Le blog de vassilia-x-stories
Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 10 – Le retour des manuscrits par Chanette
La dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les trois, Anna faisait sa « jeune fille », aujourd’hui elle aurait plutôt l’esprit libidineux.
Et c’est vrai que ça a commencé au quart de tour. A peine arrivé Max demandait les toilettes.
– Pissez-moi donc dessus, mon cher Max !
– Ah, oui comme ça tout de suite ?
– Ça me dirait bien !
– On va se déshabiller, alors ?
– Ce serait mieux !
Anna se jette sur la bouche de Max et lui roule un patin d’enfer.
– Tu vas me pisser dessus et après je vais bien t’enculer avec mon gode.
– Hum ! j’en frétille d’avance !
Et nos deux rigolos se déshabillent à la vitesse grand V. je m’en voudrais de jouer les rabat-joie et je les imite.
Et tout le monde prend la direction de la salle de bain. Anna et moi, nous accroupissons dans le carré à douche. Max se concentre en fermant les yeux attendant que les vannes daignent s’ouvrir.
Et hop, c’est parti, son jet doré nous atterrit sur les seins et sur le visage. Son pipi est délicieux et comme monsieur avait une grosse envie, nous voici complètement douchées. Anna me tend ses lèvres, on s’embrasse, un gros patin au goût d’urine…
On se sèche sommairement et on file dans la chambre.
– Tournez-vous, Max, lui dit Anna, j’ai envie de vous !écher derrière.
L’homme tend son cul, Anna tend sa langue et lui titille le troufignon avec une énergie qui fait plaisir à voir.
Un moment, elle me passe le relais. Allons-y, cette rosette est bien agréable et finit pas s’entrouvrir sous mes assauts linguaux.
Du coup, je me mouille un doigt que j’introduis dans son conduit anal, je le fais aller et venir, provoquant des ondes de plaisir chez Max.
Anna arrive à la recousse avec son gode qu’elle a préparé, capote et gel.
Et tandis qu’elle le sodomise en cadence en ayant activé le vibrateur, je passe de l’autre côté et je lui embouche la bite.
Il bande comme un bout de bois et j’ai l’impression qu’à ce rythme-là pépère ne va pas tenir longtemps.
Je ne sais pas ce qu’il m’arrive tout d’un coup, mais je suis excitée comme une puce, je suis en train de mouiller comme une éponge et je me régale de cette bonne bite.
Pourtant des bites j’en vois tous les jours, même s’il est rarissime que je les suce, dans le cadre de mon job, je m’entends, mais aujourd’hui… enfin ne cherchons pas à comprendre, on a que le plaisir qu’on se donne et se sentir chienne de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne. Cette bite, je la veux dans mon cul, mais il ne faudrait pas qu’Anna me brule la politesse. Quoique tout cela reste gérable, enfin j’espère…
Je fais signe à Anna de faire une petite pause. Elle abandonne le cul de Max pour venir se blottir dans mes bras et me sucer les nichons. Je ne vais pas m’en plaindre, elle fait toujours ça très bien.
Max nous regarde, puis pose sa main sur mon cul, l’approche du sillon, se rapproche de mon anus. A tous les coups, il va me mettre un doigt. Eh, oui le voilà le doigt, il est rentré et il bouge. Ça me fait un bien fou, mais maintenant c’est sa bite que je veux.
Je fais signe à Anna de sortir les capotes. Du coup c’est elle qui encapuchonne la bite Max. Je me positionne prestement en levrette en faisant des effets de cul pour bien exciter le mâle. L’instant d’après son gland venait quémander l’entrée de mon petit trou. Un coup de rein, et hop, le voilà entré.
Je crois que j’ai déjà eu l’occasion de le dire, mais qu’est-ce qu’il encule bien, ce type, sans brutalité mais avec énergie. Je sens bientôt les spasmes du plaisir m’envahir, Max s’en rendant compte accélère un peu je jouis en beuglant dans un torrent de mouille,
Max décule, me laissant groggy, il change la capote et cela va être au tour d’Anna de se faire défoncer la rondelle. L’affaire ne traine pas, excités comme ils étaient tous les deux, ils jouissent pratiquement de conserve en moins de cinq minutes.
Moment calme, caresses softs et cigarettes.
– On fait un beau trio d’enculés ! commente Anna dans un grand élan romantique.
Vendredi 29 mars
– Vous savez, Honoré, je vous trouve très sympathique, j’ai l’autre jour refusé votre invitation au restaurant, parce qu’il est rare que je fasse ce genre de chose avec mes clients, mais si vous me renouvelez cette proposition, il est possible que je l’accepte !
– Ce sera avec grand plaisir ! Ce soir ?
– Pourquoi pas ! Mais que les choses soient bien claires, je ne veux pas vous mener en bateau, il s’agira uniquement d’une sortie amicale entre deux personnes qui s’estiment, mais rien d’autre.
– C’est bien comme ça que je voyais les choses.
– Alors, on s’attend à 19 heures à la sortie du métro Trinité !
Un coup de fil à Max afin que je ne commette aucun impair, puis je répète mon rôle devant la glace, je suis prête !
Honoré était à l’heure, évidemment ! Il me dit qu’il a réservé une table, je ne sais où, mais je crois deviner qu’il s’agit d’un genre de restau pour rupins avec table ronde, nappes blanches et une armée de larbins encombrants. Non merci ! Je lui dis que j’aurais préféré bouffer une brochette au Quartier Latin.
Pas chiant l’Honoré ! Il décommande son restau chicos et en avant pour les brochettes.
J’attends que la petite serveuse prenne les commandes, puis après quelques banalités, j’attaque en soignant mon sourire :
– Honoré, j’aimerais que vous me rendiez un petit service !
– On ne se tutoie plus ?
Une réaction plutôt encourageante !
– Si, avec grand plaisir ! Je précise de suite que ça ne te coûtera pas un centime, qu’il n’y a pas de piège et que c’est tout à fait innocent.
– Mais qu’est-ce donc ?
– Tu as eu quelques soucis récemment avec des manuscrits de Sacha Guitry…
– Quoi ? Mais comment tu peux savoir ça ?
– Je vais tout t’expliquer ! Sans que tu le soupçonnes, un détective privé s’est occupé de cette affaire…
– C’est moi qui l’ai engagé, il est nul !
– Eh non, ça ne doit pas être le même !
- Ah ?
– Je disais que l’affaire est bien plus compliquée que ce que ta femme a pu t’en dire, pour la bonne raison qu’elle ne sait pas tout non plus ! Tu ne manges pas ?
– Si, si, mais imagine ma surprise !
– Voilà ce qui s’est passé : Tu as acheté les manuscrits aux enchères, pour une raison inconnue ta femme te les pique et les revend à un libraire, celui-ci les dépose chez son frère qui est antiquaire, ce dernier ne trouve rien de mieux que de les placer en nantissement d’une dette chez mon amie Anna qui est galeriste.
– C’est incroyable !
– Surtout que ce n’est pas fini ! Anna se fait piquer les manuscrits, soupçonnant qu’il s’agit d’un recel, elle ne prévient pas la police mais fait appel à mon client détective. Il retrouve le voleur, mais trop tard, il a, et ce moment, ce n’est qu’une coïncidence, refilé le manuscrit au libraire d’origine, et sur ce ta femme vient le récupérer, pour une raison aussi obscure que celle qui l’a fait les déposer.
– Mais comment as-tu sus pour moi ?
– Le détective nous a raconté l’histoire il a cité ton prénom, je me suis dit que c’était peut-être toi !
– Le monde est petit !
– Minuscule !
– Et qu’attends-tu de moi ?
– Anna ne peut pas rendre les manuscrits à l’antiquaire !
– Qu’importe, puisqu’ils ne sont pas à lui !
– Mais sa dette ne sera pas remboursée !
– Je croyais qu’il ne serait pas question d’argent ?
– Je le confirme ! Voilà ce à quoi je pensais : Tu me prêtes les manuscrits, tu me diras leur valeur et je te ferais un chèque de banque en nantissement, Anna les refile à l’antiquaire, puis le détective les récupère et on te les rend, tu me restitues mon chèque et l’opération sera terminée.
– Et la récupération se fait comment ?
– Le plus simplement du monde, le détective se pointe chez le libraire, il lui fait croire qu’il s’agit du produit d’un recel et lui propose soit de les rendre et d’en rester là, soit de le donner aux flics.
– Hum ! Et j’ai quoi en échange de ce service ?
– Je sais pas, peut-être une séance gratuite ?
– Non, Chanette, je ne suis pas comme ça, je vais te rendre ce service gratuitement.
– T’es un amour ! Trinquons !
Ça va pour l’instant, ça a été très facile, j’espère qu’il ne va pas tiquer pour le reste.
– Il faudrait que tu me signes un papelard : « J’autorise Monsieur Max Minet à agir en mon nom afin de récupérer… Etc., etc ». Il me faudra aussi la photocopie de ta carte d’identité et du certificat d’achat !
– Que de paperasserie !
– Autant faire les choses bien !
– T’as raison, je te ressers un peu de vin ?
– Volontiers, il est fameux !
Vendredi 5 avril
Anna a donc « rendu » les manuscrits à Daniel Lamboley. Max le suit afin de savoir s’il va les déposer chez lui ou à son magasin.
Mais l’antiquaire prend un tout autre chemin et se pointe chez son frère, Jean-Pierre Lamboley, le libraire !
« Ça va être encore plus facile… Et plutôt amusant ! » se dit Max.
Daniel Lamboley n’en revient pas de voir revenir la cassette en marqueterie des mains de son frère. Mais la surprise est à son comble quand il découvre les manuscrits à l’intérieur !
– Non mais attends, ça sort d’où tout ça ?
– De mon magasin, pourquoi ?
– Les manuscrits aussi ?
– Ben oui !
– Ils leur seraient arrivés quelque chose d’imprévu, tu me le dirais ?
– Ben oui, pourquoi ?
– J’ai revendu exactement les mêmes à une bonne femme qui me les avait laissés en dépôt !
– Il y a peut-être deux exemplaires ?
– Comment ça ?
– Un authentique et un contrefait.
– Bien sûr, je suis idiot de ne pas y avoir pensé !
Daniel Lamboley quitte le magasin de son frère, Max attend cinq minutes pour y entrer.
– Monsieur ?
– Le monsieur il est mandaté pour récupérer des manuscrits qui ne vous appartiennent plus !
– Pardon ?
– Voilà la paperasse : le mandat, le certif, la carte d’identité du propriétaire.
– Mais c’est quoi ce cirque ?
– Des lettres d’amour, monsieur, des lettres d’amour ! C’est beau l’amour !
– Ce sont donc les originaux ? Balbutie Jean-Pierre Lamboley.
– Bon, vous me les rendez ? Insiste Max qui n’avait aucune de taper la discut.
– Mettez-vous à ma place… tente le libraire.
– Justement à votre place, sachant que vous les avez déjà revendus une fois, vous n’allez quand même pas espérer les revendre une seconde fois !
– Mais comment pouvez-vous savoir ?
– Réfléchissez, vous trouverez ! Bon, je suis un peu pressé, Monsieur Lamboley.
– Je suppose que je n’ai pas le choix !
– Vous supposez fort bien.
Samedi 6 avril
Et muni des manuscrits, Max se rendit à Gouley-le-château chez Monsieur le marquis.
C’est l’accorte Elodie qui vint lui ouvrir, provoquant chez Max une réaction que n’aurait pas renié le loup de Tex Avery.
– Je suis Max Minet et je viens rendre en mains propres des manuscrits qui lui appartiennent à Monsieur le Marquis. S’il n’est pas là, je repasserai…
– Monsieur le Marquis est là, suivez-moi, je vais vous annoncez.
Et Elodie le précéda en dodelinant du popotin.
Le marquis se pointa en blazer bleu marine et pantalon de flanelle, un foulard bleu logé dans la chemise en guise de cravate.
– Encore vous ?
– Oui, je vous dois une explication, je me suis présenté en tant qu’officier de police la dernière fois, c’était un subterfuge. En fait je suis le détective privé mandaté par madame d’Esde, je veux dire par Madame Chanette, je suis ici pour vous rapporter les manuscrits que vous nous avez gentiment confiés
Honoré prit les manuscrits et se livra à une petite vérification.
Il s’était en effet livré à un minuscule marquage au crayon de papier afin de s’assurer qu’on lui rendrait les originaux et non des falsifications.
Rassuré, il proposa un Cognac à son visiteur.
– Les gens ne boivent plus de Cognac, ils préfèrent le whisky, ça me désole !
Et quand Elodie fit le service, Max sentit à nouveau ses yeux s’écarquiller et ne parlons pas du reste.
– Elle est charmante, n’est-ce pas, c’est un sacré numéro, elle va malheureusement quitter mon service à la fin du mois, je la regretterais, efficace, compétente et peu farouche.
– Une perle, alors ?
– Comme vous dites ! Je suis contente de l’avoir, ma vie conjugale est un désert… alors…
– Je comprends !
– Cher monsieur, vous ne m’avez pas laissé le temps de vous remercier au nom de Madame… euh disons Madame Chanette et de son amie.
– Ah ! Chanette ! Quelle femme adorable ! Vous la connaissez bien, je suppose ? Demande Max uniquement par malice, car il savait la réponse.
– Disons que nous avons d’excellents rapports de complicité !
– Je vois ! Quand je vais la voir, elle me fait faire de ces choses ! Mais avec un tel savoir-faire ! C’en est divin !
– Des choses très coquines ?
– On peut le dire, pouvons-nous parler librement ? Je n’ai pas si souvent l’occasion d’échanger sur ce sujet,
– Mais je vous en prie cher monsieur. je vous écoute avec attention.
– Figurez-vous que l’autre fois il y avait deux messieurs dans son studio, Chanette les a obligés à se faire une fellation ! C’est dingue voir ça, c’était très excitant, et après ils se sont sodomisés. Rien que d’y penser j’en ai la trique. N’est-ce pas Elodie ?
Elodie pas gênée pour un sou porte alors la main à la braguette du marquis.
– Je confirme, monsieur le marquis est en pleine érection !
– Belle coquine, va ! Je poursuis donc : l’un des types a quitté les lieux, Chanette m’a alors demandé de sucer celui qui restait ! Humm, c’était bon.
– Vous êtes bisexuel ?
– Je ne sais pas ce que je suis, j’adore les femmes, mais j’aime bien les bites.
– J’avoue que je me trouve dans des dispositions identiques. Ça ne fait pas si longtemps d’ailleurs.
– Bienvenue au club, alors, voyez-vous j’aime sucer et me faire prendre. Mon domestique me rend ce service parfois, mais bon ce n’est pas pareil que chez Chanette, question d’ambiance, comprenez-vous. Ah, voulez-vous que je vous le présente ?
– Pourquoi pas !
– Je vais le faire venir ! Elodie allez donc me chercher Julien.
Max est bien conscient du traquenard, mais laisse venir, après tout cette Elodie est loin de lui déplaire, et si le marquis veut partouzer, il ne saurait jouer les rabat-joie.
A suivre