Le blog de vassilia-x-stories
Chanette 25 – Football – 7 – Coup d’un soir
Ingrid
Ingrid s’était donnée cinq jours pour réussir son chalenge. Après avoir sollicité auprès de Geneviève Caruso une interview pour le lendemain matin, elle passa sa première journée à ingurgiter les œuvres complètes de la bonne femme qui se résumaient en fait à trois petits essais d’une centaine de pages. Elle assimila tout cela assez facilement d’autant que comme beaucoup de théoriciens « convaincus » elle avait tendance à répéter plusieurs fois la même chose. Elle apprit par cœur des passages entiers et se renseigna sur Internet sur les noms qu’elle citait. Puis, le soir elle se rendit dans un petit théâtre, 50 places pas plus, où se jouait sa dernière pièce intitulée « Jusqu’au bout ! » (les gens adorent les titres vides de sens). Une suite de sketches montrait une femme terrorisée par son macho de conjoint et qui, après avoir rencontré une femme, en devenait amoureuse, les deux filles castraient ensuite le mari violent et donnait ses testicules à bouffer aux chiens.
Le spectacle énerva bien comme il faut la pauvre Ingrid qui n’avait rarement vu une chose aussi tarte et qui s’était placée dans l’obligation de supporter cette andouillerie jusqu’à son terme.
A la fin les spectateurs, pourtant convaincus d’avance, ne se manifestèrent majoritairement que par des applaudissements de politesse. Ingrid mima l’enthousiasme puis la salle se vida rapidement.
Après cette épreuve, Ingrid eut envie de se défouler et s’en fut boire une vodka dans un bistrot qu’elle connaissait et où des hommes et des femmes cherchaient des « coups d’un soir ».
Un grand machin encostumé « La Défense » ne tarda pas à la draguer et lui proposa un verre. L’individu déclina son prénom, François, et se crut obligé de lui faire la conversation et très classiquement se mit à parler météo.
« Quelle originalité ! Mais bon il est bel homme, pour me déstresser ça fera l’affaire. »
Un clone du premier mais légèrement plus petit s’approcha de ce dernier.
– Je vois que tu es occupé, on se retrouve à l’hôtel demain matin…
Ingrid eut soudain envie de s’amuser.
– Monsieur, savez-vous qu’il est inconvenable de se pointer comme ça sans se présenter ? Dit-elle au nouveau venu avec un sourire enjôleur.
Du coup l’homme croit en sa chance et envisage même de remplacer son collègue auprès de la dame.
– Je m’appelle Philippe ! Veuillez accepter mes excuses, je manque à tous mes devoirs.
– Asseyez-vous donc un instant.
Philippe jubile, François fait un peu la gueule.
– Un plan à trois, ça vous dirait ? Propose Ingrid.
Les deux hommes se dévisagent, Francois n’a pas l’air contre, Philippe est dubitatif.
– Vous verriez ça comment ? Demande François ? L’un après, l’autre ?
– Non un vrai trio ! J’aime que deux hommes s’occupent de moi en même temps !
– Qu’est-ce que t’en penses ? Demande François à son collègue.
– C’est pas trop mon truc !
– T’en sais rien ! T’as déjà essayé ?
– Non !
– Ben essaie, c’est une expérience !
– Je sais pas !
– Allez !
– Bon, il n’y a pas de piège au moins ?
– Aucun piège, juste une petite condition, je veux vous voir vous faire des trucs ensemble. Répond Ingrid avec un étrange sourire.
Regard stupéfié des deux hommes.
– Non je fais pas ça ! Répond Philippe
– Vous vous rendez compte de ce que vous perdez, on dit que je suis une belle femme et je n’ai pas ce tabou, je suis une bonne suceuse et j’aime me faire sodomiser.
– Bon je vous laisse ! Dit Philippe.
– Attends, on peut faire plaisir à Madame, si je te suce juste la bite, ça va pas te tuer.
– T’es complétement malade, je ne savais pas que t’en étais ?
– T’as rien compris, tu te laisses sucer la bite, la dame sera contente puisque c’est son fantasme, et du coup on pourra faire l’amour avec elle ! Est-ce que j’ai bien résumé la situation, madame ?
– Mais parfaitement, cher monsieur !
Et cette fois Philippe s’en alla voir ailleurs sans prononcer un seul mot mais en levant ostensiblement ses épaules.
– Dommage, ça m’aurait amusé ! Commenta simplement François.
– Que voulez-vous, les gens sont coincés !
– Je ne pense pas l’être !
– Vous êtes bisexuel ?
– Non, pas du tout, mais je ne refuse pas les fantaisies !
– Ça vous arrive souvent ?
– Franchement non, mais ça m’est déjà arrivé !
– D’autres fantaisies ?
– Bof ! Des petits trucs, j’aime bien qu’on m’attache, qu’on s’occupe de moi, j’aime bien les petites fessées aussi !
– Vous savez que vous m’intéressez de plus en plus !
– J’en suis fort aise ! Euh, on fait quoi ?
– On va faire à deux puisqu’on ne peut pas faire à trois.
Du coup le visage de l’homme s’éclaire, le plan Q qu’il avait cru s’éloigner revient en force.
– Je suis à votre disposition ! Répondit-il avec un grand sourire format commercial.
– Dommage que je n’ai pas un petit gode, je vous l’aurai fait sucer, puisque vous aimez ce genre de fantaisie.
– Nous pourrions faire un crochet par une sex-shop et en acheter un !
– Pourquoi pas en effet ?
Et brusquement la conversation fut interrompue par l’arrivé d’un machin en costume gris foncé, le cheveu clair coiffé en brosse, chaussures Cerruti et Rolex ultra visible au poignet. Monsieur a du fric et tiens à ce que ça se sache. Il se présente de façon quasi inaudible puis poursuit :
– J’ai, bien malgré moi, soyez en persuadé, surpris votre conversation, si vous avez besoin d’un deuxième homme, je n’ai pour ma part aucune réticence à…
– Non merci ! Le coupa Ingrid.
– Je ne comprends pas !
– C’est un refus, monsieur, n’insistez pas !
– Je ne suis pas votre genre ?
– Je ne vous dois aucune explication, laissez-nous tranquille.
– Allez vous faire enculer ! Répondit l’homme qui savait être poète à ses heures.
– Ben justement on y va !
« Gros plein de fric » s’en alla sans demander son reste, déclenchant un ricanement amusé de François.
– Jolie répartie !
– Je la sers souvent ! Je vous propose que nous suivions les conseils de cet imbécile.
C’est à ce moment crucial que le téléphone portable de François fit entendre sa vilaine musique.
– Ah ! Ben oui, avec grand plaisir ! Dit-il à son interlocuteur alors que son visage exprimait le contraire.
En raccrochant il paraissait complètement dépité.
– Désolé, je viens d’avoir une invitation professionnelle que je ne peux pas refuser. Une affaire de gros contrat…
– Tant pis, je trouverai quelqu’un d’autre !
– Demain je serais libre toute la journée, si ça vous dit, voici ma carte.
– Ne vous faites pas trop d’illusions, c’est ce soir que j’ai envie de déstresser !
Dépitée à son tour, Ingrid se laissa draguer par quelques types, mais le cœur n’y était plus !
Alors elle sortit, se dirigea vers une sex-shop dans laquelle elle choisit un joli gode très réaliste avec vibrateur incorporé et présenté sous blister.
– Je peux l’essayer ? Demanda-t-elle au vendeur, par pure envie de provocation.
– Vous pouvez l’essayer, nous avons des cabines, mais s’il ne vous convient pas nous ne pourrons pas vous le changer. Répondit l’homme sans se démonter une seconde.
– Il est bien au moins ce modèle ?
– Il est parfait pour la pénétration anale, pour la vaginale, c’est un peu léger.
– Non, c’est pour l’anal !
– Alors il est très bien !
– Pourquoi ? Vous l’avez testé ?
– Pas celui-là, mais un modèle similaire.
– Vous m’avez l’air d’un garçon intéressant…
– Je le prends comme un compliment, vous-même m’avez l’air charmante, mais autant que vous sachiez que je suis gay.
– Un tube de lubrifiant en cadeau, c’est possible ?
– Vous savez-y faire, vous ?
– Hi, hi !
Elle alla ensuite vers le Marais, tenta en vain de trouver un bar de rencontres à sa convenance puis rentra chez elle.
Chez elle, Ingrid se déshabilla de suite et se servit un whisky. Elle se regarda devant le grand miroir du dressing et se trouva satisfaite de l’image qu’il lui renvoyait. Lors de la séance de domination sauvage que je lui avais infligée, je n’avais pas voulu la marquer, mais elle avait néanmoins conservé quelques traces plus de vingt-quatre heures, elles avaient à présent disparues.
Elle enleva ensuite le gode de son blister, elle ouvrit le compartiment à pile et le trouva vide.
« Les cons, les piles ne sont même pas fournies. »
Mais elle en avait en réserve !
Ayant une petite envie de faire pipi, elle se rend, non pas aux toilettes, mais dans le carré à douche, où elle fait carrément sur elle en s’étalant l’urine sur les cuisses, puis en se léchant les doigts. Elle retourne à côté chercher le gode et le gel intime, revient dans la salle de bain, s’installe par terre, et après s’être lubrifié le trou du cul d’une noisette de lubrifiant, s’introduit la bite de plastique et la fait aller et venir en actionnant le vibrateur sur sa puissance maximum.
Et tandis que la main droite active le gode dans son orifice anal, la gauche s’active sur sa chatte mouillée. Elle regrette en ce moment de ne pas avoir deux mains supplémentaires pour se tripoter les seins.
La jouissance monte très vite, sous l’effet cumulé du gode et de ses doigts. Elle jouit, elle hurle, elle coule.
Moment calme, elle ressort le gode de son cul, s’aperçoit qu’il faudra probablement le nettoyer un tout petit peu. Alors elle le porte à sa bouche toute satisfaite d’être ainsi au-dessus des tabous.
Le lendemain
Ingrid, avions nous dit, avait sollicité une interview auprès de Geneviève Caruso. Cette dernière toute contente qu’on s’intéresse à sa pauvre personne accepta, mais s’amusa à jouer les surbookées en n’acceptant le rendez-vous que pour le lendemain.
« Une journée de foutue ! » Fulmina Ingrid
Si Ingrid avait une esquisse de plan pour neutraliser Geneviève Caruso, il demandait à être affiné. Elle se demanda alors si ce François avec lequel, elle n’avait rien fait la veille ne pourrait pas être une opportunité.
François était monté à Paris pour le salon de la machine-outil, occasion pour sa boite de réaliser quelques contrats avantageux. Il avait dû la veille du se farcir la compagnie de deux andouilles qui avait cru le divertir en l’entraînant dans un cabaret dans lequel sévissait un humoriste qui au lieu de le faire rire l’avait prodigieusement ennuyé. Il avait ingurgité un mauvais Champagne, intitulé pompeusement « cuvée du patron » et avait horriblement mal dormi. Ce matin il avait non seulement la gueule de bois, mais le cœur gros, il avait vraiment flashé sur cette belle inconnue dont il ne connaissait même pas le prénom et qui ne lui avait pas laissé ses coordonnées. Il ne se faisait aucune illusion, il lui avait laissé sa carte, mais elle ne le rappellerait pas, cette femme devait être une nymphomane qui s’envoyait des kilomètres de bites, des bites sans lendemain. Il décida que ce soir il retournerait dans ce bar. Peut-être y serait-elle ? Après tout l’espoir fait vivre !
Aussi son cœur se remplit-il de joie quand contre toutes ses attentes, elle le rappela.
Rendez-vous fut donc pris pour le soir, à son hôtel.
Monsieur est grand prince, il attend en bas, l’accompagne dans sa chambre et dans la foulée commande du champagne.
Moment de flottement en attendant le loufiat, ces messieurs dames ne sachant trop quoi dire.
– Je suis vraiment ravi que vous m’ayez rappelé, je n’y croyais pas !
– Je suis assez atypique, j’aime les hommes qui ont un comportement original.
– Qu’entendez-vous par là ?
– Vous étiez prêt à faire un truc à trois, vous n’avez rien contre les godes, d’ailleurs à ce propos, j’en ai acheté un et je l’ai apporté.
On sonne, c’est le service d’étage qui livre le champagne.
Les deux futurs amants trinquent.
– Vous aimez tous les champagnes ? Lui lance Ingrid.
A cette question l’amateur de jeux urophiles répondra quelque chose du genre « y compris celui des femmes », prélude à quelques exercices pratiques… Mais François, ne semblait pas avoir cette fantaisie en rayon et répondit qu’effectivement il aimait tous les champagnes lorsque ce n’était pas de la piquette de bas de gamme.
Pas grave se dit Ingrid, on fera sans.
– Me permettez-vous de vous embrasser ? Demande l’homme.
– Bien sûr que tu peux m’embrasser, mon lapin !
Roulage de pelle, l’homme sa fait entreprenant et en profite pour peloter le cul de sa partenaire en s’excitant comme une puce.
– Je sens quelque chose de dur !
– Vous m’excitez trop !
– Arrête de me vouvoyer, ça me déconcentre !
Ingrid effectue une flexion des genoux de façon à ce que son visage se retrouve en face de la braguette de François, lequel ne dit rien et se laisse gentiment faire quand elle dézippe la fermeture éclair, vient farfouiller dans le caleçon et en extrait une bite standard mais de bonne facture et bien dressée.
– Oh ! La jolie bibite !
– Hé ! Hé !
– Je peux te la sucer ?
– Bien sûr mais on pourrait se déshabiller un peu…
– On va pas se déshabiller un peu, on va se déshabiller beaucoup, mais avant j’aimerais bien juste un petit coup de langue !
– A ta guise !
Ingrid goûte quelques instants à la quéquette du monsieur, un peu déçue d’y déceler une odeur de savonnette.
« Ce con a cru bien faire en prenant une douche avant de me recevoir, pourtant un petit goût de pipi quand on suce, c’est tellement bon ! »
Les deux comparses finissent par se déshabiller, ce qui met l’homme dans tous ses états, n’en pouvant plus de soupeser les seins de la belle, de les malaxer, de les triturer et d’en sucer les bouts avec la même ardeur qu’un bébé suçant une tétine.
Ingrid laisse passer l’ouragan, lui rappelle qu’elle a un gode dans son sac, et s’en va le chercher.
– Regarde comme il est beau !
– Il n’est pas mal, répond l’homme, manifestement peu motivé !
– Tu le veux dans ton cul ?
– On est vraiment obligé ?
– Je croyais avoir compris, hier, que tu n’étais pas contre ce genre de fantaisie ?
– C’est vrai, je ne suis pas contre, mais bon…
– Tu l’as déjà fait ou pas ?
– Oui !
– Ben alors ?
– J’avais une copine, un peu marginale, elle aimait bien qu’on joue à la maîtresse et à l’esclave…
– Ben c’est très bien ça !
– On faisait toujours un peu la même chose, elle m’attachait sur le lit et elle s’empalait sur moi, avant elle me donnait des petites fessées, tu vois rien d’extraordinaire. Mais un jour elle a voulu me mettre un gode dans le cul.
– Et alors ?
– Alors, j’ai bien voulu, mais elle m’a fait mal ! Donc après je n’ai plus voulu en entendre parler !
– Bon, on va pas se fâcher pour ça, mon biquet, mais pourquoi hier, tu es allé jusqu’à me proposer d’en acheter un ?
– Tu voulais me faire sucer un gode, pas me le mettre dans le cul !
– Ah c’est ça, ben fallait le dire !
– C’est ce que j’ai fait !
– Donc ça t’amuserait que je le fasse sucer ?
– Oui, je veux bien !
Ingrid s’empara de l’objet et demanda à son partenaire d’ouvrir la bouche.
– Voilà, il est tout neuf, je l’ai testé hier, et ensuite je l’ai nettoyé à l’alcool à 90°, mais si tu préfères on peut le recouvrir avec une capote.
– Non, ça ira… Merde les capotes ! Tu en as des capotes ? S’affole François
– Ben non, tu en pas, toi ?
– J’ai complètement oublié !
– Grave erreur, un homme moderne doit toujours en avoir sur lui.
– Je sais, mais j’ai une femme un peu fouille-merde… je vais m’habiller et descendre en chercher à la pharmacie.
– Mais, non ce n’est pas la peine, laisse-moi faire, le service d’étage c’est le combien ?
– Le zéro, je crois.
Bref quelques minutes plus tard, le loufiat apportait une boite de six préservatifs. François, la taille ceint d’une serviette lui tendit un pourboire qu’il accepta tout en s’en foutant plein la vue, Ingrid n’ayant rien fait pour cacher sa troublante nudité.
– Bon, après cette petite interruption, on va reprendre le film, je te demandais d’ouvrir la bouche ! Allez suce moi cette bite.
Le type fantasme sur cet acte, doit s’imaginer en train de sucer une vraie bite, mais s’y prend comme un cochon. Ingrid pense d’abord à le corriger, à lui montrer comment il convient de faire mais ce dit que pour le temps que vont durer leur relation ce n’est sans doute pas la peine. Elle préfère alors jouer de son fantasme.
– T’aime ça sucer de la bite ? Hein mon gros cochon ?
– Foufoufff
– T’as raison, faut pas parler la bouche pleine ! Retire le une seconde, T’en as sucé beaucoup des bites ?
– Non pas beaucoup, mais j’ai aimé ça !
– Tu me racontes ?
– Je l’ai fait deux fois, une fois un travelo brésilien au bois de Boulogne, très féminin, très beau, j’étais subjugué, je ne sais plus comment je me suis retrouvé à lui sucer la bite mais j’adoré le faire. L’autre fois, c’était dans un sauna où j’avais accompagné une copine, je me suis retrouvé au milieu d’un partouze, il y avait une nana avec un visage magnifique qui suçait une bite, j’étais très près d’elle, elle m’a regardé et elle m’a tendu la bite qu’elle suçait pour la partager avec moi, j’ai accepté sans réfléchir.
– Humm, ça m’excite ce que tu me racontes, tu sais moi, mon ex, il suçait des bites, il se faisait enculer aussi ! Qu’est-ce que j’aimais le regarder quand il s’envoyait une bonne bite dans le cul ! Ça te tente pas, toi ?
– Je ne dis pas non, question de circonstances..
– Imagine toi avec une bonne queue dans le derrière pendant que je te suce la tienne !
– T’es vraiment perverse, toi !
– Oh, là ! Je ne t’en parles même pas ! Tu ne veux pas que je te le mette dans le cul, le gode ? Je te ferais ça tout doucement, avec moi t’aura pas mal.
– Je sais pas trop !
– On peut essayer, si ça ne le fait pas, tu me diras et on arrête !
– Bon d’accord, tu ne voudrais pas me donner une fessée avant ?
– Mais, avec plaisir !
– Pas trop fort quand même, mais tu peux m’insulter en même temps, j’aime bien.
Ils décidèrent de faire une petite pause champagne avant de passer à la suite, puis Ingrid se mit à taper en cadence sur les fesses de François.
– Tiens pédale ! Tiens enculé ! T’es qu’un suceur de bites ! Dis-le que t’es un suceur de bites !
– Je suis un suceur de bites ! Je suis tout ce que tu dis.
Le cul de François devenait rouge, mais Ingrid mis fin à la fessée, ses mains commençant à lui faire mal.
– Reste comme ça, je vais te préparer le cul !
Ingrid approcha sa langue de l’œillet de François et commença à la butiner. Elle adorait pratiquer cette perverse caresse, mais fut déçue de retrouver cette horrible odeur de savonnette. elle tenta de faire en sorte que l’orifice s’entrouvre, mais n’y parvint pas de façon satisfaisante. Alors elle se mouilla un doigt et le fit entrer, puis aller et-venir.
– C’est bon ?
– Oui, c’est bon !
– Je vais mettre une capote sur le gode et aussi du gel, comme ça, ça glissera mieux. Détends-toi, tu vas voir je vais t’étonner et tu en redemanderas. Attention je rentre… C’est rentré là ?
– Je crois, oui !
– Alors j’enfonce tout doucement !
Ingrid progressa centimètres par centimètres, l’homme restait passif, quand l’objet fut convenablement introduit elle en actionna le vibrateur, puis imprima de légers mouvements de va-et-vient.
– Ça va, c’est bon ?
– Oui, c’est bon ! Continue !
– Tu vois ! La fois d’avant t’as dû tomber sur une brute !
Ingrid continua ce traitement quelques minutes et maintenant l’homme se pâmait d’aise.
– Bon, maintenant, tu vas t’occuper un peu de moi, dit-elle en s’étalant sur le lit, les jambes bien écartées. Viens me lécher la chatte.
L’homme est un coquin, et avant de s’occuper du minou d’Ingrid, il lui lèche un peu les seins, puis il descend là où on l’attend et opère en de larges balayages avec la langue, tandis que le doigt entre dans la cavité béante et s’agite frénétiquement.
Excité par tout ce qui avait précédé, Ingrid sait qu’elle ne va pas attendre longtemps son plaisir, elle ne tarde pas à gémir, ce qui encourage l’homme à redoubler ses efforts et quand celui-ci entreprend de lui titiller le clitoris, elle part dans un orgasme aussi bruyant qu’humide.
Il la laisse récupérer quelques secondes tout en s’agitant le poireau, puis s’empare d’une capote qu’il place sur sa bite bandée, signifiant par là que pour lui, le moment de la pénétration est arrivé.
– Euh, tu viens sur moi ? Demande-t-il.
Voilà qui ne dérangeait pas trop Ingrid qui du coup se mit à chevaucher l’homme, lequel fut néanmoins surpris que la belle s’y empale par le petit trou.
Ingrid avait déjà rencontré des hommes qui adoptait pendant le temps du sexe, la même attitude que François. Un décideur, un donneur d’ordre, un meneur d’homme, un battant, un « winner ». Au plumard, ils déstressaient à leur façon en devenant des nounours passif, se laissant complètement dominer et manipuler.
– Les jeux de rôles, tu aimes ? Lui demande Ingrid. Pendant qu’ils récupéraient en fumant une clope.
– Oui, enfin ça dépend !
– Par exemple je te bande les yeux et je te fais faire des trucs !
– Rien de bizarre ?
– Non, juste du sexe classique ! Répondit Ingrid en riant. Tu es à Paris jusqu’à à quand ?
– En principe vendredi soir, mais je peux rester une journée de plus
– Parfait !
A suivre