Le blog de vassilia-x-stories
Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 6 – Pipi dans les bois
par Maud-Anne Amaro
Jeudi 11 avril
On ne lui emmena ce Michel Tanseau que le lendemain.
– Bouclez-le pour l’instant et allez me chercher Després, ne le menottez que s’il résiste !
Il ne résista pas mais n’en menait pas large pour autant.
» Qu’est-ce qu’ils ont pu trouver encore ? »
Une fois dans les lieux on fait asseoir Achille Després dans une grande pièce devant un mur blanc. Cinq hommes arrivent et se positionnent dos au mur.
– Est-ce que tu reconnais ton agresseur ? Lui demande l’inspecteur.
« C’est quoi ce piège à la con ? »
– Non !
– O. K. Ne bouge pas, c’est pas fini !
Les cinq bonhommes quittent la salle, cinq autres prennent leur place.
Il faut à ce moment du récit savoir autre chose sur Achille Després, Il y a longtemps, avant de prendre sa retraite il a fait partie d’un club de poker ! Oh, pas pour l’argent, les mises étant ridicules, mais pour le plaisir d’essayer d’entrer dans l’esprit des gens. Avec le temps il avait appris à déceler le stress du bluffeur, les imperceptibles ridelles de plaisir de celui qui a un bon jeu, le très léger mouvement de maxillaire de celui qui se découvre un jeu pourri. Ça ne marchait pas à tous les coups, mais ça marchait souvent et Achille en retirait une énorme satisfaction.
Devant les cinq nouveaux arrivants, il aurait pu encore une fois ne reconnaître personne, ce qui était après tout la vérité. Mais imperceptiblement un homme se détachait du lot, pour plusieurs raisons, il était beau, sa coupe de cheveux ne faisait pas « flic » et puis ce très léger mouvement de lèvres signifiait un état de stress.
« Je vais jouer gros, mais si je gagne, je gagne gros ! »
Un coup de poker en quelque sorte !
– C’est lui ! Dit-il en désignant Michel Tanseau.
– C’est moi quoi ? proteste l’intéressé.
– C’est toi, qui a essayé de me tirer mon portefeuille.
– Non, mais, ça va pas, je n’ai jamais vu ce type-là !
– Souhaitez-vous porter plainte, Monsieur Després ?
– Pourquoi faire ? Il ne m’a rien pris.
– Bon, je ne vous retiens pas vous êtes libre.
L’inspecteur fulmine.
« Je n’y croyais pas, j’ai fait ça comme ça pour voir, par acquis de conscience et voilà que son alibi sort renforcé »
– Qu’est-ce qu’ils te voulaient ? Lui demande Jeannette.
– Juste me faire signer un papelard !
Vendredi 12 avril
Achille est retourné aux « Ailes de France ». Personne ne bronche à son arrivée. Mais ça chuchote grave, jusqu’à ce qu’un grand escogriffe ose :
– J’ai appris que les flics vous ont interrogé, sont vraiment cons, les flics !
– Ils sont pas cons, ils font leur boulot. Répondit Achille d’un ton péremptoire.
– Quand même une garde à vue, ça ne doit pas être évident.
– Ça n’a pas été évident du tout, mais maintenant si vous me le permettez j’aimerais bouquiner un peu tranquille.
Le souci c’est qu’il n’arrivait pas à se concentrer sur sa lecture, ses pensées qui parasitaient tout le reste allaient toutes dans le même sens : comment neutraliser ces deux pétasses qu’il n’avait jamais rencontrées, et en finir avec leurs photos qu’il n’avait jamais vu ?
Ses réflexions sont interrompues par l’arrivée de Claire, la jolie serveuse blonde avec son joli décolleté, elle tient un plateau sur lequel est disposé une grande chope de bière. Tous les yeux de l’assistance convergent vers elle.
– Oh ! On se calme, les garçons ! Je ne vais pas me mettre à danser.
Sourires mi-gênés, mi-amusés des consommateurs.
Claire se baisse suffisamment en posant sa mousse sur la table d’Achille que celui-ci se retrouve pratiquement le nez sur la naissance de ses seins. L’érection est immédiate. Mais la raison du geste de Claire est ailleurs, la position, lui permettant de chuchoter à son client :
– Quels bande d’hypocrites, ils me dégoutent ! Demain matin comme d’habitude ?
– Oui !
« Ça me fera du bien ! »
– On a fait une connerie ! Se lamenta Stéphanie !
– Quelle connerie ? De quoi tu parles demanda Agnès.
– On s’est emballé, les chantages ça finit toujours mal. Ça peut devenir dangereux pour nous.
– On n’a pas fait de chantage !
– Non mais on était bien parties pour !
– Je te comprends pas !
– Les Després savent qu’on a les photos…
– Et alors ? Si on s’en sert pas ? Objecta Agnès.
– Imagine que dans six mois, dans un an, je ne sais pas, on soit dans la merde, la tentation sera grande…
– On a qu’à les détruire !
– Oui bien sûr ! Je pense qu’ils nous croient incapables de faire ça, mais on s’en fout, ça éloigne le danger.
– On le fait maintenant ?
– Y’a pas le feu !
– Et pour les virements ?
– Faut pas déconner, on s’est quand même décarcassé pour mettre au point l’alibi de Després, ça vaut bien une petite rente, non ? Martela Stéphanie.
– Certes !
– Au bout d’un an on verra !
– Ouais, faudra trouver une autre façon de se faire de l’argent de poche.
Stéphanie laissa passer un moment avant de répondre :
– On a peut-être déjà trouvé !
– Je ne vois pas ! Répondit Agnès
– On a fait quoi chez Martinov, l’autre jour ?
– Attends, tu veux qu’on fasse les putes ?
– Tout de suite les grands mots ! Je ne veux rien, je lance juste une idée !
– Moi, c’est non !
– Attend, on ne va pas se mettre à faire le trottoir non plus, on choisit juste quelques clients réguliers, ils nous payent et ça nous fait une rente, c’est juste un peu de sexe contre du fric ! Tout le monde y trouve son compte et ça ne fait de mal à personne.
– C’est une façon de voir les choses !
– Pour moi, c’est la bonne façon ! Et ta façon à toi c’est quoi ?
– Euh…
– Ben oui, tu ne sais pas quoi dire !
– Il y a tellement de préjugés contre les putes.
– Les préjugés, c’est pas des arguments !
– Euh…
– Si on retournait voir Martinov ! Il est sympa non ?
– Avec Martinov je veux bien ! Consentit Agnès
Samedi 13 avril
Le lendemain, Achille rencontrait la pulpeuse Claire au carrefour des Fleurettes.
– Monte, on va aller là-bas comme les autres fois. Il faut que je te dise deux choses : les flics m’ont cuisiné pour savoir si on baisait ensemble, en fait ils prêchaient le faux pour savoir le vrai, j’ai préféré leur dire, sans préciser que tu me payais, je ne suis pas folle non plus. Les clients du bistrot, eux ne peuvent rien savoir c’est impossible, ils se font leur cinéma.
– O.K.
– La seconde chose c’est que les clients du bistrot, c’est tous une bande d’hypocrites, tu verrais le sucre qu’ils t’ont cassé sur le dos pendant que tu étais en garde à vue ! Les deux les plus dégueulasses, c’est Grandjean et Beaufils.
– O.K. Je ne me faisais aucune illusion de toute façon.
– Tu veux un câlin ?
– Bien sûr !
Achille sorti deux billets de 20 euros
– Tiens, aujourd’hui je te donne un peu plus
– Tu aurais pu arrondir ? Minauda-t-elle comme ça je pourrais être encore plus coquine
Achille ressorti 10 euros
– Je vais faire un petit pipi d’abord ! Dit Claire en ouvrant la portière.
– Je peux regarder ?
– Ben, oui comme d’habitude ! Bien sûr que tu peux regarder, mon biquet !
– Je veux dire : regarder de plus près !
– Bien sûr, fallait me le dire que tu aimais les jeux de pipi.
– Je veux juste regarder !
– T’as jamais vu ta femme en train de faire pipi.
– Si mais ça la gêne !
– Et on t’a déjà pissé dessus ?
– Tu rigoles ?
– T’as vu des photos sur Internet ?
– Oui, comme ça !
– Et ça t’as fait bander ?
– Où tu veux en venir là ?
– Nulle part, je me renseigne sur ce qui te ferait plaisir. Allez regarde-moi.
Claire baisse sa petite culotte et s’accroupit dans l’herbe, elle se concentre quelques instants avant de faire jaillir sa petite source dorée. Puis l’air de rien, elle mouille l’un de ses doigts avec le pipi et le porte à sa bouche !
– Hum, c’est bon ! Tu veux goûter ?
– Non, non ?
– Allez quoi, tu ne vas pas mourir idiot, juste une petite goutte, pour me faire plaisir !
– Non !
– Et puis c’est excitant de faire des choses un peu perverses, tu ne trouves pas, allez suce mon doigt et après je te montrerais mes gros nénés.
– Ça a quel goût ?
– Une bière sans alcool, légèrement salée, moi j’aime bien et en plus ça a des vertus thérapeutiques.
– N’importe quoi !
– Lèche !
De guerre lasse il accepte de le faire !
– Ben voilà, tu vois que c’est bon ?
– Ça ne vaut pas un bon Beaujolais.
– On peut aimer les deux ! Dis donc ça te dirait de me lécher la foufoune ?
– Oui bien sûr !
– Je ne m’essuie pas alors ?
– Ben…
– Essaie comme ça et si tu veux que je m’essuie, ben je prendrais un kleenex.
– Non, essuie-toi !
– Essaie comme ça, juste pour me faire plaisir ! Insiste-t-elle.
Alors Claire alla chercher une serviette dans la voiture et l’étala sur l’herbe avant de s’allonger le haut relevé, les seins libérés, les cuisses ouvertes, la chatte offerte…
Achille y alla de sa langue rencontrant un bouquet qu’il n’identifia pas bien, se persuadant que la blonde mouillait légèrement, couvrant ainsi le gout de son urine. Peu versé dans l’art du cunnilingus, il s’efforça cependant de bien faire et quand la langue donna des signes de fatigue, il se concentra sur le petit clitoris décapuchonné. En quelques secondes, Claire pris son pied, en en étant la première surprise.
– Si t’as une capote, tu peux me prendre ! Lui dit-elle.
Il n’en avait pas, alors elle lui fit une bonne pipe, mais sans avaler le sperme et le pria de prévoir des préservatifs pour la prochaine fois.
– Alors c’était bon ? Demanda-t-elle.
– Bien sûr, tu es une gentille fille !
– Hi, hi ! Mais je voulais dire, mon pipi ?
– Hé, ma foi ! On y prendrait goût, hein !
– Tu vois !
Le flic chargé de la filature en est réduit à jouer les voyeurs, cela fait partie des à-côtés agréables du métier. Il est tout excité et bande comme un taureau. Il gardera les images en mémoire, il se les resservira ce soir quand il couvrira bobonne.
Claire avait bien déstressé son client, mais après qu’elle fut partie, l’angoisse envahit de nouveau Després. Comment neutraliser ces deux nanas ? Et soudain il eut une idée, une idée tordue, Achille collectionnait les idées tordues. Mais aujourd’hui on était Samedi, il lui fallait laisser passer le week-end.
Lundi 15 avril
Le matin, Achille Després prend le volant de sa voiture et se rend à Louveciennes chez le professeur Martinov. C’est Béatrice qui lui ouvre :
– Je voudrais voir le professeur Martinov, c’est juste une visite de courtoisie, ça n’excédera pas cinq minutes.
Elle le fait entrer puis asseoir dans le salon. Martinov est grandement surpris de le voir.
– Professeur, je voulais simplement vous remercier ! Votre bricolage de pendule m’a permis de me sortir d’une très mauvaise passe…
– Oui, bon… mais ce n’était pas la peine de vous déplacer pour ça.
– Si ! Je vous ai payé, mais permettez-moi de vous offrir en plus ce petit cadeau, un ouvrage de la Pléiade, Montherlant, tout Montherlant !
« Est ce que j’ai une tronche à lire du Montherlant ? Et c’est même pas revendable ».
– Merci, fallait pas.
– Juste une question avant de vous laisser !
– Oui ?
– Pratiquez-vous l’hypnose ?
– Si c’est encore pour un plan tordu, on va peut-être en rester là, Monsieur Grandprès.
– Després !
– Pardon.
– Non, ça n’a rien de tordu, c’est juste de la curiosité.
– Je me suis un peu amusé à ça dans ma jeunesse, je ne sais pas si je saurais refaire.
– Vous prendriez combien pour essayer de m’hypnotiser ?
– Je ne sais pas, 100 euros et sans garantie de réussite. Et puis une fois que vous seriez sous hypnose, je vous fais faire quoi ?
– Ben vous me demanderez pourquoi je vous ai posé cette question sur l’hypnose.
– Parce que ce n’est pas plus simple de me le dire comme ça ?
– Ben non !
Et Achille sortit de son portefeuille deux billets de 50 euros.
– Hé ! Je n’ai pas dit que j’étais d’accord.
– Ça va vous prendre 10 minutes.
– Bon, j’essaie, mais si ça foire vous ne viendrez pas pleurer.
Martinov ferma les rideaux et alla chercher une lampe de bureau
– Voilà, regardez fixement la lampe, mais pas en plein milieu, vous allez vous faire mal aux yeux, mais juste un point fixe sur le côté ! Vous êtes prêt ?
– Oui !
– Alors c’est parti, fixez bien le point, vos paupières deviennent lourdes vous allez vous endormir. Quand je taperais dans mes mains vous m’obéirez et vous répondrez à mes questions, quand je taperais dans les mains une seconde fois, vous vous réveillerez sans vous souvenir de ce que je vous ai demandé.
– Clap-clap !
« Bon, il roupille, ou il simule ? Facile à vérifier ! »
– Monsieur Després, ouvrez votre braguette !
Béatrice jusqu’ici, silencieuse dans son coin se retient d’éclater de rire
Le type, tel un zombie fait glisser le zip de sa fermeture éclair.
– Sortez votre sexe, personne ne vous regarde.
Il le fait ! Martinov, satisfait du test lui demande de ranger son sexe mais oublie de lui faire refermer sa braguette.
– Maintenant, expliquez-moi pourquoi vous vouliez savoir si je pratiquais l’hypnose ?
– Je voudrais que vous hypnotisiez deux personnes pour leur faire détruire des documents compromettants.
– Et qui sont ces deux personnes ?
– J’ignore leurs noms de famille, leur prénom c’est Stéphanie et Agnès.
Le professeur non plus, mais il a parfaitement compris qu’il s’agissait des deux jeunes femmes qui lui avait extorquées une idée d’alibi à l’aide d’arguments très spéciaux.
– Et les documents compromettants, c’est quoi ?
– Deux photos sur leur téléphone ! Mais je suppose qu’elles ont aussi une sauvegarde sur leur ordinateur
Et là encore Martinov compris d’autant mieux que ces fameuses photos elles les lui avaient montrées lors de leur première visite.
– Qui est au courant pour ces photos ?
– A ce que je sache, à part mon épouse, personne d’autre ne les a vu !
– Et votre avocat ?
– Il est courant mais il ne les a pas vu.
« Est-ce bien sûr ? Elles me les ont bien montrées, à moi, et il l’ignore ! »
– En admettant que j’accepte, Il faudrait donc que je me rende chez elles pour faire ce que vous me demandez ?
– Oui !
Clap Clap
Achille à l’air à moitié ahuri.
– Ça a marché ?
– Oui ! Mais pour ce qui est d’aller hypnotiser vos deux nénettes, vous pouvez aller vous rhabiller. J’ai déjà participé dans un moment de grande faiblesse, croyez le bien, à une opération destinée à vous innocenter d’un crime, d’un crime réel ! Maintenant vous me demandez de supprimer des preuves, faut pas poussez non plus !
Achille apprit ainsi que l’idée de l’alibi venait de Martinov, mais cette révélation ne lui apportait rien.
– C’est ma vie qui est en jeu, monsieur Martinov, et ma vie ça n’a pas de prix, dites-moi le vôtre.
– Non, c’est non !
– Et pour 5.000 euros c’est encore non ?
– C’est encore non, mais pour 10.000 euros je peux me laisser corrompre. Bluffa le professeur
– Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère !
– Mais puisque votre vie n’a pas de prix !
– 6.000 !
– Non, non !
C’est alors que Béatrice passa un petit bout de papier plié en quatre au professeur Martinov. Ce dernier le déplie négligemment, puis invite Achille Després à s’assoir à côté pendant qu’il se concerte avec sa « collaboratrice »
– J’ai deux solutions ! Commence-t-elle, la première : tu l’envoie chier !
– J’y pensais justement !
– La seconde on peut gagner facilement au moins 6.000 euros.
– Impossible, c’est trop l’usine à gaz !
– Pas forcément, écoute-moi : Si ces nanas sont venues te voir pour te demander une idée d’alibi, c’est pour essayer de le sauver, non ?
– Certes !
– Si elles avaient voulu l’enfoncer, elles auraient sorti ces fameuses photos qu’apparemment la police n’a jamais vu !
– Donc on peut faire simple : sous hypnose on va persuader les filles que garder ces photos est néfaste et on va leur demander de les détruire
– On peut faire ça ?
– On va se renseigner !
– Mais dis donc, Béatrice tu ne m’avais pas dit l’autre fois qu’on avait tout intérêt à se tenir éloignés de cette affaire… Enfin, je dis ça comme ça, moi !
– On ne va pas cracher sur 6.000 euros, non ? D’ailleurs c’est un prix plancher.
On fit revenir Després et on lui annonça que la chose serait sans doute faisable mais plus compliquée que prévu et qu’il aurait une réponse définitive dans quelques jours.
– Et ce sera 10.000 euros ! Ajouta Béatrice.
– Mais enfin, vous allez me ruiner, je n’ai pas cette somme.
– Trouver-là sinon, on ne fait rien.
Ils se mirent finalement d’accord pour 8.000 euros.
– Dernière précision ! Si vous acceptez le travail, quelle preuve aurais-je qu’il aura bien été effectué ?
– Ma parole devra vous suffire, Monsieur Després.
– Elle ne me suffira pas !
– Dans ce cas, allez voir ailleurs, Monsieur Després, il y a plein d’hypnotiseurs sur les pages jaunes.
– Nous pourrions faire ceci : lorsque l’enquête m’aura définitivement blanchi, nous pourrions organiser une petite réunion avec les deux filles et en ma présence. Elles pourraient ainsi confirmer que les photos ont été détruites.
– Mais c’est une excellente idée ! Répondit du tac au tac le professeur qui trouva la proposition de Després stupide, mais il avait déjà une idée derrière la tête..
– Ça va être plus cher ! Intervînt Béatrice.
– Mais non ce sera 8.000 tout compris que vous me verserez après cette réunion. On ne va pas vous ruiner tout de même.
En sortant Achille constata qu’il avait la braguette ouverte :
« Qu’est-ce qui m’arrive ? Aurais-je des absences ?
« Mais comment faire pour aller chez elles ? » se demanda Martinov.. « On n’a même pas leurs coordonnées ! »
Béatrice, pour sa part, était intriguée
– Tu ne m’avais jamais dit que tu avais fait de l’hypnose ? S’étonne-t-elle
– J’ai pratiqué un peu ça dans ma jeunesse. Mais j’ai comme un doute, je me demande si j’ai bien fait d’accepter parce qu’avec Després, c’était assez simple avec deux nanas, ça risque d’être plus compliqué !
– Tu ne connais pas quelqu’un qui s’y connait ?
– Ah, si ! Sarriette, il sait faire (voir Pr Martinov, l’élixir du Dr Lidenbrock), j’ai bien envie d’aller le voir.
– Ce vieux fou !
– Il s’est calmé, j’ai rencontré Fanny, sa femme, il y a quelques semaines…
– Une rencontre rapprochée ?
– T’es bien curieuse !
– Mais attends, tu vas faire comment ? On ne peut pas hypnotiser deux personnes de force et puis les nanas vont se demander ce que fout Sarriette avec nous !
– Ce n’est pas comme ça que ça va se passer : je vais demander à Sarriette de m’apprendre, enfin de me perfectionner, et de m’expliquer ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire, et puis je lui demanderais de faire un test devant lui.
– Ah ?
A suivre