux pièces. Pas mal d’ailleurs !
– Et tu crois que si ça marche, ça va sauver ton couple ?
– Il ne s’agit pas de le sauver, mais de le recentrer.
– Mais enfin réfléchis, si ta femme est attirée par les femmes, elle n’a sûrement pas attendu que je lui présente la mienne !
Je le sens hésiter, il tapote son stylo sur le bureau, nerveusement !
– C’est plus compliqué que ça, elle veut que je sois là !
– Elle a le même fantasme que toi alors ! Et ça lui est venu comme ça ?
– Pas du tout, quand je lui parlais de mes fantasmes elle me disait qu’on ferait ça quand on serait plus vieux, aussi bien les miens que les siens.
– Vous n’êtes pas vieux !
– Non, mais j’ai tellement insisté avec mon truc, que j’ai tout fait foirer, elle n’était pas assez préparée. J’ai cru qu’elle m’en voulait de t’avoir baratiné, de te dire que c’était son fantasme à elle…
– Parce que ce n’est pas ça ?
– Ce n’est pas que ça, elle s’est dit que si je n’arrivais pas à l’aider à concrétiser ses propres fantasmes, il lui serait difficile de concrétiser les miens !
– Alors ?
– Alors on a parlé ! Si son truc réussit, elle sera dans une tout autre disposition d’esprit pour réaliser les miens. En fait, il faut que nous mélangions nos fantasmes.
– Bon, et tu crois que je vais convaincre ma femme, comme ça. » Viens chéri, le couple de mon collègue ne va pas bien, mais sa femme aime les femmes et d’ailleurs voici sa photo, on va essayer de les aider et toi tu t’arranges pour coucher avec elle » Mais ça n’a aucun sens !
– Si ! Parce que je te demande bien plus, on ne va pas faire ça la première soirée, il faut que nous devenions un couple d’amis, je crois que nous avons tant de choses à partager. On se recevra plusieurs fois, et le déclic se fera un jour !
– Bon, alors, vu comme cela ; c’est d’accord !
– Je le savais bien !
– Qu’est-ce tu veux, j’ai les idées larges !
Me restait à convaincre mon épouse. Karine est plutôt grande, brune les cheveux mi-longs, la peau assez pâle et le visage très doux, elle travaille dans une pharmacie. Je ne me plains pas de ma vie de couple, ça pourrait être mieux, ça pourrait être pire. Sexuellement nous nous sommes installés dans une certaine routine, mais il nous arrive encore d’avoir nos heures de pures folies.
– J’espère qu’elle est sympa sa femme parce que je connais le truc, au bout d’une demi-heure vous aller parler boulot et je vais être complètement largué !
– Elle est sympa, et il paraît qu’elle aime les femmes !
– Comment tu le sais ?
– C’est Daniel qui me l’a dit !
– Il espère peut-être que ça se finisse en partouse ?
– Mais, non on vous regardera, c’est tout ! Répondis-je en plaisantant.
– Elle est comment physiquement ! Demande-t-elle brusquement
Non, ce n’est pas vrai, elle ne mord pas déjà à l’hameçon ! Je lui tends la photo !
– Il t’a donné une photo en plus ?
– Non, il me l’a prêté !
– Hummm, pas mal !
– Tu vois !
– Et sa peau elle est comment ?
– Oh ! Super douce !
W?h ! La gaffe ! La super gaffe ! Comment rattraper ça ?
– Et comment tu le sais ? Tu m’explique ?
– Ben ça se voit quand je l’embrasse !
– Ah ! Tu l’as embrassé ?
– Oui sur les joues et en présence de Daniel ! Qu’est-ce que tu vas imaginer ?
– Je n’imagine rien ! Répond-elle avec un sourire malicieux !
Ouf !
Le samedi suivant, le matin, chez nous.
– Pff, quelle journée, dès que ça se refroidit un peu, ils sont tous malades ! On est toujours invité chez ton copain ?
– Oui, bien sûr pourquoi cette question ?
– Je voulais passer au magasin de lingerie m’acheter un porte-jarretelles et des bas, je n’ai même pas eu le temps de m’absenter une demi-heure ! Je n’ai plus rien à me foutre !
– Tu n’exagère pas un petit peu, on ne peut même plus fermer l’armoire !
– Bon je vais prendre une douche, tu es prêt toi ?
– Ouais, je n’ai plus que les godasses à mettre !
Un porte-jarretelles ? Et puis quoi encore ? Elle croit que c’est arrivé, elle a dû se faire son cinéma dans sa tête ! Ça n’a aucun sens de sauter sur l’occasion comme ça ! Qu’est-ce qu’il lui prend ?
– Je me mets un soutien-gorge ou pas ?
– Ben, bien sûr que tu en mets un, quelle question ?
– C’est parce que je n’ai pas de string, alors sous mon pantalon, on va voir le slip, donc je ne vais pas mettre de culotte, alors je me demandais si c’était raisonnable de ne pas mettre de culotte et de mettre un soutien-gorge quand même !
Elle pète les plombs, ce n’est pas possible, la douche aurait dû pourtant la calmer !
– Tu ne vas pas te balader sans culotte ?
– Et pourquoi pas ? D’abord ? Vous êtes bien les bonhommes. Tu m’envoi sans complexe me faire gouiner par une nana que je ne connais même pas, et il faudrait que le port de la culotte soit obligatoire !
– Je ne t’envoie pas te gouiner, je t’ai juste dit qu’elle aimait les femmes. Ce n’est pas pour ça qu’elle les saute toutes !
– Arrête ! Ton copain avait bien un message à faire passer, non ? Sinon tu ne serais pas baladé avec la photo de sa femme à moitié à poil !
– Je me demande si je ne vais pas trouver un prétexte pour qu’on reste là, tu m’as l’air dans un drôle d’état !
– Ah ! Non alors ! Je me suis tâté toute la semaine pour savoir si j’irais, maintenant je suis hyper décidée, on y va ! Bon, je vais me mettre quelque chose de plus discret.
Plus discret c’est une façon de parler, elle s’est dégoté un vieil ensemble pantalon et mini veste vert amande. Mais alors en dessous ! Elle s’est revêtue un chemisier en voile noir quasiment transparent, le genre de truc spécial réveillon du Jour de l’An ! Le soutien-gorge en dessous est lui aussi très suggestif et pas vraiment opaque. C’est bien simple on lui voit presque les tétons !
– Karine, on est invité à un dîner, pas à une partouse !
– T’inquiètes pas j’ai pris un petit gilet blanc dans mon sac, si l’ambiance ne s’y prête pas je me couvrirais. D’accord mon gros biquet ?
Et une heure plus tard, nous sonnions à la porte de Véronique et Daniel. On avait apporté des fleurs pour madame et une bonne bouteille pour la table. Tout le monde s’embrasse comme des vieux amis (sauf les hommes). On visite les lieux, les femmes s’assoient dans le canapé, l’une à côté de l’autre. Elle a l’air maline Karine avec ses petits dessous affriolants, Véronique n’a fait aucun frais en ce sens et nous reçoit en jean et pull-over rose ! L’apéritif est prêt à être servi. Je reconnais alors la grosse tache noire sur la bouteille de Martini. Depuis mon passage, la bouteille n’a pas descendu d’un niveau. Ces gens-là ne boivent donc pas et ne reçoivent donc personne !!!! Ou alors ils n’aiment tout simplement pas le Martini, et leurs amis non plus !
– On a prévu une fondue ! Ça vous va ? Nous demande Véronique.
On approuve ! Je n’y ai pas fait attention tout de suite, mais la fondue comme plat de réjouissance quand vous envisagez de faire des galipettes, c’est super. Personne mobilisé en cuisine, rien à surveiller, pas de » passons à table, ça va être trop cuit » Vive la fondue et la liberté !
La conversation va bon train, ça rigole dur, l’ambiance est chaleureuse, et puis tout d’un coup je décroche, je me dis que quelque chose ne va pas ! Pourquoi Daniel m’a parlé d’une approche sur plusieurs rencontres, une progression à petit pas feutré, alors que toutes les conditions sont réunies pour que cela se fasse tout de suite ! Pourquoi ce nouveau mensonge ! Qu’est-ce que ça lui apportait de plus à le faire ! J’avoue ne pas comprendre. L’ambiance est de plus en plus chaude. Véronique et Karine se regardent comme si elles allaient se sauter dessus d’un instant à l’autre. Je ne sais pas qui va déclencher les grandes manœuvres, mais croire qu’elles ne vont pas avoir lieu ce soir, c’est se foutre du monde !
– Eric !
– Oui !
– T’es parti où ?
– Je suis là ! Je suis là ! Je pensais à des conneries, excusez-moi !
Karine et Véronique n’en peuvent plus, elles se matent avec des grands yeux pleins d’envies. Dans une minute elles vont se rouler un patin ! Je fais quoi, je lance le compte à rebours ! Daniel a rapproché son fauteuil, il est maintenant collé au mien ! C’est nouveau ce truc ? Il souhaite peut-être que je le réconforte quand ces dames auront décidé de passer enfin aux choses concrètes. Il raconte je ne sais pas quoi, Daniel, mais il me fait rire, il fait des grands gestes, il parle avec les mains, il me met la main sur le genou, la retire, la remet, la retire, la remet et finit par la laisser ! Il fait quoi ? Il a besoin de tendresse, ou c’est l’alcool ? C’est vrai qu’ils n’ont pas l’air d’avoir l’habitude de picoler. S’il devient collant, je ne sais pas trop comment je vais faire. Je jette un coup d’œil aux nanas. Tiens, en parlant de genoux, ça y est Véro a laissé sa main sur la cuisse de ma tendre épouse. Ça m’excite de les regarder ! Alors ça y est ? Je me mets à compter tout fort :
– 10, 9, 8, 7 !
– Ben Eric, ça ne va pas ?
– Ça doit être le Martini !
– C’était le compte à rebours pour quoi ?
– Moi je sais ! Dit soudain Karine.
– Ah oui c’est quoi ?
– Continue à compter, Eric
– 6, 5, 4
Le visage de Karine se rapproche de celui de Véronique
– 3, 2
Véronique à compris l’appel et rapproche à son tour son visage !
– 1
Leurs bouches sont à quelques millimètres l’une de l’autre, Véronique ouvre les lèvres
– Zéro !
Leurs bouches se collent ! Que c’est beau ! J’en ai la bite toute raide ! Elles n’arrêtent pas ! C’est un baiser passionné, fougueux, diabolique. Un moment, elles se séparent pour reprendre leurs souffles, elles bavent sur leur menton tellement elles salivent. Deuxième contact, mais cette fois Karine qui est plus lourde s’est plus avancé que Véronique, résultat cette dernière bascule sur le dos sur le canapé. Qu’importe ma femme ne décolle pas et l’accompagne dans sa chute ! Elles sont maintenant l’une sur l’autre. Elles vont, si ça continue, s’envoyer en l’air, là tout de suite. Je suis excité comme un pou, pourtant un bref instant les paroles de Daniel me reviennent en mémoire « il faudra plusieurs invitations… » Tu parles ! Mais on réfléchira à tout cela plus tard. J’ai une folle envie de participer, mais je sais que ce ne serait pas raisonnable, ça ne fait pas partie du plan, et sans doute cela pourrait gêner ces dames. La soirée ne fait que commencer.
– Putain, que ça m’excite ! Me dit Daniel !
Mais il est tout blanc, Daniel, l’émotion sans doute ! Karine est maintenant en train de fouiller sous le pull-over de sa toute nouvelle copine et lui pelote les seins, tandis que Véro lui tripote les fesses par-dessus le pantalon. Ça chauffe mes amis, ça chauffe ! J’aperçois alors Véro disant quelque chose d’incompréhensible à mon épouse. Alors elles se lèvent :
– On revient, ne bougez pas !
Elles disparaissent. Vers la salle de bain, je crois !
Je me tourne vers Daniel, interrogateur, mais je n’ai pas trop le courage à insister, il est vraiment très blanc.
– Ça ne va pas ?
– Si, j’ai un peu chaud, mais ça m’arrive de temps en temps, ça va passer ! Elles sont chouettes, hein ?
– Oui, mais tu sais où elles sont parties, toi ?
– Non, mais elles vont revenir ! Euh Eric ?
– Oui !
– Tu bandes ?
– Tu m’étonnes !
– Moi aussi ! Tu veux voir ?
– Non, merci je te fais confiance !
– Tu ne devrais pas, je t’ai déjà menti une fois !
– Allons, allons, si tu me resservais un petit coup à boire ! Proposais-je pour faire diversion !
Mais voici nos gouinettes sauvages qui rappliquent :
– Ben les mecs, vous en tirez une tronche, regardez comme on est heureuses d’être ensemble nous !
Je ne sais pas ce qu’elles se sont faites dans la salle de bain, mais je constate que Karine n’a plus de soutien-gorge et que son corsage mal reboutonné ne cache plus grand chose. Voilà qui réveille un peu la mélancolie de Daniel qui du coup n’en perd pas une miette.
– On vous propose un jeu ! Dit soudain Véronique ! On est très joueuses ce soir.
Un jeu, pour quoi faire ? Est-il vraiment utile de se laisser embarquer dans un strip-poker ou dans un trivial-poursuite version porno ?
– On vous fait un petit spectacle toutes les deux, on en profite et vous en profitez, mais on aimerait bien aussi notre petit spectacle !
Je m’attends au pire ! J’espère que je ne vais pas être obligé de faire un strip-tease, j’ai horreur des chippendales et de l’esprit que ça trimbale ! Mais non ce n’était pas ça, c’était pire !
– On voudrait que vous vous pelotiez tous les deux ! dit Véronique en me regardant et en détachant bien les mots
– Quoi ? m’écriais-je.
– Oui, moi aussi j’aimerais bien voir ça ! Intervient, Karine mon épouse.
– Ben c’est que ça ne me dit pas grand-chose ! Répondis-je du tac au tac !
– Et toi Daniel ? Reprend Véronique.
– Oh, moi j’ai les idées larges ! Dit alors ce dernier très calmement et en me regardant !
Du coup c’est moi qui suis tout blanc ! Un complot ! C’est cela un complot ! Je n’en comprends pas encore toutes les ficèles ! Et que faire, ma femme qui s’est laissé embarquée là-dedans comme une sole dans un filet de pêcheur !
– J’ai le droit de ne pas vouloir ! Parvins-je à articuler.
– Eric, ne soit pas rabat joie !
Ça y est Karine qui en remet une louche !
– Viens dans la chambre, ils changeront peut-être d’avis ! Dit alors Véro y entraînant mon épouse.
Elles disparaissent !
– C’était combiné d’avance !
– Non, ce n’était qu’une éventualité parmi d’autres !
– Tu aurais pu m’en parler !
– Et tu serais venu ?
– Je ne sais pas !
– Eric, tu m’as toujours dit que tu avais les idées larges…
Je deviens tout blanc, je balbutie
– Ce n’est pas pour ça !
– Ecoute-moi, Eric, laisse-toi aller, combien de fois tu m’as dit que tu n’étais pas indifférent à la vue d’une belle queue, combien de fois tu m’as dit que les hommes ne t’attiraient pas mais que si un jour tu avais l’occasion… Tu veux que je continue ? Ou alors c’était des paroles en l’air, je ne peux pas croire ça de toi ?
– Je ne sais plus où j’en suis Daniel, comprend-moi !
– Tu as peur de quoi ? Peur que ta femme te voie en train de faire ça, mais bon dieu c’est aussi elle qui te le demande !
Je pousse un profond soupir !
– Daniel ? Est-ce que je suis obligé ?
– Bien sûr que non !
– Si je le fais, je le fais librement, on est bien d’accord ?
– On n’est jamais complètement libre, ce sont quelquefois les circonstances qui nous amènent à faire des trucs. Parfois elles nous forcent, parfois elles nous aident !
– Joli !
– C’est pas de moi !
– Daniel !
– Oui ?
– Ok, on va le faire !
– Super, j’appelle les filles
– Attends, on va répéter un peu !
Ma décision est prise, il ne faut pas maintenant que je me trouve dans des conditions qui me ferait le regretter. Je retire mes pompes à toute vitesse, je quitte le pantalon et le slip. Ma quéquette a repris un aspect super ramollie.
– Ben voilà ! Me dit Daniel ! Attend, je vais la branlotter un petit peu !
Je me laisse faire, je me fais masturber par mon collègue, je retire tout le haut. Daniel me pelote le cul de sa main resté libre !
– Bon dieu, si tu savais ce que j’ai pu fantasmer sur ce petit cul ?
– Hein ?
– Je t’expliquerais, ben tu rebandes joliment maintenant ! Je peux sucer ?
– Si tu te mettais à poil avant, non ?
Il approuve, se déshabille à son tour, le fait de me tripoter la déjà fait rebander. L’animal à une jolie bite, me revoici enfin devant quelque chose qui m’excite, je m’en empare. Il y a si longtemps que les seules bites avec lesquelles je jouais n’étaient que celles de mes fantasmes. Ma dernière fellation active doit dater du collège. Il veut me sucer, je veux le sucer, on se cogne, on se marre.
– Si on veut le faire ensemble, il faut se mettre en soixante-neuf !
– Ok ! Mais juste un peu, après on va prévenir les filles ! Ça leur fera tellement plaisir !
Il y a encore quelque chose de pas clair dans cette salade, mais il ne faut pas que j’y pense pour l’instant sinon je vais débander. Après tout, pour l’instant j’ai une bonne queue dans la bouche, et ça me plait super. Qu’est-ce que ce contact peut être doux et chaud ! J’espère simplement que le zigoto n’est pas un éjaculateur précoce et qu’il ne va pas me lâcher tout cela en quelques dixièmes de secondes. Non, ça a l’air de bien se passer. Son gland se sale, mais juste de quelques gouttes de préjouissance. Quant à ma propre queue elle est en bonnes mains ou plutôt en bonne bouche, Où ce mec a-t-il appris à sucer ? Bien qu’il paraisse que les hommes le savent d’instinct ! On s’est placé légèrement sur le côté, c’est plus pratique que le sens dessus dessous, et cela lui permet de me peloter les fesses en même temps. Ses doigts s’approchent dangereusement de mon petit trou. Ah mais ! Il n’est pas bien, celui-là ! Je me relève d’un bond !
– Bon, on va chercher les filles !
Je me rends compte qu’une fois de plus que je suis en train de refouler mes pulsions, je n’avais qu’à le laisser faire, ça aussi ça fait partie du jeu.
On part à poil frapper à la porte de la chambre !
– Vous venez, on est prêt pour le spectacle !
Pas de réponse ! Mais on entend des gémissements caractéristiques. Daniel ouvre la porte avec de multiples précautions.
Quel spectacle magnifique ! Les deux femmes sont enlacées comme des furies en position de soixante-neuf, elles aussi ! La sueur fait briller leurs peaux, et leurs corps ondulent, trémoussent, gigotent de partout. Que c’est beau de voir ces cuisses, ces fesses remuer ainsi de plaisir. C’est Karine qui est en dessous, je l’entends râler de plaisir. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas poussé un pareil cri ! Je vais craquer, ma bite est en état de bandaison maximum, si personne ne s’occupe de moi, je vais me faire une branlette. Et c’est au tour de Karine de gueuler sa jouissance, les deux femmes s’embrassent. Est-il nécessaire vraiment de les déranger ? Daniel l’a compris et m’attrape le sexe et le masturbe doucement, je lui rends la politesse, et nous voici à nous branler mutuellement en attendant que ces dames veuillent bien se remettre de leurs légitimes émotions.
– Ah ben vous êtes là les mecs ! Intervient soudain Véronique se rendant enfin compte de notre présence. On avait tellement envie l’une de l’autre qu’on s’est fait jouir comme des fusées ! Alors, vous allez nous montrer ce que vous savez faire ?
Daniel opine légèrement du chef
– On va leur laisser un peu le plumard ! Propose Karine !
Ben, voyons, nous voici réduit au rôle d’amuseurs sexuels. » Mesdames, Daniel et Eric, vont avoir le plaisir de se sucer devant vous et peut-être même qu’ils vont s’enculer ! Quel suspense ! » Ce n’était vraiment pas prévu dans le programme, cette affaire-là et puis ce quelque chose qui me chiffonne et qui me trotte dans la tête. Mais c’est vrai qu’elle est mignonne cette bibite, la revoici dans ma bouche, tandis que la mienne retrouve le palais de Daniel. On se suce à qui mieux mieux. Ces dames se sont assises sur la moquette, elles se caressent mutuellement avec une infinie tendresse et se permettent de faire des commentaires.
– Ça fait drôle de voir mon mari se faire sucer ! Dira Karine. Pas toi ?
– Moi, le mien il l’a déjà fait, mais c’est toujours excitant à regarder !
Oh ! Oh ! La réflexion qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ! Ah, tu m’avais caché ça le Daniel, tu vas voir tout à l’heure ! Mais tout à l’heure, car pour l’instant je me régale avec ta bite !
C’est que cette situation m’excitait comme un dingue, mais sans doute pas autant que le Daniel, qui est à présent déchaîné et qui apparemment se retrouve à fond dans son trip, tout en me suçant, il me tripote de partout, me caresse avec une tendresse que je n’aurais pas imaginée et que je ne sais comment lui rendre. Je suis à l’évidence beaucoup moins bisexuel que ce petit cachottier !
Il m’attrape le bout des seins et commence à les tortiller. J’aime ça, mais saurât-il faire ? La réponse est immédiate, il sait faire, il sait très bien faire. Mon excitation est à son comble ! Je me surprends à lui demander :
– Plus fort, plus fort !
Se sentant encouragé, il y va de toutes ses forces, il me fait un peu mal, mais l’excitation ressentie surmonte la douleur. Je n’essaie plus de contrôler mon plaisir. A ce rythme-là, je vais éjaculer dans les secondes qui vont venir. C’est à ce moment-là que cet idiot, se retourne tel un lézard, approche son visage du mien ! Ce n’est pas vrai qu’il veut me rouler un patin ! Ben, si c’est vrai ! Faut peut-être pas exagérer, ce n’est pas parce qu’on s’est sucé la bite que j’ai changé de…
Glups !
Je ne sais pas comment il a fait, mais j’ai sa langue, dans ma bouche et je me surprends à répondre à cette caresse. Finalement ça n’a rien de désagréable. Daniel ne fume pas, il a l’haleine fraîche. Du coin de l’œil je m’aperçois que les deux nanas se sont approchées ! Chic, on va vers une mêlée générale ! Et bien non ! Elles ont simplement changé d’angle de vision.
Daniel a repris ses caresses, il laisse ma queue tranquille pour l’instant, et semble à présent faire une fixation sur mes fesses. Et que je te les pelote, et que je te les caresse, et que je te les malaxe… et que je te les écarte… Les écarte ! Mon dieu ! Ses doigts s’approchent dangereusement de mon anus ! Ça va, j’ai compris le message ! Je fais le geste de me retourner, pour lui empêcher l’accès de ces régions de mon anatomie.
– Laisse-toi faire ! Il te fera pas mal !
C’est Véronique ! De quoi elle se mêle d’abord ? Mais surpris par son intervention, je me laisse faire, un doigt me pénètre maintenant le fondement ! La caresse en elle-même ne me déplait pas, il nous arrive de la pratiquer dans notre couple. J’ai même un jour acheté un gode dont nous nous sommes servis mutuellement, avant de l’oublier dans le fond du tiroir d’une de nos tables de chevet. C’est le fait de me le faire faire par un homme qui me gêne quand même un peu, sans que je puisse vraiment dire pourquoi, et puis j’appréhende la suite. Et pourquoi je l’appréhende ? Il n’a pas de tabou, le Daniel, pourquoi j’en aurais, et les femmes qui se régalent ! Est-ce que je vais passer pour le plus timoré de cet étrange quatuor ? Alors je ne sais pas ce qu’il m’a pris, par bravade, par provocation, je dis à mon collègue dans un souffle :
– Encule-moi !
– J’y comptais bien !
Le voici soulagé des mouvements d’approche, déjà son sexe se revêt d’un préservatif, je tends mon cul, je m’ouvre, j’attends, ça veut rentrer, ça a du mal, ça ne rentre pas, deuxième essai, deuxième échec, Daniel rigole, change de position et viens m’humecter la rosace. Hum… cette caresse humide est bien excitante, apaisante et excitante à la fois en fait. Et puis troisième tentative, ça va rentrer, ça rentre, ça rentre mieux, c’est rentré !
Et ça c’est vraiment une première !
Je sens le sexe dur de Daniel me pilonner le fondement ! Curieuse impression, physiquement c’est loin d’être désagréable, quoiqu’une certaine gêne quand même, et pour le reste je n’y pense pas trop, l’excitation en matière de sexe aide souvent à franchir des pas que l’on ne pensait jamais franchir un jour ! Ça ne dure pas bien longtemps, il jouit en s’affalant sur moi. Je m’attrape mon sexe, commence à me masturber, mais Daniel vient m’offrir sa bouche, je ne la refuse pas, mais lui éjacule dans le palais au premier coup de langue. Il a l’air ravi, moi je suis crevé,
Un coup d’œil vers mon épouse, elle est tout sourire, je me lève !
– Alors c’était bien ? Demande-t-elle histoire de dire quelque chose.
– Pas mal !
Elle me fait un petit bisou, ce n’est pas le grand baiser passionné, mais elle est contente. Véronique s’est placée derrière elle, et n’arrête pas de la peloter, elle lui pince les deux tétons, mon épouse se pâme, soulève son cou l’offrant aux lèvres de sa partenaire qui la lèche. Karine se cambre, légèrement de trop, elle perd l’équilibre. Véronique se recule, Karine se retrouve par terre, entraînant dans sa chute sa partenaire qui essaie de la retenir. Les voici toutes les deux les quatre fers en l’air en train de rigoler.
– Tu ne t’es pas fait mal au moins, minaude Véronique !
– Non, mais qu’est-ce que tu veux la situation était renversante.
Et puis les revoilà qui se bécotent, tout en se caressant. J’hésite à rentrer dans leurs jeux coquins, mais me dit que finalement elles n’ont pas besoin de moi. Daniel est resté couché sur le lit, il s’est mis sur le ventre et regarde le spectacle d’un air béat ! Alors je fais comme lui, je regarde, et je ne regrette pas parce que le spectacle devient exceptionnel, époustouflant.
Elles ne l’ont pas fait exprès, mais pour la 3ème fois de la soirée, les filles se sont remises en soixante-neuf, Karine est à plat ventre, chevauchée par Véronique, et d’où nous sommes Daniel et moi, nous avons pleine vue sur les belles fesses de Véronique. Les mains de Karine les écartent alors, son visage se soulève un petit peu, sa langue cherche à atteindre son petit trou, puis furète à son entrée ! C’est tout simplement magnifique. Et voilà que je rebande. Ce cycle infernal va s’arrêter quand ?
Daniel s’est aperçu de mon état et me caresse la verge négligemment, on ne peut pas dire qu’il la masturbe, non, il la caresse, mais c’est bougrement agréable, du coup je me sens obligé de lui rendre la politesse.
En face Véronique mouille comme une fontaine, ses sécrétions intimes mélangées à la salive de mon épouse finissent par faire briller le modelé des fesses de notre hôtesse. J’en ai mal à la queue tellement je bande. Ce charmant orifice à moins d’un mètre de moi, et tout ce que je sais faire c’est de la masturbation réciproque avec le mari ! Mais, enfin je sais me tenir, je n’ai pas été invité.
Karine est redescendue sur la chatte de l’autre femme. On ne voit plus bien ce qui se passe. Mais ça devient très sonore, leur affaire, les cris et les soupirs emplissent la pièce, s’accélèrent, s’amplifient. Elles jouissent pratiquement en même temps, s’affalent l’une sur l’autre, s’embrassent encore, se détachent enfin.
– Et ben dis donc ! Dit soudain ma femme devenue soudain philosophe.
– Tu l’as dit ! Répond Véronique, qui le devient à son tour.
Elle jette alors un regard amusé à nos membres virils.
– Je m’occupe d’Eric et tu t’occupes de Daniel ? Propose Véronique à mon épouse !
Enfin ! Mais pourvu qu’elle soit d’accord ! Elle doit l’être puisque cette dernière sans répondre se dirige carrément vers Daniel et après avoir joué quelques instants avec sa quéquette, se la met dans la bouche ! ça me gêne un peu, ce n’est pas mon fantasme, voir pour la première fois son épouse avec un autre mec, ça fait quand même drôle, mais je sais aussi que j’aurais ma contrepartie.
– Mais c’est que c’est plein de sperme cette affaire, là, tu aurais pu aller te laver, gros cochon !
– Ce n’est pas un problème, je vais me faire une rincette, propose Daniel ne sachant pas très bien si cette réflexion procède du lard ou du… cochon
– Mais non, je plaisante, j’adore nettoyer !
Elle ne bluffe pas, je sais que c’est vrai ! J’attends, j’attends patiemment que Véronique ait fini de mater, et quelle mette la proposition qu’elle a elle-même formulée en application. Elle s’avance centimètre par centimètres telle une panthère qui va se jeter sur un zèbre !
Justement je dois être un drôle de zèbre en ce moment !
Elle rayonne de sensualité, j’aime ses cuisses, son ventre, ses hanches, sa petite chatte, elle s’approche, elle me sourit, elle se penche, je crois à ce moment-là qu’elle va se jeter sur ma bite, non elle s’arrête à la hauteur de mon visage. Alors, ce sera un petit bisou ou un gros ? Et bien ce n’est rien de tout cela, elle approche ses lèvres de mon oreille et me chuchote :
– Je savais bien que je la ressucerais un jour !
Elle bluffe, bien sûr, c’est si facile de dire ce genre de chose après ! Mais ça me fait plaisir quand même. Elle s’approche de mon gland ouvre la bouche et commence à la faire coulisser dans son palais. J’aimerais en profiter mieux, j’aimerais lui faire l’amour, mais je me dis qu’après tout, la soirée n’est pas finie, je me laisse faire, me contentant de lui caresser la peau des bras, sa peau si douce. A côté, ils ont déjà terminé, je les vois se lever et je crois comprendre qu’ils vont se rincer dans la salle de bain. Je n’aime pas les voir partir toutes les deux, bizarre, les réactions, non ? Je me relâche un petit peu, j’ai un peu mal au sexe avec toutes ces émotions, je demande à Véronique de me pincer le bout des seins, elle le fait, je rebande correctement, je vais partir, je pars, elle récupère tout dans sa bouche et comme la première fois recrache tout dans un kleenex.
Il y a une suite ? Non ! Je vais pouvoir souffler un peu ! Véronique me gratifie d’un magnifique sourire :
– Viens, on va se rincer !
Je la suis dans la salle de bain, Karine et Daniel s’apprêtent à en sortir
– Vous pouvez vous occuper de mettre la table, j’ai une de ces faims ! Leur commande Véronique. Ne vous rhabillez pas complètement on va faire une fondue topless !
L’idée n’a pas l’air de séduire particulièrement Karine, mais elle ne réplique pas
– J’ai une de ces envies de pisser, me précise Véronique !
– Humm ! Je peux regarder !
– Bien sûr gros cochon, j’attendais ta proposition. Daniel m’a dit que tu lui avais dit que tu aimais ça !
Elle se met debout dans la baignoire, se concentre quelques instants, puis le jet doré se précipite, c’est trop tentant, j’y mets les mains, me lèche les doigts.
– Qu’est-ce que tu fais ?
– Ben tu vois, je goutte !
– Tu ne crois pas que ce serait meilleur à la source ?
– C’est vrai je peux ?
– Puisque je te dis !
Elle se retient quelques instants, je me place sous son sexe, ouvre la bouche, et ça repart, j’en reçois un vrai déluge, ne pouvant absorber cette incroyable quantité. Elle rigole, elle s’esclaffe, elle n’en peut plus !
– T’es vraiment un gros cochon !
– Ben oui !
– Et tu rebande encore ?
– C’est de ta faute !
– C’est con que tu rebande, parce qu’on aurait bien inversé les rôles !
– Je vais me débrouiller !
– Non, pas tout tout de suite, gardons en pour tout à l’heure ! Allez, on se dépêche de se doucher !
J’allais dire, elle est frustrante, mais avec tout ce qu’elle m’a donné, ce qu’ils m’ont donné, je serais vraiment le roi des ingrats de venir me plaindre, je m’amuse quand même par taquinerie à lui arroser les jambes, mais elle fait comme si de rien n’était, je n’insiste pas.
On se sèche, on rejoint la salle à manger ou la table est dressée, Daniel est resté à poil, Karine a juste remis sa culotte.
– La viande est coupée ? Demande Véronique
– Ben, je suppose, j’ai demandé de la viande à fondue, le boucher a dû la couper ! Répond Daniel.
– Va vérifier ! De toute façon, les autres viandes, elles ne sont pas coupées. Vous vous en occupez les mecs ?
Quelles autres viandes ? J’apprends alors qu’il s’agit d’une fondue aux quatre viandes rouges, bœuf, cheval, autruche, et magret de canard ! Ils n’ont pas hésité ! C’est la fête ! Mais voilà qui tombe bien, car je me retrouve enfin en tête à tête avec Daniel !
– Je te dois une explication, me dit Daniel, en préalable.
– Oh ! Tu n’es pas obligé, tout se passe très bien de toute façon ! Répondis-je.
N’empêche que j’avais envie de savoir quand même
– Tu ne veux pas que je te dise alors ?
– Si ! Si !
– Quand nous étions à Bordeaux, nous fréquentions un autre couple. On se voyait en gros une fois par mois et on se mélangeait complètement. Des gens super sympas, bonne mentalité, et tout et tout ! Quand on est arrivé à Paris, on s’est aperçu que ça nous manquait. On a fait les clubs échangistes, mais bof, les annonces mais bof… Et puis j’ai appris à te connaître !
– Pardon ?
– J’ai compris que tu avais des idées libérées sur le sexe, mais je ne savais pas comment aborder le problème, le monde du travail est très bizarre, je me méfie toujours, comme on dit, les amis d’aujourd’hui sont parfois les ennemis de demain. Je ne voulais me retrouver avec une réputation déformée. Alors avec Véronique on a imaginé un scénario, je te faisais croire qu’elle avait le fantasme du troisième homme, tu venais à la maison et d’approche en approche on finissait dans l’ambiance à faire des trucs bisexuels. Le truc aurait été à la fin de te dire : » La prochaine fois, il faudra venir avec ta femme. » Le plan avait l’air bon, si quelque chose ne marchait pas je devais faire un signe à Véronique et on arrêtait l’affaire !
– Alors !
– Ben c’est ce qui s’est passé, tu n’y étais pour rien, c’est moi qui me suis dégonflé, j’ai imaginé que tu refuserais d’aller plus loin, et qu’un jour ou l’autre tu parlerais, que tu dirais » Daniel il est à voile et à vapeur « . J’avais été sous tension toute la journée, j’étais remonté à bloc et au dernier moment, pfutt ! Le syndrome de la baudruche quoi !
– Je vois !
– Alors je t’ai évité pendant quelque temps, et puis le naturel a repris le dessus ! Nous, on ne trouvait toujours personne, c’est vrai qu’on ne cherchait pas beaucoup non plus, alors ma femme un jour que l’on parlait de toi, m’as dit « mets-le au pied du mur ! » On a parlé de la façon dont on pourrait faire ça, et elle a voulu te parler, de connaître un tout petit peu plus afin de se faire un avis, voir comment tu réagissais par rapport à ton couple. Après le restaurant, elle m’a dit vas-y c’est tout bon !
– Mais la tronche que tu tirais !
– J’adore jouer la comédie Je mettais tous les atouts pour que la soirée se fasse et qu’elle soit orientée ! Le seul bluff, c’est que notre couple n’était pas à sauver !
– … et c’est comme ça qu’in jour j’ai fini par me faire enculer !
– Tu le regrette ?
– Non !
– Alors tout est parfait, on file à table, moi aussi j’ai la dalle !
– Mais la viande à découper ?
– T’inquiète pas c’est déjà fait, mais fallait bien qu’on cause !
– Ah ! ouais ? Et tu veux vraiment savoir dans quel état d’esprit je suis en ce moment, Daniel ?
– Hum, non, mais je crois que tu vas me sortir quelque chose de coquin, tu as de ces yeux !
– Bouge pas !
Je me plaçais alors en face de lui, me baissais à hauteur de son pubis et lui absorbais sa verge, l’enroulant et la cajolant de ma langue
– Alors vous venez les mecs ?
– Deux secondes ! On s’occupe des saucisses !
– Oh !
FIN
© Edvard Stokien – Paris 11/2001
Première publication sur Vassilia, le 25/11/2001