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Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 19 – Thérèse et Gérard par Maud-Anne Amaro
Mardi 8 octobre
Dès 6 h 30, Herman est posté devant l’immeuble de Béatrice, il n’y a pas de sortie « garage », donc une seule porte est à surveiller. Il est venu en moto, afin de parer à toute éventualité.
A 7 h 30 il commence à trouver le temps long et entame son deuxième pain au chocolat.
Un quart d’heure plus tard Béatrice sort de l’immeuble et tourne sur la droite. C’est le moment le plus délicat pour Herman qui ignore à ce moment-là si elle va rejoindre sa voiture ou prendre les transports en commun.
« Voilà 200 mètres de franchis, si sa voiture est garée à cet endroit, je n’aurais pas le temps de récupérer ma moto, mais je vais repérer la bagnole et revenir demain. »
Mais c’est vers le métro que se dirige Béatrice, il la suit et continue de la filer jusqu’à la Gare Saint Lazare, où elle emprunte la ligne de St Nom la Bretèche, il n’a pas de billet, tant pis, s’il y a un contrôle, il payera l’amende. Un peu avant Louveciennes Béatrice, se lève, le train s’arrête, il descend. Mais sans billet, il ne peut franchir les portillons automatiques aujourd’hui surveillés par une armada de contrôleurs. Tant pis il reviendra demain. Ce n’est pas si simple de s’improviser détective amateur !
Béatrice revient sur ses mésaventures de la veille auprès du professeur Martinov et conclut en ces termes :
– On laisse tomber cette affaire, je veux bien m’amuser mais là ça dépasse trop nos compétences, et en plus on se farcit des menaces.
– Je te comprends parfaitement. On va rompre le contrat ! Répondit Martinov.
– Merci mon petit professeur !
– Mais avant, je vais quand même téléphoner à Gérard Petit-Couture, puisque cette nana était recommandée par lui.
Manifestement, Petit-Couture était enchanté, ravi, d’avoir Martinov au téléphone.
– Thérèse ? Ah, oui ? Effectivement, je l’ai rencontré juste une fois pendant une garden-party, un drôle de numéro ! Elle est à la colle avec un ami libraire, il s’est arrangé pour que je couche avec elle, mais je n’ai pas encore su pourquoi, c’est dingue non ?
– Elle m’a demandé d’intervenir pour une histoire de table tournante chez sa tante, on a commencé à faire du repérage, mais je ne sais pas si je vais donner suite, j’ai l’impression que des gens pas très clair gravitent autour de cette affaire ?
– Ciel ! Autour d’une table tournante ?
– Oui, j’ignorais le degré d’intimité que vous aviez avec cette personne, si c’est juste une rencontre comme ça, j’aurais moins de scrupules à laisser tomber.
– Humm ! Faut quand même que je réfléchisse, je vous rappelle sans faute. Euh, ne faites rien pour l’instant, laisser dormir le dossier mais ne rompez pas le contrat.
Gérard Petit-Couture est troublé. Non pas par ce que lui a raconté Martinov et dont à la limite il se fout complètement, mais parce que l’image de Thérèse qu’il pensait avoir chassé de sa mémoire lui est revenu tel un boomerang. Thérèse est belle, sans être un canon, Gérard trouve qu’il émane d’elle quelque chose de différent, un improbable mélange de douceur innée, de perversité affirmée et de naïveté touchante.
Il vient de décider qu’il fallait qu’il la revoie. Il téléphone donc à Lucien afin de les inviter tous les deux chez lui à Amiens. Lucien n’a aucun mal à deviner les arrière-pensées de Gérard (d’autant que ce dernier ne les dissimule pas vraiment). Or ça ne l’intéresse pas plus que ça.
– Ça tombe mal, je dois partir demain pour les Etats-Unis. En fait, Thérèse et moi n’habitons pas ensemble, nous ne nous voyons qu’une ou deux fois par semaine…
– Ça vous embêterait que je la revoie, en tout bien tout honneur, bien entendu !
– Vous me faites bien rire sur ce coup-là ! Mais cela ne me dérange absolument pas, Thérèse est une femme libre, c’est elle qui décide qui elle doit voir, je vais vous donner son numéro de téléphone…
Thérèse fut d’abord surprise d’avoir Gérard au téléphone et quand il manifesta un désir pressant de la revoir, elle le fut encore davantage.
Elle crut d’abord qu’il voulait l’interroger sur les motifs qui avaient poussé Lucien à la jeter dans son lit, mais le ton employé ne correspondait pas à ça ! Après quelques mots de politesse convenus, il fit dans le dithyrambique :
– Mes nuits dont encore hantées par nos folies de l’autre jour…
– N’exagérons rien !
– Je n’exagère rien, je n’ai plus qu’une envie : recommencer ! Vous faites quoi aujourd’hui ?
– Vous voulez me baiser aujourd’hui, Gérard ?
– J’aime bien votre côté direct.
– Je suis à votre disposition.
C’est ainsi qu’ils se rencontrèrent place Saint-Michel à 16 heures. Gérard avait une envie pressante de la sauter, mais les convenances étant ce qu’elles sont, il est d’usage en de telles circonstances que l’homme propose un verre à la dame, et c’est ce qui se passa. Et il fallut bien meubler la conversation.
– J’ai appris que vous aviez contacté ce bon professeur Martinov !
– Ah, oui, il ne voulait pas prendre l’affaire mais quand je me suis recommandé de vous, il a changé d’avis.
– Oui, il m’a dit au téléphone qu’il sentait mal ce dossier…
– Ah bon ? S’exclama Thérèse, réellement surprise, il ne m’a rien dit de tel !
– Il m’a même précisé que des gens dangereux gravitaient autour de cette affaire…
– Des gens dangereux ?
– Oui, ça m’a un peu surpris, ce n’est pas le genre de Lucien…
– Lucien n’a rien à voir là-dedans.
– Hum, je suppose qu’il s’agit d’une histoire complexe, je suis prêt à l’écouter, et même à vous aider si cela est dans mes possibilités, mais mettez-vous à ma place, devinez à quoi je pense ?
Et d’un geste théâtral, il se leva, laissa dix euros sur la table invitant Thérèse à le suivre.
– J’ai complètement oublié de retenir une chambre d’hôtel, je vais le faire de suite.
Thérèse se dit alors que si cet homme était prêt à l’aider, un peu d’intimité serait plus appropriée que l’anonymat d’une chambre d’hôtel aussi classieuse soit-elle.
– On pourrait aller chez moi ? Proposa-t-elle ? C’est en proche banlieue.
– Dans ce cas, on va y aller en voiture, vous m’indiquerez la route.
Sur le palier de l’appartement de Thérèse, Gérard découvre son nom de famille.
– Gringola ! Ce n’est pas courant comme nom.
– Ça doit être d’origine italienne, mais je n’ai jamais creusé…
Sur place Gérard refusa le whisky que Thérèse lui proposait et se contenta d’un jus d’ananas
– Je fais pipi et on y va ? Proposa la jeune femme.
– Je peux regarder ?
– Gérard, vous êtes un cochon ! Répondit-elle en se moquant.
– Je sais, mais j’assume ! Alors je peux ?
– Bien sûr que vous pouvez !
– Si vous pouviez vous déshabiller avant, ce serait encore plus excitant !
– Mais vos désirs sont des ordres, cher monsieur !
– Oh, il ne faut pas dire cela, je serais capable de vous demander de ces choses… je ne vous en, parle même pas …
– Arrêtez, vous aller me faire peur ! Se moqua-telle à nouveau.
Thérèse se déshabilla rapidement devant les yeux exorbités de Gérard Petit-Couture qui n’en pouvait plus de la lorgner.
– Arrêtez de me regarder comme si j’étais un top-model, j’en suis assez loin !
– Vous savez la différence entre un top-model et vous ?
– Non, mais je sens que vous allez me la dire !
– Les top-model ne me font pas bander ! Vous, si !
– Je ne demande qu’à vérifier !
– Autrement dit, vous désirez voir ma bite ?
– Ça me paraît la moindre des choses, moi je suis à poil et vous, vous restez habillé.
– Bien vu ! Donc : soit je sors ma bite pour vous la montrer et après je me déshabille, soit je me déshabille complétement sans cette petite fantaisie préalable, vous préférez quoi ?
– Vous en posez des drôles de questions ! Faites comme bon vous semble !
Gérard choisit alors d’ouvrir sa braguette, mais excité comme un pou, il ne parvient qu’à la bloquer.
– Saloperie de braguette à la con ! Fulmine-t-il
– On se calme ! Je viens à votre secours !
– Vous savez décoincez les braguettes, Thérèse ?
– Laissez-moi essayer.
Un coup en haut, un coup en bas, on recommence et miracle la fermeture se débloque, mais en mode fermeture : Un coup en bas elle est ouverte. Thérèse introduit sa main.
– Oh ! Je sens comme quelque chose de dur !
– Méfiez-vous que ce ne soit pas un révolver !
– Grand fou !
Et Thérèse trifouilla tant et si bien qu’elle finit par dégager une belle bite bien bandée au gland apetissant.
– Et voilà le travail ! Maintenant je vous la sucerais bien volontiers, mais je préfère que vous enleviez toutes ces fringues qui sont autour.
Thérèse attendit donc que son partenaire fut déshabillé pour lui prodiguer une délicieuse gâterie.
Eh oui, délicieuse était bien le mot pour la jeune femme qui se régalait de cette jolie chose dont la langue rencontrait les saveurs légèrement salées. Elle lui embrassait le gland, elle lui léchait la verge, elle lui gobait les couilles, elle se livrait à un véritable travail d’adoration.
– Vous ne vouliez pas faire pipi ? Demande Gérard.
– Je me suis retenue ! Mettez-vous à ma place, une jolie bite comme ça, sous mon nez, je ne pouvais pas faire autrement que la sucer.
– Certes, mais c’est très mauvais de se retenir !
– Alors j’y vais ! Suivez-moi, c’est la dernière porte à gauche !
– Vu où en sont nos rapports, on pourrait peut-être se tutoyer !
– Alors viens, mon gros cochon !
Thérèse s’installa sur la cuvette, mais pas de la façon on fait généralement ce genre de choses. Non, elle s’accroupit, les pieds sur les rebords de la cuvette.
– Tu veux juste regarder ou tu désires autre chose.
– Je veux te boire !
– Ça aurait été plus pratique dans la baignoire !
– Mais non, on va y arriver, je vais passer ma tête en arrière comme ça entre tes jambes…
Ça fait un peu mal aux cervicales, mais cela permet à Gérard d’avoir une vue imprenable sur la chatte de Thérèse.
Il ouvre la bouche et avale de grosses lampées, mais la jeune femme ne parvenant pas à contrôler son débit, et ne pouvant tout avaler, le sol des toilettes ne tarde pas à présenter une belle flaque…
– Humm, c’était délicieux, mais on fait un peu les cochons, donne-moi une serpillère, je vais nettoyer tout ça.
– Laisse, je ferais ça après ! Répond Thérèse.
– Non, ça va m’amuser, je suis la femme de ménage, et toi la patronne, tu me fais nettoyer et tu me donnes la fessée si c’est mal fait.
– Hi, hi !
– On y joue ?
– D’accord ! Dis donc la soubrette, c’est quoi toute cette pisse par terre ?
– Pardon madame ! je n’avais pas vu ! Répond Gérard entrant en plein dans le trip, je vais aller chercher de quoi essuyer.
– Non baisse toi et lèche ! Ça t’apprendra !
Thérèse avait lancé ça comme ça, elle ne s’attendait pas à ce que Gérard exécute cet ordre. Du coup elle entre plus en avant dans ce jeu improvisé.
– T’es nul, tu vas mettre trois heures, finis d’essuyer avec du papier et après tu auras droit à une punition.
Gerard déroule une quantité incroyable de papier à cul pour éponger tout ça, Thérèse a du mal à retenir son sérieux.
– C’est malin ! T’a pris tout le papier ! Je fais quoi maintenant pour m’essuyer la chatte ?
– Euh, ma langue, peut-être ?
– Tu ne perds pas le nord, toi ! Tu crois que c’est la fête ?
– Mais je ne vois pas de meilleure solution.
– Et si j’avais fait caca, tu m’aurais aussi léché avec ta langue ?
– Cela va de soi
– Ah bon ! En attendant va me jeter tout ce papier à la poubelle et attend moi dans la chambre, je te dois une fessée, je ne vais pas t’en priver !
Une fois en chambre, Thérèse ordonna à son camarade de jeu de se mettre en levrette au bord du lit, puis commença à lui fesser le postérieur avec le plat de la main.
– Ouille !
– Je te fais mal !
– Non j’aime bien c’est rigolo.
– Eh bien si c’est rigolo, je vais te faire rigoler !
Et Thérèse se met à frapper en cadence le cul de l’ancien ministre, qui ne tarde pas à rougir comme une tomate.
– Bon, j’arrête, ça me fait mal aux mains ces conneries !
– Prend un objet !
– Parce que tu en veux encore ?
– Encore un petit peu !
– Je prends quoi ?
– Je ne sais pas moi ! Tes mules par exemple.
Thérèse n’y aurait pas pensé, mais puisque son amant lui suggérait… Elle recommença dans à taper jusqu’à ce qu’ils se lassent tous les deux de ce jeu.
– Mon pauvre, tu verrais ton cul !
Du coup il s’en alla le regarder dans le miroir de l’armoire.
– Humm, oui, c’est vrai ! Ça va dérougir, mais ça va peut-être laisser quelques traces.
– Qu’est-ce que tu vas dire à ta femme ?
– Si elle me demande, je lui dirais que je suis allé voir une coquine ! Si elle ne me demande pas je ne lui dirais rien.
– Elle s’en fiche ?
–
– Non elle tolère, nous sommes un couple très libre, nous tolérons nos écarts, tant que ce ne sont que des écarts comme ça, et pas des liaisons.
– On est toujours dans le jeu ? Demanda Thérèse préférant détourner cette conversation qui la gênait quelque peu.
– Peut-être pas, mais je veux bien te nettoyer la chatte.
– Bonne idée ! Mais avant j’ai bien envie de te mettre un doigt ! La dernière fois on avait été un peu pris par le temps.
– Oh, oui ! Fous moi un doigt dans le cul ! Tu peux même en mettre deux ou trois.
– Ça va rentrer ?
– Mais oui, mais il faudrait peut-être lécher un peu avant.
– Parce que tu crois que je vais te lécher le trou de balle ?
– Je ne crois rien du tout, je suggérais !
– Mais bien sûr que je vais te le lécher, ton troufignon, Monsieur Gérard !
Le goût un peu âcre de l’endroit ne gênait nullement la nonne défroquée qui dans sa jeunesse en avait léché de moins nets, elle s’appliquait de son mieux mais ne pu s’empêcher de se dire qu’un cul de femme, c’était quand même mieux. Les doigts purent bientôt remplacer la langue et effectuer un pilonnage du conduit anal. Mais bientôt la chose ne l’amusa plus trop.
– Tu m’avais promis quelque chose ! Rappela-t-elle à Gérard.
Alors, Thérèse se coucha sur le lit en écartant les jambes et l’homme vint immiscer son visage entre ses cuisses et se mit à en lécher l’humidité. La petite séance de spanking et ce qui s’en suivit avec fait mouiller la jeune femme et le goût de l’urine et de la cyprine se mélangeaient en un cocktail qui faisait les délices du lécheur qui procédait par de larges balayages, se régalent à chaque passage.
– Fais-moi jouir maintenant ! Fais-moi jouir !
L’homme n’a rien contre, bien au contraire…
– Tu sais ce que j’aimerais ? reprend Thérèse. Tu me fais jouir avec mon clito et tout de suite après je me retourne et tu m’encules ! D’accord !
– Mais très certainement, ma chère.
– Il y a des capotes dans le tiroir de la table de nuit.
– Je vois que mademoiselle est organisé !
– Tu ne vas pas t’en plaindre !
Le clitoris est érigé et semble attendre qu’on vienne le solliciter. La langue de Gérard vient le butiner tel un insolent papillon. Thérèse sent déjà le plaisir monter. Elle griffe le dessus du lit de ses doigts, sachant le plaisir tout proche, elle se tétanise, elle crie, elle souffle un bon coup, s’éponge le front, gratifie son partenaire du plus beau des sourires, puis se retourne en lui présentant son cul.
– Oh ! Que c’est beau ! S’écir l’homme devant ce joli trou si gentiment offert, belle rosette brunâtre, qu’il ne peut s’empêcher d’humidifier à grand coupe de langue jusqu’à ce qu’il s’entrouvre.
Gérard s’encapote et pénètre d’un coup, d’un seul dans son conduit intime. Excité comme un fou, il a du mal à contrôler sa cadence et s’emballe tel un cheval fou. Thérèse n’en a cure qui gémit de plaisir à chacun de ses assauts.
Gérard finit par éjaculer d’abondance tandis que Thérèse crie sa seconde jouissance en moins de cinq minutes puisque ce fut le temps que dura cette sodomie sauvage.
Moment calme
– Je peux fumer ? demande Gérard.
– Ça ne me dérange pas !
– Tu ne fumes pas, toi ?
– Disons que je suis une fumeuse d’occasion. Je crapotais un peu avant d’entrer au couvent.
– Au couvent ? T’as été dans un couvent ?
– Oui, je te raconterais ! Quand j’en suis sortie on m’a offert quelques clopes, J’avoue que je les ai appréciées.
– Alors prends en une avec moi. Il faudra qu’on se revoie, tu es vraiment fabuleuse ! Et je suis sûr que tu as des tas de choses à me raconter. Euh, je peux prendre une douche ?
– Bien sûr, je vais te sortir une serviette.
– A moins qu’on la prenne ensemble ?
– Coquin !
Ils laissent couler l’eau sur leurs corps, puis Gérard s’empare du gel-douche
– Tu permets ?
– Bien sûr.
Il s’applique alors à savonner la religieuse défroquée, en insistant comme on le devine aisément sur la poitrine et sur les fesses. Au bout de quelques minutes il passe le gel douche à sa partenaire.
– Savonne-moi la bite, Thérèse, tu seras gentille.
– Mais tu rebandes, Gérard !
– Mais c’est pour mieux te baiser, mon enfant !
– Quelle santé ! C’est vrai tu te sens capable de recommencer ?
– On essaie ! Si je tombe en panne, on appellera le dépanneur !
– Tu connais un dépanneur de bites ?
Ils rient de leurs bêtises et regagnent le lit sur lequel Gérard se couche d’autorité, la bite en forme mais pas complétement raide.
– Je fais quoi ? Je suce, je suppose !
– Ça me paraît une bonne idée !
Voilà qui ne dérangeait pas notre brave Thérèse qui une nouvelle fois mit tout son savoir-faire en branle (c’est le cas de le dire), en se régalant de cette bonne bite qui entre ses lèvres devenues expertes ne tarda pas à présenter une raideur optimale.
– Je te suces à fond ?
– A moins que tu me chevauches, ça me plairait assez…
– Alors allons-y pour la chevauchée.
Encapotage rapide, Thérèse va pour se mettre en place.
– Encore dans mon cul ! Indique-t-elle.
– Super !
Très doucement Thérèse s’empale sur la bite de Gérard, une fois bien pénétré elle la fait coulisser en effectuant de son corps une série de flexions qui deviennent de plus en plus rapides.
Le spectacle qui s’offre aux yeux de Gérard est hallucinant, le corps en sueur de Thérèse qui monte et qui descend, ses seins qui ballotent, le plaisir qui lui illumine le visage, les petits cris qu’elle poussent… Il sait qu’il va jouir de façon imminente…
– Je pars ! Prévient-il
Thérèse coulisse encore quelques minutes avant d’éclater à son tour, puis les deux amants tombent dans les bras l’un de l’autre en un fougueux baiser.
Nouvelle douche rapide, rhabillage, jus de fruits.
– Je te paie le restau ce soir ?
– Je ne suis pas contre, mais un petit truc simple alors !
– Comme tu voudras, dis-moi, je ne connaissais pas ton nom de famille, j’ai connu un Gringola, un jeune peintre, beau comme un dieu, je lui ai d’ailleurs acheté un tableau… Ça fait un moment, mais je m’en rappelle comme si c’était hier.
– Qui sait c’est peut-être mon frère, il est peintre.
– Et il peint quoi ?
– Je n’en sais rien, je n’ai jamais vu ses tableaux.
– Et son prénom ?
– Louis ?
– Louis ce ne peut-être que lui ! Et bien le monde est petit. Il était un peu homosexuel, non ?
– Un peu beaucoup, même, c’est pour cela qu’il s’est barré de la maison.
– Alors c’est bien lui, j’ai eu une petite aventure avec lui.
– Ah ! C’est vrai que tu m’as dit avoir des penchants bisexuels
– Ben oui, ça m’arrive de flasher sur quelques beaux jeunes hommes, ou sur de belles bites bien raides.
– Gérard, tu es un gros cochon !
– Je croyais que cela ne te choquait pas !
– Mais ça ne me choque pas du tout, ça aurait même tendance à m’exciter.
– Tu vois, t’es aussi cochonne que moi !
– On doit être fait pour s’entendre ! Tu me raconteras ce que tu as fait avec Louis ?
– Les détails ?
– Oui, enfin si tu veux…
– D’accord mais pas maintenant.
– Je l’ai revu il y a quelques mois. On était content de se revoir mais on n’avait pas grand-chose à se dire
– De se revoir ? Pourquoi ? Tu l’avais perdu de vue ?
– Oui !
– Et il fait quoi maintenant.
– Il peint toujours, mais je n’en sais pas plus.
– Vous ne vous fréquentez pas ?
– C’est plus compliqué que ça ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de te raconter ma vie, ça n’a rien de passionnant.
– Je peux l’écouter quand même, si tu as besoin de te confier.
– J’ai été bonne-sœur plus de dix ans !
Oups !
– Dix ans ! Tu plaisantes ?
– Non avec le recul, je pense que j’ai perdu mes plus belles années.
– Tu veux en parler ?
– Bof ! Si tu savais… Tu vas me prendre pour une folle.
– Je ne pense pas que tu sois folle !
– Je me suis longtemps persuadée que j’étais entrée au couvent par ferveur religieuse. En fait c’est bien plus compliqué que ça.
Intermède
Alors elle raconta. Le pensionnat religieux et son amitié avec Sophie, un petit canon qui promettait, et qui s’était rapidement transformée en une enivrante passion charnelle. Elles ne se voyaient qu’au dortoir, les parents de Sophie habitaient au fin fond de la Corse et elles ne pouvaient se rencontrer en dehors des périodes de scolarité.
Cela avait commencé de façon banale, Sophie était venue la voir l’air de rien, mais décidée à passer à l’action.
– T’as entendu cette nuit Carole et Lucie ?
– Non pourquoi ? Moi quand je dors, je dors.
– Elles avaient l’air de de bien s’amuser, j’aurais bien aimé les rejoindre, mais ce ne sont pas spécialement mes copines.
– Ah bon ?
– C’est interdit, si elles se font piquer, elles vont être punies.
– Tout est interdit ici !
– Ça te dirais si on faisait comme elles ?
– J’en sais rien !
Et tout en parlant, Sophie lui caressait les bras.
– Tu as la peau douce !
– C’est vrai ?
– Puisque je te le dis.
– Tu aimes bien ce que je te fais ?
– Oui, j’aime bien les caresses
– Tu veux que je te caresse partout ?
– Cochonne !
– T’as pas dit « non » !
– Je n’ai pas dit « non ».
– Viens dans le petit escalier, il n’y a jamais personne…
Elles s’assirent sur les marches, l’une à côté de l’autre, les visages ne tardèrent pas à se rejoindre avant que leurs langues ne se mélangent.
Les mains de Sophie se firent entreprenantes et ne tardent pas à dépoitrailler Thérèse qui dans cette affaire avait décidé de rester passive, du moins pour le moment.
Les doigts de Sophie pinçaient désormais délicatement le téton de sa camarade, le faisant pointer effrontément. Et bientôt les lèvres virent à la rescousse en une longue succion sensuelle.
– Tu me fais pareil ? Demanda Sophie.
Excitée Thérèse n’hésita même pas quand sa camarade lui exhiba sa superbe poitrine et à son tour lui goba les tétés.
– Je parie que ton minou est tout mouillé, lui dit Sophie.
– Oui, ça fait drôle !
– Fais voir !
– Pas ici !
– Personne ne vient par ici, cet escalier ne sert plus à rien.
– Vite fait, alors !
Thérèse soulève sa jupe, écarte la culotte !
– Oh ! Que c’est beau !
Sophie approche son visage de la chatte de sa camarade.
– Tu fais quoi ?
– Je vais lui faire un petit bisou, elle est trop belle.
– Arrête ! t’es trop cochonne !
– Laisse-moi faire, tu vas aimer !
Le bisou se transforma très vite en un léchage en règle. La langue de cette petite coquine de Sophie se régalait des sucs intimes de sa camarade. Puis elle vint titiller le clitoris qui tout raide n’avait l’air d’attendre que ça.
– Arrête, arrête ! Haletait Thérèse.
La main de Sophie vint se plaquer sur la bouche de Thérèse, non pas pour l’empêcher de parler, mais pour l’empêcher de crier trop bruyamment son plaisir.
– C’était bon ?
– Oh, oui ! Ce n’est pas désagréable.
– Ce soir ce sera toi qui me léchera, tu viendras dans mon lit, on se blottira l’une contre l’autre, on se caressera et tu me lécheras le minou.
– Hi ! Hi !
– Bisous.
Une nouvelle fois elles s’embrassèrent avec passion.
– Dis-moi que tu m’aimes !
– Je t’aime !
Puis le temps passa, elles avaient fini par se faire repérer, la surveillante était cool, elle avait prévenu Thérèse de faire attention, mais Sophie était venue la provoquer et négocier son silence. La surveillante fut ensuite remerciée mais Thérèse et Sophie ne manquaient pas d’imagination et trouvaient le moyen de se tripoter en douce.
Mais l’année scolaire n’est pas éternelle.
– Ce dortoir, il va me manquer, l’année prochaine, on ne se verra plus.
Thérèse le savait bien, mais ces paroles lui firent venir les larmes aux yeux.
– A moins qu’on se fasse bonnes-sœurs, il parait que dans les couvents, la nuit c’est du gougnottage de minous non-stop.
C’était dit sur le ton de la plaisanterie, bien sûr, mais l’image fit durablement fantasmer Thérèse.
La rentrée suivante, Sophie ne réintégra pas le pensionnat. Les deux jeunes filles avaient promis de s’écrire mais ne le firent jamais. Thérèse eut d’autres aventures saphiques mais moins passionnées. C’est dans ses fantasmes que s’exacerbait ses obsessions sacrilèges, complétement nue mais en cornette, elle jouait les tribades avec la plus jolie des nonnes, les chapelets, crucifix, images pieuses et livres saints éparpillés sur la couche d’amour.
Bientôt ce besoin de se cloitrer, de vivre l’intimité de nouveaux dortoirs l’obséda à ce point qu’elle se renseigna sur ce qu’il fallait faire pour prendre le voile.
On lui expliqua volontiers et elle se prit au jeu. Pour elle ce n’était qu’une expérience limitée dans le temps, elle n’avait pas la vocation, elle vivrait ça comme d’autre vont six mois au Tibet ou partent faire le tour du monde.
Cette décision provoqua le dépit de ses parents, la moquerie de ses frères et l’enthousiasme de sa tante.
Entrée comme novice, elle fut déçue de n’être entourée que de véritables nunuches ou de mystiques dézinguées. Pourtant l’une d’elle, Armelle, une grande bringue à lunettes qui semblait connaitre par cœur la vie de toutes les saintes de l’Eglise catholique, n’était pas si mal. Thérèse décida qu’elle serait sa proie.
Les deux jeunes novices passaient du temps ensemble mais Thérèse ne put réaliser son objectif. Pire, par un curieux renversement d’ascendance, c’est Armelle qui parvint à inculquer à Thérèse une foi solide et mystique proche de l’illumination.
Si bien qu’au bout d’un an, Thérèse confirma ses vœux, devint sœur Odile, tandis qu’Armelle qui ne se sentait plus prête s’en retourna à la vie civile.
Les premières années furent de foi et de piété, ses obsessions lui revenaient de temps à autres mais elles les chassaient à grand renfort de prières et de chapelets égrainées.
Puis vint le temps des doutes, de la découverte, des mesquineries, voire de la méchanceté pure et simple de certaines de ses consœurs. Sa foi devint divergente et vacillante. Plusieurs fois, elle se dit qu’elle devrait partir, mais remettait toujours ce départ à plus tard, se trouvant des tas de faux prétextes.
« Je ne suis pas prête, un départ ça se prépare, et puis je vais faire quoi dehors ? »
Il fallut la goutte d’eau provoquée par le Père Crochicourt pour lui faire prendre enfin l’inéluctable décision. (voir plus avant)
Elle ne lui reprochait même pas de l’avoir baisé, elle s’était laissé faire, vaincu par ses sens, mais l’étalage d’hypocrisie et de mauvaise foi dont il avait fait preuve avait fini par l’écœurer complétement.
Fin de l’intermède
à suivre