Le blog de vassilia-x-stories
Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 17 – La punition de Savourey par Maud-Anne Amaro
William
– William, je vais être très clair, de deux choses l’une, ou vous me dites la vérité, ou bien j’aviserai votre boite que je ne peux plus avoir confiance en vous, avec toutes les conséquences que vous imaginez. Lui déclare Savourey sur un ton solennel.
– Je ne comprends pas ?
– Alors répondez-moi par oui ou par non ! Attention à la réponse, si je vois que vous vous foutez de ma gueule, je mettrais ma menace à exécution ! Alors ?
– Je n’ai pas entendu la question !
– Est-ce vous qui avez écrit des trucs sur mon tableau Velléda ?
William choisit alors la bonne tactique, ne rien nier et tout minimiser.
– Oui !
– Et c’est tout ce que vous avez à me dire ?
– Vous m’avez demandé de répondre par oui ou par non, je vous ai répondu « oui ».
– Eh bien maintenant vous pouvez commentez votre réponse.
– Je ne pensais pas faire quelque chose de grave, on m’avait parlé d’une simple farce !
– Qui ?
William hésite, mais se sent coincé.
– C’est mademoiselle Florelle qui m’a dit qu’elle voulait vous faire une farce !
– Et bien voilà, c’est tout ce que je voulais entendre.
Savourey aurait bien poussé la perfidie jusqu’à indiquer à William que malgré son aveu, il ne le prendrait plus à son service, mais il ne tient pas à s’affronter avec un homme qui risque de lui envoyer son poing dans la gueule. Alors se croyant dans un film biblique, Savourey prend une allure théâtrale !
– Allez part sans crainte, William, tu es pardonné !
– Pardonné, mais je n’ai rien fait de mal ?
« Et maintenant, la Florelle, je vais la piéger, je ne sais pas encore comment, mais elle va s’en souvenir de Jean-Claude Savourey. Quant à ma nièce ce sera son tour, juste après ! »
Les filles
Vanessa s’inquiétait de ne plus avoir de nouvelles de Florelle, aussi fut-elle ravie quand enfin elle la rappela.
– J’aimerais bien qu’on se voie !
La voix était claire et enjouée, donc à priori pas de problème à l’horizon.
– Pas de soucis, c’est quand tu veux !
– Ce soir vers 18 heures ?
– Oui !
– Tu, passes chez moi ?
– Oui !
Une invitation à l’odeur de galipettes, mais Vanessa n’avait rien contre, appréciant bien la compagnie de cette jolie blackette. Elle se rendit donc sur place à l’heure dite. Echange de bisous, elles boivent un jus de fruit et Florelle entre de suite dans le vif du sujet
– Tu es où avec Savourey ? Demande-t-elle.
– Je ne lui réponds plus, j’ai eu un bol énorme, j’ai récupéré une bonne partie de l’argent qu’il avait piqué à la mère.
– Tu vas arrêter le business alors ?
– Je vais juste garder deux ou trois clients que j’aime bien, ça me fera de l’argent de poche. Et toi ?
– Je ne lui parle plus au téléphone. Je lui ai envoyé un texto en lui disant que j’étais quelque temps à l’étranger pour qu’il me foute la paix. Je cherche toujours un moyen de me venger, mais je sèche un peu. Y’a bien des trucs à voler chez lui mais il risque de se douter que c’est moi !
– Ben alors ?
– C’est un peu pour ça que je voulais te rencontrer, tu n’as pas une idée ?
– Comme ça, non !
– J’ai bien pensé à foutre le feu chez lui, mais je ne m’en sens pas capable.
– Oublie-le, le silence est le plus grand des mépris. Et puis bon, je crois que tu en as bien profité, tu t’es bien payé sur la bête, non ?
– J’aurais préféré un peu moins de cadeaux et un peu plus de respect.
Que voulez-vous répondre à ça ?
– Dans tes rapports avec lui, il était comment, un peu maso ? Demande Vanessa.
– Oh, non pas du tout, tout le contraire, c’est un gros macho, genre mâle dominant.
– Ben voilà : on le maitrise, on l’attache, on le fouette, on l’encule.
– Hi ! Hi !
– Qu’est-ce que tu en dit ?
– Et s’il porte plainte ? S’inquiète la blackette.
– Ce sera sa parole contre la nôtre, mais il ne portera pas plainte.
– Tu es sûre ?
– Oui, je le vois mal aller au flic et leur dire qu’il s’est fait enculer par deux nanas.
– Alors réglons les détails !
– T’as pas envie d’un gros câlin, d’abord ?
– Pourquoi pas ? Viens m’embrasser, ma salope ! Lui répond Florelle.
Les deux filles se roulent une pelle d’enfer, bien baveuse et bien collante, les mains de Vanessa en profitent pour agripper les fesses de sa partenaire.
– Tu ne ferais pas une fixation sur mon cul ?
– Hé ! On ne se lasse pas des bonnes choses.
– Baisse-mon pantalon, ce sera mieux !
Vanessa ne se le fait pas dire deux fois et elle a bientôt accès au magnifique popotin de la blackette uniquement revêtu de la fine ficelle du string.
– Ta langue ou tes doigts ? Demande Florelle en se cambrant.
– Ma main, parce que c’est trop doux !
Et la voilà qui se met par jeu à tapoter les fesses de la blackette
– Tu es sûr que c’est une caresse, ça ?
– Pas vraiment en fait ! Excuse-moi !
– Mais il n’y a pas de mal, tu peux continuer !
– T’aimes les fessées ?
– Ça dépend avec qui ! Mais toi tu peux y aller !
– Un peu fort ?
– Vas-y !
Vanessa lui administra plusieurs claques sur le cul, le jeu était amusant et excitant mais bientôt la belle fut obligée de s’arrêter.
– J’ai mal aux mains ! Expliqua-t-elle.
– J’ai un petit martinet dans mon grand sac, va le chercher !
– T’es sûre ?
– Ben oui, juste quelques coups, ça va me faire bien mouiller.
Effectivement ! Mais bientôt Vanessa qui elle aussi commençait à mouiller grave souhaita changer de jeu
– Ma petite langue, maintenant ! !
Aussitôt dit, aussitôt fait, et la petite langue de Vanessa se met à farfouiller le trou du cul de la jolie blackette.
– Humm, j’aime quand tu me lèches le trou du cul comme ça ! Enfonce tes doigts, maintenant.
Attention passage scato :
Ce n’était jamais que la troisième fois qu’elles se jouait la scène, mais à la différence des séances précédentes, les doigts de Vanessa ne ressortirent pas très propres.
La belle rousse regarde les doigts, mais au lieu de s’offusquer, éclate de rire !
– Ben quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Demande Florelle.
– T’as vu mes doigts !
– Je vais te passer un kleenex.
Vanessa a alors ce geste fou, de porter ses doigts devant sa bouche et de lécher.
– T’es vraiment salope, toi ! Lui dit Florelle, surprise mais pas offusquée le moins du monde.
– Je t’ai choqué ?
– Pas du tout, ça m’est déjà arrivé de faire des trucs un tout petit peu scatos
– Ah, oui, raconte !
– Tu sais j’ai travaillé en milieu hospitalier, avec les internes, les infirmières, les aides-soignantes, parfois ça allait un peu loin…Et toi ?
– Oh, moi, c’est un truc qui m’est resté, qui date du temps on m’envoyait en vacances dans la famille d’une collègue de ma mère. Il y avait là une nana, très délurée, pas mal obsédée, elle s’appelait Catherine. C’est avec elle que j’ai léché ma première chatte. On allait faire des virées dans la campagne, quand elle avait envie de pisser ou de chier, elle faisait devant moi, et comme je ne voulais pas avoir l’air gourde je faisais pareil, ça tournait toujours à la rigolade. Et puis un jour elle a fait ça dans un pré, il n’y avait rien pour s’essuyer, alors elle m’a demandé de venir la nettoyer avec ma langue. Je l’ai envoyé promener et lui ai tendu un kleenex. Elle n’était pas contente de ma réaction, me sortant des trucs du genre « Vous, les filles de la ville vous ne savez pas vous amuser, vous êtes coincées du cul… »,.
– Et alors ?
– Ben nos relations se sont un peu détériorées, je n’ai jamais compris si elle avait attrapé la honte de m’avoir demander ça, ou si elle avait cessé de me trouver intéressante. Mais moi de mon côté je réagissais de façon étrange, je me refaisais la scène dans mes fantasmes et je me disais,: « si elle me le propose une nouvelle fois, je ne me dégonflerai pas ! »
– Il y a une suite ?
– Non, les vacances touchaient à leurs fins et je n’ai jamais revue Catherine. Mais c’est resté un fantasme
– Et tu l’assumes comment ton fantasme ?
– Je ne l’assume pas, ou si peu. Avec mes clients, je refuse ce genre de choses, mais parfois je me fous un doigt dans le cul que je me lèche ou alors un petit gode… Et puis là, aujourd’hui, je ne sais pas ce qui m’a pris…
– Ah ! Les fantasmes ! Tu me les remets dans le cul, tes doigts ?
– Si tu veux, mais tu as toujours ton gode bleu ?
Ce ne sont donc pas les doigts de Vanessa qui pénétrèrent le cul de la blackette, mais le joli gode bleu fluo.
Quelques mouvements de va-et-vient, et Florelle finit par crier son plaisir. Vanessa ressortit le gode, comme on pouvait s’en douter après l’épisode des doigts, celui-ci était très légèrement maculé et l’escort girl le lécha avec un regard de défi à sa partenaire.
Et alors que le goût de son cul était encore présent dans la bouche de Vanessa, Florelle lui tendit ses lèvres et les deux femmes s’embrassèrent profondément.
Fin du passage scato
L’instant d’après Vanessa entraina la blackette dans le séjour et s’affala jambes écartées sur le canapé. Florelle but une grande gorgée d’eau directement à la bouteille qui se trouvait sur sa table, puis vint entre les cuisses de la belle escort-girl, se régala de ses sucs et ne tarda pas à l’emmener au ciel.
– On fait une belle paire de salopes ! Commenta la blackette.
– Et alors, on est bien dans notre peau, on ne fait de mal à personne ! Viens encore m’embrasser !
– Attend, faisons les choses dans l’ordre, c’est à toi de me lécher le minou ! Viens vite, je ne suis pas rassasiée, je mouille comme une éponge, mais avant j’ai comme une petite soif, tu n’as pas un petit pipi en réserve ?
Alors Vanessa écarta sa chatte et pissa un petit jet doré dans la bouche de sa complice qui s’en lécha les babines.
– Et maintenant écarte tes roseaux, ma belle ! Je vais bien te la bouffer ta petite chatte de blackette !
Trois jours plus tard
Florelle a téléphoné à Savourey, après quelques échanges très froids, elle lui a joué la scène classique : »Nous avons eu des mots malheureux, ce sont des choses qui arrivent… ne leur donnons pas plus d’importance qu’ils en n’ont. Si tu veux on oublie tout ça et on repart comme avant… »
Bref, Savourey ne sait pas trop sur quel pied danser et accepte de la recevoir sans savoir d’avance si ça va être la grande réconciliation ou s’il va lui préparer une vacherie. Et rendez-vous fut pris pour 10 h 30.
Vanessa s’est coiffée d’un large chapeau qui lui cache partiellement le visage pourvu qu’elle ait la tête penchée.
Savourey ouvre la porte et s’interroge.
– J’ai amené une copine, elle peut entrer ?
– Tu aurais dû me prévenir avant, là ça m’embête un peu !
Florelle sort alors un révolver, en fait une très belle imitation.
– Bon tu recules, ou je me sers de mon joujou.
– Mais t’es folle !
– Oh rassure-toi je ne vais pas te tuer, je ne tiens pas à aller en tôle à cause de toi, mais je peux te tirer dans les jambes. Si tu veux finir ta vie en fauteuil roulant, c’est comme tu veux.
Savourey se recule, Vanessa se dévoile !
– Toi ! Eh bien c’est du joli, c’est la journée des salopes ou quoi ?
– Exactement ! Non, non tu ne bouges pas, t’es très bien comme tu es. On va te passer des menottes, c’est juste pour que tu restes tranquille. Vas-y Vanessa.
– Espèce de salope ! Vocifère Savourey, quand je pense que je t’ai gâté, et que te voilà habillée en pute.
– C’est vrai que ton chocolat n’était pas mauvais ! Répond-elle.
– Il va nous en faire une tasse, mais avec les menottes.
Savourey cherche comment s’en sortir, il lui paraît évident que les deux donzelles sont là pour en découdre, s’il veut leur échapper, c’est maintenant, après ce sera trop tard. Alors quand Vanessa s’approche pour le menotter il se laisse tomber lourdement sur le sol surprenant ainsi la jeune femme.
Ce que n’avait pas anticipé Savourey c’est que Florelle avait une batte de baseball coincée à l’arrière de sa ceinture et qu’elle lui en assènerait un violent coup sur la cuisse.
– Et maintenant tu te relèves ! Sinon je t’en refous une autre.
Penaud et endolori, Savourey se redresse et se laisse menotter.
« C’est jamais qu’un mauvais moment à passer, je peux toujours essayer de les manipuler… »
– On commence par quoi ? Demande Florelle d’un ton innocent.
– On avait parlé d’un chocolat !
– Ah, oui bien sûr, mais avant on va le mettre à poil, ce sera plus pratique pour tout à l’heure.
Elles poussent Savourey dans un fauteuil et lui font glisser le pantalon et le caleçon, elles retirent aussi ses chaussettes. Pour le haut c’est plus compliqué à cause des menottes, mais une paire de ciseaux leur permet de s’en sortir aisément.
Florelle sort ensuite de son grand sac, un gros feutre et se met à écrire sur la peau de Savourey quelques gentillesses comme « salaud, pauvre mec, raciste, voleur… » Elle lui applique ensuite sur les lèvres un rouge à lèvres de façon volontairement maladroite, et pour parachever le tableau elle lui visse sur le crâne un magnifique bonnet d’âne !
– Bon alors maintenant il va nous faire un chocolat ! Déclare Vanessa. Et débrouille-toi pour qu’il soit bon, c’est la dernière fois que tu nous fais un chocolat.
Savourey étant pour le moment menotté par devant, il peut faire ce qu’on lui demande, il ne rechigne pas et réagit en bon toutou, il joue le jeu attendant l’occasion éventuelle de pouvoir reprendre la main. Mais intérieurement il bouillonne de haine.
Florelle le surveille du coin de l’œil, dès fois qu’il lui vienne l’idée de mettre une saloperie dans le chocolat.
Il verse le breuvage dans deux tasses !
– Non trois tasses, tu vas en boire aussi ! Et puis on veut des petits gâteaux avec !
Il obtempère puis se dit que c’est peut-être le moment de d’essayer quelque chose. Le placard où il range les gâteaux est encombré de plusieurs instruments de cuisine dont certains sont potentiellement dangereux.
– Non, tu ne fouilles pas dans le placard, tu nous prends pour des andouilles ou quoi ? Ils sont où les gâteaux ?
– Bon, les filles si vous arrêtiez les conneries, on peut peut-être s’expliquer entre gens intelligents.
– Ta gueule ! Mets-toi à genoux et attend que ça se passe !
Les deux femmes prennent leur temps pour boire leur chocolat et croquer quelques gâteaux. Savourey ne touche pas à son chocolat, ça ne lui dit rien.
– Bon, maintenant, il nous faut un bon couteau qui coupe bien, on va te couper la bite ! Déclare Florelle le plus sérieusement du monde.
– Mais vous êtes folles ?
– Complétement folles, tu ne savais pas encore ?
Elle fouille dans les tiroirs, en extrait un grand couteau-scie.
– Il nous faudrait des tabliers, parce qu’on va foutre du sang partout ! Ajoute Vanessa.
– Pas la peine, on se mettra à poil ! Rétorque Florelle.
– D’accord, on fera ça cet après-midi quand on rentrera du restaurant.
Du coup Savourey reprend espoir, elles vont donc le laisser seul une bonne heure, il trouvera sans doute le moyen de se détacher et de s’enfuir.
– On va pas le laisser tout seul ici ? Demande Vanessa.
– Non, on va l’enfermer dans le coffre de la voiture. On le bâillonnera pour pas qu’il ameute le quartier.
Les espoirs de Savourey s’envolent !
« Quoi que quand elles vont être garées je pourrais tambouriner pour attirer l’attention. »
Florelle finit son chocolat en faisant sa satisfaite.
– Super bon ce chocolat ! Tu ne trouves pas, Vanessa ?
– Délicieux !
« Elles ne sont pas si méchantes que ça, elles sont juste en train de péter les plombs, mais comment les arrêter ? »
– Bon maintenant, on va promener le toutou, t’as ce qu’il faut ?
Florelle avait ce qu’il fallait et elle passe un collier de chien auquel est accroché une laisse au cou de Savourey.
– Allez, à quatre pattes ! Mauvais toutou !
– Vous ne pourriez pas arrêter ce cirque, ce n’est plus drôle ! Tente de protester Savourey !
– Oh ! Tentative de rébellion, c’est quoi le tarif ?
– 20 coups de martinet !!
Florelle s’empare de l’instrument juste à sa portée dans son sac et sans autre préambule commence à fouetter le cul de Savourey qui proteste, qui braille, qui couine.
– Arrête de gueuler connard, ou je t’en fous dix de plus.
– Bon, on l’a fait cette promenade, propose Vanessa, une fois la punition accomplie.
Tenant Savourey par la laisse, elle le conduit dans le salon, jusqu’au tableau Velléda qui a été blanchi de ses inscriptions.
– Tiens, voilà un feutre, tu vas écrire au tableau ce qu’on va te dire.
Et le voilà obligé d’écrire « Je ne suis pas quelqu’un d’intéressant » « Je suis un sale raciste et un hypocrite », « J’ai volé l’argent de ma sœur ». « Je suis un être méprisable » Aucune vulgarité, comme vous le constatez.
– Et maintenant on l’encule ! Propose Florelle en revenant de la cuisine avec une grosse carotte.
– Non ! Supplie l’intéressé !
– Nouvelle tentative de rébellion ! 20 coups de martinet.
Au bord de la crise de nerf, Savourey doit supporter une nouvelle flagellation, A la suite de quoi, Vanessa lui introduit la carotte dans le trou du cul.
Il se retient de leur dire que c’est du viol et qu’il portera plainte, craignant qu’on ne le fouette de nouveau, jamais au grand jamais un objet n’a pénétré dans son cul et l’acte se veut bien sûr humiliant.
Les deux femmes prennent quelques photos de l’homme, devant derrière, et à côté du tableau.
– Bon on met le feu et on va au restaurant ! annonce Florelle.
– O.K. je vais chercher l’essence.
Savourey ne comprend pas qu’elles ne font que jouer et balise un maximum.
– Pitié ! Finit-il par dire !
– De la pitié, tu en as eu quand tu terrorisais tes petits camarades de classe uniquement parce qu’ils étaient différents et qu’ils ne savaient pas se défendre ? Rétorque Vanessa.
Savourey ne comprend pas où elles sont allées chercher ça !
– Pitié ! Répète-t-il, je ferais tout ce que vous voudrez !
Pour toute réponse Florelle, le gifle plusieurs fois et lui crache au visage.
Savourey ne lutte plus, n’implore plus, il est résigné, se demandant juste comment il en est arrivé là et comment son supplice va se terminer.
Vanessa qui a trouvé des chiffons les mouille afin d’attacher les pieds de Savourey.
– Voilà ! Maintenant on t’a assez vu ! La clé des menottes est sous ton lit, tu te débrouilleras pour la récupérer.
– Allez salut ! Ajoute Florelle ! Et merci pour le chocolat.
– Et passe le bonjour aux petits martiens ! Ajoute Vanessa.
Savourey n’en revient pas que son martyre soit terminé, il a l’esprit remplit de haine et de désir de vengeance, mais il doit faire les choses dans l’ordre. Le nœud au torchon qui lui lie les chevilles est particulièrement serré et il perd un temps fou à essayer de le défaire avec ses poignets menottés par devant. Au bout d’un certain temps il a quand même l’idée d’aller chercher une paire de ciseaux en rampant jusqu’à la cuisine. Ses pieds étant déliés, ça devient plus facile, enfin relativement plus facile.
Quand enfin il se sent libre il aperçoit avec horreur l’image que lui renvoie son miroir : le rouge à lèvres, les inscriptions, il se dégoute. Il cherche sa vodka, se souvient qu’il n’en a plus, dégote une vielle bouteille de calvados et se met à la siroter jusqu’à ce que l’ivresse l’endorme.
Dans ses rêves un petit martien tout vert se moquait de lui en le montrant du doigt. C’est con les rêves !
A suivre