Le blog de vassilia-x-stories
Martinov 22 – Univers parallèles – 8 – Trio avec soubrette par Maud-Anne Amaro
Jeudi 17 mars
Inès a réfléchi :
« Porter plainte pour escroquerie ? Bien sûr, mais à ce moment-là, la Mathilde va aussi tomber pour proxénétisme, ça veut dire grosse peine et sans doute prison ferme ! Bien fait pour sa gueule ! Mais l’enquête risque d’éclabousser Franck qui, après tout n’est pas un mauvais bougre, juste un complice occasionnel, et qui s’est montré somme toute, plutôt correct. »
« Alors pas de plainte, mais la Mathilde, je m’en vais aller la trouver. »
Franck a envoyé un :message à Mathilde.
« La supercherie est découverte, je suis désolé, j’ai fait ce que j’ai pu, mais à y regarder de près, c’était vraiment mission impossible ! »
Inès prend son manteau et prend le chemin de la gare Montparnasse afin de retourner à Rambouillet. Là, elle actionnera le fameux bouton ronge qui la ramènera dans son univers d’origine.
C’est une fois qu’elle fut bien calée dans le train qu’elle se posa la « bonne question » :
« Le gigolo, il habite dans un univers parallèle ou pas ? »
Elle sorti son téléphone portable, consultât son carnet d’adresse et chercha en vain un « Franck ».
« J’ai compris, il n’y a probablement pas plus d’univers parallèles que de beurre en broche, mais je dois être absolument sûre ! »
Arrivée dans le pavillon de Mathilde, elle ramasse une branche morte, ouvre la cabine inter-univers, dépose la branche sur le siège, appuie sur le bouton rouge et ressort prestement.
Elle voit des lumières s’allumer et clignoter, puis plus rien. La branche morte n’a pas bougé d’un poil !
« O.K. la démonstration est faite, maintenant les auteurs de cette escroquerie qui m’ont pris pour une poire, je vais leur pourrir la vie, ça va m’occuper. »
Mathilde est fataliste, elle a conscience de s’être plantée dans une opération mal réparée. Mais se dit-elle : « On ne peut pas penser à tout ! ».
Il y a pour elle deux problèmes :
Le premier, c’est qu’elle a investi beaucoup d’argent dans cette opération, en pure perte donc ! Mais elle est persuadée qu’elle se refera, elle a longtemps fait tourner les tables, c’est une activité bien rodée, qui n’est pas trop difficile et qui rapporte bien.
Rationaliste et athée, Mathilde ne croit donc pas au surnaturel, et si elle fréquente les cercles ésotériques c’est toujours et uniquement dans l’espoir de trouver des gogos qu’elle pourra gruger, et ce n’est pas cela qui manque. Les univers parallèles de Beautilleux lui avaient semblé être l’opportunité de réaliser un gros coup. C’était donc raté !
Le second problème c’est qu’Ines Kermaillard allait maintenant être tentée de porter plainte. Il lui fallait donc prendre ses précautions. La cabine de Rambouillet qui constituait une pièce à conviction, elle allait la faire enlever par un épaviste. Quant à Inès elle-même pourquoi ne pas essayer de lui proposer un arrangement ?
« Mais n’improvisons pas, il ne faudra pas dire n’importe quoi ! »
Après le déjeuner, s’estimant prête, Mathilde appelle Inès.
– Allô Inès ! J’aimerais qu’on se parle.
– Ben ça tombe très bien, je suis dans un taxi et j’arrive chez vous dans un quart d’heure.
Les deux femmes ne sont pas du même niveau, Mathilde intellectuelle, cultivée, intelligente, Inès assez primaire, people et superstitieuse.
Fabienne qu’Inès n’avait jamais vu, fait entrer Inès. Pas de poignée de mains, mais Mathilde invite sa « victime » à s’asseoir.
Inès ignore que Mathilde est déjà au courant de l’échec de l’opération, aussi est-elle surprise quand cette dernière lui déclare tout de go :
– J’ai voulu m’amuser, je me suis plantée. Je vous propose de vous dédommager, ainsi vous n’aurez pas perdu le moindre sou. Ce serait dommage que nous alliions au procès, on peut toujours s’arranger entre femmes intelligentes.
– Ça m’aurait embêté de devoir porter plainte ! Avoua Inès sans autres précisions.
Elles se mirent rapidement d’accord sur l’aspect financier, l’ambiance se détendit et Mathilde proposa un café à sa visiteuse. Fabienne vint le servir.
– C’est Fabienne, ma soubrette et ma dame de compagnie, elle n’est pas farouche et elle a un joli petit cul ! N’est-ce pas Fabienne ?
– Si Madame le dit.
Et c’est en sirotant son expresso qu’Inès posa une question inattendue :
– Beautilleux, il était dans le coup ?
– Non ! Répondit Mathilde subodorant que c’était la réponse que sa visiteuse souhaitait entendre.
– Donc en fait, les univers parallèles, ça existe ?
– Oui ! Probablement ! Répondit prudemment Mathilde.
– J’aimerai le rencontrer, il rentre quand du Japon ?
– Il est à Paris !
– T’as ses coordonnées ?
– Son téléphone, mais il ne répond jamais.
« Si elle le contacte, qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir se dire ? Cette pétasse est capable de le draguer ! Ce serait super, j’aurais une taupe dans la place pour qu’il me rende mes sous ! »
– Je vais te demander une dernière chose et après on sera quitte, demanda Inès armée d’un magnifique sourire.
– Oui ?
– Fais-moi un massage comme l’autre fois, mais sans les bracelets qui clignotent !
– Mais bien sûr, ma chérie ! Je peux même te proposer un massage à quatre mains, les miennes et celle de Fabienne.
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Fabienne, rejoins-nous et mets-toi à poil ! Complètement. Nous allons masser Inès toutes les deux, un massage coquin évidemment.
Les trois femmes se déshabillent de conserve, et cette fois, point de faux semblant, tout ce petit monde sait très bien comment cela va se terminer.
Inès regarde les rondeurs de Fabienne.
– Ais-je la permission de caresser ta soubrette.
– Inès, après la vacherie que je t’ai faite, je peux rien de te refuser, caresse-là, tripote, là, je te dis, elle n’est pas farouche, et puis tu peux lui faire ce que tu veux, ce n’est qu’une boniche, après tout. N’est-ce pas Fabienne ?
– Bien sûr madame !
– Il n’est peut-être pas nécessaire de passer par la case « massage », alors ? Se fait préciser Inès pour la forme.
– C’est comme on veut, improvisons !
Inès fait alors signe à Fabienne de s’approcher et sans autre formalité lui roule une gamelle bien baveuse.
– Hum, je trouve ça très pervers d’embrasser une bonniche ! Commente-t-elle
– Si ça vous excite bien la chatte, c’est la principal ! Rétorqua cette dernière.
– Oh, mais quelle vulgarité ! S’écrit Inès, faussement offusquée.
– Gifle-là, ça va lui remettre les idées en place, tu peux même lui cracher dessus.
Fabienne craint seulement que la femme la frappe trop fort, mais Inès n’est pas si méchante. Elle lui crache néanmoins plusieurs fois au visage afin de faire bonne mesure.
– Et maintenant reprenons ou nous en étions restés !
Nouveau baiser profond.
– Tu embrasses bien, ta patronne t’embrasse aussi comme ça ?
– Bien sûr !
– Montre-moi, Mathilde !
Les deux femmes se caressent et c’est au tour de Mathilde et d’Inès d’échanger leur salive en signe de réconciliation. Le ballet des langues continue un certain temps, Inès se montrant complètement déchainée.
– Je n’ai pas vu tes fesses ! Lance soudain Inès à l’attention de Fabienne.
– Je vais vous les montrer ! Répond la soubrette en se mettant en levrette.
– Oh le beau cul ! Tu dois être une sacrée salope, toi !
– Oui, Madame !
Inès excitée comme un acarien au salon de la moquette, ne se contient plus, et se jette sur son trou du cul langue en avant pour le lécher et tenter d’y pénétrer, tandis que ses doigts plongent dans la jolie chatte offerte. Mathilde qui n’a nulle intention de faire banquette, se positionne devant le visage de sa soubrette de façon à ce qu’elle puisse se régaler de sa chatte humide.
La langue d’Inès finit par fatiguer, qu’à cela ne tienne, les doigts prennent le relais et pénètrent dans le troufignon.
A ce rythme Fabienne ne tarde pas à jouir et abandonne lâchement la chatte de sa patronne. Inès dont l’entrejambe chatte coule comme un camembert souhaite qu’on s’occupe un peu d’elle.
Fabienne vient donc lui doigter la chatte tandis qu’elle lèche les seins de Mathilde qui s’est posée à ses côtés. La soubrette doigte et lèche, les deux matures se régalent de leurs seins alternativement. Un beau trio en vérité.
– Doigte moi le cul, maintenant ! Demande Inès a sa masturbatrice.
Fabienne lui entre deux doigts dans le cul, tandis que Mathilde vient positionner sa chatte sur son visage.
A ce rythme Inès finit par éclater sa jouissance, libérant un torrent de mouille.
Mathilde n’a pas joui, alors elle s’étale sur le dos sur le canapé, la soubrette s’acharne alors à la faire jouir tandis qu’Inès profite encore un peu de ses seins.
On se bisouille on se rince un peu dans la salle de bain, on se rhabille. Un bon moment entre filles.
Beautilleux est dépité, en arrivant à Bordeaux et en rejoignant les SDF du lieu, il pensait trouver un peu de solidarité et de chaleur humaine. Au lieu de ça on l’avait envoyé promener sur l’air de « casse-toi, on n’a pas besoin de ta gueule ! » débité dans une haleine de mauvais pinard.
Il s’était acheté un bout de pain et était allé dormir dans un coin, avec la peur au ventre qu’on le dévalise, voire pire, cela avant de se faire réveiller au petit matin par quelques agents de voirie, peu amènes.
Et très vite il réalisa la somme de problèmes qu’il lui faudrait résoudre : trouver une borne qui fonctionne pour recharger son portable, se brosser les dents, se laver, trouver des cigarettes, faire ses besoins…
« Il faut que je dégotte un SDF qui soit un peu moins con que les autres et qui me tuyaute, sinon je me vois mal vivre de cette façon pendant un mois ! »
Quand son téléphone sonna, le numéro affiché ne lui dit rien du tout, il prit la communication « au cas où ? ».
– Monsieur Beautilleux, je suis Inès Kermaillard, l’une de vos ferventes admiratrices.
– Heu, bonjour !
– Accepteriez-vous que nous nous rencontrions.
– Pourquoi pas, mais je suis en province en ce moment.
– On m’a dit que vous étiez à Paris.
– On vous aura mal renseigné. Qui vous a dit ça d’abord ?
– Votre éditeur !
– Qu’est-ce qui l’en sait celui-ci ? Et puis vous voudriez parler de quoi ?
– Des mondes parallèles.
– Tout est déjà dans mon livre.
– Je ne crois pas…
– Qui est-ce qui vous fait croire ça ?
– Mon petit doigt ! Plus sérieusement, il est compréhensible qu’un auteur ne se dévoile pas complètement.
– Et en admettant, vous pensez que je vais me dévoiler parce qu’on va se rencontrer ?
– Justement, discutons-en !
– Chère madame, restons-en là !
– OK, juste une dernière chose avant de raccrocher, je subodore que vous souhaitez faire des essais de sauts vers des univers parallèles, ça doit coûter cher et vous n’avez pas les moyens…
– Mais madame…
– Je suis prête à financer vos recherches.
Le flash
« Je vais l’embobiner et pouvoir rembourser la Mathilde ! »
– Alors d’accord, je rentre à Paris, on se retrouve où ça ?
– Chez moi, je vous donne l’adresse.
Dans la foulée Beautilleux prend le train pour Paris, se tape une belle amende pour défaut de titre de transport, puis rentre chez lui.
Vendredi 18 mars
Le lendemain après s’être fait tout propre, il se présentait au domicile d’Inès Kermaillard à Montmartre. Celle-ci s’était pour l’occasion revêtue d’une sorte de combinaison rouge cerise qui se refermait par devant avec une fermeture-éclair. Celle-ci permettait donc de décolleter le vêtement à sa guise et Inès l’avait choisi provocant.
Beautilleux qui s’attendait plutôt à tomber sur un clone de Marguerite Duras, en est tout retourné.
« Elle a encore du chien, la vieille peau ! »
– Asseyez-vous, je pense que nous allons pouvoir nous mettre d’accord assez vite. Un jus de fruit, un porto ?
Il choisit un porto, Inès alla le chercher dans son petit bar en dodelinant du croupion.
« Attention ! Cette nana à un plan cul dans la tête ! C’est fou ça : il suffit d’écrire un livre rempli de conneries et on devient un play-boy ! »
– A la vôtre ! Hum, il est fameux !
– Il vient direct du Portugal, c’est du haut de gamme, c’est une amie qui me fournit. Bon passons aux choses sérieuses ! Question préalable : Avez-vous l’espoir de trouver le moyen de voyager dans un univers parallèle ?
Beautilleux comprenant que seule une réponse positive entraînerait le financement évoqué par téléphone, alla donc dans le sens souhaité !
– Alors voilà, je finance vos recherches. Dites-moi le temps qu’il vous faut et de quelle somme vous avez besoin.
– Difficile à dire pour le temps, on va dire deux mois, un peu au pif !
– Partons pour deux mois, et pour l’argent ?
– Je vais avoir besoin de métaux rares et chers, de programmes de simulation…
– Je ne vous demande pas de justifier vos dépenses, je n’y connais rien, je vous demande une estimation.
– Ça risque d’être extrêmement coûteux.
– Vous me dites un prix, sinon je vous fous à la porte.
Beautilleux est surpris par ce brusque changement de ton.
« Bon, c’était trop beau, je me faisais des idées… »
Alors sans y croire une seconde, il lâche :
– 10 000 euros me semble un minimum, faudrait que je fasse un petit calcul… Et puis il y a les impondérables.
– OK je vous finance à hauteur de 15 000 balles !
Il n’en revient pas, Beautilleux !
– En contrepartie j’exige un droit de regard permanent sur vos travaux, vous me fournirez toutes les factures de vos achats, et pour simplifier tout se passera ici, je mets à votre disposition la chambre d’amis et la volière où vous pourrez travailler !
– La volière ?
– Oh, j’avais une volière, un caprice, ça m’a rapidement pris la tête, je m’en suis débarrassé, maintenant c’est vide ! Bon vous acceptez mes conditions ?
L’imagination fertile de Beautilleux ne fut pas longue à trouver comment il pourrait gruger la dame. Il accepta.
– On va signer tous les deux ce petit contrat sur papier timbré.
Beautilleux lu le papelard en vitesse, Inès n’avait pas songé à assortir son financement à une obligation de résultat. Il signa, serein.
– Il faudra que je passe chez moi prendre quelques affaires…
– Bien sûr, je ne vais pas vous emprisonner quand même ! Et si vous travaillez bien, vous aurez droit à un petit bonus.
– Un bonus ?
– Oui c’est moi le bonus ! A moins que je ne sois pas votre genre ?
– Si, si ! Bien sûr !
« Je les rends folles les nanas, depuis que je suis à la retraite, je dois avoir acquis un charme fou ! »
– Je ne peux pas avoir un petit acompte sur le bonus ?
– Vous ne manquez pas d’air, vous ?
– Ça me stimulerait !
Le lecteur aura deviné que Beautilleux n’est pas du tout le genre d’homme avec lequel Inès a envie de coucher, mais elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même d’avoir provoqué cette situation.
« Je n’avais qu’à pas lui faire ce genre de proposition débile ! Maintenant il va falloir assurer. Bof, ce n’est pas la mer à boire non plus »
Alors elle se dit qu’il fallait battre le fer quand il était chaud et sans autre forme de procès elle porte la main à la braguette de l’homme et se livre à une caresse très appuyée
– On dirait que ça bande, là-dessous !
– Forcément…
– Montrez-moi ça !
– Maintenant ?
– Ben, oui, c’est bien ce que vous vouliez, non ?
L’homme sort sa bite de son pantalon et l’exhibe fièrement tel un trophée.
Inès caresse la chose avec la main, puis la branlotte, elle hésite à sucer, se demandant si c’est bien propre, puis rassurée, finit par la mettre en bouche.
« Si seulement c’était un éjaculateur précoce et qu’il pouvait jouir de suite… »
Mais non ! Il en veut plus, le bougre :
– J’aimerais bien voir vos seins !
« Les nichons, les nichons ! Toujours les nichons ! Il n’y a que ça qui les intéresse, les bonhommes ! »
Elle ne se voit cependant pas refuser et entreprend de se déshabiller complètement devant les yeux écarquillés de l’escroc.
– Ça va ? Ça vous plait ?
– Vous êtes une belle femme !
– Et vous m’auriez vu, il y a trente ans !
– Tous les âges ont leur beauté.
« Celle-là, il doit la sortir à toutes les rombières qu’il saute ! »
– Je peux caresser ?
– Caresser, tripoter, embrasser. Je vous en prie, ils sont en libre-service, mais sans brutalité s’il vous plaît.
– Ne vous inquiétez pas, je suis doux comme un agneau.
L’homme tripote, malaxe, et comme il se doit vient téter les bouts arrogants.
– Une cravate de notaire, ça vous dit ? Lui propose-t-elle
– Ben !
– Vous n’appelez peut-être pas ça comme ça ?
– Si, si on va faire un peu comme ça !
« Autrement dit, il n’a pas envie de jouir de cette façon ! »
Ils le firent un peu, Inès coinçant la bite de l’homme entre ses deux mamelles et la faisant coulisser.
– Je crains de ne pas avoir de capotes, Mentit-elle. Vous en avez, vous ?
– Euh, non…
– Alors pas de pénétration, désolée ! Allongez-vous et détendez-vous je vais vous branler bien comme il faut…
– On pourrait peut-être…
– Chut laissez-vous faire, nous aurons d’autres occasions…
Inès ne saura jamais ce que Beautilleux allait lui proposer, mais elle s’en fiche, elle masturbe énergiquement la bite de l’homme, mais au bout de cinq minutes elle ne voit toujours pas perler la goutte de liquide séminal annonciatrice de la jouissance proche. Alors, elle se mouille un doigt et l’introduit dans l’anus de l’homme.
– Oh !
– Chut !
Et miracle, l’homme ferme les yeux, parti dans on ne sait quels fantasmes, sa bite tressaute et il éjacule enfin.
A suivre