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Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 8 – Massage in black par Maud-Anne Amaro
Jeudi 8 Février
A 10 heures tapantes, Jean-Jacques Savourey était dans les locaux du professeur Martinov. Après avoir été cherché le drone et l’avoir déposé sur la table du salon conformément aux instructions de Vanessa, Béatrice lui tendit le bref rapport qu’elle avait elle-même rédigé.
L’examen de l’objet, genre « drone » que nous a confié Monsieur Jean-Jacques Savourey, fait ressortir qu’il s’agit d’un engin artisanal non breveté et sans indication de propriété. L’analyse des composants montre à l’évidence qu’il s’agit de produits courants disponibles en magasin mais sur lesquels toutes indications ont été effacé. Le fonctionnement de l’appareil n’a pu être testé, n’ayant pas la télécommande à notre disposition, d’autre part un programme de vol est incorporé sur la carte mémoire mais est protégé par un mot de passe que nous n’avons pas cherché à craquer.
– Ce ne sont pas les conclusions que j’attendais ! Commenta l’homme.
– Je peux comprendre que vous soyez déçu, mais croyez bien que nous avons examiné l’objet avec toute la rigueur nécessaire. Rétorqua le professeur Martinov.
– Puisque vous semblez si sûr de vous, pourquoi n’affirmez-vous explicitement dans ce rapport que cet objet n’est pas extra-terrestre ? Auriez-vous des doutes ?
– S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir, je peux ajouter une phrase expliquant qu’il n’y a aucun martien derrière ce drone !
– Cette plaisanterie est lamentable. Je suis très déçu, on m’avait pourtant recommandé votre officine.
– Nous ne sommes pas une officine, et je vous demanderais de bien vouloir mettre fin à cette discussion après nous avoir réglé votre facture. Répondit sèchement Martinov
– Parce que vous vous imaginez que je vais vous payer pour ce rapport fumeux ?
– Si vous ne payez pas, on vous enverra un huissier, vous êtes dans votre tort, Monsieur Savarin.
– Savourey, pas Savarin ! Et sachez que je n’ai pas l’habitude de rétribuer des escrocs.
– Vous allez trop loin, là ! Intervint Béatrice qui jusque-là était restée silencieuse.
– Toi la pétasse, je ne t’ai pas sonné.
Il ne vit pas arriver la gifle !
– Et maintenant tu payes ou tu dégages ! S’nerva la jeune chimiste.
Vexé comme un pou, Savourey se lève de son siège. Béatrice s’en va ouvrir la fenêtre, c’est le signal. Octave Heurtebise fait décoller l’appareil qui s’envole et qui après quelques circonvolutions rejoint le coffre de sa voiture garée un peu plus loin dans une rue adjacente.
– Mais c’est pas possible ! Eructe Savourey.
– Ben si avec les martiens tout est possible ! Raille Martinov.
– Vous êtes des escrocs, je me vengerais, je me vengerais.
Et il débarrasse le plancher… Sans payer.
– On porte plainte ou pas ? Demande Béa.
– Non, on n’en mourra pas, et de toute façon on l’avait surfacturé ! On va juste lui envoyer une sommation, pour le principe, mais je ne me fais aucune illusion.
– Quand même, quel con !
Dix minutes après que Savourey fut reparti, furieux comme un tigre, Vanessa et Octave Heurtebise sonnaient chez Martinov.
– Bonjour ! Est-ce que l’on peut entrer juste cinq minutes, nous voudrions juste vous remercier pour votre collaboration.
– Entrez ! Répondit Béa.
– Voilà ! Dit Vanessa, je vous présente Monsieur Heurtebise, c’est lui qui a conçu ce drone.
– Enchanté ! Répond Martinov qui en fait n’en a pas grand-chose à faire.
Ce dernier a horreur des mondanités mais parfois on ne peut pas faire autrement, il installe donc ces messieurs-dames dans le salon-bibliothèque, propose une boisson, puis s’en va préparer un café et un chocolat, tandis que Béatrice dévisage Octave. Un drôle de bonhomme au physique difficile comme on dit, mais dont l’âge a quelque peu gommé la laideur.
Un silence gêné s’installe jusqu’à ce que Martinov revienne avec les collations.
– Votre collaboration nous a été précieuse et nous voulions juste vous remercier, j’espère que ces modestes cadeaux vous satisferont.
Martinov se retrouve avec un ouvrage in folio consacré aux tableaux de Botticelli.
– Ah, c’est très bien, j’adore !
… et Béatrice avec une boite de chocolat provenant d’une grande maison parisienne.
– Humm ! Je vais me régaler !
« Et ma ligne ? »
– Il voulait savoir quoi, exactement, Savourey ?
– En fait, il aurait aimé qu’on lui dise que le drone était extraterrestre !
– Et vous lui avez dit quoi ?
– Je lui ai dit que ça n’avait rien d’extraterrestre ! Répondit Martinov en riant. Mais, je suis sans doute indiscret, mais c’est donc délibérément que ce drone s’est retrouvé chez Savourey.
– Oui, ce n’est pas très malin de ma part, mais disons que j’avais un vieux compte à régler avec cet individu. Je n’ai évidemment pas volontairement scratché le drone chez lui, mais, en fait ça tombe à pic, maintenant tout est en place pour la deuxième phase. Je vais le ridiculiser le Savourey !
Octave Heurtebise s’excitait tout seul en parlant, il ne souhaitait maintenant qu’une seule chose c’est qu’on lui demande la suite.
Mais tout cela n’intéressait que très modérément le professeur Martinov qui en ce moment n’avait d’yeux que pour la belle Vanessa, il avait déjà pris la décision de la rencontrer charnellement de nouveau. Il prendrait rendez-vous dès que possible et s’imaginait déjà gouter à la douceur de ses seins.
C’est donc, Béatrice, curiosité féminine oblige, qui relança Heurtebise :
– Et cette « deuxième phase », c’est secret ?
– Pas du tout ! Figurez-vous que Savourey écrit des bouquins sur les Ovnis, il y croit dur comme fer. Dans cet épisode que nous venons de vivre, il est persuadé d’avoir eu un contact avec les extraterrestres, il va incorporer ça au bouquin qu’il est en train d’écrire avec forces détails, quand ce sera publié, j’interviens, je remets toutes les pendules à l’heure et il ne s’en remettra pas !
– Vous paraissez bien renseigné sur ses activités.
– Forcement, intervient Vanessa !
– Pardon ?
– Je suis la nièce de Savourey ! Je vais chez lui toutes les semaines !
– Ah ! Eh bien ça alors ! Et je suppose que vous avez aussi un compte à régler avec lui ?
– T’as tout compris !
– Tiens vous vous tutoyez ? s’étonne Octave.
– Je tutoie très facilement.
Vendredi 9 février
– Ah, Vanessa ! Il faut que je te raconte ! L’ovni, c’était bien un Ovni ! Annonce Savourey à sa nièce
– Ah ?
– Le conard à qui je l’avais confié a voulu m’escroquer, mais je ne l’ai pas payé ! Tu sais ce qui s’est passé, au moment de partir de chez lui, on s’est un peu accroché, le drone est reparti, il lui a fait la nique : Comme ça le Martinov, il peut m’attaquer tant qu’il veut, il sera dans son tort.
« Il devient complétement malade, le pauvre vieux ! »
– Et tu vas faire quoi maintenant ?
– Je vais écrire tout ça, je ne sais pas si je vais incorporer ça dans le bouquin que je suis en train d’écrire ou si je vais publier ça dans « Ovnis News » ?
– Pourquoi pas les deux ?
– Oui, t’as peut-être raison ! Je suis persuadé que les extraterrestres vont me recontacter, mais il y a un problème de communication qui m’échappe, il faut que j’y réfléchisse. La différence culturelle est énorme…
– Et s’ils ne te recontactent pas ?
– C’est improbable, voyons !
Mais tout en disant cela Savourey fut pris d’un énorme doute.
Vendredi 2 mars
Trois semaines passèrent sans que Savourey reçoive la visite de nouveaux drones. Vanessa avait bien suggéré à Octave de le faire, afin de maintenir la pression, mais celui-ci rechignait à prendre le risque de le perdre à nouveau.
Du coup Savourey se perdait en conjectures.
« Voyons, ils essaient de me contacter mais la communication ne fonctionne pas, ça je crois savoir pourquoi : l’armée doit être sur le coup et le fenêtre de communication doit être très étroite. Ils sont probablement naufragés sur la Terre et ont besoin d’aide. Le drone a été conçu à partir de pièces détachées terrestres, forcement, ils ont fait avec ce qu’ils avaient sous la main, mais la technologie de ce truc n’est pas terrestre. C’est ce que ce con de Martinov a été incapable de le comprendre. Mais pourquoi ont-ils cessé les tentatives de contact ? Les militaires les auraient-ils piégés ? »
Puis ses réflexions prirent une tournure plus anxiogène :
« Et si ce n’étaient pas des extraterrestres ? Si un con de rationaliste essayait de me piéger pour me ridiculiser ? Mais dans ce cas pourquoi je ne reçois plus la visite de ces drones ? Ou alors le mec s’est dégonflé après que l’appareil se soit scratché ? »
Bref Savourey se posait mille questions et en perdait l’appétit et le sommeil. Et cette situation eut une conséquence collatérale dont il convient maintenant de parler.
Jean-Claude Savourey souffre depuis un certain temps de problèmes chroniques de sciatique. On lui a prescrit des massages à domicile qui lui furent d’abord prodigués par une masseuse revêche mais compétente jusqu’à ce que celle-ci prenne sa retraite.
Quand la nouvelle masseuse se présenta il fut quelque peu surpris d’abord parce que celle-ci était noire et que Savourey était un poil raciste, mais il fut néanmoins frappé par sa beauté, son sourire et son charme.
Mais ce n’était pas tout, Florelle Solima puisque tel était son nom avait une façon tellement sensuelle de s’occuper de son corps que ses massages thérapeutiques glissèrent assez rapidement vers des massages carrément érotiques, moyennant évidement un petit supplément.
Les habitudes se prirent assez vite et Savourey mit son racisme entre parenthèses en devenant quelque peu accro à cette jolie blackette avec laquelle il forniquait au moins une fois par semaine. L’homme qui ne savait que faire de son argent se montrait d’une générosité sans bornes. Manteaux de fourrure, robes chics, bijoux, parfums haut-de-gamme pleuvaient dans l’escarcelle de la belle sans parler des grandes tables.
Bref Florelle avait dégoté le bon pigeon et n’avait pas l’intention de le lâcher. Sauf que depuis trois semaines il ne la gâtait plus, semblait déprimé et sa libido paraissait s’être envolé.
– Toi, mon biquet, t’as des soucis !
Alors, il lui expliqua, ça fait du bien de parler, du moins tant que l’on parle, après ça recommence !
« La source aux trésors s’est tarie, à moi de la réactiver ! » Se dit alors la belle.
Lundi 5 mars
Ce jour-là, alors que Martinov bricolait une vielle radio à lampes, le téléphone sonna, c’est Béatrice qui répondit :
– Je suis la compagne de Monsieur Savourey…
– Savourey… Savourey ce ne serait pas la personne qui a oublié de nous payer sa facture ?
– Il s’agit d’un malentendu, nous allons vous régler !
– Et bien, c’est parfait, il ne nous reste plus qu’à attendre votre chèque, quant aux excuses de ce monsieur à propos de sa conduite inadmissible, on s’en passera.
– Sa conduite ?
– Restons-en là !
– J’aimerais vous apporter ce règlement en mains propres, j’aurais peut-être un nouveau contrat à vous proposer.
– Epargnez-vous cette peine, envoyez-nous le chèque et on en restera là !
– Ecoutez-moi juste une minute, Monsieur Savourey a été blessé par vos conclusions, c’est un homme fragile. Je vous propose de modifier légèrement votre rapport, votre prix sera le mien…
– N’insistez pas, je vais raccrocher, au revoir madame.
Mais Florelle, puisque c’est elle dont il s’agissait, vous l’aviez devinée, a plus d’un tour dans son sac et elle avait prévu un plan B.
Elle fait téléphoner une amie afin de lui obtenir un rendez-vous avec le professeur Martinov.
Mardi 7 mars
Le jour et l’heure en étant fixé, Florelle se rend à Louveciennes avec une vieille mappemonde sous le bras, elle s’est coiffée en queue de cheval et s’est habillée sous son manteau d’une jolie robe orange lui laissant ses belles épaules dénudées
Martinov et Béatrice ont déjà, (ceux qui ont lu les épisodes précédents en savent quelque chose), reçu quelques canons brunes, blondes ou rousses, et cela s’est parfois traduit par des aventures aussi chaudes que rocambolesques. Cette fois encore le professeur bave de concupiscence devant cette très jolie blackette, tandis que Béatrice se met à rêver d’impossibles péripéties saphiques, mais se contente de dire bonjour sans assister à l’entretien.
– Voilà, c’est une vieille mappemonde, elle n’est pas très jolie, mais j’y tiens, comme je vous l’ai expliqué au téléphone, j’aimerais qu’un système d’horlogerie la fasse tourner en 24 heures.
– On devrait pouvoir vous faire ça ! Répond Martinov en matant le décolleté de la visiteuse.
– Rapidement ?
– Ça pourrait être prêt vendredi, mais téléphonez-moi avant.
– Voici ma carte.
– Ah, vous êtes kiné ?
– Oui…
– Je, j’ai, enfin comment dire…
– Je m’en veux de vous faire bafouiller, professeur. Vous vouliez me demander quelque chose ?
– Non, à tout hasard, j’ai sans doute besoin de massages, mais je n’ai pas de prescriptions.
– Dans ce cas, vous ne serez pas remboursé, mais je peux faire.
– On pourrait faire ça quand ?
– Tout de suite si vous voulez.
– Oui, je veux bien.
– Je vais dans ma voiture chercher mon sac avec les huiles de massages et je reviens.
Pour Florelle la situation devient idéale, certes, elle entendait bien user de ses charmes pour s’attirer les bonnes grâces du professeur Martinov mais n’avait pas de plan précis, comptant sur son sens de l’improvisation. Cette proposition de massage lui ouvrait un boulevard. Souvent lorsqu’elle massait un monsieur seul, elle faisait en sorte que le massage évolue du thérapeutique vers l’érotique. Elle y mettait beaucoup de tact afin d’éviter tout incident et n’insistait pas si elle ne constatait pas de répondant. Parfois l’homme réagissait mais faisait stopper l’affaire au titre qu’il n’avait pas de quoi payer… Qu’à cela ne tienne, Florelle cassait le prix… pour cette fois… et miracle la fois suivante, le monsieur avait trouvé des sous. Elle n’abusait pourtant pas de la pratique, elle n’aimait pas plumer les gens, sauf les cons et ceux qui avaient du fric à revendre… comme Savourey. Fin de la digression.
Béatrice curieuse comme d’habitude demande à Martinov pourquoi la belle blackette est déjà repartie.
– Non, elle revient de suite, c’est une kiné, je vais m’occuper de sa mappemonde et elle va me faire un petit massage. Pas mal comme échange de bons procédés.
– Alors bon massage, mon petit professeur !
– J’en ai bien besoin.
– Et elle va te masser quoi ? La bite ?
– Oh ! Béatrice !
Florelle revient avec un grand sac dans lequel elle entasse tout ce qui est nécessaire à ses prestations.
– Vous voulez qu’on fasse ça où ?
Ils montèrent dans la chambre.
– O.K. je vais vous demander une grande serviette qu’on va étaler sur le lit… c’est pour ne rien tacher ! Et puis une plus petite si vous avez.
Et tandis que le professeur va chercher tout ça, Florelle se tourne pour se déshabiller (pas entièrement, elle conserve ses sous-vêtements) et passer une blouse blanche assez peu sexy.
– Voilà, alors vous vous déshabillez, soit vous conservez votre caleçon soit vous vous mettez tout nu avec la petite serviette sur les fesses…
Le lecteur aura deviné que le professeur choisit la seconde option.
– Non pas comme ça ! Mettez-vous en travers du lit, c’est plus pratique pour moi. Alors vous avez des douleurs où ça ?
– Dans le bas du dos !
Pas la position la plus pratique pour ce qu’elle escomptait. D’ordinaire, elle massait les épaules en faisant face au patient et en ayant au préalable déboutonné le haut de sa blouse. C’était souvent un bon début…
Là, il lui fallait faire différemment, mais elle n’était pas inquiète, la façon dont ce Martinov l’avait déshabillé du regard montrait à l’évidence que l’homme était dans de bonnes dispositions.
Après avoir fait couler un peu d’huile de massage, elle commence par lui masser les lombaires puisque c’est par là qu’il disait avoir mal.
– Ça vous fait du bien ce que je vous fais ? Demanda Florelle au bout de dix minutes.
– Oui, ça soulage ! Répondit le professeur un peu déçu de ne pas voir le massage « bifurquer ».
– Je ne peux pas faire plus pour vos lombaires, mais je peux vous faire un petit massage relaxant, ça vous ferait du bien, vous voulez ?
– Oh ! Oui !
– Quel enthousiasme !
– C’est que j’adore les massages !
– Ah, je comprends.
Florelle retire d’autorité la serviette qui lui recouvrait les fesses, fait couler un peu d’huile et commence à masser l’endroit.
– Si vous n’aimez pas, vous me dites, il y a certains hommes que ça gêne, je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs.
– Non, non allez-y !
– Je vous écarte un peu les fesses, c’est pour que l’huile pénètre dans le sillon inter-fessier.
– Oui, oui
« Sillon inter-fessier ! Elle ne peut pas dire raie du cul come tout le monde ?
En fait de sillon, la main de la masseuse, s’égare sur le périnée, pas plus loin, le passage est bloqué.
– Si vous pouviez relevez votre bassin, juste un demi-centimètre.
Martinov s’exécute et la main s’égare jusqu’aux testicules.
– Oh excusez-moi, je vous touche des choses que je ne devrais pas.
– Ce n’est pas grave !
– Ah ! les hommes ! Une fois j’ai dérapé un peu comme ça avec un client, ça a fini en massage érotique, on a bien rigolé, ce n’était pas prévu du tout.
– Si vous voulez déraper avec moi, je n’ai rien contre.
– Tss, tss, je n’étais pas en train de vous faire une proposition, qu’est-ce que vous allez penser, je vous ai juste un peu frôlé les couilles, comme ceci ! Dit-elle en recommençant.
– Hum, vous avez des doigts de fée !
Mais Florelle ne s’attarde pas sur l’endroit et s’en va masser les épaules du professeur à son grand désappointement.
« Elle joue à quoi, cette allumeuse ? »
– Je retire ma blouse, il fait chaud ici !
Mais le professeur a à peine le temps de voir le bel ensemble composé d’une culotte et d’un soutien-gorge en dentelle blanche à large bonnets… car la coquine est déjà passé de l’autre côté pour s’occuper de nouveau des fesses de son patient.
Et cette fois, son doigt s’en va frôler l’anus et pousse jusqu’à ce qu’il s’entrouvre. Notre bon professeur n’en peut plus.
– Oh là qu’est-ce que vous me faites ?
– Une petite fantaisie passagère ? Vous aimez ?
– Oui, oui !
De nouveau sa main passe sous les testicules, mais cette fois elle les malaxe, elle les pétrit, la main remonte encore et trouve la bite bandée.,
– Tournez-vous, s’il vous plaît !
Martinov se dit qu’il n’est sans doute plus utile de mimer un massage, mais Florelle n’en fait qu’à sa tête. Elle répand de l’huile de massage sur le torse du professeur, puis lui pince les tétons.
– Oh ! Oui ! Approuve-t-il
– Je ne peux pas vous laisser dans cet état ! Lui dit Florelle en regardant la bite bandée.
Elle retire prestement sa culotte et son soutien-gorge.
– Ça va je te plais ?
– Superbe !
– T’as raison, il n’y a rien à jeter.
Puis sans autre préalable elle se penche pour prendre la bite du professeur d’abord dans sa main en la branlant de l’extrémité de ses doigts agiles, puis dans sa bouche pour commencer à la sucer comme il se doit en alternant de longs va-et-vient et des titillements du gland du bout de la langue.
– Humm, j’adore avoir une bonne bite dans la bouche ! Je te suce à fond ou tu préfères que je vienne sur toi ?
– Comme tu veux ! Répond le professeur peu en état de choisir.
– Alors je vais te chevaucher, c’est bon pour mes abdominaux.
Elle s’en va dans son sac récupérer un préservatif et elle s’empale sur la bite dressée. Trois minutes plus tard, le professeur jouissait dans un râle. Florelle n’éprouva pas le besoin de simuler quoi que ce soit, mais vint gratifier le professeur d’un petit bisou sur le front qui le rendit tout chose.
– Si on se revoit, je te laisserai m’enculer, d’accord mon biquet ?
– Ma foi…
– Je suppose que tu vas aller prendre une douche ? Je peux te demander d’en prendre une d’abord, je vais me dépêcher ?
Le professeur revêt une robe de chambre et redescend, il tombe sur Béatrice qui le nargue :
– Alors, c’était bien ?
– Divin !
– Avec finition je suppose ?
– Hé !
– Elle a l’air d’avoir un corps magnifique !
– Comme tu dis !
– J’aimerais bien savoir si elle fait des trucs avec les femmes, ça pourrait m’intéresser.
– Ce sera peut-être payant !
– M’en fous !
Florelle redescend, toute pimpante.
– J’espère, cher monsieur que je vous ai fait du bien à votre dos ?
– C’était parfait !
– Merci, j’essaie toujours de faire de mon mieux
– Euh, je vous dois quelque chose ?
– Non, mais vous ne me ferez pas payer la mappemonde.
A suivre