Le blog de vassilia-x-stories
Chanette 7 Pho, la cambodgienne par Chanette – 2 – Jeu de piste
2 – Jeu de piste
Nous avons alors suivi notre homme dans sa demeure, une porte fort ordinaire conduisait au sous-sol.
– Il y a deux portes identiques, il ne faut pas se tromper, à droite c’est le pinard, à gauche c’est… ce qui nous intéresse.
Qu’est-ce qu’il est rigolo le Gautier-Normand ! On arrive dans un couloir, il y a des petites portes avec des ouvertures bizarroïdes.
– Des cellules ! Elles sont vides ! Nous explique-t-il. Je ne m’en sers plus. Il y a longtemps que j’ai compris qu’entre deux séances une esclave avait besoin de récupérer aussi bien physiquement que moralement. Elles ont maintenant leur chambre. Enfermée à clé, bien entendu, il faut bien un minimum…
– Vous ne vous en servez même pas comme cachot quand elles ne sont pas sages ?
– Non, pour ça, j’ai une belle petite cage !
Cette petite diversion m’a permis de constater qu’à la serrure de l’une de ces cellules pendouille un magnifique cadenas non fermé ! Super ! C’est donc là que nous enfermerons Gautier-Normand dès que nous aurons libéré Pho.
Le donjon est impressionnant. Je n’ai que rarement vu une telle accumulation de bric-à-brac SM en aussi peu de place ! Il y a de tout, des chaînes, des poulies, des croix, des cages, des anneaux, des chevalets, des piloris… les étagères se garnissent d’une impressionnante collection de pinces, de godes, et autres objets tandis que les fouets et martinets sont rangés dans un véritable râtelier. J’ai un sourire amusé en m’apercevant que la panoplie est définitivement complétée par la présence de l’inévitable pot de chambre en métal émaillé !
Il nous fait asseoir dans des chaises pliantes. Tant pis pour le confort. On s’en fout, on ne devrait pas rester assises longtemps. Gautier-Normand frappe dans ses mains… le spectacle peut commencer… et nous, nous sommes prêts à bondir.
Un type rentre, il est entièrement cagoulé et uniquement revêtue d’un string noir. Il tient en laisse l’esclave asiatique qui elle est complètement nue… et…. Et…
…Ce n’est pas Pho !
Putain, notre plan s’écroule ! Elle est où Pho ? Mon regard croise celui d’Anna-Gaëlle. Elle ne comprend pas mon regard ! Et soudain je réalise ! Anna-Gaëlle ne peut pas savoir qu’il ne s’agit pas de Pho ! Et dans un instant, elle va déclencher un bordel qui va libérer une fille que nous n’étions pas venues chercher ! J’arrête ça comment ? Et je ne peux même pas me pencher vers elle. Ce grand connard ayant cru malin de se placer entre nous deux. Faire vite ! Une solution ! Je choisis les gros sabots ! Je me lève ! Anna-Gaëlle interprète mal mon geste et se lève à son tour ! Non !
– Reste assise ! Il faut que je te dise un petit secret !
Je passe devant l’escogriffe.
– Vous ! N’écoutez pas ! Je vous le dirais tout à l’heure !
Je m’approche de ma comparse et dans un souffle, je lui confie enfin :
– Ce n’est pas elle !
Anna-Gaëlle rigole comme si j’avais sorti une grosse connerie. Mais à mon avis ça doit être nerveux. Nous qui pensions avoir tout prévu, notre plan était vraiment bien vague et il venait de devenir carrément nébuleux !
Le » bourreau » qui s’avérera en fait être Max le dur, l’exécuteur des basses œuvres de Gautier-Normand a attaché la fille sur une croix de Saint-André, mais cette croix a une particularité, elle pivote en son centre, ce qui permet à la victime de pouvoir être placée dans n’importe quel sens, sur la gauche, sur la droite et bien sûr carrément à l’envers. Anna-Gaëlle a l’air perdue dans ses pensées et regarde à peine la scène. L’autre s’en aperçoit ! Ça va mal !
– Que vous arrive-t-il ma chère ? Je vous sens préoccupée depuis que votre amie vous a confié ce mystérieux secret !
Pas si con que ça le Jean-Luc ! Bon ! On sort les flingues ou quoi ?
– Oh ! Si vous saviez ce qui me préoccupe, vous en seriez sans doute ravi !
Qu’est-ce qu’elle a encore été nous inventer ?
– Dites-moi !
Max a accroché des pinces aux tétons de l’esclave, puis deux autres après ses lèvres vaginales. Il rajoute ensuite des poids.
– Quand j’ai vu cette fille arriver, j’ai eu une sorte de flash dans mon cerveau !
– Un flash ?
– Oui ! Je me voyais à sa place !
– Non ?
– Si ! Depuis le temps que je voulais franchir le pas, mais quelque chose me bloquait. Maintenant je me sens prête !
– Vous voulez dire… maintenant ?
– Non ! Pas maintenant ! Mais c’est une promesse, Jean-Luc, je serais votre esclave, votre esclave dévouée une heure durant !
– Mon dieu ! Quel magnifique cadeau vous me faites-là !
– J’y mets toutefois deux conditions !
– Je crois qu’elles vous sont accordées d’avance…
– Il faudra respecter mes limites.
– Cela va sans le dire !
– Oui, mais c’est peut-être mieux en le disant, et puis surtout, je vous demanderais de ne pas trahir la confiance que j’ai en vous !
– Que voulez-vous dire par là ?
– Vous le saurez bientôt, très bientôt !
Là-bas, le bourreau avait doublé, puis triplé, et enfin quadruplé les poids puis, il faisait tourner la croix provoquant un déplacement douloureux des parties pincées. La fille commençait à gémir. Il accéléra alors la rotation. Dans d’autres circonstances un tel spectacle m’aurait sans doute fortement excité. Mais là, j’avais hâte que cela finisse. Il avait été convenu, afin d’éviter toute action désordonnée que ce serait Anna-Gaëlle qui prendrait les « grosses » initiatives. Apparemment, elle avait choisi de l’amadouer ! Cela voulait dire qu’il fallait se farcir tout le spectacle et peut-être même plus ! Misère de misère !
Le bourreau arrêta sa rotation manuelle pour actionner un petit moteur qui le relaya automatiquement (on n’arrête pas le progrès !) Il s’empara d’un martinet et entreprit de flageller l’Asiatique en insistant sur les parties où étaient attachées les pinces. Je jetais un coup d’œil furtif à mon voisin qui se caressait maintenant carrément la braguette. Bizarre… parce qu’il aurait dû être blasé, et surtout parce qu’il y avait fort à parier que la séance qu’il nous offrait était très édulcorée, visiteurs obligent ! A moins que ce ne soit justement notre présence qui l’excitait. Notre présence et la promesse d’Anna-Gaëlle… N’empêche, si on intervient pas immédiatement la situation va devenir carrément ingérable.
Max a fait valser à coups de martinet les pinces de la fille provoquant des hurlements. Puis il la détache et la fait se coucher par terre sur le dos. Il se déshabille prestement exhibant une bite demi-molle. Puis sans crier gare il se met à pisser d’abondance sur l’esclave qui avale ce qu’elle peut sans que cela semble lii poser de problème.
Serait-ce la conclusion de la séance ? Eh bien, non pas vraiment ! Max s’accroupit au-dessus du visage de la fille. Il en va tout de même pas… Si ! Il le fait, Et le voilà qu’il défèque un énorme boudin sur la frimousse de l’asiatique. Je ne sais plus où me foutre, je me demande ce que je fais là, et le pire c’est que ce spectacle loin de me révulser, aurait même tendance à me fasciner.
Max tend sa main à l’asiatique afin qu’elle se relève et ce couple d’enfer vient alors nous saluer comme au théâtre en inclinant la tête.
Gauthier-Normand applaudit ! Anna et moi se sentons obligées de ‘l’imiter
– Je vois que cela vous a plus ! Evidemment en ce qui vous concerne ma chère Anna, nous aménagerons la séance en fonction de vos limites, cela va de soi !
Monsieur est bien bon !
– Jean-Luc ! Je vais vous poser une question ! Promettez-moi d’y répondre franchement ! Intervient Anna
– Je vous le promets !
– Où est Pho ?
Ah ! La tête du mec !
– Mais… mais… Comment pouvez-vous la connaître ?
– C’est ma cousine ! Non, nous ne sommes pas de la police ! Mais vous m’aviez promis une réponse franche !
– Non mais attendez ! Qui êtes-vous ? C’est quoi cette histoire ?
– Nous sommes les gens chez qui elle avait cru pouvoir se réfugier !
– Un problème patron ? (ça c’est l’intervention en direct de Max le dur)
– Non, tout va bien, ramène la fille et rhabille-toi !
Puis se tournant vers nous :
– Alors vous n’êtes pas journaliste ?
– Si ! Où est Pho ?
– Ça ne vous regarde pas !
Bon, on les sort les flingues ?
– Jean-Luc, je vous ai fait une promesse tout à l’heure, ce n’était pas du bluff ! Je peux aller jusque-là si vous nous permettez de la retrouver !
– Pourquoi faites-vous cela ?
– Ecoutez, on vous promet, on répondra à toutes les questions annexes, mais pour l’instant on pose une question simple ! Où est Pho ?
– Elle n’est plus là !
– Elle est où ?
– Je l’ai restitué à mon courtier !
– Hein ! Aux frères Hua ?
– Oui !
– Mais ça n’a aucun sens, vous l’avez enlevé pour la refiler à d’autres ! A qui voulez-vous faire croire un truc pareil ?
– C’est pourtant la vérité ! Je vais vous expliquer mieux. Pho est restée à mon service plusieurs mois. Mais que voulez-vous, j’aime le changement, alors je l’ai renégocié auprès des frères Hua en leur demandant de lui trouver une « bonne maison ». Pour moi l’affaire était terminée. Sauf que l’autre matin un type a débarqué ici se réclamant d’un certain Franceschetti. J’ai refusé de le recevoir et c’est Max, mon homme de confiance qui l’a rencontré. Je ne sais pas qui lui donné mes coordonnées, les frères Hua, je suppose, bien qu’ils prétendent le contraire. Toujours est-il que ce type recherchait Pho qui s’était évadée d’où elle était. J’ai fait alors agir très rapidement quelques relations pour savoir où elle était tombée. J’ai appris que ce Franceschetti était une brute sanguinaire, un sadique, un psychopathe. Je suis peut-être un drôle de type, mais j’ai une certaine morale ! Savoir qu’une fille qui m’avait donné du plaisir pendant des mois se trouvait en danger de mort, tout cela parce que je l’avais jeté comme un kleenex, m’était insupportable. J’ai donc décidé de la récupérer, c’était assez facile, nous étions au courant de la proposition de protection que lui avait faite Monsieur Henry. Un petit tour chez lui, la première fois il n’y avait rien à voir. Mais Max est un malin il trouve toujours tout, il savait qu’elle ne pouvait atterrir que là, elle avait donc été retardée. Quand Max est revenu, le monsieur Henry s’était envolé, mais il a retrouvé en surimpression sur un paquet de post-it l’adresse d’une certaine Christine…
– Enchanté, c’est moi la certaine Christine ! Intervins-je en retirant ma perruque ! Mais pourquoi être intervenue ? Elle était en sécurité chez moi !
– Non !
– Arrêtez ! Ni les frères Hua, ni Franceschetti ne connaissent la proposition de Monsieur Henry !
– Ah ! Ah ! Je vois que vous ne connaissez pas ces gens-là. A partir du moment où quelqu’un connaît quelque chose, quelqu’un d’autre peut le connaître aussi !
– Je ne comprends pas !
– Je suis peut-être égoïste, mais je pense aussi à ma propre sécurité. Guido, l’homme de main de Franceschetti serait revenu, c’était sa seule piste. Il m’aurait sans doute fait parler, je ne suis pas si courageux que cela. Non ! Il fallait que je rentre dans le code de ces gens-là. J’ai donc proposé aux frères Hua de dédommager Franceschetti et je leur ai fait promettre de « placer » Pho chez des gens qui ne sont pas des voyous !
– Ils habitent où, les frères Hua ?
– Vous allez faire quoi, la faire évader d’où elle est ? Ce n’est pas très régulier !
– On va se renseigner, on verra bien !
– Ils ont pignon sur rue, ils ont une couverture, une boite d’import de produits chinois en plein Chinatown à Paris, boulevard de la Porte de Choisy !
– Bon, on y va ! Ma promesse tient toujours, Jean-Luc, souvenez-vous-en ! Rajouta Anna-Gaëlle.
Les Frères Hua
– Tu n’avais peut-être pas besoin de rajouter cela, Anna ?
– Oh ! Que si ! Mais rassure-toi, ce ne sera pas une corvée… bon, direction Chinatown !
– Et c’est quoi, le plan maintenant ? Parce qu’intervenir chez les frères Hua… ça me paraît bien gonflé !
– Tiens c’est ça le plan ! Me répondit-elle en m’exhibant deux belles paires de menottes. Prend-en en une !
– D’où tu sors ça, tu ne les avais pas tout à l’heure ?
– Je les ai piqués à Jean-Luc en sortant du donjon. Sinon j’ai une fausse carte de flic à la maison, on va faire un petit crochet pour la prendre !
Apparemment on n’approche pas les frères Hua comme ça ! Mais la carte de police d’Anna-Gaëlle faisait des merveilles, et après avoir traversé un immense entrepôt dans les deux sens, être tombés par deux fois sur des citoyens proclamant haut et fort qu’ils n’étaient pas les frères Hua, mais leurs hommes de confiances et qu’on pouvait tout leur dire, etc… nous sommes tout de même arrivées à rencontrer nos deux lascars.
– Police ! Nous sommes à la recherche d’une certaine mademoiselle Pho, d’origine cambodgienne !
Celui qui devait être l’aîné des Hua se tourna alors nonchalamment vers son frère cadet :
– Tu connais une mademoiselle Pho, toi ?
– Non, ça ne me dit rien du tout, ces dames doivent confondre !
– Vous voyez, mon frère ça ne lui dit rien du tout, pourtant il a une mémoire d’éléphant mon frère, et moi ça ne me dit rien non plus…
Alors là, j’éclate !
– Ecoutez, bande de guignols ! Il y a urgence ! Ou bien vous collaborez. Ou alors on vous embarque immédiatement et vous allez être aussitôt inculpé de séquestration et de proxénétisme aggravé !
– Puisqu’on vous dit…
– Bien ! Vous vous laissez menotter tranquillement, ou on appelle les renforts ?
C’est bien mignon de bluffer mais faut que ça marche ! J’ai des gouttes de sueur dans le dos, sur le front, partout. Anna-Gaëlle à sorti une paire de menottes et s’approche du cadet des Hua…
– Quoi que Pho, vous avez bien dit Pho ?
– Oui ! Pho !
– Ah ! Ben, oui ! Pho ! Vous comprenez, c’est un problème de prononciation. Chez nous, il y a plusieurs façons de prononcer le O. Alors…
– Elle est où ? Coupais-je excédée.
– Elle est chez monsieur Franceschetti, mais on ne vous a rien dit !
– Vous vous foutez de notre gueule ? Elle s’est évadée de chez Franceschetti ! Je vous demande où elle est maintenant !
– Ah ? Elle s’est encore évadée ? Dans ce cas on n’en sait rien !
– Bon, je recommence ! Après s’être évadée de chez, Franceschetti, Pho a été reprise par Gautier-Normand qui vous l’a refilé. Je veux savoir ce que vous en avez fait depuis ? C’est clair comme ça ?
– Ben, c’est bien ce que je vous disais, on l’a rendu à Franceschetti ! Elle s’est évadée à nouveau alors ?
Envie de le tuer, celui-ci !
– Vous avez osé faire ça ? Malgré la promesse que vous avez fait à Gautier-Normand ! Alors que vous savez que pour elle c’est peut-être la mort là-bas ! Mais quel genre d’ordure êtes-vous donc ?
De rage, je balançais ma paire de menottes dans la mâchoire de Hua l’aîné qui s’écroula de douleur. Des liasses de dollars traînaient sur le bureau. Sans aucune vergogne, je m’en emparais et allais quitter les lieux, mais je me ravisais et demandais au cadet :
– Il habite où ? Franceschetti ?
– Je n’en sais rien ! J’ai juste son numéro de portable, avec ça vous allez le trouver.
– Et les… heu… les transactions se faisaient où ?
– Ici !
Franceschetti
– Bon il est 19 heures passées, on n’a pas l’adresse, on va la chercher, on sait que c’est hyper dangereux, on est crevées ! On fait quoi ?
– Pour l’adresse, ce n’est pas un problème, Répondit Anna-Gaëlle. Je vais téléphoner à mon pote, il va me la donner !
– Ton pote ? Quel pote ?
– Allo ! Jean -Luc !
– Anna-Gaëlle ! Quelle surprise ! Déjà de vos nouvelles, me voici stupéfait !
– Vous vous êtes fait doubler par les frères Hua. Ils ont refilé Pho à Franceschetti !
– Ils n’ont pas pu faire cela, ils m’avaient donné leur parole !
– Que voulez-vous, il y a des gens qui n’ont pas de paroles ! Moi, j’en ai par contre !
– Les salauds !
– Donnez-nous l’adresse !
– Mais je ne l’ai pas ! Vous auriez dû demander le numéro de téléphone…
– Mais je l’ai !
– Dans ce cas rappelez moi dans 10 minutes, le temps de vous trouver ça !
– Il va faire comment ? Demandais-je à Anna
Elle n’en sait rien mais toujours est-il qu’il nous l’a indiquée, c’était quelque part vers la vallée de Chevreuse.
– Ne le prenez pas mal. Lui dit Anna-Gaëlle. Mais vous êtes en partie responsable de ce qui arrive, vous n’auriez pas fait confiance aux frères Hua, elle ne serait pas en ce moment en danger de mort !
– Je le sais bien ! Ça me désole assez !
– Au lieu de vous désoler, prêtez-nous Max ! On n’y arrivera jamais toutes seules !
– Bonne idée, un instant, je vois avec lui !
Il fut convenu que nous retrouverions Max à la gare de Massy-Palaiseau à 21 heures… Et à partir de là, l’expédition se ferait dans son véhicule.
Il était à l’heure au rendez-vous, et il nous découvrit en basquets et en jogging que nous avions acheté sur ses conseils. Pour la première fois je découvrais le visage de l’homme de main de Gautier-Normand, la quarantaine, des yeux clairs et pétillants, un sourire malicieux, des cheveux bruns et bien fournis savamment peigné en arrière, et une grosse moustache. Pas mal, le mec !
– Bon, les filles ! J’espère que vous êtes consciente du bordel qu’on va foutre ! Ça risque d’être très violent ! Mais on va vous la libérer votre petite copine ! Voilà un flingue pour chacune, je vous explique comment ça marche…
On ne lui a pas dit, qu’on en avait déjà… Je n’en menais pas large. Anna-Gaëlle non plus !
La propriété de Franceschetti était relativement isolée. Ça arrangeait Max ! Il se gara à vingt mètres de l’entrée.
– Allons-y ! On va commencer par synchroniser nos montres. On laisse la bagnole ici, prête à démarrer, ça ne sera pas long ! Emportez donc ces superbes menottes que vous nous avez effrontément piquées, Mademoiselle Anna-Gaëlle !
– Madame !
– Oh ! Pardon !
Trois rottweilers s’agitaient frénétiquement devant la grille. Ils n’aboyaient pas. Ils n’étaient pas dressés pour prévenir, mais pour d’autres jeux autrement plus cruels. Avec stupeur, je vis alors Max armer son silencieux. Trois coups ! Trois cadavres !
– Eh ben !
– Eh ben, oui ! Je vous avais prévenu que ce serait violent, mais c’est rien ça, je ne fais que participer à l’éradication des molossoïdes… Bon voyons cette porte… Une gâche électrique… je sais faire, mais ça peut déclencher un signal. Je pourrais aussi couper tout le jus, mais ça va nous handicaper pour la suite… Allez, on prend des risques…
Cinq minutes plus tard, la grille était ouverte !
– 50 mètres ! On y va, on fonce, arme au poing et vous ne tirez que sur mon ordre !
Mon dieu ! Dans quoi me suis-je embarquée ? Morte de trouille je franchis avec les autres le petit espace. De grandes portes fenêtres sont éclairés. Max nous fait signe de faire le mort et jette un coup d’œil à l’intérieur.
– Bon, ils ne sont que deux, on va profiter au maximum de l’effet de surprise ! Restez derrière moi, toi tu vises le mec de gauche, et toi celui de droite. S’il m’arrive quelque chose tirez dans le tas, mais uniquement dans ce cas-là ! Ça va les filles ?
J’ai dû faire oui de la tête, mon cœur bat tellement que je l’entends cogner dans ma poitrine. On monte un petit escalier extérieur. La porte du perron n’est pas fermée à clé. Une entrée ! Le salon ! L’irruption !
Franceschetti et Guido sont tout simplement en train de regarder la télé en sirotant du whisky. Le premier est quasiment chauve, plutôt petit, binoclard, le visage marqué par la morgue et la lèvre lippue. Son garde du corps est une espèce de mastodonte sur le retour, le visage coloré de rougeurs maladives, ses cheveux probablement teints sont assez ridiculement coiffés à la mode des premiers rockers américains. Les deux types se regardent, interloqués.
– Les mains en l’air tout le monde !
– Tiens, le valet de chambre de Gautier-Normand et deux grosse putes !
On ne réagit pas à la provocation de Guido. Ce dernier jauge la situation et après avoir échangé un regard avec son patron s’avance crânement vers Max !
– Stop ! Je vais tirer ! Si on avait voulu vous descendre ce serait déjà fait, par contre, je peux te réduire tes tibias en bouillis.
L’autre continue d’avancer ! Ça va mal finir ce truc, je le sens, je le sens ! Max tire, juste devant les pieds du gorille qui surpris s’arrête net, un nouveau regard vers son boss.
– Laisse tomber, on va négocier avec ces messieurs dames !
– On négociera quand vous serez attaché ! Répond Max ! Guido, dégrafe ton futal !
Il obtempère. Je ne compris qu’après que cet ordre avait pour but d’éloigner ses mains de ses poches, celles-ci pouvant abriter un revolver.
– Maintenant, toi, Franceschetti, attrape ces menottes et attache ton ange gardien.
– Ils vont nous piéger, patron ! Tente d’intervenir celui-ci.
Le truand ne répond pas et menotte son garde dans le dos.
– Maintenant à toi, tu fais tomber le pantalon et tu recules vers moi… les filles, s’il fait le zouave vous lui trouez les guiboles.
Il ne fit pas le zouave, et Max le menotta à son tour.
– Et maintenant, où est Pho ?
– Pho ? Ben justement, elle passe à la télé en ce moment. Ricane le voyou.
Un coup d’œil sur l’écran ! L’horreur ! Un circuit vidéo interne ! Pho est enfermée dans une espèce de citerne qui se remplit très lentement… et elle a pour le moment de l’eau jusqu’au cou !
– Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un simulacre de noyade, mais on a oublié de lui dire !
Il fallut malgré tout balancer deux beignes au Franceschetti afin qu’il daigne nous expliquer comment stopper ce truc.
– Ça se serait arrêté tout seul, on n’est pas des assassins !
– C’est où .
– Juste en bas, l’escalier est à droite…
– Bon, je vais la libérer, Anna, tu prends un sac en plastique, tu ramasses tout ce qui peut ressembler à une arme, tu fais tous les placards, tous les tiroirs, les poches de toutes les fringues qui traînent. Christine tu prends aussi un sac, tu ramasses tous les téléphones, les petits carnets, les pense-bêtes, les blocs de post-it, les casettes audios et vidéos personnelles, en fait tout ce qui peut contenir une adresse ou un numéro de téléphone. Allez regroupement ici dans dix minutes, mais avant on va leur attacher les jambes.
Pho tremblait comme une feuille, elle était choquée à ce point qu’elle refusait la protection du peignoir que nous lui tendions, pour la simple raison qu’il appartenait à Franceschetti.
– Allez, on se casse, Anna tu pars devant, vérifie si un connard n’a pas piqué la bagnole et tu nous fais un appel de phare. Mais avant, passe-moi la clé des menottes !
– Pourquoi faire ?
– Je t’expliquerais, allez, vite !
A l’appel du signal, alors que Max et moi devions nous apprêter à rejoindre la voiture, j’assistais à cette scène complètement surréaliste. Le Max se tourna tel un grand seigneur vers les deux malfrats :
– Messieurs, je suis bon prince, je ne vais pas vous laisser comme ça ! Je vais vous balancer la clé des menottes, donnez-moi votre parole d’honneur que vous n’allez pas chercher à nous poursuivre.
– OK ! On sera réglo !
– Mais vous êtes fou ! Max ! M’écriais-je.
– Allez, on se dépêche ! Putain, et Pho qui n’a pas de godasses. Bon je vais la porter. On file ! Allez vite !
On cavale vers la bagnole, tout en courant Max nous explique :
– Ils vont en avoir pour deux à trois minutes pour se libérer, ce devrait être suffisant, mais si une arme planquée tout près a échappé à ta vigilance, on est bon !
Ça y est, on est tous les quatre dans la voiture. Max s’installe. Mais ne démarre pas.
– Max ? Vous faites quoi ?
– Calmez-vous tout va bien !
– Mais démarrez bon dieu ! Vous n’allez tout de même pas me dire que vous avez confiance en ces mecs là ?
– Pas du tout confiance, non !
Le bruit d’un moteur.
– Maaaaaaax !
– On y va ! On y va !
Et la voiture démarre en trombe. Et les autres qui nous collent au train 150 mètres derrière.
– Je suis déjà venu dans le coin, il me semble qu’il y a une petite route peinarde, un peu plus loin par là…
J’ignore ce que fabrique Max, mais j’ai une trouille du diable.
– Anna, baisse ta vitre, et prends ton flingue, je vais ralentir un tout petit peu. A mon signal, mais à mon signal seulement, tu tires dans les pneus. Si tu rates le premier coup, on s’en fout, le chargeur est plein.
– Mais ça va les tuer !
– C’est probable en effet !
– Je ne peux pas faire ça !
– Si tu ne le fais pas, tu les auras sur le dos toute ta vie, et elle va être courte ta vie !
– Il n’y a pas d’autres solutions ?
– Non ! De plus ils ont probablement une arme dans leur voiture, mais pour l’instant ils nous veulent vivants. Pas nous !
On négocie un long virage, mon estomac est noué, je ne sais plus où je suis. Le véhicule ralentit, je ferme les yeux. C’est un cauchemar ! Tout cela ne peut être qu’un cauchemar !
– Feu !
Une détonation, le bruit d’un choc, puis une déflagration. Malgré mes yeux fermés, la lueur de l’explosion est perceptible.
Les nerfs tombent… Anna-Gaëlle éclate en sanglots et je la rejoins assez vite, tandis que Max est saisi d’un petit rire nerveux
On s’arrête dans une petite route de traverse.
– Tu fais quoi ?
– Je rechange la plaque de la bagnole, on n’est jamais trop prudent ! Au fait Pho ? Est-ce qu’il y avait d’autres filles chez Franceschetti ?
– J’en ai pas vu !
– On va quand même aller vérifier !
– Je ne veux pas retourner là-dedans ! Proteste Pho.
– S’il y a quelqu’un, on ne peut pas le laisser comme ça !
Je propose à Max de l’accompagner, histoire de surmonter mes angoisses tandis qu’Anna-Gaëlle resterait à bord avec Pho. Il n’y avait plus personne ! Max faisait les tiroirs.
– Tu cherches quoi ?
– De bijoux, j’en fais collection !
– Si tu en trouves un beau pour moi…
Qu’est ce qui me prend de sortir des trucs pareils ?
– Mais j’y comptais bien ! Mais un peu de patience, la soirée n’est pas terminée.
Fin de soirée
– Euh ! Mais vous passez par où ? S’inquiéta soudain l’ex-journaliste. Je vous rappelle que notre bagnole est garée devant la gare de Massy-Palaiseau.
– Vous la retrouverez, votre bagnole ! Pour l’instant on va tous chez Monsieur Gautier-Normand !
– Est-ce bien nécessaire ?
– Non seulement c’est nécessaire, mais ce sont les instructions du patron, Vous lui avez fait une promesse, je crois ?
– Promesse ! Promesse ! Oui ! Je vais la tenir ma promesse ! Mais il n’y a pas le feu ! On ne va pas faire ça maintenant. Là tout de suite, ce que je voudrais, c’est une bonne douche, un bon verre de whisky, et au dodo ! Répond Anna.
– Mais ce n’est pas un problème, vous allez pouvoir prendre votre douche, votre whisky et pour le dodo, j’en sais rien, vous verrez avec le patron !
– Non, mais vous vous rendez compte de la journée qu’on a passé ?
– Justement ! Autant la conclure en beauté !
Retour
Une demi-heure plus tard, nous étions de retour chez Jean-Luc Gautier-Normand, il devait être 23 heures et quelques brouettes.
– Et bien, Max ! J’étais fou d’inquiétude ! Pourquoi ne m’as-tu pas appelé !
– L’émotion patron ! L’émotion ! La mission est accomplie… sans bavures. Je crois que ces dames désirent prendre une douche et un whisky et en ce qui me concerne…
– Ça va, j’ai compris ! J’ai commandé des encas chez le traiteur. Vous devez avoir faim ?
– Je ne sais pas ce que vous voulez faire, mais moi, je voudrais me coucher ! Intervint Pho.
– Oh ! la la ! Ça devient compliqué à gérer tout cela ! Qu’on lui prépare la chambre verte et on ne l’en-fer-me pas à clé, s’il vous plait ! Mathilde, si vous êtes débordée par le service, allez libérer une de mes petites protégées afin qu’elle vous aide. Je vous laisse vous organiser.
– Bien monsieur !
Je suis allé prendre une douche avec Anna-Gaëlle. Voici une éternité que nous n’avions pas fait cela ensemble. Cela m’a rappelé quelques souvenirs.
– Ils sont toujours aussi mignons tes petits seins, Anna !
– Des seins d’assassins !
– Ne dis pas cela !
– Tu te rends compte toutes les nuits de cauchemar qu’on se prépare ?
– Je suis désolée de t’avoir entraîné dans ce truc !
– Je ne regrette rien, je l’ai bien voulu ! Mais avoue que ça fait drôle ! Embrasse-les mes seins, tu en meurs d’envie !
– Tu dois me trouver barge de vouloir de peloter ce soir après la journée qu’on a vécu !
– Pas du tout, le sexe apaise ! Embrasse-les-moi, j’ai envie !
Je pris le petit téton offert et le mordillais
– Aïe !
– T’es devenu bien sensible !
– Je ne t’ais pas dis que je n’aimais pas cela !
– Fais voir l’autre !
Hummm ! Que ça fait du bien un peu de douceur après toute cette violence ! Anna me demande alors de lui embrasser sa petite chatte
– Elle va te faire une surprise ! Me précise-t-elle.
Je m’agenouille et je lui lèche le sexe, je ne suis quand même pas complètement nunuche, je sais très bien ce qu’elle va me faire. Une vieille, une si vieille complicité qui se réveille. Quelques gouttes, un petit jet, et voici ma journaliste qui pisse comme le déluge, et je m’en délecte sans honte. Je bois Anna-Gaëlle. Je la bois à sa source, et je suis trop excitée, on ne va pas quand même conclure, là dans la baignoire, alors qu’on nous attend en bas… Et après tout qu’importe…
– A toi ! Lui demandais-je.
Je l’attendais à mes genoux, mais c’est sur mes lèvres qu’elle vint. Un baiser, un long baiser ! Je l’aimais ma journaliste. Je sais j’aimais Pho aussi ! J’ai toujours eu un cœur d’artichaut. La grosse vicelarde, elle me roule un patin alors que je viens de boire sa pisse. On s’en fout, on aime ça, on est des gourmandes.
Toc ! Toc !
C’est quoi ça encore ! C’est la Mathilde que son patron a envoyé voir si tout allait bien. Bon, OK, on a compris le signal, on finira nos conneries plus tard. Allez, un coup de peigne. On nous a préparé des peignoirs soit disant japonais. On ne va pas descendre en peignoir ? Si !
Il doit être minuit, le petit buffet a été préparé. Je bâfre et tant pis pour le régime. J’attrape tout ce qui traîne. Je suis comme ça quand je suis crevé, je bouffe ! Et allons-y pour le pâté, les rillettes, le saucisson. Max s’est changé, il s’est passé une chemisette à rayures savamment ouverte sur sa poitrine bronzée au pelage déjà blanc et ou pend une magnifique chaîne en or. La sono diffuse un slow langoureux
– Pourriez-vous m’accorder trois minutes de folies, Chanette ? Je peux vous appeler Chanette.
– Chanette ou Christine, c’est comme vous voulez, et d’ailleurs je crois qu’on se tutoyait cet après-midi !
– C’était la fraternité des armes. C’est moins facile à présent ! Alors cette folie ?
– Vous souhaitez que je vous dise oui sans savoir ?
– Oui !
– Je vous dois bien cela ! Alors c’est oui !
– Dansons ce slow !
– Hein ? Mais on ne va pas danser que tous les deux ? Et je suis en peignoir !
– Vous aviez dit oui, Chanette !
– Alors allons-y !
Il n’en peut plus le Max, il va me dévorer toute crue si ça continue ! Il me colle de près. Si près que je sens sa quéquette monter dans sa braguette… Je prends le parti de passer tout cela à l’humour.
– Je sens quelque chose de dur, Max !
– Croyez-vous ? C’est bien pour cela que l’on m’appelle Max le dur !
Il me fait mourir de rire, ce con, et puis malgré moi cette promiscuité m’excite, c’est vrai aussi que je n’ai pas pu conclure tout à l’heure avec Anna-Gaëlle. Donc, loin de repousser l’objet, je le serre contre moi, l’acceptant telle une offrande. Un peu plus loin la journaliste danse ave Gautier-Normand. Le slow s’arrête, c’est dommage, j’aurais bien continué cet intéressant frottement. Je ne sais pas qui s’occupe de la musique mais le morceau suivant ne donne pas vraiment envie de danser.
– Chanette, je voudrais vous dire deux choses ! M’avertit Max.
Je le laissais dire.
– La première c’est que je tiens à vous féliciter pour ce que vous avez fait aujourd’hui. C’était très… comment dire… c’était très…
– C’était très rien du tout ! Coupais-je. C’est Anna qui a tout fait, et vous surtout ! Au départ on s’est lancé à l’aveuglette avec un plan à dix balles et puis l’engrenage a fait le reste !
– Peu importe, je voulais vous le dire ! Puis-je vous offrir ceci ?
La bague est magnifique ! Mais quand même, il est un peu gonflé, le Max ! M’offrir un bijou volé pratiquement devant mes yeux. Mais je ne veux pas le vexer et j’accepte le cadeau, sachant que je n’oserais probablement jamais le porter !
– Vous êtes un amour, Max !
– Et la deuxième chose, c’est que voilà… Je sais que je n’ai rien à espérer… demain vous reprendrez votre vie, moi la mienne. Je voudrais que vous sachiez simplement combien ça me fait plaisir d’être à vos côtés ce soir !
Mais c’est qu’il a les larmes aux yeux, ce grand couillon ! Dédramatisons, Chanette ! Dédramatisons ! Après tout, ce mec s’est décarcassé comme un chef dans cette affaire, je peux sans doute le remercier à peu de frais en lui offrant ce qu’il attend sans doute de moi sans oser me le formuler.
– J’ai bien aimé votre… comment dire… votre rigidité tout à l’heure !
– Ne me faites pas rougir !
– Je ne veux pas te faire rougir, je veux te faire bander !
Je lui fous carrément la main à la braguette. Résultat quasi immédiat, la chose se met à raidir. Je le regarde dans les yeux, lui sors mon sourire de combat, et annonce la couleur. (J’adore !)
– Je vais te sucer Max !
L’autre n’en espérait pas tant, il bafouille, incapable de sortir une phrase intelligible. Je lui dézippe sa fermeture éclair.
– Je ne connais pas les habitudes de la maison ! Faut-il qu’on s’isole ? Ou la fellation publique est-elle tolérée ?
– Vas-y ! Suce-moi !
C’est une réponse comme une autre ! Mais tant qu’à faire, je ne vais pas le bâcler, le Max, je vais y mettre tout mon savoir-faire ! Je dégage l’organe. Un petit coup d’œil pour voir ce que fabrique ma copine. Ça flirte assez sévère. Ces messieurs-dames se roulent une pelle tandis que le maître des lieux lui pelote les seins. Bon, concentrons-nous sur l’objet de ma fellation. Ne jamais paraître gloutonne ! Des petits bisous un peu partout, en haut, en bas, sur le côté… Jouer un peu avec les testicules. Ils adorent cela qu’on leur flatte leurs coucouilles, et puis pour finir… le gland ! Ce que j’aime bien faire, justement, c’est prolonger ce bisou sur le gland, je le commence sec, puis imperceptiblement je fais passer un petit bout de langue qui va devenir de plus en plus insistant. Par contact, les lèvres vont se mouiller à leur tour. Alors à ce moment-là je commence mes mouvements de succion. Je m’aide ou je ne m’aide pas de mes doigts. Tout dépend comment la bestiole réagit ! Ici la raideur est maximale et la liqueur séminale est depuis longtemps sortie de chez elle. Mais Max n’en peut plus !
– Vas-y ! Vas-y !
Bon, alors j’y vais, ma langue se déchaîne effectuant des pirouettes autour de la verge, passant sur le prépuce, sur le méat. Un soubresaut caractéristique ! J’enfonce la bite au maximum de ma capacité buccale et je laisse cracher sa jouissance.
J’avale tout cela, ça lui fait tellement plaisir, puis le libère doucement, le rinçant de ma salive.
– Merci Chanette !
– Ne me remercie pas, ce n’était pas une corvée !
Les deux tourtereaux se sont rapprochés de nous
– Je vois que vous vous amusez bien tous les deux ! Nous interpelle Jean-Luc.
– Oh ! Je ne faisais que goûter la bite de Max ! Elle est excellente savez-vous ?
– Non, je ne sais pas, mais je n’en doute pas un seul instant. Voyez-vous à présent notre amie Anna-Gaëlle va réaliser sa promesse. Mais nous nous demandions qui allait officier. Je ne suis moi-même que voyeur et Max me paraît fatigué. Alors ?
– Alors ?
– Alors, pourquoi pas vous ?
– Ma foi, cela me paraît une excellente idée, mais pourquoi ne pas plutôt officier ensemble, comme vous dites ?
On a accroché Anna-Gaëlle après une chaîne suspendue, il s’agît en fait d’une sorte de barre aux extrémités de laquelle se trouvent des bracelets en cuir permettant d’attacher les poignets. Pour les pieds, une simple barre d’écartement avait fait l’affaire. J’ai toujours préféré ce système aux croix de Saint-André et autres poteaux pour la simple raison que le soumis offre simultanément toute la surface de son corps.
– Hum ! Qu’est-ce qu’elle est belle, attachée ! Clame Gautier-Normand, admiratif.
– Ouais, remarquez, détachée, elle n’est pas mal non plus !
– Qu’allons-nous lui faire subir à cette pauvre enfant ? C’est le moment de nous dire vos limites, ma chère Anna.
– Faites-moi ce qui vous fera plaisir, aujourd’hui je crois que me sens capable de supporter un tas de choses.
– C’est noté, on commence par quoi ?
– Le fouet ! Je veux qu’on me fouette ! Intervient Anna-Gaëlle.
– Non, mais quelle impertinence ! Depuis quand les soumis choisissent-ils leurs punitions ? Soupira notre hôte.
– Drôle d’époque !
– On va commencer par les pinces !
– Trop classique ! Pourquoi pas la bougie ? Proposais-je alors.
– Ah ! Non ! Rouspéta Anna-Gaëlle.
– Tss, tss, Nous allons être contraints de la bâillonner !
– Je le crains !
On la bâillonna ! Ses protestations furent vite étouffées sous les humpff, humpff. La position debout est assez mal adaptée aux jeux de bougies. On pratique d’ordinaire sur un sujet couché. Mais, bon, il faut parfois innover. On allume quatre bougies, deux pour moi et deux pour Jean-Luc. Je teste moi-même la cire sur le dos de ma main. Ça va ! On peut bien sûr travailler la cire progressivement, cela a son charme. On éteint toutes les lumières et on fait danser les cierges tandis que la cire chaude tombe sur les corps. C’est très joli et très excitant. Mais j’ai bien l’impression qu’Anna-Gaëlle est plus partante pour une séance d’émotions fortes que pour une séance de romantisme !
Alors d’emblée je luis fais couler la cire sur ses tétons !
Mais auparavant, je lui retire son bâillon ! Je n’ai jamais trop aimé ces trucs-là ! J’estime que le soumis doit pouvoir s’exprimer, ensuite le dominateur sait ce qu’il y a à faire…
– Whaah ! whowhaho !
– Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?
– Je ne sais pas !
– Encore ! Encore ! C’est trop bon, ce truc !
On a continué à faire couler la cire sur ses tétons, puis à mon signal, direction le sexe. Hurlement d’Anna-Gaëlle, mais tandis que ses yeux s’embrument, ses cuisses se mouillèrent, l’un de ses cris se prolonge en un long râle tandis que son corps se tétanisait. La journaliste venait de jouir sous la chaleur de la coulée de cire !
D’un commun et tacite accord, avec Jean-Luc, nous avons proposé à Anna d’arrêter la séance, nous activant à l’ingrate tâche consistant à retirer les plaques de cires solidifiées.
– Non, j’en veux encore, je vous ai promis que j’accepterais tout, je veux que vous me fouettiez et que vous me chiez dessus ! Implore-t-elle.
Elle est devenue folle ! Je l’interroge du regard !
– Ne t’inquiètes pas ! Me dit-elle simplement avec le plus beau de ses sourires.
Alors après l’avoir attaché après les chaines à bracelets, Jean-Luc et moi avons brandi les cravaches et avons strié son joli corps de zébrures rougeâtres sur son ventre, ses seins, ses cuisses, ses fesses, son dos. On s’est arrêté quand ça devenait vraiment trop cramoisi.
Nous l’avons détaché, elle s’est allongée par terre, attendant le final. Le souci c’est que ni Jean-Luc, ni moi n’avions envie. On lui a dit.
– Demandez à Mathilde ! Insiste Anna.
Mathilde est donc venue s’acquitter de cette tâche très spéciale tandis que le visage d’Anna s’emplissait d’une expression de félicité au fur et à mesure que la matière lui maculait son beau visage..
La séance était finie. Elle avait dû durer moins d’une demi-heure. Je me posais quand même des questions. Comment un mec dépensant des fortunes à acheter des esclaves patentés pouvait se contenter de sessions aussi courtes ? A moins que pour lui, justement la domination soit autre chose, un état permanent, une situation psychologique, une façon de vivre, loin de mon monde !
Anna-Gaëlle, libérée et nettoyée se remettait à rigoler avec notre hôte !
– Je crois que je vais vous demander la permission de rester couchée, là ! On rentrera tous demain matin ! Déclarais-je en baillant.
– Je vais vous faire préparer la chambre mauve ! Proposa alors Jean-Luc.
– Ne vous donnez pas cette peine, je crois que la verte me conviendra très bien ! Indiquez-moi simplement comment la trouver ?
Et tandis qu’Anna-Gaëlle et Jean-Luc s’en allèrent, bras dessus, bras dessous vers ce qui, je l’espérais pour eux sera une folle nuit d’amour, je me couchais au côté de Pho. Evitant de la réveiller, je lui fis un chaste bisou sur le bord des lèvres et attendis le sommeil. Elle eut alors ce geste magnifique de venir poursuivre sa nuit en posant son visage sur mon sein.
Epilogue
Le lendemain matin en fin de matinée, nous avons pris congé de notre hôte. Il en a manifestement gros sur la patate de se séparer d’Anna-Gaëlle.
– J’aurais aimé vous garder !
– Comme esclave ?
– Je ne sais pas ! Mes relations avec les femmes sont compliquées. Trop compliquées !
– Oui ! On a joué ! On a bien joué hier soir mais justement pour moi le SM est un jeu, pas une façon de vivre !
– Je sais, c’est ce qui nous sépare !
– Je garderais un bon souvenir de vous ! Adieu Jean-Luc !
– Adieu Anna-Gaëlle !
Max déposa la journaliste, Pho et moi devant la gare de Massy-Palaiseau.
Bisous ! Bisous !
– Au revoir Pho, vous avez des projets.
– Chanette m’a promis d’essayer de régulariser ma situation quand ça sera fait je retournerai au pays.
– Au revoir Chanette, et encore merci pour tout ! Me dit Max
– C’est toi qui nous remercie, c’est le monde à l’envers !
– Allez adieu !
– Au fait tu pourrais passer chez moi dans la semaine ?
– Passer chez vous… chez toi ? Heu…
– Ben oui, pour me réparer la serrure que tu m’as flingué !
FIN
© Chanette (Christine d’Esde) 8/2001
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur
Première publication sur Vassilia, le 02/09/2001, révisé et corrigé plusieurs fois.
Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du « meilleur récit publié sur notre site en 2001.
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