Le blog de vassilia-x-stories
Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 5 – Yolande en galère par Chanette
Tout se passait bien avec cet étrange couple de domestiques, Elodie progressait rapidement dans l’art de la cuisine et Julien tenait compte des observations d’Honoré afin de parfaire sa fonction d’homme de ménage.
D’un naturel méfiant et soupçonneux, Honoré avait testé l’honnêteté de ses domestiques, aussi laissait-il ostensiblement traîner parfois, un billet de 50, une gourmette en or ou n’importe quel objet pouvant exciter la convoitise.
Mais il lui fallut se rendre à l’évidence. Tout se passait bien ! Et puis comment ne pas craquer quand Elodie de sa douce voix lui susurrait :
– Ou dois-je ranger la gourmette de monsieur que j’ai retrouvé, par terre, dans les toilettes ?
A croire que le personnel de maison honnête ça existe !
Lundi 4 février
Ce lundi-là, en salle des ventes, le commissaire-priseur annonça :
– Lot 305 : une boite en marqueterie en l’état contenant six lettres de Sacha Guitry adressés à une certaine Marguerite Goumelle, avec certificat d’authentification. Elle contient également un faux diamant en zirconium d’un bel aspect, une broche fantaisie et un petit carnet garni de pétales de fleurs séchées. Mise à prix 5 000 euros !
Un péquin fut intéressé, Honoré renchérit à 5 500 et embarqua le lot ! Une bonne affaire !
Rentré en son château, c’est sans arrière-pensée qu’Honoré laissa traîner son lot sur le bureau de sa bibliothèque avant d’aller barboter dans sa piscine, puis de faire une petite sieste.
Seulement, voilà : quand il revint dans la bibliothèque, le lot 305 n’y était plus !
Après s’être demandé s’il perdait la boule, il interrogea ses domestiques : Julien affirma qu’il avait bien vu un coffret sur le bureau mais qu’il n’y n’avait pas touché, Elodie pour sa part n’était au courant de rien.
« Faut pas me prendre pour une bille ! » se dit Honoré, l’un de ces deux zèbres me l’a forcément piqué ! Mais pourquoi ? Puisqu’ils s’étaient montrés d’une honnêteté sans faille jusqu’à présent ? »
Puis, il crut comprendre :
« Le faux diamant en zirconium ! Ils l’ont pris pour un vrai ! Ils vont bien déchanter quand ils vont essayer de le refourguer. »
– C’est moi qui ai dû le ranger je ne sais où ? Dit-il à l’adresse des domestiques, parfois j’ai des absences, j’espère que je ne vais pas me taper la maladie d’Alzheimer ! Pour le diamant c’est un faux, je m’en fous, mais les lettres de Sacha Guitry j’aimerais bien les mettre en bonne place dans ma collection.
Son petit spitch ne provoqua aucune réaction particulière chez le couple de domestiques.
C’est incompréhensible, se dit-il ! Il y a des tas de choses à voler ici, et ils n’y ont jamais touchées, alors pourquoi précisément ce lot ?
Peut-être l’un des deux domestiques veut-il faire une crasse à l’autre ? Allez savoir ?
Honoré n’était pas spécialement traumatisé, mais il voulait savoir !
Les domestiques avaient leur week-end de libre, Honoré mandata un détective privé afin de contrôler si leur activité ne révèlerait rien de suspect.
Non, il n’y avait rien de suspect !
Mardi 12 février
Daniel Lamboley est libraire en livres anciens rue de Vaugirard, il achète et il vend. Il fait aussi dans les manuscrits, les autographes…
Il possède aussi une collection personnelle dont il n’est pas peu fier.
Toujours à la pointe de l’actualité, il se tient régulièrement au courant des ventes aux enchères à l’hôtel Drouot et de leurs résultats.
Aussi est-il très surpris lorsqu’une dame vient lui proposer un lot vendu aux enchères l’avant-veille.
– J’ai trouvé ça en faisant du rangement dans mon grenier…
– Euh, vous ne gardez pas la pierre ?
– C’est du zirconium ! Ça ne vaut rien !
– Sûr ?
– Oui, il y avait un descriptif dans la boite, je l’ai jeté.
– O.K. Vous en voulez combien ?
Après une rapide négociation, la transaction se fit. Lamboley persuadé qu’il s’agissant d’un recel fit pour la forme signer la personne non pas sur son cahier d’achats mais sur un registre parallèle où il enregistrait les transactions douteuses.
Lamboley est un malin, ce n’est pas la première fois qu’il traite avec des receleurs, quand cela lui arrive, il dépose l’objet chez son frère Jean-Paul Lamboley pendant un an. Au bout de ce temps, l’objet revient et est enregistré sur le vrai cahier des achats avec une identité bidon.
Il nous faut donc à présent parler de ce frère. Celui-ci est antiquaire rue de Turenne, dans le marais, à l’enseigne de « La Balustrade », du moins c’est sa couverture car son activité principale consiste à spéculer sur les œuvres d’art, il mise beaucoup, se trompe rarement, et retombe toujours sur ces pieds, même lorsqu’il engage de l’argent qu’il n’a pas, dans ce cas-là, il confie à son créancier l’un des objets déposés par son frère à titre de gage.
C’est donc de cette façon qu’Anna-Gaëlle est entrée en possession toute provisoire du coffret en marqueterie contenant les lettres manuscrites de Sacha Guitry ainsi que de la pierre et comme Daniel n’a jamais confié à son frère qu’elle était en zirconium, Anna l’ignorait également.
Retour au présent, samedi 2 mars
L’explication entre Yolande et Francis, son compagnon ne se passa pas bien ! Pas bien du tout :
– Comment ça, une détective privée ?
– La fille du coffre avait des caméras chez elle…
– Mais comment, ils ont trouvé notre adresse ? C’est impossible ! T’as forcement fait une connerie !
– Non j’ai pas fait de connerie !
– Ben si, forcement !
– Je te dis que non !
– Et tu ne pouvais pas répondre qu’on avait plus la marchandise ? C’était vraiment trop compliqué pour ton petit cerveau ?
– J’ai voulu la virer, mais la nana du coffre est arrivée en renfort, elles ont trouvé le sac…
– Tu n’ouvrerais pas à n’importe qui, ce serait pas arrivé, grosse conasse !
Et Yolande se reçut une paire de gifles dont la violence est telle qu’elle se retrouve le cul par terre.
– Salaud ! Sanglote-t-elle.
– Ça aurait dû être notre dernier coup, on négociait tout ça et on s’installait peinards sur la côte.
– Bouh bouh !
– Arrête de chialer ! Ou je t’en fous une autre !
– Salaud tu m’as battu ! Après tout ce que j’ai fait pour toi !
– T’avais qu’à être moins conne !
– Bouh bouh !
– Fait qu’on le retrouve, ce diamant, et en vitesse et c’est toi qui vas t’y coller !
– Certainement pas !
– Si ! Il y a le feu ! Elle ne va certainement pas le remettre dans son coffre. A tous les coups, elle va le déposer dans un coffre en banque ! Faut qu’on aille plus vite qu’elle !
– J’ai dit non !
– Je vais m’énerver !
– C’est déjà fait !
– Conasse !
– On ne pourra pas récupérer la camelote ! La fille l’a enfermé dans un coffre qu’elle a dans sa galerie de peinture, la boutique est sous alarme !
– Mais attends, comment tu peux savoir ça ?
– Ben, elle me l’a dit !
– C’est du bluff !
– C’est pas du bluff, elle a mis tout ça devant moi dans son coffre au sous-sol !
– Hein ?
– Une galerie que t’as inventé ?
– Non ça s’appelle « la feuille à l’envers », c’est rue de Seine dans le sixième.
Yolande regretta aussitôt cet aveu malheureux.
– Tu ne vas pas me faire croire que tu l’as accompagné jusqu’à son coffre ! Tu me prends pour un con !
– Merde !
Et voilà que Yolande reçoit une nouvelle paire de baffes.
– Tu sais ce que je crois, la fille t’a proposé une espèce d’arrangement bidon, et toi pauvre conne, t’es en train de tomber dans le panneau !
– Si c’était ça, je ne serais pas revenue, connard !
– Bien sûr que si, puisque tu m’as dans la peau ! Bon t’as quarante-huit heures pour arranger le coup !
– Et sinon ?
– Sinon, je vais te montrer de quoi je suis capable !
– J’en tremble d’avance ! Bon je vais pisser.
Yolande ne se rendit pas aux toilettes, mais dans la cuisine où elle s’empara d’un large couteau à découper qu’elle coinça dans sa ceinture, puis elle revint vers Francis.
– Bon, je veux bien passer l’éponge sur ta crise, mais si tu me touches encore une fois, tu ne me reverras plus.
– Bon ça va ! Pour l’instant tu enfiles tes godasses et tu te débrouilles pour nous récupérer tout ça !
– Mais puisque je te dis que c’est impossible !
– Yolande, tu vas faire ce que je te dis !
– Non !
Francis lève sa main, Yolande esquive sort son couteau devant l’homme incrédule qui a le temps de s’écarter un peu mais pas suffisamment, le couteau reste planté dans son épaule.
Paniquée, Yolande rassemble quelques affaires, enfile ses chaussures et s’échappe de l’appartement pendant que Francis tente d’appeler les pompiers.
Elle est dans la rue, elle ne sait pas où aller, sa mère ? Sa sœur ? Une copine ? Non, dès que Francis sera en état de le faire il partira à sa recherche, donc aller chez un proche n’est pas une bonne idée. Evidemment, il y a l’hôtel, mais Yolande a envie de parler, de se confier, c’est tout de même pas un portier d’hôtel qui va recueillir ses confidences !
Alors elle file chez Anna ! Elle entre en pleurs dans la galerie qui à cette heure est vide de tous visiteurs.
– Aide-moi, aide-moi, je t’en supplie !
– Oh ! On se calme ! Qu’est ce qui se passe ?
– J’ai merdé, Francis n’a pas cru mes explications, il m’a battu, je me suis défendue avec un couteau, je lui ai planté l’épaule, s’il me retrouve il va me tuer !
– Mais non, mais non, !
– Tu peux m’aider ou pas ?
– Ça dépend ce que tu veux !
– J’ai besoin de parler, et il faut que je me planque.
– Bon pour te planquer, je ne sais pas, mais pour t’écouter, ça peut se faire, viens je t’emmène au bistrot sur les quais….
Je reçois un coup de fil d’Anna, elle me demande à quelle heure je termine aujourd’hui et me donne rendez-vous dans un bistrot Place de la Trinité ! Qu’est-ce qu’elle va nous faire encore ?
– C’est Yolande, elle a poignardé son mec, elle est aux abois, il faut qu’elle se planque !
– Qui c’est Yolande ?
– Ma voleuse !
– Ah ! Et en quoi ça nous concerne ?
– Elle est en danger, j’ai envie de la protéger !
– Et t’attends quoi de moi ? Un conseil ?
– Non un service !
Je m’attends au pire
– Il ne faut pas que son mec la retrouve, elle ne peut pas aller ni dans sa famille, ni chez ses amis, ni chez moi non plus, alors j’ai pensé à toi !
– Tu voudrais que j’héberge une voleuse qui en plus vient de poignarder quelqu’un ? Mais t’es complètement malade ! Tu ne la connais même pas cette fille !
– Alors tu refuses ?
– Bien sûr que je refuse !
– Tu me déçois !
– Tu t’en remettras !
Le garçon arrive, Anna commande un Perrier citron
– Et pour madame ?
– La même chose !
– Attends-moi, je vais pisser ! M’indique Anna.
Tactique vieille comme le monde qui consiste à laisser seule la personne à qui on a fait une proposition et qui du coup ne va plus penser qu’à ça !
Sauf qu’avec moi, ça ne marchera pas, quand je dis « non » c’est « non » !
N’empêche que j’ai peut-être une solution de secours ! Etonnant qu’Anne n’y ait pas pensé !
– Et prendre une chambre d’hôtel, elle n’y a pas pensé ta nana ?
– Bien sûr que si ! La journée ça va elle peut se distraire, aller au ciné, se balader, mais le soir, tu te rends compte, en plein stress dans une chambre d’hôtel, c’est l’horreur !
– Eh bien, le soir tu la rejoins à son hôtel et tu lui tiens compagnie !
– Mais je ne peux pas, j’ai un boulot de dingue avec mon prochain vernissage à préparer, et en plus il va falloir que je fasse un saut à Francfort !
– Donc ce que tu me demandes ce n’est pas seulement de l’héberger, mais de faire la nounou !
– Ce n’est pas un petit service que je te demande, c’est un grand, un très grand service ! J’en suis parfaitement consciente !
– Et en admettant, ça serait pour combien de temps ?
Je n’aurais pas dû dire ça, je suis en train d’ouvrir une brèche dans mon refus !
– Le temps qu’elle se trouve une piaule, les proprios et les agences exigent maintenant des feuilles de paye. On fera comme si je l’avais employé à la galerie. Ça n’excédera pas une semaine !
– Humm !
– Chanette !
– Oui !
– Je t’en prie, rends-moi ce service !
– Bon, ça fait chier, mais on va le faire quand même, mais dans une semaine je la vire !
– Oh, merci Chanette ! T’es un amour !
Et de façon très peu discrète, Anna-Gaëlle me roule carrément un patin baveux !
– Elle t’attend au « Café Lucien » en bas de chez toi !
En bas de chez moi ! Anna était donc certaine de ma réponse ! Je suis trop bonne parfois ! Trop bonne ou trop conne ? Non, pas trop conne !
Je récupère la nana, elle se confond en remerciements, je l’emmène à la maison.
– Je saurais vous remercier ! Insiste-t-elle lourdement.
– Bon deux choses ! Un : Tu me remercieras quand l’hébergement sera terminé et deux : on se tutoie ! D’accord ? Tu peux m’appeler Chanette !
– Moi c’est Yolande !
– Je sais ! T’as soif ?
– Non, j’ai bu un truc au bistrot !
– O.K. Je regarde si j’ai à bouffer pour deux personnes dans le frigo, sinon, je t’envoie en courses.
– Pas de problème !
– Tu dormiras dans le canapé, je n’ai pas de chambre d’amis !
– Pas de problème !
Au moins elle n’est pas compliquée !
Je la regarde, elle est belle et bien roulée. J’ai comme une envie immarcescible de me l’envoyer ! Ça ne devrait pas être trop difficile ! Mais il faut y mettre les formes ! Improvisons !
– Tu veux prendre une douche ?
– Pourquoi pas ?
– On la prend ensemble ?
– Pas de problème !
Ce doit être son « mot » !
– T’aimes bien les situations un peu coquines ?
– J’adore !
– Et si je te demandais de me lécher la chatte ?
– Pas de problème !
Qu’est-ce que je disais !
– Eh bien on prendra la douche après ! Fous-toi à poil, et je vais en faire autant.
Et nous voilà nues toutes les deux, face à face. Elle est vraiment canon, cette nana, moi à côté je ne joue pas dans la même division ! Elle a une de ces paires de seins, des merveilles, la Vénus de Milo, à côté elle peut aller se rhabiller. Bien que sans ses bras ça doit pas être évident.
Alors évidemment je caresse, je tripote, elle se laisse faire, passive, m’adressant un magnifique sourire complice.
Je lui titille les tétons, approche ma bouche et les suçote, j’adore sucer des beaux tétons !
Je commence à mouiller sévère, j’approche ma bouche de ses lèvres, on s’embrasse longuement, on se pelote. Enfin, c’est plutôt moi qui la pelote, elle a l’air bien moins motivée que moi et se contente de me caresser légèrement. Je ne lui plais peut-être pas de trop. Je lui demande :
– T’aimes pas ?
– Si !
– Je ne suis pas trop convaincue !
– Je suis un peu passive, mais j’aime bien !
– Ah bon ? Et si je te donne des ordres, tu acceptes ?
– Oui !
– Alors viens sur le plumard !
Elle me prévient qu’il faut qu’elle accomplisse un petit besoin naturel en préalable.
– Vas-y je te regarde !
– Tu serais pas un peu vicieuse, toi ? M’apostrophe-t-elle.
– Vicieuse, un peu gouine et pas mal pute ! Ça te convient comme catalogue ?
– T’es pute pour de vrai ?
– Absolument, ma chère !
Je m’attendais à un commentaire à la con ou à une question idiote, non, voyant mon sourire, elle dit simplement :
– T’as l’air d’assumer !
– J’assume !
– Et jamais d’incident ?
– Bof, des bricoles…
Je ne vais pas lui raconter ma vie, non plus !
– Tu tapines ou ça ?
– Je ne tapine pas, je passe des annonces et je reçois en studio !
– Whah, la classe !
– Si tu veux je te le ferais visiter !
– Pourquoi pas ? Tu sais je vais te confier un secret, l’un de mes fantasmes c’est de me faire payer pour faire l’amour, comme ça juste une fois.
– Et je parie que tu aimerais que je t’aide à le réaliser ?
– Je n’osais pas demander, mais pourquoi pas ?
– Sauf que dans mon studio, on ne baise pas !
Elle me regarde comme si j’étais un zombie.
– Je fais de la domination, les mecs, je les fouette, je les attache, je les sodomise…
– Ah ! C’est marrant je ne te vois pas du tout en train de faire ça !
– Je cache bien mon jeu, alors ?
– Jamais de baise, jamais, jamais ?
– Faut jamais dire jamais ! Bon dis-moi, tu n’avais pas envie de pisser ?
– Ah ! Ben si !
Elle s’installa sur la cuvette, je devrais dire : elle s’affala.
– Pas comme ça, je ne vais rien voir !
– O.K, je rectifie la position, tu vas pouvoir t’en mettre plein la vue ! Dit-elle en posant cette fois ses pieds sur le bord de la cuvette.
Je m’accroupis devant elle et plaçais mes mains en corole.
– Tu vas vouloir goûter ? Me dit-elle.
Quelle perspicacité !
– C’est mon petit péché mignon !
Elle se concentra quelques instants avant de libérer son jet, Je m’en remplis les paumes et portait à ma bouche ce nectar que j’apprécie tant. Putain, qu’elle était bonne sa pisse !
– Y’en a plus ?
– Non mais je peux faire autre chose, si tu veux ?
Et là, j’avoue avoir été troublée. Je m’explique, je n’ai pas la scato au registre de mes pratiques courantes, mais l’idée ne me rebute pas pourvu que l’on reste dans le raisonnable. Mais là, l’idée de voir une si belle femme chier devant mes yeux… j’ai failli dire « oui », je me suis dégonflée.
– C’est dommage je crois que je t’aurais montré un joli boudin !
Mais c’est qu’elle insiste !
– Allez, je sais que t’as envie de me voir faire un gros caca, et après tu me lécheras le cul.
– Non ! M’entendis-je répondre ! Pas envie de ça aujourd’hui !
A deux doigts d’accepter, j’ai refusé à cause de sa surenchère, mais surtout parce que je me rendis compte qu’elle était en train de m’imposer ses trucs. Sans doute est-ce mon fond de dominatrice qui m’a empêché cette inversion des rôles.
Elle eut l’intelligence de ne plus insister. Elle quitta sa position acrobatique pour s’assoir « normalement » sur la cuvette.
– Mes petits petons sont plein de pisse, tu veux les lécher ?
Ben oui, ça je veux bien !
Je ne suis pas spécialement fétichiste du pied, mais la chose ne me déplait pas, c’est vrai qu’un pied peut être magnifique et là en plus ils sont tout mouillés de son pipi… alors je lèche, le dessus, les orteils en m’attardant lourdement sur le gros que le lèche comme je le ferais d’une petite bite.
– Je te rejoins dans la chambre ! M’informe-t-elle.
Je comprends alors qu’elle veut finir ses besoins dans l’intimité, et là je ne sais ce qui m’a pris, je me suis planquée dans l’encoignure de la porte et j’ai regardé. Evidemment bien calée sur son siège comme elle était je n’ai rien vu du tout, en revanche j’ai remarqué que mademoiselle ne s’essuyait pas le cul.
A quoi joue-t-elle ? Elle croit me piéger ou quoi ? A ce petit jeu, elle ne gagnera pas, je me connais !
En chambre, je vais pour ouvrir les doubles rideaux, mais mademoiselle me dit préférer la pénombre. Qu’à ce ne tienne, nous voilà sur le plumard, caresses, pelotage, bisous et doigts coquins. J’aime la douceur de sa peau, j’aime ses gestes délicats, je suis aux anges et quand elle se décide à me lécher la chatte, je me donne toute entière dans l’attente du plaisir, je ne bouge plus, je ne fais rien, je m’occuperais d’elle ensuite, je ruisselle, elle me lape, elle me boit, mon clito n’en peut plus, elle le titille, je pars, je sais pas où, mais très loin d’ici, merveilleuse sensation.
Le plumard est tout mouillé, à chaque fois j’oublie de mettre une serviette, il faudra que je me mette des post-it genre : « Les serviettes sont dans l’armoire en cas de… » en cas de quoi d’abord ? C’est dingue de penser à des choses aussi triviales en de pareils moments !
Je me jette au cou de ma partenaire du moment, on s’embrasse, bavant comme des chiennes, on se tortille les tétons, on est déchaînées.
– Fais-moi jouir ! Dit-elle.
Evidemment que je vais la faire jouir… Et la voilà qui se met en levrette, ce n’est pas spécialement dans cette position que je l’attendais.
– Lèche-moi le cul ! Demande-t-elle.
Horreur ! Je viens à l’instant de me rappeler qu’elle a « oublié » de s’essuyer.
Alors, je fais quoi ? J’aurais pu, lui dire simplement « non je ne te lèche pas le cul », et l’affaire était réglée. Mais non je suis là subjuguée par la beauté de ses fesses, rondes, lisses, accueillantes et de son petit trou brun qui semble me narguer, qui semble me dire « donne-moi ta langue ». Je vérifie l’état des lieux, et la pénombre ambiante ne m’aide pas, mais à priori, pas de quoi s’affoler.
Alors je respire un grand coup et je me lance, je ne fais pas dans le détail et positionne ma langue d’emblée sur le trou de son cul, ça sent un peu la merde, c’est âcre, mais ça n’a rien de repoussant, je lèche, je relèche et je m’enivre de ce plaisir interdit.
– C’est bon ce que tu me fais ! Minaude-t-elle. Mets un doigt !
Je le fais, je le fais bouger, ça lui fait des choses.
La fenêtre claque. Un courant d’air ! Je reviens sur terre ! Cette salope m’a fait lécher son cul mal essuyé. Je vais lui faire payer ça.
Et sans transition, je commence à lui gifler les fesses.
– Vas-y rougis moi bien le cul ! J’adore ça ! Réplique-t-elle.
Désespérante !
Je continue ma fessée quelques instants en ayant bien conscience que je ne suis pas en train de la punir.
Je ne sais pas comment va finir cette séance mais je mouille comme une chienne, il va falloir que je me calme. En attendant j’attrape mon gode dans le tiroir de mon chevet, je lubrifie le machin avec ma propre mouille et l’introduit dans le cul de la belle.
– Hé, doucement ! Proteste-t-elle.
– Ma pauvre bibiche, je t’ai fait mal ?
– Non, mais vas-y plus doucement !
– C’est pour t’apprendre à m’avoir fait lécher ton cul plein de merde !
– Hi ! Hi !
– Et ça te fais rire en plus ?
– Je ne vais pas pleurer ! Et d’ailleurs tu as eu l’air d’apprécier.
Elle m’énerve, elle m’énerve !
Alors je retire le gode, m’affale de tout mon long sur le plumard, cuisses écartées et lui demande de venir me lécher la chatte.
Moins d’une minute après, je jouissais comme une dingue. On s’est embrassé comme deux vieilles goudous et on s’est allumé une cigarette en parlant d’autre chose.
A suivre