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Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 13 – Danica, puis Jérôme
par Chanette
On se quitte, bisous, bisous ! Jérôme me fait un clin d’œil peu discret, genre : « Si tu veux qu’on se revoie ma cocotte, tout le plaisir sera pour moi ! » Autant dire que j’ai un méga ticket avec lui. Je lui réponds d’un petit sourire de politesse et de fausse connivence, mais il peut toujours m’attendre, ça l’occupera !
– Il faut que je passe au « Ballon blanc » ! Me précise Lucia. Je t’emmène ?
Elle m’explique :
– Si pendant le casse, on se retrouvait séparés, il avait été convenu d’éviter d’utiliser nos téléphones et de communiquer par messages…
Le barman du « Ballon blanc » est un éphèbe éthiopien aux dents écarlates.
– Salut Lucia, toujours aussi belle ! Si j’étais pas pédé je te draguerais.
– T’es pas mon genre et tu sais bien que je préfère les filles ! T’as rien pour moi ?
– Si je vais te le donner quelque chose, mais approche-toi, je vais te dire un truc !
– Oui !
– Fais gaffe à toi, j’ai comme l’impression qu’il y a une mouche qui te cherches.
– Tu peux la décrire ?
– Brun, bouffi, avec une grosse verrue sur la joue droite.
Lucia poussa un ouf de soulagement, le barman venait de lui décrire Robert. Celui-ci ne présentait, en principe plus aucun danger, depuis l’élimination de son patron.
On commande des cafés et on s’assoit. Lucia lit le papelard.
« C’est quoi ce message ? Pourquoi Danica veut que j’aille chez elle ? C’est contraire à toutes les règles de sécurité ! A moins qu’elle soit blessée ? Et Albert, il est où, celui-là ? »
Lucia est un peu parano…
« S’il y a un piège, ce serait quoi ? Par exemple le barman prévient Danica que j’arrive, un gros malabar m’y attend voire même un tueur… Mais pourquoi faire ? »
– Chanette, tu vas m’aider, c’est facile et sans risque !
Ben voyons !
Elle m’explique ! Je monte chez cette Danica dans un vieil immeuble pourri, je sonne : une nana avec des pansements partout sur le visage et des traces d’égratignures m’ouvre ! Qu’est-ce qui lui est arrivée ? Il y avait des barbelés dans la prairie ? »
– Oui ?
– J’avais rendez-vous avec le docteur Grimber ! Déclamais-je en me dandinant sur mes jambes.
– C’est pas ici, je connais pas ! Répond-elle en me regardant bizarrement.
– Je sais, on m’a donné une fausse adresse, ne fermez pas s’il vous plait, j’ai une envie urgente, est-ce que je peux utiliser vos toilettes ?
– Une seconde ! Poussez-vous, je regarde quelque chose et ensuite je vous fais rentrer.
Encore une qui doit être parano, en fait elle vérifie qu’un complice éventuel n’est pas en embuscade dans l’escalier
Je vais pouvoir entrer ? Non !
– Juste une seconde !
Je n’ai pas vu ce qu’elle fabriquait. En fait elle s’était emparée d’une bombe de lacrymo qu’elle avait enfouie dans la poche de sa robe de chambre.
– C’est ici ! Me dit-elle.
Je me demandais comment j’allais me débrouiller pour faire le tour de l’appartement. Le problème est déjà résolu. Danica habite un minuscule studio avec coin cuisine et une minuscule salle de bain qui fait chiottes.
Je pisse, j’avais tout de même une petite envie, et je ressors.
– Ça fait du bien ? Qu’elle me dît la fille !
Enfin un sourire ! C’est vrai que sans ses sparadraps cette fille me parait bien jolie, un mignon petit nez, une belle bouche, jolis cheveux…
– A qui le dites-vous !
– Je me refais du café, vous en voulez un ?
– Ma foi pourquoi pas ?
– Française ?
– Oui, parisienne !
– Ben oui, vous avez l’accent ! J’aime bien Paris, mais je n’y vivrais pas, combien de sucres ?
– Pas de sucre !
Je fais quoi ? Normalement, je devais redescendre, rendre compte à Lucia avant que nous remontions ensemble, mais comme je ne vois pas bien où pourrait être le danger, j’improvise en espérant que je ne fais pas une connerie !
– Je suis une amie de Lucia !
– Ah ! Vous n’avez donc pas sonné « par hasard » ?
– Eh non !
– Et pourquoi cette mise en scène ?
– Disons que Lucia est très prudente !
– Pardon ?
– Lucia est en bas, je lui dis de monter ?
– Elle est seule ?
– Oui !
Trois minutes plus tard, Lucia était là. Petit moment de flottement entre les deux femmes sans doute dû à la présence de la collection de sparadraps sur le visage de Danica, puis elles s’étreignent.
– Qu’est ce qui t’es arrivée ?
– Il m’arrive que Albert, il m’a baisé deux fois !
– Pardon ?
– T’as bien vu ce qui s’est passé quand on est sorti de chez Van Steenbergen !
– Ben non, je ne vous ai pas vu sortir, quand j’ai entendu les flics, je me suis carapaté !
– En nous abandonnant !
– Mais j’étais persuadé que les flics vous avaient serré. Sinon tu penses bien… D’autant que c’est vous qui aviez les bijoux !
– Ouais, évidemment ! Donc Albert avait de toute façon l’intention de te doubler. Il avait une bagnole de garée juste devant la sortie…
– Attends ! Les bijoux, ils sont où ?
– C’est Albert qui les a !
– Et il est où, Albert ?
– J’en sais rien !
– Tu ne l’as pas cherché ?
– A mon avis, il est bien planqué !
– Mwais, alors continue de raconter.
– On a pris la route, j’étais paniquée, je n’ai pas compris pourquoi les flics ne nous attendaient pas à la sortie… Il m’avait dit qu’on allait partager en deux, jusque-là ça restait gérable, je t’avoue que je ne savais pas ce que j’allais faire après…
– Hum
– Et puis, je ne sais pas ce qui lui a pris, il était en rut, l’adrénaline sans doute, il a voulu me sauter, je n’avais rien contre, en fait, je lui ai juste fait une pipe.
– Dans la bagnole ?
– Non, on est rentré dans un sous-bois et on a fait ça dans l’herbe un peu plus loin. Et quand on est rentré il a longé un fossé rempli d’épineux, il m’a poussé dedans.
– Le salaud !
– J’ai eu un mal fou à me sortir de là…
Mais Lucia ne l’écoute plus ! Elle vient de réaliser que les bijoux ayant disparus, elle n’a rien pour payer Jérôme.
– Comment retrouver Albert ? Il faut absolument que je le retrouve !
– Les bijoux doivent être planqués, s’il n’est pas trop con, il va se cacher à l’étranger et dans un an il contactera les receleurs. T’aurais fait quoi, toi ?
– Les refiler au compte-gouttes, mais pas en Suisse ! J’ai une dette, je l’aurais payé avec une pierre, le type n’aurait pas été perdant.
Bien sûr, Danica pouvait mentir ne serait-ce que partiellement, mais pour vérifier ce point il fallait entendre Albert.
– Faut que je retrouve ce fumier, t’as pas une idée ?
– Non, ce n’était pas de l’improvisation, il savait très bien ce qu’il faisait.
– Je vais mettre quelqu’un sur le coup, il commettra peut-être une erreur, tout le monde commet des erreurs.
– Mwais…
– Même si je n’ai qu’une chance sur cent, faut essayer.
Lucia lorgne sur une bouteille de whisky entamée posée sur une étagère. Danica nous en propose, je décline, mais Lucia s’en envoie une lampée cul sec, avant de nous pondre une interminable tirade !
– Tout vient de s’écrouler, ce devait être mon dernier coup, après je me rangeais, j’achetais un magasin de fringues, je le mettais en gérance et je passais ma vie à ne rien foutre. Un coup comme ça, j’ai mis presque un an pour le préparer. Ça ne pouvait pas rater et puis voilà ! Une occasion comme ça, ça ne se reproduira plus jamais. Je vais faire quoi maintenant ? Et puis j’ai plus de fric pour rembourser l’autre, je vais faire comment ?
– T’as une grosse dette ? Demande Danica.
– Plutôt, oui ! Je pourrais faire un braquage, mais ça devient trop compliqué, les banques n’ont plus de fric, reste les pharmaciens, les bureaux de tabac, mais maintenant, les mecs ils n’hésitent plus à se défendre, je n’ai pas envie de me prendre une balle ! Et d’abord je ne suis pas une braqueuse, je suis une cambrioleuse, ce n’est pas le même métier !
– Van Steenbergen, c’était pourtant un braquage, non ?
– Sauf que ce n’est pas moi qui braquais ! Alors je me fais un cambriolage ? Sauf que ça se prépare, faut des complicités, et faut gérer l’après, les receleurs, tout le bazar, ça me prend la tête, j’ai besoin de faire un break, j’en ai marre, mais marre. J’ai pu qu’à retourner faire du strip-tease et faire des pipes dans l’arrière-salle, si on veut encore de moi ! Tu me ressers un petit whisky ?
Il me vient alors quelques idées, en fait trois idées, deux sont assez compliquées, mais il y en a une que je peux exposer de suite :
– Je peux te prêter de l’argent si tu veux !
– T’es malade, c’est une somme, et je tes rendrais comment ?
– Tu me les rendras quand tu pourras et si tu me les rends pas, je ne t’enverrais pas un tueur !
– C’est vrai ! Tu ferais ça pour moi ?
– Puisque je te le dis !
Et la voilà qui craque ! Elle m’enlace en sanglotant et finit par me rouler une pelle.
– Vous êtes trop mignonnes toutes les deux ! Commente Danica
– Toi aussi t’es mignonne, mais tu devrais enlever tes sparadraps, les petites plaies, faut que ça respire !
– Tu crois ?
– Ben oui, j’ai fait des études de pharmacie, tu vois, ça mène à tout !
Elle retire ses pansements, c’est très rouge en dessous, mais c’est cicatrisé. Elle a vraiment un visage adorable, elle me trouble et Lucia s’en aperçoit.
– Concrètement on ferait comment ? Demande cette dernière.
– Je te fais un chèque !
– Sans ordre ?
– O.K. Tu le veux tout de suite ?
– On verra ça tout à l’heure ! Qu’est-ce que je pourrais faire pour te remercier de ta gentillesse ?
– Un bisou !
Et c’est reparti pour la fricassée de museau, mais en plus elle me pelote et pas vraiment discrètement. Elle ne va pas me violer devant la Danica quand même !
– Je suis sûre que tu aimerais faire un bisou à Danica. Me charrie-t-elle.
Cette dernière me fait un sourire de connivence, mademoiselle n’est donc pas contre et s’approche de moi.
Evidemment, comme vous vous en doutez bien, le bisou, c’est sur la bouche et bien baveux, ça ne me dérange pas du tout d’autant que cette Danica est charmante.
Mais bon, c’est quand même insolite comme situation, la fille qui me remercie en me faisant bécoter par sa copine !
Et après les fesses, ce fut les seins. Une telle fougue et une spontanéité ne sont pas si courantes et je soupçonnais fort Lucia de l’avoir discrètement encouragée. Mais qu’importe après tout ?
Danica finit par cesser ses attouchements, et se recula d’un pas.
– Excuse-moi ! Me dit-elle ! Tu vas me prendre pour la nymphomane du coin ! Mais t’es vraiment trop craquante !
Voilà que je suis craquante, maintenant !
– Et puis ! Continua-t-elle en désignant Lucia, c’est de sa faute à elle, elle m’a demandé de te faire un bisou !
– Je ne t’ai pas demandé de la violer, non plus ! Se défend cette dernière.
– Je ne l’ai pas violé ! J’ai été très douce ! Tu ne m’en veux pas au moins ? Me demande-t-elle.
– Moi, Mais pas du tout ! C’était tout à fait sympathique.
– Ah ! tu vois ! Réplique-t-elle à l’attention de Lucia. N’empêche que ça m’a excitée tout ça !
– Et alors ! Tu voudrais peut-être qu’on te lèche la chatte ? Réplique la rousse.
– Ça serait en effet une bonne idée !
– Tu veux qu’on s’amuse un peu toutes les trois ? Me propose alors Lucia !
Je fais signe que « oui ». Danica nous propose de nous mettre à l’aise. Elle a raison, on est toujours mieux à poil pour faire ce genre de choses.
Nous voilà toutes nus comme les « Trois grâces », et si je peux me permettre une toute petite digression artistique seul le sculpteur James Pradier a sur les rendre excitantes, Cranach les a peintes trop maigres et Rubens trop grasses.
Très court moment de flottement dans le genre : « Qui fait quoi ? »
C’est Danica qui ouvre le bal en venant me téter les seins, j’ai l’impression d’avoir un ticket avec cette fille malgré les quelques quinze ans qui doivent nous séparer. Lucia passe derrière moi et me pelote les fesses.
Me voilà donc comme qui dirait prise en sandwich entre ces deux furies.
Je décide de me laisser faire, parfois être passive, ça repose et ça n’a rien de désagréable.
Nous n’avons guère tardé à nous retrouver en position horizontale. Et c’est toujours moi la vedette, Danica m’explore ma chatte de sa jolie petite langue tandis que Lucia s’occupe de mes seins comme elle sait si bien le faire.
A ce régime je ne tarde pas à jouir prématurément… mais l’après-midi n’est pas terminée.
Les deux diablesses ont l’extrême bonté de me laisser reprendre mes esprits quelques instants et en profitent pour se bécoter profondément.
Les jolis seins de Danica m’attirent inexorablement et je me débrouille pour en sucer les pointes érigées. Du coup Lucia passe derrière moi, m’écarte mes fesses et s’en va butiner le trou de mon cul. A tous les coups, dans trente secondes, elle va y entrer ses doigts. Ça ne rate pas, la voici qui me pilonne. Il y a un doigt ou deux doigts ? Deux je suppose ?
Danica me fait signe d’aller voir plus bas, ce que je fais bien volontiers. Elle a la chatte juteuse et j’adore ça, je me régale et y va de grandes léchouilles dans le joli fouillis de ses lèvres.
– Le clito, le clito ! Me dit-elle.
Déjà ! Moi j’aurais bien continué à lécher cet abricot aux saveurs subtiles, mais si mademoiselle veut sa jouissance maintenant, j’aurais mauvaise grâce à le lui refuser. Trente secondes après elle éclatait de plaisir en mouillant son entrecuisse et inondant le dessus de lit !
Ben oui quand on fait ce genre de choses, faut prévoir des serviettes, les filles !
A peine remise d’avoir bien pris son pied, elle vient m’embrasser profondément tandis que Lucia continue à me doigter le cul. Je sens que je ne vais pas tarder à avoir mon deuxième orgasme de l’après-midi, mais bizarrement ça a du mal à se déclencher.
Les deux filles échangent quelques propos que je ne discerne pas. Danica s’en va un peu plus loin et tend un vibro à Lucia. J’ai compris !
L’instant d’après le gode y allait de ses va-et-vient dans mon cul me faisant un bien énorme et me permettant de jouir une seconde fois.
Je rends le gode à Danica qui le nettoie de sa bouche sans trop s’occuper de l’état dans lequel il est sorti.
Pendant que je reprends un peu mes esprits Lucia et Danica entame un soixante-neuf infernal avec en suppléments doigts et godes dans le cul. Quand elles vont jouir ça risque de faire du bruit !
J’irais bien pisser pendant ce temps-là, mais me ravise, j’ignore si Danica goute aux pratiques uro, mais la meilleure façon de le savoir est d’attendre un peu.
Les deux filles ont joui, et après ce déferlement de passions charnelles vient le temps des douces caresses, des doux baisers, de la tendresse… et de la cigarette.
– Je vais faire pipi ! Annonçais-je. Quelqu’un veut voir ?
– Tu veux me pisser dessus ? Répond Danica sans aucune hésitation.
Un peu de mal à tenir à trois dans le minuscule carré à douche, mais en se serrant et en débordant, ça finit par le faire, j’ai donc pissé dans la bouche de mes deux camarades de jeu. Je n’eus pas longtemps à attendre la réciproque et me régalait comme il se doit de la bonne pisse de Danica.
En sortant de chez Danica, je prétextais une « course très personnelle » et proposait à Lucia de la rejoindre plus tard, chez elle à Lausanne.
– Tu vas rejoindre ta copine Anna ? Me demande-t-elle.
– Non, c’est autre chose, ne t’inquiètes pas !
Il faudra bien que je la voie, Anna, mais ce ne sera pas aujourd’hui et il s’agira d’une autre paire de manche, mais réglons les choses dans l’ordre.
Je me rends au « Ballon blanc », j’espère y rencontrer Jérôme, malgré l’heure tardive, s’il n’y est pas ce sera un peu plus compliqué mais ça restera gérable.
Le bol ! Il est là ! En pleine conversation avec un grand chauve à moustache.
Et il tire une drôle de tronche en me voyant, manifestement le bonhomme est sur la défensive :
– Vous revoilà, vous ?
– Oui, me revoilà, moi !
– Un souci ?
– Non, juste une petite proposition récréative !
– Pardon ?
– On peut se parler en privé ?
– Tu nous laisses ? Demande-t-il à son complice de table, lequel se lève en grognant des choses incompréhensibles.
Jérôme me regarde curieusement mais avec concupiscence, l’action se fera en deux temps, je suis quasiment certaine pour le premier, beaucoup moins pour le second, mais je suis ici pour essayer.
– Je viens te voir pour réduire, oh, juste un tout petit peu, disons de 200 euros la dette de Lucia.
– C’est quoi ce délire ?
– J’ai cru comprendre tout à l’heure que tu aimais les choses un peu maso, les petites misères, tout ça ! Ça te dirait de recommencer ?
– Tu fais quoi, tu racoles ?
– Je suis sûr que ça te dirait, répété-je
– Il est où le piège ?
– Y’a pas de piège !
– T’as un studio ?
– Oui, à Paris, je te donnerais ma carte, mais maintenant, tout de suite, chez toi ? Non ?
– Et tu vas me faire un mauvais coup pendant que je serais attaché, tu me prends pour un bleu ?
– Je ne t’attacherais pas ! Et je t’autorise même à te faire accompagner par une ou deux personnes, ils assisteront tranquilles sur une chaise, ou ils attendront derrière la porte, c’est comme tu le sens !
– On va peut-être y aller, je n’ai pas besoin de gardes du corps, mais autant que tu saches que je suis ceinture noire de karaté.
– Oh là là ! Qu’est-ce que j’ai peur ! On y va ?
Arrivé devant sa porte, il ne prend pas ses clés, mais sonne ! J’avais oublié qu’il y avait Cynthia ! Je ferais avec.
Cette dernière m’accueille avec un grand sourire ! On s’embrasse.
– Alors, on vient jouer les prolongations ? Me dit-elle avec l’œil coquin.
– C’est un peu ça, oui !
– Je vais vous laisser alors, j’irais dormir chez moi !
– Non, je veux que tu restes ! Lui demande Jérôme.
– Pour participer ou pour faire la chandelle.
– On verra, ça dépendra de madame, mais pour commencer, tu regardes.
– Bon, bon…
– Déshabillez-vous, s’il vous plait ! Me demande-t-il, ce sera ma seule exigence, pour le reste vous me faites ce que vous voulez, mais j’aime tellement vous voir nue !
Pas de problème, il ne s’agit surtout pas de le contrarier.
– Euh, évidemment, à la fin, on baise ! Ajouta-t-il.
– Mais certainement, mon cher ! Répondis-je fort hypocritement.
Faudra donc que je repasse à la casserole ! Il avait dit « une seule exigence », en fait maintenant, il en a deux, les hommes ne savent plus compter quand ils bandent !
On se déshabille donc chacun de notre côté, sa peau est encore un peu marquée des misères que je lui fais subir en début d’après-midi.
– Non allez, pépère ! Mets-toi comme tout à l’heure !
– C’est moi pépère ? Rétorque-t-il.
Je me garde bien de répondre tandis que Cynthia assise sur sa chaise étouffe un fou rire tandis que j’attrape les tétons de Jérôme, que je prends plaisir à tirer, à serrer et à tortiller. Et miracle le voilà qu’il rebande.
Il pousse de petits cris ridicules, du coup me vient l’envie de lui occuper la bouche.
– Cynthia, au lieu de jouer aux voyeuses, va donc me chercher son gode !
Elle y va en tortillant effrontément du cul, elle est craquante, mais ne nous laissons pas déconcentrer !
Je lui fourre le gode dans la bouche, en espérant que ça va le faire taire et puis je me dis que j’ai quand même mieux à faire.
– Montre-moi comment tu le suces !
Le Jérôme n’hésite pas un seul instant mais me fait une démonstration de ses talents de fellateur ! C’en est impressionnant, tout y passe, léchage de la verge, titillement du gland, mise en bouche complète et mouvements de va-et-vient.
– Eh ben dis donc, j’ignorais que tu étais à voile et à vapeur !
– Pas tant que ça !
– Comment ça ! Tu viens de faire quoi, là, tout de suite, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as jamais fait avec des vraies bites ?
– Si bien sûr !
– Explique-moi, j’aime bien m’instruire !
– J’aime bien les bites, mais je ne drague pas les hommes, je vais parfois dans des endroits fréquentés par des gays mais c’est juste pour sucer !
– Et tu ne te fais pas enculer ?
– Si, ça m’est arrivé !
– T’embrasserais pas un mec sur la bouche !
– Si, pour lui faire plaisir parce qu’il se sera laisser sucer, mais ça ne m’excite pas du tout !
– Et les trans, t’as essayé ?
– J’adore, les travestis aussi ! Mais pas tous.
C’est compliqué la sexualité, mes amis !
Après ces digressions, je demande au bonhomme de se retourner et après avoir recouvert le gode d’une capote, je lui introduis dans le cul avant de le faire aller et venir. Il est tout content pépère, mais j’ai envie de passer à autre chose et je lui corrige les fesses. Il a la peau qui marque vite, mais il encaisse bien, je flagelle sans compter, m’amusant à le désorienter, par exemple j’applique trois coups espacés chacun de 10 secondes, instinctivement son corps va attendre le quatrième coup après 10 secondes supplémentaires et s’y préparer, ben non, j’attends 20 secondes et lui en balance deux de suite. De temps à autre je change de cible, et lui cingle les cuisses, le dos et même les mollets.
Il faut bien que je m’arrête, il est en train de virer au cramoisi.
– Allez on se retourne !
Il me fait un sourire idiot, idiot, mais ravi !
– Eh ben voilà, le vilain garnement a eu sa punition ! Ça t’apprendra à sucer des bites ! mais dis donc qu’est-ce que tu bandes ! T’as vu ça Cynthia.
Je me tourne, la Cynthia a baissé son pantalon et sa culotte et est en train de se palucher à fond les manettes. Putain, j’ai trop envie de la lécher, celle-ci, mais bon je ne suis pas venue pour ça.
– On fait quoi ? Maintenant demandais-je à Jérôme en prenant l’air le plus vicelard de mon catalogue.
– On baise ! Me répond-il !
Au moins c’est clair ! Et je n’ai pas d’échappatoire ! Si je veux le mettre dans ma poche, il va falloir y aller. C’est donc parti pour la deuxième baise avec Jérôme de la journée.
– Je peux t’enculer ?
Il a la délicatesse de demander, mais il est bien évident qu’il attend une réponse positive. Me voilà coincée. Je n’ai rien contre la sodomie, mais n’accorde que rarement cette privauté à ces messieurs et jamais (si toutefois ma mémoire ne me trahit pas) dans le cadre de mon travail. Mais bon quand on est coincé, on est coincé. J’essaie néanmoins mais sans trop d’illusion de tergiverser :
– Ça te ferait vraiment plaisir ?
– Oui !
Bon, quand faut y aller, faut y aller, je lui déroule une capote sur le zigouigoui, on se met sur le lit. D’instinct je me positionne en levrette et j’ai soudain une idée ! Je lui en fait part :
– Tu sais ce qu’on pourrait faire ? Tu t’allonges et moi je viens m’empaler le cul sur ta bite !
– Bonne idée !
Super ! De cette façon c’est moi qui vais contrôler l’introduction et imposer mon rythme ! Et en plus c’est bon pour les abdos !
Allez, c’est parti, mon cul est très accueillant aujourd’hui et c’est entré tout seul. Je coulisse sur sa bite, je monte et je descends, c’est la version porno des manèges de chevaux de bois.
Et chose tout à fait inattendue, ça commence à me troubler les sens ! Oh, ce n’est pas la super excitation, mais c’est quand même un petit quelque chose.
Et voilà Cynthia qui se radine, elle a raison, de près on voit mieux. Visiblement, elle meurt d’envie que je m’occupe d’elle quand Jérôme aura déchargé ! Comment lui expliquer que je voudrais bien mais que je ne suis pas là pour ça ?
Jérôme finit par prendre son pied, je simule, mais c’est un peu dommage, cinq minutes de plus et je pense que j’aurais joui pour de bon. Cynthia approche sa bouche de la mienne et me roule un patin. Je ne le refuse pas, mais lui fait signe que pour la suite, il lui faudra sans doute attendre.
– Alors ça t’a plu ? Demandais-je au Jérôme.
– Super ! Mais, je ne suis pas fou, je suis sûr que tu me caches quelque chose !
– Je vais tout te dire, mais il faudrait que nous soyons seuls.
Et je fais un grand geste de désolation en direction de Cynthia qui du coup quitte la pièce en me tirant la langue en mode gamine.
– T’aimerais qu’on se revoie, je veux dire un peu régulièrement ! Lui demande-je
– Ma foi, pourquoi pas ! Me répond-il avec un sourire égrillard
– Je vais te noter mes coordonnées à Paris, j’ai un studio équipé avec tout ce qu’il faut, et je peux aussi organiser quelques partouzes, comme ça tu pourras sucer des bites… j’ai quelques habitués de ce genre de choses, ça se passe toujours très bien.
Ça le laisse rêveur, le Jérôme ! Et j’enfonce le clou :
– Je pourrais même t’offrir une ou deux séances gratuites.
– Et en quel honneur ?
Attention, ça va être chaud !
– Tu sais ce que c’est un acte chevaleresque ?
– Dis le moi, tu en meurs d’envie
– C’est l’histoire du beau chevalier qui a accompli une action héroïque pour sauver la fille du roi, qui allait se faire bouffer par un dragon…
– Hein ?
– Attends ! Alors le beau chevalier, il tue le méchant dragon et sauve la fille. Le roi ne sait comment le remercier et lui offre des pièces d’or, des tas de pièces d’or ! Alors le beau chevalier répond au roi : « non, sire, je n’ai pas fait ça pour de l’argent, la satisfaction d’avoir sauvé votre fille suffit à mon bonheur ». C’est beau hein ?
– J’en ai les larmes aux yeux ! Railla-t-il.
« C’est pas gagné ! »
– C’est tout ce que ça t’inspire ?
– T’es sérieuse là ?
– A ma façon !
– Ma pauvre chérie, tu divagues, on est dans la vraie vie, on n’est pas chez Robin des bois. Si j’ai aidé Lucia, c’est pas pour ses beaux yeux, ça me paraissait facile, après ça a été un enchaînement de circonstances. Si on me retrouve c’est la prison à vie ! Ça vaut bien une contrepartie, non ?
– Humm
– Et puis il faut bien que je gagne ma vie !
– T’as tué beaucoup de gens ?
– Ça ne te regarde pas !
– C’est vrai, mais je ne crois pas que tu sois un tueur ! Ce mec, tu l’as tué de sang-froid mais après tu tremblais comme une feuille ! Je suis sûre que tu n’en as pas dormi de la nuit.
– Bon, on va peut-être en rester là, cette discussion ne mène à rien.
– D’accord, mais juste une question, si Lucia ne peut pas te payer, tu fais quoi ?
Manifestement, la question le surprend.
– Je ne vois vraiment pas pourquoi elle ne pourrait pas me payer ?
Je n’avais pas pensé à ce genre de réplique, pourtant évidente ! Et ce n’est vraiment pas à moi de lui dire que les bijoux ont disparu.
– Bon, j’y vais ! Tu déduiras 200 euros de ta dette.
– Non des francs suisses, mais comme c’est mon jour de bonté, on va aller jusqu’à 300 !
– Monsieur est trop bon… A défaut d’être chevaleresque !
A suivre